Quelques  Rois  importants  :
Démétrios  II  Nikatôr
145 – 138  et  129 – 125
 

Nous avons besoin de vous

 

…..Retour à la dynastie des Séleucides

 

 
Sommaire

 
Son origine
Son arrivée au pouvoir
Son règne, son histoire
      Son début de règne
      La lutte pour garder le pouvoir
     
L’alliance avec les Hasmonéens
     
La lutte contre les Parthes
     
La prise de pouvoir d’Antiochos VII
     
Son deuxième règne
Sa famille
Bibliographie
 

Portrait de Démétrios II
trouvé à Séleucie

 

Son origine

 
  Démétrios II Nikatôr (ou Nicator "Le vainqueur" ou "le Victorieux" ou Démétrios II Théos Nikatôr Philadelphe, en Grec : Δημήτριος Β΄Νικάτωρ, en Persan : دیمتریوس دوم نیکاتور  Démétrius II Nykatvr, en Hébreu : דמטריוס השני ניקטור  Démétrius Niktor) fut le 11e Roi de l’Empire Séleucide (si l’on compte Achaïos) de 145 à 138 et de 129 à 125 av.J.C. Il naquit en 160 et il fut le fils de Démétrios I Sôter et de la Reine Laodice V. Vers 152, il fut envoyé à Cnide (Ville Grecque de l’Asie Mineure, au Nord de l’île de Rhodes, sur les côtes de Carie) par son père, en raison des incertitudes de la guerre contre l’usurpateur Alexandre I Balas (150-145).
 


 

Monnaie de Démétrios II Nikatôr

Son arrivée au pouvoir

 
   Vers 147, il tenta une première fois sa chance pour reprendre à Alexandre I Balas son trône. Avec l’aide de mercenaires Crétois, dirigés par Lasthenès et Apollonius (ou Apollonius Taos), le Gouverneur de Cœlé-Syrie (Aujourd’hui le Liban). Il débarqua en Cilicie et, de là, passa en Syrie. Il n’avait alors qu’une quinzaine d’années. Dans un premier temps, le Prince des Juifs Jonathan Maccabée (ou Jonathas, 160-143) et le Roi d’Égypte, Ptolémée VI Philométor soutinrent Alexandre I, et Ptolémée VI envahit la Cœlé-Syrie. Il s’empara au passage des cités de Palestine que les Égyptiens considéraient comme leur appartenant.
 
   Cependant les habitants d’Antioche furent rapidement mécontents de leur nouveau souverain, Alexandre I étant ni populaire, ni efficace et son règne était calamiteux. Ils le chassèrent et en 145 le Roi dut fuir en Cilicie. L’état de la situation de guerre civile empirant en Syrie, Ptolémée VI changea d’avis et annula le mariage de Cléopâtre Théa avec Alexandre I. Puis il soutint l’héritier légitime au trône Séleucide, Démétrios II et lui accorda la main de sa fille maintenant libre. En échange, Démétrios II s’engagea à céder à l’Égypte la Cœlé-Syrie. Alexandre I se rebella et tenta de faire assassiner Ptolémée VI.
 
   La même année, la bataille d’Antioche au fleuve Oinoparas (ou Oenoparus) aboutit à la défaite finale d’Alexandre I, qui s’enfuit devant les forces de Démétrios II et de son ex beau-père Ptolémée VI. Toutefois celui-ci fut parmi les victimes de la bataille et décéda juste après de ses blessures, en Juillet 145. Début du mois d’Août 145, Alexandre I fut tué par les Nabatéens chez qui il tentait de se réfugier, mais son fils Antiochos VI Dionysos réussit à rester caché chez eux. Après la mort d’Alexandre I, le 8 Septembre 145, Démétrios II fut reconnu le seul Roi de l’Empire Séleucide.  

