Les tombeaux rupestres
Vue des tombeaux rupestres de l’Ancien Empire |
La nécropole rupestre de Nekheb se trouve à l’extérieur de l’ancienne ville,
à environ 600 m de l’enceinte. Les fouilles ont permis de mettre au jour quelques tombes importantes qui nous livrent
des renseignements primordiaux sur l’histoire et l’agriculture du pays et sur les débuts de la
XVIIIe dynastie(1549-1295). Sur le versant Sud de la colline
qui domine la ville, les tombes rupestres ont accueilli les sépultures des familles des Princes de la cité : Au
Moyen Empire (2022-1650) et au
Nouvel Empire (1549-1080) lors de la guerre
contre les Hyksôs à la fin de la
XVIIe dynastie (1625-1549).
Ces tombes comportent des chroniques militaires uniques sur l’expulsion des
Hyksôs du pays, notamment celles
d’Ahmès fils d’Abana. Lors de la
Deuxième Période Intermédiaire (v.1650-1550/49)
une famille féodale importante tenait la cité, elle aurait apporté un soutien sans détour aux Princes
Thébains de la
XVIIe dynastie dans leur lutte contre les Hyksôs.
Les Thébains, lorsqu’ils furent victorieux et arrivés au pouvoir,
en remerciement des services rendus par cette famille, leur auraient offert ces tombeaux magnifiques.
Accès aux tombeaux
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Il était en effet capital pour ces souverains de conserver la ville de
Nekhen dévouée au nouveau royaume, pour affermir la
légitimité de leur pouvoir. Dans cette nécropole on peut trouver notamment :
▪
La tombe d’Ahmès le fils d’Abana, un général qui lutta contre les
Hyksôs.
▪
La tombe d’Ahmès-Pennekhbet, le tuteur de la Reine
Hatchepsout (1479-1457).
▪
La tombe de Pahéri (ou Pahari), un haut fonctionnaire du Pharaon
Thoutmôsis III (1479-1425).
▪
La tombe de Rani, Grand Prêtre sous les règnes des Rois
Amenhotep I (1525/24-1504),
Thoutmôsis I (1504-1492) et
Thoutmôsis II (1492-1479).
▪
La tombe de Sétaou (ou Setau) un Prêtre, Scribe royal, qui fut
Nomarque, puis vice-Roi de Kouch dans la seconde moitié du règne du Pharaon
Ramsès III (1184-1153).
▪
La tombe de Sobeknakht II, un haut fonctionnaire, Nomarque
de Nekheb, qui sauva la dynastie Thébaine au XVIIe ou XVIe siècle, de
la destruction par les forces d’invasion des Rois du pays de Kouch (Nubie).
Il y a de nombreuses autres tombes creusées dans la montagne, mais non accessibles au public.
La tombe d’Ahmès – EK5
Ahmès, fils d’Abana, fut général (ou amiral ou commandant militaire en fonction des
sources ?) sous les règnes des Rois
Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554), Ahmès I (ou Ahmôsis I,
1549-1525/24) et Amenhotep I (1525/24-1504).
Il va notamment participer au succès du siège d’Avaris,
la capitale des Hyksôs, dans le Delta du Nil et mener des
expéditions militaires au Sud, en Nubie. Il ira jusqu’au au-delà de la troisième cataracte. Ahmès, dans ses textes
biographiques, est décrit comme "Capitaine de marine".
Pendant la guerre contre les Hyksôs,
il décida de suivre les traces de son père Abana et
s’enrôla dans la marine sous le règne de
Séqénenrê. Il joua un rôle important, avec les Princes du Sud de la
XVIIe dynastie, dans les guerres de libération contre les souverains
Hyksôs. Son autobiographie a survécu intacte sur le
mur de sa tombe et s’est avérée une source précieuse d’informations pour notre connaissance de la fin de la
XVIIe dynastie et le début de la
XVIIIe. Sa tombe se
compose de deux chambres, la chambre principale, présente un plafond vouté et
est ouverte sur l’extérieur :
Décoration du mur Est de la tombe d’Ahmès
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• Sur le mur Ouest de la tombe on peu voir en haut, une frise qui montre Ahmès avec ses descendants ainsi que d’autres parents.
