Les Assyriens
Empire  paléo-Assyrien
de  vers  2400  jusqu’au  XVe  siècle
 

Nous avons besoin de vous

  

 Pour plus de détails voir aussi : – Le premier Empire

– Le second Empire
– Apogée et chute de l’Assyrie
– Les capitales Assyriennes

 

L’histoire…….
 

La  cité-État  d’Assur  –  v.2400  à  v.1800

 
   La première période de l’histoire Assyrienne est la période dite “paléo-Assyrienne“. À la différence des périodes postérieures, il n’y avait alors pas de puissance politique ou militaire Assyrienne. Le “royaume” était limité à la cité d’Assur et à ses alentours. Pendant longtemps, l’Assyrie fut donc réduite à une campagne qui portait le nom d’Assur d’où la qualification de celle-ci de “cité-État“. On sait finalement peu de choses sur la population nomade qui s’y installa et qui fut à l’origine du peuple Assyrien. Comme nous le précise Jean-Jacques Glassner, a Liste royale Assyrienne, texte rédigé à partir du XVIIIe siècle av.J.C, donne des informations sur les souverains depuis ses origines et énumèrent dix-sept Rois nomades, dont quinze portent des noms sémitiques de style Akkadien qui constituent la première partie de la Ière dynastie.
 
   La culture Assyrienne fut d’abord comprise dans la sphère d’influence Sumérienne, comme semble l’indiquer des statuettes retrouvées, mais rien ne prouve la présence du Sumer dans cette région. Les premières traces les citant remontent à vers 2600, le Roi Lougal-Anne-Mundu de la ville Sumérienne d’Adab (Nord du Sumer, aujourd’hui site archéologique de Bismaya, près de la ville de Diwaniyah) liste Subartu (Subartu étant le nom Sumérien de l’Assyrie, Haut-Djézireh, futur pays Hourrite) comme pour lui rendre hommage. De même, au début du XXVe siècle, le Roi E-Anna-Tum (ou Eannatum, v.2455-v.2425) de Lagash, qui dominait une partie de la Mésopotamie, parle de “frapper Subartu". La liste des souverains Assyriens est compilée à partir de plusieurs tablettes comportant des Listes royales. À celles-ci ont été rajoutées des informations déchiffrées par les découvertes archéologiques récentes.


 

Bas-relief représentant un officier Assyrien

 
   Ces Listes ne sont pas considérées comme très fiables ou factuelles. Certains chercheurs affirment en outre qu’elles sont des fabrications de la part de souverains qui cherchaient à légitimer leur prise de pouvoir en se créant un rattachement avec des ancêtres reconnus. On ne connait pas les longueurs de règne avec précision pour les Rois d’où les nombreuses propositions des spécialistes. Dans la Liste Royale Assyrienne, le plus ancien souverain enregistré est Teutanos (ou Teutamos), dont nous ne connaissons rien et qui est peut-être imaginaire, il est suivit par Tudiya (ouudija ou Tudia). Il fut un contemporain du Roi Ebrium (ou Ibrium, v.2300) d’Ebla, avec qui il conclut un traité pour l’utilisation d’un poste militaire dans le Levant qui était contrôlée officiellement par Ebla. Outre cette référence à cette activité de négociation, rien d’autre n’a été découvert sur ce souverain. Selon Georges Roux il aurait vécu dans le XXIIIe siècle, on trouve en datation courte 2236, voire même vers 2150 ?.
 
   Les premiers souverains comme Tudiya qui sont comptabilisés, vivaient dans des tentes et semble avoir été indépendants des Akkadiens maîtres de la région. Ces Rois, ont fini par dominer un petit territoire et se sont sédentarisés et ils fondèrent la cité-État d’Assur. Celle-ci, vers 2330, fut intégrée à l’Empire Mésopotamien du grand Sargon d’Akkad (2334-2279). Assur connut ensuite une période de pauvreté, probablement parce qu’elle fut envahie par les Goutis, puis elle fut contrôlée par la IIIe dynastie d’Ur (v.2113-2004). Ce fut vers 2100 que les "Assyriens" s’installèrent à Assur.
 
   Tudiya fut suivi sur le trône de cette première dynastie par Adamu et treize autres dirigeants : Yangi (ou Jangi), Suklamu (ou Suhlamu ou Suklãmu ou Sulāmu), Harharu (ou araru), Mandaru, Imsu (ou Imshu), Harsu (ou Harshu), Didanu (ou Didãnu ou Didānu), Hanu, Zuabu, Nuabu, Abazu, Belu et Azarah.

