Anshan   et   Ecbatane
 

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  Pour plus de détails voir aussi :  Les Mèdes, l’histoire Les Mèdes, la civilisation Les Perses d’Anshan

 

Anshan

 
   Anshan (ou Anshân ou Anchan ou Anzan, en Persan : انشان  Anšan) est une ville de l’Élam à l’Est de Suse, qui correspond aujourd’hui au site de Tell-e Malyân (ou Tell-e Malyan ou Tall-i Malyan ou Tepe Malyan). Le site est le plus vaste dans la province actuelle du Fars. Il se situe Sud-ouest de l’Iran, dans les montagnes du Zagros, sur le plateau Iranien, à 36 km au Nord-ouest de Chiraz (ou Shirâz). Anshan fut occupée dès le VIe millénaire et joua un rôle important au IIIe millénaire. Elle devint, à la période proto-Élamite (v.3200-v.2700), une des principales agglomérations du pays Élamite, grâce à sa situation sur des routes commerciales de première importance. La ville, jadis abandonnée (vers 2700), fut réoccupée vers 2350, alors que la dynastie d’Awan (v.2700-v.2210) contrôlait l’Élam à partir de la cité de Suse. Les Rois de Suse furent à la tête d’un puissant royaume mais se heurtèrent à l’expansionnisme des Mésopotamiens, les Rois d’Akkad et d’Ur.
 


 

Vue aérienne du site de Tell-e Malyân

   La domination la plus importante de la dynastie d’Awan sur la région d’Anshan se fit sous le Roi Puzur-Inshushinak, vers 2250-v.2210. La cité profita du regain des échanges commerciaux dans toute la Perse pour prospérer, essor qui dura de 2200 à 1600. Elle regagna petit à petit de l’importance sous la Dynastie Simashki (v.2030-v.1900) et à la fin de cette Dynastie, Anshan redevint une des plus puissantes villes de l’Élam. Alors que les derniers Rois de Simashki furent écrasés par les Mésopotamiens, une nouvelle dynastie émergea depuis Anshan, appelée dynastie Epartide (v.1850-v.1500) ou dynastie des Sukkalmah (Grand Régent), d’après le titre que se donnaient ses souverains.
 
   Cette période est confuse et difficile à reconstituer. Ce qui est sûr c’est qu’Anshan retrouva, sous les Epartides, sa position de capitale politique de l’Élam. Elle fut alors la cité la plus importante de la région, avec Suse. Elle couvrait une superficie de 200 hectares et était entourée par une puissante muraille. Les échanges commerciaux importants contribuèrent à faire de cette ville une cité prestigieuse. On distingue à cette période des différences socioculturelles et religieuses entre le Haut-Pays Élamite, autour d’Anshan et la Susiane qui était fortement influencée par les traditions Mésopotamiennes.
 
   Les souverains Élamites des dynasties suivantes : Kidinuides (v.1455-v.1400), Igehalkides (v.1400-v.1215) et Shutrukides (v.1215-v.1100) prirent le titre de Roi de Suse et d’Anshan. Néanmoins, la ville n’aura jamais l’importance de Suse et resta une cité de plus petite taille, moins bien embellie par les souverains Élamites et de ce fait les fouilles de Tell-e Malyân ne sont pas l’occasion de grandes découvertes, en dépit des moyens investis. Cela tient au fait que lorsque la Dynastie Epartide toucha à sa fin (v.1500), la région d’Anshan traversa une grave crise, qui entraîna un retour de sa population au nomadisme et où les lieux de culte principaux du Dieu Élamite Napirisha ne furent que des sanctuaires rupestres, comme à Izeh/Malamir et Kurangûn.
 

   Anshan s’enfonça alors dans un sommeil de deux siècles, comme tout l’Élam qui garda quand même une main mise sur la ville. Dans le même temps, installées au Nord de l’Iran à proximité du lac d’Ourmia (ou Orumieh), des tribus Aryennes, dont les plus importantes étaient les Mèdes et les Parsa (ou Parsu, les Perses) émigrés de Parsua, un pays situé à l’Ouest du lac d’Ourmia, furent alors tributaires des Assyriens.
 