 


 

     Tétradrachme de Démétrios II – Ier règne

Son règne, son histoire
 
Son début de règne

 
   Jonathan Maccabée ne devait pas allégeance au nouveau Roi Démétrios II et il saisit cette occasion pour, en 145, mettre le siège devant Acre (ou Akko ou Ptolémaïs) qui était le symbole du contrôle des Séleucides sur la Judée. Vite informé de l’attaque, Démétrios II, arriva avec une armée à Acre (ou Akko ou Ptolémaïs) et ordonna à Jonathan de se présenter devant lui. Le Grand Prêtre n’hésita pas à le rencontrer dans la ville, sans toutefois lever le siège. De quels moyens usa-t-il ?, on ne sait pas, mais non seulement il se fit confirmer comme Grand Prêtre, mais il se vit rattacher à la Judée les nomes Samaritains, d’Apharama (le mont d’Ephraïm), Lydda (ou Lod ou al-Ludd) et Ramathaïm-Tsophim (ou Ramathaim-Zophim ou Ramathayim ou Rama, aujourd’hui Nevi Shmuel). Le territoire de la Judée avait alors presque doublé. En contrepartie d’un présent de 300 talents, il obtint même que l’ensemble du pays soit exempté d’impôt, l’exonération fut confirmée par écrit. Jonathan en retour leva le siège d’Acre et laissa la ville aux mains des Séleucides
 

La lutte pour garder le pouvoir

 
   Démétrios II semble avoir hérité de la dureté de son père qu’il entendait venger et il se mit rapidement à dos la population de la Syrie, en raison de cette dureté et de la corruption et de ce fait, il fut confronté à des soulèvements. Toujours en 145, il apprit que les habitants d’Antioche voulaient porter au pouvoir Antiochos VI Épiphane Dionysos (En Grec : Αντίοχος Στ΄ Επιφανής Διόνυσος, 145 à 142), le fils d’Alexandre I Balas et Cléopâtre Théa, qui n’avait que deux ans. En face de ce nouvel ennemi potentiel et de très graves difficultés, Démétrios II pour mater la révolte, non seulement retira sa garnison de la ville d’Acre, mais appela à l’aide Jonathan, son allié et lui demanda d’envoyer des troupes ce qui accentua la haine que lui portaient ses sujets. Jonathan, avec 3.000 hommes et des mercenaires Crétois et seulement après de terribles massacres, réprima l’insurrection des partisans d’Antiochos VI et l’ordre fut rétabli.
 


 

Drachme du jeune Antiochos VI Épiphane

   Cependant, dans le même temps le Général et Stratège Séleucide Diodote Tryphon (En Grec : Διόδοτος Τρύφων, en Latin : Diodotus Tryphon “Le Magnifique“, 142 à 138), qui s’opposait aussi à Démétrios II, et commandait la place d’Apamée, mit la main sur le petit Antiochos VI Épiphane Dionysos, le proclama Roi et entra dans Antioche. Puis la ville, avec à sa tête Diodote, se révolta une nouvelle fois contre Démétrios II, sûrement avec l’aide de Cléopâtre Théa. Jonathan pensa alors qu’il était préférable pour lui de soutenir le nouveau Roi, d’autant que Diodote Tryphon confirmait tous ses droits dans sa charge de Grand Prêtre et dans la possession des nomes promis par Démétrios II et, en plus, il nommait son frère Simon, Stratège (ou Stratégos) de la côte Phénicophilistine, soit de Tyr à la frontière avec l’Égypte.
 
   Démétrios II s’avéra incapable de reprendre la capitale, il fut vaincu et, déposé, il fut forcé de fuir d’Antioche. Il regagna alors Séleucie de Piérie. Tryphon avait ses propres dessins sur le trône et, en 142, il se débarrassa d’Antiochos VI en le faisant assassiner et usurpa le trône, mais il ne fut pas reconnu par Rome. Il avait annoncé que le jeune Roi avait contracté une maladie qui nécessitait une intervention chirurgicale, ce prétexte fut vraisemblablement utilisé pour couvrir l’assassinat d’Antiochos VI. De son côté, Démétrios II conservait tout de même quelques places littorales, la Cilicie et la Mésopotamie.
 
