Le Pharaon Taousert au temple d’Amada – Nubie |
Son origine
Taousert Setepenmout (ou Ta-Usert ou Twosret ou Tausret ou Tausert ou
Tawosret) est la 8e et dernière souveraine de la XIXe dynastie.
Manéthon l’appelle Thuôris (Africanus, Eusebius).
Son nom signifie "La puissante". Elle fut une des épouses du Pharaon
Séthi II (1203-1194).
Son origine est inconnue, comme le nom de ses parents d’ailleurs. De quelle province venait-elle ?. Appartenait-elle à la
famille royale ou venait-elle d’une famille influente proche du pouvoir ?.
La grande majorité des spécialistes pensent qu’elle fût sûrement d’origine noble, voire issue d’une autre branche de la
famille royale. Cependant certains égyptologues, mais ils sont loin de faire l’unanimité, la donnent comme
la demi-sœur de Séthi II, fille du Roi
Mérenptah (1323-1295) par la Reine
Takhat I (ou Tachat).
Cette hypothèse est avancée sans la moindre preuve jusqu’à présent. De plus, il est sur qu’elle ne porta jamais le
titre de Fille du Roi (s3T-nswt), titre qu’elle n’aurait sans
doute pas manqué de mettre en avant dans les textes si tel avait été le cas.
La seule chose que l’on peu certifier c’est que son influence
va être telle qu’il est difficile de penser qu’elle ne fût pas apparentée à la
famille Royale. On sait que dès le couronnement de
Séthi II, Taousert est déjà auprès du
Pharaon. Elle épousa le Prince
Séthi durant le règne de
Mérenptah.
Elle a été identifiée comme étant bien la
Grande Épouse Royale de
Séthi II par une inscription sur une boite
à bijoux trouvée dans la vallée des Rois. Cependant,
bizarrement une des premières mentions de Taousert, épouse de
Séthi II, apparaît
seulement durant la 2e année de règne de ce Pharaon, trouvée dans sa propre tombe de la
vallée des Rois dont le creusement
avait débuté très rapidement.
Elle fait partie de ces quelques Reines Égyptiennes qui exercèrent le pouvoir royal en leur nom propre.
Elle fut la 6e femme à monter sur le trône des Pharaons, après
Merneith (v.2914-v.2900),
Nitocris (2321-2150),
Sobeknéferourê (1787-1783),
Hatchepsout (1479-1457) et la mystérieuse
Ânkh-Khéperourê (1338-1336/35).
Manéthon lui compte 7 ans de
règne (Africanus, Eusebius). Comme le précisent
Erik Hornung et
Rolf Krauss,
si elle a effectivement gouverné l’Égypte pendant environ 9 ans, ce chiffre comprend bien évidemment les 6 années de
règne de Siptah, dont elle fut Régente.
Taousert représentée dans la
tombe KV14 |
Son arrivée au pouvoir
Séthi II fut l’héritier légitime du Pharaon
Mérenptah, il régna 5/6 ans seul et
semble avoir réussit à maintenir le pays dans un calme relatif. Il épousa trois Reines. Il y a une polémique sur
la première, Takhat I (ou Tachat),
qui lui aurait donné peut-être deux héritiers :
Amenmes qui usurpa le trône de
Séthi II sur une partie du pays
de 1203 à 1199 et Séthi-Mérenptah dont nous ne savons rien, mais qui mourut avant son père.
La deuxième Reine fut Taousert Setepenmout, qui est aussi donnée comme la mère de Séthi-Mérenptah. Enfin la
troisième Reine, Soutiraia (ou Sutailja ou Shoteraja ou Soutaliya ou Souteritery) lui aurait donné le Prince héritier
Ramsès-Siptah, qui va monter sur le trône.
Après la mort de son frère (ou demi-frère) aîné, Séthi-Mérenptah, Ramsès-Siptah fut porté
au pouvoir sous le nom de
Siptah
(1194-1188) par Bay,
Chancelier et Grand Trésorier du royaume, d’origine Syrienne, que
Séthi II avait
nommé à ces postes. La grande majorité des égyptologues optent pour une durée de
règne de ce dernier de près de 6 ans, plus précisément 5 ans et 9
mois.
