Mède apportant une offrande Palais de Xerxès – Persépolis
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Localisation
Les Mèdes (En Persan :
ماد Mad, en Perse ancien : Māda, en
Babylonien : Umman-Mand , en
Grec : Μηδία
Media, en Kurde : Mâd) sont un ancien peuple Iranien qui constitua
un royaume dans la portion Nord-ouest de l’Iran actuel, avec pour capitale
Ecbatane (ou Hangmatana ou Hamadan).
Les habitants étaient connus sous le terme Medes (ou Mad-ai ou Mād-y ou Mand-a
Μήδοι).
Sa partie Ouest bordait l’Assyrie,
le Sud était dominé par le Zagros et les royaumes d’Élam
et de Perse (du Fars), à l’Est aride se trouvaient les
Parthes et dans le Nord la mer Caspienne.
Voisin des Perses, avec lesquels ils ont souvent été confondus, le territoire
des Mèdes, la Médie, couvrait à peut près les régions de nos jours du
Kurdistan, de l’Hamedan, de Téhéran, de l’Azerbaïdjan, de l’Ispahan et de Zanjān. Cette zone fut appelée
Médie par les historiens, du nom
Grec : Médée Μηδία et par les
Assyriens les Mèdes étaient
connus sous le nom de Mādāyu. Ils entrèrent dans cette région avec la première vague de tribus Iraniennes,
à la fin du IIe millénaire, à l’effondrement de l’âge de bronze.
Les villes principales
La Médie contrôla le commerce Est-Ouest et était riche en produits agricoles.
Les vallées et les plaines du Zagros étaient fertiles et à cette époque étaient bien connues pour leurs plantes légumineuses.
Le pays était aussi riche de l’élevage des moutons, des chèvres et des chevaux appelés neseos. Il pouvait nourrir beaucoup de
gens et c’est ainsi qu’il fut fondé de nombreuses villes. Les principales furent :
▪ Ecbatane
(ou Ecbàtana ou Ekbatana, en Persan :
هگمتانه
Hañgmatana ou Hagmatāna "La ville des rassemblements", en
Grec :
Άγβάτανα Agbatanes ou Έκβάτανα Ekbatanae,
en Hébreu :
אַחְמְתָא
Aḫmeta ou Aḥməṯā, en
Latin : Ecbatana) est identifiée au site de l’actuelle d’Hamadan (ou Hanadhân), situé au pied du mont Alvand,
au Sud-ouest de la mer Caspienne et au Nord-est de
Babylone.
▪ Laodicée (ou Laodiceia ou Laodikeia ou Laodicée en Médie ou Laodicé
de Perse ou Antioche de Chosroes ou Antioche de Médie, en
Grec : Λαοδικεια, en arabe : Ladhiqiyya) qui correspond à la ville moderne
de Nahavand. La ville fut fondée par le Roi
Séleucide,
Séleucos I
(305-280)
▪ Rhagae (ou Rhages, en
Grec :
‘Pάγαι Rhagai, en Latin :
Rhagae ou Rhaganae), à la périphérie de Shahr Rey, au Sud-est de Téhéran.
▪ Apamée (ou Apamée de Médie, en
Grec : Απάμεια), près
d’Ecbatane, dont la localisation précise est inconnue,
mais sûrement située près de la ville moderne de Nahavand. La ville fut fondée par le Roi
Séleucide,
Séleucos I (305-280).
▪ Gabae (ou Gabe ou Aspadana), la majorité des
spécialistes l’identifient aujourd’hui à Ispahan se basant sur les sources
Achéménides, mais cette hypothèse n’a pas
été démontrée archéologiquement. La période à laquelle fut fondée Ispahan est encore incertaine, mais les historiens
s’accordent à dire que la ville serait un des premiers centres urbains établis sur le plateau Iranien.
Représentation
de nobles Mèdes |
Leurs origines
La principale explication à la genèse des Mèdes, est qu’ils émigrèrent des
steppes eurasiennes au Sud du Zagros, peut-être en réaction aux attaques répétées
de l’Ourartou et des
Assyriens. La Médie est issue de
l’union de diverses tribus, d’abords nomades, qui se fixèrent au VIIe siècle av.J.C. Les Mèdes sont considérés par quelques
spécialistes comme les ancêtres des Kurdes modernes. Ils appuient leur hypothèse sur des inscriptions
Assyriennes,
Ourartéennes, Mannéennes et
d’autres voisins des Mèdes qui, lorsqu’ils se référaient aux Mèdes, les nommaient Kuti ou Kutu. Cette dénomination étant alors
considérée comme une variante dans l’Antiquité de l’ancien nom kurde.
Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425, I. 101), énumère
les noms de six tribus Mèdes que Deioclès (ou Deioces, 728-675)
réunit en une seule nation : Les Busae (ou Buses), les Paretaceni (ou Parétacéniens), les Struchates, les Arizanti (ou Arizantes), les
Budii (ou Budiens) et les Magi (ou Magus ou Mages).
Il mentionne aussi que les Mèdes ont exactement la même manière de se vêtir que les Perses, avec la robe. Enfin il
faut noter que Médée est la sorcière
Colchide–Thrace
de Jason et les Argonautes, dans le mythe
Grec.
Flavius Josèphe
(ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) rapporte
l’origine des Mèdes (OT Heb. Madai) au personnage biblique, Madai, fils de Japheth.
Hérodote dit que les Mèdes se prétendaient des
Aryens. Dans la Mythologie, selon le Livre des Jubilés (10:35-36), Madai avait épousé une fille
de Shem et préféraient vivre parmi les descendants de Shem. Il a supplié ses beaux-frères, Élam, Ashur et Arphaxad, jusqu’à
ce que finalement il reçoive d’eux, la terre qui fut nommé la Médie.
Vers 650, les Mèdes étendirent leur autorité jusqu’aux Perses du Fars, puis s’attaquèrent aux cités
Assyriennes. Au VIe siècle, après avoir avec
les
Chaldéens (ou
Néo-Babyloniens) vaincu l’Empire
Assyrien, les Mèdes établirent leur propre Empire, qui s’étendit de la rive Sud de la mer Noire et la province
d’Aran (l’actuelle République de l’Azerbaïdjan) vers le Nord à l’Asie centrale,
l’Afghanistan et le Pakistan. Cet Empire rivalisa avec les royaumes de
Lydie et de
Babylone.
Les Mèdes sont crédités de la fondation du plus grand Empire Iranien. Celui-ci prit fin du fait du Roi
Cyrus II le Grand
(559-529) qui établit un Empire unifiant Iraniens, Mèdes et Perses, souvent
appelé Empire Perse Achéménide.
L’histoire…….
Dans la réalité l’origine et l’histoire des Mèdes restent assez obscures car nous
ne possédons presque aucune information contemporaine et pas un seul monument ou inscription des Mèdes eux-mêmes.
Jusqu’à présent, donc, les résultats des recherches ne permettent pas une
définition claire de la culture Mède. Il est juste assez clair que dans le premier quart du premier millénaire avant notre ère,
des nomades éleveurs parlant une sorte de langue Indo-iranienne, s’infiltrèrent dans le Zagros, s’installant parmi la population
indigène. Au niveau archéologique, les chercheurs ont souvent attribué des objets aux
Mèdes, simplement parce qu’ils les avaient trouvé sous la couche identifiée comme
Achéménide.
L’histoire de Ctésias de
Cnide (Médecin
Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse
et de l’Inde, mort v.398) qui donne une liste de neuf Rois, commençant par Arbacès (ou Arbakes, 833-805), qui aurait détruit
Ninive dans Années 880 av.J.C,
copiée plus tard par de nombreux auteurs, n’a malheureusement aucune valeur historique.
Quelques-uns des noms de souverains peuvent être dérivés des traditions locales. Il donne ensuite : Mandakes (805-755),
Sosarmos (755-725), Artykas (725-675), Arbianes (675-653), Artaios (653-613), Artynes(613-591),
Artibaras (591-551) et Aspadas (ou Astyages, 551-550). La liste des dirigeants Mèdes, retenue aujourd’hui et leurs dates de
règne, est établie conformément à celle d’Hérodote
(Historien Grec,
484-v.425, I. 101), et celle des Chroniques
Babyloniennes.
Bas-relief représentant des Mèdes apportant des
chevaux en tribut à Sargon II – Musée du Louvre |
Les Mèdes, "Peuple de la Mada",
apparaissent dans l’histoire en 836/835. Des premières mentions montrent que l’Empereur
Assyrien conquérant,
Salmanasar III
(ou Shalmaneser ou Salmanazar, 859-824) reçut à cette date l’hommage de "Amadai"
dans le cadre des guerres contre des tribus du Zagros occidental. Il aurait
soumis alors 36 "Rois" Mèdes, qu’il faut plutôt considérer comme des chefs tribaux.
Beaucoup de chercheurs pensent qu’il est probable que les
Assyriens
furent responsables de l’unification de ses tribus Mèdes. Leurs attaques
répétées forcèrent les habitants à coopérer et à développer un leadership plus efficace.
Le VIIe siècle va voir la Médie s’organiser en entités
politiques plus puissantes, comme le prouvent les sites archéologiques et tout semble indiquer que les
Assyriens ont perdu le contrôle
sur ces provinces. Ce vide politique laissa la place à l’élaboration d’un royaume Mède, qui ne fut cependant jamais mentionné
dans les sources
Assyriennes. Si le récit d’Hérodote peut être
digne de confiance, la dynastie Mède tira son origine d’un chef Mède du Zagros,
Deioclès et connue
quatre Rois, le dernier étant
Astyage (585-550/49).
