Définition et sources
La bataille des Thermopyles
(ou Thermopylae ou Machē tōn Thermopylōn, en Grec : Μάχη
τῶν
Θερμοπυλῶν) opposa, pendant trois jours,
une alliance des cités Grecques menée par le Roi de Sparte
Léonidas I
(490-480) contre l’Empire Perse Achéménide
au cours de leur deuxième invasion de la Grèce. C’est l’un des plus célèbres faits d’armes de l’histoire antique.
Elle eut lieu, les 18/19 et 20 Août 480, dans la passe de l’étroite bande côtière des Thermopyles "les Portes
chaudes" (À cause des sources thermales qui s’y trouvent).
Léonidas I aux Thermopyles – Jacques-Louis David – 1814 – Musée du
Louvre
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La principale source pour les guerres Gréco-perses est l’historien Grec
Hérodote (v.484-v.425).
Diodore de Sicile (Historien
Grec, v.90-v.30), écrivant au Ier siècle av.J.C dans son Historica Bibliotheca, fournit également un compte rendu des
guerres Gréco-perses, en partie issu d’un autre historien Grec avant lui, Éphore
de Cymé (ou Éphore de Cumes, historien
Grec, IVe S. av.J.C).
Sa description est assez cohérente avec celle
d’Hérodote.
Ces guerres furent également décrites, avec moins de détails, par un certain nombre d’autres historiens de l’Antiquité dont :
Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste
Grec, 46-v.125), Ctésias de Cnide (Médecin Grec et historien de la Perse et de l’Inde
d’Artaxerxès II,
mort v.398) et Eschyle (ou Aiskhúlos, v.526- 456). Des preuves archéologiques, tels que
la colonne de Serpent (aujourd’hui à l’Hippodrome d’Istanbul), reprennent également
une partie d’informations particulières d’Hérodote.
Contexte
Les cités Grecques d’Athènes
et d’Erétrie avaient encouragé les révoltes Ioniennes contre l’Empire
Perse
Darius I (522-486) de 499 à 494. Cette rébellion
menaçait l’intégrité de son Empire et le Roi promis de punir ceux qui s’y impliquèrent, en particulier les
Athéniens.
Darius I
voyait également la possibilité d’étendre son Empire dans le monde Grèce.
Malheureusement pour lui, cette campagne se termina par la victoire
Athénienne à la
bataille de Marathon en 490. La deuxième invasion
Perse
fut une réponse tardive à cette défaite de leur première tentative.
Darius I
leva une énorme nouvelle armée avec laquelle il visait d’asservir complètement la Grèce. Cependant, en 486, ses sujets
Égyptiens se révoltèrent, reportant toute
expédition Grecque. Darius I
mourut lors de la préparation de la marche sur
l’Égypte, et le trône de
Perse
passa à son fils Xerxès I (486-465).
Celui-ci écrasa la révolte Égyptienne et
très rapidement renouvela les préparatifs de l’invasion de la Grèce.
Comme il s’agissait d’une invasion à grande échelle, elle exigea une longue planification.
Au printemps 480, l’immense armée
Perse de Xerxès I (486-465) prit le départ.
Les troupes à pied depuis leur base hivernale de
Sardes (Lydie)
et la flotte depuis
Phocée (Voir
carte Ionie). Elle passa par Abydos pour franchir les ponts de bateaux installés sur l’Hellespont. Au total, selon la
tradition, ce passage dura sept jours et sept nuits. Ensuite l’armée se dirigea vers Sestos, puis Doriscos où
s’opéra la jonction avec la flotte, puis elle envahit la Piérie. Les
Athéniens avaient également été préparés pour la guerre, depuis le milieu de 480, et, en 482, la décision
fut prise, sous l’impulsion du Général Athénien
Thémistocle (v.525-v.460/459), de construire une flotte
massive de galères qui serait essentiel pour les Grecs pour lutter contre les
Perses.
Cependant, les Athéniens n’avaient pas les effectifs nécessaires pour
combattre sur terre et sur mer et la guerre nécessitait une alliance de cités Grecques. Un congrès des États se réunit à
Corinthe, fin de l’automne 481 et une
alliance confédérée de cités Grecques fut formée.
L’alliance décida au printemps 480 que les Grecs devaient se rassembler dans l’étroite vallée de Tempé,
sur les frontières de la Thessalie à
travers laquelle ils pensaient que l’armée
Perse devrait passer. Cependant, une fois là-bas, les Grecs furent avertis que la vallée pouvait être contournée par le
col Sarantoporo, et que l’armée de Xerxès I
était écrasante, les Grecs décidèrent de se retirer. Sur les conseils de
Thémistocle, ils changèrent de stratégie.
