Moab (ou Moabites, en
Hébreu :
מוֹאָב Mo’av ou Mô’āb,
en Grec : Μωάβ, en
Assyrien : Mu’aba ou
Ma’ba ou Ma’ab, en arabe : مؤاب, en
Égyptien Mu’ab) est le nom historique d’une montagne
et d’une bande de terre dans l’actuelle Jordanie, longeant la rive orientale de la mer Morte. L’étymologie du mot est incertaine. Les
premières traces se trouvent dans la Septante, qui explique le nom. Dans les temps anciens, cette région, un plateau à environ 910 m.
au-dessus du niveau de la Méditerranée et 1300 m. au-dessus de la mer Morte, était le royaume des Moabites, un peuple souvent en conflit
avec leurs voisins Israélites à l’Ouest.
Le royaume était délimité à l’Ouest par la mer Morte et la section Sud du Jourdain, à l’Est par le désert d’Arabie, dont il était séparé
par une faible colline et au Sud par le royaume d’Édom.
La limite Nord variait, mais en général, elle est considérée comme ayant été représentée par une ligne tracée juste au-dessus de l’extrémité
Nord de la mer Morte.
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Dans
Ézéchiel (XXV.9), les limites sont indiquées comme étant marquées par Beth-jeshimoth (au Nord), Baal-Me’on (à Est) et Kiriathaim (au Sud). Les
principaux cours d’eau du Moab mentionnés dans la Bible sont : L’Arnon, le Dibon (ou Dimon) et la Nimrim. Le plateau est parsemé de centaines de
dolmens, de menhirs et de pierre en cercle et contient de nombreux villages en ruine, pour la plupart des périodes Romaines et Byzantines.
La région est aujourd’hui principalement occupée par des Bédouins, mais elle contient des villes comme al-Karak.
Les Moabites sont un peuple historique, dont l’existence est attestée par de nombreuses découvertes archéologiques, notamment la stèle du Roi Mesa (ou
Mesha le Dibonite, 850-840) qui célébra la victoire sur le Roi d’Israël
Joram
(851-842). Leurs capitales étaient
Dibon, située à côté de l’actuelle ville Jordanienne de Dhiban,
Kir-Hareshet (ou Kir-Haréset, aujourd’hui Al-Karak) et peut-être Ar, dans la vallée de l’Arnon.
Le principal sanctuaire du Moab se trouve à Beyt-Baal-Me’on, qui signifie "maison / sanctuaire du Dieu". Les Moabites
avaient des relations amicales avec les Égyptiens,
ayant des liens de parenté avec eux par l’intermédiaire de
Joseph. Au cours de l’époque de ce dernier, l’Égypte
fit des échanges avec Damas et le transport de marchandises ce faisait par
le biais du Moab. Le mont Nébo, d’où Moïse aperçut la Terre Sainte
avant de mourir se situait dans le royaume de Moab. En économie le pays de Moab avait à l’origine de nombreuses ressources
naturelles dont : Le calcaire, le sel et le baume de la région de la mer Morte. Les Moabites occupaient une place essentielle le long de l’ancienne route
commerciale reliant l’Égypte à la
Mésopotamie et
l’Anatolie.
Comme les Ammonites et les
Édomites, le commerce le long de ce parcours leur apporta des recettes considérables.
L’histoire…….
Les Moabites étaient des éleveurs
nomades des hauts plateaux Jordaniens. Ils habitèrent les premiers riches hauts plateaux de la partie orientale de la mer Morte, qui s’étendaient au Nord
de la montagne de Galaad (ou Gilead). De ce pays ils expulsèrent les Emim, les premiers habitants, mais ils furent chassés à leur tour vers le Sud par les tribus
guerrières des Amorrites (ou Amoréens),
qui avaient traversé le Jourdain. Ces Amorrites, décrit dans la
Bible, étaient dirigés par le Roi Sihon. Les Moabites se retrouvèrent alors cantonnés dans la région au Sud de la rivière Arnon, qui forma leur frontière
Nord. Ils furent dénommés Apirou (ou Hapiru ou Habiru ou
Abirou ou Hapirou ou Habirou ou Ha biru ou Apiru) dans les lettres d’
Amarna à l’époque du Pharaon
Amenhotep IV (Aménophis ou Akhénaton,
1353/52-1338).