   En Syrie, la guerre civile éclata, au cours de laquelle le royaume fut coupé en deux par les partisans des deux camps et Antioche fut en grande partie détruite. Jonathan et Simon avaient maintenant le droit de faire des conquêtes. À la tête des troupes Séleucides de Cœlé-Syrie, Jonathan prit Ascalon, qui se soumit facilement et Gaza. Puis il défit en Galilée, dans la plaine de Hazor (ou Hatzor ou Tell Hazor ou Tell el-Qedah, située dans le Nord de la Galilée, au Nord du lac de Tibériade), une armée Syrienne soutenant Démétrios II et la repoussa sur le fleuve Eleuthère (ou Nahr al-Kabir ou Eleutherus). Il marcha ensuite vers le pays d’Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie) et battit les arabes qui contrôlaient Damas. Dans le même temps, son frère Simon installa une garnison Juive à Jaffa (ou Joppa), prit la forteresse de Beth-Zur (ou Bethsura, dans la région de Hébron) et fortifia Jérusalem et plusieurs villes de Judée.


 

Simon – Portrait d’une collection de
biographies – Promptuarii Iconum
Insigniorum – Guillaume Rouille
(1518-1589)

Photo avant retouches : wikipedia.org

 

L’alliance avec les Hasmonéens

 
   Diodote Tryphon eut alors peur de son allié et craignit de perdre le contrôle de la Cœlé-Syrie et il arriva avec une armée de 40.000 hommes en Judée. Il invita Jonathan à Scythopolis (ou Beït Shéan ou Bethshan ou Beth-Shan ou Beth-Shéan, ville du Nord d’Israël) pour une conférence amicale. Il le convainc de se rendre à Acre (ou Akko ou Ptolémaïs), qu’il promit de lui remettre avec d’autres forteresses, pour continuer les pourparlers. À Acre, Jonathan tomba dans un piège, Tryphon le fit arrêter et il fit massacrer les 1.000 hommes de sa garde. Simon apprenant la nouvelle, attaqua Diodote Tryphon, qui se trouvait sur le point d’entrer en Judée, à Adida. Tryphon, afin d’éviter un engagement, prétendit que Jonathan avait été arrêté parce qu’il n’avait pas payé l’impôt dû au trésor royal Séleucide.
 
   Malgré une somme d’argent donnée par Simon et des promesses faites, Tryphon ne libéra pas son prisonnier et en 143, il contourna la Judée et tenta d’atteindre Jérusalem par le Sud, mais la présence de Simon et le mauvais temps lui firent abandonner ce projet. Il repartit vers Antioche, mais assassina Jonathan à Baskama dans l’Est de la Jordanie. Les Juifs se brouillèrent donc avec Diodote qui se retrouva ainsi affaibli. Vers 142/141, Démétrios II s’allia à Simon, oubliant la désertion du frère de celui-ci pour ses rivaux Tryphon et Antiochos VI. Il accorda l’autonomie pour les Juifs et signa un traité d’indépendance. Ce traité négocié par Simon avec la Syrie restituait l’indépendance politique à la Judée. Les Séleucides furent chassés d’Acra (ou Hakra), la citadelle de Jérusalem. Simon obtint aussi la reconnaissance de la nouvelle dynastie de la part de la république Romaine. Celle-ci l’accorda par le Sénat en 139, à la délégation du Grand Prêtre qui était à Rome (Premier Livre des Maccabées XV,15 à 24).

