SELGE ou Selga
En Grec : Σελγη Ce fut une importante ville de
Pisidie située à environ 950 mètres d’altitude sur le versant Sud des Monts
Taurus, à l’endroit où la rivière Eurymédon se fraye un chemin à travers les
montagnes vers le Sud au Nord-est d’Attalia (ou Antalya). La ville fut peut-être
une Colonie Grecque, car selon Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec,
64 av.J.C-23 ap.J.C) ses habitants prétendaient qu’elle avait été fondée par les
Spartiates, mais il ajoute la remarque quelque peu inintelligible que
auparavant, elle aurait été fondée par Calchas (Devin Grec qui apparaît dans les
récits de la guerre de Troie) ?. L’acropole de Selge portait le nom de
Kesbedion. La région dans laquelle la ville était située était extrêmement
fertile, produisant en abondance fruits et vin, mais la ville elle-même était
très difficile d’accès, étant entourée de précipices et des lits des torrents
qui coulent vers l’Eurymédon et le Cestrus (ou Kestros ou Aksu ou Çayı Aksu
aujourd’hui). Du fait de son gouvernement, qui possédait d’excellentes lois et de sa
constitution politique, Selge atteint le rang de ville la plus puissante et la plus
peuplée de Pisidie. Elle posséda même un moment une armée de 20.000 hommes.
De ces faits ajoutés à une légendaire bravoure de ses habitants, elle fut considérée
comme une dignes héritière des Spartiates. Les Selgiens ne furent jamais soumis à
aucune puissance étrangère et gardèrent leur propre liberté et d’indépendance.
Lorsque le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) traversa la Pisidie en 333,
Selge lui envoya des ambassadeurs et gagna ses faveurs et son amitié. À cette époque,
elle était en guerre avec Termessos et força le Macédonien à attaquer cette
ville. Lorsque Achaïos II (Prince Séleucide, qui gouverna à partir de 221, les
satrapies d’Asie Mineure) se rendit maître de l’Asie occidentale, Selge étaient
en guerre avec Pednelissus (Ville au centre de la Pisidie) qu’elle avait assiégé, mais en
218 Achaïos II, sur l’invitation de Pednelissus, envoya une armée importante contre Selge.
Après un long et vigoureux siège, les Selgiens désespérés envoyèrent des ambassadeurs
auprès d’Achaïos II pour demander la paix. Il leur accorda aux conditions suivantes : Ils
durent accepter de payer immédiatement 400 talents, restituer les prisonniers de Pednelissus,
puis à une deuxième échéance payer 300 talents en supplément. Nous n’avons plus
aucune précision sur l’histoire de Selge jusqu’au Ve siècle ap.J.C où la ville
semble en effet avoir été encore assez forte pour repousser une invasion des Goths.
Il est étrange que Pline l’Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79 ap.J.C) ne
parle pas de Selge, car nous savons à partir de ses pièces de monnaie qu’elle était
encore une ville florissante à l’époque de l’Empereur Hadrien (117-138). Elle est
par contre mentionnée par Ptolémée (ou Ptolémaïs de Thébaïde, astronome et astrologue
Grec, v.90-v.168) et Hiéroclès (Géographe Byzantin, VIe siècle ap.J.C). Indépendamment
du vin et de l’huile, la région autour de Selge fut riche en bois et une variété d’arbres,
parmi lesquels le styrax était vivement appréciée. Selge fut également célèbre pour un
onguent préparé à partir de la racine de l’iris. Les vestiges de la cité se composent
principalement de certaines parties du mur d’enceinte et de l’acropole. Sont encore
visibles aussi les ruines du Gymnase et du stadium creusés dans la roche, d’un aqueduc,
de la stoa et de la Basilique. On trouve aussi les contours des deux temples, mais le
monument le mieux conservé est le théâtre, d’une capacité de 8.700 places, restauré au
IIIe siècle ap.J.C. Selge possède aussi une nécropole avec de nombreuses tombes ornées
et des sarcophages.
