Quelques Rois Importants :
Piânkhy
747 – 716
 

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….Retour à la XXVe dynastie

 

Sommaire
 

Sa titulature
Son nom et son origine
Sa durée de règne
Son règne
Ses constructions
Sa sépulture
Sa famille
Bibliographie

                     DATES  de  RÈGNE
                 747-716
  D.Arnold, D.A.Aston, P.A.Clayton, N.Grimal,
  K.A.Kitchen, I.Shaw, P.Vernus, J.Yoyotte
753/52-72  R.Krauss, D.A.Warburton
752-717  A.M.Dodson
751-716  É-Drioton
750-712  J.Kinnaer
746-715/13  S.Quirke
746-713  J.von Beckerath
735-712  D.B.Redford
730-716  D.Sitek

 

Sa titulature
1ère Titulature 2e Titulature
  • Hr sHtp-tAwi.fi
  • nbti msi-Hmwt
  • bik nbw saSA-qnw
  • mn-xpr-ra
  • pr-aA py 
  • Hr smA-tAwi
  • nbti HqA-kmt
  • ………………
  • wsr-mAat-ra
  • py

 

Noms d’Horus 1ère Horus Seheteptaouifi
(Horus celui qui satisfait les Deux Terres)
Hr sHtp-tAwi.fi
2e Horus Sémataoui
(Horus celui qui unit les Deux Terres)
Hr smA-tAwi
Nom de Nebty 1ère Mesihemat
(Nebty, Né d’Hemout)
nbti msi-Hmwt
2e Hekakemet
(Nebty, Seigneur [Maître] de l’Égypte)
nbti HqA-kmt
Noms d’Horus d’or 1ère Sâshakenou
saSA-qnw
2e ? ?
Noms de Roi 1ère Menkhéperrê
(La manifestation de Rê demeure)
mn-xpr-ra
2e Ousermaâtrê
(La justice de Rê est puissante)
wsr-mAat-ra
Noms de naissance 1ère Pi(ânkh)y
(Le survivant)
pr-aA py
2e Piye
py

 

Son nom et son origine

 
   Piânkhy (ou Piye ou Pije ou Peye ou Pianki ou Pianjy) fut Roi de Napata et il est considéré par beaucoup comme le premier Pharaon de la XXVe dynastie. Manéthon ne le nomme pas et comme on le voit il y eut énormément de traduction de son nom. La lecture traditionnelle (Piânkhy) est due à différents résultats de recherche de : Richard Antony Parker en 1966, Jurgen von Beckerath en 1969, Günther Vittmann en 1974 et Ernst Gerhard Kausen en 1985). Vittmann en 1974, a démontré que la lecture traditionnelle Piânkhy ainsi que la variante Égyptienne de la lecture de son nom Nubien Piye sont les seules possibles et acceptables. Ces deux lectures signifient du reste la même chose, à savoir “Le survivant“. Piânkhy fut le fils de Kachta, mais le nom de sa mère n’est pas connu, pour certains spécialistes il serait le fils de la Reine Pabatma (ou Pebatma) ?.
 

Sa durée de Règne

 
   La date la plus élevée connue du règne de Piânkhy a longtemps été considérée comme l’an 24, le 10e jour du 3e mois de la saison Akhet, date qui est mentionnée sur la Stèle de Dakhla, aujourd’hui à l’Ashmolean Museum (N°.1894). Cette stèle de grès mesure 81,50 cm par 39,50 cm et fut mise au jour dans le temple de Mout à Soutekh al-Kharib, une ville dans l’oasis du désert occidental de Dakhla. Cependant, depuis le début 2006, la tombe du Vizir du Sud Padiamonet, fils de Pamiou, qui fut découverte dans le tiers supérieur de la terrasse du temple funéraire de la Reine Hatchepsout (1479-1457) à Deir El-Bahari par une mission Polonaise, a livré de nouvelles informations. Selon Zbigniew Szafranski, Directeur de la mission Polonaise, le tombeau de Padiamonet contiendrait une inscription funéraire qui serait datée de l’an 27 de Piânkhy.
 