Dieu guerrier de Moab – Stèle découverte à Redjōm el-A’abed
en 1861 par Félix de Saulcy – Musée du Louvre
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La question de savoir s’ils faisaient partie des peuples appelés en
Égyptien : Shutu ou
Shasou,
est un sujet de débat parmi les spécialistes. L’existence du Moab avant la montée politique du royaume
d’Israël peut être vue sur les colossales statues érigées à Louxor
par le Pharaon Ramsès II (1279-1213).
Sur la base de la deuxième statue en face du pylône Nord du temple de celui-ci, le terme
Mu’ab figure parmi une série de pays conquis par le Pharaon en revenant de sa campagne contre les
Hittites et où il
fit une deuxième campagne en l’an 8 de son règne. Le royaume de Moab,
alors dirigé par Balak (v.1250), fils de Tsippor (v.1270), fut ensuite confronté à l’arrivée
des Hébreux,
suite à leur sortie d’Égypte
(Peut-être sous Ramsès II),
lesquels, menés par Moïse, Aaron et
Josué, venaient de vaincre les
Amorrites (ou Amoréens).
Sarcophage Moabite – Amman – Musée archéologique
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Selon la Genèse, les Moabites étaient des parents des Israélites,
les deux peuples auraient la même ascendance, un ancêtre commun, Tera’h (ou Terah ou Térach, en
Hébreu :
תֶּרַח). Les
Moabites avaient des liens de parenté avec Jacob, dont le clan de Ruben, son fils aîné par son épouse Léa, se serait installé dans la région de Moab
en Transjordanie.
Si c’était le cas, cela signifierait aussi que les descendants de Ruben ont été tués lorsque le Roi
Hébreu
David (1010-970)
mena sa guerre contre les Moabites. Les Hébreux,
en entrant en "Terre Promise", ne passèrent pas à travers le pays Moab, (Juges 11:18) mais ils conquirent le
royaume Amorrite du
Roi Sihon et sa capitale Heshbon.
Après la conquête du pays de Canaan les relations de
Moab avec le royaume d’Israël eurent un
caractère mixte, parfois en guerre et parfois pacifiques. L’histoire de Ruth, d’autre part, témoigne de l’existence de
relations amicales entre Moab et Bethléem, une des villes de la tribu de
Juda.
Sous le Roi de Moab Eglon (En Hébreu
: עֶגְלוֹן, v.1080), qui opprimait
Israël au temps du Livre des Juges (Juges
Chapitre 3 versets 12-30), le royaume eut une lutte sévère avec la tribu de Benjamin, lorsqu’il soutint, du fait de leur parenté, les
Ammonites et les Amalécites.
Eglon était à la tête de la confédération de Moab avec ces derniers. Un jour, le Suffète (ou Juge) Benjaminite, Ehoud ben Gera (ou Ehud Ben-Gera
ou ‘Ēhûḏ ben-Gērā’, en
Hébreu :
אֵהוּד
בֶּן-גֵּרָא) venu présenter un hommage coutumier, dupa Eglon et le transperça
avec son épée, cependant lorsqu’Ehoud ben Gera tenta de retirer l’épée, l’excès de graisse du Roi obèse empêcha son extraction. Ehoud la laissa
alors dans le corps du souverain et partit tranquillement en refermant les portes de la chambre derrière lui. Les serviteurs d’Eglon trouvant
les portes fermées pensèrent que le Roi était en train de se reposer et laissèrent partir Ehoud sans problème. Ce ne fut que beaucoup plus tard,
trouvant le temps long, qu’ils déverrouillèrent les portes et trouvèrent le Roi mort, ce qui avait largement laissé le temps à
Ehoud de s’échapper de la ville.
Vue d’une partie des ruines de Dibon
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Fort de son succès, il rallia les tribus
Israélites contre les Moabites et mena l’armée par un gué du
Jourdain, tuant nombreux d’entre eux (environ 10.000) et envahit le royaume. Les Rabbins dans le Talmud affirment que Ruth,
la mère de
David
(1010-970) était la fille d’Eglon.
Le Talmud décrit également Eglon comme le petit-fils de Balak. Il n’y a cependant aucun document pour accréditer cette affirmation.
Après la mort d’Eglon il y eut la paix dans le pays pendant près de 80 ans (on trouve quelque fois les dates de 1188 à 1107 ?).
Le royaume de Moab fut partagé entre trois des douze tribus
d’Israël, Ruben, Gad et Manassé.