Une fois
Astyage renversé par le Roi
Perse,
Cyrus II, celui-ci marcha sur la
Lydie et attaqua son Roi
Crésus. En 547,
Cyrus II qui prit possession de
l’Empire Lydien. Les conquêtes de ce Roi continuèrent avec
Babylone, qu’il prit
quelques années plus tard, à l’automne 539, constituant le puissant Empire des
Achéménides. La Médie devint une
satrapie, mais la place des
Mèdes dans cette nouvelle construction politique ne fut pas désavantageuse pour eux,
car ils occupèrent un rang égal à celui des Perses et
plusieurs d’entre eux furent nommés à un poste important dans l’administration de l’Empire ou dans l’armée. Certains
usages et cérémonies de la cour des Mèdes furent repris par le nouveau souverain
qui fit d’Ecbatane sa résidence d’été.
Un Mède dans un rituel religieux |
Le pays Mède resta calme durant le reste de l’Empire
Achéménide, à part une tribu du
Nord, les Cadusii, qui resteront toujours rebelles et qui justifieront l’envoi de plusieurs expéditions de la part des Rois
Achéménides. Le Roi de
Macédoine,
Alexandre le Grand (336-323) s’empara
de la Médie au cours de l’été 330. En 328, il nomma
Satrape du Nord un
ancien Général de Darius III (336-330),
appelé Atropatès (ou Atrupat). Ce dernier dirigeait le contingent Mède de l’armée
Perse à la
bataille de Gaugamèles et s’était
rallié par la suite à
Alexandre. À la mort d’Alexandre le
Grand la Médie fut divisée en deux régions, la petite et la grande Médie.
La petite Médie du Nord, ne fut que de moindre importance pour les Diadoques
d’Alexandre,
ils la laissent à Atropatès. Elle devint la Médie Atropatène (Futur Azerbaïdjan) qu’il parvint à rendre autonome du pouvoir
Séleucide.
La capitale de ce royaume se trouvait à Gazaca (Identifiée au site de Laylan)
découvert sur la rivière Araz par les archéologues, en Avril 2005. En 220, après plusieurs décennies d’indépendance, malgré une armée forte (Surtout la
cavalerie) le Roi Artabanzanes dut conclure un traité de vassalité avec le Roi
Séleucide
Antiochos III Mégas (215-187).
La Médie du Sud, avec Ecbatane, fut
alors une région stratégique car elle contrôlait les routes entre les parties occidentales et orientales de l’Empire.
Dans le partage elle fut donnée au
Macédonien Peithon (ou Pithon, en Grec :
Πείθω, v.355-316). Après avoir été un temps dominée par
Antigonos I Monophtalmos
("Le borgne", 306-301) elle fut par la suite, vers 310, la possession du Roi
Séleucide
Séleucos I Nikatôr
(305-280). Vers 150, la révolte du Roi
Parthe Arsacide
Mithridate I
(Arsace VI – 171-138) fit perdre les deux Médie aux
Séleucides.
Par la suite la Médie fut conquise par le Roi
d’Arménie,
Tigrane II (95-54). Après
plusieurs décennies de luttes, le pouvoir des Rois
Arsacides fut finalement assuré en Médie. Les
Parthes réorganisèrent la
région administrativement et la ville de Rhagae/Europa fut renommée Arsacia. Par la suite les Romains tentèrent des conquêtes,
mais n’eurent jamais d’emprise sur ces régions qui en 224 ap.J.C passèrent sous la tutelle du Roi Perse
Sassanide
Ardachêr I (ou Ardashir,
224-241) qui détrôna le dernier Roi Parthe.
À cette époque, la plus ancienne des tribus Aryennes de l’Iran perdit son caractère et fusionna
en un seul peuple, les Iraniens. La relance du Zoroastrisme, les déportations partout dans le monde par les
Sassanides, achevèrent les derniers Mèdes.
La langue et l’écriture
La langue des Mèdes est encore aujourd’hui un grand sujet de débat entre les
spécialistes. Aucune certitude n’existe sur elle, si ce n’est qu’il s’agit d’une langue Iranienne. Dans une certaine mesure
le Mède aurait été la langue officielle Iranienne dans l’Ouest de l’Iran ou se côtoyaient le Gilaki, le Mazandarani, le
Kurde, le Parthe, le Zazaki et le Baloutchi. Le problème vient de l’absence de textes retrouvés dans cette langue ou même
de mots, toponymes, anthroponymes clairement identifiés comme venant de la langue Mède. Elle est seulement
attestée par des inscriptions en Perse ancien et on ne sait rien de sa grammaire. Jusqu’à présent, une seule inscription
datant de la période pré-Achéménide
sur une plaque de bronze, a été découverte sur le territoire de Mède.