On y voit aussi un personnage assis devant une imposante table d’offrandes et son petit fils, Pahéri, représenté debout, consacre
des offrandes aux Dieux.
• Le mur Sud comporte la seconde partie de la biographie, les inscriptions et une scène illustrent la victoire
du Roi Ahmès I sur les
Hyksôs.
• Le mur Est est presqu’entièrement couvert de hiéroglyphes. La partie gauche de ce mur est aujourd’hui pratiquement
complètement détruite par le passage fait pour accéder à la chambre funéraire. Juste après l’entrée on trouve un important
texte, mais qui est incomplet, avec une représentation d’Ahmès grandeur nature et son petit-fils, Pahéri, plus petit à ses
pieds au dessus duquel est inscrite dans un cadre, son inscription dédicatoire. Puis, dans le prolongement sur tout le restant
du mur, est consignée l’autobiographie d’Ahmès en 31 colonnes de texte.
• Sur le mur Nord, qui est divisé en deux registres, on voit à droite deux représentations de couples
assis. Le premier, le plus important en taille, dans le registre supérieur, est formé par Ahmès et son épouse Ipout.
Dans le deuxième registre, on voit une table d’offrandes et un babouin sous le siège d’Ahmès entrain de manger un fruit.
Devant se tient debout son petit fils, Pahéri, qui consacre les offrandes. Derrière ce dernier, en haut, on voit les enfants
du défunt et en bas une femme désignée comme sa mère, mais le nom n’est pas complet. Le deuxième couple est formé toujours
d’Ahmès mais avec une autre épouse nommée Kéma. Il y a toujours Pahéri debout, mais représenté plus
petit, qui consacre les offrandes.
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Pour voir plus de photos :
La tombe d’Ahmès (egypt-kemet.com) |
La tombe d’Ahmès Pennekhbet- EK2
Ahmès-Pennekhbet
fut l’Inspecteur et le Gardien du sceau du Pharaon au début de la
XVIIIe dynastie (1549-1295). Son surnom
Pennekhbet signifie qu’il venait de Nekheb. Des textes autobiographiques et des
représentations d’Ahmès-Pennekhbet avec son fils et d’autres parents peuvent
être observés autour des montants de porte. La tombe contient aussi des textes
concernant l’histoire du Nouvel Empire
(1549-1080) et le déroulement des règnes des Rois
Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24),
Amenhotep I (1525/4-1504),
Thoutmôsis I (1504-1492),
Thoutmôsis II (1492-1479)
et le début du règne de Thoutmôsis
III (1479-1425). Cette tombe est actuellement fermée au public.
Ces textes nous apprennent qu’Ahmès naquit dans la ville d’El Kab et qu’après avoir été le fidèle compagnon courageux
d’Amenhotep I, il fut le conseiller
de Thoutmôsis I.
Puis, ce dernier le nomma tuteur de sa fille
Hatchepsout et lui demanda d’être le "Père nourricier" de sa petite-fille
Néferourê.
Il participa aux campagnes militaires d’Ahmès I,
puis d’Amenhotep I, qui lui décerna
"l’or de la vaillance" pour ses actions dans la campagne militaire en Nubie, et enfin de
Thoutmôsis II. Pour beaucoup de spécialistes
il fut l’époux d’Ipou (ou Ipu), qui occupait le poste de nourrice royale, qui lui donna une fille,
Satiâh (ou Sitiah ou Sit-aoh ou Sit-Iah
ou Sat-Iah) qui fut la
Grande Épouse Royale
de Thoutmôsis III.
Pahéri et son épouse |
La tombe de Pahéri – EK3
Pahéri (ou Pahery) fut le fils d’Atefrura et de Kem, la fille
d’Ahmès fils d’Abana. Il fut Nomarque de
Nekhen (ou Hiérakonpolis)
sous le règne du Roi
Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe
dynastie), Scribe et tuteur des Princes
Amenmès (ou Amenmosé) et
Ouadjmès (ou Ouadjmosé ou
Wadjmose ou Wadjmès ou Wadj-Messu), deuxième et troisième fils du Roi
Thoutmôsis I (1504-1492). Il épousa Henouterneneh
qui lui donna dix enfants. Parmi ceux-ci on a connaissance de quelque uns de ses fils : Amenmosé, Rahotep et Téti et
d’une fille, Taditès.