 
   Alors que la structure politico-économique du pays s’élaborait, le commerce avec la Cappadoce s’intensifia, grâce au comptoir Assyrien de Kanesh (ou Kültepe). Le 17e Roi nomade, Ushpia (ou Ušpia, vers 2180 ou vers 2150 ou 2086 on trouve aussi 2030 ou 2020 ?) se désolidarisa de la Ière dynastie et fonda la IIe dynastie. Il fut le bâtisseur du temple d’Assur. De cette IIe dynastie, il sera le seul Roi avec son fils Apiashal (ou Apiašal, vers 2150) qui lui succéda. Sans que l’on en connaisse les raisons le fils de ce dernier, Hale (ou Khale) revint à la Ière dynastie, dont il fut le 18e Roi. Vont lui suivre dans cette dynastie encore sept Rois, qui vont se succéder de père en fils : Samani (ou Samanu), Hayani (ou Khayanu ou Hajani, vers 2010), Ilu-Mer, Yakmesi (ou Jakmesi), Yakmeni (ou Jakmeni), ces deux derniers ne sont peut-être que le même, Yazkur-El (ou Yazkur-ilu), Ila-Kabkabu (ou Ila-Kabkabi ou Ilu-kabkabi) et Aminu (ou Aminum). Autre que la Liste Royale Assyrienne, son nom apparaît également dans une lettre de Mari.
 
   Vers 2030, le fils de celui-ci Sulili (ou Sulilu, vers 2020 ou vers 1960 ou vers 1920) arriva au pouvoir et fonda la IIIe dynastie. Il est considéré par beaucoup de spécialistes comme le véritable fondateur de la royauté. Sulili aurait commencé à régner au cours du règne du Roi d’Ur de la IIIe dynastie, Ibbi-Sin (2028-2004). Lorsque le pouvoir de cette dynastie déclinait, l’Assyrien aurait profité de cette faiblesse et aurait pris son indépendance. Sulili fut le premier d’une série de six Rois, dont le nom fut gravé sur des briques. Il apparaît aussi dans une inscription plus tardive, comme un successeur d’un dénommé Kapkapi Enlil (ou Bel-kap-Kapu ou Bel-kapkapi ou Belkabi), qui est supposé être le même Roi mentionné que dans la Liste Royale sous le nom Ila-Kabkabu.
 
   Comme le successeur de celui-ci fut son fils Aminu, on a supposé que Sulili était le fils d’Aminu, mais cette hypothèse pourrait être erronée, rien ne vient l’étayer aujourd’hui. La IIIe dynastie d’Ur dura jusqu’en 2004, ce qui permet des combinaisons variées pour les dates de règnes de Sulili. Il se tiendrait selon les différentes chronologies : Autour de 2020 pour la chronologie longue, vers 1960 pour la chronologie moyenne et vers 1920 pour la chronologie courte. Il faut noter que quelques spécialistes pensent que Sulili ne régna pas comme Roi. Ils appuient leur hypothèse sur le fait que dans certains écrits ses partisans l’appellent Patesi (Gouverneur) d’Assur ?.
 
   Vers 2000, son fils Kikkiya (ou Kikkia, 2058 à 2042 ou 1994 à 1978 ou vers 2000 à vers 1985), lui succéda. Il est mentionné dans deux inscriptions, L’une du Roi Assur-Rim-Nishesu (1398-1390) et la seconde de Salmanazar III (859-824), qui dit qu’il fut le premier constructeur des murs de la ville, affirmant ainsi son indépendance face à la IIIe dynastie d’Ur mourante. Ce fait est également confirmé dans une inscription sur une partie de ce mur. Après l’effondrement de cette IIIe dynastie d’Ur, tombée sous les coups des Amorrites de la Ière dynastie de Babylone qui se rendit maître de la région vers 1985, Assur fut gouvernée par des "Vicaires" indépendants. La ville, dont la terre était peu fertile, renonça à développer son agriculture et s’adonna plutôt au commerce. Le souverain d’Assur fut secondé par une bourgeoisie. Les plus riches citadins contrôlèrent la justice et le gouvernement royal. On sait très peu de chose des souverains de cette période.
 


 

Bas-relief (4,50 m.)
provenant du palais de
Sargon II représentant un
génie protecteur transportant un lionceau
 – Musée du Louvre

   Akiya (ou Akkia ou Akaia, 2041 à 2021 ou vers 1985 à vers 1970 ou 1977 à 1957), le Roi suivant, serait le plus connu. Il fut sûrement le fils de Kikkiya. Lui succéda, Puzur-Assur I (ou Puzzur-Assur ou Puzur-Ashur ou Puzur-Aššur ou Puzur-Achour, 2020 ou 2001 ou 2003 à 1975 ou vers 1970 à vers 1960 ou 1956 à 1937) qui fut le premier souverain d’Assur à prendre un nom Akkadien. Il n’est connu que de la Liste Royale Assyrienne et des références dans des inscriptions de ses descendants, car aucune contemporaine à son règne ne nous est parvenue. Il est supposé avoir été le fondateur d’une dynastie locale. Il entreprit d’étendre son influence sur les territoires du Subartu (ou Soubartou ou Subartum, Haut-Djézireh, futur pays Hourrite), du Gutium (Royaume des Goutis) et le Nord de l’Akkad. Il aurait également construit de nombreux temples en Assyrie.
 
   Son fils Salim-Ahum (ou Shalim-Akhe ou Šalim-aum ou Shalim-akhum ou Shalim-ahum, 2000 à 1985 ou vers 1960 à vers 1945 ou 1936 à 1921) lui succéda. Il est cité dans la Chronique des Rois Assyriens et les seules autres données historiques que nous avons de lui, furent trouvées sur un bloc d’albâtre dans les ruines d’Assur, où il est précisé qu’il dédia un temple au Dieu Assur et s’intronisa, Ishshiaku (Gouverneur).
 
