Alexandre I Jannée Portrait d’une collection de biographies – Promptuarii Iconum Insigniorum –
Guillaume Rouille (1518-1589)
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Son origine
Alexandre I Jannée (ou Alexander Jannaeus ou Jannæus ou
Alexander Jannai ou Yannaï, en Hébreu :
אלכסנדר ינאי) fut
Grand Prêtre et Roi de Judée de 103 à 76. Ii fut des fils de
Jean Hyrcan I.
Jannai de son vrai nom, il adopta le nom hellénistique d’Alexandre, et fut connu dans l’histoire sous le nom de composé d’Alexandre Jannée.
Il naquit en Galilée et ne fut jamais apprécié par son père, qui préféra toujours ses deux fils plus âgés, Antigonos (ou Antigone)
et Aristobule I.
Ces derniers selon certains spécialistes n’étant pas de la même mère
qu’Alexandre. En fonction des sources on trouve qu’il fut envoyé très jeune loin
de la cour pour étudier en Galilée, mais on ignore dans quelle ville.
Son arrivée au pouvoir
Pendant le règne de son frère
Aristobule I (104-103) il fut emprisonné avec ses deux frères et
demi-frères (Seul Antigonos fut épargné) et sa mère. Celle-ci mourut d’ailleurs de faim dans un cachot.
Après la mort de son frère Aristobule I, l’épouse de celui-ci,
Salomé Alexandra
(ou Shlomtzion ou Shelomit), qui était en charge de la régence, libéra ses trois beaux-frères emprisonnés et se remaria avec le plus âgé,
Alexandre Jannée, selon la loi biblique de Yibum (ou Yibbum ou Lévirat, qui est un type particulier de mariage où une veuve épouse le frère du défunt,
afin de poursuivre la lignée de ce dernier). Alexandre I sur le trône fit de suite assassiner un de ses frères qui revendiquait la royauté.
Puis il prit le titre de Grand Prêtre Roi de Judée.
Par ce mariage il enfreignit techniquement la loi Juive selon les lois Lévitiques. Celles-ci disent qu’un Grand Prêtre Juif a interdiction
d’épouser la veuve de son frère. Ces actions provoquèrent l’hostilité des Pharisiens qui se révoltèrent une nouvelle fois et qu’il fit
massacrer en grand nombre. Alexandre I Jannée dirigea le pays avec une poigne de fer. Il réprima des révoltes intérieures soutenues par le
mouvement Pharisien, en particulier la révolte des paysans contre le poids des taxes royales. Sous son nom de Roi Yannaï,
il apparaît dans le Talmud comme un méchant tyran, ce qui reflète en fait son conflit avec le parti Pharisien.
Il est parmi les figures historiques Juives une des plus colorés, en dépit d’être peu connu hors de l’histoire spécialisée.
Charles Peter Mason nous précise que lui et sa veuve eurent un impact considérable sur le développement ultérieur du Judaïsme.
Son règne
Pendant les 27 années de son règne Alexandre I Jannée fut presque constamment impliqué dans un conflit militaire.
Il faut dire que les facteurs internationaux à cette époque créaient un environnement approprié pour les conquêtes ce qu’Alexandre I
comprit rapidement. De plus, les conflits dans la république Romaine ne permirent pas à celle-ci d’avoir une grande influence à l’extérieur
sur les campagnes militaires de Judée, comme elle l’eut avec ses prédécesseurs et
Alexandre I était libre d’étendre son royaume à sa guise.
Limites du royaume sous Alexandre I Jannée
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de région |
Ses conquêtes
Alexandre I Jannée engagea une armée de mercenaires, dont des
Pisidiens et des
Ciliciens et se lança
dans plusieurs guerres. Dans un premier temps, il tenta de s’emparer
d’Acre (ou Akko ou Ptolémaïs).
Cette campagne semblait bien planifiée politiquement car le faible Empire
Séleucide était incapable d’intervenir.