SELKET ou Selqit ou Serket
"Celle qui fait respirer" (ou Selkis en Grec). Elle fut
la divinité Égyptienne bienveillante qui sur terre protégeait les hommes du venin des
serpents, des scorpions et autres animaux dangereux. Dans l’au-delà, elle était associée à
Qebehsenouf pour veiller sur le défunt et l’aider à protéger le vase canope contenant les
intestins du mort. (Voir
Égypte,
Selket).
SELLUM Voir SHALLUM.
SEM ou Shem (En Hébreu :
שֵם , en Grec : Σημ SEM, en
arabe : سام Sām “nom,
renommée“) qui fut l’un des fils de Noé à qui il succéda, frère de Cham et Japhet, dans la Bible Hébraïque ainsi
que dans la littérature islamique. Selon certaines traditions Rabbiniques, Sem naquit sans prépuce
(ou aposthia), ce qui peut indiquer une base pour l’explication de la circoncision. Selon la Genèse (11,10–11,11) il vécut 600 ans.
Son fils, Eber (ou ʕebr ou Éver) lui succéda.
SEMAT ou Shemayt
– Sm3.t – “La compagne” Reine
d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut une des épouses d’Horus Den (2914-2867).
Elle fut identifiée grâce à une stèle funéraire retrouvée à Abydos. Elle est enterrée
avec le Roi à Oumm el-Qaab. Ses titres étaient : Grande (Dame) au sceptre Hetes (
wrt-Hts)
Celle qui voit Horus (mAAt-hrw) ;
Celle qui transporte Seth (rmnt-stsh).
On ne connait pas d’enfant de cette union.
SEMENENRÊ Nom
d’1 Pharaons et d’I Roi. SEMENENRÊ ou Semennéferrê Pharaon de la
XVIIe
dynastie de 1582 à 1580 av.J.C. SEMENENRÊ
Roi d’Avaris sous la
XIVe
dynastie. (Voir
Égypte).
SEMENKHKARÊ ou Zananza
Pharaon de la
XVIIIe dynastie en 1336 av.J.C. (Voir
Égypte).
SEMENKARÊ Voir NEBNOUN.
SÉMERKHET ou Semsen ou Sememphès
Pharaon de la Ière dynastie
de 2861 à 2853 av.J.C. (Voir
Égypte).
SEMIRAMIS Voir SAMIRAMIS.
SÉMITE Ensemble des peuples auxquels la tradition attribuait Sem comme ancêtre. La
parenté des sémites fut surtout linguistique.
SEMQEN Voir SALATIS.
SEMSEN ou Semsou Voir SÉMERKHET.
SENAAIB ou Snaaib Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir Égypte).
SENARKHTENRÊ TAA Voir TAA I.
SENBHENAS ou Sobekhenas ou Senebhenas Nom de 2 Reines d’Égypte.
SENBHENAS I Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle épousa le Roi Khendjer
(1743-1738). On ne lui connait qu’un seul titre : Épouse du Roi (hmt-nswt).
On n’a plus de trace du nom de son fils, la stèle ou il figurait ayant été détruite au cours de la 2e
guerre mondiale. Le nom de la Reine, lui, a été retrouvé sur un fragment de vase canope dans la pyramide de son époux.
SENBHENAS II Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle épousa le Roi Sobekhotep III (1730-1724).
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. Elle portait les titres :
Princesse héréditaire (iryt-pat;
Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande de Grâce (wrt-imAt) ;
Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres (Hnwt tAwy).
SENEBMIOU SOUAHENRÊ Pharaon de la
XIIIe dynastie.
(Voir Égypte).
SENEBSEN ou Sonbsen Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Roi
Néferhotep I (1724-1713). Elle lui donna deux enfants : Haânkhef et Kemi. On
ne connait qu’un titre pour Senebsen : Épouse du Roi (hmt-nswt).
SÉNEDJ ou Sethenes ou Sened Pharaon de la
IIe dynastie de vers 2735 à 2724
av.J.C. (Voir Égypte).
SÉNÈNMOUT ou Senmout – sn-Mw.t
Architecte, Vizir de la Reine Hatchepsout (179-1457) et le précepteur et tuteur
de sa fille Néferourê. Il naquit à Hermonthis (Actuelle Ermant, environ à 30 km au Sud de Louxor).