Aidan Marc Dodson nous précise que
selon un graffiti, écrit dans le premier couloir du tombeau
KV14 de la Reine Taousert, de la
vallée des Rois,
Séthi II fut enterré le
11e jour, du IVe mois de la saison Peret,
de l’an 1 de Siptah, dans le tombeau
KV15.
Hermann Alexander Schlögl prétend
lui que ce fut le 11e jour du IIIe mois de la
saison Shemou toujours de l’an 1 et que
Siptah dirigea les funérailles de son père.
L’arrivée au pouvoir de
Siptah est confirmée par deux stèles : Une à
Assouan, mise en place par le vice-Roi de
Kouch, Séthi (ou Seti) et une autre au Gebel el-Silsileh
(جبل السلسلة Ğabal
as-Silsila, la Montagne de la Chaîne ou Jabal al-Silsila ou Gebel es-Silsila ou Gebel Silsileh ou Gebel Silsila),
à environ 40 km au Sud d’Edfou. Quelques chercheurs avancent
une date très précise de la prise de pouvoir de
Siptah, entre le 28e jour du IVe mois de la
saison Akhet et le 19e jour du Ier mois de la
saison Peret.
Jürgen von Beckerath prétend lui
que ce fut le 2e jour du IIIe mois de la
saison Peret.
Cependant le nouveau Pharaon n’est alors âgé que d’à peine 14 ans. Les spécialistes, dont
Joyce Anne Tyldesley, pensent que sa mère est inéligible en tant que Régente
parce qu’elle était soit décédée, soit d’origine trop modeste, ou tout simplement
étrangère. C’est donc sa belle-mère, la Reine Taousert Setepenmout, qui en 1194
prit le titre de Régente et dirigea le pays, dans un premier temps avec l’aide de Bay.
Grafton Elliot Smith prétend que le
jeune Roi avait entre 10 et 11 ans lors de sa prise de pouvoir.
Son règne
La Reine et le Chancelier Bay
Haut d’une statue de Taousert
|
Lorsque Taousert prit les rênes du pouvoir la monarchie traversait une grave
crise et le trône fut tiraillé entre : Siptah,
le Chancelier Bay qui paraît, durant cette période, avoir joué un rôle décisif, et elle.
Toutefois ce rôle précis de Bay n’a pas été élucidé avec certitude. Il est
représenté à la fois avec Siptah,
debout derrière le trône, honneur exceptionnel pour un étranger à la famille
royale, et avec Taousert, debout à côté d’un montant de porte du temple d’Amada.
Joyce Anne Tyldesley nous précise que pendant quatre ans il va être le
personnage le plus influent de la politique Égyptienne, puis il disparaît soudainement.
S’il est communément
admis que la Reine gouverna au début l’Égypte avec l’aide du chancelier, un document
publié en 2000 par l’égyptologue Français
Pierre Grandet montre que Bay aurait été exécuté sur les ordres de
Siptah lors de l’an 5 de son règne.
On a retrouvé dans la tombe de Bay des étiquettes de jarres attestant qu’il possédait des vignobles dans le Delta.
Son influence et ses richesses trop importantes auraient-elles attisé convoitises ou jalousies ?.
Le document étudié par
Grandet est un ostracon (IFAO 1254) en hiératique et si à sa lecture on est sur que l’ordre d’exécution vient bien du jeune Pharaon,
aucune raison n’est donnée pour justifier ce qui le pousse à se retourner contre "le grand ennemi Bay".
La seule petite preuve serait qu’en effet, le terme de "grand ennemi" dans les textes
Égyptiens désignait bien une personne qui avait nuit à l’État et/ou au Pharaon lui même, mais de quelles manières ?.
Le recto du document se lit ainsi :
"Année 5, le 27e jour du IIIe mois de la saison Shemou. En ce jour, le scribe de la tombe de Paser est
venu annoncer à Pharaon, la vie, la prospérité et la santé !, il a tué le grand ennemi Bay". Cette date est
en accord avec la dernière apparition publique de Bay, que l’on date de l’an 4 du règne de
Siptah.