    Son fils Ilu-Shuma (ou Ilishuma ou Ilu-šuma ou Ilu-Suma, 1984 à 1975 ou vers 1945 à 1906 ou 1920 à 1911 ou 1915 à 1890) lui succéda. Il est surtout connu pour avoir effectué, à la tête d’une armée, des raids dans le Sud de la Mésopotamie, en attaquant le Roi de Babylone, qui pourrait être Sumu-Abum (ou Samou Aboum ou ou Sûmû-Abûm ou Soumou-Aboum, 1895 à 1881). La Chronique des Rois Assyriens nouvellement déchiffrée rapporte sur une bataille entre Ilu-Shuma et le Babylonien, ce qui nous renseignerait plus précisément sur ses dates de règne, mais ces interprétations ne sont pas admises par tous. Il fut aussi un Roi bâtisseur. On lui attribue dans la ville un temple dédié à Ishtar, des murs et des travaux de canalisation pour l’assainissement.
 
   Une inscription sur une brique décrit les relations avec le Sud et se lit “La liberté des Akkadiens et leurs enfants, je l’ai établi, ainsi que la teneur en cuivre purifiée. J’ai établi la liberté de frontière des marais entre Ur et Nippur, Awal (ancien nom du Bahreïn) et Kismar, Der (Près de Badra, à l’Est de la Babylonie, dans la province de Wasit en Irak) et Assur”. L’historien Mogens Trolle Larsen a suggéré que cela représentait une tentative pour attirer les commerçants du Sud vers la ville d’Assur avec des privilèges fiscaux et de monopoliser l’échange de cuivre du golfe et de l’étain de l’Est. Les villes citées seraient donc les trois grands axes caravaniers par lesquels les produits voyageaient pour le Roi, plutôt que par des routes de campagne. Deux de ses fils lui succédèrent.
 
   L’ainé fut Erishum I (ou Erišum ou Ērišum ou Erischum ou Erisum ou Erišu(m) ou me-ri-šu, 1974 à 1935 ou 1910 à 1871 ou 1906 à 1867 ou 1905 à 1867 ou 1890 à 1851). Il poursuivit la politique commerciale de son père et les Assyriens commercèrent directement avec l’Anatolie, en particulier avec Amkuwa (ou Alisar Höyük ou Alişar Höyük en Anatolie centrale), Hattousa (ou Hattuşa ou Boğazköy, située sur une boucle du fleuve Halys), Kanesh (ou Kültepe, en Cappadoce) et dix-huit autres endroits encore à identifier. Les marchés négociés concernaient l’étain, les textiles, le lapis-lazuli, le fer, le cuivre, le bronze, la laine, le grain, l’or et l’argent. L’étain fut importé de Kanesh, ce qui permit la confection du bronze. Sous le règne d’Erishum I fut aboli un certain nombre de droits et d’anciens monopoles, ce qui augmenta l’enrichissement du royaume. Erishum I est connu aussi pour la construction d’un temple pour le Dieu Adad et un pour le Dieu Enlil (“Temple du taureau sauvage“).
 
   Il y aurait fait ériger un siège pour le Dieu qui était orné de pierres précieuses. Le bâtiment fut détruit à plusieurs reprises, mais fut restauré par Shamshi-Adad I. Erishum I réalisa également d’importantes réparations sur d’autres temples dans la capitale. Après son long règne son frère (on trouve aussi son fils) Ikunum (ou Ikūnum, 1934 à 1921 ou 1870 à 1857 ou 1867 à 1860) arriva au pouvoir. Lui nous est connu pour la construction de trois temples, un pour le Dieu Ninkigal, un pour Adad et un dédié à la Déesse Ereshkigal. La durée exacte de son règne est discutée entre spécialistes car la tablette le mentionnant dans la Chronique Royale Assyrienne est brisée à cet endroit. Sous son règne les murs de protection de la ville d’Assur furent renforcés et il fit élever plusieurs fortifications dans son royaume. L’activité commerciale avec les colonies en Asie Mineure, en particulier avec la Cappadoce, fut maintenue. Il eut un fils qui lui succéda.


 

Gravure sur de l’ivoire,
époque néo-Assyrienne –
Metropolitan Museum
of Art – New York.

 
   Sargon I (ou Sargón ou Šarru-kīn ou Sharru-ken, 1920 à 1881 ou 1860 à vers 1850 ou 1859 à 1820 ou 1856 à 1817) arriva au pouvoir dans une période de faste pour les Assyriens. Comme nous le précise Mark William Chavalas, le non Sarru-lin signifie “le Roi est légitime” en Akkadien. Les dates de son règne sont pour lui aussi très controversées. Il établit de nouveaux comptoirs en Asie Mineure et il poursuivit les bonnes relations commerciales dans cette région, notamment avec la ville de Kanesh (ou Kültepe). Il fit des travaux de construction et rénovation sur les murs de la cité à Assur et sur le temple d’Ishtar.
 
   Son fils Puzur-Assur II (ou Puzzur-Assur ou Puzur-Ashur ou Puzur-Achour ou Puzur-Aššur, 1880 à 1873 ou vers 1850 à vers 1830 ou 1816 à 1809) lui succéda, mais on sait peu de chose de ce souverain si ce n’est qu’il semble monter sur le trône à un âge avancé. Certains spécialistes pensent que son règne fut une époque de déclin pour l’Assyrie. Son fils lui succéda.
 