   Sous la pression de ces derniers et des Ourartéens, elles migrèrent vers le Sud en territoire Élamite. Vers 1500/1450, le plateau Iranien fut occupé par les Mèdes, pour la partie Nord-ouest alors que les Parsa s’installèrent eux dans la partie Sud du plateau, vers les monts Zagros, région qu’ils appelèrent Parsumash (ou Parsamash ou Parsumaš).


 
Poterie trouvée sur le site
– Période Banesh

   La région d’Anshan resta sous la domination de l’Élam jusque vers 1100. On sait très peu de chose sur la période qui suit. Ce qui est sûr c’est que la ville était encore, au moins partiellement, Élamite. Les Perses prirent possession d’une partie de la région d’Anshan où se développèrent plusieurs petits royaumes. Ils fondent dans la ville une dynastie d’où semble t-il, ils chassèrent petit à petit les Élamites.
 
   Le fondateur de la dynastie Perse, qui se développa dans un autre de ces petits royaumes et fut le berceau de la dynastie Achéménide, fut Achéménès (705/700-675). Il s’agit d’un personnage dont l’existence reste controversée, il fut Roi (ou chef) du petit royaume du Parsumash. Lui et ses prédécesseurs régnèrent probablement aussi sur d’autres tribus Perses dès le IXe siècle.

 


 

Rhyton trouvé sur le site
– Vers le Xe siècle

   Son successeur, Teispès I (675-640) agrandit le territoire Achéménide en conquérant le royaume d’Anshan et le Fars, gagnant ainsi le titre de Roi d’Anshan (ou d’Anšan) et du Parsumash (ou Parsumaš), mais son royaume devint par la suite vassal des Mèdes. Sous le règne du Roi de l’Élam Humban-Haltash III (ou Khumban-Haltash ou Khumma-Khaldash, 647-644 ou 642 ?) l’Élam subit l’attaque de l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal (ou Assur-Banapliou ou Assourbanipal, 669-626).
 
   Les grandes villes du royaume Élamite furent prises, pillées et rasées, Suse en 646 fut complètement détruite. L’Élam dévastée, ne se releva pas de cette terrible défaite. Ce pays n’eut plus d’influence, il fut totalement sous le contrôle des Assyriens, mais ces derniers n’auront jamais la main mise sur la région d’Anshan. Après la chute de l’Assyrie, en 609, la progression des Rois Achéménide d’Anshan fut fulgurante, malgré leur domination par les Mèdes. En 559, Cyrus II le Grand (Roi des Perses d’Anshan et Roi du Parsumash de 559 à 549) accéda au trône. Il voulut se détacher de la tutelle des Mèdes et se révolta alors contre leur Roi Astyage (En Persan : ایشتوویگو  Ištovigu, 585-550/49), son grand-père.
 
   Après trois années de combats, en 550, lors de la bataille de Pasargades, les soldats de l’armée d’Astyage se mutinèrent et se rendirent à l’ennemi. Astyage fut vaincu et Cyrus II prit et pilla la capitale Ecbatane. Astyage fut le dernier Roi des Mèdes, Cyrus II se proclamant "Roi des Mèdes et des Perses" qui furent de ce fait désormais liés. Par ses conquêtes il acquit un immense Empire et Anshan fut vite reléguée au second plan avec les constructions des nouvelles capitales Perses de Pasargades, puis Persépolis aux VIe et Ve siècles. La cité va alors doucement décliner durant la période Achéménide, jusqu’à être complètement abandonnée. Elle fut un peu habitée de nouveau sous les Parthes (141 av.J.C-224 ap.J.C), puis sous les Sassanides (224-637), mais ne connut pas une énorme population.

