MARDUK-SADIN-SHUMI Roi de Babylone de
la VIIIe dynastie de 811 à 810 av.J.C. Il eut un enfant Eriba-Marduk (Roi 770-761).
MARDUK-SAPIK-ZERI ou Marduk-Sapik-Zari Roi de Babylone de
la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1081 à 1068 av.J.C.
MARDUK-ZAKIR-SHUMI ou Marduk-zakir-shumi ou Marduk-zākir-šumi
ou PA-za-kir-MU Nom de 2 Rois de Babylone. MARDUK-ZAKIR-SHUMI I Roi de Babylone
de la VIIIe dynastie de 855 à 819 ou 854 à 819 ou 851 à 824 av.J.C, fils de Nabu-Apla-Iddina.
Il manqua d’être renversé par son frère cadet, Marduk-Bel-Ushate (ou Marduk-Bel-usati), qui établit un bref
régime dans la région du Diyala. Il fit alors appel à l’Empereur d’Assyrie, Salmanasar III
(859-824) pour résoudre la situation. En 851/850 celui-ci l’aida à mater la rébellion et garder définitivement son trône.
Marduk-Bel-Ushate fut capturé et mis à mort. L’Assyrien poursuivit même son offensive vers le Sud de la Babylonie, pillant
les tribus Chaldéennes et Araméennes réticentes à l’autorité Babylonienne. Alors que l’Assyrie était en position de force,
la situation se retourna quand l’Empereur d’Assyrie suivant, Shamshi-Adad V (824-810) fit à son tour appel à
Marduk-Zakir-Shumi I pour faire face à une révolte contre lui de son fils Assur-Danin-Apli (ou Aššur-danin-apli). Le Babylonien
l’aida à remporter la victoire et devint son protecteur. Un traité entre les deux États fut conclu, dont des fragments ont été
retrouvés, ainsi qu’un bas-relief commémorant l’acte où sont figurés les deux souverains se serrant la main en signe d’alliance.
Selon certaines sources, Shamshi-Adad V épousa Sammuramat (ou Samu-Ramat ou Shammuramat identifiée par certains spécialistes
avec la mythique Samiramis ou Sémiramis) qui serait une fille de Marduk-Zakir-Shumi I.
Son fils Marduk-Balatsu-Iqbi (ou Marduk-Balassu-Iqbi, 819-813) lui succéda.
MARDUK-ZAKIR-SHUMI II Roi de Babylone de la IXe dynastie de 703 à 703 av.J.C.
MARDUK-ZER Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1045 à 1033 av.J.C.
MARGIANE Royaume au Sud de la mer d’Aral, d’abords sous la domination de la Bactriane, il
devint une satrapie Perse puis Parthe.
MARHASHE ou Marhashi Voir
WARAHSHE.
MAR-HITI-AHHE-IDDINA ou
Mar-Biti-Akh-Iddin Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 943 à
942 av.J.C.
MARI Ville du Sud-est de la Syrie, sur le moyen Euphrate près de la frontière avec
l’Irak. Les Amorrites vers 2000 av.J.C, prirent possession d’un vaste territoire et
finirent par avoir le contrôle de plusieurs cités qui avaient leurs propres
souverains, dont Mari. Le Roi de Mari Yaggid-Lim fonda la dynastie Amorrite de
Mari de 1825 à 1761, date où le Roi Hammourabi (1792-1750) unifia la Mésopotamie sous
l’hégémonie Babylonienne et mit fin au royaume Amorrite, en écrasant Mari et son
dernier Roi Zimri-Lim. Elle fut une des villes principales du royaume du Hana.
Les palais de Mari couvraient une superficie de 2,5 hectares avec près de 300
chambres et cours. La prospérité reposait sur le commerce et les taxes que la
ville percevait sur le trafic fluvial. (voir
Mésopotamie,
Mari).
MARIAMNE Nom de 2 Reines et d’1
Princesse de Judée. MARIAMNE I Reine de Judée (60-29 av.J.C), Princesse
Hasmonéenne (ou Asmonéenne), fille d’Alexandra, la fille du
Roi de Juda Hyrcan II (67-40) et d’Alexandre le fils d’Aristobule II. Elle épousa en 40 le Roi de Judée
puis d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Ce dernier
fit assassiner son frère Aristobule III en 35 av.J.C, puis
poussé par sa sœur Salomé I il projeta de faire assassiner Mariamne I.
Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien
Juif, 37-v.100) écrit qu’Hérode avait une grande passion pour elle et aussi une
grande jalousie c’est pourquoi il avait décidé cet acte. Cependant elle apprit
les plans d’Hérode et décida de le quitter. Hérode mit alors en route un procès
contre elle pour adultère. La sœur d’Hérode, Salomé I fut le principal témoin à
charge. Même Alexandra, la mère de Mariamne I fit une apparition et condamna sa
propre fille. Les historiens disent que sa mère était la prochaine sur la liste
d’Hérode à être exécuté et c’est seulement pour sauver sa propre vie qu’elle
chargea sa fille. La même année Mariamne I fut exécutée et Alexandra se déclara
elle-même la Reine, indiquant qu’Hérode était mentalement inapte à servir. Ce
fut une erreur stratégique car en 28, Hérode la fit assassiner sans jugement. En
8 av.J.C, Hérode fut accusé par les fils de Mariamne I, Alexandre et Aristobule
de haute trahison. Il demanda à l’Empereur Auguste l’autorisation de recourir en
procès contre eux. L’année d’après l’audience eut lieu à Berytos (ou Béryte ou Beyrouth)
devant un tribunal Romain. Alexandre et Aristobule furent reconnus coupables et
exécutés. Mariamne I eut quatre enfants avec Hérode : Deux fils – Alexandre exécuté
en 7 av.J.C. Il épousa Glaphyra, la fille du Roi de Cappadoce Archélaos (36 av.J.C-17
ap.J.C) qui épousera ensuite le Roi de Maurétanie Juba II (25 av.J.C-24 ap.J.C),
puis Hérode Archélaos. Elle lui donna deux fils : Alexandre qui sera le père du
Roi d’Arménie Tigrane VI de Cappadoce (ou Aristobule, 59-62) et Tigrane V Hérode
qui fut Roi d’Arménie (6-11/12). – Aristobule IV, exécuté en 7 av.J.C. Il épousa
Bérénice, fille de Costobar (ou Costobarus ou Kostobar) et Salomé I. Elle lui donna quatre enfants : Hérode
Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C; Hérodiade (ou
Hérodias) née en 7 av.J.C, qui mourut en 39 ap.J.C; Hérode qui fut Roi de
Chalcis (ou Qinnasrin, 41-48), qui épousa Mariamne la fille de Joseph et Olympe, puis sa nièce Bérénice
la fille d’Hérode Agrippa I (38-44 ap.J.C) et de Cypros; et Aristobule le Jeune
qui épousa Jotapé (ou Iotape ou Iotapa), la fille du Roi Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et
la Reine Jotapé. Deux filles : Salampsio, elle épousa son cousin
Phasaël, fils de Phasaël. Elle lui donna une fille, Cypros qui épousa son cousin
Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C) ; Cypros,
elle épousa son cousin Antipater, fils de Joseph (le frère d’Antipater I) et Salomé I.
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. MARIAMNE II
Reine de Judée. Elle fut la fille du Grand Prêtre Simon (ou Boêthos).
Elle fut la 3e épouse, en 23 av.J.C, du Roi de Judée Hérode le Grand (41-4 av.J.C).
Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100)
a raconté leur mariage ainsi. Elle lui donna une fils, Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos), né
en 27 av.J.C, il mourut en 33 ap.J.C. Il fut le premier époux d’Hérodiade la fille
d’Aristobule IV. Elle lui donna une fille, Salomé qui épousera son oncle Hérode Philippe II, puis
Aristobule I Tétrarque d’Iturée, puis Roi d’Arménie
Mineure. Il n’y a pas d’enfant connu de ces unions. Selon certaines
interprétations, Hérode II Boêthos et Hérode Philippe I ne sont pas la même
personne, mais des frères qui, à leur tour ont épousé leur nièce Hérodiade (ou
Hérodias). Dans cette perspective, Hérode Philippe I serait marié Hérodiade
après l’assassinat d’Hérode II Boêthos. Mariamne II fut impliqué dans l’intrigue
d’Antipater III contre Hérode le Gand en 4 av.J.C. En conséquence, Hérode
divorça et enleva à son père (Simon Boêthos) la charge de Grand Prêtre. Son
fils, Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos), fut retiré de la lignée de
succession d’Hérode sur son dernier testament. MARIAMNE
Princesse de Judée. Elle fut l’épouse d’Hérode Archélaos (Ethnarque de Judée, de Samarie
et de l’Édom ou Idumée, 4 av.J.C- 6 ap.J.C). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
MARIAMNE Née en 34 ap.J.C. Elle fut une fille du Roi Hérode Agrippa I et de la Reine
Cypros. Elle fut fiancée par son père à Archélaos Caius Julius Antiochos Épiphane
(ou Gaius Julius),
premier fils du Roi Antiochos IV de Commagène (38-72)mais ce mariage n’étant
pas conclus à la mort de son père, ce fut son frère Hérode Agrippa II qui
promulgua le mariage une fois qu’il fut fait Tétrarque en 49/50. De ce mariage
naquit une fille, Bérénice.
MARIE Reine d’Ibérie. Elle fut la fille de l’Empereur Jovien (363-364).
Elle fut l’épouse du Roi d’Ibérie Artchil I (411-435). Elle lui donna un fils Mihrdat V
(435-447).
MARIE Impératrice d’Occident. Elle fut la fille du Vandale Stilicon, elle épousa en 398 ap.J.C,
l’Empereur d’Occident Honorius (393-423). Elle mourut en 407.
MARINA Sévera Impératrice Romaine, elle fut la 1ère épouse de l’Empereur Valentinien I
(364-375) dont elle divorça en 369 ap.J.C. Elle fut la mère de l’Empereur Gratien.
MARIUS CAIUS MARIUS Général et consul Romain (157-86 av.J.C). Il battit les
Teutons en 104, puis les Cimbres en 102. Il mourut alors qu’il venait d’être élu
consul pour la 7e fois.
MARMARES
Roi des Scythes au VIe siècle av.J.C.
MAROBOD ou Maroboduus
en Latin, Μαροβόδου en Grec.
Roi des Marcomans de 18 av.J.C à 37 ap.J.C, il établit son peuple à la place
des Suèves (Bohème). Il fut l’adversaire des Romains mais aussi du Chérusque
Arminius. Il fut détrôné en 19 ap.J.C et se réfugia à Ravenne.
MARTINE Impératrice Byzantine (de
Constantinople). Elle épousa l’Empereur Byzantin Héraclius I (610-641) son
oncle. Elle mourut en 652 ap.J.C.
MARTINIEN
Co-Empereur Romain en 324 ap.J.C, il abdiqua et fut exécuté en 325.
MASAESYLES
Royaume de l’Afrique du Nord. Le Roi Syphax (203 av.J.C) envahit les Massyles et
forma avec leur royaume la Numidie. (Voir Numidie).
MASAETULLUS ou Mazaetullus
Roi des Massyles en 203 av.J.C, après avoir battu et tué son prédécesseur
Capussa, il nomma le jeune Lacumazes, frère de ce dernier, comme Roi et se
déclara son tuteur. Il fut détrôné par Masinissa la même année.
MASAHARTA
Grand Prêtre d’Amon à Thèbes (Égypte) sous la
XXIe
dynastie de 1054 à 1046 av.J.C. (Voir
Égypte).
MASHHUNDAHLI Dernier
Roi de Warahshe vers 2020 av.J.C. Il
fut pour certains spécialistes contemporain d’Ibbi-Sin
(ou Ibbi-Sîn, 2028-2004)
d’Ur.
MASINISSA
Roi des Massyles de 206 à 203, puis Roi de Numidie de 203 à 148 av.J.C, fils de
Gaïa (ou Gayya), Roi des Massyles. Grâce à l’aide des Romains il put reprendre
le royaume de son père envahit par le Roi des Masaesyles, Syphax (203), dont il
épousa ensuite la femme, Sophonisbe, mais Scipion fit enlever celle-ci et la fit
tuer. Il favorisa l’urbanisation dans son royaume et choisit, Cirta pour
capitale. Il eut quatre enfants dont Micipsa, Gulussa, Mastanabal qui lui
succédèrent.
MASSADA ou Masada C’est
la romanisation du nom de l’Hébreu
: מצדה
Mitzada et de מצודה
Mitzuda "forteresse". Ce fut le nom d’une ancienne cité forteresse dont site
laisse apercevoir plusieurs anciens palais et des fortifications perchés sur un
socle de granite. Elle se situe dans le district Sud d’Israël
au-dessus d’un plateau rocheux isolé, sur l’extrémité orientale du désert de
Judée et surplombe la mer Morte.
(Voir
Syrie/Palestine,
Massada).
MASSAGÈTES
Voir
SOGDIANE et
Massagètes.
MASSALIA
(En Provençal Marselha ou Marsiho) Ce fut le nom
Grec de la ville de Marseille, dont la fondation par des colons Grecs venus de
Phocée (D’où le nom Phocéen) remonte à vers 600 av.J.C. Cette date est
aujourd’hui confirmée par l’archéologie. Ces derniers fuyaient l’invasion Perse
Achéménide et s’implantèrent sur la côte Européenne. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Phocée).
MASSINISSA Co-Roi de Numidie et Maurétanie de 105 à 84 puis en 80 av.J.C avec Gauda et
Hiempsal II.
MASSYLES Royaume d’Afrique du Nord. Le Roi, des Masaesyles Syphax (203 av.J.C) envahit
les Massyles et renversa son Roi Gaïa, il unifia les deux royaumes qui formèrent
celui de Numidie, mais le fils de Gaïa, Masinissa (206-148) avec l’aide des
Romains reconquit le royaume de son père (Voir Numidie).
MASTABA Tombeau des Pharaons Memphites, le mastaba constitue en fait
la chapelle extérieure d’un ensemble funéraire composé : d’une cour, de la
chapelle, du serdab (Petite pièce contenant des statues) et d’une chambre funéraire en
sous-sol, à laquelle on accédait par un puits.
MASTANABAL Co-Roi de Numidie de 148 à 140 av.J.C avec ses frères
Micipsa et Gulussa. Fils de Masinissa. Il eut deux enfants : Jugurtha qui fut
adopté par son frère Micipsa et Gauda qui furent Rois.
MATASONTHE Reine des Ostrogoths et Reine d’Italie.
Fille du 1er mariage de la Reine Amalasonthe, elle épousa en 536 ap.J.C le Roi des
Ostrogoths et Roi d’Italie Vitigès (536-540).
MATTAN ou Mutto ou Matgane
ou Matan ou Mittin
Nom de 4 Rois de Tyr. MATTAN I Roi de Tyr de 849 à 821 ou 840 à 832 ou
829 à 820 av.J.C. Il fut le fils de Baal-Ezer II à qui il succéda et petit-fils d’Ithobaal I.
Il vécut 32 ans et on ne sait rien de son règne. Il fut le père de Pygmalion (ou Pumayyaton ou
Pu’mayyaton ou Pumiatom ou Pummay), qui lui succéda et d’Élissa (ou Didon) qui fonda Carthage.
MATTAN II ou Metenna Roi de Tyr de 730 à 729 av.J.C. Im succéda à Hiram II.
Il se reconnut vassal de l’Empereur d’Assyrie Teglath-Phalasar III et versa un tribu, ce qui
marqua un affaiblissement politique de la ville, mais l’activité commerciale et maritime
continua à évoluer malgré quelques périodes d’arrêt. Il fut suivit par Lulle.
MATTAN III ou Mettenos ou Myttynos Co-Suffète de Tyr de 563 à
557 ou 562 à 556 av.J.C avec son frère Ger-Asthari I. Après la chute de Baal II face aux Babyloniens,
la monarchie fut abolie et un gouvernement oligarchique fut établi. Nabuchodonosor II nomma des Juges
ou Suffètes (ou Shoftim, nom des premiers magistrats. Leur pouvoir ne durait normalement qu’un an)
pour gouverner la ville. Les 4e qui suivirent Abbar furent Mattan III et son frère.
Ils furent tous deux les fils d’Abdelimos. Bien qu’ils règne 6 ans nous ne savons rien de leur histoire.
MATTAN IV “Roi” de Tyr vers 480 av.J.C, qui serait le fils d’Hiram IV.
Ce fut un des souverains sous l’occupation Perse et il n’eut peut-être pas le titre de Roi ?.
Avec le Roi d’Arwad (ou Aradus ou Arados ou Arvad ou Arpad), Merbaal et le Roi de Sidon, Tétramnestos (v.480),
il fut l’un des trois Amiraux Phéniciens qui participèrent aux Guerres Médiques (499-479)
sous le Roi Perse Xerxès I (486-465).
MATTANBAAL ou Matinu-Baal ou Mattan Baal ou
Matinu-Ba’al ou Mata’an Nom de 2 Rois d’Arwad.
MATTANBAAL I Roi d’Arwad de v.860 à v.850 av.J.C.
L’Empereur Salmanasar III (859-824), dans sa campagne d’invasion de la Syrie, lutta contre
une coalition à la bataille de Qarqar (ou Karkar, au Nord-ouest de la Syrie) en 853 où
participèrent 200 hommes d’Arwad. À cette époque, Mattanbaal I s’était allié à 10 autres
Rois et Princes. MATTANBAAL II Roi d’Arwad de v.680 av.J.C. Il dut
payé un tribut à l’Empereur Assarhaddon (681-669). Son successeur fut Ikkilu (ou Ikkilû).
MATTANYA Voir SÉDÉCIAS.
MATTATHIAS
(En Hébreu : מתתיהו
Matitiyahu ou Matisyahu Yochanan ben Hacohen). Grand Prêtre des
Juifs de 167 à 166 de la famille des Hasmonéens dont le rôle dans la révolte
Juive contre les Séleucides est inscrite dans les livres des Macchabées, qui en retracent le
contexte historique, mais qui ne furent pas inclus dans le "canon" Juif. Les
événements de la guerre des Macchabées où Mattathias joua un rôle central,
forment la base de la fête d’Hanoukka (ou Hanoucca) qui est célébrée par les
Juifs le 25 Kislev (Sur le calendrier Hébraïque, correspondant de la mi-novembre
à fin-décembre sur le calendrier Grégorien). Mattathias fut le fils de Jean (ou Yohannan), son père et les autres dirigeants Maccabée, furent une famille
sacerdotale rurale de Modiin (ou Modi’in, ville du district Centre d’Israël) au
Nord de Jérusalem. Comme tous les bons Prêtres, il servit dans le Temple de
Jérusalem. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hasmonéens,
Mattathias).
MAURETANIE ou Mauritanie
Pays des Maures, région occidentale de l’Afrique du Nord, ce fut d’abords un
royaume indigène qui eut de l’importance que tardivement, sous son Roi, Juba II
(25 av.J.C-24 ap.J.C). Peuplé de Maures au Nord et de Gétules au Sud, le pays
reçu la civilisation Phénicienne qui fonda des cités au XIe siècle. Protégée par
les Romains, la Maurétanie devint un fidèle vassal de Rome.
MAURICE FLAVIUS MAURICIUS
TIBERIUS Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 582 à 602 ap.J.C, il réorganisa l’administration de l’empire
et rétablit le Perse Khosrô II sur son trône. Il pacifia l’Afrique révoltée en
587, il arrêta les Avars et les Slaves dans les Balkans. Une révolte militaire
le renversa, il fut assassiné. Il épousa Constantina, fille de l’Empereur Tibère
II (578-582) et eut sept enfants dont Théodose qui fut associé au pouvoir avec
lui à partir de 590.
MAURYA
Nom d’une dynastie de l’Inde fondée vers 320 av.J.C, ce fut le premier empire
Indien, ils luttèrent contre l’expansion des Sassanides à l’Est.
MAUSOLE
Roi de Carie de 377 à 353 av.J.C. Fils du satrape Hécatomnos (ou Hécatomnus),
il succéda à son père. En arrivant au pouvoir, il transféra la capitale de Carie
à Halicarnasse. Ce fut un homme politique habile, en 362, il participa à la
révolte contre le Roi Perse Artaxerxès II Mnémon, ce qui lui permit
d’agrandir son royaume qui comprit alors toute la Ionie et la Lydie. Il proclama
son indépendance en se libérant de la tutelle des Perses et prit le titre de
Roi. Sous son règne la Carie devint l’une des principales puissances maritimes
de la mer Égée. En 358, il aida Rhodes et de ses alliés, Byzance et Chios contre
Athènes. N’ayant pas de descendance, à sa mort ce fut sa sœur et épouse Artémise
II qui arriva au pouvoir. Elle lui fit élever un monument funéraire "le
mausolée" qui est l’une des sept merveilles du monde.