Compte tenu de la route qu’avait prise l’armée ennemie il était maintenant indispensable de bloquer l’avance
de Xerxès I au défilé des Thermopyles,
et dans le même temps de bloquer leur marine au détroit de l’Artémision pour éviter qu’ils ne
contournent les Thermopyles par la mer. Ce défilé était le seul passage entre la
Thessalie et la plaine de l’Attique,
coincé entre la montagne et le golfe Maliaque. Les
Perses, pour garder le contact avec leur flotte, devaient emprunter cette seule route importante qui passait par les
Thermopyles.
Le site de la bataille d’aujourd’hui
passer la zone du mur Phocéen – La route à la droite a été construite sur
des terrains gagnés qui
étaient la côte à l’époque
Photo avant retouches :
wikipedia.org
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Prélude et stratégie
L’armée
Perse semble avoir fait des progrès lents à travers la
Thrace et la
Macédoine. La nouvelles de son approche imminente
atteignit la Grèce en Août de la même année grâce à un espion Grec.
Hérodote nous dit que bien que le Roi de
Sparte
Léonidas I (490-480) suite à une prophétie,
était convaincu qu’il allait à une mort certaine, il prit le commandement de la coalition Grecque et décida d’occuper ce
défilé des Thermopyles. Ses forces furent renforcées en route par les contingents de différentes villes
et comptait plus de 7.000 au moment où il arriva au col des Thermopyles, tandis que la flotte Grecque commandée par Eurybiade
prit position dans le canal d’Oréos, au Nord de l’Eubée.
Léonidas I choisit d’établir et de défendre son camp à
la “porte du milieu“, la partie la plus étroite du défilé des Thermopyles, où les
Phocéens
avaient construit un mur défensif quelque temps auparavant. Le Roi apprit de la ville voisine de Trachis
(Ce fut une ville et un dème au Sud du fleuve
Spercheios), qu’il y avait une piste de montagne, le sentier d’Anopée, qui pouvait être utilisée pour déborder les Thermopyles.
Il y stationna 1.000
Phocéens
sur les hauteurs pour éviter une telle manœuvre.
À la mi-Août, l’armée
Perse fut aperçue approchant dans le golfe Maliaque. Les Grecs tinrent un conseil de guerre. Certains Péloponnésiens
suggérèrent le retrait de l’isthme de
Corinthe
et de bloquer le passage dans le Péloponnèse. Les
Phocéens
et Locriens, dont les États étaient situés à proximité, s’indignèrent
et conseillèrent de défendre les Thermopyles et l’envoi de plus d’aide.
Léonidas I calma la panique et décida de défendre les
Thermopyles lui même. À ce moment un émissaire
Perse fut envoyé par Xerxès I
pour négocier avec le Roi Sparte.
S’ils se rendaient, il offrait au Grecs leur liberté et le titre d'”Amis du peuple Perse” en outre, ils seraient
réinstallés sur des terres mieux que celles qu’ils possédaient. Ces conditions furent rejetées par
Léonidas I et la bataille devint inévitable.
Le nombre des troupes rassemblées par Xerxès I
pour la totalité de sa campagne en Grèce fait toujours l’objet de discussions, parce que les chiffres donnés dans les sources
antiques sont très différents. Les estimations des scientifiques modernes sont généralement dans la fourchette 700.000-300.000.
Ces estimations proviennent généralement de l’étude de leurs capacités logistiques à cette époque, et les contraintes de
main-d’œuvre globale qui les concernaient. Le nombre de troupes
Perses présentes aux Thermopyles est donc
aussi incertain. Par exemple, il est difficile de savoir si toute l’armée marchait par les Thermopyles, ou si le Roi
Perse avait laissé des garnisons en
Macédoine ou en
Thessalie.