   Dans le même ordre d’idée, le grand temple du Gebel Barkal contient des scènes sculptées en relief représentant Piânkhy célébrer un festival Heb Sed (jubilé célébré traditionnellement à partir de la 30e année de règne d’un Roi ou d’un Pharaon), mais il n’est pas certain que ces scènes dépeignent une fête Sed authentique. Il s’agit peut-être tout simplement d’une anticipation. Selon le scénario de Zbigniew Szafranski, Piânkhy aurait prévu d’organiser un festival du jubilé dans ce temple dans sa 30e année, d’où son recrutement d’artisans Égyptiens pour le décorer, mais sa mort serait survenue avant cet événement. Bien que la longueur exacte du règne de Piânkhy reste encore inconnue, cette découverte d’un an 27, confirmerait l’opinion traditionnelle selon laquelle le Roi Nubien vécu dans sa 30e année et aurait effectivement célébré son jubilé cette année là. La grande majorité des spécialistes suggèrent un règne de 31 ans. Plus récemment, en Février 2008 dans la revue National Géographique, Robert Draper a écrit que Piânkhy a régné pendant 35 ans et a envahi l’ensemble de l’Égypte dans sa 20e année de règne, aux environs de 730. Cependant, à aujourd’hui, aucune source archéologique ne donne pour Piânkhy un règne de plus de 31 ans.

 

Son Règne

 
   La première partie du règne de Piânkhy va être faite exclusivement de batailles. Il partit avec son armée de sa capitale Napata et plaça rapidement sous son contrôle la Thébaïde. Puis il se fit couronner à Thèbes et devient “l’Horus qui unifie les Deux Terres“. Il nomma sa sœur Aménardis I comme Divine Adoratrice d’Amon (v.740-720) afin de mieux contrôler le clergé. Le culte d’Amon se propagea dans des villes jusqu’alors militaires telles que : Kawa et Napata. En l’an 20 de son règne (727), il entra en conflit contre le Roi de Saïs Tefnakht I (727-716 – XXIVe dynastie) qui tentait de ranger sous sa domination la Moyenne-Égypte et qui avait prit la tête d’une coalition comprenant : Le Roi de Léontopolis, Ioupout II (754-715, XXIIIe dynastie), celui de Tanis, Osorkon IV (730-715, XXIIe dynastie) et le Roi d’Hermopolis Magma, Nimlot III (725-715), pour essayer de contrecarrer sa conquête du pays.
 
   Cette coalition en marche remporta plusieurs batailles, dont la prise de la forteresse d’El-Hiba et de Per-Pega, puis elle mit le siège devant Héracléopolis. La ville fit appel à Piânkhy et Tefnakht I et ses alliés perdirent la bataille. Puis il fut refoulé dans le Delta par le Roi Nubien, mais il réussit quand même à en garder le contrôle depuis Saïs et, la même année, il fonda la XXIVe dynastie en se proclamant Roi et fit de la cité sa capitale. En 726, Piânkhy, qui ne pouvait accepter cette semi victoire, repartit à la conquête du Nord. Il soumit Nimlot III à Hermopolis Magma, dont la ville ne tomba qu’après un siège qui dura cinq mois, et Payeftjaouembastet (754-720), Roi d’Héracléopolis. Il fit ensuite le siège de Memphis qui malgré sa garnison de 8.000 soldats dut se rendre. Après cette victoire, Piânkhy soumit Ioupout II de Léontopolis, Ioukanesch de Sébennytos, Bakennefi III (727-6667) d’Athribis / Héliopolis et Osorkon IV de Tanis, plus une douzaine d’autres Chefs Libyens.
 