 


 

Monnaie de Mithridate I

La lutte contre les Parthes

 
   En Juillet 141, le Roi des Parthes Mithridate I (171-138), qui avait déjà pris la Médie (prise de Babylone, 141), conquit Séleucie du Tigre, la capitale Séleucide de Babylonie. Démétrios II, avec Simon qui protégeait ses arrières put se tourner contre les Parthes, appelé à l’aide par les populations Hellénisées. En 140/139, l’activité belliqueuse des Parthes, qui venaient de prendre Suse en Élam, obligea Démétrios II à attaquer la Mésopotamie et il marcha contre Mithridate I. Son armée comportait alors des éléments Gréco-bactriens, ce qui laisserait supposer une alliance entre les Séleucides et les Gréco-bactriens contre les Parthes. Après une série de succès, en Juillet 138, il fut vaincu dans les montagnes Iraniennes et fait prisonnier par Mithridate I qui l’envoya en Hyrcanie. Toutefois, il lui donna sa fille Rhodogune (ou Rodogune) en mariage.
 
   Bien que Démétrios II fût un prisonnier agité, puisqu’il essaya par deux fois de s’évader, il resta prisonnier pendant 10 ans des Parthes. Des deux évasions de Démétrios II, la première fut avec l’aide de son ami Kallimander, qui avait fait de grands efforts pour sauver le Roi, il avait voyagé incognito à travers la Babylonie et la Parthie. Lorsque les deux amis furent capturés, le Roi Parthe, ne les punit pas mais récompensa Kallimander pour sa fidélité à Démétrios II. La deuxième fois, que Démétrios II fut capturé alors qu’il tentait de s’échapper, Mithridate I décida de l’humilier et lui fit remettre un jeu de dés en or, lui suggérant qu’un enfant agité avait besoin de jouets. Démétrios II fut cependant, pour des raisons politiques, très bien traité par les Parthes.

 


 

Tétradrachme d’Antiochos VII Evergète

La prise de pouvoir d’Antiochos VII

 
   En l’absence de Démétrios II, son frère Antiochos VII Évergète Sidêtês (138-129), qui l’avait chassé en Phénicie et assiégé dans Dor (ou Dôra), monta sur le trône. Il continua la lutte contre Diodote, et en 138, ce dernier fut tué par Antiochos VII, Il est dit selon d’autres sources que Diodote Tryphon se suicida à Apamée sur l’Oronte. Du fait de la captivité de son époux et de son union avec Rhodogune (ou Rodogune), Cléopâtre Théa estima son mariage annulé et, en 137, épousa Antiochos VII. À cette même époque, en Babylonie, prit naissance le nouvel État de Characène.
 
   Antiochos VII, fut alors le seul souverain, et en 134, se sentant en sécurité et assez fort, il cassa l’alliance de son frère avec les Juifs et à la tête d’une puissante armée, il fit le siège de Jérusalem. Il était difficile pour les Juifs d’accepter volontiers les conditions de la paix. Plutôt que de voir Jérusalem occupée par les troupes Séleucides, leur nouveau souverain, Jean Hyrcan I (134-104), leur donna des otages, parmi lesquels se trouvait son propre frère et selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100), il s’engagea à verser 500 talents d’argent. Redevenu vassal des Séleucides, en 129, Jean Hyrcan accompagnera Antiochos VII dans sa campagne contre les Parthes afin que ces derniers libèrent son frère, sans doute pour mieux s’en débarrasser.
 
   Victorieux, il reconquit la Babylone et Suse et s’installa en Médie. Le nouveau Roi Parthe, Phraatès II (ou Arsace VI, 138-127), dut affronter les attaques d’Antiochos VII et il tenta de négocier avec lui pour gagner du temps, mais ce dernier rejeta ses propositions. En réponse, en 131/130, les Parthes libérèrent Démétrios II et l’envoyèrent en Syrie avec des troupes afin qu’il reprenne le trône à son frère et ainsi se débarrasser de ce denier. Antiochos VII, après ces grandes victoires initiales, prit cantonnement pour l’hiver en Bactriane. Il dut y faire face au soulèvement des cités nouvellement conquises qui se rebellèrent suite aux exactions des troupes Séleucides sur la population. Phraatès II attaqua alors l’armée Séleucide avec l’aide des populations locales. Antiochos VII tomba dans une embuscade et il fut vaincu et tué dans la bataille au printemps 129 (on trouve aussi qu’il se suicida), ce qui mit fin à la domination des Séleucides à l’Est de l’Euphrate qui restèrent dorénavant cantonnés en Syrie.