(Voir
Asie Mineure,
Halicarnasse,
Mausole).
MAXENCE
MARCUS AURELIUS VALERIUS MAXENTIUS (né
en 283 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur en Italie et en Afrique du
28-10-306 au 28-10-312. Fils de Maximien, il mit à mort un des six prétendants
au trône, Sévère II, mais il fut battu par Constantin I (305-337) et tué à la
bataille du Pont Milvius. Il épousa Valéria Maximilia fille de l’Empereur Galère
et eut deux enfants.
MAXIME
Nom de 2 Empereurs d’Occident et 1 d’Espagne. MAXIME MAGNUS
CLEMENS MAXIMUS Empereur usurpateur en Occident de 383 à 388
ap.J.C. Proclamé par ses soldats, contre Gratien et reconnu par Théodose I, il
défendit la frontière du Rhin. Il prit l’Italie à Valentinien II (375-392), puis
affronta Théodose I (379-395) qui le vaincu et le fit mettre à mort. Il épousa
Hélène, fille d’Eudes et eut un enfant Victor
Flavius qu’il associa au pouvoir à partir de 387, qui fut
exécuté en même temps que son père. MAXIME PETRONIUS ANICIUS
MAXIMUS (né en 396
ap.J.C) Empereur d’Occident de 03 à 05-455 ap.J.C. Dignitaire de la cour, il
assassina Valentinien III et prit sa place. Rome fut prise par le Roi Vandale
Geiséric (428-477) et Maxime Petronius fut lapidé par la foule. Il épousa
Licinia Eudoxia Fille de l’Empereur Théodose II. MAXIME le Tyran
Empereur usurpateur en Espagne de 409 à 411 ap.J.C. Il fut enterré à Tarse.
MAXIMIEN AURELIUS VALERIUS
MAXIMIANUS (né
en 250 ap.J.C) co-Empereur
Romain du 01-4-286 au 01-5-305 avec Dioclétien puis du 28-10-306 à 11-308 avec
Galère pour l’Orient. Fait par Dioclétien (284-305) César puis Auguste pour
l’Occident, il dut abdiquer en même temps que ce dernier. Il réussit à reprendre
le pouvoir avec cinq autres prétendants, mais fut tué à l’instigation de
Constantin I (305-337) en 310. Il épousa Eutropia qui avait déjà une fille,
Flavia Maximiania Théodora (adoptée
par Maximien) qui épousa en 293, l’Empereur Constance I Chlore (adoptée
aussi par Maximien). Il eut deux enfants dont l’Empereur Maxence (306-312) et
Fausta qui épousa l’Empereur Constantin I.
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MAXIMIN Nom de 2 Empereurs Romains.
MAXIMIN I le Thrace CAIUS JULIUS VERUS
MAXIMINUS (né en 172 ap.J.C) Empereur Romain du 18-3-235 au 24-6-238.
Général, il fut porté au pouvoir par l’armée après l’assassinat de Sévère Alexandre. Il
combattit les Barbares. L’Afrique et l’Italie se révoltèrent contre la dureté de
son règne, il fut assassiné. Il épousa Cecilia Paulina (morte
en 238) et eut un enfant qui fut exécuté la même année que lui. MAXIMIN II
Daia GALERIUS VALERIUS MAXIMINUS (né en 270
ap.J.C) coempereurs Romain de 308 à 08-313 ap.J.C. Il
fut le neveu de Galère qui l’adopta en 305 et la créa César, puis Auguste en
308. Il gouverna une partie de l’Orient et persécuta les Chrétiens. Il fut battu
par Licinius et se suicida peu de temps après. Il eut une fille qui fut exécutée en 313.
MAYA Il fut
"trésorier en Chef" sous le règne de Toutânkhamon (1336/35-1327) et resta en
poste jusque sous celui d’Horemheb (1323-1295). Il fut l’un des plus importants
fonctionnaires du règne de Toutânkhamon. Dans la tombe (KV62) de ce dernier, des
objets ont été retrouvés au nom de Maya, qu’il portait lors des funérailles du
monarque. Une stèle, en date de l’an 8 du jeune Roi, dit que l’impôt foncier
prélevé par Maya est un sacrifice proférer pour les Dieux. Il est évidemment
qu’il joua un rôle important dans la réorganisation du pays après le règne
d’Amenhotep IV (1353/52-1338) et qu’il aida peut-être Toutânkhamon, à rouvrir les temples des
Dieux fermés par Amenhotep IV. Maya contrôla aussi les travaux de restauration
des tombes dans la vallée des Rois. Il fut le principal organisateur des funérailles royales
du jeune Pharaon. Mais il semble perdre une grande partie de son pouvoir durant les 4 années de règne d’Aÿ
II (1327-1323). L’ancien trésorier retrouva son poste avec le couronnement du
général Horemheb, dont il fut sans doute proche. Maya mourut durant la 9e année du règne d’Horemheb et se fit inhumer,
ainsi que sa femme Mérit, dans une des plus belles tombes de
Saqqarah. Son existence nous est d’ailleurs principalement connue
de sa tombe. Elle fut découverte par l’expédition de Karl Richard
Lepsius, mais l’emplacement exact de la tombe fut rapidement perdu et des blocs
du tombaux avec des décorations furent vendus à divers musées. C’est seulement en
1986 que le tombeau est redécouvert, puis complètement dégagé. La tombe de Maya
et de son épouse Mérit se compose d’une superstructure et d’un espace
souterrain. La superstructure a été conçue comme un temple avec deux colonnes
décorées. Les murs étaient ornés de reliefs décorés. La partie souterraine de la
tombe se composait de diverses pièces, dont certaines possédaient aussi des bas-reliefs. (Pour sa tombe voir à
Saqqarah).
MAZAETULLUS Voir MASAETULLUS.
MAZPAN Nom donné aux gouverneurs qui
dirigèrent l’Arménie de 428 à 631 ap.J.C.
MÉCHOUECH ou Méshouech ou
Machaouach ou Mâchaouach ou Meshwesh ou Maxyes ou Meshawash – mSwS.w Vers 1400 av.J.C apparurent en
Marmarique les Méchouech et les Libous. Leur domaine couvrait les collines
littorales et l’arrière pays. Unifiés sous la conduite de "Grands Chefs" ils
tentèrent de sortir de leur région et poussèrent leurs campements vers le Delta
du Nil. Du XIIe au XIe siècle ces barbares fragilisèrent l’Égypte pour
finalement la déstabiliser et plus tard s’en rendre maître.
Les Méchouech sont connus des textes égyptiens dès la XVIIIe dynastie. Ils sont cités comme fournissant du
bétail au palais du Pharaon Amenhotep III (1390-1353/52) à Malkata (ou Malqata). Indiquant que peut-être il y avait des
échanges entre eux et les Égyptiens de cette époque. Pendant le reste de la XVIIIe dynastie, les informations
sur les Méchouech ou Libyens en général, sont superficielles. Cependant, on a mis au jour des représentations de
Libyens (peut-être Méchouech) datant du règne d’Amenhotep IV (ou Akhenaton, 1353/52-1338), dont un remarquable
papyrus qui décrit un groupe de Libyens tué par des Égyptiens. Mais le papyrus est fragmentaire et on ne sait
pas le situer dans le contexte historique. Les relations entre les Libyens et les
Égyptiens au cours de la période Ramesside furent une source constante de conflit. Les reliefs de batailles
représentées à Karnak datant du règne de Seti I (1294-1279) décrivent le Pharaon au combat avec des hordes de
Libyens, mais le texte ne vise que les Libyens du nom de Tehenou, l’un des termes génériques Égyptien pour la Libye,
au lieu de préciser un nom spécifique de tribu. Pendant le règne suivant, Ramsès II (1279-1213) les traita durement et
implanta pour les surveiller des forteresses. La présence de ces forces démontre une sérieuse menace de l’Occident.
Ramsès II affirma avoir évincé les Libyens dans plusieurs textes. Cependant, comme avec Séthi I, ceux-ci
ne précisent pas si oui ou non les Méchouech étaient impliqués. Pendant le règne de Mérenptah (1213-1203) une
invasion inattendue Libyenne dans le Delta et l’Oasis de l’Ouest, est enregistrée dans la 5e année de son règne.
Contrairement à leurs prédécesseurs, les reliefs des batailles à Karnak donnent le nom de la tribu qui était
principalement des Libou, mais les Méchouech furent également présent dans ce conflit. En effet,
Mérenptah affirma que 9100 Méchouech furent capturés. Sous le règne de Ramsès III (1184-1153), le conflit croissant
entre les Égyptiens et Libyens atteint son paroxysme. Cette fois, les Méchouech furent les instigateurs de la confrontation,
bien que d’autres tribus Libyennes et leurs alliés les Peuples de la Mer participèrent aux combats lors de deux importantes
campagnes contre le Pharaon (An 5 et 11 de Ramsès III). Ramsès III remporta la victoire et les Méchouech furent emprisonnés
dans des camps en Moyenne-Égypte pour forcer leur assimilation à la culture Égyptienne. Beaucoup furent également
enrôlés dans l’armée Égyptienne. Dans un texte datant de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656) il est mentionné
qu’il y avait cinq forces Méchouech rien que dans la zone d’Héracléopolis Magna. Malgré les tentatives pour contenir
l’immigration Libyenne en Égypte, les différents souverains furent incapables de l’arrêter.
Au cours de la XXe dynastie (1186-1069), plusieurs textes mentionnent des attaques de tribus Méchouech dans
Thèbes, où les ouvriers de Deir el-Médineh furent contraints de chercher asile dans le temple de Médinet Habou.
Au cours du XIe siècle, un grand nombre de Méchouech s’infiltra pacifiquement dans le Delta du Nil où
régnait la XXIe dynastie (1070/69-945). Ces Mâ, le diminutif de Mâchaouach, fondèrent une sorte de chefferie,
autour de la ville de Bubastis. Bien installés dans le Delta, petit à petit, ils étendirent leur territoire
jusqu’au Fayoum, détenant la force armée du royaume. Leurs chefs devinrent très puissants et le fils d’un de
ceux-ci, Sheshonq I, parvint à se hisser sur le trône. Il prit le pouvoir à la mort de Psousennès II
(959-945) de
Tanis, dont il était le Général en chef des armées et le Conseiller en chef.
Il s’imposa comme Pharaon en fondant la XXIIe dynastie (945-715). Sheshonq I transféra la capitale
Égyptienne à Bubastis. La XXIIIe dynastie (818-715), concurrente, fut issue de la même famille des Mâ et
se localisa à Léontopolis. On surnomme ces dynasties Libyennes. Elles furent
cependant écrasées quelques années plus tard lors de l’invasion du pays par le
Roi de Napata Piânkhy (747-716 – XXVe dynastie).
MEDA ou Meda d’Odessos ou Mḗda
(En Grec : Μήδα) Reine de Macédoine. Elle épousa vers 340, le Roi de Macédoine
Philippe II (359-336). Elle fut originaire d’Odessos (Varna aujourd’hui), fille du Roi Gète Cothelas (ou Gudila).
Selon Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond, lorsque Philippe II mourut, Meda se suicida afin de ne pas survivre
à son époux. Les habitants de Macédoine, qui n’étaient pas habitués à de tels honneurs à leurs Rois par leurs épouses,
l’enterrèrent avec lui dans le Grand Tumulus d’Aïgaï, dans une pièce séparée. La deuxième urne funéraire d’or
(ou Larnax) trouvée dans la tombe pourrait lui appartenir. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
MÉDAMOUD ou Madu (en égyptien)
Ce fut une ville d’Égypte antique à 8 km de Louxor. Elle possédait un temple
important dédié au Dieu de Montou érigé sous le règne de Montouhotep
(2061-2010/09) et restauré sous l’époque Ptolémaïque.
MÉDÉE Reine légendaire d’Athènes,
fille du Roi de Colchide Æetès, elle fut la 2e épouse du 9e Roi
d’Athènes Égée.
MÈDES – MEDIE Royaume au
Nord-est de l’Iran actuel, capitale Ecbatane, la Médie fut issue de l’union de
diverses tribus, d’abords nomades, qui se fixèrent au VIIe siècle av.J.C,
peut-être en réaction aux attaques répétées de l’Ourartou et des Assyriens. Vers
650, les Mèdes étendirent leur autorité jusqu’aux Perses du Fars, puis
s’attaquèrent aux cités assyriennes. En 615, le Roi Cyaxare (633-585) fit
alliance avec le Roi de Babylone, Nabopolassar (626-605) ils prirent Assur en
614 et Ninive en 612 ce qui provoqua la chute de l’empire assyrien. Après la
victoire, le partage de l’empire assyrien apporta aux Mèdes le territoire
central de l’Asie mineure où ils entrèrent en conflit avec les Lydiens, en 585
la paix fut conclue avec eux et le Halys choisit comme frontière. En 549 le Roi
Perse Cyrus II (559-529), pénétra dans Ecbatane et fit prisonnier Astyage (585-550/49) qui
fut le dernier Roi Mède, Cyrus II prit alors le titre de " Roi des Mèdes et des
Perses" qui furent de ce fait désormais liés. L’union, Mède Perse se poursuivit
avec Darius I qui réprima les révoltes et fit de la Médie une satrapie Perse,
tandis qu’Ecbatane demeura une capitale royale. Alexandre le Grand s’empara de
la Médie en 330, à sa mort la Médie fut divisée en deux régions, la petite et la
grande Médie. Les deux Médie furent conquises par les Parthes Arsacides au 2e siècle
av.J.C, par la suite les Romains tentèrent des conquêtes, mais n’eurent
jamais de prise sur ces régions qui restèrent aux Sassanides. (voir
Perse,
les Mèdes).
MÉDINET HABOU ou Ta-Hout ou Djamet
en Égyptien, ou Djeme ou Djemi en Copte, en arabe : مدينة
هابو, est une cité proche de Thèbes sur la rive Ouest
du Nil, en face de la ville moderne de Louxor et de son ancien temple dédié au Dieu
Amon-Min. Le nom de Médinet Habou signifie "la cité d’Habou" et
pourrait faire référence à un puissant et haut dignitaire, Amenhotep fils
d’Hapou, qui vivait lors du règne d’Amenhotep
III (1390-1353/52), son temple funéraire étant proche de celui de
Ramsès III
(1184-1153). Mais "Habou" pourrait tout aussi être une déformation du mot
Égyptien "Hebou". De nos jours le village faisant face au temple de
Ramsès III s’appelle Habou. (Voir
Égypte, villes, Médinet Habou).
MÉDIQUES Voir
GUERRES MEDIQUES.
MÉDOC ou Medocos voir
AMADOCOS.
ME-DURBA Roi d’Adab vers 2500 av.J.C.
MÉGACLES Nom de 2 Archontes
d’Athènes. MEGACLES Archonte perpétuel d’Athènes de 921 à
891 av.J.C. MEGACLES I Archonte annuel en 632 av.J.C. Premier membre
de la famille des Alcméonides. Il fut Archonte au moment où l’aristocrate Cylon
tenta de prendre le pouvoir et fit échouer la tentative. Il fera mettre
Cylon à mort dans un temple, ce qui fut considéré comme un sacrilège. Il sera
exiler lui et toute sa famille. Il épousa Agaristè (ou Agaristes ou Agariste), fille du Tyran de Sicyone
Clisthène (601-v.570) et eut un fils, Alcméon et son petit-fils s’appelle
également Mégaclès.
MÉGARE Cité-État de l’Attique envahit
par les Doriens vers 900 av.J.C et dévastée pendant la guerre du Péloponnèse.
Elle connut une grande prospérité sous son Tyran Theagènes au VIIe siècle. (Voir
Grèce,
Mégare).
MEGIDDO Ville située à environ 90 km
au Nord de Jérusalem et à 31 km au Sud-ouest de la ville actuelle de Haïfa.
C’est un important site archéologique qui domine la Vallée de Jezréel au Nord.
Megiddo fut construite sur un tertre connu aujourd’hui sous le nom de Tell
el-Moutesellim (ou Tel Megiddo), qui se dresse maintenant, suite à l’empilement
de nombreuses couches archéologiques, à presque 21 mètres au-dessus de la
plaine. (Voir
Syrie / Palestine,
Megiddo).
MÉHAÂ Voir HAAHEROU.
MÉHETENOUSÉKHET ou Mehtenweskhet ou Mehytenweskhet
Reine d’Égypte de la XXVI dynastie qui fut la fille du Vizir Harsiesi
(ou Harsiese). Elle fut une des épouses du Pharaon Psammétique I (664-610). Elle lui donna
quatre enfants : Merneith, Nitocris I qui fut Divine Adoratrice d’Amon (656-586),
Néchao II qui succéda à son père de 610 à 695 et une troisième fille Satnisat Djestkhebed
qui épousa Pedimennebseouttaoui.
MÉLANDROS ou Mélanchros Tyran de
Mytilène de 612 à 608 av.J.C, il fut assassiné.
MÉLANTHIDE ou Codrides
Dynastie de 2 Rois légendaires qui régna sur Athènes, fondée par Mélanthos, de 1126 à 1068 av.J.C.
MÉLANTHOS ou Mélanthus (En Grec : Μέλανθος)
16e Roi légendaire d’Athènes et 1er de la dynastie des Mélanthides
de 1126 à 1089 av.J.C. Il fut le fils d’Andropompos descendant de Nélée, Roi de Messénie.
Roi de Messénie, il fut parmi les descendants de Nélée expulsés de la Messénie, par les
descendants d’Héraclès, dans le cadre du légendaire retour des Héraclides et finalement échoua à Athènes.
Lors d’un conflit contre les Béotiens pour une question de territoires, son prédécesseur
Thymétès dut se battre contre son homologue Xanthos et des deux Rois déciderait l’issue de
la guerre. Thymétès, annonça qu’il cédait son royaume à celui qui irait combattre pour lui.
Mélanthos se porta volontaire, il remporta la victoire contre le souverain Béotien et
devint Roi d’Athènes et fonda la dynastie Mélanthides (ou Codrides).
Il eut un enfant Codros qui lui succéda comme Roi de l’Attique.
MELAMKURKUKKA Roi d’Isin et du Pays
de la mer au XVIe siècle av.J.C.
MÉLÉAGRE ou Meleager ou Meleagros
(En Grec : Μελέαγρος)
Roi de Macédoine en 279 av.J.C. Il fut le frère de Ptolémée Kéraunos
à qui il succéda, mais il ne gouverna que peu de temps. Selon Eusèbe de Césarée
(ou Eusèbe Pamphile de Césarée, en Latin Eusebius Pamphili, Prélat Grec, écrivain,
théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) il aurait régné deux mois
(Février/Mars 279), déposé par l’armée des Macédoniens qui le jugeaient inapte
à régner face au péril que faisait courir au pays l’invasion des Celtes.
MELEKIASAPH ou Milkiasaph ou Milk-Asaph
Roi de Byblos vers 670 av.J.C. Il n’est connu qu’à partir des sources
Assyriennes. Sous son règne Byblos fera l’objet d’attaque de la part de l’Empereur
d’Assyrie Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669).
MELEKKIATAM ou Melek-kiatam ou Milkjaton Roi
de Cition de 392 à 361 av.J.C ou 392 à 362. Il fut le fils de Baalram à qui il
succéda (ou Ba’al-ram ou Baalrom), mais vit son trône usurpé de 388 à 387 par un
Grec au nom de Démonicos. Son fils Poumiaton (ou Pumiathon ou Pumjaton) lui succéda.
MELEM-ANA ou Mélam-Ana ou Mula-manna
Roi d’Ourouk de la Ière dynastie vers 2550 à vers 2545 av.J.C.
Il succéda à Mesh-He le Forgeron.
MÉLÈS ou Myrsos ou Mirso ou Myrsus (En Grec : Μήλης)
Roi de Lydie de la dynastie des Héraclides de 747 à 714 ou 745 à 733 ou 740 à 728 av.J.C.
