Les plus importantes capitales Arméniennes |
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Pour plus de détails voir aussi : L’histoire de l’Arménie de Haik aux Orontides – L’histoire de l’Arménie Artaxiade – L’histoire de l’Arménie Arsacide |
Armavir |
Armavir
(en Arménien :
Արմավիր, ou Armawir ou
Sardarapat ou Sardarapat ou de nos jours Hoktemberyan ou Hoktemberian ou Oktemberyan, en Arménien :
Հոկտեմբերյան)
est une ville située dans la région du même nom au centre Ouest du pays. Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de
l’histoire de l’Arménie.
Les fouilles ont révélé que le site d’Armavir fut occupé dès les Ve et VIe millénaires av.J.C. On y a mis au jour : Des outils
divers, des poteries, des objets en bronze.
Bibliographie
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Artaxata |
Artaxata (ou Artashat ou Ardachat ou Artasat ou Artaxiasata ou Artašat,
en Arménien :
Արտաշատ,
en
Grec : Aρτάξατα Artaxata, en Latin : Artogerassa)
est une ville sur la rivière Araxe (ou Araks) dans la vallée d’Ararat à environ 25 Km. au Sud de la ville actuelle
d’Erevan et à moins de 15 km. au
Nord du monastère de Khor-Virap, un des rares vestiges de la cité antique.
Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de l’histoire de l’Arménie.
La ville contemporaine, bâtie plus au Nord-est, est située à une altitude de 830 m. et est aujourd’hui la capitale
de la province d’Ararat en Arménie. C’est une des plus
anciennes villes du pays. Elle fut fondée par
Artaxias I (ou Artašēs ou Artaxes ou Artashes, en Arménien :
Արտաշես Առաջին,
190/189-160). Le nom de la ville est dérivé de la langue Iranienne et signifie "joie d’Artaxias". Elle devint
la capitale de l’Arménie
à partir du règne de ce Roi et le resta jusqu’au Ve siècle ap.J.C. Artaxata était connue aussi sous le nom de
"Ostann Hayots" ou "sceau des Arméniens". Tout au long de son existence Artaxata demeurera
farouchement contestée et une cible militaire pour les grands Empires, Rome, les
Parthes, les
Sassanides.
L’histoire…..
Bibliographie
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Erevan |
Erevan
(ou Ereván ou Erebouni ou Erebuni ou Yeravan ou Erivan, en
Arménien : Երևան ou
Երեւան, prononcé Yerevan, en Russe :
Ереван) fut la plus grande ville d’Arménie. Elle est située sur la rivière Hrazdan,
à l’Ouest du pays, à l’extrémité Est de la plaine de l’Ararat et est aujourd’hui le centre administratif,
culturel et industriel du pays. Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours
de l’histoire de l’Arménie. L’histoire d’Erevan remonte au VIIIe siècle
av.J.C, avec la fondation de la forteresse Ourartéenne
d’Erebouni en 782 dans la plaine d’Ararat.
L’histoire…..
"Par la grandeur du Dieu Haldi (ou Khaldi), Argishti I, le fils de Menoua, a construit cette puissante forteresse inaccessible et l’a appelée Erebouni pour la gloire de Biainili [l’Ourartou] et instiller la peur parmi les ennemis du Roi".
Erevan, dont le nom dérive d’Erebouni, serait donc une des plus anciennes villes du monde.
Erevan devint alors un des principaux centres de la
satrapie d’Arménie sous cet Empire. La région se retrouva libérée
lors de l’invasion de l’Empire
Perse, en 327, par le Roi de Macédoine,
Alexandre le Grand (336-323).
À la mort de ce dernier, après le partage de son Empire, elle tomba sous la coupe des Rois
Séleucides. Là aussi pour peu de
temps, puisque se forma le royaume d’Arménie dirigé par la dynastie des
Orontides (ou Ervandounis, v.321-v.200). Ses Roi redressèrent et
embellirent la ville et reconstruisirent encore plus importante les forteresses d’Erebouni et de Teishebani.