Statue moderne en bronze de Léonidas
I dans le centre de Sparte
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D’un point de vue stratégique, en défendant les Thermopyles, les Grecs faisaient le meilleur usage possible de
leurs forces. Tant qu’ils pouvaient empêcher la poursuite de l’avance
Perse en Grèce, ils n’avaient pas besoin de
chercher une bataille décisive et pouvaient rester ainsi sur la défensive. De plus, en défendant deux passages rétrécis
(Thermopyles et Artémision), leur infériorité numérique devenait moins problématique. Les
Perses devaient donc se retirer ou avancer,
et prendre le défilé des Thermopyles leur était impératif. Le point faible majeur pour les Grecs était un sentier de montagne
qui conduisait à travers celle-ci parallèlement aux Thermopyles, et permettrait à leur position
d’être débordée. Comme dit plus haut
Léonidas I renforça avec les troupes
Phocéennes cette
position afin de la bloquer. Le point fort, à l’époque, ce défilé des Thermopyles était composé d’une piste le long de la côte du
golfe Maliaque si étroite qu’un seul char pouvait passer à la fois. On évitait donc ainsi toute charge de cavalerie. Sur le côté Sud
de la piste se tenaient les falaises qui donnaient sur le col, et sur le côté Nord se trouvait le golfe Maliaque. Le long de la voie
elle-même se trouvait une série de trois constrictions, ou “portes” (ou pylai), et la porte centrale avait un
petit mur érigé par les
Phocéens
au siècle précédent pour aider à leur défense contre les invasions
Thessaliennes.
Déroulement
Le
cinquième jour après l’arrivée des Perses
aux Thermopyles allait être le premier jour de la bataille. Le 18 Août
Xerxès I se résolut à attaquer.
Tout d’abord, il ordonna à 5.000 archers de tirer un barrage de flèches sur les Grecs, mais les boucliers de bronze et les
casques de ces derniers dévièrent les projectiles, ne faisant aucun dommage. Après cela, le Roi envoya une force de 10.000
Mèdes et
Susiens contre les Grecs, pour les faire prisonniers.
Les Perses
se retrouvèrent lancer en un assaut frontal devant le mur
Phocéen.
Les détails de la tactique Grecque donnés par
Diodore de Sicile disent : “les hommes se
tenaient au coude à coude et les Grecs étaient supérieurs en valeur du fait de la grande taille de leurs boucliers”.
Ceci est probablement la description de la phalange Grecque standard, dans laquelle les hommes formaient un mur de boucliers
qui se chevauchaient avec les pointes de leur lance dirigées en saillie sur les côtés des boucliers. Les boucliers plus faibles et
les lances et épées plus courtes des Perses
les empêchèrent d’attaquer efficacement les
hoplites Grecs. Ceux-ci massacrèrent tant de
Mèdes que
Xerxès I, après avoir pris la mesure de
l’ennemi, jeta ses meilleures troupes dans un second assaut le même jour, les Immortels, un corps d’élite de 10.000 hommes.
Cependant, les Immortels ne s’en sortirent pas mieux que les
Mèdes. Les
Spartiates utilisèrent apparemment comme tactique de feindre la
retraite, puis ils se retournèrent et tuèrent les troupes ennemies qui leur courraient après.
Le deuxième jour (19 Août)
Xerxès I envoya de nouveau l’infanterie attaquer le col, supposant que son ennemi avait perdu des effectifs et
était si peu nombreux qu’il ne pouvait désormais plus résister. Cependant, les
Perses ne s’en sortent mieux que lors du
premier jour. Xerxès I arrêta enfin l’assaut
et se retira dans son camp, totalement perplexe. À la fin de cette deuxième journée de bataille, alors que le Roi
Perse était à réfléchir sur ce qu’il
fallait faire pour venir à bout des Grecs, la chance tourna en sa faveur. Il reçut la visite d’un Trachinien (de Trachis) nommé Éphialtès (ou Éphialte de Trachis ou Ephiáltês “cauchemar“,
en Grec : ‘Eφιάλτης) qui l’informa du sentier de montagne, le sentier d’Anopée,
autour des Thermopyles, qui permettait de prendre les Grec à revers, par lequel il s’offrait de guider l’armée Perse.
Éphialtès était motivée par le désir d’une forte récompense.
Hérodote rapporte
que Xerxès I envoya ce soir-là son
commandant Hydarnes, avec des hommes, pour encercler les Grecs par le chemin. Cependant, il ne dit pas qui sont ces hommes.
Les Immortels avaient été en grande partie décimés le premier jour, il est donc possible qu’Hydarnes put prendre le
commandement d’une force hétéroclite, y compris avec ce qui restait des Immortels. Selon
Diodore de Sicile, il avait sous ses ordres de
20.000 hommes pour la mission. Le sentier d’Anopée conduisait de l’Est du camp
Perse le long de la crête du
mont, derrière les falaises qui flanquaient la passe. Il se ramifiait ensuite avec un chemin menant d’un côté à la Phocide
et de de
l’autre côté vers le golfe Maliaque.