Il fut le fils de Ramosé et de Hatnéfer. Sa famille, bien que notable du
pays de Ouaouat fut d’origine modeste, mais son ambition lui permit d’accéder
aux faveurs de la Reine. (Voir
Égypte,
Hatchepsout, Sénènmout).
SÉNÈQUE le Jeune (En latin : Lucius Annaeus Seneca) Philosophe de l’école stoïcienne,
dramaturge et homme d’État Romain. Il naquit dans l’actuelle Cordoue au Sud de l’Espagne d’aujourd’hui, vers 4 av.J.C et
mourut le 12 avril 65 ap.J.C. Conseiller à la cour impériale sous l’Empereur Caligula (37-41), il fut précepteur de Néron
(54-68). Il joua un rôle important de conseiller auprès de ce dernier avant d’être discrédité et acculé au suicide. Ses
traités philosophique comme : De la colère, Sur la vie heureuse ou De la brièveté de la vie et surtout ses
Lettres à Lucilius exposent ses conceptions philosophiques stoïciennes. Ses tragédies constituent par ailleurs un des
meilleurs exemples du théâtre tragique latin avec des œuvres qui nourriront le théâtre classique Français du XVIIe siècle comme :
Médée, Œdipe ou Phèdre.
SENET Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Amenemhat II (1928-1895).
Elle n’est connue que par deux statues trouvées dans le Delta. Elles la montrent assise, mais la moitié
supérieure est perdue. L’identification de son mari est difficile, car il n’est pas mentionné sur les statues. Récemment
quelques spécialistes, dont Silke Roth, ont proposé que ce soit Amenemhat II et qu’elle soit la mère de Sésostris II.
Sans plus de preuve il convient d’être prudent sur cette proposition. Elle portait les titres :
Princesse héréditaire (iryt-pat) ;
Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ;
Épouse du Roi (hmt-nswt).
SÉNISÉNEB ou Senseneb ou Seni-Seneb Reine d’Égypte. Certains
égyptologues avancent qu’il existe des preuves comme quoi cette femme aurait eut le titre de Mère du Roi
(mwt-nswt)
et serrait la fille d’un Général nommé Amenhotep. Elle aurait été
selon eux une concubine du Roi Amenhotep I (1525/24-1504) et la mère du Roi
Thoutmôsis I (1504-1492). Cependant d’autres la donnent comme l’épouse d’Ahmès-Sipair
(ou Ahmosé Sipair), un fils d’Ahmès I (ou Ahmôsis) avec lequel elle aurait eut Thoutmôsis I.
Cette partie de la généalogie de la XVIIIe dynastie est encore très
floue et les sources très incertaines du fait du manque de document contemporain.
(Voir
Égypte, Les
Reines,
Séniséneb).
SENKAMANISKEN Roi de Napata vers 640 av.J.C.
SENNACHÉRIB ou Senaquerib ou Sanherib ou Sankhérib
En Akkadien : Sîn-Ahhê-Erîba ou Sîn-aḫḫe-eriba ou
Sin-ahhe-Eriba ou
Sin-achche-Eriba “Sin a compensé les frères morts” ou “Sin prit mon frère à ma place” ou
“Sin a remplacé mes frères pour moi“.
Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie de
705 à 681 ou 705 à 680 ou 704 à 681 et Roi de Babylone de 688 à 681 av.J.C. Fils et
successeur de Sargon II, il monta sur le trône et, aussitôt, dut faire face à des révoltes.
Sous l’impulsion des Égyptiens, les Rois de Sidon, d’Ascalon (Ashkelon) et de Juda se liguèrent contre les Assyriens
tandis que dans le Sud le Roi de Babylone, Marduk-Apla-Iddina II (722-703) qui s’était
enfui vers l’Élam devant l’avance de Sargon II, reprenait le trône de Babylone. Sennachérib marcha contre la ville,
la reprit et y installa un Gouverneur d’origine Babylonienne, Bel-Ibni. Il mena ensuite une campagne à l’Ouest où
il vainquit le Roi de Sidon, qui s’enfuit à Chypre. En 701, il assiégea le Roi de Juda Ézéchias (726-697),
allié avec l’Égypte, dans sa capitale Jérusalem. Ce dernier livra un énorme tribut mais sauva sa ville.