   Naram-Sin (ou Naram-Suen ou Narām-Sîn, 1872 à 1840 ou vers 1830 à 1819 ou 1830 à 1818 ou vers 1830 à 1815 ou 1808 à 1776) arriva sur le trône dans cette époque troublée. Son pouvoir au début de son règne fut très limité, mais il se révéla un grand conquérant. Il battit les Élamites, il prit Suse et en fit la capitale d’une province englobant toute la Susiane. Il combattit aussi avec succès les Goutis et les Araméens. Une stèle découverte à Suse, commémore ses victoires. Son fils lui succéda.
 
   Erishum II (ou Erišum ou Ērišum ou Erischum ou Erisum ou Erišu(m) ou me-ri-šu, 1839 à 1812 ou 1819 à 1796 ou 1819 à 1814 ou 1818 à 1813 ou 1815 à 1809 ou 1775 à 1748) ne réussit pas à maintenir l’Empire de son père. Il fut le dernier Roi de cette dynastie. Vers 1810, Kanesh (ou Kültepe) fut détruite et le commerce fut interrompu entre l’Assyrie et la Cappadoce. Avec la mort d’Erishum II, la cité-État d’Assur tomba sous la domination d’une succession de dirigeants étrangers pour une durée de près de 500 ans. Le premier fut le Roi Amorrite Shamshi-Adad I (1796-1775), qui succéda à Erishum II en 1796.

 

Guerres  civiles  et  dominations  étrangères
– v.1800  jusqu’au XVe Siècle

 
   Shamshi-Adad I
(ou Samsi-Addu ou Samsî-Addu ou Shamshiadad ou Šamši-Adad ou Schamschi-Adad ou Shamshî-Adad, 1815 à 1782 ou 1814 à 1775 ou 1813 à 1781 ou 1812 à 1780 ou 1808 à 1776), dont le nom signifie "Addu (Le Dieu de l’Orage) est mon soleil" fut le fils du Roi d’Ekallāté (ou Ekallatum sur la rive gauche du Tigre), Ila-Kabkabu (ou Ila-Kabkabi ou Igur-Kabkabu sur une brique d’Assur), vassal des Assyriens d’Assur. Il était originaire d’une dynastie Amorrite, apparentée à celle de Babylone, ce qui explique que ces deux familles restèrent toujours alliées. Certains spécialistes avancent qu’à la mort de son père le trône revint à son frère. Shamshi-Adad I s’installa alors à Shekhna, qu’il renomma Shubat-Enlil (ou Tell Leilan, dans la vallée du Khābūr) et de là, après deux tentatives il prit Ekallāté. Dès qu’il récupéra le pouvoir, il fut battu par le Roi d’Eshnunna, Naram-Sin (1818-1788) qui le chassa d’Ekallāté et le força à se réfugier à Babylone, chez le Roi Sin-Muballit (ou Sîn-Muballit, 1813-1793).
 
    Il résida un moment dans la ville, puis, à la mort de Naram-Sin, il monta une armée et s’empara à nouveau, vers 1816/1814 (ou 1810), de la forteresse d’Ekallāté, qui commandait une région à l’Est du Tigre et il put succéder à son père. Il marcha ensuite sur Assur et, en 1796, il détrôna Erishum II, puis il prit le titre d’Empereur d’Assyrie (shar kishshati ou Šar kiššatim "Roi de la totalité du pays"). Il fit rédiger une liste dynastique Assyrienne dans laquelle il inclut ses propres ancêtres à la liste des Rois d’Assur pour légitimer son usurpation, ce qui fait qu’il fut considéré à tort comme un Roi Assyrien, ce qu’il ne fut jamais. Pour mieux contrôler son royaume, qui fut le plus vaste de son temps, il établit son centre administratif dans la ville de Shekhna, ce qui lui assura un contrôle sur le Haut-Euphrate.
 

Limite de l’Empire de Shamshi-Adad I

 

 
Cliquez sur les noms de villes

 
    Il continua ses campagnes et se heurta au Roi de Mari, Yahdun-Lim (ou Yasdun-Lim ou Iakhdunlim ou Yakhdum-Lim, 1815-1796) qui avait soumis Terqa (ou Tirqa, Tell Ashara aujourd’hui) et Tuttul et qui se tournait maintenant vers le triangle du Khābūr (ou Khabur). Il semble que dans un premier temps Yahdun-Lim sortit vainqueur de ce conflit. Lorsque le fils de ce dernier (ou frère selon les spécialistes), Sumu-Ianam (ou Sumu-Yaman, 1796-1794), arriva sur le trône de Mari, Shamshi-Adad I reprit l’offensive et s’empara en 1794 de la cité dont il confia en 1790 le gouvernement de la ville et de sa région à son fils cadet Iamash-Adad (ou Iasmakh-Addu ou Yasmakh-Addu ou Jasmah-Addu, 1790-1775) avec le titre de vice-Roi.
 