 

                                  Le site archéologique
 


 

Fragment de poterie trouvée sur
le site – Période Banesh

   Le site de Tell-e Malyân (ou Tell-e Malyan ou Tall-i Malyan ou Tepe Malyan) correspond à l’ancienne ville d’Anshan, il est le site le plus vaste dans la province actuelle du Fars. Il est situé à 46 km au Nord de Chiraz (ou Shirâz) dans les montagnes du Zagros et la province de Fars. Il est considéré jusqu’à présent comme le foyer de la civilisation proto-Élamite (v.3200-v.2700), bien que d’abord occupé lors de la Période Jari (v.5500), voir plus tôt. Le site à prospéré durant trois grandes époques : La période proto-Élamite donc, qui est aussi connue dans la région d’Anshan sous le nom de période Banesh, la Période Kaftari (v.2200-1600) et la période médio-Élamite (v.1500-v.1100).
 
   Le site était ceint par une muraille qui protégeait une surface de 200 ha, qui n’a pas été entièrement habitée. Les archéologues ont évalué que 130 ha étaient bâtis. Les bâtiments les plus importants mis au jour concernent cette période proto-Élamite. Ce sont deux grands bâtiments : Le bâtiment principal semble être de type administratif et l’autre est artisanal. Le bâtiment administratif a livré des fragments de tablettes proto-Élamites, l’autre avait ses murs recouverts de peinture de couleurs blanche, noir, gris et rouge, reprenant des motifs géométriques (Triangles, rosettes).


 

Gobelet trouvé sur le
site – Période Banesh

 
   On a aussi découvert de la fin de la période médio-Élamite (v.1500-v.1100), un grand bâtiment construit par le Roi Khutelutush–Inshushinak (ou Hutelutush–Inshushinak, 1120-v.1110) où on a trouvé des tablettes administratives en Élamite. Enfin il est attesté des preuves d’occupations du site sous les Parthes (141 av.J.C-224 ap.J.C), puis sous les Sassanides (224-637) avec des pièces trouvées dans les lieux de sépulture, dont un four à poterie Sassanide. L’université de Pennsylvanie a parrainé des fouilles sur le site en 1971, 1972, 1974, 1976 et 1978. Ces fouilles, conçues comme une exploration préliminaire, avaient trois grands objectifs :
– Établir une chronologie fondée sur les différentes strates.
– Établir une topographie de la surface et effectuer des sondages du site.
– Effectuer des fouilles pour identifier les caractéristiques économiques et sociales dans les différents quartiers de la ville.
   La poursuite de ces objectifs a permis de recueillir des objets de l’artisanat, des fragments de poterie, des ossements d’animaux, des échantillons botaniques et des échantillons minéraux.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
 
Elizabeth Carter et Ken Deaver :
Excavations at Anshan (Tal-E Malyan) : The Middle Elamite Period, Malyan Excavation Reports Volume 2, University of Pennsylvania Museum Publication, Philadelphia, 1996.
Ilene M.Nicholas :
The Proto-Elamite Settlement at Tuv, Malyan : Excavation Reports Volume 1, University of Pennsylvania Museum Publication, Philadelphia, Janvier 1991.
Daniel T.Potts :
The archaeology of Elam : Formation and transformation of an ancient Iranian state, Cambridge University Press, Cambridge, New York, Aout 1999-2004.
Heyda Seyed-Ashraf :
Elam – Eine alte kultur im Iran, Books on Demand, Norderstedt, 2008.
Matthew Wolfgang Stolper :
Elamite administrative texts (1972-1974) from Tall-i Malyan, Distributed by the Babylonian Fund of the University Museum, Philadelphia, Janvier 1984.
David Stronach :
– Anshan and Parsa : Early Achaemenid History, Art and Architecture on the Iranian Plateau, pp : 539–331, 35–53, John Curtis, ed., Mesopotamia and Iran in the Persian Period, British Museum Press, London, 1997.
William M.Sumner :
Tall-i-Malyan and the Chronology of the Kur River Basin, Iran, pp : 288-290, American Journal of Archaeology 77, N°3, Arts & Sciences II, Juillet 1973.
Early urban life in the land of Anshan : Excavations at Tal-e Malyan in the highlands of Iran, University of Pennsylvania. Museum of Archaeology and Anthropology, Philadelphia, 2003.