Différentes théories sur le sujet s’affrontent :
Tributaire Mède – v.700 – Musée du Louvre |
▪ Une première idée est que cette langue serait différente du Perse ancien avec ses
propres caractéristiques. Cette distinction ethnolinguistique se manifeste principalement dans les sources étrangères,
par exemple au IXe siècle les sources
Assyriennes. Les partisans de cette théorie s’appuient sur certains passages d’auteurs
Grecs. Par exemple Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425) mentionne le mot spaka "chien", toujours présent dans les
langues Iraniennes actuelles telles que le Kurde et le Talysh, comme différent du même mot en Perse.
▪ Certains chercheurs sont enclins à penser que le soi-disant vieux Perse cunéiforme était en
fait du Mède cunéiforme, qui plus tard fut emprunté par les Perses. Dans l’utilisation de phonologie comparée
des noms, il a été identifier certains mots Perses comme étant des emprunts au Mède, surtout pour le vocabulaire politique,
religieux, géographique, etc.. Roland Kent note plusieurs vieux mots Perses qui semblent être des emprunts
auprès du Mède, par exemple : xšayaθia "Roi", taxmaa "courageux",
paridaiza, "paradis", vazraka "grande".
▪ La recherche moderne suggèrent même que l’Élamite linéaire, créé par
Puzur-Inshushinak (En Élamite
Kutik-nshushinak, v.2250-v.2210) qui avait rétablit la langue de son pays et créé cette
nouvelle écriture basée sur cette langue et qui n’a toujours pas été déchiffrée, aurait été écrit dans la langue des Mèdes.
▪ Il est aussi proposé de voir dans la langue Mède une langue ancêtre du Kurde.
▪ Une autre idée objecte qu’en l’absence de sources indiquant clairement une quelconque
différence entre le Perse et le Mède on peut juste se contenter d’y voir deux langues très proches, appartenant à une
même langue dont ils furent des dialectes. On peut donc dans ce cas considérer qu’il n’existait pas de langue Mède ou Perse
à proprement parler, mais une langue commune aux deux peuples.
La religion
Il y a très peu de sources concernant la religion des habitants de Médie.
Les sources primaires pouvant donner des affiliations religieuses des Mèdes, trouvées jusqu’ici comprennent les découvertes
archéologiques de Tepe Nush-e Jan (ou site de Nush-i Jân) et les Histoires
d’Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425). Les découvertes archéologiques qui donnent les structures du temple
de Tepe Nush-e Jan et son l’autel du feu, montreraient un héritage commun du culte du feu typique d’une religion de type
Mazdéen. Hérodote mentionne la tribu Mède des Magi (ou Magus)
comme celle qui fournissait les Prêtres (ou Mages), tant pour les Mèdes que les Perses. Ils provenaient
d’une caste sacerdotale qui
dont les fonctions se transmettaient de père en fils.
Ils jouèrent un rôle significatif à la cour du Roi Mède
Astyage qui les utilisa comme conseillers, interprètes des rêves et
devins. Les historiens classiques les considèrent comme les Mages de la religion Zoroastrienne.
Dans les noms personnels des Mèdes enregistrés par les
Assyriens (entre le VIIIe et IXe siècle)
il y a des exemples d’utilisation de noms théophores contenant Maždakku qui est également le nom de Ahura Mazdâ
(ou Aura-Mazdâ, “Seigneur-Sagesse”) qui est la divinité centrale de l’ancienne religion Mazdéenne.
Les chercheurs ne s’entendent pas sur le fait que ce sont ou pas des indications de la religion des Mèdes.
Igor Mikhailovich Diakonoff avance qu’Astyage, et
peut-être même Cyaxare, avaient déjà embrassé une religion dérivée des
enseignements Zoroastres, qui n’était pas identique à la doctrine de Zarathoustra. Nora Elisabeth Mary Boyce estime que
l’existence des Mages en Médie, avec leurs propres traditions et formes de culte, était un obstacle au prosélytisme Zoroastrien.
Elle écrit que les traditions Zoroastriennes dans la ville Mède de Rhagae remontent probablement au VIIIe siècle.
Il est suggéré qu’avant cette époque, une forme de Mazdéisme avec les traditions Iraniennes existait en Médie et les
strictes réformes de Zarathoustra commencèrent à se répandre à l’Ouest de l’Iran au cours du règne des derniers Rois
Mèdes au VIe siècle. Il est également suggéré que Mithra (ou Mithras) un Dieu Indo-iranien, peut avoir été vénéré
par les Mèdes comme leur divinité suprême.
Bibliographie
générale
Pour d’autres détails sur les Mèdes voir les ouvrages de :
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assyriological problem, pp : 107-119, Journal of Cuneiform Studies 38, N°1, 1986.
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