L’ostracon est essentiellement un arrêté royal pour les ouvriers de
Deir el-Médineh. Il leur précisait de cesser
tous travaux sur le tombeau de Bay (KV13) dans la
vallée des Rois,
du fait qu’il avait été jugé comme un traître à l’État.
Détail de la tombe KV47 de Siptah
|
Certains égyptologues, dont
Pierre Grandet, pensent qu’il
ne faut pas prendre pour acquit la première lecture du document, mais qu’il n’est peut-être que la transcription
d’une situation qui fut détournée. Ils proposent une autre version des faits. Ce serait le clan des partisans de la
Reine Taousert qui aurait fait tuer Bay, qui devenait trop important et gênant. Ils auraient ensuite lancé la rumeur que
l’ordre venait de Pharaon. D’autres proposent que pour les mêmes raisons
Siptah ait bel et bien tué Bay, de peur que celui-ci ne
lui prenne le trône. Cela paraît pourtant peu probable, car dans ce cas il aurait du aussi s’en prendre à sa belle-mère
qui était un réel successeur.
Une troisième hypothèse semble plus plausible. Comme le précisent certains égyptologues, dont
James Henry Breasted, lorsque
l’on étudie le Papyrus Harris on y trouve un dénommé Iarsou (ou Yarsou ou Irsu), d’origine Syrienne (Sans que l’on en
connaisse l’endroit exacte), qui aurait voulu profiter de cette période de trouble que traversait le pays pour
s’emparer du trône, mais il aurait finalement été chassé. Ces chercheurs, pensent que Iarsou pourrait être Bay lui-même.
Dans ce cas on comprend mieux sa disgrâce et l’accusation de "Grand ennemi". Cependant il n’existe aucun
document, ni aucune source sure pour confirmer telle ou telle théorie.
Ce qui est certain c’est que cette disparition de Bay profita clairement à la
Reine puisqu’à peine un an plus tard, après la mort prématurée de
Siptah, au cours de la 6e année de son règne
(Il avait alors à peine 20 ans), Taousert lui succéda, sans apparemment aucune
contestation, comme Pharaon à part entière et ce pour une durée de 2/3 ans.
Elle adopta un cartouche de couronnement
sous le nom de Roi de : Satrê
Méritamon "fille de Rê,
Bien aimée d’Amon
et fut reconnue officiellement par les clergés
Thébain et
Héliopolitain
comme l’authentique garante de l’institution royale.
Taousert, Reine d’Égypte
Taousert lorsqu’elle arrive au pouvoir est directement
confrontée à une crise politique qui va s’aggraver rapidement.
Joyce Anne Tyldesley précise même que l’on peut interpréter son arrivée sur
le trône comme le signe du malaise qui affecte la dynastie à cette période. La
famille royale s’est affaiblie, elle est minée par les conflits internes. Toujours
Joyce Anne Tyldesley, nous dit que l’on note une inflation croissante, des pénuries de produits
alimentaires, une agitation sociale à
Thèbes et sur
la frontière occidentale, des tribus Libyennes menacent la sécurité du Delta. Le
règne très court de cette souveraine ne va pas laisser beaucoup de trace en documents archéologiques. Il est d’avis général que
des expéditions furent menées au cours du règne de Taousert aux mines de turquoise dans le Sinaï et en
Palestine.
Un cartouche de la Reine
provenant de Pi-Ramsès dans le
Delta, a été trouvé et son nom y est associé aux mines du Sinaï.
Bracelets en argent représentant Taousert et Sethi II – Vallée des Rois |
En politique extérieure, du fait de ces luttes de
pouvoir, l’influence Égyptienne en Asie va énormément régresser. Cette micro
période intermédiaire fait passer le pays aux mains des dignitaires et des chefs
locaux qui contestent le pouvoir central et les temples sont dépouillés de leurs revenus.
Hermann Alexander Schlögl nous dit
que le Papyrus Harris I, aujourd’hui au British Museum, et une stèle située à
Éléphantine, signalent ces derniers faits.