 

 

Ecbatane

 
   Ecbatane (ou Ecbàtana ou Ekbatana, en Persan : هگمتانه Hañgmatana ou Hagmatāna "La ville des rassemblements", en Arménien : Եկբատան Yekbatan ou Yekbatane, en Grec : Άγβάτανα Agbatanes ou Έκβάτανα Ekbatanae, en Hébreu : אַחְמְתָא Ameta ou Aā, en Latin : Ecbatana) est identifiée au site de l’actuelle d’Hamadan (ou Hanadhân), situé au pied du mont Alvand, au Sud-ouest de la mer Caspienne et au Nord-est de Babylone. Elle serait mentionnée sous le nom de Amadana dans les annales de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar I (ou Tiglath-Pileser, 1116-1077) et ce sont les Grecs qui lui donnèrent son nom d’Ecbatane. Le nom est écrit Agbatanes par Eschyle ou Hérodote, Agámtanu par Nabonide (ou Nabounaid ou Nabu-na’id, 556 ou 555-539) et Agamatanu à Béhistoun.
 
   Il n’est pas fait mention du tout du nom Hagmatana dans les sources Assyriennes. Par contre il y est souvent mentionné une ville au nom de Sagbita (ou Sagbat), ce qui fait suggérer à certains spécialistes que Sagbita a été une première forme de la Ecbatane/Hagmatana mentionnées par les Grecs et les sources Achéménides. La Sagbita des sources Assyriennes serait située à proximité des villes de Kishesim (Kar-Nergal) et Harhar (Kar-Sharrukin). Elle serait également mentionnée dans la Bible (Esdras, VI. 2).
 


 

Une vue du site d’Hamadan
Photo avant retouche : Wikipedia.org

   Selon les Grecs, Ecbatane devint la capitale des Mèdes à la fin du VIIe siècle sous le règne du fondateur de l’Empire Mède, Deioclès (ou Daiukku ou Déjocès, 728-675) qui l’aurait fait construire. Elle le resta jusqu’à la prise de la ville, en 549, par le Roi Perse Achéménide Cyrus II le Grand (559-529) qui mit fin au règne du dernier Roi Mède, Astyage (585-550/49). Les souverains Achéménides gardèrent la ville comme capitale d’été. La ville était une plaque tournante pour le transport de marchandise.
 
   La voie royale qui menait du cœur de la Perse à la riche Bactriane passait par Ecbatane. Une deuxième route, à travers le Zagros, reliait la ville directement à la Mésopotamie. Cette route conduisait directement derrière Ecbatane. Des inscriptions sculptées dans la roche à Gandj Nameh (ou Ganj Nameh ou Ganjnameh Jangnameh, près de Hamadan) laissées par les Achéménides en font mention.
 
   En 330, lors de la conquête de leur Empire par le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323), celui-ci s’empara dans la ville du trésor de Darius III (336-330) qui y était gardé depuis la bataille de Gaugamèles (ou bataille d’Arbèles, 01/10/331), alors que ce dernier était en fuite. C’est lors de son séjour dans la cité qu’il fit exécuter Bessos (ou Bessus ou Artaxerxès V, en Persan : اردشیر پنجم Ardeshir V, Grec : Βήσσος, † été 329). En 324, c’est toujours à Ecbatane, au retour des campagnes en Inde que mourut Héphestion (ou Héphaestion ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324), vraisemblablement victime de la fièvre typhoïde.
 
   À Hamadan aujourd’hui il existe encore une statue de lion qu’Alexandre fit ériger pour commémorer son ami Héphestion (ou Héphaestion). Cette statue est considérée et vénérée par les femmes de la région comme un symbole de fertilité. Après la mort d’Alexandre et le partage de son Empire, la ville perdit toute prépondérance politique et fut réduite au rang d’une simple ville d’étape entre le plateau Iranien et la Mésopotamie. Elle retrouva une certaine importance sous le Roi Séleucide, Antiochos IV Épiphane (175-164), qui la fit reconstruire et lui donna le nom d’Épiphaneia.
 