Il succéda à son père Alyatte I. Nicolas de Damas (Historien et philosophe de langue Grecque,
Ier siècle av.J.C) rapporte que Mélès se serait exilé à Babylone durant trois ans et
aurait confié pendant ce temps le pouvoir à un certain Sadyatte, fils de Cadys,
pour réparer un meurtre commis dans son royaume contre Dascylos, un membre de
la famille des Mermnades. Ce meurtre impie entraîna une famine dans le royaume
et un oracle déclara qu’il devait être expié pour que tout redevienne normal,
d’ou l’exil du Roi. Généralement on considère que son successeur fut son fils, Candaule.
MELISIPAH ou Meli-Shikhu ou Melishippak
Roi de Babylone de la dynastie Kassite, de Mari et d’Hana de 1189 à 1174 av.J.C.
Il donna sa fille en mariage au Roi de l’Élam Shutruk-Nahhunté I (ou Shuttir-Nakhkhunte ou
Šutruk-Naḫḫunte, 1185-1153 ou 1155)
MEMNON de Rhodes ou Memnôn
(En Grec : Μέμνων ὁ
Ῥόδιος) Chef
des mercenaires Grecs au service des Perses Achéménides lors de la conquête
d’Alexandre le Grand (336-323). Il entra, avec son frère aîné Mentor, au service
du Satrape de Phrygie et de l’Hellespont, Artabaze, en révolte contre le Roi
Perse Artaxerxès III (358-338), dont il épousa en 355 la fille, Barsine. Il fut
battu, en 354, par les troupes d’Artaxerxès III. Mentor s’enfuit alors en Égypte
tandis qu’Artabaze, Barsine et Memnon se réfugièrent à Pella auprès du Roi de
Macédoine, Philippe II (359-336). En 343, Memnon changea de politique et se mit
au service d’Artaxerxès III et joua un rôle important dans la reconquête de
l’Égypte par les Perses. En 337/336, il fut chargé de repousser l’offensive de
Parménion en Asie Mineure et contraint celui-ci à se réfugier en 335 à Abydos.
En 334, Alexandre le Grand (336-323) débarqua en Asie, Memnon évita le combat et
proposa de pratiquer la politique de la terre brûlée devant lui, mais les
Satrapes refusèrent ce plan et ils furent battus à la bataille du Granique.
Memnon tenta alors de résister à l’avance d’Alexandre le Grand et à l’été 334,
se réfugia dans la citadelle d’Halicarnasse. À l’hiver 334, il fut nommé
commandant en chef des armées par le Roi Perse Darius III (336-330). Il s’allia
avec le Roi de Sparte Agis III (338-331) et les factions aristocratiques de
diverses cités hostiles à Alexandre le Grand. Il reprit ainsi Chios et fit le
siège de Mytilène. À sa mort, sa veuve Barsine fut nommé par Alexandre le Grand
gouvernante d’Halicarnasse. (Voir
Grèce,
Rhodes,
Memnon).
MEMPHIS Capitale du 1er nome de
Basse-Égypte (Environs 20 kilomètres du Caire), elle aurait été fondée
v.3040 par Ménès (Narmer,
Premier Roi de l’Égypte pharaonique). Le nom de Memphis provient de celui de la
pyramide de Pépi I "Méryrê-men-néfer (Méryrê est stable de beauté)". Elle
s’appelait à l’origine Ineb-Hedj "Le mur blanc". Memphis fut le plus
grand centre religieux de l’Égypte et on y célébrait aussi les cérémonie
importantes, couronnements, jubilés etc. Son immense nécropole s’étendit sur
plus de 30 kilomètres. L’histoire importante de la ville vient du fait de sa
situation géographique qui fut de tous temps un point stratégique entre la Haute
et la Basse-Égypte. C’est au début de la IIIe dynastie que la ville devint la
capitale et résidence royale. Elle perdit son statut de capitale sous la XIIe
dynastie (1991-1783) qui lui préféra Licht plus au Sud, mais sous le Nouvel Empire les
avantages stratégiques de Memphis l’imposèrent de nouveau. Ainsi les Princes
héritiers de la XVIIIe dynastie s’y installèrent et les Pharaons y séjournèrent
fréquemment. Les Ramsès firent beaucoup pour Memphis, dont les monuments
principaux furent les temples de Ptah, d’Apis. La ville resta la plus importante
cité, même au temps des invasions étrangères. (Voir
Égypte,
Memphis).
MÉNAHEM ou Menakhem ou Manahem ou
Mənaḥēm ou Manaën ou Menahem ben Gadi (En
Hébreu :מנחם בן-גדי
מלך ישראל) Il fut le 16e Roi d’Israël de 749 à 738 ou 752 à
742 Edwin Richard Thiele ou 745 à 738 William Foxwell Albright).
Son nom signifie “Le consolateur“. Il fut le fils de Gadi, peut-être un descendant de la tribu de Gad.
Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100 – Antiquités Judaïques,
IX, XI, 1) nous dit qu’il était Général de l’armée d’Israël (on trouve aussi Capitaine ?). Lorsque Shallum
conspira contre Zacharie et l’assassina dans Samarie, Ménahem refusa de reconnaître l’usurpateur.
Il partit de Tirzah (ou Tirza ou Tell el-Far’ah) et marcha sur Samarie et en fit le siège. Puis,
après avoir pris la ville, il mit à mort Shallum dans la cité, selon les textes de sa propre main
et lui succéda en tant que Roi (Deuxième Livre des Rois 15 : 14). Son règne fut marqué par sa cruauté.
Il réprima brutalement une révolte à Thapsaque (ou Tiphsah ou Thapsa ou Thapsakos) une localité de Syrie du
Nord, située sur l’Euphrate mais qui n’a pas encore été localisée avec précision. Certains spécialistes soutiennent
qu’elle était située dans les environs de Karkemish.
Il eut un enfant Pékahiya (ou Pekahiah ou Pekahia ou Pacahya) qui lui succéda. (Voir
Syrie/Palestine,
Israël,
Ménahem).
MENANDRE I ou Milinda Roi
Indo-grec de vers 165 à vers 155 av.J.C, descendant d‘un lieutenant d’Alexandre le Grand,
il fit des expéditions sur le haut Gange et fut réputé pour sa justice. Sa
capitale fut Sangala au Pendjab.
MENDÈS Ce fut
une cité Égyptienne du Delta oriental sur une branche
secondaire du Nil. Le site qui porte le nom aujourd’hui de Tell el-Rob’a n’est
autre que la ville au nom de Perbanebdjedet, c’est-à-dire Mendès. La cité est
attestée dès l’Ancien Empireet elle eût un rôle mythologique important pendant les
périodes qui suivirent. On y adorait un Dieu bélier, Banebdjedet "Bâ
Seigneur de Mendès". À l’origine, une Déesse locale, Hatméhyt, y
était vénérée. Il s’agissait d’une divinité qui était représenté avec un
poisson chat (Schilbe mystus) sur la tête, mais certains égyptologues
considèrent que c’était un Barbus bynni (De la famille des Cyprinidé)voire
pour d’autres un dauphin ?. Car, à certaines époques de l’année, Hatméhyt
revêt l’apparence d’un dauphin femelle. La branche Mendésienne du Nil qui
débouche à Damiette est une bouche par laquelle les dauphins, selon les
récits de l’antiquité, remontaient jusqu’à Mendès. La ville sera le berceau
de la XXIXe dynastie et aura le rôle de capitale avant la dernière invasion Perses. (Voir
Égypte,
Mendès).
MENELAS Voir CANDAULE.
MÉNELAS Grand Prêtre des Juifs de 172
à 167 av.J.C, nommé par Antiochos IV Épiphane (175-164), il favorisa l’Hellénisation du
peuple Juif, ses déprédations causèrent la révolte des Macchabées.
MENELIK ou Ibn el Hakim Fils de la Reine de
Saba, qu’elle aurait peut-être eut, avec le Roi Salomon (970-931). Il se
rendit plus tard à Jérusalem pour se faire reconnaître de son père. Selon la
tradition Biblique ce dernier lui aurait remis l’arche d’alliance afin que ses
pouvoirs l’aide à récupérer son trône.
MÉNÈS Voir NARMER.
MENESTHÉE ou Menestheús
(En Grec : Μενεσθεύς) 11e Roi légendaire
d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1205 à 1183 av.J.C. Il fut le fils de Pétéos,
arrière-petit-fils d’Érechthée et il succéda à Thésée.
Il fut placé sur le trône par les Dioscures, suite à la guerre que ceux-ci entreprirent
contre Thésée pour récupérer Hélène. Dans l’Iliade, Ménesthée est le chef des Athéniens
pour la guerre de Troie. Il fut parmi les guerriers présents dans le cheval de Troie.
Après le sac de la ville, Ménesthée se rendit à Mélos où il devint Roi à la mort de Polyanax.
Plus tard, il partit avec des colons en Bétique où il fonda un port en lui donnant son nom.
MENHET –
M-a-n-ht,
MÉNOUI ou Manouay –
M-n-nw-wAj
et MERTI ou Mertet –
M-a-rw-ti-t Nom
de trois Reines d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elles furent autour de l’an 40
du Roi des épouses
mineures du Pharaon Thoutmôsis III (1479-1425). Elles furent semble t-il d’origine
étrangère car leurs noms sont à consonance de l’Ouest Sémitique, peut-être
Syriennes, mais aucune ne serait Hourrite. On ne sait pas si ces
femmes furent liées familièrement et si elles vinrent du même royaume. Chacune reçu le titre
d’Épouse du Roi (hmt-nswt),
mais elles furent probablement des épouses mineures.
(Voir
Égypte,
Reines,
Menhet)
MENI Nom de 2 Pharaons. MENI
Pharaon de la
XIVe dynastie. MENI
Voir Narmer. (Voir
Égypte).
MENIBRÊ
I
Roi d’Avaris sous la
XIVe
dynastie.
(Voir
Égypte).
MENKAOUHOR ou Mencherès ou Horus
Menkhâou Pharaon de la
Ve dynastie de 2398 à 2389
av.J.C. (Voir
Égypte).
MENKAOURÊ ou Mykerinos ou
Horus Kaket ou Mencherès Pharaon de la
IVe dynastie de 2492 à 2472 av.J.C. (Voir
Égypte).
MENKARÊ Pharaon de la
VIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
MENKHÉPERRÊ Grand Prêtre d’Amon à Thèbes
(Égypte) sous la
XXIe dynastie de 1045 à 992.
(Voir
Égypte).
MENKHÉPERRÊ
Prince Égyptien. Il fut le fil du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et de la Reine
Méritrê-Hatchepsout. Il est représenté, avec ses sœurs, sur une statue de leur
grand-mère maternelle, Dame Houy, qui est aujourd’hui au British Museum.
Il est aussi probable que certains fragments de vase canope trouvée dans la
vallée des Reines lui appartiennent.
|
MENODIMOS Tyran de Crotone de 300 à
296 av.J.C.
MENONA Voir MENUAS.
MÉNOUI ou Manouay Voir
MENHET.
MENRENHOR Pharaon de la
VIIe dynastie. (Voir
Égypte).
MENTHESOUPHIS Voir MÉRENRÊ II.
MENTOR de Rhodes
(En Grec :Μέντωρ ὁ
Ῥόδιος) Il fut un
mercenaire Grec qui lutta dans un premier temps contre le souverain Perse
Achéménide Artaxerxès III (358-338), avant de
se mettre à son service. Il est probablement né vers 385 av.J.C, soit 5 ans
environ avant son frère Memnon de Rhodes et entama sa carrière militaire en se
mettant au service du Satrape de Phrygie et du Pont Artabaze, en 358. Cette
alliance fut scellée par un double mariage, celui d’Artabaze avec la sœur de
Mentor et Memnon et celui de la très jeune (ce n’était encore qu’une enfant)
Barsine, la fille du Satrape, avec Mentor. Au début de l’an 354, malgré leurs
indéniables qualités militaires et le renfort d’un contingent de Thèbes, les
deux frères furent battus par les troupes d’Artaxerxès III. Memnon ainsi
qu’Artabaze et Barsine, se réfugièrent alors à la cour de Roi de Macédoine
Philippe II, dans sa capitale de Pella où ils reçurent un bon accueil tandis que
Mentor trouva asile en Égypte. Il fut reçu par le Pharaon Nectanébo II (360-342)
enchanté de recevoir le renfort d’un militaire de renom. (Voir
Grèce,
Rhodes,
Mentor).
MENTOU Pharaon de la
VIIe/VIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
MENTOU ou Montou Dieu Égyptien à
tête de faucon ou de taureau adoré dans la région de Thèbes.
MENOUA ou Menona ou Menuas ou
Menua ou Meinua ou Minua (En Arménien :
Մենուա)
Roi d’Ourartou de 810 à 786 ou 810 à 785 ou 806 à 788 av.J.C.
Il fut le fils d’Ishpuhini à qui il succéda. L’indépendance culturelle de l’Ourartou envers
l’Assyrie commencée sous le règne de son père se poursuivit. l’Ourartou accrut sa puissance.
Menoua conquit l’Alzi (ouAlshe) entre le haut-Tigre et l’Euphrate,
puis traversa ce fleuve et soumit le Roi de Milid (ou Melid ou Arslantepe dans
les faubourgs de Malatya aujourd’hui) au Gurgum. Les frontières se déplacèrent en direction de
l’Araxe et du cours supérieur de l’Euphrate jusqu’aux rives du lac d’Ourmia.
Il fut aussi un grand bâtisseur, il construisit des forteresses et des temples.
Son fils Argishti I lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Ourartou,
Menoua).
MERBIAPEN Voir ADJIB.
MERDJEFARÊ ou Méridjefarê Roi d’Avaris sous la
XIVe
dynastie de 1699 à 1696 av.J.C. (Voir
Égypte).
MEREDATES ou Méherdate ou Méherdates
Roi de Characène de vers 131 à 150/51 ap.J.C. Il fut battu par le
Roi Parthe Vologèse IV (147-191). (Voir
Mésopotamie,
Characène,
Meredates).
MÉRENPTAH Pharaon de la
XIXe
dynastie de 1213 à 1203 av.J.C. (Voir
Égypte)
MÉRENRÊ Nom de 2 Pharaons. MÉRENRÊ I
ou Methouspouphis ou Horus Âkhkhaou Pharaon de la
VIe
dynastie de 2255 à 2246 av.J.C. MÉRENRÊ II ou
MENTHESOUPHIS Pharaon de la
VIe dynastie de 2152 à 2151
av.J.C. (Voir Égypte).
MÉRÉRET Nom d’une Princesse et d’une Reine.
MÉRÉRET Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Voir MÉRETSEGER.
MÉRÉRET ou MÉRYT Princesse d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle serait une
des fille du Roi Sésostris III (1878-1843). Son tombeau se trouve à Dahshour dans le complexe funéraire de son père près de
la pyramide principale. Elle nous est connue par une inscription sur son sarcophage et quatre
scarabées où il est indiqué comme titre "Épouse du Roi", ce qui fait dire
à certains spécialistes qu’elle ne fut peut-être pas une fille de Sésostris III,
mais une épouse (de lui où d’un autre Roi).
MÉRÉRET-ISESI Voir MÉRET-ISÉSI.
MÉRESÂNKH ou Meresankh ou Meresanch ou Mersyankh
Mr=s anx
– "Elle aime la vie ou La vivante aimée ou La vie amoureuse" Nom de 3 Reines et 1 Princesse d’Égypte.
MÉRESÂNKH I Reine d’Égypte de la IIIe dynastie. La situation
familiale de Méresânkh I est en grande partie obscure. La tradition veut qu’elle fut l’épouse ou la concubine
du Roi Houni (2599-2575). Il est pratiquement admis aujourd’hui quelle fut la mère du Roi Snéfrou (2575-2551, IVe dynastie).
Son nom serait mentionné sur un fragment de la Pierre de Palerme où il y est précisé ses liens avec ce Roi.
Cependant, la Pierre de Palerme ne dit rien au sujet de son mari.
Elle est également mentionnée avec ce Roi dans un graffiti à Meidum datant de la XVIIIe Dynastie, plus précisément
du règne du Roi Thoutmosis III (1479-1425). Le texte appelle à une prière pour elle et Snéfrou.
Enfin on a aussi retrouvé la trace de citation de cette Reine dans le tombeau d’un haut-fonctionnaire nommé
Pehernéfer (ou Peher-Nefer), à Saqqarah.
L’emplacement de sa sépulture est inconnu. Roman Gundacker pense que c’est peut-être le mastaba qui est au Nord
de la pyramide de Snéfrou à Meïdoum pyramide.
On lui connait juste le titre d’Épouse du Roi (Hmt-nswt).
MÉRESÂNKH II
Princesse Égyptienne de la IVe dynastie. Elle fut la fille de Khoufou (ou Khéops, 2551-2528) et de la Reine Méritâtes I.
Selon certains égyptologues, elle se serait mariée à son demi-frère Horbaf, le fils de la Reine Noubet (Sources incertaines
pour le nom). Elle eut les titres de : Fille du Roi de son corps Méresânkh
(sAT-nswt-kht.f mr.s.ankh) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt);
Servante d’Horus (kht-@r).
Il est supposé que Méresânkh II et Horbaf eurent trois enfants : Le Prince Djaty qui portait les titres de: Fils du Roi de
son corps et Surveillant des expéditions. Son tombeau est le mastaba G 7810 à Guizèh ; La Princesse Néfertkaou.
Elle est enterrée dans le mastaba G7820 avec son mari Iynéfer. Le mastaba date de la fin de la IVe dynastie ou même du début
de la Ve dynastie ; La Princesse Nebty-Tepites qui est mentionnée uniquement dans le tombeau de sa mère. Certains spécialistes
pensent que Méresânkh II eut le titre de Reine et qu’après la mort d’Horbaf elle fut remariée à l’un des Rois suivants.
Il est possible qu’elle est épousée son Djédefrê. Elle fut enterrée dans le mastaba double G7410B à Guizèh avec son époux.
Son sarcophage a été retrouvé au cours des fouilles effectuées en 1927. Il est en granit rouge et est inscrit sur les
quatre côtés. Le dessus du sarcophage est maintenant exposé au Museum of fine Art de de Boston. Un des côtés est orné
d’une façade palais. À gauche de la façade de palais se trouve l’inscription : Fille du Roi de son corps Méresânkh
et sur la droite il y l’inscription Épouse du Roi Méresânkh. Selon Bertha Porter et Rosalind L.B.Moss, le sarcophage
de Méresânkh II est décoré d’un chacal sur le couvercle représentant le Dieu Anubis.
MÉRESÂNKH III Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la petite-fille de Khoufou (ou Khéops,
2551-2528), fille d’Hetephérès II et de Kaouâb I. Bien que son père ne fut pas Roi, elle porta le titre de
"fille du Roi" parmi sa titulature. Ce titre peut être interprété
différemment et indiquer "Petite-fille du Roi". Elle fut la deuxième
épouse est la nièce du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Elle lui survécu
pendant une courte période et mourut pendant les premières années du règne de
Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472). (Voir
Égypte, les Reines,
Méresânkh
III). MÉRESÂNKH IV Reine
d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Djedkarê Isési (2389-2357). De son union avec le Roi elle eut cinq ou
six enfants enfants qui n’auraient pas survécu à leur parent. Certains furent inhumés à Saqqarah non loin de leur mère,
les autres furent enterrés dans la nécropole d’Abousir. Méresânkh IV posséda un mastaba dans la nécropole de Saqqarah. Il est situé au Nord du
complexe funéraire de Djoser et fut découvert par Auguste Édouard Mariette.
(Voir Égypte,
les Reines,
Méresânkh IV).
MÉRET-ISÉSI ou Méréret-Isesi
Princesse d’Égypte. Elle fut une des fille du Roi Djedkarê Isési (2389-2357) et
sûrement de la Reine Méresânkh IV. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hiltonelle apparaît avec le titre de :
Fille du Roi de son corps sa bien-aimée (sAT-nswt-kht.f-meryt.f)
dans un relief qui vient probablement d’Abousir. Il se trouve aujourd’hui au
musée de Brooklyn. Une inscription indique clairement qu’elle fut une sœur Khekeretnebty.
MÉRETNEBTY Voir NÉFERETNEBTY.
MÉRETSEGER ou Mereretséger ou Méréret ou Mertseger ou Meretseger ou Mertseger ou Mert-Seger –
Mr.t sgr – "Celle qui aime le silence")
Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Son nom est aussi celui d’une Déesse. Elle n’apparaît seulement que dans des
sources datant du Nouvel Empire comme une des épouses du Roi Sésostris III (1878-1843). Elle a été représentée sur
une stèle de cette époque, aujourd’hui au British Museum et sur une inscription à Semna,
datant du règne de Thoutmôsis III (1479-1425). Selon certains spécialistes elle serait la première Reine à porter
le titre de Grande Épouse Royale, qui deviendra le titre de toutes les premières épouses des Rois et Pharaons.