Mais contrairement à ce que pensait Alexandre I, les Habitants
d’Acre ne firent pas appel à lui, mais
à l’ex Roi d’Égypte
Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 et 89-81),
qui avait été chassé par sa mère
Cléopâtre III Évergète Philométor (140 et 116/5–101) et s’était constitué un royaume à
Chypre.
Ptolémée IX répondit
favorablement à la demande et arriva avec une grande armée pour aider la ville. Alexandre I tenta alors une ruse. Il fit mine
d’organiser une alliance avec l’Égyptien
tout en secrètement, cherchant à obtenir l’aide de
Cléopâtre III contre lui. Dès que Ptolémée IX
apprit cette intrigue il marcha contre Alexandre I qui dut lever le siège.
Ptolémée IX prit
Asochis en Galilée, près de Sepphoris (ou Séphoris ou Tsippori) au Nord de Nazareth, avec 10.000 prisonniers et un grand butin.
Une attaque similaire sur Sepphoris échoua, mais dans une bataille plus tard il prit
Scythopolis (ou Beït Shéan ou Bethshan ou Beth-Shan,
ville du Nord-est d’Israël) et enfin, avec une force beaucoup plus petite, il battit Alexandre I sur les bords du Jourdain à
Asophon (ou Zaphôn). Alexandre I avait laissé l’ennemi traverser la rivière sans entrave, afin, comme il le pensait, pouvoir
attaquer plus facilement. Il vit son erreur seulement quand il était trop tard.
L’ennemi tomba sur le camp Juif, femmes et enfants furent frappés, leurs cadavres mis en pièces, jetés dans des chaudrons et bouillis,
de sorte que les gens pensent qu’ils avaient eu affaire à des cannibales. Cet acte effraya bien sûr les
Judéens et leur armée.
Alexandre I aurait pu facilement perdre sa couronne et la
Judée son indépendance à la suite de cette bataille, s’il n’eût été
l’assistance accordée par l’Égypte et
Cléopâtre III.
En effet, deux Généraux Juifs de la Reine, Helcias (ou Helkias ou Hilkija) et Ananias, l’avaient persuadé des dangers à laisser son fils banni
Ptolémée IX victorieux et
elle leur avait confié une armée pour guerroyer contre lui et venir en aide à Alexandre I.
En conséquence Ptolémée IX fut forcé
de se retirer à
Chypre et Alexandre I fut sauvé.
La Reine à titre de compensation pour son aide, souhaita annexer la Judée
à son pays, mais l’intervention des Juifs
Égyptiens résidents, qui étaient le principal
soutien de son trône, induit Cléopâtre III
à modifier ses désirs de conquête.
L’armée Égyptienne
retirée, Alexandre I se retrouva les mains libres et aussitôt il mit en place de
nouvelles campagnes. Il se tourna vers le pays de Galaad (ou Gilead, chaîne de
montagnes qui longent le Jourdain sur sa rive orientale, en Jordanie).
Il s’empara de Gadara (ou Umm Qeis, ville de Jordanie) et
de la forteresse d’Amathonte (ou Amathus, à l’Est du Jourdain), mais dans cette dernière il fut surpris dans une
embuscade par Théodore (ou Theodorus), fils de Zénon, souverain de Amathonte. Il perdit l’ensemble de l’arrière-garde de son armée, soir près de
10.000 hommes. Afin de rentrer quand même avec des succès il tourna son expédition contre les villes côtières Hellénisées.
Il attaqua alors la côte Philistine, il prit Rafah
(ou Raphia au Sud de la bande de Gaza) et
poussa jusqu’à Rhinocolure (ou El-‘Arish), puis il remonta la côte d’Anthédon. En 97/96, il fit le siège de
Gaza, propriété du Roi Nabatéen
Arétas II (ou Harthah, v.110-96), qu’il prit par
traîtrise au bout d’un an et massacra une partie de la population.