Rhyton d’Or de la période Achéménide trouvé
à Ecbatane – Musée national d’Iran

   Par la suite elle fut plusieurs fois pillée, puis devint sous la domination des Parthes (141 av.J.C-224 ap.J.C) la capitale de la satrapie de Médie. Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) et Tacite (Historien et philosophe Romain, v.56-v.120), les Rois Parthes en firent l’une de leurs résidences d’été. Puis au IIIe siècle ap.J.C elle devint la capitale des Sassanides (224-637). malgré cela, l’importance de la ville diminua progressivement. Bien qu’il s’agissait probablement toujours d’une résidence royale pendant cette période, mais il n’y a pas d’activités de construction connue en ces temps. Lorsque les arabes ont conquis la ville, elle portait déjà son nouveau nom d’Hamadan.
 
   Ecbatane / Hamadan (Iran), ne doit pas être confondue avec Ecbatane / Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie), où Cambyse II (529-522) est censé être mort selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425).

 


 

Drachme trouvé à Ecbatane du Roi Parthe
Vologèse IV  (ou III, 147-191)

Le site archéologique

 
   Ecbatane fut fouillée en 1913 par Charles Fossey. Une autre campagne de fouilles fut faite en 1971. Selon les écrivains antiques, la ville s’élevait en amphithéâtre sur la colline actuelle du Moçalla (À l’Est de la ville actuelle d’Hamadan). Hérodote nous a laissé d’Ecbatane une description plutôt flatteuse. Elle avait 250 stades de circuit (Soit plus de 46 km ?) et était entourée de 7 murailles, construite par Deioclès. Celles-ci étaient concentriques et en espaliers, de manière que la plus intérieure dominait les autres. Le palais des souverains était placé à l’intérieur du septième mur, dont les créneaux étaient dorés, tandis que ceux des autres murs étaient peints de diverses couleurs : Le premier mur en blanc, le deuxième en noir, le troisième en pourpre, le quatrième en bleu, le cinquième en rouge orangé et le sixième en argent.
 
   On y admirait un temple du Dieu Mithra (Le mithraïsme était au IIIe siècle une religion concurrente du Christianisme). C’est là ou commence la polémique entre les spécialistes car Jusqu’à présent, aucune preuve de l’existence de cette colline Mède à Hagmatana n’a été attestée. Le site n’a pas livré de vestiges ou d’objets très spectaculaires, à part un Rhyton en or de la période Achéménide, en raison de l’utilisation de la brique crue pour la construction. Les seules preuves observées dans la Zone appartiennent à la période d’occupation Parthe (141 av.J.C-224 ap.J.C). On a notamment retrouvé de la monnaie, des drachmes et tétradrachmes et un assortiment de bronze. Sir Henry Rawlinson a tenté de prouver qu’il y avait une seconde Ecbatane en Médie sur le site de Takht-i-Sulaiman. Cependant, les textes cunéiformes impliquent qu’il n’y avait seulement qu’une ville de ce nom, et que Takht-i Sulaiman est la Ganzac (ou Gazaca) de la géographie classique.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
 
Rémy Boucharlat :
Iran – la Perse de Cyrus à Alexandre : Suse, Babylone, Ecbatane, Pasargades, Persépolis et ses merveilles, Faton, Dijon, 1997.
Nicole Chevalier :
Hamadan 1913 : Une mission oubliée, pp : 245–53, Iranica Antiqua 24, E.J.Brill, Leiden, 1989.
Giovanni B.Lanfranchi, Michael Roaf et Robert Rollinger :
Continuity of empire (?) : Assyria, Media, Persia, Università di Padova, S.a.r.g.o.n. editrice e libreria, Padova, 2003.
Laurence Lockhart :
Famous cities of Iran, W. Pearce & Co., Brentford, 1939.
Daniel T.Potts :
The archaeology of Elam : Formation and transformation of an ancient Iranian state, Cambridge University Press, Cambridge, New York, Aout 1999-2004.
Etienne Marc Quatremère :
Mémoire sur la ville d’Ecbatane, Imprimerie Nationale, Paris, 1851.
Heyda Seyed-Ashraf :
Elam – Eine alte kultur im Iran, Books on Demand, Norderstedt, 2008.

 

 

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