Elle serait également la première Reine dont le nom a été écrit dans un cartouche. Toutefois, il n’y a pas de sources
contemporaines relatives à Méréret. Jacques Jean Marie de Morgan a mis au jour dans sa tombe de nombreux riches objets :
Pendentifs, Bracelets, colliers, diadème, ornement de cheville etc… Sésostris III à eut six enfants et pour cinq d’entre
eux on ignore qui sont les mères, il est fort probable que Méréret fut la mère d’un ou de plusieurs d’entre eux.
Elle portait les titres :
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).
MÉRIBRÊ Pharaon de la XVIe
dynastie. (Voir Égypte).
MÉRIKARÊ Nom de 2 Pharaons. MÉRIKARÊ I Pharaon de la
IXe dynastie. MÉRIKARÊ II
Pharaon de la Xe dynastie. (Voir
Égypte).
MERIRÊ – Mrj Ra
"L’aimé de Rê" Il fut le 11e fils de Ramsès II. Il
est sûrement un fils de la Reine Néfertari. Il meurt probablement dans sa
vingtième année, dans tous les cas avant l’an 55 du règne de son père. Nous ne
connaissons rein de sa vie. Il est représenté sur la façade du temple de
Néfertari à Abou Simbel.
MÉRITAMON ou Mérytamon ou Meritamen
– Mrjt Jmn – "Aimée d’Amon".
Nom de 2 Reines et de 2 Princesses d’Égypte. MÉRITAMON Reine d’Égypte de la
XVIIe dynastie. Elle aurait été une des épouse du Roi Kamosé (1553-1549), mais
les sources sont très incertaines. MÉRITAMON Princesse d’Égypte.
Elle fut la fille du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et de la Reine
Méritrê-Hatchepsout. Pour Christian Leblanc elle serait la cadette. Elle est représentée, avec ses sœurs et
son frère Menkhéperrê, sur la statue de leur grand-mère maternelle, Dame Houy,
qui est aujourd’hui au British Museum. Elle serait aussi en compagnie de son Tuteur, le Surintendant du Trésor,
Bénermerout, sur sa statue cube trouvée à Karnak et aujourd’hui au
musée du Caire. La Princesse y est montrée assise sur ses genoux. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan
Hilton, elle est également représentée dans la chapelle
d’Hathor, construite par son père, à
Deir el-Bahari.
Elle fut enterrée dans une tombe, sous la colonnade Nord de la première terrasse du
temple funéraire d’Hatchepsout à
Deir el-Bahari. Elle hérita du titre
d’Épouse du Dieu Amon (hmt-ntr jmn)
de sa mère. Ses autres titres furent : Fille du Roi (sAt-nswt)
et Sœur du Roi (snt-nswt).
Pour certains spécialistes Thoutmosis III et
Méritrê-Hatchepsout
eurent une deuxième fille appelée Méritamon, elle serait également représentée
sur la statue de Houy. Il y a sûrement confusion avec Baketamon. On
ne sait pas laquelle de ces Princesses est représentée sur les genoux de
Bénermerout.
MÉRITAMON Voir AHMÈS MÉRITAMON
Épouse de son frère le Roi Amenhotep I (1525-1504). MÉRITAMON ou Méritaton Princesse
d’Égypte, fille aînée d’Amenhotep IV (1353-1338) et de Néfertiti. Elle épousa son père et devint Corégente.
Il est de plus en plus probable que c’est elle qui lui succéda et régna de 1338 à 1336/35 sous le nom d’Ânkh-Khéperourê
Néfernéferouaton. Selon certaines sources, elle épousa Semenkhkarê (Fils d’un Roi Hittite ?). (Voir
Égypte,
XVIIIe dynastie,
Méritamon).
MÉRITAMON Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la 4ème fille et l’épouse du
Pharaon Ramsès II (1279-1213) et de la Reine Néfertari. Il est probable qu’elle a été la plus vieille des filles
de Néfertari qui lui ait survécu. Après que sa mère soit morte, autour de l’an 24/25 du règne de Ramsès II (1255/4),
Méritamon devenu Grande Épouse Royale, avec sa demi-sœur Bentanat I. (Voir
Égypte, les
Reines,
Méritamon).
MÉRITÂTÈS ou Meritit ou Mérititès
ou Merytites ou Meryetiotes
Mrj.t jt=s – “L’Aimée de son père”
Nom de 2 Reines et 4 Princesses d’Égypte. MÉRITÂTÈS I Reine d’Égypte
de la IVe dynastie. Elle fut la sœur (ou demi-sœur) et sûrement la première des épouses du Roi Khoufou
(ou Khéops, 2551-2528). Elle fut la fille du Roi Snéfrou (2575-2551) mais on ignore
le nom de sa mère. Selon Roman Gundacker elle aurait pu être une épouse secondaire de
Snéfrou au lieu d’une fille, que Khoufou aurait épousé après la mort de son père,
comme ce fut souvent la tradition en Égypte, le nouveau Roi épousant la Reine de son prédécesseur.
Elle occupa une position importante et eut sa pyramide G1b (P2) a côté de celle de son époux. Elle eut les titres de :
Grande (Dame) au sceptre Hetes de Khoufou (wrt-Hts-nt-khwfw) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes de Snefrou (wrt-Hts-nt-snfrw) ;
Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt meryt.f) ;
Servante d’Horus (kht-@r);
Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy).
Elle eut cinq enfants de cette union : Hetephérès II qui épousera ses frères : Kaouâb I (ou Kawab ou Kouaf) et
Djédefhor (Sources contestées), puis son demi-frère Djédefrê ; Kaouâb I (ou Kawab ou Kouaf) qui fut assassiné
peu après et que Roman Gundacker donne comme le 2e fils Snéfrou et Hetephérès I ; Djédefhor (Sources contestées) ;
Baufrê et Méresânkh II. Selon certains égyptologues, Méresânkh II se serait mariée à son demi-frère Horbaf, le fils
de la Reine Noubet et elle fut enterrée dans le mastaba G7410B à Guizèh. MÉRITÂTÈS (II)
Princesse d’Égypte de la IVe dynastie.
Elle fut la fille du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528), mais on ignore le nom
de sa mère, peut-être Méritâtès I. Elle fut enterrée dans le tombeau G7650 de
Guizèh avec son mari Akhethétep. MÉRITÂTÈS (III) Princesse d’Égypte.
Elle fut une fille du Prince Hernet (ou Hornit),
fils aîné du Roi Djédefrê (2528-2518 – IVe dynastie). MÉRITÂTÈS
Princesse d’Égypte. Elle fut une fille de la Princesse Khamerernebty III
(Fille du Roi Niouserrê-Ini – 2430-2399) et du Vizir Ptahshepsès (Ve dynastie).
Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle eut exceptionnellement le titre de :
Fille du Roi (s3T-nswt)
alors qu’elle n’était que la petite-fille d’un Roi.
MÉRITÂTÈS (IV) Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle
fut soit une des épouses du Roi Pépi I (2289-2255) et peut-être sa fille, soit
une épouse de Pépi II (2246-2152). Cependant ce fut bien Pépi I qui fit construire pour elle, sur une colline
naturelle une petite pyramide au Sud de la sienne à Saqqarah. Elle fut découverte en 1995 par des archéologues Français.
Méritâtès eut les titres :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Fille du Roi de son cops Pepi-men-nefer (sAT-nswt-kht.f-ppa-mn-nfr) ;
Compagne d’Horus (smrt-@r). Il
n’y a pas d’enfant connu de cette union. MÉRITÂTÈS Princesse d’Égypte.
Elle fut une fille du Pharaon Ramsès II (1279-1213 – XIXe dynastie).
Elle apparait en 23e sur la liste d’Abydos des Princesses (Voir la
liste des enfants de Ramsès II).
MÉRITATON Voir MÉRITAMON
MÉRIATOUM – Mrj-(J)tm
"L’aimé d’Atoum" Il fut le 16e fils de
Ramsès II. Il est sûrement un fils de la Reine Néfertari. Il devient Grand Prêtre de
Rê à Héliopolis vers l’an 26 du règne de son père. Il survivra à sa sœur et à ses trois frères
mais on ne connait la date de son décès. Il est représenté sur la façade du
temple de Néfertari à Abou Simbel. Il est également mentionné comme son fils
dans une inscription dans le temple de Mout à Karnak.
MÉRITRÊ-HATCHEPSOUT ou parfois Hatchepsout-Meryet-Ra ou Hatshepsut-Meryetre –
Mr.t Ra HA.t Sps.(w)t)
– "L’aimée de Rê, la première des nobles Dames" Reine
d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la principale épouse, après
la mort de Satiâh (ou Sitiah ou Sit-aoh ou Sit-Iah ou Sat-Iah), du Roi Thoutmôsis III (1479-1425). De noble naissance,
elle fut la fille d’Houy, dont la statue se trouve au British Museum (EA 1280) qui montre Houy et les enfants de
Méritrê-Hatchepsout. Elle n’est pas liée à la Reine Hatchepsout, l’ancienne Pharaon d’Égypte, contrairement à ce qui a souvent
été pensée où elle était prise pour sa fille. Elle eut cinq enfants avec
Thoutmôsis III. Deux fils : Amenhotep II qui lui succéda et Menkhéperrê et trois filles : Méritamon (ou Mérytamon),
Nebetiounet et Iset. (Voir Égypte,
Les Reines,
Méritrê-Hatchepsout)
MERKARÊ Pharaon de la
XIIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
MERKHÉPERRÊ ou Mériképerrê Pharaon de la
XIIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
MERMESHA Voir IMIRAMESHA.
MERMNADE Dynastie de Lydie fondée par
Gygès, fils de Mermnas, qui régna de 687 ou 685 à 547 av.J.C et qui compta cinq
Rois dont le dernier fut Crésus.
MERNEITH ou Meret-Neith "L’aimée de Neth" Reine d’Égypte de la Ière dynastie
de v.2914 à v.2900 av.J.C. Elle fut la fille du
Roi Horus Djer (2974-2927)
et de la Reine Herneith. Elle épousa son
demi-frère le Roi Horus Djet (2927-2914). Un sceau qui a été découvert
dans la tombe de son fils Den (2914-2867) nous confirme qu’elle fut l’épouse de Djet et la
présence d’une tombe pour elle toute seule à Abydos peut faire pensée à un règne
personnel de cette Reine pendant la minorité de Den. (Voir
Égypte,
Dynastie I,
les
Reines,
Merneith).
MERODACH BALADAN Voir
MARDUK-APLA-IDDINA.
MÉROE Ville du royaume de Kouch
(Soudan), sur la rive droite du Nil dans la steppe du Boutana. Elle fit partit
de l’empire Nubien de Napata dès la fin du VIIIe siècle av.J.C. Elle fut l’une
des principales villes de Kouch avant d’en devenir la capitale en 591, puis en
270 et d’y accueillir la monarchie de Napata. Une civilisation nouvelle se forma
et s’épanouit. Elle combinait les patrimoines indigènes et Égyptiens. Dès le IIe
siècle av.J.C elle eut sa propre écriture pour les inscriptions et textes
sacrés, qui remplaça les hiéroglyphes Égyptiens. De petites et élégantes
pyramides très pointues se juxtaposèrent pour les Reines, Princes et Rois dans
les vastes nécropoles. Des relations suivies subsistèrent entre le clergé
Kouchite et celui de l’Égypte Lagide. La limite septentrionale du territoire de
Méroé s’arrêtait entre la 3e et la 2e cataracte du Nil à l’époque des Ptolémée,
mais certains Rois comme Ergamène placèrent quelques garnisons en territoire
Lagide. En 23 av.J.C les Ethiopiens enlevèrent Philae, les Romains poussèrent un
raid de représailles jusqu’à Napata. L’apogée de Méroé se situa aux débuts du
1er siècle ap.J.C, au temps du Roi Netakamani et de la Reine Amanitere. Il fut à
peine troublé par les chocs avec Rome, devenue maîtresse de l’Égypte. Méroé
succomba au IVe siècle ap.J.C sous les coups des Nouba et des Aksoumites et
donna son nom aux steppes comprises entre le Nil et l’Atbara. (Voir aussi Kouch,
Nubie, Napata).
MÉROGAISUS
Voir ASCARICUS.
MÉROVÉE Roi des Francs
Saliens de 448 à 458 ap.J.C. Fils du Roi Clodion
le Chevelu. Il épousa
Chlodeswinthe (418- 449) et eut un enfant
Childéric I, qui lui succéda.
MÉROWA
(367-407) Co-Reine des Francs Ripuaires, elle épousa le co-Roi Sunno (388-398).
MERTI Voir
MENHET.
MERYRÊ Voir PÉPI I.
MESA ou Mesha le Dibonite Roi de
Moab vers 850 à 840 av.J.C. Il se rendit indépendant du royaume d’Israël de
Joram (851-842), il battit les Israélites sous les murs de sa capitale, Dibon.
MESALIM ou Me-Salim ou Meslim Roi de Kish de la IIe dynastie,
vers 2550, v.2530 av.J.C. sous son règne, la cité arbitra un conflit
frontalier entre Oumma et Lagash. Il fut renversé par le Roi d’Ur,
Mesh-Ane-Pada (ou Mesannepada ou Mes-Anne-Padda, v.2560-v.2525). (Voir
Mésopotamie,
Kish,
Mesalim).
MESBET Reine d’Égypte et de Napata
de la XXVe dynastie. Elle épousa le Pharaon et Roi de Napata, Chabaka (716-707/6).
Elle lui donna une fille, Isetemkheb (ou Isetemheb) qui selon Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton sera une des épouses de Tanoutamon (Roi 664-656).
Quelques spécialistes donnent, Mesbet comme la mère d’Horemakhet (ou Haremakhet).
MESCHULLÉMETH ou Meshullemet “Amie” Reine de Juda,
elle épousa le Roi de Juda Manassé (697-642). Elle fut la fille de Haruts de Yodfat (ou Jotba
en la Basse-Galilée, au Sud de Carmiel). Elle donna un fils à Manassé, Amon qui lui succéda.
MÉSÈNE Voir
CHARACÈNE.
MESH-ANE-PADA ou Mésannépada ou Mesanepada
ou Mesannepadda ou Mes-Anne-Padda
Roi d’Ur et de Kish de 2560 à 2525 ou v.2450 ou v.2384 av.J.C. Il fut le fils de Mesh-Kalam-Dug à qui
il succéda. Pour beaucoup de spécialistes (et la Liste Royale Sumérienne) il est considéré comme
le fondateur de la Ière dynastie d’Ur. Il s’empara des ville de Kish et de Nippur et étendit son pouvoir
sur la Basse Mésopotamie. Il eut deux enfants Mes-Ki’Ag-Nuna et A-Ane-Pada qui lui succédèrent. (Voir
Mésopotamie,
Ur,
Mesh-Ane-Pada).
MESH-HE le Forgeron ou Mesche ou Melem-ana
Roi d’Ourouk de la Ière dynastie de vers 2588 à vers 2550 av.J.C.
Il succéda à En-Nun-Tarah-Ana.
MESH-KALAM-DUG ou Meskalamdug Roi
d’Ur vers 2570 à vers 2560 ou vers 2500 ou vers 2436 av.J.C. Il fut peut-être le fils de
A-Kalam-Dug. Son nom en Sumérien, signifie “héros de la bonne terre“. Il ne figure pas
sur la Liste Royale Sumérienne. Le nom de ce “Roi” est mentionné dans son tombeau (1054)
et celui de son “père” A-Kalam-Dug, avec le titre Lougal (Roi), cependant l’archéologue
Léonard Woolley suppose que ce tombeau n’était pas royal. Dans les objets en or retrouvés dans
celui-ci, il y avait un magnifique casque en or ayant appartenu au Roi. Il épousa Ninbanda
(ou Skoubad ?) et son fils lui succéda.
MESH-KI-ANG-GASER ou Meskiaggaser ou
MesKi’ag-Gasher ou Mesh-Ki-Ang-Gasher ou Mesh-ki-Aag-gasher ou
Meskiag-gaschir Roi d’Ur et d’Ourouk de v.2900 à v.2850 ou v.2850 à v.2800 ou v.2770
av.J.C. Selon la liste royale Sumérienne, il fut le fils d’Utu (Le
Dieu-soleil). Il devint Grand Prêtre "Patésis" et Roi "Lougal" (ou Lugal) et
aurait régné 324 ans. Le texte ajoute "Qu’il vient dans la mer (?) et en sortit
vers les montagnes". Son fils Enmerkar lui succéda.
MESH-KI-ANG-NANNA ou Meskiagnunna ou MesKi’ag-Nuna
ou Mesh-Ki-Ang-Nanna ou Mes-ki-age-nuna
ou Meskiag-Nuna “Le fils de Mesh-Ane-Pada” Nom de
deux Rois d’Ur. MESH-KI-ANG-NANNA Roi d’Ur de la Ière
dynastie de vers 2485 à vers 2450, fils de Mesh-Ane-Pada et frère
d’A-Ane-Pada. À partir de cette époque, il semble que la dynastie de
Lagash, avec son Roi Our-Nanshe (ou Ur-Nanshe, v.2490-v.2465) ait pris
une certaine prédominance sur les autres cités et soit vite entrée en
conflit avec la ville d’Oumma et avec la Ière dynastie
d’Ur, à qui elle prit beaucoup de leur territoire. La Liste Royale
Sumérienne lui donne 36 ans de règne. Lui succéda Elulu.
MESH-KI-ANG-NANNA Roi d’Ur de la IIe dynastie de ?
à v.2340. Il fut le fils et successeur de Nanne. La Liste Royale le
crédite d’un règne de 48 ans. Il est généralement considéré comme le
dernier Roi de la dynastie, mais la Liste Royale cite un nom
après lui avec un règne de deux ans, malheureusement il est illisible.
Mesh-Ki-Ang-Nanna fut l’adversaire malheureux du Roi d’Oumma,
Lougal-Zaggesi (v.2340-2316), fondateur de la IIIe dynastie d’Ourouk.
Ce dernier par ses conquêtes monta un petit Empire, mais qui ne
lui survécu pas.
MESHOUESH Voir MÉCHOUECH
MESHULLEMET Voir MESCHULLÉMETH.
MESIE Région des Balkans (partiellement
la Bulgarie auj.) et de l’ancienne Thrace. Elle fut conquise par les Romains de
75 à 25 av.J.C et devint province Romaine. Elle fut fortifiée sur le Danube,
mais l’abandon par les Romains de la Dacie devant les Barbares la ruina
complètement.
|
MÉSOPOTAMIE Voir chronologie.
MESSÈNE ou Messini (En Grec :
Μεσσήνη) Ville de Messénie qui fut construite à la place de l’ancienne
forteresse d’Ithômé (Sur le mont du même nom). Il ne subsiste que quelques éléments
du mur d’enceinte. La partie la plus conservée se trouve au Nord, de part et d’autre
de la porte d’Arcadie. Il reste quelques vestiges aussi du temple d’Esculape. Cette
forteresse après avoir été ruinée par les Lacédémoniens, fut restaurée, une première
fois par les Thébains. Plus tard par le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) la
restaurera. Seules les deux acropoles sont demeurées inhabitées.
MESSÉNIE
Région du Sud-Ouest du Péloponnèse, soumise par Sparte au VIIIe siècle av.J.C
(1ère Guerre de Messénie). De 640 à 580 la contrée se révolta une nouvelle fois
contre Sparte, mais sans succès (2e Guerre de Messénie). De 462 à 459 suivit la
3e Guerre de Messénie, la région ne fut libérée des Spartiates qu’en 369, grâce
à Épaminondas. La Messénie demeura l’adversaire de Sparte, même à travers toutes
les vicissitudes politiques de l’époque hellénistique. Elle fut annexée par Rome
en 146. (Voir Grèce,
Messénie).
MESSINE
Ville de Sicile, peuplée par les Messéniens en 486 av.J.C, d’où elle tire son nom.
META
Reine légendaire d’Athènes, fille d’Hoplès, elle fut la 3e épouse du 9e Roi d’Athènes Égée.
METADIOUSA Reine d’Athènes, fille d’Eupalamos, elle épousa le 7e Roi d’Athènes
Cécrops II.