La dernière année mentionnée du règne de Taousert est l’an 8, mais il semble évident que cela comprend
les années de corégence.
Le règne de cette Reine prend fin dans une guerre civile. Ce fait est documenté sur une stèle
appartenant à son successeur Sethnakht (1186-1184),
le fondateur de la XXe dynastie, qui se trouve à
Éléphantine. On ne sait pas comment la
souveraine disparaît, mais la possibilité d’une mort violente, surtout à cette époque d’anarchie, est soutenue par
certains égyptologues. Elle fut peut-être renversée par
Sethnakht qui à l’époque fut
Général en chef des
armées, ou elle mourut paisiblement ?. Si cette dernière hypothèse est la bonne, une lutte dut suivre pour le pouvoir
entre les différentes factions à la cour et ce fut
Sethnakht qui en sortit vainqueur
en prenant le pouvoir le 10e jour du IIe mois de la
saison Shemou.
Ce dernier déclara d’ailleurs avoir chassé l’usurpateur et fut présenté comme le réorganisateur du pays.
Ses représentations
Taousert ne va laisser
que très peu de monuments ou de représentations, mais son nom est mentionné,
associé à son époux, à plusieurs reprises au Sinaï, à
Memphis et à
Héliopolis :
Vue de la descenderie de la tombe KV14 de la Reine
|
▪ À Thèbes, la Reine
est représentée avec Siptah assis sur ses genoux.
La statue se trouve aujourd’hui à la Glyptotek de Munich. Toujours dans la ville
elle fit construire un mémorial entre ceux de
Thoutmôsis IV et de
Mérenptah. Il
fut fouillé par
William Matthew Flinders
Petrie qui y mit au jour un dépôt de fondation et des étiquettes de jarres.
Le monument a pu être commencé sous le règne de Séthi II.
▪ À
Bubastis, on a découvert un trésor en 1906,
près du temple de Bastet qui est
constitué de plusieurs récipients en or et en argent, qui lui sont en parti dédié par un
certain Iry (ou Atoumemtaneb), d’origine étrangère, qui fut Intendant royal.
▪ À
Pi-Ramsès, la mise au jour d’un dépôt
de fondation portant ses noms laisse supposer aux
spécialistes qu’elle fit effectuer des travaux dans la résidence royale.
▪ Les vestiges d’un temple funéraire au nom de
"Château des millions d’années du Roi de Haute et Basse-Égypte Satrê Méritamon, le Fils de Rê,
Taousert Setepenmout, dans le domaine d’Amon” au Sud du Ramesseum.
Depuis 2004, il fait l’objet de fouilles menées par l’Université de l’Arizona.
Il y a été mis au jour récemment un bloc de fondation sur lequel une inscription
en hiératique indique l’an 8 de Taousert.
▪ Près d’Héliopolis,
à Médinet Nasr, fut mis au jour en 1971
une statue en grès qui représente Taousert Pharaon. Elle est nommée "Aimée
d’Hathor, Dame de la montagne rouge". Sa
titulature
est gravée sur les faces latérale du siège. Son nom est inscrit avec un mélange d’épithètes masculin et féminin.
La Reine elle-même est figurée
en tant que femme. Cette statue nous est malheureusement parvenue sans la tête.
Elle représente la souveraine assise, coiffée du
Némès
et tenant le
sceptre heqa dans la main droite. Elle est vêtue d’une longue robe.
▪ Dans le temple d’Amada, en Nubie, Taousert est dépeinte
en face à face avec Bay sur la porte du vestibule. Elle apparait sur le montant
droit, debout, jouant du sistre. Elle est désignée comme la
Grande Épouse Royale
(Hmt-nswt wrt) , Épouse du Dieu
(Hmt-ntr) ,
Dame des Deux Terres (nbt tAwy).
Bay est représenté sur le montant opposé en adoration devant le cartouche de
Siptah-Mérenptah.
Jean Yoyotte nous dit que ce tableaux en relief auraient été exécutés
postérieurement à l’an 1 de
Siptah.