Le monument de Léonidas I et des Spartiates aux Thermopyles
|
À l’aube du troisième jour, les
Phocéens qui gardaient
le chemin ci-dessus prirent conscience qu’une
colonne Perse essayait de les déborder.
Ils se retirèrent sur une colline proche pour refaire leur campement en supposant que les Perses allaient venir les attaquer.
Cependant, ne voulant pas être retardés, ceux-ci leur envoyèrent une volée de flèches, avant de continuer leur encerclement.
Léonidas I apprit par un coureur
Phocéens qu’ils
n’avaient pas réussit à tenir le sentier et il appela à l’aube à un conseil de guerre. Selon
Diodore de Sicile ce fut un
Perse, appelé Tyrrhastiadas, qui avertit
les Grecs. Parmi ces derniers beaucoup firent valoir le désir d’une retraite, mais
Léonidas I, se voyant perdu, décida alors de se
sacrifier et de maintenir la passe avec les 300
hoplites
Spartiates, ainsi que 700 soldats de Thespies (Cité de Béotie)
conduits par leur Général Démophilos (ou Demophilus).
L’idée fut de tenir pour laisser à l’armée Grecque le temps de se retirer
en bon ordre et d’organiser sa défense. La plupart des contingents Grecs choisirent alors de se retirer, mais on ignore si ce
fut sur l’ordre du Roi de Sparte ou de leur propre chef.
Les 400 combattants de Thèbes,
probablement des hilotes qui avaient
accompagné les Spartiates, reçurent aussi l’ordre de participer
à cette défense, mais selon Peter Connoly, ils désertèrent. Le sacrifice de
Léonidas I et ses hommes couvrant la retraite et
en continuant à bloquer le passage, aurait sauver plus de 3.000 hommes.
À l’aube de ce 20 Août,
Xerxès I fit des sacrifices aux Dieux et donna suffisamment de temps pour permettre aux Immortels de descendre la
montagne, puis il commença sa progression. Une force
Perse de 10.000 hommes, composée
d’infanterie légère et de cavalerie, chargea à l’avant de la formation Grecque. Les Grecs cette fois sortirent des murs de
protection de la porte pour répondre à l’attaque
Perse dans la partie la plus large de la passe dans l’idée d’abattre autant d’ennemis qu’ils le pouvaient.
Ils se battirent avec des lances jusqu’à ce que chaque lance fût brisée, puis passèrent aux xiphos (courte épée).
Dans cette lutte, Hérodote
affirme que deux des demi-frères de
Xerxès I tombèrent, Abrocomas (ou Abrocome ou Abrocomes ou Abrokomas) et Hypherantès (ou Hyperanthes) (Fils de
Phratagounè (ou Phratagune ou Phratagone)). Léonidas
I
fut également tué dans cet assaut, abattu par les archers
Perses, et les deux parties se battirent
sur son corps. Les Grecs alors se retirèrent et prirent position sur une colline derrière le mur.
Hérodote dit : “Ils se défendirent jusqu’au
dernier, ceux qui avaient encore des épées les utilisaient, et les autres résistaient avec leurs poings et leurs dents“.
Xerxès I ordonna d’abattre une partie du mur et de faire pleuvoir des flèches jusqu’à ce que chaque Grec soit mort.
Dessin de Peter Connoly –
Greece and Rome at War – London, 1981, p. 22
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En 1939, l’archéologue Spyridon Marinatos, qui excavait aux Thermopyles, trouva un grand nombre de pointes de
flèches Perses en bronze sur la colline
Kolonós, ce qui changea l’identification de la colline sur laquelle les Grecs auraient été massacrés vers une plus petite
près du mur. Le passage des Thermopyles fut ainsi ouvert à l’armée
Perse. Selon
Hérodote, les pertes pour eux s’élevèrent à 20.000.
L’arrière-garde Grecque, quant à elle, fut anéantie, avec une perte probable de 2.000 hommes, y compris ceux tués sur les
deux premiers jours de la bataille. Hérodote dit
à un moment que 4.000 Grecs moururent, mais en supposant que les
Phocéens
qui gardaient la piste ne furent pas tués lors de la bataille (comme il l’indique), ce serait presque chaque soldat Grec présent
qui serait mort, mais ce nombre est probablement trop élevé.
Après la bataille
Ce
sacrifice permit aux Grecs de poursuivre leur lutte de libération. Quelques sources ont perpétué cet exploit insensé,
ce sacrifice et cet acte patriotique. Cette bataille devint même l’emblème de la résistance Grecque à l’envahisseur.
