Ahmès-Néfertari I Musée du
Louvres
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Son origine
Ahmès-Néfertari I (ou Ahmose-Néfertari –
JaH ms Nfr trj) est une Reine d’Égypte de la
XVIIIe dynastie. Elle fut la fille du Roi
Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554,
XVIIe dynastie) et de la Reine
Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I),
comme l’indique une inscription sur un vase retrouvé dans le Sinaï.
Certains spécialistes avancent des dates pour sa vie on trouve : 1585-1525, ou
1570-1505, ou 1562-1495, mais rien à aujourd’hui ne permet
de valider celles-ci et ils situent son lieu de naissance à
Thèbes, ville
où elle aurait grandi. Elle fut la sœur et l’épouse du Roi
Ahmès I
(ou Ahmôsis, 1549-1525/24), premier Roi de la
XVIIIe dynastie.
Elle l’épouse entre l’an 18 de son règne, car elle est absente de la stèle de
Hanovre, datée de cette époque, et l’an 22, où là elle est mentionnée sur la stèle de Maâsara (ou Ma’Sara).
Il n’existe malheureusement pas de repère plus fiable permettant de savoir la date exacte de cette union.
Christian
Leblanc nous dit que si l’on donne à
Amenhotep I (ou Amenôphis)
l’âge d’environ sept ans lors de son accession au trône (La majorité de ses
collègues donnent une dizaine d’années), et que l’on considère qu’il naquît après les
Princes Ahmès-Ânkh et Siamon, les aînés de la famille et
Ahmès-Méritamon, sa
sœur, le mariage entre Ahmès-Néfertari et
Ahmès I aurait pu
être célébré au plus tard vers l’an 15. La Reine va survivre à son époux et passer aussi tout le règne
de son fils Amenhotep I (1525/24-1504)
et est encore présente aux côtés de la Reine
Ahmès (Peut-être sa petite-fille),
Grande Épouse Royale
de Thoutmôsis I (1504-1492).
Son histoire
On sait que c’est à
Thèbes, dans son domaine sur la rive Ouest,
que vivait Ahmès-Néfertari I. Certains spécialistes pensent qu’elle exerça une sorte de "corégence"
avec Ahmès I, tant son implication
et association au pouvoir avec son époux fut importante. Ce qui est sûr c’est qu’elle
fut un des grands personnages politiques du début de la
XVIIIe dynastie. Ce fut une femme très
religieuse et alors qu’elle portait le titre de
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt)
et exerçait la fonction de Deuxième Prophète
d’Amon,
elle renonça à cette charge sacerdotale. En l’an 18 (ou 22) du règne
d’Ahmès I, elle
créa la fonction de "Divine
Épouse d’Amon". Cette action ayant aussi pour but de resserrer les
relations entre la dynastie et le clergé d’Amon.
Elle sera la première Reine à exercer officiellement la fonction
d’Épouse du Dieu Amon.
L’équivalent liturgique qui existait était jusque là réservé aux hommes.
Elle fera édifier une stèle célébrant l’instauration de cette charge. Celle-ci évoluera lors de la
Troisième Période Intermédiaire (1080-656), où
le ministère "d’Épouse du Dieu Amon" sera attribué à une des filles du Pharaon
(Voir les Divines Adoratrices d’Amon).
Le texte de la stèle, dite "stèle de la donation" dont les fragments furent mis au
jour dans le temple de Karnak, entre les années 1935 et 1956, explique clairement la fondation et les principales
retombées économiques qui furent consécutives à la création de cette fonction. Par cette charge, la Reine va bénéficier
d’une donation en propriétés terriennes, en mobilier, en demeures, en bijoux et onguents, en vêtements, qui lui permettra
d’entretenir l’institution religieuse et économique qu’elle fonde.
Ce collège de Prêtresses à Karnak, sera une véritable “industrie” dans la religion
d’Amon.
Certains égyptologues affirment qu’elle n’a pas occupé le poste elle-même,
mais que le titre lui fut donné à titre posthume.