 

 

Tétradrachme de Démétrios II –  2e règne

Son deuxième règne

 
   Démétrios II remonta sur le trône de Syrie cette même année 129 juste après la mort de son frère et sa libération par le Roi Parthe Phraatès II, qui épousera sa fille Laodice VIII. Toutefois, le royaume Séleucide n’était maintenant plus qu’une ombre de son ancienne gloire et les habitants d’Antioche n’avaient pas oublié sa dureté. Ses dix ans de captivité n’avaient pas adouci son caractère et il avait de plus pris les manières et coutumes des Parthes ce qui le rendait encore plus impopulaire. En 126, la Reine Égyptienne, Cléopâtre II en lutte pour le pouvoir contre son époux Ptolémée VIII Évergète II Tryphon (176-145) qui venait de lui reprendre Alexandrie, réussit avec l’aide de sympathisants à fuir en Syrie auprès de son beau-fils Démétrios II. Elle avait fui en emportant le trésor royal dans l’espoir de s’engager dans une guerre civile contre Ptolémée VIII et elle demandait de l’aide à Démétrios II en échange de la couronne d’Égypte. Démétrios II accepta et entreprit d’envahir l’Égypte. Mais à la forteresse frontalière Égyptienne de Péluse il fut battu par Ptolémée VIII.
 
   Dans le même temps, à peine eut-t-il quitté sa capitale, qu’une révolte soutenue par Ptolémée VIII, sur ses arrières le stoppa dans son élan et en 129/128 il dut battre en retraite. Cette révolte était menée par Alexandre II Zabinas (126-123/122), qui se prétendait fils d’Alexandre I Balas, adopté par d’Antiochos VII ? et qui se proclamait Roi à son tour. En réalité il fut le fils d’un marchand fripier Égyptien d’Alexandrie, nommé Protarcos (ou Protarchus). L’armée de Démétrios II se mutina également et Cléopâtre II dut fuir Alexandrie.


 

Tétradrachme argent de Démétrios II – 2e règne

 
   La position militaire de Démétrios II était faible et certaines villes du Nord de la Syrie, comme Antioche et Apamée sur l’Oronte étaient contre lui. En 126, Démétrios II fut défait devant Damas et décida de fuir à Acre (ou Akko ou Ptolémaïs), mais il eut la mauvaise surprise de trouver les portes de la ville closes sur ordre de son épouse Cléopâtre Théa. Selon Justin (ou Marcus Junianus Justinus ou Justinus Frontinus, historien Romain du IIIe siècle), en Mars 125, lorsqu’il voulut s’enfuir par mer, elle le fit tuer à bord de son navire, près de Tyr. Selon certaines sources, il aurait été torturé à mort ?. Son fils Séleucos V lui succéda mais fut assassiné aussitôt.

 


 

Tétradrachme d’Alexandre I Balas
et de Cléopâtre Théa

Ses épouses et enfants

 
Démétrios II eut deux épouses :
 
Cléopâtre Théa Eueteria (En Grec : Κλεοπάτρα Θεά “la Divine"), veuve d’Alexandre I Balas, qu’il épousa en 145. Elle fut la fille de Ptolémée VI Philométor (176-170 et 163-155) et de la Reine Cléopâtre II Philométor Soteira. Elle était surnommée Euergetis, c’est-à-dire, "bienfaitrice". Elle lui donna trois enfants :

Séleucos V Philométor (En Grec : Σέλευκος Ε΄ Φιλομήτωρ), qui naquit selon les sources entre 146 et 140 et qui fut Roi en 125. Sa mère le fit assassiner peu après son avènement.
Antiochos VIII Gryphos (En Grec : Αντίοχος Η΄ Γρυπός) qui sera Roi de 125 à 96.
Laodice (ou Laodiké ou Laodicé, en Grec : Λαοδίκη ), Reine des Parthes, elle fut l’épouse du Roi Parthe Phraatès II (ou Arsace VI, 138-127) qui était le frère de Rhodogune (ou Rodogune), sa belle-mère.