Au sommet du Kolonós, théâtre de l’ultime résistance Spartiate,
sur lequel est érigé un mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos (556-467), commémore cette action :
"Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois".
La défaite des Thermopyles rendit la situation de la flotte Grecque intenable. Elle recula jusqu’au golfe
Saronique, au cœur même du pays. Cette retraite livra à l’ennemi la Grèce centrale tout entière.
Xerxès I reprit
sa progression sur mer et sur terre afin de prendre
Athènes. Les Perses
pénétrèrent en Attique et s’avancèrent vers la cité. La ville ne possédant pas un système de défense assez puissant,
Thémistocle décida
d’évacuer la population vers Égine, Trézène et
Salamine. La ville fut ainsi abandonnée à l’exception de quelques centaines d’hommes qui
souhaitaient défendre l’Acropole et qui le payèrent de leur vie. Les
Perses
prirent la ville, puis l’Acropole et mirent à sac la cité. La flotte des
Athéniens
était toujours intacte, à la demande de
Thémistocle elle s’installa alors à
Salamine
où le 29 Septembre 480, les navires Grecs écrasèrent la flotte
Perse.
(Pour d’autres détails voir :
La bataille de Salamine).
Bibliographie
Pour d’autres détails sur la
bataille voir les ouvrages de :
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
– Le Monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Ernle Dusgate Selby Bradford :
– The year of Thermopylae, Macmillan, London, 1980.
– Thermopylae : The battle for the West, McGraw-Hill, New York, 1980 – Da Capo press, New York, 1993.
Ernle Dusgate Selby Bradford et Wolfgang Crass :
– Leonidas : Held der Thermopylen, Ullstein, Frankfurt, Berlin, 1991.
Paul A.Cartledge :
– Thermopylae : The battle that changed the world, Overlook Press, Woodstock, 2006.
– After Thermopylae : The oath of Plataea and the end of the Graeco-Persian wars,
Oxford University Press, Oxford, New York, 2013.
Jean-Nicolas Corvisier :
– Guerre et société dans les mondes grecs (490-322 av.J.C), Armand Colin, Paris, 1999.
Jacqueline Christien et Yohann Le Tallec :
– Leéonidas : Histoire et mémoire d’un sacrifice, Ellipses, Paris, 2013.
Apostolos Basileiou Dascalakis :
– Problèmes historiques autour de la bataille des Thermopyles, École Française d’Athènes, Éditions
De Boccard, Paris, 1962.
Nic Fields et Steve Noon :
– Thermopylae 480 BC : Last stand of the 300, Osprey Pub., Oxford, New York, 2007.
Peter Green :
– The Greco-Persian wars, University of California Press, Berkeley, 1996.
Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond :
– The expedition of Xerxes: Persian preparations and the advance to therma in Macedonia,
collection : The Cambridge Ancient History / IV Persia, Greece and the Western Mediterranean,
Cambridge University Press, 2000.
Oskar Kokoschka et Carl Georg Heise :
– Thermopylae, Reclam, Stuttgart, 1961.
Konstantinos P.Kontorlis :
– Graeco-Persian wars : Marathon, Thermopylae, Salamis, Plataeae, K. Kontorlis, Athens, 1963.
– The battle of Thermopylae, K. Kontorlis, Athens, 1972.
Jean Malye :
– La véritable histoire de Sparte et de la bataille des Thermopyles, Belles lettres, Paris, 2007.
Christopher Anthony Matthew et Matthew Trundle :
– Beyond the gates of fire : New perspectives on the battle of Thermopylae,
Pen & Sword Military, Barnsley, 2013.
Rupert Matthews :
– The battle of Thermopylae : A campaign in context, Spellmout Publ., Staplehurst, 2006.
Ian Macgregor Morris :
– To make a new Thermopylae : Hellenism, Greek liberation, and the battle of Thermopylae, pp. 211–230,
Greece & Rome 47, N°2, 2000.
– Leonidas : Hero of Thermopylae, Rosen Central, New York, 2004.
Luc Mary :
– Les Thermopyles : La plus célèbre bataille de l’Antiquité, Larousse imprimerie, Paris, 2011.
Philip Steele :
– Thermopylae, Maxwell Macmillan International, New York, 1993 – New Discovery Books, New York, 2011 –
Maxwell Macmillan Canada, Toronto, 2011.
George John Szemler, William Joseph Cherf et John Christian Kraft :
– Thermopylai : Myth and Reality in 480 B.C, Ares, Chicago, 1996.
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