Ahmès-Néfertari I
représentée plus de 200 ans après sa mort auprès du Pharaon Ramsès II à Karnak
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Ahmès-Néfertari I va participer à un grand nombre de cérémonies
qu’elle dirigera. La puissance et le prestige de la Reine va devenir extrêmement important. Elle deviendra la contre
partie féminine du Grand Prêtre d’Amon,
occupant la tête du clergé Thébain.
Elle gardera une notoriété posthume, qui lui vaudra jusqu’à la
Basse Époque (656-332)
d’être représentée sur de multiples objets, statues et statuettes.
On a mis au jour deux stèles qui la mentionnent, trouvées dans les
carrières de calcaire de Maâsara (ou Ma’Sara, Quartier d’Helwan ou Hélouan, Sud
d’el-Maadi, au Caire), près de Tourah, et qui datent de l’an 22 du règne
d’Ahmès I.
Celles-ci la présentent comme :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt)
et Mère du Roi (mwt-nswt).
Ce dernier titre pose une interrogation aux spécialistes, car du fait que les stèles furent érigées sous le règne
d’Ahmès I, cela voudrait dire que son fils
Amenhotep I fut
couronné du vivant de son père et donc qu’il y eut une corégence ?. La question reste posée.
Sur ces stèles de Maâsara, son nom est jumelé à celui
d’Ahmès I,
Christian Leblanc pense que
cela suggère quelle partagea l’initiative de la réouverture des carrières de calcaire, ainsi que, plus au Sud,
celles de
Bosra, où l’on extrayait la calcite. Toujours
Leblanc pense que ce fut
cette même année, qu’après la mort de son frère,
Amenhotep I accédait
à la qualité de Prince héritier.
Elle sera la dernière Reine à être adorée comme une divinité dans un culte funéraire de
Thèbes jusqu’à l’époque du
Grand Prêtre d’Amon,
Hérihor (1080-1074) au début de la
XXIe dynastie. Beaucoup de spécialistes, dont
Christian Leblanc et
Joyce Anne Tyldesley,
pensent qu’après la mort d’Ahmès I,
Ahmès-Néfertari I, veuve mais cependant Reine-mère et Divine Adoratrice,
s’impose comme une régente à part entière. Jusqu’à la majorité de son fils, elle
continue de suivre personnellement les grands projets mis en œuvre par son époux
et administre le pays avec, semble t-il, une grande compétence. Elle participa
aussi activement au redressement de l’unité du pays, sur les
plans économique et politique, que son fils mit en place. La Reine forme d’ailleurs avec
Amenhotep I un couple qui fut divinisé.
Tous deux deviennent pour les Égyptiens les protecteurs et maîtres de la ville de
Thèbes.
Ensuite, lorsque l’épouse d’Amenhotep I,
sa sœur Ahmès-Méritamon (ou Meritamun ou
Ahmosé-Mérytamon) décède sans laisser d’enfant, la Reine prête main-forte à son fils et prend une part active
dans le choix du successeur de ce dernier, le futur
Thoutmôsis I (1504-1492).
Peinture de la Reine qui ornait une
tombe de la XXe dynastie à Thèbes – British Museum – Londres
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Ahmès-Néfertari I sera particulièrement vénérée
à Deir el-Médineh. Célébrée comme
l’ancêtre bienfaisante des dynasties suivantes, elle est représentée avec les mêmes attributs qu’une Déesse.
Elle est notamment assimilée à
Isis et
Hathor. La Reine,
peut-être en raison de ses fonctions sacerdotales, est aussi à l’origine d’un très grand nombre de travaux
de reconstruction et de construction de temples. Son nom apparaît sur de nombreux monuments de Saï à Tura.
Il est difficile de dire avec précision quand disparut Ahmès-Néfertari I, mais on
pense qu’elle décéda, peut après son fils
Amenhotep I.
Certains spécialistes, dont
Joyce Anne Tyldesley, avancent que ce fut pendant le règne de
Thoutmôsis I (1504-1492),
en l’an 5 ou 6 de celui-ci. Louise Bradbury précise que sa mort est inscrite sur la stèle d’un Prêtre appelé Néfer.