   Shamshi-Adad I entretint des rapports tendus avec le Roi d’Alep, Sumu-Epukh (?-1781). Il choisit alors de passer alliance avec le Roi de Qatna, Isbi-Adad (ou Ishbi Adad ou Ishkhi-Addu, v.1795). Le Roi d’Alep se retrouva alors prit entre ces deux adversaires et dut se soumettre. L’Empire de Shamshi-Adad I comprenait à ce moment de très grande cités comme à l’Ouest, Terqa et Mari et Alep qui lui vouait allégeance et à l’Est Arrapha (aujourd’hui Kirkuk), Arbèles et Ninive. Il s’étendait vers l’Est, jusqu’aux montagnes du Kurdistan et au Zagros où le souverain contint les Princes Hourrites et à l’Ouest, il contrôla les routes conduisant en Cappadoce. Les villes de Babylone et Eshnunna furent un temps ses vassales. Cet Empire est souvent appelé par les historiens Royaume de Haute-Mésopotamie.
 
   Il installa sa capitale à Shekhna (ou Shubat-Enlil), déjà centre administratif, et confia Ekallāté à son fils aîné Isme-Dagan I (ou Ishme-Dagan, 1775-1741) avec la gestion des provinces orientales et également le titre de vice-Roi. Celui-ci eut en charge de combattre les tribus du Turukum (ou Turukkû ou Turukkäer, tribu du Nord du Zagros), mais aussi le Roi Shirukduh (ou Shiruktuh ou Sirukdukh ou Siruk-Tuh, 1792-1772) d’Élam et celui d’Eshnunna, Dadusha (ou Dāduša, 1788-1780). Dans un premier temps Dadusha fut obligé de reculer à la hauteur du Moyen-Euphrate. Isme-Dagan I en effet pénétra dans la vallée de la Diyala, puis remonta vers le Nord et pilla Arrapha et détruisit les riches récoltes de la région.
 
   Il prit les villes du pays d’Erbil (ou Urbel) et installa des garnisons partout. Les Turukum profitèrent de l’occasion pour se mettre en guerre. Dans le même temps Dadusha contre-attaqua victorieusement. Après ce conflit, les deux adversaires signèrent la paix et devinrent alliés. Dadusha envoya même des renforts à Shamshi-Adad I lorsque celui-ci fut en guerre contre le royaume d’Alep révolté. Sur une stèle de Shamshi-Adad I, Dadusha est représenté avec son pied qui écrase le Roi d’Arbela (Nord de l’Irak). L’inscription indique qu’en collaboration avec l’Assyrien il reconquit le territoire de Qabrâ dans la plaine d’Erbil.
 
   Sur des inscriptions érigées sur des stèles triomphales, Shamshi-Adad I prétend avoir prolongé son territoire jusqu’à la côte Méditerranéenne. Cependant ses expéditions représentent probablement une courte incursion dans la région plutôt qu’une réelle tentative de conquête. En fait sa plage de puissance couvrait le Nord de la Mésopotamie, les zones du Nord-est de la Syrie et l’Est de l’actuelle Turquie. Après 1780 son Empire faiblit peu à peu, bien qu’il ait passé des alliances avec les Rois d’Eshnunna, Dadusha et avec celui de Qatna, Isbi-Adad (ou Ishbi Adad ou Ishkhi-Addu) qui donna sa fille, Beltum, en mariage au fils de Shamshi-Adad I, Iamash-Adad. Déclin du notamment à l’effet des révoltes des anciens Rois chassés de leur trône et soutenus par les Rois d’Alep, Sumu-Epukh et son fils Yarim-Lim I (1780-1765), mais aussi après une épidémie meurtrière qui frappa Mari et sa région. Cet Empire, trop étendu et entouré par des voisins hostiles, ne reposait que sur Shamshi-Adad I, il s’effondra à sa mort en 1775.
 
   Isme-Dagan I (ou Ishme-Dagan ou Išme-Dagan ou Ischme-Dagan, 1782 à 1751 ou 1780 à 1741 ou 1778 à 1744 ou 1775 à 1741 ou 1775 à 1736 ou 1714 à 1680) son fils lui succéda et se proclama le successeur direct des Rois de la Ière dynastie. Il se révéla un Roi porté sur l’action militaire, mais une fois son père mort, il s’avéra incapable de maintenir l’Empire de celui-ci. Il parvint néanmoins à garder Ekallāté, tandis que son frère Iamash-Adad disparut et fut tué. Le trône de Mari fut usurpé par Ishar-Lim, Gouverneur de la province Assyrienne du haut-Khābūr (ou Habur) pour le compte de Iamash-Adad. Le Roi d’Alep, Yarim-Lim I apporta alors son soutien à Zimri-Lim (1775-1761/60), fils de Yahdun-Lim, descendant de la famille régnante de Mari pour reprendre le trône de la ville.
 


 

Une dédicace d’Isin sur un cône d’argile
à Ishme-Dagan I – v.1770

   Isme-Dagan I fut incapable de restaurer la puissance de son royaume malgré de nombreuses tentatives. Quand les Élamites prirent Ekallāté, vers 1765, il se réfugia auprès du Roi de Babylone, Hammourabi (1792-1750), qui l’aida à remonter sur le trône et à reprendre la cité d’Assur. Dès lors, Ekallāté et l’Assyrie devinrent vassales du Roi de Babylone, qui plaça toute la Mésopotamie sous sa coupe. Isme-Dagan I garda le pouvoir plus de trente ans, mais son règne se termina en se voyant chassé d’Assur.
 