Durant les siècles qui suivirent, Erevan et l’Arménie en général, devinrent un
perpétuel champ de bataille entre Rome et les
Parthes Arsacides dans un premier temps (141 av.J.C-224 ap.J.C). Puis lors de leur chute entre Rome et les
Perses Sassanides. Sous le protectorat Romain,
Erevan connut une croissance très, les Rois
Arsacides quant à eux renforcèrent la culture
Grecque, la ville devenant un
carrefour de routes commerciales. En 238 ap.J.C, l’Arménie et Erevan devinrent un protectorat de la
Perse et les
Sassanides tentèrent tout pour
détruire la langue et la culture Arménienne.
En 428 mourut le dernier Roi
Arsacide, Artaxias IV (423-428) et l’Arménie devint un Marzpanate
de l’Empire Sassanide. Mais après de
nombreuses révoltes de la population, celle-ci gagna le droit de pratiquer sa foi librement et la construction et
l’agrandissement des lieux de culte reprit. Le Ve siècle y fut une période des plus remarquables en termes d’architecture
religieuse.
Bibliographie
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Ervandachat |
Ervandachat
(ou Ervandashat ou Ervandaschat ou Jerwandaschat ou Yervandasha ou Kherbeklu ou Kheyli-Begli, en Arménien :
Երվանդաշատ “La joie Jerwands“)
était située sur la rive gauche de l’Araxe et bordée par l’Akhourian (ou Achurjan).
Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de l’histoire de l’Arménie.
Elle n’eut le statut de capitale que peu de temps. C’est un village dans la province
Arménienne d’Armavir. On y trouve une basilique en ruine datant du IVe ou Ve siècle et l’église de Saint-Shushanik datant
du XVIIe Siècle. C’est en dehors de l’actuel village que l’on trouve les ruines de l’ancienne Ervandachat qui fut créée
en 210, par le dernier Roi Orontide, Orontès IV (228-200).
Le Roi fit creuser des canaux depuis l’Araxe pour alimenter sa cité en eau.
Bibliographie
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Tigranocerta |
Tigranocerta
(ou Tigranakert ou Tigranocerte ou Tigranakert, en
Arménien :
Տիգրանակերտ, en
Arménien occidental : Dikranagerd, en Latin : Tigranocerta, en
Grec :
Τιγρανόκερτα,
on lui trouve aussi quelques fois les noms de : Martyropolis ou Justinianopolis
à la période Byzantine) fut une ville dont la situation exacte est toujours
débattue aujourd’hui. La tradition la situe près de l’actuel Silvan, à l’Est de
Diyarbakir (Turquie) dans la province d’Aghdznik, englobée par la région
d’Ararat. Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de l’histoire de
l’Arménie.
L’état de la ville à cette époque est connu grâce aux descriptions
faites par les historiens Grecs et Romains.
Selon ceux-ci, la ville comptait 100.000 habitants et était dotée d’impressionnants remparts d’environ 25 m. de haut. Ils ont
d’ailleurs servi de dépôt, d’écurie, etc…
L’histoire…..
Ces derniers, en représailles, envahirent son Empire et le 6 Octobre 69, Lucullus battit
Tigrane II et s’empara de Tigranocerta qu’il saccagea. (Voir
bataille de Tigranocerta). Les gardes non
Arméniens de la ville avaient trahi Tigrane II au cours de la
bataille en ouvrant les portes de la cité aux Romains. Tigrane II
détacha alors 6.000 cavaliers à la ville afin de sauver la population. Avec
Mithridate VI, il leva une armée de
70.000 hommes pour contrer l’avance de Lucullus. Après la bataille du 6 Octobre 68, en raison de lourdes pertes du coté Romain,
les légions Romaines se mutinèrent et refusèrent de poursuivre les combats, ce qui empêcha Lucullus de s’emparer de l’ancienne
capitale, Artaxata (ou Artashat).
Après le pillage de la ville, qui comprenait la destruction des statues et des
temples, la cité fut incendiée et une abondante quantité d’or et d’argent fut
emportée à Rome comme butin de guerre. Lucullus emporta aussi des statues, des
pots, des tasses et autres objets qui pouvaient être en métaux et pierres
précieuses. Bibliographie
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