MÉTHONE ou Methóni ou Modon
(En Grec : Μεθώνη) Ville de Messénie, la Pédase d’Homère
(Poète Grec, fin du VIIIe siècle) qui selon quelques spécialistes fut l’une des sept villes
promises par Agamemnon à Achille. Ce fut à Méthone où il était entré en force avec sa flotte,
que le Général Romain Agrippa (Marcus Vipsanius Agrippa, 63-12) après la bataille d’Actium
(Le 2 Septembre 31), fit mettre à mort le partisan de Marc Antoine (83-30), Bogus, Roi de Manrusie.
METHOUSPOUPHIS Voir MÉRENRÊ.
METHUSASTARTOS ou Methusastartus ou Mathusastartus ou Methusastratos
ou Méthousastratros Roi de Tyr de 918 à 906 ou 909 à 898
av.J.C, fils de Léastratos. Il n’est pas donné par tous les spécialistes. Il fut
le successeur d’Abdastratos I assassiné par son frère. Il aurait vécut 54 ans et
régné pendant 12.
MÉTHYMNE ou Molyvos ou Methymna ou Mithymna
(En Grec : Μήθυμνα) Cité de Lesbos,
elle fut fondée par les Éoliens vers le Xe siècle av.J.C.
Elle tomba ensuite sous la domination des Perses Achéménides et participa à la révolte de l’Ionie.
Elle fut obligée, comme toutes les cités Ioniennes, de fournir des navires de
guerre au Roi Perse Darius I (522-486), puis à Xerxès I (486-465) au cours des
Guerres Médiques (499-479). Elle fit partie avec Mytilène de la Ligue de Délos
(477-404)mais en 429, elle refusa l’alliance avec Sparte et ne se révolta pas
contre Athènes. La cité fut ainsi épargné, en 428, lors des terribles
représailles Athéniennes. Vers 334, Memnon de Rhodes (v.380-333), favorable aux
Perse, en lutte contre Alexandre le Grand (336-323), installa à la tête de la
cité le tyran Aristonicos (334-333). Ce dernier fut fait prisonnier à Chios et
Méthymne se rallia à Alexandre. La cité fut la patrie des poètes et musiciens :
Arion (VIIe siècle av.J.C) et Asclépiade (IIIe Siècle ap.J.C). (Voir
Asie Mineure,
Méthylène-Lesbos,
Méthymne).
MICHAL Voir MIKHAL
MICIPSA Co-Roi de Numidie de 148 à
140, puis Roi de Numidie de 140 à 118 av.J.C, fils aîné de Misinissa. Il fut
l’allier de Rome et embellit la capitale, Cirta. Il adopta son neveu Jugurtha à
qui il associa ses fils, Hiempsal I et Adherbal, pour en faire les héritiers de
son royaume.
MIDAS Nom de 3 Rois de Phrygie. (En Grec : Μίδας
ou Mita dans les sources Assyriennes) MIDAS I Roi de Phrygie
vers 780 av.J.C. MIDAS II
Roi de Phrygie vers 745 av.J.C. MIDAS III ou MI-TA-A
Roi de Phrygie de 740 à 696 ou 738-695 ou 715 à 676 av.J.C.
Ce fut un Roi très puissant qui dû ses richesses aux mines d’or de Phrygie et de
l’Ourartou. Vers 718/717, il s’allia au Roi Pisiris (ou
Pisiri, v.730-718/717) de Karkemish pour
contenir la poussée de l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705). Mais Karkemish
fut prise par les Assyriens et vers 707, Midas paya tribut à Sargon II.
Il périt en combattant les Cimmériens.
Il épousa Démodiké (ou Hermodikè). (Voir
Asie Mineure,
Phrygie,
Midas III).
MIGIR-ENLIL Roi de Warahshe vers 2600
av.J.C. Il eut à combattre le Roi d’Adab, Lugal-Anne-Mundu (v.2600).
MIHIRAGULA Roi du Gandarie de 502 à
530 ap.J.C. Il était d’origine Hun.
MIHRAN voir MIRIAN.
MIHRDAT ou Mirdat ou Mithridate Nom de 5
Rois d’Ibérie/Géorgie. MIHRDAT I (En Géorgien :
მირდატ I) Roi d’Ibérie de la
dynastie Pharnavazide de 58 à 106 ap.J.C. Il fut le fils d’Aderk (ou Aderki ou Aderki ou Pharasman I)
Deux inscriptions retrouvées à Harmozica (ou Armazi, à 2 km au Nord-ouest de Mtskheta), une bilingue
en Araméen et en Grec, identifient Mihrdat I comme le fils d’Aderk. L’inscription en Grec dit qu’il
est “l’ami des Césars”. Elle signale également que l’Empereur Romain Vespasien (69-79) consolida
les fortifications d’Harmozica pour le Roi en 75. Mihrdat I est ignoré par les Chroniques Médiévales
Géorgiennes qui à la place, signalent le règne commun de Kartam (ou Qartam ou K’art’am ou
K’art’aman ou Kardzam, 55-72) et Bartom II (ou Bartos ou Bratman) à l’époque où la destruction
de Jérusalem par Vespasien en 70 provoqua une vague importante de réfugiés Juifs en Ibérie,
puis de Kaos (ou Kayos, 72-87) et Pharasman I (72-87), puis d’Armazel (ou Azmayer, 87-103)
et Azark (ou Azarc ou Azork ou Azuk, 87-103). L’identification de ce monarque et sa place
dans la dynastie royale Ibérique reste donc encore incertaine. On ne connait pas le nom de
son épouse mais son fils Amazap I lui succéda. MIHRDAT II
(En Géorgien : მირდატ II)
Roi d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 249 à 265 ou 249 à 269 ap.J.C. Il fut le
fils de Bakour I. Cyrille Toumanoff avance l’hypothèse qu’il dut faire
face entre 260 et 265 à un autre prétendant pour le trône Ibérique,
Amazap III, descendant de la dynastie Artaxiade et placé par le Roi Perse Sassanide, Châhpûhr I
(ou Šāpūr ou Sapor ou Shāhpur, 241-272). Cet Amazap est connu des inscriptions
Sassanides, mais n’est pas attesté dans les sources littéraires Géorgiennes.
Son fils Aspagour lui succèdera sur le trône.
MIHRDAT III (En Géorgien :
მირდატ
III) Roi de la Géorgie de la dynastie Sassanide de 365 à 380 ap.J.C. Il fut le fils de Varaz-Bakour
I et son successeur sur le trône de la partie orientale de la Géorgie.
Cependant le Roi Perse Châhpûhr II (ou Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 309-379) refusa de reconnaître
cet accord avec les Romains qui ne donnait qu’une partie du royaume à Mihrdat III et l’autre à Saurmag II.
De plus il considérait cet état de fait comme un motif de guerre et au début de 371, il envoya son Général
Suréna combattre les troupes Romaines laissées à Saurmag II. En 378, une offensive générale des Goths sur
le Danube contraignit Rome à abandonner Saurmag II. L’Empereur Valens ne put intervenir car il était
rappelé en Europe où il périt à la bataille d’Andrinople, le 31 Août 378. Comme le précise Ronald Grigor
Suny, Saurmag II fut vaincu et il disparut de l’histoire, ce fut la fin de l’équilibre précaire mis en
place en Géorgie, sa partie de royaume cessa d’exister et passa tout ou presque, sous la suzeraineté
Sassanide. Son fils Varaz-Bakour II (ou Aspacures III) lui succéda.
MIHRDAT IV (En Géorgien :
მირდატ
IV) Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 409 à 411 ap.J.C, deuxième fils
de Varaz-Bakour II, il succéda à son demi-frère Pharasman IV (406-409).
Les Chroniques Médiévales Géorgiennes lui reprochent son impiété et sa négligence envers
l’entretien des bâtiments religieux, voire même l’absence de construction d’église, et nous
informent qu’il s’opposa aux deux grands Empires, les Romains et les Sassanides. Il fut vaincu
par ces derniers, capturé et déporté en Perse, où il mourut. Son fils Artchil I (411 à 435)
lui succéda. MIHRDAT V (En Géorgien :
მირდატ
V) Il fut le dernier Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 435 à 447 ou 435 à 452 ap.J.C.
Il fut le fils d’Artchil I à qui il succéda. Les Chroniques Médiévales Géorgiennes
louent Mihrdat V pour sa piété, mais ne fournissent pas de détails sur son règne.
Il fut marié à Sagduht (ou Sagdukht ou Sagdoukh), fille de Barzabod, Prince de Gardam
en Aghbanie (ou Albanie du Caucase, royaume couvrant le territoire actuel de la
république d’Azerbaïdjan). Elle lui donna trois enfants : Deux filles : Khwarandzé,
qui naquit vers 436 et qui épousa Bacurius II (vers 455), Vitaxe (vice-Roi) de Gogarène
(ou Gougark ou Gugark, province d’Arménie) ; Mihrandoukht qui naquit vers 441 et qui fut
mariée à un Roi Sassanide. Un fils : Vakhtang I (ou Waran-Khosro-Tang), qui succéda à son
père. Il fut le dernier Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide.
MIJT Voir MOUYT.
MIKHAL ou Michal ou Michol ou Mical ou Mikal (En Hébreu :
מִיכַל)
Reine des Hébreux. 2e fille du Roi Saul. Elle fut une des épouses du Roi David (1010-970 av.J.C).
(Premier Livre de Samuel 18: 20-27). Il est difficile de savoir si Mikhal
mourut stérile et sans enfants, comme indiqué dans le Deuxième Livre de Samuel (06:23),
ou eut des enfants, tel que décrit dans la plupart
des traductions de ce Deuxième Livre de Samuel du (21: 8).
MILAS Voir
MYLASA.
MILCOMUR Roi d’Ammon de vers v.585 à vers 575 av.J.C dont on ne sait rien.
MILET Cité état Ionienne de l’Asie
mineure, elle reçut de nombreux colons Ioniens venus de l’Attique et fut du
VIIIe au VIe siècle av.J.C la plus puissante cité du littoral asiatique de
l’Égée. Elle fonda de nombreuses colonies (environ 80) dans toute le mer Noire.
À la fin du VIe siècle elle subit la suzeraineté du Royaume de Lydie, puis fut
prise par les Perses. En 499, elle fut entraînée dans la révolte de Ionie contre
les Perses et pillée en 494 par ceux-ci. Elle fit partie de la ligue de Délos
jusqu’en 412. Par la suite elle fut reprise par les Perses, puis par Alexandre
le Grand. Elle conserva une relative prospérité sous la domination Romaine. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Milet).
MILINDA Voir MENANDRE.
MILID ou Melid ou Arslantepe Le
site est identifié aujourd’hui à Arslantepe dans les faubourgs de la ville
moderne de Malatya dans le Sud-est de la Turquie. Ce fut une ville Hittite au bord de la Rivière
Tohma, l’ancien nom d’un affluent de l’Euphrate supérieur qui prenait sa source
dans les montagnes du Taurus. Le site a été habité depuis le développement de
l’agriculture dans le croissant fertile. Il a été appelé Maladiya, Melid,
Arslantepe ou Meliddu par les peuples anciens. Dès l’âge du bronze le site est
devenu le centre administratif d’une région plus étendue dans le royaume
d’Isuwa Isuwa (ou Issuwa ou Ishuwa, royaume Hourrite situé autour de Milid).
La ville a été fortifiée, probablement en raison de la menace Hittite
de l’Ouest. Les Hittites conquirent la ville au XIVe siècle. Au milieu de ce
siècle, Milid a été le camp de base de l’Empereur Hittite Souppilouliouma I
(1355-1322) lors de sa campagne où il mit à sac le Mitanni et sa capitale
Wassouganni (ou Wassukanni ou Washwhukanni). Après la chute de l’Empire Hittite,
du XIIe au VIIe siècle av.J.C, la ville devint le centre d’un royaume
néo-Hittite Louvite indépendant, le Gurgum. Un palais y fut construit et des
sculptures monumentales de lions en pierre ont été érigées. La rencontre avec
l’Empereur Assyrien Téglath-Phalasar I (1116-1077) contraignit le petit royaume
de Milid à se plier face à l’Assyrie. Cependant la cité continua de prospérer
jusqu’à ce que l’Empereur Assyrien Sargon II (722-705) mette à sac la ville en
712. Dans le même temps, les Scythes et Cimmériens envahirent l’Anatolie et la
ville en fut très diminuée.
Le Roi de l’Ourartou Sarduri II (766-733) profita
de l’affaiblissement des
Assyriens
pour étendre ses territoires vers le Sud, il y ajouta le
Gurgum et sa capitale Milid et le Kummuhu (ou Commagène) et sa capitale Harran.
Le site fut connu dès le XIXe siècle. Arslantepe /
Milid "La colline du lion" a été fouillée par l’archéologue Français Louis
Delaporte de 1930 à 1939, qui dégagea principalement les niveaux néo-Hittites.
Après la Seconde Guerre mondiale, les fouilles reprirent sous la direction de
Claude Schaeffer, de 1947 à 1951. Depuis 1961 une équipe Italienne
d’archéologues, aujourd’hui dirigé par Marcella Frangipane, Piero Meriggi et
S.Puglisi travaille sur le site. Le site est toujours en cours de fouilles, sous
la direction de Marcella Frangipane.
MILISU ou Mulisu
Impératrice d’Assyrie, épouse d’Assur-Nasirpal II (884-859).
MILKIASAPH Voir MELEKIASAPH.
MILKIRAM Roi de Tyr de 774 à 750 av.J.C. Il succéda à Pygmalion et malgré la puissance Tyr il
tomba devant les nouvelles attaques des Assyriens et il fut obligé de se séparer de Sidon.
Ainsi, l’arrière-pays de Tyr devint une province Assyrienne et elle ne put échapper au
tribut imposé par l’Empereur Teglath-Phalasar III (745-727). La découverte à Nimrud de
six inscriptions au nom d’une certain Milkiram permet d’avancer l’hypothèse à certains
spécialistes comme André Lemaire, de l’existence de ce Roi au nom de Milkiram, jusqu’alors inconnu.
On ne sait pas s’il fut un fils de Pygmalion. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou
Josèphe ben Mattatihas, historien juif, 37-v.100), selon les informations de Ménandre
d’Éphèse, arrête sa liste de Rois de Tyr avec Pygmalion, pour la reprendre en 729 en
avec Lulle (ou Elulée ou Elulaios).
MILO
C’est une structure à Jérusalem mentionnés par les Livres des Rois et des
passages dans les livres des Chroniques. Les textes décrivent simplement la
Millo comme ayant été construite par le Roi Salomon (970-931)
et réparé par Ézéchias (726-697) sans donner une explication précise de ce
que fut la Millo. Toutefois, elle est mentionnée comme faisant partie de la ville
de David et semble avoir été un rempart construit par les Jébuséens à Jérusalem
avant d’être conquis par les Israélites. Il y a un débat entre les chercheurs
quant à la Millo et sa nature spécifique. L’hypothèse la plus souvent retenue parmi
les archéologues et historiens de l’antique Israël, c’est que le Millo est la structure
de pierre découvert par Kathleen Kenyon récemment.
MILONIA Cæsonia Impératrice Romaine. Elle
fut une des épouse en 39 ap.J.C de l’Empereur Caligula (37-41). Elle fut
assassinée en 41. Elle fut la seule à lui donner un enfant, Drusilla, assassinée
elle aussi, en 41.
MILTIADE ou Miltiadês (En Grec :
Μιλτιάδης) Nom de 2 Tyrans Athéniens de
Chersonèse. MILTIADE l’Ancien Tyran Athénien de Chersonèse
Taurique (auj. Crimée) de v.600 à 560 av.J.C. Exilé volontairement à l’avènement
de Pisistrate en Chersonèse Taurique il y établit une dynastie. Il fonda
plusieurs colonies aussi en Chersonèse de Thrace. MILTIADE
ou Miltiade le Jeune (540-489)
Tyran Athénien de Chersonèse Taurique de 523 à 489 av.J.C, fils de Cimon. Il
prit par à l’expédition en 512 du Roi des Perses Darius I (522-486) contre les
Scythes, avant de se retourner contre lui lors de la révolte de Ionie. En 492,
il dut se réfugier à Athènes où il fut élu stratège. Il joua un rôle important à
la bataille de Marathon (Sept.490). En 489, il tenta de reprendre aux Perses certaines îles
de la mer Égée, mais échoua devant Paros. On lui fit porter la responsabilité de
l’échec, il fut emprisonné et fut condamné à une forte amende. Blessé au siège
de Paros, il mourut.
MINÉEN Voir MINOEN.
MINÉFER Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut une
des épouses du Pharaon Ramsès III (1184-1153). Nous ne connaissons rien d’elle.
Elle n’est donnée que par quelques spécialistes. Christian
Leblanc avance qu’elle eut le titre de
Mère du Roi (mwt-nswt), titre,
d’après lui, donné purement honorifiquement. Elle donna semble t-il un fils à
Ramsès III. Pour certains égyptologues, comme Joyce Anne Tyldesley, il s’agit de
Montouherkhepshef, dont Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret)
est aussi donnée comme la mère ; pour d’autres, comme Christian
Leblanc, il s’agit du Prince Parêherouenemef attribué généralement à la Reine Tiyi.
MINERVINA Impératrice Romaine, elle fut
la 1ère épouse de l’Empereur Constantin I (305-337).
MINOEN La première grande
civilisation de la mer Égée fut crée par les Minoens de Crête. Cette
civilisation de l’âge de bronze dut son nom au Roi légendaire Minos. L’écriture
suivit de près la construction des palais sans doute pour répondre à des
nécessités administratives, la première écriture crétoise fut le Linéaire A
(1900-1450). Quant au langage, la seule assertion que l’on puisse avancer, c’est
que les Minoens ne parlaient pas Grec. Les Minoens furent de grands marins, ils
commercèrent avec la Méditerranée Orientale et furent connus en Égypte sous le
nom de Kheftiou, on retrouve également leur traces dans les îles égéennes, dont
celle de Théra (Santorin). Dans leur civilisation on distingue trois périodes :
Période protopalatiale, Période néopalatiale, Période postpalatiale. Après 1400,
Cnossos fut totalement détruit par les Mycéniens. La Crète perdit son
rayonnement international et disparue des annales de l’histoire antique, hormis
durant la Guerre de Troie à laquelle elle participa. (Voir
Grèce,
Minoens).
MIRDAT Voir MIHRDAT.
MIRIAN ou Mihran ou Mirvan ou Meribanes
Nom de 3 Rois d’Ibérie/Géorgie. MIRIAN I
(En Géorgien :
მირიანი) Roi
d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 162 à 112 ou 159 à 109 av.J.C, fils adoptif et
gendre de Saurmag I à qui il succéda. Selon des comptes médiévaux Géorgiens, il
disait descendre des Perses Achéménides. Il est surtout connu pour sa victoire sur
les Dzurdzuks, qui avaient profité de la mort de son beau-père pour envahir les provinces
de Kakheti et de Bazaleti (extrême Est du royaume) et que Mirian I refoula dans
leurs terres. Après cette victoire, il fit ériger des fortifications au passage
du col de Daryal (ou Dariel), fixant ainsi les frontières du Nord de son
royaume. On ne connait pas le nom de son épouse mais il eut
deux enfants : Pharnadjom I, qui lui succéda et une fille, qui épousa le futur
Roi Artaxias I. MIRIAN II (En Géorgien :
მირიან II) Roi d’Ibérie de la dynastie
Pharnavazide de 33 à 23 ou 32 à 23 ou 30 à 20 av.J.C. Il avait seulement un an,
lorsque son père, le Roi Pharnadjom (112-93), avait été détrôné et assassiné.
Après avoir passé 60 ans à la cour des Parthes, lorsque Pharnavaz II fut battu
par les Romains, il revendiqua le trône de son père comme héritier légitime.
Repoussé par une partie des nobles, il envahit le pays avec une armée Parthe
et redonna le pouvoir à la dynastie Pharnavazide. Pharnavaz II fut tué avec Kartam
(ou Qartam ou K’art’am ou Kartham d’Egrissi), son gendre et fils adoptif.
Mirian II épousa la veuve de Pharnavaz II et eut un fils Artaxias II qui lui
succéda. MIRIAN III (En Géorgien :
მირიან III)
Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de
284 à 361 ap.J.C. Il fut sûrement de fils du Roi Sassanide
Châhpûhr I (ou Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 241-272) et d’une concubine
Grecque. Il épousa Abeshura (ou Abechoura) la fille d’Aspagour son prédécesseur et
Nana la fille du Roi du Bosphore Cimmérien Oliotès. En 337,
il se convertit, ainsi que son épouse, au Christianisme qui devint la religion
du royaume. Ses fils Bakar I et Rev II lui succédèrent. (Voir
Asie Mineure,
Colchide, Ibérie,
Mirian III).