Le texte mentionne que : “La Divine Épouse Ahmès-Néfertari, justifiée par le Grand Seigneur Dieu de l’Occident,
s’est envolée au ciel“.
Hans Wolfgang Helck propose
que le culte annuel du 14e jour du IIe mois de la saison
Shemou dédié à Ahmès-Néfertari I
à Deir el-Médineh
commémore en fait le jour de sa mort. Le Prêtre Néfer supervisa son enterrement. Certains avancent que ce dernier
est en fait Ineni, l’architecte responsable des grands projets de construction au début de la
XVIIIe dynastie.
Ses représentations
Ahmès-Néfertari I va profiter d’un grand nombre de
représentations. On a retrouvé 70 scarabées à son nom. On a également mis au jour plusieurs
stèles qui la mentionnent. Notamment les deux qui furent trouvées dans les
carrières de calcaire de Maâsara (ou Ma’Sara), qui datent de l’an 22 du règne
d’Ahmès I.
La Reine forme avec son fils
Amenhotep I un couple qui fut divinisé.
Tous deux deviennent pour les Égyptiens les protecteurs et maîtres de la ville de
Thèbes.
Leur image sera présente dans des tombes de notables de la capitale. Ahmès-Néfertari I, fut célébrée comme l’ancêtre
bienfaisante des dynasties suivantes et elle est représentée avec les mêmes attributs qu’une Déesse. Elle est notamment
assimilée à Isis et
Hathor. On retrouve ses titres
(voir ci-dessus) sur la stèle de la donation et sur les stèles de Maâsara.
Sur une de celles-ci on y trouve une évocation de la Reine.
Stèle
Ramesside dédiée à Amenhotep I et sa mère Ahmès-Néfertari I – Musée du Louvre
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Elle va bénéficier d’un culte jusqu’à la fin du
Nouvel Empire (1540-1080)
et même au-delà. Elle sera vénérée en tant que Déesse de la résurrection, "Dame
de l’Occident" et "Maîtresse du Ciel". Elle est figurée la plupart
du temps dans les scènes des tombes des notables avec la peau noire (ou d’un bleu profond) et les attributs
d’une Déesse coiffée de hautes plumes, comme sa statue en bois bitumée, qui était promenée lors des processions
(Aujourd’hui au musée
du Louvre). On compte plus de 50 tombes qui citent la Reine. Plusieurs scènes sont particulièrement
bien conservées comme dans les tombes de :
– Nebamon, "Sculpteurs du Seigneur suprême des Deux Terres" (TT181), à
El-Khokha ;
– Amenmès (ou Amenmosé), "Premier Prophète de l’esplanade d’Amenhotep", (TT19) à
Dra Abou el-Naga ;
– Néferrenpet, "Scribe du trésor dans le domaine
d’Amon",
(TT178) à
El-Khokha ;
– Néfersekherou, "Scribe des offrandes divines de tous les Dieux et Agent du Trésor à
Thèbes",
(TT296)
à El-Khokha ;
– Iny (TT285) à Dra Abou el-Naga
et de Kynebou, "Grand Prêtre dans le domaine
d’Amon",
(TT113) à
Sheikh Abd el-Gourna.
C’est sur ces représentations que jadis les spécialistes lui avaient donné une origine
Nubienne avec la peau noire, affirmations aujourd’hui démenties par l’examen de
sa momie.
Ahmès-Néfertari disposait à
Thèbes et dans d’autres villes de chapelles, kiosques ou monuments votifs destinés à perpétuer sa gloire.
À chacun de ces édifices était affecté un personnel de fonctionnaires et de serviteurs.
Deux Premiers Prophètes de la Reine nous sont connus, Amenhotep et Houmay.