   À sa mort, son fils Mut-Assur (ou Mut-Ashkur ou Mut-Aškur ou Mut-ashkur ou Mut-Aschkur, 1741 à vers 1720 ou 1740 à 1730 ou 1730 à 1720) lui succéda. Ce fut le dernier Roi d’Ekallāté connu. Bien que sous la tutelle du Roi de Babylone, Hammourabi, la ville disparut de l’histoire Mésopotamienne. Nous ne savons pas exactement la longueur de son règne ni son contenu. Il est cité dans quelques lettres au Roi Zimri-Lim (1775-1761/60) de Mari. Son épouse fut la fille du Roi du Turukum (ou Turukkû ou Turukkäer, tribu du Nord du Zagros), Zaziya (ou Zazija). Puis la région sombra dans l’anarchie. Pour la première fois, les listes royales sont en désaccords sur les successeurs de Mut-Assur, dont le premier fut Rimush (ou Rimus, 1730 à 1727 ou vers 1720 à vers 1710). Son nom est incomplet sur une liste des Rois et de ce fait nous ne sommes pas certains de sa traduction. Il n’est pas mentionné dans la liste traditionnelle ce qui donne à penser que son règne fut relativement court. Certains spécialistes pensent qu’il fut un petit-fils de Shamshi-Adad I, peut-être le fils de Mut-Assur. Il est possible que Rimush mort après un bref règne ce fut son frère, le Roi suivant qui lui succéda.
 
   Asinum (1726 ou vers 1710 à 1706) fut un petit-fils de Shamshi-Adad I, mais on ignore le nom de son père. Il régnait depuis Assur. Le pays sombra dans l’anarchie complète et sept Rois se succédèrent en six ans. Cela peut suggérer une fragmentation du petit royaume Assyrien, avec des prétentions rivales au trône. Le Premier fut Puzur-Sin (ou Puzzur-Sin ou Puzur-Sîn), fils de Assur-bel-shame qui expulsa Asinum du trône et détruisit le palais de Shamshi-Adad I. Il n’est connu que par une inscription dans laquelle lui est donné le titre de : “Ishshiaku le Dieu Assur fils d’Assur-bel-shame“. Bernard Newgrosh propose que les suivants ne furent que des fonctionnaires nommés chaque année et que plus tard le scribe fit une confusion et les prit pour des Rois ?. Lui succéda Assur-Dugul (ou Assurdugul ou Aššur-dugul ou mAS-SUR-du-Gul “regarder vers (le Dieu) Aššur”, 1735 à 1730 ou vers 1705). Dans les listes royales il apparaît avec l’indication “fils de personne” ce qui fait dire qu’il n’appartenait pas à une famille royale et était donc un usurpateur.
 
   Selon la liste des Rois de Dur-Sharrukîn (ou Khorsabad ou Khorshabad) il fut le premier et celui qui eut le plus long règne des sept "usurpateurs" qui gouvernèrent pendant six ans. Ses successeurs régnèrent sans doute que quelques mois, peut-être seulement quelques jours. Ils furent dans l’ordre : Assur-Apla-Idi (ou Ashur-apla-idi ou Aššur-apla-iddina), Nasir-Sin (ou Nasir-Sîn), Sin-Namir (ou Sîn-Namir), Ippi-Ishtar (ou Ipqi-Ishtar ou Ipqi-Ištar) et Adad-Salulu (ou Adad-salulu). Puis Adasi (1725 à 1701 ou ? à 1700 ou ? à 1681) arriva au pouvoir. Il est compté comme le dernier usurpateur par les spécialistes. Selon George Roux, malgré l’anarchie il réussit à stabiliser le pays en le libérant de la guerre civile et de l’influence des Amorrites. Il imposa sa lignée et établit une dynastie qui règnera en Assyrie pendant des siècles.
 
   Son fils Belu-Bani (1700 à 1691 ou 1680 à 1671, “le Seigneur est le créateur“) lui succéda. Il régna à Assur et selon la Chronique Assyrienne pendant dix ans. Nous ne savons rien de plus à son sujet. Il fut le premier souverain de ce qui fut appelé plus tard la dynastie des Adasides. Son fils Libaia (ou Libaya, 1691 à 1674 ou 1690 à 1674 ou 1670 à 1654) lui succéda. Certains spécialistes ont suggéré qu’il était en fait son frère. Son fils Sharma-Adad I (ou Sarma-Adad ou Šarma-Adad, ou Sharma-Adad, 1674 à 1662 ou 1673 à 1662 ou 1653 à 1642) fut le souverain suivant. Vont se succéder après lui de père en fils de nombreux souverains avec des durées de règne variables, mais dont nous ne connaissons pas grand chose. Pendant cette période la monarchie semble t-il fut indépendante et riche. Elle renforça les murs d’Assur et édifia de nouveaux temples, mais son histoire nous est mal connue. Dans la même période, on assista à la fin de la dynastie Amorrite de Babylone (en 1595), qui tomba devant les Hittites de Moursil I (ou Mursili, v.1620-v.1590) et les Rois Kassites de Mari s’installèrent dans la ville. Très peu de souverains Assyriens de cette période ont laissé des traces.
 