MIRIDAN Roi d’Ibérie de 265 à 342
ap.J.C. Fils du Roi des Perses Ardachêr III.
MIRO
Roi des Suèves de 570 à 583 ap.J.C.
MITANNI Empire du Nord-est de l’Euphrate.
Il fut appelé Hanigalbat par les Assyriens, il résultait d’une scission avec les
Hourrites. A son apogée de 1430 à 1350 av.J.C, l’empire s’étendait des monts
Zagros à la Méditerranée. Sa capitale Wassouganni, n’a jamais été découverte. Le
Mitanni s’écroula sous les assauts des anciens vassaux : les Assyriens et les
Hittites. A l’arrivée d’Alexandre le Grand (336-323) la région fut occupé par
une population essentiellement Araméenne et la ville au nom de Orhai fut
rebaptisée par les Macédoniens Édesse, en souvenir d’une cité de Macédoine. La
cité fut alors la capitale de la petite province d’Osroène. À partir de cette
époque l’histoire du Mitanni se confond avec celle d’Osroène et d’Édesse.
(Voir Asie Mineure,
Mitanni).
MITHRÉNÈS ou Mithranes ou Mithranès ou Mithrenes,
en Arménien :
Միհրան, en Grec : Mιθρένης
ou Mιθρίνης, Satrape d’Arménie
de la dynastie Orontide de 331 à 317 av.J.C. Au début de sa carrière il fut Satrape de Lydie
et rejoignit Alexandre le Grand (336-323). En 334, il se rendit au conquérant après la bataille
du Granique, sans combat, et lui livra Sardes avec son trésor et sa forteresse. Il combattit
ensuite à la bataille de Gaugamèles aux côtés d’Alexandre alors qu’ironie du sort son père
Orontès II combattait lui auprès de Darius III. Après la bataille, il fut nommé Satrape
d’Arménie par Alexandre. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Mithrénès).
MITRIDAT I Voir MITHRIDATE I Roi d’Ibérie.
MITHRIDATE Nom de 3 Rois du Bosphore Cimmérien.
MITHRIDATE I Voir MITHRIDATE VI Roi du Pont.
MITHRIDATE II Voir MITHRIDATE de Pergame.
MITHRIDATE III ou Tiberius Julius Mithridate
Philogermanicus Philopatris (En Grec : Τιβέριος
Ιούλιος Μιθριδάτης
Φιλογερμανικος
Φιλοπατρíς, Roi du Bosphore Cimmérien de 39/40 à
44/45 ou 39 à 41 ou 39 à 45 ap.J.C. Fils du Roi du
Bosphore Aspurgos. Il fut confirmé sur son trône revendiqué par le Roi du Pont
Polémon II par l’Empereur Claude I (41-54), mais il se rebella ensuite contre
Rome. Ceux-ci envoyèrent une armée et Mithridate III fut battu et envoyé à Rome en
captivité. Son frère Cotys I fut alors nommé Roi. (Voir
Asie Mineure,
Bosphore Cimmérien,
Mithridate III).
MITHRIDATE I ou Mitridat I
Roi d’Ibérie de la dynastie Sassanide de 393 à 405 ap.J.C. Petit fils de Mirian III.
MITHRIDATE Nom de 4 Rois des Parthes
Arsacides. MITHRIDATE I Philhellène le Grand ou Arsace V
Roi des Parthes de 171 à 138 av.J.C. Fils de Phriapetius, il épousa Rikinu. Il
eut deux enfants dont Phraatès II qui lui succéda. Il conquit la Médie, l’Élam,
la Perse, la Babylonie et la Bactriane, léguant à son successeur un empire qui
s’étendait de l’Euphrate jusqu’à Artacoana (Herat) en Afghanistan. Après la prise de Séleucie sur le
Tigre, en 141, il prit le titre de "Grand Roi", ce qui mit fin à l’Empire
Séleucide en Perse. En juillet 138, les armées de Mithridate I capturèrent le Roi
Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-138) qu’il garda prisonnier en Hyrcanie tout en lui
donnant sa fille Rhodogune (ou Rodogune) en mariage. (Voir
Perses,
Parthes,
Mithridate I). MITHRIDATE II ou
Arsace VIII Roi des Parthes de 124 à 88 av.J.C. Fils d’Artaban II, il fut
le grand organisateur de l’empire. Son règne constitua l’apogée de la dynastie
Parthe. Il conquit l’Arménie, la Syrie de Démétrios III (95-88), la Margiane et
maintint les Saces à l’Est sous contrôle. L’empire Parthe connu alors sa plus
grande extension. En 96, il s’attaqua à Rome avec laquelle il conclut peut après
le premier traité entre Parthes et Romains, l’Euphrate devenant la frontière
entre les deux empires. Ce fut durant son règne que les Parthes reçurent un
ambassadeur Chinois de l’Empereur. (Voir
Perses,
Parthes,
Mithridate II).
MITHRIDATE III ou Arsace XIII Roi des Parthes de 57 à 55 ou 54 av.J.C.
Il fut l’assassin de son père, Phraatès III, lors d’un complot avec son frère Orodès
II. La succession de Phraatès III est différente en fonction des spécialistes.
Certains, et ils sont la majorité, donnent comme Roi Mithridate III qui serait le premier à monter sur le trône,
Cependant il fut rapidement déposé en raison de sa cruauté. Mithridate III s’enfuit alors en Syrie et demanda asile au
Proconsul Romain Aulus Gabinius. Il leva une armée et avança en Mésopotamie, mais il fut battu à Séleucie du Tigre par
le Général d’Orodès II, Surena (ou Suren). Il se réfugia alors à Babylone où après un long siège il fut fait prisonnier
et tué en 54 par Orodès II. Une autre hypothèse les fait régner ensemble, et Mithridate III aurait été nommé Roi des
Mèdes par son frère, mais les deux souverains ne parvenant pas à s’entendre au pouvoir, Mithridate III s’enfuit en
Syrie craignant pour sa vie. Le Sénat Romain ayant interdit au Proconsul Romain Aulus Gabinius de s’immiscer dans la
querelle dynastique des Parthes, Orodès II écrasa son frère dans une bataille et en 54 le fit exécuter.
MITHRIDATE IV Roi des Parthes de 129 à 140
av.J.C. Il reprit son trône sur l’Ouest de la Parthie et la lutte contre
Vologèse III. Il est essentiellement connu par ses pièces de monnaie avec des
légendes en Grec et en Pehlevi. Il mourut dans une attaque contre la Commagène
en 140. Il avait nommé son fils Sanatrocès II (ou Sanatruces) comme son
successeur, mais celui-ci fut blessé à mort dans une bataille contre les
Romains.
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MITHRIDATE de Pergame (En Grec :
Mιθριδάτης) Roi de Pergame,
du Bosphore Cimmérien sous le nom de Mithridate II et de Colchide de 47 à 45
av.J.C. Mithridate était le fils d’un citoyen de Pergame nommé Ménodote et il
descendait par sa mère Adogaginis des Tétrarques Galates. Il était toutefois
considéré comme le fils illégitime du Roi du Pont Mithridate VI (120-63)
qui le fit élever à sa cour puis dans son camp au cours de ses campagnes. Dès 64 av.J.C
il reçut la souveraineté sur sa ville natale. Il aida Jules César (100-44) dans sa lutte contre une
rébellion en Égypte. Il s’empara de Péluse mais il fut arrêté lorsqu’il tenta de traverser le Nil.
Appuyé par un contingent de Juifs mené par Antipater I, Gouverneur puis
Procurateur de Judée de 47 à 43 av.J.C, le père d’Hérode le Grand (41-4 av.J.C),
il participa à la victoire finale sur Ptolémée XIII Philopator (Co-Roi d’Égypte,
51-47 av.J.C). César le récompensa de son aide en lui donnant la Galatie et la
Colchide. En 47, Mithridate de Pergame suivit César lors de la campagne contre
le Roi du Pont Pharnace II (63-47 av.J.C). Après la victoire des Romains la même
année, sur le successeur de ce dernier, Asandros (ou Assandre ou Asender, 47-17 ou 45-14 av.J.C)
il reçut de César le titre de Tétrarque et celui de Roi du Bosphore Cimmérien. Mithridate de
Pergame fut tué en 45, dans un combat contre Asandros qui tentait de conquérir le royaume que
lui avait confisqué César.
MITHRIDATE de Kios (En Grec :
Mιθριδάτης) Nom de 2 Dynastes de Kios.
MITHRIDATE I de Kios Dynaste de Kios Kios (ou Keios ou Cius ou Prusa ou
Prusias), au bord de la Propontide, sur le golfe de Mudanya, de 402 à 362 av.J.C. I fut le fils
d’Ariobarzane I de Kios à qui il succéda. Xénophon (Philosophe,
historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355) le mentionne comme ayant trahi son père auprès de son
suzerain le Roi Perse, ce qu’Aristote (Philosophe Grec, 384-322) confirme. Il est peut-être à confondre
avec un Mithridate cité comme compagnon de Cyrus le Jeune (424-401), ou encore avec un Satrape de
Cappadoce et de Lycaonie mentionné également par Xénophon qui assassinat Datamès (385-362) de
Cappadoce gagnant sa confiance en simulant de l’hostilité envers Artaxerxès II (404-359) contre
qui Datamès était en rébellion. Son fils lui succéda. MITHRIDATE II de Kios
Dynaste de Kios Kios (ou Keios ou Cius ou Prusa ou Prusias), au bord de la Propontide, sur le golfe de
Mudanya, de 337 à 302 av.J.C, peut-être le fils ou le frère cadet d’Ariobarzane II de Kios, les avis entre
les spécialistes sont partagés, à qui succéda pour gouverner la ville de Kios (ou Cius). Selon certains
historiens il naquit en 386. Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) lui attribue 35 ans de règne,
mais il semble qu’il n’ait pas gouverné de façon continue ses États pendant
cette période. On ne sait pratiquement rien de lui ni de son règne. Pendant celui-ci, en 331, la région
fut conquise par Alexandre le Grand (336-323). Après sa mort, en 321, lors du partage de Triparadisos
de son Empire, elle fut attribuée avec le reste de l’Asie Mineure à un Général d’Alexandre,
Antigonos I Monophtalmos ("le Borgne", 384-301). Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec,
90-v.160), après avoir prêté allégeance au Macédonien, Mithridate II se rendit suspect aux yeux de ce
dernier de vouloir rejoindre la ligue constituée par Cassandre (Régent 317-306/305, Roi 301-297) et ses alliés
contre lui, ce qui provoqua en 302 son assassinat à Kios (ou Cius). Toujours selon
Appien et Lucien de Samosate (ou Loukianós, rhéteur et satiriste, v.120-v.180), il était âgé de 84 ans au
moment de ce meurtre.
MITHRIDATE (En Grec :
Mιθριδάτης) Nom de 6 Rois du Pont.
MITHRIDATE I Ktistès (En Grec : Mιθριδάτης Kτίστης
"Le Fondateur")
Satrape de 301 à 281, puis Roi de 281 à 266 ou 296 à 266 av.J.C. Perse hellénisé, dont l’origine est disputée.
Pour certains il fut le fils de Mithridate II de Kios (ou Cius) à qui il succéda après son assassinat,
pour d’autres il fut son neveu, fils de son frère Orontopatès (ou Rhoontopates) ?. Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec,
90-v.160), il fut “le seizième descendant de Darius I, fils d’Hystaspès, Roi des Perses“, et le premier
Roi à porter ce nom. En 281 (on trouve aussi 296), il profita de la confusion causée par les guerres entre
les anciens Diadoques devenus Rois et s’échappa de la garde d’Antigonos I Monophtalmos (“le Borgne“, 384-301)
qui le détenait prisonnier à sa cour. Il étendit son pouvoir en Paphlagonie puis s’empara de la Cappadoce
Pontique et se déclara indépendant en prenant le titre de Roi (Basileus).
Son fils Ariobarzane lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Le Pont,
Mithridate I
Ktistès). MITHRIDATE II Roi du Pont de 258 à 220 ou 256 à 220 ou 250 à 220 ou
250 à 210 av.J.C. Il fut le fils d’Ariobarzane
à qui il succéda. Selon quelques spécialistes était mineur à son arrivée au pouvoir. Dès sa prise de pouvoir il
renoua avec les Séleucides. Afin d’établir des liens solides il épousa Laodice II (ou Laodice A ou Laodiké ou Laodicée),
la fille du Roi Antiochos II Théos (250-246) et de la Reine Laodice I (ou Laodiké ou Laodicée). Selon Justin il reçut
en dot la “Grande-Phrygie”. Il devint assez puissant pour s’interposer dans leurs querelles de succession. Il
soutint Antiochos Hiérax contre son frère Séleucos II Kallinikos (246-225). Mithridate II vaincu Séleucos II
dans une grande bataille à Ancyre (ou Ancyra), en 239, dans laquelle Séleucos II perdit 20.000 hommes et échappa
de justesse à sa propre vie. Son fils Mithridate III Philopator lui succéda.
(Voir Asie Mineure,
le Pont,
Mithridate II).
MITHRIDATE III Roi du Pont de 220 à 195 ou 220 à 185 ou 220 à 184 ou 210 à 184 av.J.C.
Il fut le fils de Mithridate II à qui il succéda. Ce fut un homme politique habile qui tint son royaume à l’écart
des conflits qui opposaient les grands États du moment. Toutefois nous n’avons pratiquement aucune source
sur son règne. Certains historiens doutent même de l’existence de ce Roi, l’ignorant dans la dynastie, et
ils comptent cette période comme une extension du règne de Mithridate II. Il semble qu’il continua les bonnes
relations avec les Séleucides. Il fut aussi l’allié de Rome de qui il obtint la Phrygie en 188, lorsqu’Antiochos
III Mégas (223-187), battu fut contraint de signer la paix d’Apamée, qui fut un partage de l’Asie Mineure où il
dut renoncer à ses conquêtes dans cette région à l’Ouest du Taurus, au profit essentiellement du Roi de Pergame
Eumène II (ou Eumènès, 197-159) allié des Romains. Il épousa Laodice (ou Laodiké ou Laodicée), que certains donnent
comme une Princesse Séleucide, qui lui donna trois enfants : Deux fils, Pharnace I et Mithridate IV qui
lui succédèrent et Laodice (ou Laodiké ou Laodicée) qui épousa son frère Mithridate IV.
MITHRIDATE IV Philopator Philadelphe
(En Grec : Mιθριδάτης
ὁ Φιλoπάτωρ
Φιλάδελφoς "Qui aime son
père" "Qui aime son frère") Roi du Pont de 170 à 152/151 ou 170 à 150
av.J.C. Il fut le frère de Pharnace I à qui il succéda. Le règne de ce Roi n’est attesté par aucune
source littéraire et il n’est connu que par ses quelques monnaies qui nous sont parvenues et de rares
inscriptions. Édouard Will estime, du fait de ce contexte, qu’il eut sûrement un règne sans histoire.
Dans une inscription relevée au Capitole à Rome, Mithridate IV se proclama amicia et societas
avec le peuple Romain. Il s’allia avec le Roi de Cappadoce Ariarathès V (163-130) pour soutenir le
Roi de Pergame, Attalos II Philadelphe (ou Attale, 159-138), à qui il envoya des troupes auxiliaires,
lors de son conflit avec le Roi de Bithynie, Prusias II Cynegus (182-149). Mithridate IV épousa sa sœur
Laodice (ou Laodiké ou Laodicée) avec laquelle il est représenté sur ses monnaies. Il ne semble pas qu’il
y eut des enfants de cette union. Ce fut son neveu qui lui succéda.
MITHRIDATE V Évergète
(En Grec :
Μιθριδάτης
ὁ εὐεργέτης,
“le Bienfaiteur“) Roi du Pont de 150 à 121 ou de 150 à 120 av.J.C. (Voir
Asie Mineure,
le Pont,
Mithridate V). MITHRIDATE VI Eupator Dionysos ou le Grand
Roi du Pont de 121 à 63 ou 120 à 63 av.J.C
et du Bosphore Cimmérien sous le nom de Mithridate I de 107 à 63 av.J.C. Il
naquit à Sinope en 132. Il régna seul en 111
après avoir jeté sa mère Laodice en prison et s’être débarrassé de son frère
Chrestos. Il fit de grandes conquêtes en Asie (Galatie, Paphlagonie, Bithynie)
mais se heurta à Rome. Il lutta contre les Scythes (vers
110). En 88, il attaqua les provinces Romaines d’Asie, occupa les îles de
l’Égée, puis Athènes. Plusieurs guerres entre Rome et le Pont aboutirent à sa
fuite en Arménie, auprès du Roi Tigrane II (95-54), puis à sa défaite définitive
devant Pompée sur l’Euphrate en 66. Il eut de nombreuses épouses et concubines.
Sa première épouse fut sa sœur Laodice (ou Laodiké ou Laodicée)
qui lui donna quatre fils et deux filles et Monime. Il eut de nombreux enfants, les
plus importants furent : Pharnace II Roi du Pont et Roi du Bosphore (63-47) qui lui succéda ;
Ariarathès Roi de Cappadoce en 95 ; Athénaïs Philostorgos I Reine de Cappadoce,
elle épousa le Roi de Cappadoce Ariobarzane II (62-51) et Cléopâtre Reine d’Arménie, elle épousa le Roi
d’Arménie Tigrane II le Grand (95-54). Il mourut poignardé en 63, par un guerrier Celte. (Voir
Asie Mineure,
le Pont,
Mithridate VI).
MITHRIDATE d’Arménie ou Mithridate l’Ibère
(En Géorgien :
მითრიდატე, en Grec :
Mιθριδάτης) Roi
d’Arménie de la dynastie Artaxiade d’Ibérie de 35 à 37 et 42 à 51 ap.J.C.
L’Empereur Romain Tibère (14-37) refusa d’accepter l’arrivée au pouvoir en
Arménie d’Arsace I, le fils du Roi Parthe Artaban III (10-38 ou 12-38/40). Il
présenta un autre candidat au trône au nom de Mithridate d’Arménie, le frère du
co-Roi d’Ibérie Aderk (ou Pharasman I ou Pharzman ou Farasmanes, 1-58). À la cour d’Arménie, en 35, le
parti pro-Romain fit empoisonner Arsace I après moins d’un an de règne et proclama Mithridate Roi.
En 35, Mithridate fut détrôné par Orodès (35 et 37-42) un autres fils du Roi des
Parthes Artaban III. Mithridate appela à l’aide son frère qui lui envoya des
mercenaires Sarmates. La même année Orodès II et les Parthes furent mis en fuite. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Mithridate d’Arménie).
MITHRIDATE Nom de 3 Rois de Commagène. MITHRIDATE I
Kallinikos
Philhellène Philoromée ou Kallinikos Philoromaios (ou Callinicus ou
Callinicos, en Grec :
ο ΜιΘριδάτης К
αλλίνικος) Roi de Commagène de 109 à 86 ou
109 à 70 ou 109 à 62 av.J.C. Il fut le Fils de Samès II à qui il succéda.
Juste avant sa succession, en 109, il épousa la Princesse Laodice VII Théa Philadelphe (ou Laodiké
ou Laodicée), la fille du Roi Séleucide, Antiochos VIII Gryphos (125-96).
De son premier mariage, épouse du Roi Parthe, Mithridate II (124-88). Ce mariage fut également
le cadre d’une alliance pour conclure une paix entre la Commagène et l’Empire Séleucide. Sa
dynastie pouvait donc prétendre aussi bien des liens avec Alexandre le Grand (336-323) qu’avec
les Rois Perses. Selon des recherches archéologiques récentes au mont Nimrod (ou Nemrod ou
Nemrut Dağı), il serait également un descendant du Roi des Perses Achéménides, Darius I le
Grand (522-486). De son règne, le royaume de Commagène devint plus Grec que Perse. Il aurait
été construit pour lui un Hiérothésion (Tombe Sainte de membres de la famille royale) à Arsameia
du Nymphaios (Aujourd’hui Siverek, près de la ville d’Eski Kahta dans la province Turque
d’Adiyaman). Laodice VII Théa Philadelphe lui donna un fils, Antiochos I
Théos Dicée Épiphane Philoromée Philhellène, qui lui succéda et peut-être
une fille, Isias Philostorgue, sœur-épouse d’Antiochos I.