Sa tombe est située sur une plateforme au-dessus de celle de son grand-père. Elle est remarquablement
bien conservée et elle est de loin celle qui nous présente les décorations les plus intéressantes, avec des scènes
d’offrandes au tombeau et son cortège funèbre et des scènes quotidiennes de la vie agricole. Dans ses parties les plus
vastes, la tombe à une dimension de 8,30 m de long pour 3,80 m de large et 3,50 m de hauteur en son milieu. Elle est
composée d’une chambre entièrement décorée de peintures avec au fond, une niche contenant trois statues : De Pahéri,
son épouse Henouterneneh et sa mère. Par la suite une nouvelle entrée fut creusée dans la paroi Est et deux nouvelles
chambres et un puits funéraire furent grossièrement aménagés. Ces chambres latérales sont d’exécution postérieure à Pahéri.
Pahéri et le Prince Ouadjmès |
La façade du tombeau est très endommagée, il y avait originellement
des inscriptions contenant des prières à
Amon-Rê et à diverses autres divinités. À droite de l’entrée on peut voir un bas-relief
représentant Pahéri agenouillé adressant une prière à Nekhbet, mais l’inscription
au-dessus est également endommagée, on distingue tout de même qu’il s’agit d’une prière à la Déesse : "Hommage à
vous Maîtresse de la bouche des deux vallées, Maîtresse du ciel". Les deux colonnes de gauche avaient des inscriptions
à Amon-Rê lui demandant
"les doux souffles du Nord".
Sur les parois de la chambre voutée, sur le mur Ouest à gauche
de l’entrée, sont décrites des scènes de la vie quotidienne. À gauche on trouve des représentations qui nous renseignent sur
les fonctions officielles de Pahéri en trois registres. Il inspecte l’agriculture, les domaines céréaliers et le dernier le
montre surveillant les travaux dans les champs avec son bâton de commandement à la main. Le quatrième registre sur le mur,
montre les bateaux contenant le grain, le texte dit : "Chargement des bateaux avec le blé et les céréales,
les greniers sont pleins et débordent, les barques sont complètes …".
Scènes de la vie agricole |
Dans la partie médiane du
mur Pahéri et son épouse sont assis sous un dais. Pahéri tient les deux reliques
de son pouvoir, dont le Sceptre Sekhem dans sa main. Son épouse tient une fleur
ouverte de lotus à la main, symbole de la renaissance.Les gens leur offrent toutes sortes de nourriture, mais aussi aux parents
d’Henouterneneh qui sont également présents, ainsi que son fils Téti. Huit autres filles et fils sont représentés, mais les
reliefs sont presque détruits.
Sur l’autre paroi, Pahéri est montré avec le petit Prince Ouadjmès sur les genoux, dont il était le précepteur.
On voit ensuite des scènes de chasse et de pêche sous les yeux de Pahéri et de sa femme représentés dans un petit pavillon. Sur
la dernière paroi, à droite de l’entrée, la fresque montre la famille de Pahéri avec son épouse et sa mère.
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Plus de photos :
La tombe de Pahéri (egypt-kemet.com)
et pour plus de détails sur la tombe :
El kab – Pahéri (Osirisnet.net) |
La tombe de Rani – EK7
Rani (ou Renni ou Renini) fut Grand Prêtre de
Nekhbet et Nomarque de
Nekheb sous les règnes des Rois Amenhotep I (1525/24-1504),
Thoutmôsis I (1504-1492) et
Thoutmôsis II (1492-1479). Son tombeau a pour dimensions
9,10 m, sans la niche, de longueur pour 3,40 m de largeur et une hauteur de 3 m. La tombe se présente comme un couloir voûté
s’ouvrant au fond (mur Nord) sur une niche à plafond plat. Dans cette niche on trouve les vestiges d’une statue représentant
le propriétaire de la tombe flanqué de deux chacals. De chaque côté, trois porteuses d’offrande se dirigent vers l’intérieur
de la niche. À côté de celle-ci, à droite se trouve une ouverture donnant accès à une petite pièce d’environ 3 m de côté,
dans laquelle le puits funéraire fut creusé.