La fois suivante où le nom de Moab est mentionné se trouve dans le récit de la guerre de
David
(1010-970), dans ses campagnes pour
prendre possession du Levant. Moab fut peut-être à cette époque sous la domination d’un Gouverneur
Israélites.
Un dénommé Pachath Moab (En Hébreu
“Gouverneur de Moab“) qui était l’ancêtre d’un clan qui était revenu de l’exil de
Babylone et avait aidé à la reconstruction de
Jérusalem. (Esdras 2: 6; 8: 4; 10:30).
Après la destruction du premier temple, la connaissance des appartenances des peuples à telle ou telle nation avait été perdue et les Moabites
étaient traités comme les autres. En conséquence, tous les membres des nations pouvaient se convertir au Judaïsme sans restriction.
Après la mort du Roi Salomon
en 931 av.J.C, fils de David, les dix
tribus du Nord de l’ancien royaume d’Israël se révoltèrent
contre la lignée de David,
refusant d’accepter Roboam (ou Rehoboam, en
Hébreu : רחבעם ou Rehav’am
ou Re’hav’am, 931-914), le fils de
Salomon, qui était devenu rapidement impopulaire
en rejetant les demandes d’allégements fiscaux. En 931,
ils choisissent comme Roi
Jéroboam I (931-909), un haut fonctionnaire exilé en
Égypte, qui n’était pas un membre de la famille du Roi
David. Très rapidement après ce schisme
la tribu de Benjamin rejoignit celle de
Juda et
Jérusalem devint la capitale du nouveau royaume, qui fut
appelé le royaume de Juda.
Pour la première fois depuis soixante ans, les Rois de Juda durent rétablir leur
autorité sur le royaume des dix autres tribus. Ils vont se retrouver en perpétuel état de guerre contre elles.
Face à ce jeune royaume les Moabites vont rester des vassaux
du royaume d’Israël. En 851, après la mort du Roi
d’Israël
Achab (873-852) le Moab se souleva et refusa de
rendre hommage à son successeur, affirmant ainsi son indépendance. Ils n’allaient pas tarder non plus à être en guerre contre
le royaume de Juda.
Autre vue des ruines de Dibon
– Bains |
Le Roi de Moab attesté à cette époque est Mesa
(ou Mesha le Dibonite, 850 à 840 ou 850 à 810). Il fut le fils du Roi Kamoshyat (ou Kamoschjat, 880 à 850 ou v.870 à 850).
Il se rendit complètement indépendant du royaume d’Israël du Roi
Joram (ou Jehoram, 851-842). À cette époque trois
royaumes tentaient, sous la houlette de Joram,
de s’emparer du royaume de Moab :
Juda, avec son Roi
Josaphat (ou Jehoshaphat, 870-845),
Israël donc et
le Roi d’Édom.
Cependant les Moabites résistèrent. Dans la Bible (Livres des Rois) il est écrit que les
Israélites creusèrent une série de fossés entre eux et l’ennemi,
et, pendant la nuit, ces canaux se remplirent miraculeusement avec de l’eau qui était rouge comme le sang. Trompés par la couleur pourpre
les Moabites pensèrent que leurs adversaires avaient attaqué et qu’ils étaient vainqueur. Les Moabites avaient été piégés et ils furent totalement
défaits à Ziz, près de Ein Gedi (Oasis au bord de la rive occidentale de la mer Morte à la limite du désert de Judée en Israël).
Ces faits sont relatés complètement différemment sur une stèle, dite stèle de Mesa, découverte en Août 1868 par le
Révérend Frederick Augustus Klein, missionnaire Allemand à Jérusalem,
sur le site de
Dibon
(ou Dhiban en Jordanie) et exposée aujourd’hui au musée du Louvre. Elle aurait été rédigée aux alentours de 842
et contient la plus ancienne mention écrite du royaume d’Israël.
Il y est enregistré que "le Roi Mesa fut complètement victorieux et qu’il retrouva tous les territoires que le royaume
d’Israël
lui avait privé et qu’il fît régner la paix sur une centaine de villes qu’il avait ajouté à sa terre".
Il est également mentionné que suite à l’encerclement militaire des Moabites, ceux-ci auraient eu recours à un sacrifice humain. Mesa aurait sacrifié
son propre fils sous les murs de sa capitale,
Dibon (ou Dhiban) et aurait ainsi obtenu la clémence du Roi
d’Israël.