    Un Puzur-Assur III (ou Puzzur-Assur ou Puzur-Ashur ou Puzur-Aššur ou Puzur-Achour, 1522 à 1498 ou 1521 à 1498 ou 1521 à 1497 ou 1503 à 1479 ou 1502 à 1479 ou 1498 à 1475), fils d’Assur-Nirâri I (ou Assur-nirari ou Assur-Nerari ou Ashur-Nirari ou Aššur-nirari  “Assur est mon aide“, 1548 à 1522 ou 1547 à 1522 ou 1534 à 1509 ou 1529 à 1503 ou 1528 à 1503 ou 1523 à 1499) à qui il succéda, est cité dans la Liste Royale Assyrienne comme régnant pendant 24 ans. Il fut également le premier souverain Assyrien à apparaître dans l’histoire synchronistique, où il est décrit comme un contemporain de Burnaburiash I (1521-1502) de Babylone. Il aurait contesté la domination de celui-ci sur l’Akkad, mais aurait finalement signé un traité de paix avec lui qui délimitait les frontières des deux royaumes. Il est aussi attesté par des restes d’inscriptions sur un bâtiment qui furent mises au jour à Assur. Il reconstruit une partie du temple d’Ishtar dans la capitale et le Sud de la muraille de la ville.
 
   Il eut un enfant Enlil-Nasir I (1498 à 1485 ou 1497 à 1484 ou 1479 à 1466 ou 1478 à 1466 ou 1474 à 1463) qui lui succéda. Selon la Chronique Royale Assyrienne, il fut un contemporain du Roi Babylonien, Ulamburiash (ou Ulam-buriaš ou Ulam-Buriash, 1483-1475). Il semble qu’il restaura les tours des portes d’un temple d’Assur. Au XVe siècle, une nouvelle puissance apparut, le Mitanni. Ce royaume fut dirigé par une aristocratie de Princes guerriers Hourrites, qui par leur conquêtes contrôlèrent un territoire du Zagros à la Palestine dont le centre fut le Khābūr (ou Habur). Enlil-Nasir I fut menacé dès 1470, par les Mitanniens et il chercha de l’aide auprès des Égyptiens.
 
   Son fils Nur Ili (1485 à 1473 ou 1483 à 1471 ou 1466 à 1454 ou 1465 à 1454 ou 1462 à 1451) lui succéda. En 1458, il envoya des cadeaux au Pharaon Thoutmôsis III (1479-1425), qui venait de battre les Mitanniens en Syrie à Megiddo espérant sa protection. Son fils Assur-Sadun I (ou Assur-Shadun ou Assur-shaduni ou Ashur-shaduni ou Ashur šaduni ou Aššur-šaduni, 1473 ou 1471 ou 1454 ou 1450) lui succéda, mais il ne serait resté qu’un mois au pouvoir, détrôné par son oncle Assur-Rabi I (ou Ashur-rabi ou Aššur-rabi “Assur est formidable", 1473 à 1433 ou 1470 à 1451 ou 1453 à 1435 ou 1450 à 1437). Son fils Assur-Nadin-Ahhe I (ou Aššur-nādin-ahhē ou Assur-Nadin-akhkhe, 1452 à 1432 ou 1450 à 1431 ou 1441 à 1421 ou 1436 à 1423 ou 1435 à 1420 ou 1434 à 1421) fut le souverain suivant. Son nom signifie "Le Dieu Assur a donné un frère" dans la langue Akkadienne. Il se vit contraint au début de son règne par l’Empereur du Mitanni Shaushtatar I (v.1440-v.1410) de devenir son vassal.
 
   Après 15 ans règne, il fut renversé par son frère Enlil-Nasir II (1433 à 1427 ou 1432 à 1427 ou 1430 à 1425 ou 1422 à 1417 ou 1420 à 1415 ou 1420 à 1414) aidé de Shaushtatar I. Son fils Assur-Nirâri II (ou Assur-nirari ou Assur-Nerari ou Ashur-Nirari ou Aššur-nirari  “Assur est mon aide“, 1534 à 1509 ou 1523 à 1499 ou 1424 à 1418 ou 1414 à 1408 ou 1414 à 1407) lui succéda. Il nous est connu que par les généalogies de certains de ses successeurs. Certains auteurs lui attribuent un règne de 28 ans, mais il est plus communément accepté seulement 7 ans de règne.
 
   Il fut remplacé sur le trône par son fils Assur-Bel-Nishesu (ou Assur-Bel-Nisheshu ou Aššur-bel-nišešu ou Assur-bel-nisesu ou Aššur-bēl-nišēšu ou Ashur-bel-nisheshu ou Aschschur-bel-nischeschu, “(le Dieu) Assur (est) Seigneur de son peuple“, 1420 à 1411 ou 1419 à 1411 ou 1417 à 1409 ou 1409 à 1402 ou 1407 à 1399 ou 1407 à 1398). Selon la Chronique Synchronisée, il signa un accord avec le Roi de Babylone, Karaindash (? -1401) par lequel fut fixé les frontières des royaumes respectifs. Des inscriptions de ce souverain nous sont parvenues, relatives à la construction de murs à Assur, mais également des documents juridiques détaillant des ventes contemporaines de terrains, maisons et d’esclaves.
 