Scènes agricoles du mur Ouest |
Le plafond de cette sépulture est magnifiquement peint pour représenter un toit
en tissu d’une tente ou d’un auvent, avec des motifs différents, les carrés sont de couleur bleue, noire et jaune. Le plan
en damier se poursuit sur le plafond de la niche. Le tombeau de Rani nous offre des décors variés dont les couleurs sont
souvent assez bien conservées, cependant il a beaucoup souffert du temps et de larges pans de paroi sont manquants.
Il dépeint :
• Sur le mur Ouest (gauche), les scènes agricoles habituelles en plusieurs registres, avec dans un de ceux-ci une
particularité, puisque l’on voit une représentation d’un char attelé à deux chevaux, qui selon quelques spécialistes
serait peut-être la plus ancienne représentation équestre trouvée dans le pays. Au-dessus de cette scène, on trouve
une inscription en démotique qui apporte la preuve que la tombe était encore visitée à la période tardive. Puis, toujours
sur ce même mur on voit des scènes de banquet en quatre registres. Tous les hôtes, membres de sa famille, sont nommés :
Ses fils et filles, ses parents et grands-parents, ses frères et sœurs et ses tantes. Les deux rangs du haut sont
réservés aux hommes et ceux du bas aux femmes.
Scènes de purification du mur Est |
• Sur le mur Est (Droit), des scènes funéraires et de cortège funèbre, entrecoupées par une
deuxième scène de banquet, mais qui est beaucoup moins développée que la première ; des scènes de navigation, un bateau
descend le courant vers la ville sainte d’Abydos en tractant une
barge où sont représentés d’autres personnages ; des scènes de momification, des Prêtres purifient le corps du défunt en
versant de l’eau, ils portent le sarcophage protégé par l’œil
d’Horus gravé sur le sarcophage.
Un Prêtre portant le masque d’Anubis
attend à l’entrée de la tombe pour faire le rite de l’ouverture de la bouche.
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Plus de photos :
La tombe de Renini (Egypt-kemet.com)
et pour plus de détails sur la tombe :
El Kab – Renni
(Osirisnet.net) |
La tombe de Sétaou – EK4
Sétaou (ou Setau)
fut un Grand Prêtre au service de Nekhbet,
Scribe royal qui fut Nomarque puis vice-Roi de Kouch dans la seconde moitié du règne du Pharaon
Ramsès III (1184-1153). Sur le mur extérieur de sa
tombe se trouve une stèle qui le montre avec sa femme adorant
Rê-Horakhty et Khépri. Les peintures intérieures du mur Sud,
à droite de l’entrée du tombeau, montrent le propriétaire avec sa famille et nous offrent différentes scènes dont une
représentation de la barque de la Déesse Nekhbet.
Vue de la tombe dos à l’entrée
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Sur le mur Est (droite), qui a beaucoup souffert des ravages du temps, on peut
voir dans sa première partie une scène où
Sétaou avec sa famille sont devant des offrandes. Le défunt est enlacé par sa femme qui respire le parfum d’un lotus bleu.
Ces gestes incarnent une invitation à l’amour et apportent la renaissance au défunt. On y voit aussi une représentation de
Sétaou tenant les mêmes objets que
Pahéri dans sa tombe, que l’on pense être des braséros.
Dans la deuxième partie on voit une scène où le beau-fils de
Sétaou, le Vizir Ramsèsnakht, offre
aux défunts, sa femme et des parents, un banquet. Le mur du fond (Nord) est presque totalement détruit. Sur le mur Ouest
(Gauche), lui aussi très endommagé, on trouve des scènes montrant le labourage, la récolte et les bateaux funéraires
et des textes du jubilé du Roi
Ramsès III en l’an 29
de son règne.