La bataille de Ziz est la dernière date importante de l’histoire du Moab
enregistrée dans la Bible.
Stèle de Mesa – Musée du Louvre
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Mesa fut aussi un grand bâtisseur et construisit à Medeba, Beth-Diblathen et un réservoir à Beyt-Baal-Me’on. Les
Moabites se protégèrent de toutes attaques par une chaîne de forteresses aux frontières ce qui permit à
l’Égypte
leur allier de contrôler le Sinaï. L’un de ces forts était Ir-Moab, sur la rivière Arnon.
Le conflit entre le royaume d’Israël
et les Moabites est exposé dans le récit biblique qui présente des Moabites aux origines incestueuses, car selon la
Genèse Loth coucha avec ses deux filles, qui l’avaient enivré, deux soirs de suite (19:33-34-35). Les deux filles
devinrent enceintes de leur père (19:36). L’aînée enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Moab : Ce serait
le père des Moabites. La plus jeune enfanta aussi un fils, qu’elle appela du nom de Ben Ammi : Ce serait le père des
Ammonites (19:37-38).
La Bible explique l’étymologie de Moab en ce sens "de son père". Néanmoins, malgré ces différents, il y
eut des échanges entre les deux peuples et la Bible, dans le Livre de Ruth, traces la lignée du Roi
David
depuis une femme Moabite. L’étroite affinité ethnologique des Moab et des Ammonites
est donc attestée et confirmée par leur histoire, tandis que leur parenté avec les
Israélites est également certaine et est corroborée
par la preuve linguistique de la stèle Moabite.
Après la mort de Mesa, son royaume fut envahi par Israël,
puis par l’Assyrie,
les nouveaux maîtres de la région. Dans une inscription de l’Empereur
d’Assyrie
Téglath-Phalasar III (745-727),
trouvée à Nimrud, le Roi Moabite
Salmanu (v.740) est cité comme étant tributaire et vassal de
l’Assyrie.
Sargon II (722-705)
mentionna sur un prisme d’argile une révolte dirigée par lui pour le Moab, aidés des royaumes de
Juda et
d’Édom, mais
la rébellion fut matée. Eberhard Schrader théorise qu’il pourrait être le même
que “Shalman” (ou Shoulman-Asharid ou Šulmanu-ašared) qui fit la guerre au royaume
d’Israël et saccagea
Beth-Arbel (Osée – 14 x.), bien que généralement tous les chercheurs identifient ce Shalman avec l’Empereurs
Assyriens
Salmanazar V (727-722).
Le Roi de Moab suivant, Kemoch-Nadab II (ou Kammusu-Nadbi ou Chemosh-Nadab ou Nadbi-Chemosh, v.720)
dut rendre aussi hommage à Sargon II et
devint son vassal. Un autre Roi Moabite, Mutzuri (v.660), est mentionnée comme l’un des Princes/Roi soumis à la cour
d’Assarhaddon
(ou Esarhaddon, 681-669) et Assurbanipal
(ou Assur-Banapliou, 669-631 ou 669-626). Son nom signifie "l’Egyptien". Ce nom peut être simplement un prénom
ou un surnom. Il est peut être aussi un indicateur de son origine ethnique, par exemple, il serait un Prince
Égyptien installé par les
Assyriens, ou sa mère fut une épouse
Égyptienne (ou concubine) de son
prédécesseur Moabite sur le trône. Une autre possibilité est qu’il reçut ce nom comme un titre au cours d’une campagne
contre l’Égypte. Il fut suivi sur
le trône par Kaashalta (v.640) mais la relation entre les deux reste inconnue. Ce dernier est attesté
dans les annales
d’Assurbanipal.
Après la chute de l’Empire
Assyrien
d’Assur-Uballit II
(ou Aššur-Uballit ou Ashuruballit, 612-609) devant l’invasion des
Néo-Babyloniens de
Nabopolassar
(626-605), les Moabites retrouvèrent une semi-liberté. Celle-ci dura peu de temps puisqu’ils furent envahis de nouveau
par le Roi de Babylone
Nabuchodonosor II
(605-562) lors de son expédition contre le Roi de
Juda
Joachim II (ou Jehoiakim, 598-597).