   Le Roi Nubien poursuivit la guerre contre Tefnakht I, qui finalement, dut reconnaître la suzeraineté du Roi de Napata et il lui versa un tribut afin de sauver sa ville. L’histoire de la conquête de Piânkhy est révélée sur une stèle de la victoire mise au jour au Gebel Barkal en 1862 dans le temple d’Amon de Napata. Le règne de ce souverain se caractérise par une politique juste et clémente, sans aucun pouvoir dominateur, laissant les Princes soumis diriger leur ville librement. Il fut guidé par l’objectif de restaurer la loi de Maât et de préserver l’Empire d’Amon de Napata. Son programme religieux fut très important. Le Roi, très pieux organisa ses campagnes comme une Guerre Sainte. Il commandait à ses soldats de se purifier rituellement avant de commencer la bataille.
 
   Une fois le Nord complètement sous son contrôle, après des célébrations religieuses au temple de Ptah à Memphis et à Héliopolis, le Roi Nubien rentra définitivement à Napata pour y vivre les dix dernières années de son règne. Il est difficile de comprendre pourquoi Piânkhy, après avoir battu ses adversaires, au lieu de continuer sa progression et la conquête de la Basse-Égypte se retira dans sa capitale, Napata, en laissant en place les Princes défaits et acceptant simplement leur vassalité. Cette absence favorisa de nouvelles agitations dans le Delta. Tefnakht I réorganisa ses forces et récupéra une partie des territoires perdus. Piânkhy mourut en 716, sans vraiment avoir "maté" complètement l’Égypte.

 


 

Sépulture de Piânkhy – El-Kourrou

Ses constructions

 
   En ce qui concerne son activité de bâtisseur, celle-ci fut importante en particulier dans sa capitale Napata. Il réalisa des sculptures du temple d’Amenhotep III (1390-1353/52) à Thèbes qu’il rapporta dans sa nouvelle résidence. En Égypte même, son action est relativement rare. Piânkhy développa sa capitale et agrandit le temple de la “Montagne Pure” consacré jadis à Amon, qui devint une réplique de celui de Karnak.  Il fit également ériger d’autres petits monuments à Napata et reconstruire ce qui avait été détruit dans Memphis après siège de la ville.
 

Sa sépulture

 
   Piânkhy fut inhumé, dans la nécropole d’El-Kourrou, dans une sépulture, KU17, construite en forme de pyramide selon le modèle Égyptien. La tombe, passée son entrée à l’Est, possède un escalier de 19 marches menant à la chambre funéraire taillée dans la roche, comme une tranchée ouverte et couverte d’un toit en maçonnerie en encorbellement. Le corps du souverain avait été placé sur un lit qui reposait au milieu de la chambre sur un banc de pierre avec ses quatre coins découpés pour recevoir les pattes du lit. À côté de la pyramide furent également enterrés ses quatre chevaux préférés. Ce site fut aussi occupé par les tombes de plusieurs autres membres de la dynastie.
 

Sa famille

 
   Piânkhy eut 6 ou 7 épouses attestées en fonction des spécialistes :
 
• Tabira (ou Tabiry ou Tabiri), sa cousine. On lui connait les titres de : Sœur du Roi (snt-nswt) ; Fille du Roi (s3T-nswt) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse favorite du Roi (HmT-nswt-a3t), la seule autre Reine qui obtint ce titre fut Néfertiti et Grande du pays étranger (ta-aat-khswt). Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru) KU53. Une stèle funéraire en granit sculptée fut mise au jour dans sa tombe. Elle mentionne qu’elle fut la fille d’Alara et la femme de Piânkhy. La stèle est aujourd’hui au musée de Khartoum. Elle indique quelques autres titres de la Reine. George Andrew Reisner avait d’abord traduit l’un de ceux-ci comme "Chef de la grande tribu Tjéméhou (ou Temehu, Libyens du Sud)", et avait conclu que la maison royale de Kouch était en quelque sorte liée aux Libyens. D’autres spécialistes ont depuis démontré que son titre devrait être lu comme "Grande Chef des habitants du désert", titre qui la relie là aux Nubiens. Une faïence bleue de Tabira est aujourd’hui au musée Petrie à Londres (UC13220. Il faut noter que quelques spécialistes la donnent comme la mère du Roi Chabataka (707/6-690). Nous ne lui connaissons pas d’enfant autrement.