Un texte sur un pilier de la tombe TT49 à
El-Khokha, de Néferhotep,
"Scribe en chef d’Amon, Inspecteur du
bétail d’Amon et Directeur des recrues
d’Amon pour la Haute et la Basse-Égypte",
fait les louanges de la Reine :
"L’Épouse du Dieu Ahmès-Néfertari,
L’aimée d’Amon qui façonne sa perfection, Celle qui n’a qu’à parler pour que
tout s’accomplisse, Celle dont la beauté des paroles réjouit le Dieu".
Ahmès-Néfertari et Amenhotep I
– Musée de Louxor
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Sa momie
Ahmès-Néfertari I fut enterrée, avec son fils
Amenhotep I, dans la nécropole
Thébaine,
de
Dra Abou el-Naga, mais sa momie
retrouvée dans son cercueil d’origine, avec quatre
vases canopes à son nom, se
trouvaient dans la cachette de la tombe
DB320 de Deir el-Bahari,
découverte en 1881. Le corps fut dépouillé de ses bandelettes par Emile Brugsch
en septembre 1885, il était dans un état de décomposition très avancé et il dut
être enterrer de nouveau dans l’enceinte du musée.
L’examen ultérieur de sa momie permit
d’affirmer qu’elle était vraiment de peau blanche, contrairement à plusieurs
affirmations qui circulèrent et qu’elle mesurait 1 m 61.
Elle serait décédée à l’âge de 55/60 ans, d’autres sources provenant du rapport de
Gaston Maspero établit lors du déballage de la
momie, donnent 70 ou 75 ans,
ce qui semble effectivement plus probable chronologiquement.
Sa chevelure avait été artificiellement épaissie par l’adjonction de fausses
tresses destinées à se transformer en vrais cheveux dans son autre vie.
Joyce Anne Tyldesley nous précise que la Reine avait des dents proéminentes,
un trait de famille qu’elle partageait avec la
momie attribuée à sa grand-mère
la Reine Tétishery.
Sa main droite manquait, on pense qu’elle fut emportée par des pillards à la recherche de bijoux.
Fragment de stèle posthume d’Amenhotep I et Ahmès-Néfertari faisant une offrande à Osiris
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Sa sépulture
Son cercueil monumental, en bois de sycomore, haut de 3 m 78,
aujourd’hui au musée du Caire,
porte encore sur le couvercle
la titulature complète de la Reine. Il avait
probablement à l’origine été décoré avec une feuille d’or. Il accueillait aussi la momie de
Ramsès III (1184-1153).
Ahmès-Néfertari I y est majestueusement représentée debout, avec une perruque, coiffée d’une couronne à deux
hautes plumes, les bras croisés et tenant dans ses mains deux signes Ânkh. Le tombeau ANB
d’Amenhotep I et de sa mère fut
découvert avant 1907. Pour
Howard Carter, le tombeau a contenu la double sépulture, mais son avis n’est
pas partagé par tous les spécialistes aujourd’hui. La tombe semble avoir été creusée en deux
fois et la chambre funéraire fut prolongée. Les changements peuvent refléter l’expansion du tombeau pour la Reine
Ahmès-Néfertari I, ou pour recevoir le ré enterrement du Roi. Dans le tombeau il y avait des fragments de vase en
pierre avec des inscriptions d’Apophis, de
la Princesse Heret, du Roi Ahmès I,
d’Ahmès-Néfertari I et d’Amenhotep I.
Son temple funéraire se trouve à proximité du tombeau mais il est aujourd’hui presque entièrement détruit.
Sa famille
Ahmès-Néfertari I eut au moins quatre fils et cinq
filles avec Ahmès I, mais
cinq de ces enfants vont décéder à la naissance, ou en très jeune âge :
Les garçons :
▪ Ahmès-Sipair (ou Ahmosé-Sipair ou Ahmosé Sapaïr –
JaHms SApAr). Il y a peut-être confusion avec le Ahmès-Sipair
probablement fils du Roi Séqénenrê
(ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou
Ahhotep I). Ce Prince est aussi souvent confondu avec un autre enfant
d’Ahmès I, Ahmès-Ânkh (ci-dessous).
Il est semble t-il mort jeune.