MITHRIDATE
II Antiochos Épiphane Philoromée Philhellène Monocritis ou Philoromaios (En
Grec : ο ΜιΘριδάτης Αντίοχος
Επιφανής
Φιλορωμαίος Φιλέλλην
‘Μονοκρίτης)
Roi de Commagène de 38 à 20 av.J.C. Il succéda au cours règne de son frère aîné Antiochos II (40-38) qui fut plus tard,
en 29 exécuté sur l’ordre d’Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C). Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste
Grec, 46-v.125), dans les années 31, Mithridate II fut un allié du général Romain Marc Antoine (83-30 av.J.C) et
il conduisit personnellement ses forces à la bataille d’Actium contre Octave (Futur Empereur
Auguste). Après la mort d’Antoine et lorsqu’Auguste devint Empereur, Mithridate
II devint un allié loyal de l’Empereur. Il épousa Laodice. Cette dernière lui donna un seul enfant, un fils Mithridate III qui lui succéda.
(Voir Asie Mineure,
Commagène,
Mithridate II).
MITHRIDATE III Antiochos Épiphane (En Grec : ο
ΜιΘριδάτης Αντίοχος
Επιφανής) Roi de Commagène de 20 à 12 av.J.C.
Bien qu’aillant régné huit ans, il nous a laissé très peu d’informations sur sa vie. Quelques spécialistes,
comme Cyrille Toumanoff, le présentent comme un neveu des deux précédents Rois, donc un petit fils d’Antiochos I
Théos Dicée. Dix ans avant son arrivée au pouvoir, en 30, il avait épousé une Princesse de Médie, fille du Roi
Artavazde III (ou II, 54-34) d’Arménie, Jotapé (ou Iotapa ou Jotapé). Cette dernière avait épousé en première
noce le jeune fils (7 ans) de la Reine d’Égypte, Cléopâtre VII Théa Philopator (51-30) et de Marc Antoine
(83-30 av.J.C), Alexandre Hélios. Jotapé lui donna deux enfants : Un fils, Antiochos III qui succéda à son père.
Une fille, également Jotapé, qui épousa le Roi d’Émèse, Sampsigeram II Caius Julius (11-42).
MITHRIDATIS Princesse du Pont, elle
fut la fille du Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Elle aurait été fiancée au Roi d’Égypte Ptolémée XIII Philopator
(51-47 av.J.C) qui cherchait du soutien contre les Romains. Elle se suicidera à la mort de son père.
MOAB – MOABITE Moab est le nom historique d’une
montagne et d’une bande de terre dans l’actuelle Jordanie longeant la rive
orientale de la mer Morte. Dans les temps anciens, cette région fut le royaume
des Moabites, un peuple souvent en conflit avec leurs voisins Israélites à l’Ouest. Les Moabites
furent un peuple historique, dont l’existence est attestée par de nombreuses
découvertes archéologiques, notamment la stèle du Roi Mesa (ou Mesha, 850-840) qui célébra la victoire
sur le Roi d’Israël Joram (851-842). Leur capitale fut Dibon, situé à côté de la moderne ville Jordanienne
de Dhiban. Les Moabites se firent redouter des Royaumes de Juda et d’Israël par leurs fréquentes incursions
sur leur territoires. (Voir
Syrie-Palestine,
Moab).
MODON Voir MÉTHONE.
MEON MANÈS.
MOESAEDES Voir MAESADES.
MOÏSE ou Moses (En Latin : Moyses, en Hébreu :
מֹשֶׁה
Moché, en Grec : Mωυσής, en arabe : موسى Mūsa)
Il fut à la fois : Un chef religieux, un législateur, un prophète, le libérateur des Hébreux et un chef
militaire a qui on attribue traditionnellement la création de la Torah. Il est
également un important prophète dans le Judaïsme, Christianisme, l’islam, la Foi
Bahá’íe, le Mormonisme, le Rastafari, le mouvement Raëlien et bien d’autres
confessions. Il y a eu beaucoup de scientifiques et de spécialistes, qui ont
prétendu que Moïse n’était en fait qu’un personnage légendaire. L’archéologie
n’a pas pu apporter des preuves sur son existence. Il épousa Séphora (ou
Cippora), fille de Jethro
de Madian et eut deux enfants : Gershom et Eléazar. (Voir
Syrie-Palestine,
Hébreux,
Moïse).
MOLOSSES ou Mǒlosses
ou Molosos ou Molosso (En Grec : Μολοσσοί,
en Latin : Molossi ou Molōrum) il formaient une des quatorze
tribus de l’Épire. Ils étaient
localisés à l’intérieur des terres, autour du bassin de Ionina, de la ville de Passaron et du sanctuaire
de Dodone arraché aux Thesprôtes au Ve siècle av.J.C. Ils étaient gouvernés par la dynastie Éacide.
Le poète Homère mentionne souvent qu’il avait des relations amicales avec l’Ithaque et Céphalonie
(ou Kéfallonia). Ils prétendaient descendre de Molossos, un des trois fils de Néoptolème (Le fils
d’Achille et de Deidameia) et d’Andromaque. Olympias, la mère d’Alexandre le Grand (336-323),
fut une Princesse Molosse. Le plus célèbre membre de la dynastie Molosse fut Pyrrhos I (ou
Pyrrhus, 307-302 et 297-272). Les Molosses furent également réputés pour leurs chiens de
combat que les bergers utilisaient pour garder leurs troupeaux, comme l’atteste Virgile
dans ses Géorgiques. Le plus célèbre de ces chiens fut Péritas, celui d’Alexandre. Parmi
ces différents “États” et tribus les Molosses prévalurent au VIe siècle av.J.C et formèrent
une confédération.
MOLOSSOS Roi des Molosses au Ve
siècle av.J.C. Il eut un enfant Dryas qui lui succéda.
MONIME de Milet ou Monima (En Grec:
Μονίμη)
Reine du Pont. Elle fut une des épouses de Mithridate VI (120-63) qu’il épousa en 89/88 et avec qui il fut marié
jusqu’en 72/71. Elle fut la fille d’un éminent citoyen appelé Philopoemen. Selon la légende elle
fut une très belle femme intelligente et très réputée chez les Grecs. Lorsque Mithridate VI et son armée
réussirent à prendre sa ville natale en 89/88, sa beauté fit une grande impression sur le Roi. Il fut fortement
attiré par elle, par son physique et par sa forte personnalité et intelligence qui complétait la sienne.
Mithridate VI pensa faire Monime le joyau de son harem, il entama alors des négociations avec Philopoemen.
Le Roi lui offrit 1.500 pièces d’or pour qu’elle devienne son épouse, mais elle rejeta
l’offre. Elle exigea de Mithridate VI
un contrat de mariage et insista pour qu’il lui donne un diadème royal et le titre de Reine.
Les scribes royaux préparèrent le contrat de mariage. Mithridate VI attacha un ruban de pourpre et d’or autour
de la tête de Monime et se retira avec elle dans les appartements privés du palais de Sinope.
Monime devint la seconde Reine du Pont. Son père reçut une médaille d’or de Mithridate VI et le Roi le nomma
comme son garde du corps à Éphèse. Monime donna une fille à Mithridate VI appelée Athénaïs
Philostorgos II, qui fut l’épouse du Roi de Cappadoce Ariobarzane II Philopator (62-51).
Au début de leur mariage, elle exerça une grande influence sur son mari, mais cela ne dura pas longtemps.
En fin de compte, ils eurent un mariage malheureux et Monime fut très affectée de laisser sa ville natale.
En 72/71, lorsque son mari fut contraint d’abandonner ses États elle se réfugia dans le royaume d’Arménie.
Elle fut mise à mort à Pharnacia (ou Giresun ou Kérassonte ou Cérasonte ou Choerades).
Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), elle se
suicida sur ordre du Roi. Sa correspondance avec Mithridate VI, qui était d’un caractère licencieux,
tomba entre les mains de Général Romain Pompée à la prise de la forteresse de Caenon Phrourion.
MONTOU ou Monthou ou Mentou ou
Month Il Il fut le Dieu Égyptien
de l’antique ville d’Hermonthis (nome de Thèbes), lié à l’origine au culte du soleil et
du Dieu faucon de Thèbes. Il est représenté comme un homme à tête de faucon coiffé de deux grandes
plumes, d’un disque solaire et de deux uræus. Son lieu de culte est la région Thébaine.
Hermonthis signifie la terre de Montou, il y eut pour parèdre la Déesse Tjenenet
(ou Djenenet ou Tyenenet ou Ciernenet) ; Tôd où il fut associé en triade avec
les Déesses Tjenenet et Râttaoui (ou Raet-Taui) avec qui elle fusionna et
Iounet (ou Iounit ou Iounyt) ; Médamoud où il eut un temple construit par Sésostris III
(1878-1843) sur les vestiges d’un temple de l’Ancien Empire (2647-2150) ;
Karnak, où il eut un temple près de la cité d’Amon. Il était également vénéré en Nubie. Un fête en
son honneur était célébrée le 5e jour du IIe mois de la saison Akhet.
(Voir Égypte,
Montou).
MONTOUHOTEP ou Mentuhotep
– MnT.w htp – "Monthou est satisfait" Reine d’Égypte de la Deuxième Période Intermédiaire. Elle fut l’épouse du
Roi de Thèbes Djéhouty (1603-1602). Elle n’est connue que de son matériel funéraire trouvé
en 1822, à Dra abou el-Naga à proximité de Thèbes.
Les inscriptions de son cercueil furent copiées par John Gardner Wilkinson, mais le cercueil original
est aujourd’hui perdu. Sur le cercueil, il est dit qu’elle était la fille du vizir Senebhenaf et d’une
femme appelée Sobeknakht. L’intérieur fut décoré avec des textes différents, beaucoup d’entre eux
appartiennent au Livre des Morts. En effet, son cercueil est l’une des sources premières de cette
composition funéraire. Montouhotep est également connue à partir d’une inscription sur un vase canope
appartenant à l’origine à son époux, c’est de cette preuve, que l’on peut supposer qu’elle était sa femme. On
ne connait pas d’enfant de cette union. Elle portait les titres :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt).
Pour ce dernier Titre seulement quelques Reines avant elle l’avaient porté lors des XIIe et XIIIe dynasties.
MONTOUHOTEP Nom d’1 Roi de Thèbes (Égypte) et de 6 Pharaons. MONTOUHOTEP I
ou Horus Tepi A Roi de Thèbes de 2134 à 2130 av.J.C sous la
XIe dynastie. MONTOUHOTEP II
NEBHEPETRÊ Roi de Thèbes de 2061 à 2022, puis devint pharaon de la
XIe
dynastie de 2022 à 2010 av.J.C. MONTOUHOTEP III
SEÂNKHKARÊ ou Senéferkarê Pharaon de la
XIe
dynastie de 2010 à 1998 av.J.C. MONTOUHOTEP IV NEBTAOUYRÊ Pharaon de la
XIe dynastie de 1998 à 1991
av.J.C. MONTOUHOTEP V MÉRIÂNKHRÊ Pharaon de la
XIIIe
dynastie. MONTOUHOTEP VI SOUADJRÊ Pharaon
de la XIIIe dynastie.
MONTOUHOTEP VII SEÂNKHENRÊ Pharaon de la
XVIIe dynastie en 1601 av.J.C.
(Voir Égypte).
MONTOUEMSAF Pharaon de la
XIIIe
dynastie. (Voir Égypte).
MONTOUHERKHEPSHEF ou Montouherkhopshef ou
Montouhirkhopshef – MnTw-Hr-xpS.f –
“Montou est son bras puissant" Nom de trois Princes d’Egypte. MONTOUHERKHEPSHEF
Prince sous la XIXe dynastie. Il fut le 5e fils de Ramsès II (1279-1213).
Il a été mentionné sur une stèle à Bubastis. D’après des textes retrouvés il était présent au siège de la ville Syrienne de Dapur.
Certains spécialistes pensent qu’il fut enterré dans la tombe du Chancelier Bay, KV13 dans la vallée des Rois.
MONTOUHERKHEPSHEF
Prince sous la XXe dynastie. Il fut l’un des fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Minéfer. Certains
spécialistes le donnent comme le fils de la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis).
Il fut un frère ou un demi-frère de Ramsès IV, Ramsès VI et Ramsès VIII. Il
épousa Takhat qui porta le titre de "Mère du Roi". C’est cette
affirmation qui a fait que les égyptologues les ont donné comme les parents de Ramsès
IX (Sources Incertaines), puisque aucune autre femme Ramesside ne porte ce nom. Montouherkhepshef n’a
jamais régné contrairement à ses frères et neveux, sa date de mort peut être
placé avant l’an 22 du règne de Ramsès III, puisque son frère Ramsès IV est
connu pour avoir été désigné comme le Prince héritier d’Égypte à de cette date.
Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret) est aussi donnée par
quelques spécialistes comme sa mère.
MONTOUHERKHEPSHEF Prince sous la XXe dynastie. Il fut l’un des fils
de Ramsès IX (1126-1108) et de la Reine Baketouarel I (ou Baktourenef ou Baketwerenere ou Bakenwerel).
Il fut sûrement héritier, mais qui n’a pas vécu assez longtemps pour succéder à
son père. Selon Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton, ses titres étaient : Le fils du Roi, le Première de son corps;
Fils aîné du Roi de son corps; Généralissime; Représentant à la tête des Deux Terres.
MONUNIOS ou Monunius (En Grec :
Μονούνιος) ?Nom de deux Rois
Dardaniens d’Illyrie.
MONUNIOS Roi Dardanien d’Illyrie de 290 à vers 270 av.J.C.
Il laissa plus de traces archéologiques qu’historiques.
Ce fut lui aussi un farouche adversaire de la Macédoine, mais il offrit tout de même une aide de 10.000 soldats
à Ptolémée Keraunos (281-279) lors des invasions Celtes, que ce dernier refusa. L’État Dardanien sous Monunios
est classé parmi les plus forts dans les Balkans à cette époque. Les invasions Celtes ne l’affectèrent pas
autant que les Macédoniens. En 281, Monunios conclu une alliance avec Pyrrhos I (307-272). Leurs intérêts
communs étant de contrecarrer une Macédoine trop forte. Il fut le premier Illyrien a frapper ses propres
pièces d’argent après probablement avoir prit le contrôle de l’État Taulantien et des colonies Grecques
de la côte. Le Roi fut enterré dans les tombes royales de Selcë e Poshtme dans la ville de Pélion
(ou Pelium ou Pílio ou Pēlion). Un casque avec une inscription en Grec fut mis au jour au lac d’Ohrid (ou
Okhrid), ainsi que des pièces de monnaie d’argent portant des symboles à la fois du Roi et Macédoniens.
Selon John Joseph Wilkes, après la mort de Ptolémée Keraunos, Monunios aurait pu prendre
le trône de Macédoine pour une brève période. Beaucoup de dirigeants Dardaniens du même âge ont été
nommés Monunios et il semble y avoir une certaine confusion dans l’attribution des évènements. Par
exemple on n’a pas la certitude que le Roi qui offrit son aide à Ptolémée Keraunos fut le même qui
frappa des monnaies à Épidamne (moderne Durrës). Lui suivit sur le trône, Mytilos (ou Mytilus) qui
fut probablement son fils. MONUNIOS (II) Roi Dardanien
d’Illyrie de 176 à 167 av.J.C. Il succéda à son frère Bato. Il fut le dernier Roi Dardanien.
MOSKON Roi Gète vers 320 av.J.C qui régnait à cette période sur les
régions au Nord de la Dobroudja (Région du Nord-est de la Bulgarie bordée par le
Danube et la Mer Noire). Il fut probablement en relations étroites avec les dirigeants
locaux des colonies Grecques dont il avait adopté le type d’administration. Les seules
preuves de son existence sont des pièces d’argent trouvés près de Tulcea, avec l’écriture
Basileos Moskonos “Basileos Moskonos”,
c’est à dire le “Roi Moskon”.
MOUNICHOS
Roi des Molosses au Ve siècle av.J.C. Fils de Dryas, il épousa Lélante et eut
quatre enfants dont Alcandre qui lui succéda.
MOURSIL ou Mursili ou Mursilis ou Muršili
Nom d’1 Rois et de 2 Empereurs des Hittites. MOURSIL I Roi des Hittites de
vers 1620 à vers 1590 ou 1604 à 1594 ou 1556 à 1526 ou 1540 à 1530 ou 1508 à 1498
av.J.C et Roi de Babylone de 1595 à 1590. Il fut le petit-fils d’Hattousili
I. Il passa une alliance avec le Hana ce qui lui permit de prendre Alep et de
ravager le Yamkhad. En 1595, sollicité par ses alliés du Hana, il poursuivit sa
marche le long de l’Euphrate et atteignit Babylone où il mit fin à la dynastie
d’Hammourabi (1792-1750) et y fonda la 2e dynastie de Babylone. Des rivalités
de palais le contraignirent à rentrer à Hattousa où peu après il fut assassiné
par son beau-frère Hantili I, qui s’empara du pouvoir. (Voir
Asie Mineure,
Hatti/Kussara,
Moursil I).
MOURSIL II Empereur des Hittites de 1341 à 1310 ou 1321 à 1295 ou 1318 à 1290 av.J.C.
Il fut le fils cadet de Souppilouliouma I. Il dut faire face à la
peste qui ravageait le pays et à la rébellion de certains vassaux qu’il mata. Il
reconquit l’Arzawa, l’Amourrou, combattit les tribus Gasgas et les Assyriens.
Il eut deux épouses qui lui sont attestées : Gassulawija qui mourut dans la 9e année de son règne.
Elle lui donna quatre enfants : Mouwatalli II, qui succéda à son père ; Hattousili III, qui sera Empereur de
1264 à 1234 ; Halpasulupi (ou Halpa-Sulupi) et Massanauzzi (ou Massana-Uzzi ou Matanaza), qui épousa un nommé
Masturi. Sa deuxième épouse fut Tadukhepa (ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa ou Tanuhepa), dont le sort
a du ressembler celui de Malnigal. Certains spécialistes avancent qu’elle donna des fils à Moursil II mais
leurs noms ne sont pas enregistrés. (Voir
Asie Mineure,
Hittite, Nouvel Empire,
Moursil II).
MOURSIL III ou Ourhitechoud ou ou Urḫi-Teššub
ou Urḫi-Teššup ou Urḫi-Tešub ou
Urchi-Teschub ou Ulmi-Teshup
Empereur des Hittites de 1272 à 1267 ou 1272 à 1266 ou 1272 à 1265 ou 1269 à 1264 av.J.C.
À la mort de son père, Mouwatalli II, Ourhitechoud lui succéda sous le nom de Moursil III, mais il passa la majeure
partie de son court règne à combattre son oncle Hattousili III (1264-1234) qui souhaitait l’écarter du pouvoir. Les
États d’Anatolie occidentale se divisèrent entre les deux partisans, il fut
déposé et exilé en résidence surveillée à
Chypre,
mais il réussit à s’enfuir.
Le Pharaon Ramsès II intervint dans cette querelle
interne des Hittites, en accueillant à sa cour Moursil III. (Voir
Asie Mineure,
Hittite, Nouvel Empire,
Moursil III).
MOUSHKIS ou Mouski Peuple qui
occupa le territoire de l’ancien Empire Hittite après sa chute. (Voir
Asie Mineure,
Phrygie).
MOUT Déesse Égyptienne,
dont le nom veut dire "mère" qui symbolise les valeurs maternelles, elle est
une des plus anciennes divinités du panthéon Égyptien. Elle est aussi une Déesse
dangereuse lorsqu’elle est une des
formes de la "Déesse Lointaine" (Hathor)
et est alors représentée sous la forme d’une lionne aux griffes
acérées, assimilée à Sekhmet. Elle est représentée sous la forme d’un vautour ou sous celle d’une femme
portant sur la tête la dépouille d’un
vautour, parfois surmontée du pschent (La double couronne d’Égypte). (Voir
Égypte,
Mout).
MOUTEMOUIA ou Mutemwiya ou Mutemoueya ou Moutemouiya –
Mwt-m-wjA Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille de
l’Empereur du Mitanni Artatâma I (v.1410-v.1400). Elle fut une des épouses du Pharaon
Thoutmôsis IV (1401-1390) et la mère d’Amenhotep III (Pharaon 1390-1353).
Moutemouia, n’est mentionnée dans aucun document du règne de Thoutmôsis IV.
D’après quelques égyptologues (Dont Claire Lalouette) elle aurait pris le nom de
Moutemouia, "Mout est dans la barque solaire", à son mariage. (Voir
Égypte,
Les Reines,
Moutemouia).