 

Tête de statue de Taharqa –
Musée de Nubie – Assouan


• Abar (ou Abara ou Abale ou Abiru ou Ibaru), sa sœur. Quelques spécialistes nomment Abale (ou Abal, elle n’est peut-être pas la même dans ce cas que sa sœur ?). On lui connait les titres de : Mère du Roi (mwT-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) ; Maîtresse [Souveraine] de la terre étrangère (Hnwt-khswt tAwy) ; Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt Smaw mHw ; Grande Dame des Deux-Terre (wrt nbt tAwy); Noble Dame (iryt pat) ; Grand de louanges (wrt Hzwt) et Douceur d’amour (bnrt mrwt). George Andrew Reisner a proposé qu’Abar fut enterrée dans le tombeau 35 à Nuri (ou Nouri) en Nubie. Cependant Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, avancent qu’elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru), pyramide KU53. Toujours selon ces égyptologues, Abar est connue par une stèle (Stèle V) à Kawa, où elle fut consacrée au temple par son père. Elle est également connue à partir d’une scène au Gebel Barkal où elle apparaît derrière son fils et enfin d’une stèle mise au jour à Tanis. Elle donna un fils à Piânkhy :

Taharqa (ou Taharqa Sarê – hr-kA sA-ra) "Taharqa fils de Rê" qui fut Roi de 690 à 664.

 
• Peksater (ou Pekereslo), sa demi-sœur. Elle portait les titres de : Fille du Roi (s3T-nswt) et Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt). Elle est mentionnée au Gebel Barkal et sur des monuments de courtisans. Selon Robert G.Morkot, elle mourut alors qu’elle accompagnait son époux dans une campagne en Égypte. Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à Abydos. Elle donna une fille à Piânkhy :

Chépénoupet II (ou Shapanaoupet ou Shapenuapit) que le souverain installa comme Divine Adoratrice d’Amon.

 
• Kensa (ou Khewa), dont on lui connait les titres de : Fille du Roi (s3T-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt). Elle est associée à ce Roi uniquement par le fait qu’elle fut mentionnée sur une statue avec lui. Elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru). Elle est attestée à la fois en Nubie et en Égypte sur des pierres d’offrandes en granit et en albâtre ainsi que sur divers vases en albâtre, le tout avec des cartouches doubles et des titres divers. Nous ne lui connaissons pas d’enfant.
 
• Néferoukakaschta (ou Neferukakashta) qui selon quelques spécialistes fut peut-être une fille de Kachta. Elle n’est connue qu’à partir d’un oushebti.
  
• Aqaluqa, dont on ne sait rien.
 
Aménardis I (ou Aménardis Akaluka), sa sœur (ou demi-sœur), qui serait la mère de Chépénoupet II (ou Shapanaoupet ou Shapenuapit) et celle-ci aurait épousée Néchao II (610-595) dont elle aurait eu une fille Nitocris épouse du Roi de Babylone Nabuchodonosor II (605-562), ce qui semble complètement incohérent au niveau des dates. Il s’agit sûrement d’une autre Chépénoupet qu’épousa Néchao II.