Cette victoire lui donna le contrôle sur les routes commerciales de la sortie de la Méditerranée, fief des
Nabatéens. Puis il se tourna vers la Transjordanie et
soumit en partie la Galaaditide et retourna à Jérusalem.
L’exécution
des Pharisiens par Alexandre Jannée, par Willem Swidde – 1686 |
La guerre civile
Dans le même temps, une guerre civile éclata en Judée.
Malgré ces victoires, de nombreux Juifs haïssaient Alexandre I. Par exemple, les relations entre lui et les Pharisiens n’étaient
que tout juste cordiales et forcées, car si on en croit la déclaration du Talmud, Siméon ben Shetach, le chef du parti, était un frère de
la Reine et un invité fréquent au palais. Par contre les Sadducéens rivaux étaient des partisans avides du Roi.
De plus, le souverain eut une politique pendant son règne principalement centrée sur les conquêtes plutôt que sur ses obligations religieuses.
Lorsqu’Alexandre I retourna à Jérusalem, il se retrouva confronté à une opposition
farouche contre lui. Les Pharisiens étaient à la tête de la rébellion, ils avaient pris comme prétexte une inadvertance commise par
le Grand Prêtre dans l’exécution du rituel de la fête des Tabernacles.
Le Grand Prêtre Roi avait démontré son appui aux Sadducéens en
refusant d’exécuter correctement la cérémonie de la libation. Au lieu de verser l’eau sur l’autel, il la versa sur ses pieds.
La foule avait répondu avec violence par des railleries et des gens lui jetèrent même des citrons pour montrer leur mécontentement.
Les Pharisiens remirent en doute la légitimité du sacerdoce d’Alexandre I et déclenchèrent une émeute à
Jérusalem.
Furieux, il recruta des mercenaires étrangers pour mettre fin à la rébellion. Il mata cette émeute par des massacres dans lesquels
périrent 6.000 personnes dans la cour du Temple. Puis il fit construire une clôture en bois autour de l’autel du Temple dans
lequel les Prêtres ne purent plus entrer.
La lutte contre les Nabatéens
Alexandre I se remit en campagne et envahit les régions à l’Est du Jourdain.
Il soumit les Moabites
et la Galaaditide (ou Gilead, chaîne de montagnes qui longent le Jourdain sur sa
rive orientale, en Jordanie) les forçant à rendre hommage.
Le royaume Nabatéen ne contrôlait plus la principale
route commerciale vers Rome, vitale pour son avenir. Pour remédier à cela, le nouveau Roi
Obodas I (96-85), fils du précédent, lança une attaque
sur la Judée dans les hauteurs du Golan avec des fortunes diverses.
En 90 une de ses grandes victoires fut sur le plateau du Golan.
Le Nabatéen fut averti qu’Alexandre I allait l’attaquer, il lui
tendit un guet-apens près de Gadara (ou Umm Qeis)
juste à l’Est de la mer de Galilée, détruisant ainsi l’armée Israélite.
Il poursuivit ensuite les fuyards avec une cavalerie de chameaux, Alexandre I fut écrasé dans la vallée,
Obodas I se vengea ainsi de la
perte de la bande de Gaza.
Flavius Josèphe
(ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) écrivit :
“Alexandre Jannée tomba dans le piège et perdit toute son armée, coincée dans un ravin profond et écrasée par une
multitude de chameaux. Lui s’échappa et gagna Jérusalem” (Guerre des Juifs)
Suite à cette défaite Alexandre I perdit le Moab et la
Galaaditide qui passèrent sous le contrôle des Nabatéens.
La fin de la guerre civile
De retour dans sa capitale,
Alexandre I vit que le peuple se levait à nouveau contre lui dans une autre mutinerie.
Après six années de lutte (on trouve aussi 9), il est dit qu’Alexandre tua 50.000 Juifs ce qui ne fit qu’augmenter de la
haine du peuple. En 88, Alexandre I décida de négocier avec les Pharisiens encore révoltés. Ceux-ci repoussèrent ses
propositions et firent appel au Roi Séleucide
Démétrios III Eukairos (95-88).