MOUTNEDJEMET ou Mutnedjmet ou Mutnodjmet –
Mwt-nDmt "La Déesse Mout
est la douce [l’agréable] ou {La mère douce [l’agréable" Nom de 2 Reines d’Égypte.
MOUTNEDJEMET Reine d’Égypte de la XXIIIe dynastie. Elle fut
la fille du Pharaon Aÿ II (1327-1323). Quelques historiens pensent qu’elle est
peut être la sœur de Néfertiti. Ce que viendrait confirmer sa titulature.
Elle épousa le Pharaon Horemheb (1323-1295). Il est possible que Moutnedjemet fut enterrée dans la magnifique
sépulture de Memphis. On y a retrouvé la momie d’une femme d’une quarantaine
d’années et les restes d’un fœtus mal formé. Cette découverte fait supposer aux
égyptologues que Moutnedjemet serait morte d’une fausse couche vers l’an 13 du règne d’Horemheb.
(Voir Égypte,
Les Reines,
Moutnedjemet).
MOUTNEDJEMET Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle fut la fille du Grand
Prêtre Pharaon Pinedjem I et de la Reine Henouttaoui I. Elle épousa son frère le Pharaon Psousennès I (1039-991).
Elle portait les titres de :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Fille du Roi (sAt-nswt) ;
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Dame des Deux Terres (nbt tAwy) et
Deuxième Prophète d’Amon. Elle lui donna trois enfants : Aménémopet (ou Aménémopé)
qui succéda à son père et avec qui il est censé avoir eu une bref corégence pendant deux ans et
Ramsès Ânkhetenmout et Makarê. Elle fut enterrée à Tanis dans le tombeau de son époux.
Elle est dépeinte comme une jeune fille dans le temple de Louxor avec ses sœurs et
Maâtkarê et Henouttaoui. Elle est également plusieurs fois indiquée dans la tombe de son mari.
Elle y est dépeinte comme une Reine. Le tombeau fut plus tard usurpé par son fils Aménémopet et
sa momie fut perdue. Par contre plusieurs articles funéraires furent mis au jour et sont aujourd’hui au
musée Égyptien du Caire.
MOUTNOFRET ou Moutneferet ou Mutnofret ou Moutnéfert
– Mwt nfrt – "Mout
est belle" Nom d’1 ou 2 Reines d’Égypte.
MOUTNOFRET I Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. On ignore
exactement ses origines. Il a jadis été prétendu qu’elle fut une fille d’Amenhotep I (1525/24-1504),
cependant aucun témoignage ne vient confirmer cette proposition. Aujourd’hui beaucoup de
spécialistes se rangent sur la proposition d’Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Les égyptologues,
sur la base de ses titres : Fille du Roi (s3T-nswt) ,
Sœur du Roi (snt-nswt),
découvert sur une inscription à Karnak, avancent qu’elle est susceptible d’avoir
été une fille du Roi Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24), mais on ignore le nom
de sa mère. Elle fut la 2e épouse du Roi Thoutmôsis I (1504-1492). Christian
Leblanc nous précise que ce mariage dut avoir lieu aux environs de l’an 10 du
Roi. (Voir
Égypte, les Reines,
Moutnofret I).
MOUTNOFRET II "Reine d’Égypte" de la XVIIIe dynastie. Selon
certains spécialistes elle fut une des épouses (ou peut-être qu’une concubine)
du Roi Thoutmôsis II (1492-1479). Quelques égyptologues, dont Christian Leblanc,
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton etc.., avancent que la Reine Moutnofret I aurait donné au Roi une fille
au nom également de Moutnofret (ou Moutnéfert) Leblanc précise que si l’existence de cette Moutnofret (II)
est incontestable, en revanche son ascendance aussi bien paternelle que maternelle reste controversée.
Elle nous est connue par une statue colossale de Thoutmôsis II, restaurée par Thoutmôsis III (1479-1425),
et découverte par Auguste Edouard Mariette devant le 8e pylône de Karnak. Sur celle-ci une inscription
de cette Princesse fut remaniée. En se fondant sur de récentes recherches
faites à son sujet beaucoup de spécialistes y on vu une fille de Thoutmôsis I
et Moutnofret. Cependant d’autres préfère admettre que c’est sa mère qui fut
représentée avant d’y substituer plus tard l’image d’une Princesse homonyme,
issue de Thoutmôsis II et d’une concubine ?. Le débat reste ouvert.
MOUTTOUYA ou Touy ou Touya ou Tuja
ou Touia ou Mout-Touia ou Mout-Touy
– Mwt-&wjj "Celle
de la Déesse Mout" Reine d’Égypte
de la XIXe dynastie. Elle naquit vers 1325 et fut la fille de Raia,
un officier supérieur de l’armée, lieutenant général de la charrerie et de Rouia. Elle
épousa le Pharaon Séthi I (1294-1279) dont elle fut la Grande Épouse Royale. Le règne de son époux vu
de nouveau l’Égypte au plus haut sommet de sa gloire. Selon Christian Jacq
Mouttouya fut dotée d’une forte personnalité et elle participa à la vie
politique du royaume. Elle fut la mère, en autres, de Ramsès II (1279-1213) qui succéda à son père.
Elle mourut en 1258. (Voir
Égypte, les Reines,
Mouttouya).
MOUWATALLI (et non pas Muwatalli comme on le trouve souvent en Français, cf Larousse)
ou Muwatallish ou Muwattalli ou Muwatallis ou Moutallou
Nom d’1 Roi du Hatta et d’1 Empereur Hittite.
MOUWATALLI I Roi usurpateur du Hatta vers 1430 ou vers 1420 ou
vers 1400. Il arriva au pouvoir en tuant Huzziya II.
Son existence est certifiée par la découverte d’un sceau à Hattousa.
Son épouse fut la Reine Walanni. Selon certains historiens, il était le mesedi gal
(Titre militaire et administratif signifiant Chef des gardes du corps du Roi).
Il fit l’erreur de nommer à de hautes fonctions les fils d’Huzziya II :
Huzziya (ou Huzzijas), Kantuzzili et Himuili. Ces derniers l’assassinèrent et
portèrent sur le trône Tudhaliya I (ou Tudhalia ou Touthalija ou Duhalijas),
un fils d’Huzziya.
MOUWATALLI II Empereur des Hittites de 1310 à 1269 ou 1295 à
1272 av.J.C.
Fils de Moursil II. Les intrigues du Pharaon Ramsès II en Syrie le conduisirent
à intervenir. Il monta une coalition de Princes Syriens contre Ramsès,
les deux puissances se rencontrèrent à Kadesh (ou Qadesh) sur l’Oronte.
La bataille, restée indécise, se conclut par un accord de paix en 1274,
ce dernier fixa la limite des deux empires à la hauteur de Damas. Il eut
un enfant Moursil III (ou Ourhitechoud) qui lui succéda après d’âpres querelles
de succession avec son oncle Hattousili III (1264-1234) qui finit par l’emporter. (Voir
Asie Mineure,
Hittites,
Mouwatalli II).
MOUYT ou Mijt Reine et/ou
Princesse d’Égypte. Elle fut une des filles du Roi Montouhotep II (2061-2010/09),
mais dont on ne connait pas le nom de la mère et
selon certains spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, elle fut aussi une
épouse secondaire du souverain. Montouhotep II fit aménager des puits funéraires
et des chapelles en calcaire pour ses cinq (ou six) femmes de statut légèrement
inférieur et Mouyt (ou Mijt). L’accès à ces tombes étant recouvert par la terrasse
du temple du Roi. Elle mourut très jeune. Joyce Anne Tyldesley pense que ces femmes
ont dû mourir à peu près en même temps, vers le début de son règne.
MTSKHETA (En Géorgien : მცხეთა)
C’est l’une des plus vieilles villes de Géorgie.
Située dans la province de Karthlie, dans l’Est du pays, sur le fleuve Kura,
près de Tbilissi. Elle fut la capitale du royaume d’Ibérie du IIIe siècle av.J.C.
au Ve siècle ap.J.C. Ce fut à Mtskheta que les Géorgiens commencèrent à se convertir
au Christianisme.
MUAKA Reine de Juda, elle fut l’une des épouses du
Roi de Juda Abijam (ou Abiyyam, 914-911). Elle lui donna un fils, Asa
(ou Abia) qui lui succéda.
MUKISH Petit royaume correspondant
approximativement au Liban aujourd’hui avec Alalah comme capitale. (Voir
ALALAH).
MULISU Voir MILISU.
MURSILI Voir MOURSIL.
MUSA Voir THERMUSA.
MUSASIR ou Mutsatsir (En Arménien :
Մուծածիր, en Assyrien :
Mu-ṣa-ṣir, en Ourartéen : Ardini)
Ville d’Ourartou qui fut une ville Sainte,
lieu de culte du Dieu Haldi (ou Ḫaldi ou Khaldi), qu’en
générale on situe au Sud-ouest d’Ourmia, bien que sa localisation exacte n’a pas été attestée.
Elle fut la capitale d’une petite principauté durant la première moitié du Ier millénaire
av.J.C, située à la charnière entre les zones d’influences des deux plus grandes puissances
de l’époque, l’Assyrie et l’Ourartou. Les textes de ces deux royaumes plaident pour une
localisation dans les zones montagneuses du Kurdistan Irakien, peut-être vers l’actuelle
ville de Rowanduz. Il a également été proposé par quelques spécialistes d’identifier cette
ville avec le site archéologique de Rabat Tepe, situé dans le Nord-ouest de l’Iran. Les
annales de l’Empereur Assyrien, Sargon II mentionnent de grandes quantités de richesses
pillées dans la ville lors de sa campagne de 716/714.
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MUSEZIB-MARDUK ou Mushezib-Marduk
Roi de Babylone de la IXe dynastie de 692 à 689 ou 692 à 688 av.J.C. Il fut le
dernier Roi de cette dynastie.
MUTAKKIL-NUSKU ou Mutakkil-Nušku "Celui que Nusku dote avec confiance" "Empereur" d’Assyrie en 1133 ou 1132.
Deuxième fils d’Assur-Dan I. Il détrôna son frère Ninourta-Toukoulti-Assur et il
le contraint à l’exil en Babylonie. Il mourut peu de temps après sa prise de
pouvoir laissant le trône à son fils, Assur-Resa-Isi I (ou Assur-Resh-Ishi).
MUT-ASSUR ou Mut-Ashkur ou Mut-Aškur ou Mut-ashkur
ou Mut-Aschkur Roi d’Ekallāté et Empereur d’Assyrie de la Ière dynastie de 1741 à
vers 1720 ou 1740 à 1730 ou 1730 à 1720 av.J.C. Il fut le fils d’Isme-Dagan I. Ce fut le dernier Roi
d’Ekallāté connu. Bien que sous la tutelle de la Babylone d’Hammourabi, la ville disparut de l’histoire
Mésopotamienne. Nous ne savons pas exactement la longueur de son règne ni son contenu. Il est cité dans
quelques lettres au Roi Zimri-Lim (1775-1761/60) de Mari. Son épouse fut la fille du Roi du Turukum
(ou Turukkû ou Turukkäer, tribu du Nord du Zagros), Zaziya (ou Zazija).
MUTNEDJMET Voir MOUTNEDJEMET.
MUTNEDJMER Voir MOUTNEDJÉMER.
MUTSATSIR Voir MUSASIR.
MUTTO Voir MATTAN.
MUTZURI Roi du Moab vers 660 av.J.C. Il régna pendant le règne des Empereurs Assyriens Assarhaddon
(ou Esarhaddon, 681-669) et Assurbanipal (ou Assur-Banapliou, 669-631 ou 669-626).
Son nom signifie "l’Egyptien". Ce nom peut être simplement un prénom ou un
surnom, il est peut être aussi un indicateur de son origine ethnique, par
exemple, il serait un Prince Égyptien installé par les Assyriens, ou sa mère fut
une épouse Égyptienne (ou concubine) de son prédécesseur Moabite sur le trône.
Une autre possibilité est qu’il est
reçu ce nom comme un titre au cours d’un campagne contre l’Égypte. Il fut suivi
sur le trône par Kaashalta mais la relation entre les deux reste inconnue.
MUWATALLI Voir MOUWATALLI.
MYCÈNES ou Mycenae ou
Mukana ou Mykễnai (En Grec :
Μυκñναι)
Ville de la Grèce antique qui était située sur une colline au Nord-est de la plaine d’Argos,
dans le Péloponnèse à environ 90 km au Sud-ouest d’Athènes.
De la colline sur laquelle était situé son palais, on pouvait voir à travers
l’Argolide le golfe Saronique. Au IIe millénaire Mycènes est l’un des principaux
centres de la civilisation Grecque. Elle était entourée de murs dit "cyclopéens"
(Assemblage de blocs énormes). Cette forteresse militaire va dominer une grande
partie du Sud de la Grèce. La période de l’histoire de la Grèce d’environ 1600 à
environ 1200 est appelée Mycénienne en référence à Mycènes.
La civilisation de Mycènes de la fin de l’âge de bronze
est révélée pour la première fois en 1874 par les fouilles d’Heinrich Schliemann.
Après Schliemann, d’autres découvertes ont été faites qui ont permis d’avoir la
certitude que la cité était habitée dès le IIIe millénaire par une population
préhellénique proche de celle de la Crète des Minoens.
La cité est gouvernée par un monarque appelé "wa-na-ka" dans la langue
Mycénienne des tablettes en linéaire B, correspondant au mot
(Fάναξ/ (w)ánax (Roi) de la langue Homérique.
Homère la disait riche en or, mais la cité sera supplantée par Argos,
qui la détruisit en 468 et la ville cessa d’être habitée. (Voir
Grèce,
Mycènes et
Mycéniens).
MYGDONIE (En Grec : Μυγδονία, en Latin : Mydonia)
Ce fut une ancienne région dans le Nord de l’Irak actuelle (Haute-Mésopotamie). D’après
Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) c’était une région fertile.
Strabon conduit son nom aux Macédoniens, d’Alexandre le Grand (336-323) et de ses successeurs, qui
d’après lui ont probablement donné le nom. La grande partie de la population vivaient près de l’Euphrate
dans des villes comme Nisibe et Zeugma (Strabon appelle la ville, la vieille Zeugma). Nisibe fut
nommée Antioche de Mygdonie. Dans l’Empire Romain la Mygdonie fit partie de la province d’Assyrie
(zone autour de Nisibe) et appartint à la province jusqu’au IIIe siècle ap.J.C avant de passer
possession des Sassanides.
MYKERINOS Voir MENKAOURÊ.
MYLASA ou Milas (En Grec : Μύλασα) Ce fut la capitale de la Carie. Aujourd’hui la ville est
identifiée à celle de Milas qui est un chef-lieu de district de la province de Muğla,
sur la route principale d’İzmir après Bodrum, en Turquie. Mylasa était située dans une plaine fertile,
aux pieds de montagnes dans lesquelles il y avait d’importantes carrières de marbre qui servirent à la
construction des monuments de la ville et à la celle du temple de Zeus à Labranda, qui était le
sanctuaire pour ce Dieu de toute la Carie, à 13/14 km de Mylasa. (Voir
Asie Mineure,
La Carie,
Mylasa).
MYONTE Ville d’Ionie sur le Méandre.
Elle fit partie dans l’antiquité d’une confédération Ionienne regroupant douze cités :
Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Érythrée,
Lébédos, Milet, Phocée, Priène, Samos et Téos.
Smyrne (Izmir) fut ensuite rattachée à la confédération et Halicarnasse
les rejoignit après avoir été chassée pour impiété de la sienne.
Elle fut fondée par une colonie Athénienne sous la conduite d’un fils de Codrus. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Myonte).
MYRA Ville de Lycie. Aujourd’hui la cité est identifiée au site de Demre,
au Sud de la Turquie, situé sur le fleuve éponyme (ou Myron, aujourd’hui Demre Cay), à environ
3 km de la mer, où se dressait autrefois le port appelé Andriake. Les premières traces de
l’existence de la cité remontent au VIe siècle av.J.C, où, avec les villes de Xanthos,
Patara et Phaselis elle forma une fédération de cités-États. Selon Strabon (Géographe
Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), c’était l’une des villes les plus importantes de l’alliance.
La cité connut son apogée au IIe siècle av.J.C. (Voir
Asie Mineure,
Lycie,
Myra)
MYRÔD Voir ZIYANAK.
MYRON Nom de 2 Tyrans de Sicyone de la dynastie des Orthagorides.
MYRON I Tyran de Sicyone de vers 650 à vers 630 av.J.C. Sûrement le fils
d’Orthagoras à qui il succéda. On ne sait rien de lui. MYRON II
Tyran de Sicyone de ? à vers 601 av.J.C. Il fut le fils d’Aristonymos à qui il succéda avec
son frère Isodamos (ou Isodemus ou Isodemos), Mais ce dernier l’assassinat. Il
fut remplacé par son autre frère Clisthène qui évinça Isodamos et régna seul.
MYRSILOS de Lydie ou Mursílos ou Myrsil
(En Grec : Μυρσίλος) Voir
CANDAULE.
MYRSILOS ou Myrsilé Tyran de Mytilène de 608 à 595 av.J.C.
Il fut victime d’un complot visant à le renverser dont le poète Alcée fut l’un des instigateur.
MYRSOS ou Mirso ou Myrsus Voir MÉLÈS.
MYSIE Région du Nord-Ouest de l’Asie
Mineure, capitale Pergame, les habitants furent souvent apparentés aux Phrygiens
et aux Lydiens.
MYSTÈRES D’ÉLEUSIS (En Grec : ‘Eλευσίνια
Μυστήρια) Ils faisaient
partie d’un culte à mystères dans la religion Grecque antique, de nature ésotérique. Il
était effectué dans le temple de Déméter de la ville. C’étaient des cérémonies d’initiation
organisées chaque année pour le culte à cette Déesse et sa fille Perséphone. Ils sont
les plus célèbres des rites religieux secrets de la Grèce antique.
Tout homme ou femme, libre ou esclave, parlant Grec et qui n’avait pas commis d’homicide
pouvait être admis à participer aux rituels et y être initié. C’était une grande fête
au cours de l’époque hellénistique qui plus tard s’étendit à Rome. (Voir
Grèce,
Éleusis,
Les Mystères d’Éleusis)
MYTILÈNE (En Grec : Μυτιλήνη – Mytilíni,
Turc : Midilli, auj. Metelin) Cité de Lesbos, elle fut fondée par les Éoliens et fut la
principale ville de Lesbos. Elle tomba sous la domination d’Athènes avec toute
l’île et pendant la guerre du Péloponnèse (431-404), se révolta. Mais en 427, le
soulèvement fut écrasée par les Athéniens. En 86, elle fut dévastée par les
Romains pour avoir soutenu le Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Elle fut
ensuite rebâtie par le Romain Pompée (106-48) qui lui rendit sa liberté.
L’Empereur Romain Trajan (98-117) qui adorait la ville, l’embellit et lui donna
son nom. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) dit que Mytilène était
"la plus grande de son temps" et Cicéron
(Homme d’État et auteur Romain, 106-43) et Vitruve (Architecte Romain,
v.90-v.20) ne parlent que de sa magnificence. (Voir
Asie Mineure,
Mytilène).
MYTILOS ou Mytilus (En Grec : Μύτιλος)
Roi Dardanien d’Illyrie de vers 270 à 231 av.J.C. Il fut probablement le fils de Mytilos. Il fut le deuxième
monarque à frapper en 270 sa propre monnaie. Les pièces portaient des symboles de la ville d’Épidamne (moderne
Durrës) et le nom du Roi qui soulignaient sa souveraineté sur la ville comme son prédécesseur l’avait fait.
Des copies des pièces Illyriennes sont conservées au musée archéologique de Zagreb, en Croatie. Mytilos
est connu par une brève note historique qui raconte une guerre qu’il mena entre 271 et 265 contre le successeur
du Roi d’Épire, Pyrrhos I (307-272), Alexandre II (272-240). Guerre qu’il perdit ce qui permit à l’Épirote,
d’étendre son royaume sur le Sud de l’Illyrie, jusqu’au fleuve Shkumbin (ou Genusus). Toutefois, Mytilos conserva
son autorité à Épidamne (moderne Durrës) et Apollonia (ou Appolonie) après l’invasion de son territoire.
Pendant son règne, les agressions des pirates Illyriens poussèrent les Romains à s’aventurer pour la première
fois à l’Est de l’Adriatique et sous celui de son successeur, en 229/228, à leur déclarer la guerre. Mytilos
fut probablement remplacé sur le territoire Dardanien par Longaros (ou Longarus, 231 à 206).
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