 

Tête de statue de Chabataka
Musée de Nubie Assouan


   Piânkhy eut neuf autres enfants dont nous ne connaissons pas la (ou les) mère(s) :
  Trois fils :

Chabataka (ou Chabataka Mériamon – Sbtk mri-imn) "Chabataka l’aimé d’Amon" qui fut Pharaon de 707/6 à 690, dont la mère fut peut-être Tabira.
Khaliout (ou Khaliut), qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, fut Gouverneur de Kanad comme semble l’indiquer une stèle mise au jour au Gebel Barkal.
Har, qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, est connu à partir d’une table d’offrande d’une de ses filles, Ouadjenès (ou Wadjrenes), mise au jour à El-Assasif, dans la tombe TT34 de son époux, Montouhemhat, Quatrième Prophète d’Amon et Maire de Thèbes.
 

  Six filles :

Arti (ou Arty) qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, épousa son frère (ou demi-frère) Chabataka.
Kalhat (ou Qalhata) qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, épousa son oncle Chabaka.
Naparaia (ou Naparaja ou Naparaye) qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, épousa son frère (ou demi-frère) Taharqa.
Takahatamani (ou Takahataon ou Tabekenamun ou Takahatamon) qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, épousa son frère (ou demi-frère) Taharqa.
Moutirdis (ou Mutirdis, le nom est incertain), qui est donnée par Robert George Morkot. Elle fut Prophétesse en Chef d’Hathor et Mout à Thèbes. Toutefois, Kenneth Anderson Kitchen voit cette Moutirdis comme la fille d’un Chef local d’Hermopolis nommé Menkhéperrê Khmouny.
Tabakenamon qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, épousa son frère (ou demi-frère) Taharqa, ou pour d’autres spécialistes son oncle Chabaka.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Pharaon voir les ouvrages de :
 
Klaus Baer :
The Libyan and Nubian Kings of Egypt : Notes on the chronology of dynasties XXII to XXVI, pp : 4-25, JNES 32, N° 1/2, Chicago, Janvier
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, pp.108-113, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984 – MÄS 49, Philipp von Zabern, Mainz, 1999.
Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Robert Steven Bianchi :
Daily life of the Nubians, Greenwood Press, Westport, 2004.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et 15 Février 2010.
Richard A.Fazzini :
Egypt Dynasty XXII to XXV, Brill, Leiden, New York, 1988.
Rudolf Fischer :
Die schwarzen Pharaonen, Bergisch Gladbach, Lübbe, 1980.
Hans Goedicke :
Pi(ankh)y in Egypt : a study of the Pi(ankh)y Stela, Md.: Halgo, Baltimore, 1998.
Nicolas Grimal :
La stèle triomphale de Pi-ankh-y au musée du Caire, JE 48862 et 47086-47089, Études sur la propagande royale Égyptienne, 1, MIFAO 105, Le Caire, 1981.
E.Johnson Harper :
Piankhy the Great, T. Nelson, New York, 1962.
Ernst Gerhard Kausen :
The Siegesstele of the Pije (Pianchi). Texts from the environment of the old person of will, Historical-chronological texts III. Egyptian historical texts. Hg. O. Emperor, Publishing house house Gerd poppy, Gütersloh, 1985.
Robert George Morkot :
The black Pharaohs, Egypt’s Nubian rulers, Rubicon Press, Londres, 1999 et 2000.
Richard Antony Parker :
King Piye, A Historical Problem, ZÄS 93, Berlin, 1966.
Donald Bruce Redford :
From slave to Pharaoh : The black experience of ancient Egypt, The Johns Hopkins University Press, Baltimore, Juillet 2004, Septembre 2006 et Décembre 2006.
George Andrew Reisner :
The royal family of Ethiopia, Museum of Fine Arts Bulletin, Vol.19, N°112/113, Juin 1921.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Anthony John Spalinger :
The military background of the campaign of Piye (Piankhy), Studien zur Altägyptischen Kultur 7, Hamburg, 1979.
Günther Vittmann :
Zur lesung des königsnamens Pije – Pianchi, Orientalia (OrNS) 43, 1974.
Jürgen von Beckerath :
Zu den namen des kuschitischen Königs Pi’anchy, MDAIK 24, Le Caire, Mainz, 1969.

 

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