Il répondit favorablement et partit avec son armée et campa près de
Sichem.
Alexandre I alla à sa rencontre avec une armée de mercenaires et de Juifs fidèles, mais la chance lui fut défavorable.
Il fut défait et tous les mercenaires furent tués dans la bataille, le forçant à se réfugier dans les montagnes.
Cependant près de 6.000 Juifs de l’armée de
Démétrios III pensèrent qu’il était mieux de vivre sous un Roi Juif tyran que revenir en arrière à un Roi
Séleucide, et ils désertèrent. Alarmé par cette désertion dans ses rangs,
Démétrios III dut
alors regagner la Syrie. La fin de la guerre civile apporta un sentiment de solidarité nationale contre l’influence
Séleucide.
Alexandre I écrasa alors les révoltés et s’empara de leur chefs réfugiés dans Bémésélis (ou Misilya, au Sud de Jenîne, en Cisjordanie).
Néanmoins, il fut indifférent à la réconciliation dans l’État de Judée.
Ce lendemain de la guerre civile se composait d’agitations populaires, de pauvreté et de douleur des soldats tombés des deux côtés.
Le plus grand impact de la guerre fut la vengeance du vainqueur.
Flavius Josèphe rapporte
qu’en 86, 800 rebelles furent ramenés enchaînés à Jérusalem et furent crucifiés
au cours d’un banquet où le Roi mangeait avec ses concubines, tandis qu’on égorgeait sous leurs yeux leurs femmes et leurs enfants.
Terrifiés, 8.000 opposants s’enfuirent en exil, beaucoup vers
Damas. Parmi les victimes figuraient de nombreux Pharisiens éminents.
Ses adversaires ainsi soumis de façon impitoyable, le Roi pouvait régner tranquillement.
Ses dernières luttes, la fin du règne
Le danger intérieur était écarté mais pas celui de l’extérieur.
En 84, le nouveau Roi Séleucide
Antiochos XII Dionysos (87-84)
entreprit une expédition contre les
Nabatéens, et devait nécessairement passer par la
Judée. Alexandre I refusa et bloqua la route par laquelle il devait passer
en creusant une fosse profonde à Antipatris (ou Tell Afek ou Aphek), dans la plaine entre Kfar-Saba (ou Kephar-Saba) et
Jaffa (ou Joppa).
Devant les parois de la fosse il fit construire des tours en bois et d’autres machines de guerre et attendit le Roi Syrien.
Mais Antiochos XII évita ces travaux et passa ses
troupes en Arabie. La même année (On trouve aussi 83/82), il fut battu et tué au Sud de la mer Morte dans un accrochage avec le Roi
Nabatéen
Arétas III Philhellène (85-62) qui profita de la situation
et prit le pouvoir à Damas. Fort de son succès, le
Nabatéen marcha contre la
Judée et battit, en 82, Alexandre I près de la forteresse d’Adida (ou Hadida).
Puis il signa un traité de paix avec lui afin de conforter son royaume.
L’année suivante, Alexandre I lança une nouvelle campagne en Syrie et en Transjordanie.
Il prit et occupa Pella et
Jerash (ou Gérase ou Gerasa, en Jordanie actuelle) et y installa une
colonie Juive. Pella fut détruite parce que ses
habitants refusèrent d’adopter les coutumes Juives. Fin 81 et début 80, il s’empara de la
Décapole (Ligue des dix villes à l’Est du Jourdain) et du Golan.
De retour à Jérusalem, après cette campagne de trois ans,
Alexandre I, grâce à son succès, fut accueilli cette fois chaleureusement par ses sujets.
À la fin du règne d’Alexandre I Jannée, le royaume Hasmonéen de
Judée atteignit son extension maximale, qui plus jamais ne fut égalée.