▪ D’autres traces d’un règne en tant que souveraine ont également été mises au jour à
Abydos ;
Hermopolis Magma, sur les pylône du temple ;
Memphis et en Nubie. Un vase en faïence portant le
cartouche royal de la Reine fut trouvé
en 1961 par Hendricus Jacobus Franken à Tell Deir Alla en Jordanie.
Une des boucles d’oreilles trouvées
dans la tombe KV56 avec le cartouche de Sethi II – Musée du Caire
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Sa sépulture
Il est intéressant de noter que la Reine Taousert sera la seule femme avec
Hatshepsout, à avoir possédé une tombe dans la
vallée des Rois, ce qui prouve leur rang de
Reine/Pharaon. Sa tombe, KV14,
servira d’hypogée pour accueillir la momie de
Sethnakht.
Le tombeau fut cartographié pour la première fois en 1737-1738 par Richard Pococke,
puis par James Burton en 1825. Les premières fouilles y furent faites par le Service des Antiquités en 1893-1895, puis par
Hartwig Altenmüller de 1983-1987.
Cette sépulture eut une histoire compliquée, Le tombeau fut commandé à la base par
Séthi II (1203-1194), en l’an 2 de son règne,
pour lui et pour la Reine, ce qui en soit était déjà quelque chose d’extraordinaire. La décoration initiale portait les
cartouches du Roi.
Puis Séthi II fit construire à nouveau
pour lui la tombe KV15, où il fut enterré.
Lorsque la Reine régna seule, après la mort prématuré de son beau-fils
Siptah, qui fut enterré dans la tombe
KV47, elle fit remplacer les
cartouches de
Séthi II par les siens et voulu achever
la tombe pour son propre compte. Mais elle décéda avant la fin des travaux. Il furent repris et terminés
par son successeur Sethnakht, qui usurpa
la sépulture en l’agrandissant considérablement, pour en faire la plus grande
tombe royale de la vallée,
tandis que le sarcophage de la Reine fut réutilisé pour ré ensevelir
Amonherkhepshef, un fils
de Ramsès II, dans la tombe
KV13.
La tombe s’étend sur une longueur totale d’un peu moins de 158,50 m.
Une momie, trouvée dans la cachette
de la tombe KV35
d’Amenhotep II (1428/27-1401), découverte en 1898,
connue sous le nom de "Femme inconnue D", a été identifiée par certains
chercheurs comme appartenant éventuellement à la Reine Taousert. Cependant le seul élément de preuve est la technique
qui fut utilisée sur cette femme pour la momification, celle-ci étant identique à celle usitée au cours de
la XIXe dynastie.
Le temple funéraire de la Reine à Thèbes, à côté du
Ramesseum, n’a lui non plus jamais été achevé. Il n’a été que partiellement fouillé par Sir
William Matthew Flinders Petrie en 1897. De récentes excavations faites par
Richard H.Wilkinson montrent qu’il est plus complexe que les spécialistes
l’avaient pensé au premier abord. Il est, depuis 2004, toujours en cours de
fouille, grâce à l’exploration, Tausert Temple Project.
Enfin il est à noter que l’on a retrouvé une collection considérable d’objets et de bijoux au nom de
Séthi II et de la Reine Taousert
dans le tombeau KV56 de la
vallée des Rois. Il n’y a pas de consensus
sur la nature de cette tombe. Certains spécialistes, dont
Cyril Aldred,
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton,
pensent que c’était surement la sépulture d’une fille de
Séthi II et Taousert, mais d’autres, comme
Gaston Maspero, pensent qu’elle
appartenait à l’origine à la Reine Taousert elle-même.
Ses enfants
Selon certains spécialistes, Taousert aurait eut un fils avec
Séthi II du nom de, Séthi-Mérenptah dont on perd
rapidement la trace, mais qui mourut avant son père, ce serait pour cette raison que
Siptah arriverait sur le trône.
Cependant faute de plus amples preuves ce fait est contesté par certains égyptologues.
Cyril Aldred,
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton,
pensent qu’une décoration de la tombe
KV56 montrerait l’enterrement de
leur fille, dont on ne connait pas le nom ?.
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