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Plus de photos :
El Kab – Sétaou (Egypt-kemet.com) et
La tombe de Setau (Egypt-kemet.com) |
Décoration de la tombe de Sobeknakht II |
La tombe de Sobeknakht II
Sobeknakht II fut un haut fonctionnaire, Nomarque de Nekheb à la fin de la
XVIIe dynastie (1625-1549). Son tombeau fut nettoyé en 2003,
par une équipe de restaurateurs dirigée par Vivian Davies, du British Museum. L’étude des textes mis au jour a révélé
une inscription rapportant des attaques, jusque-là inconnues, sur l’Égypte par le Royaume de Kouch et leurs alliés de
Punt. Le texte biographique raconte les raids Kouchites et une contre-attaque des Egyptiens. Il s’agit là d’une des
inscriptions les plus importantes sur l’histoire militaire de la fin de la
XVIIe dynastie trouvée à ce jour.
Les Nubiens avaient envahi la Haute-Égypte et menaçaient alors très fortement
Thèbes. Les textes soulignent également le rôle important de
Sobeknakht II dans la protection de la dynastie Thébaine
(XVIIe dynastie) l’empêchant d’être détruite au cours de cette
période tumultueuse. Ces révélations sont contenues dans 22 lignes de hiéroglyphes déchiffrés par les égyptologues du
British Museum. Bien que les spécialistes avaient su que des tensions existaient entre le royaume de Kouch, qui s’étendait
le long du Nil au Soudan et le Sud et l’Egypte au cours de la période en question, ils n’avaient aucune preuve de ce genre
d’affrontements signalés par l’inscription.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur la cité voir les ouvrages de :
Jean Bingen et
Willy Clarysse :
– El kab III, les ostraca Grecs (O.Elkab gr.),
FÉRÉ, Bruxelles, 1989.
– Elkab VII, Die barkenkapelle des Königs Sobekhotep III. in Elkab,
FÉRÉ, Bruxelles, 2002.
Jean Capart :
– El Kab, Fouilles en Égypte, Impressions et souvenirs,
FÉRÉ, Bruxelles, 1946.
Philippe Derchain et
Pierre Marie Vermeersch :
– Elkab, I, FÉRÉ,
Bruxelles, 1971-2010.
– Elkab, II, Elkabien, épipaléolithique de la vallée du Nil égyptien, Publications du comité des fouilles Belges,
FÉRÉ, Bruxelles, 1978.
Somers Clarke et Joseph John Tylor :
– Wall drawings and monuments of El Kab : The Tomb of Sebeknekht,
Bernard Quaritch,
London, 1895-1896-1900.
– Wall drawings and monuments of El Kab. The tomb of Paheri, Egypt exploration fund, London, Boston, 1895.
– Wall drawings and monuments of El Kab. The temple of Amenhetep III,
Bernard Quaritch, London, 1898.
– Wall drawings and monuments of El Kab. The tomb of Renni, Bernard Quaritch, London, 1900.
– Report of certain excavations made at El Kab, Pits.-IV. El Kab, Foundations of the Great Wall, 1905.
Somers Clarke,
James Edward Quibell et Joseph John Tylor :
– El Kab, Bernard Quaritch, London, 1897-1898 – Histories and Mysteries of Man Ltd, Juin 1989 –
Adamant Media Corporation, Février 2001 – BiblioBazaar, 2009.
Aidan Marc Dodson :
– El Kab, city of the vulture-goddess, KMT Communications, San Francisco, 1996.
Stan Hendrickx,
Eugène Warmenbol et Dirk Huyge :
– Elkab IV : Topographie : Archaeological-topographical surveying of Elbab and surroundings,
FÉRÉ, Bruxelles, 1989.
– Un cimetière particulier de la deuxième dynastie à El Kab, Archéo-Nil 12, Décembre 2002.
Stan Hendrickx et Veerle Van Rossum :
– Elkab V, The Naqada III cemetery,
FÉRÉ, Bruxelles, 1994.
Stan Hendrickx :
– Status report on the excavation of the old kingdom rock tombs at Elkab, Vol. 1, pp
: 255-257, Atti del
VI Congresso Internazionale di Egittologia, Turin, 1992.
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