   Il fut succédé par son fils Assur-Rem-Nishesu (ou Assur-Rem-Nisesu ou Ashur-Rim-Nisheshu ou Aššur-rim-nišešu, 1411 à 1403 ou 1410 à 1403 ou 1409 à 1401 ou 1408 à 1401 ou 1401 à 1394 ou 1398 à 1391 ou 1398 à 1390), peut-être par un coup d’État. Il est surtout connu pour sa reconstruction du mur d’enceinte de la ville intérieure d’Assur.
 
   Son fils Assur-Nadin-Ahhe II (ou Aššur-nādin-ahhē ou Assur-Nadin-akhkhe, 1403 à 1393 ou 1402 à 1393 ou 1401 à 1391 ou 1400 à 1391 ou 1393 à 1384 ou 1390 à 1381 ou 1390 à 1380) fut le souverain suivant. Il est considéré comme le dernier “Empereur” de l’Ancien Empire Assyrien. On ne sait pratiquement rien de ce souverain, mais il est mentionné dans l’une des lettres de Tell el-Amarna. Dans cette lettre, d’Assur-Uballit I (1366-1330) pour le Pharaon d’Égypte (Numérotée EA 16), Assur-Nadin-Ahhe II est désigné comme son ancêtre qui écrivit à l’Égypte et reçut de l’or en retour. Cela impliquerait un précédent mariage et une alliance diplomatique entre l’Assyrie et l’Égypte au cours de son règne. Le nom Assur-Nadin-Ahhe mentionné dans la lettre (EA 16) a récemment été contesté comme une mauvaise écriture de Assur-Nadin-Apli (1207-1204) un autre souverains Assyrien. Assur-Nadin-Ahhe II fut remplacé par son frère (on trouve aussi son oncle) Eriba-Adad I, qui inaugura le Premier Empire.

 

Bibliographie  sur  la  période

 
   Pour d’autres détails sur cette période voir les ouvrages de :
  
John A.Brinkman :
Comments on the Nassouhi Kinglist and the Assyrian kinglist tradition, pp : 306-319, OrNS 42, 1973.
Georges Dossin :
Correspondance de Šamši-Addu et de ses fils, Imprimerie Nationale, Paris, 1951.
Helmut Freydank :
Beiträge zur mittelassyrischen chronologie und geschichte, Akademie Verlag, Berlin, 1991.
Jean-Jacques Glassner :
Chroniques mésopotamiennes, Les Belles Lettres, Paris, 1993 – En Anglais, avec Benjamin R.Foster, Mesopotamian chronicles, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2004.
Albert Kirk Grayson :
Assyrian royal inscriptions. Volume I. From the Beginning to Ashur-resha-ishi I, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1972.
Assyrian and Babylonian chronicles, J.J. Augustin, Locust Valley, 1975 et Eisenbrauns, Winona Lake, 2000.
Amélie Kuhrt :
The ancient Near East, c. 3000-330 BC, Routledge, London, New York, 1995.
Jean-Robert Kupper :
Šamši-Adad et l’Assyrie, Éditeur inconnu, Paris, 1985.
Mogens Trolle Larsen :
The old Assyrian city-state and its colonies, Akademisk Forlag : Eksp., DBK, Copenhagen, 1975-1976.
Max Edgar Lucien Mallowan :
The early dynastic period in Mesopotamia, Cambridge U.p, London : 1968.
Essad Nassouhi :
Textes divers relatifs à l’histoire de l’Assyrie, O. Zeller, Osnabrück, 1972.
Bernard Newgrosh :
Chronology at the crossroads : The late bronze age in western Asia, Matador, Leicester, 2007.
Albert Ten Eyck Olmstead :
– Assyrian chronology, The American Journal of Semitic Languages and Lit, Mai 1922.
Adelheid Otto :
Zur offiziellen Ikonographie auf Siegeln aus der Regierung des Königs Šamši-Adad I, B. Hessling, Berlin, 1992.
Georges Roux :
Ancient Iraq, World Pub. Co., Cleveland, 1964-1965 – Penguin Books, London, New York, 1992.
Charles Seignobos et Didier Dennis :
Babylone : Ninive et le monde assyrien, Minerva, Genève, 1975.
Sidney Smith :
Histoire des débuts de l’Assyrie – Early history of Assyria, Chatto & Windus, London, 1928.
Steve Tinney :
The Nippur lament : Royal rhetoric and divine legitimation in the reign of Išme-Dagan of Isin (1953-1935 B.C.), Samuel Noah Kramer Fund, University of Pennsylvania Museum, Philadelphia, 1996.
Marc Van de Mieroop :
A history of the ancient Near East, ca. 3000-323 B.C., Blackwell Pub., Malden, 2007.
Nele Ziegler :
La correspondance d’Ishme-Dagan dans les archives de Mari, Ecole pratique des hautes études, 1996.
 
Pour d’autres ouvrage sur l’Assyrie voir à : Assyrie, Bibliographie générale

 

 
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