Bien que les allusions au royaume de Moab soient fréquentes dans les livres prophétiques et que deux chapitres d’Isaïe
(XV.-xvi.) et un de Jérémie (XLVIII) leurs soient consacrée, ces documents nous donnent peu d’informations sur son territoire
et sa prospérité. Ils nous renseignent par contre sur leur mépris pour
Israël qui est expressément noté. Après la chute
des Néo-Babyloniens face
aux Perses Achéménides
et pendant toute l’existence de leur Empire (549-331) le Moab disparaît de l’histoire. Son territoire fut ensuite envahi
par les vagues de tribus du Nord de l’Arabie, dont les Kidarites (ou Kedarites) et plus tard les
Nabatéens d’où ils fonderont un nouveau royaume avec
pour capitale Pétra.
Vue des ruines du temple de Dibon |
Religion
Les
références à la religion de Moab sont rares. La plupart des Moabites étaient polythéistes comme d’autres Sémites et ils ont conduit les
Israélites à se joindre à leurs sacrifices. Le “chef” des Dieux était Kemoch (ou Chemosh, parfois appelé Chamôs ou Kamosh, Il fut nommé
Milkom chez les Ammonites). C’est pour cette raison
que les Israélites les nommaient parfois dans leurs
discours comme le "peuple de Kemosh". À certains moments, en particulier
dans les périodes tragiques de son histoire, les Moab offrirent des sacrifices humains aux Dieux, comme le Roi
Mesa, qui renonça à son fils et héritier. Le Roi des
Hébreux
Salomon (970-931)
construisit, pour cette "abomination des Moab", sur la colline devant
Jérusalem, un "haut lieu" de culte, qui n’a pas été détruit jusqu’au règne du Roi de
Juda
Josias (ou Josiah ou Yoshiyahu, 640-609). La stèle Moabite
mentionne également (ligne 17) un homologue féminin de Kemoch, Ashtar-Kemoch et un autre Dieu, Nébo (ligne 14), probablement la divinité
Babylonienne Nabû.
Le culte d’un Baal local semble avoir été marqué par des rites sexuels, bien que certains spécialistes pensent que
cette affirmation est exagérée.
Bibliographie
Pour
d’autres détails sur le royaume voir les ouvrages de :
Piotr Bienkowski :
– Early Edom and Moab : The beginning of the iron age in southern Jordan,
J.R. Collis : National Museums and Galleries on Merseyside, Sheffield, 1992.
Piotr Bienkowski et Paulette M.Michèle Daviau :
– Studies on iron age Moab and neighbouring areas in honour of Michèle Daviau, Peeters, Leuven, 2009.
Pierre Bordreuil :
– Eine lange gemeinsame geschichte mit Israel, p : 22, Welt und Umwelt der Bibel. Heft 7, 1, Quartal, 1978.
Charles Simon Clermont-Ganneau :
– La stèle de Mesa, Roi de Moab, Baudry, Paris, 1870.
John Andrew Dearman :
– Studies in the Mesha inscription and Moab, Collection : Archaeology and biblical studies 2,
Scholars Press, Atlanta, 1989.
René Dussaud :
– Les monuments Palestiniens et Judaïques : Moab, Judée, Philistie, Samarie,
Galilée, Ernest Leroux, Paris, 1912.
Charles-François Jean :
– Au pays d’Edom et de Moab dans la haute antiquité : L’agriculture et l’industrie,
L’ethnographie 45, 1947-1950.
Herbert Niehr :
– Religionen in Israels umwelt. Einführung in die nordwestsemitischen religionen Syrien-Palästinas, Würzburg, Echter, 1998.
Bruce Edward Routledge :
– Moab in the iron age : hegemony, polity, archaeology, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, 2004.
John F.A.Sawyer et David J.A.Clines :
– Midian, Moab, and Edom : The history and archaeology of late bronze and iron age Jordan and north-west arabia,
JSOT Press, Sheffield, 1983.
Stefan Timm :
– Moab zwischen den mächten : Studien zu historischen denkmälern und texten, ÄAT Band 1, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1989.
Max Van Berchem :
– Aux pays de Moab et d’Edom, Journal des savants, Paris, 1904 – Imprimerie nationale, Paris, 1909.
Galo W.Vera Chamaza :
– Die rolle Moabs in der neuassyrischen expansionspolitik, AOAT Band 321, Ugarit-Verlag, Münster, 2005.
Udo Worschech :
– Die beziehungen Moabs zu Israel und Ägypten in der eisenzeit. Siedlungsarchäologische und siedlungshistorische untersuchungen im
kernland Moabs, Ägypten und Altes Testament. Band 18, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1990.
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