 
Rhodogune (ou Rodogune ou Rhodogyne ou Rodogyni, en Grec : Ροδογύνη ou Ροδογύνη της Παρθίας  Rodogyni des Parthes), qui fut la fille du Roi des Parthes Mithridate I (171-138) et de la Reine Rikinu, qu’il épousa en 138 pendant sa captivité. Il semble, selon les sources, qu’elle eût plusieurs enfants avec lui, mais nous n’en connaissons pas les noms.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Georges G.Aperghis :
The Seleukid royal economy : The finances and financial administration of the Seleukid Empire, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 2004.
André Aymard :
Les grandes monarchies hellénistiques en Asie après la mort de Séleucos ler, Centre de documentation universitaire, Paris, 1944-1965.
Bezalel Bar-Kochva :
The Seleucid army : Organization and tactics in the great campaigns, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 1976.
Hermann Bengtson :
Herrschergestalten des Hellenismus, C.H.Beck cop., München, 1975.
Edwyn Robert Bevan :
The house of Seleucus, E. Arnold, London, 1902.
Auguste Bouché-Leclercq :
Histoire des Séleucides (323-64 av.J.C), 2 volumes, Ernest Leroux, Paris 1913 et 1914 – Scientia-Verlag, Aalen, 1978.
Laurent Capdetrey :
Le pouvoir Séleucide : Territoire, administration, finances d’un royaume hellénistique, 312-129 av.J.C., Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2007.
John J.Collins et John Dominic Crossan :
The Biblical heritage in modern Catholic scholarship, Del. : M. Glazier, Wilmington, 1986.
Edward Dabrowa :
L’expédition de Demetrios II Nicator contre les Parthes (139-138 avant J.C.), pp : 9-16, Parthica 1, 1999.
Kay Ehling :
Untersuchungen zur geschichte der späten Seleukiden (164-63 v. Chr.) : Vom tode des Antiochos IV. bis zur einrichtung der provinz Syria unter Pompeius, Steiner, Stuttgart, 2008.
Thomas Fischer :
Untersuchungen zum partherkrieg Antiochos VII, Thèse/dissertation, Munich, Tübingen, 1970.
John D. Grainger :
A Seleukid prosopography and gazetteer, E.J. Brill, Leiden, 1997.
Arthur Amory Houghton, Catharine C.Lorber, Brian Kritt et Oliver David Hoover :
Seleucid coins : A comprehensive catalogue, The American Numismatic Society, New York, 2002.
Werner Huß :
Ägypten in hellenistischer Zeit 332–30 v. Chr., C.H.Beck, München, 2001.
Heinz Kreißig :
Wirtschaft und gesellschaft im Seleukidenreich. Die eigentums- und die abhängigkeitsverhältnisse, Akademie Verlag, Berlin, 1978.
Jeffrey D.Lerner :
The impact of Seleucid decline on the eastern Iranian plateau. The foundations of Arsacid Parthia and Graeco-Bactria, Steiner, Stuttgart, Janvier 1999.  
Edouard Will :
Histoire politique du monde hellénistique (323-30 av. J.-C.). Tome 2 : Des avènements d’Antiochos III et de Philippe V a la fin des Lagides, Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université de Nancy, 1967-1968-1982.
Hugo Willrich :
Demetrios, pp : 2798–2801, Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft (RE), Band IV,2, Stuttgart, 1901.
Józef Wolski :
The decay of the Iranian empire of the Seleucids and the chronology of the Parthian beginnings, Ejnar Munksgaard, Copenhague, 1956-57.
The Seleucids : The decline and fall of their empire, Nakładem Polskiej Akademii Umiejętności, Kraków, 1999.

 

 

…..Retour à la dynastie des Séleucides

 

Pour voir correctement les traductions des noms en Grec ancien,
vous pouvez télécharger et installer la police de caractère jointe.
  Copyright © Antikforever.com