Il comprenait : La Judée,
l’Édom (ou Idumée), toute la plaine
Philistine et celle du Sharon (Région centre
de la côte Israélienne), la Samarie, la Galilée
jusqu’au mont Thabor, le plateau du Golan, la Galaaditide (ou Gilead, chaîne de
montagnes qui longent le Jourdain sur sa rive orientale, en Jordanie) et le Moab.
Dans tous les territoires conquis il imposa la Loi Juive, mesure qui provoqua des révoltes locales, comme à
Pella. Pour assurer la sécurité de son royaume
face aux Nabatéens,
Alexandre I fit bâtir deux forteresses : Alexandréion, face à la Galaaditide et Machéronte (ou Machaerus) à l’Est de la mer Morte
face à l’ex royaume du Moab.
L’archéologie moderne à découvert la ligne de fortifications qu’il fit construit dans le Nord, près de l’actuelle Tel-Aviv et
Jaffa (ou Joppé).
Monnaie d’Alexandre I Jannée |
Alexandre I Jannée mourut en 76 de maladie, selon certains spécialistes à cause de sa consommation excessive d’alcool,
lors du siège de Ragaba, dans le territoire de Jerash, à l’âge de 49/50 ans.
Sur son lit de mort, conscient que le royaume ne survivrait pas à des différends internes,
avant de mourir, il se résolut à la séparation des pouvoirs que demandaient les Pharisiens pour limiter l’omnipotence du Grand Prêtre Roi.
Il légua la royauté à sa femme Salomé Alexandra (ou Shlomtzion ou Shelomit)
qui était acquise au parti Pharisien. Celle-ci donna le pontificat à son fils aîné
Hyrcan II et fit entrer les Pharisiens au Conseil.
Le Roi eut de splendides funérailles et encore impossible quelques années auparavant, des éloges des Pharisiens.
Alexandre I fit frapper une monnaie qui est caractéristique du début des pièces de monnaie Juives dans la mesure où il
évita les représentations humaine ou animale en opposition avec le milieu
Grec ou Romain. Sa monnaie était axée sur des symboles,
soit naturel, comme le palmier, le grenadier ou l’étoile, soit du fait de l’homme, tels que le Temple, la Menorah, une corne d’abondance ou
des trompettes. Il fut le premier des Rois Juifs à introduire le symbole d’une étoile à huit rayons.
Sa famille
Alexandre I Jannée n’a qu’une épouse connue,
Salomé Alexandra (ou Shlomtzion ou Shelomit), qui fut l’épouse en premières noces de son frère
Aristobule I.
Sa généalogie personnelle n’est pas donnée par
Flavius Josèphe.
Les sources Rabbiniques désignent le Chef du parti Pharisien, Siméon ben Shetach comme son frère. Si c’est vrai, elle fut la fille du
Rabbin Setah ben Joseph (ou Setah Bar Yossei) et la petite-fille de Joseph ben Johanan (ou Yossei Bar Yochanan ou Jose ben Yo’hanan).
Elle donna deux enfants à Alexandre I :
▪
Hyrcan II qui
fut Grand Prêtre de 76 à 67 puis succéda à sa mère.
▪
Aristobule II qui fut Grand Prêtre de 66 à 62,
succédant à ce poste à son frère.
Bibliographie
Pour
d’autres détails sur Hyrcan II et les Hasmonéens voir les ouvrages de :
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– Une image controversée d’Alexandre Jannée (Notes pour une étude sur le
symbolisme hasmonéen), Editeur inconnu, Paris, 1979.
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– The battle between Ptolemy Lathyrus and Alexander Jannaeusin in the Jordan valley and the dating of the scroll of the war of
the sons of light, pp : 7-56, For the History of Eretz Israel and Its Yishuv 93, Cathedra, 1999.
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– The Maccabees; an account of their history from the beginnings to the fall of the House of the Hasmoneans,
New York, Schocken library, 1947.
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– Geschichte der Juden im altertum : Vom babylonischen exil bis zur arabischen eroberung, Klett-Cotta, Stuttgart, 2005.
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– Salomé Alexandra : a study in achievement, power and survival,
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