Stèle représentant la Reine et Ahmès-Sipair (ou Ahmosé- Sipair)
Rosicrucian Egyptian Museum -San José
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▪ Ahmès-Ânkh (ou Ahmosé-Ânkh
– JaH ms anx), dont on ignore tout.
Il n’est représenté que sur un bloc à Karnak, actuellement au
musée de Louxor, et en tant qu’aîné des
fils d’Ahmès I et Prince
héritier, au côté de ses parents, sur la "stèle de la donation". Cette
stèle se trouve aussi aujourd’hui au musée de
Louxor. Il mourut semble t-il jeune, avant son père. Selon certains spécialistes, il ne serait qu’un
seul et même personnage avec Ahmès-Sipair (ou Ahmosé-Sipair ou Ahmosé Sapaïr), ci-dessus, autre
Prince donné comme fils d’Ahmès I, mais aussi de
Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) ?.
▪ Siamon (ou Siamun ou Saamen
– S3 Jmn –"Fils d’Amon"), qui serait
son 2e ou 3e fils. Lui aussi serait mort très jeune, encore enfant.
Sa momie
fut retrouvée avec celle de son père et de sa mère dans la cachette de la tombe
DB320 de
Deir el-Bahari, découverte en 1881.
▪ Amenhotep I
(1525/24-1504) qui est le troisième fils et qui succèdera à son père. Il épousera ses sœurs
Ahmès-Méritamon et
Iâh-Hotep III
(ou
Ahhotep), unions qui ne font pas l’unanimité auprès des égyptologues.
Les filles :
▪ Ahmès-Méritamon
(ou Meritamun ou Ahmosé-Mérytamon – JaH ms Mrjt Jmn – "Le
Dieu lune (Iâh) l’a engendré, bien-aimée d’Amon"), l’aînée, qui deviendra la
Grande Épouse Royale de son frère
Amenhotep I. Sa momie fut retrouvée avec
celle de son père et de sa mère dans la cachette de
Deir el-Bahari.
Elle est probablement morte jeune à une trentaine d’années. (Pour ses titres voir à
Ahmès-Méritamon).
▪ Sitamon (ou Ahmosé-Sitamon ou Sat-Amon ou
Ahmès-Sitamon ou Ahmès Sat-Amon – S3t Jmn – "Enfant de la Lune,
Fille d’Amon"), qui est, selon beaucoup de spécialistes, la deuxième fille
probable d’Ahmès-Néfertari I.
Elle portait les titres : d’Épouse du Dieu vivant (HmT-nTr) ;
Fille du Roi (s3T-nswt) et
Sœur du Roi (snt-nswt).
Sitamon est peut-être morte très jeune, comme le montre sa
momie
retrouvée sur une natte de roseaux dans un cercueil d’enfant,
dans la cachette de Deir el-Bahari.
Cependant, cette momie était
dans un très mauvais état et il y avait à côté d’elle d’autres morceaux de
momie qui rendent très difficile une reconstruction.
La momie avait une blessure au crâne et il n’y avait
que quelques os. On ignore encore si cette "blessure" a un rapport avec sa mort, ou est due aux pilleurs de
tombes qui l’auraient endommagé. Certains spécialistes avancent qu’elle aurait pu être ré inhumée ultérieurement,
au cours de la 8e année du règne de
Psousennès I (1039-991).
Une statue colossale la représentant se tenait devant le huitième pylône à Karnak.
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Iâh-Hotep III
(ou Ahhotep – JaH Htp – “Le Dieu-lune (Iâh) est satisfait” ou
“La paix du Dieu-lune (Iâh)”) qui, selon de nombreux spécialistes, serait une des épouses de son frère
Amenhotep I. Certains égyptologues pensent
qu’il y a confusion avec la Iâh-Hotep II épouse de
Kamosé (1553-1550). D’autres, comme
Nicolas Grimal
et
Claude Vandersleyen (qui s’est rétracté par la suite) confirment cette
Iâh-Hotep III comme
épouse d’Amenhotep I.
Cela reste la thèse retenue aujourd’hui par le plus grand nombre.
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