Cinq campagnes furent ensuite conduites contre l’Élam et les régions du Sud du Tigre rebellées.
En 689, il saccagea Babylone de nouveau révoltée. Il marcha contre l’Égypte mais échoua dans sa
tentative d’invasion. L’armée Assyrienne fut arrêtée à Péluse, aux portes du Delta. Il installa sa capitale à Ninive.
Il y entreprit des travaux gigantesques qui firent de la ville une splendeur. Il épousa Nitocris, Zaqutu
(ou Naqi’a-Zakitu ou Naqia) et Tasmetu-Sarrat (ou Tašmetu-Sarrat) et eut
trois fils. Il fut assassiné dans un temple par deux de ceux-ci au cours d’une insurrection,
une guerre civile éclata qui fut gagnée par le troisième Assarhaddon (681-669).
(Voir Mésopotamie,
Assyrie,
Sennachérib).
SENONES Peuple de l’ancienne Gaule, établi dans le bassin de l’Yonne et une partie
du plateau de Langres. Ce fut aussi le nom d’une population Celte établie sur la
côte Adriatique au IVe et IIIe siècle av.J.C.
SÉOUADJKARÊ Nom d’1 Pharaon et d’1 Roi d’Avaris. SÉOUADJKARÊ I
Pharaon de la XIIIe dynastie en 1760 av.J.C.
SÉOUADJKARÊ II Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie de 1696 à 1695 av.J.C. (Voir
Égypte).
SEOUADJTEOU Voir SOUADJTEOU.
SÉPHORA ou Cippora ou Sippôra(h) ou Tsippora (En Hébreu :
צִפוֹרָה
“Petit oiseau“, en arabe Safûra) Elle fut l’épouse de Moïse et la fille de Jethro, le Prêtre des Madianites.
Elle lui donna deux enfants : (ou Guershom ou ger sham ou Gersam) et Éliézer (ou Éléazar).
SEPHRÈS Voir SAHOURÊ.
SEPPHORIS ou Séphoris ou Autocratoris ou Irénopolis
ou Diocésarée ou Tsippori ou Sépforis ou
Ṣaffūrīya
(En Hébreu : ציפורי, en Grec :
Σέπφωρις, en arabe :
صفورية) fut une ville antique de Galilée, située au nord de Nazareth.
Elle fut très importante pendant la période du Second Temple, notamment à partir de la période Romaine. Ce fut la capitale
de la Galilée au moment où éclata la grande révolte Juive de 66 à 74 av.J.C.
Une étymologie relie le nom de la ville Tsippori avec le nom hébreu :
צפור “oiseau”. Il ne s’agit probablement
pas du sens réel, la racine hébraïque צפר ayant plusieurs significations.
Dans le cas de Tsippori, la signification semble être un terme générique désignant une région.
Sepphoris n’apparaît pas dans la Bible Hébraïque. Le site semble prendre de l’importance à partir de la période
Perse Achéménide. Dans les Antiquités Juives de Flavius Josèphe, elle est mentionnée pour la première fois sous
le règne d’Alexandre I Jannée (103-79. La ville fut alors assiégée par l’ex Roi d’Égypte, Ptolémée IX Sôter II Lathiros
(116-107 et 89-81) pendant sa guerre contre lui. La ville fit figure de capitale de la Galilée, notamment après
l’intervention en Judée du Gouverneur de Syrie Aulus Gabinius. Après la mort d’Hérode le Grand en 4 av.J.C.,
elle fut le siège de la révolte menée par Judas le Galiléen. Elle fut assiégée et brûlée par le Général Romain Varus,
puis à nouveau détruite par le Roi Nabatéen Arétas IV (9 av.J.C à 40 ap.J.C). Le Tétrarque de Galilée et de la Pérée
Hérode Antipas (4 av.J.C-39 ap.J.C) refonda la ville sous le nom d’Autocratoris. Au Ier siècle, plusieurs familles
Juives de Prêtres s’y établirent. La ville bénéficia du statut de cité à partir de 67/68 sous le nom d’Irénopolis.
Vers 120, l’Empereur Romain Hadrien (117-138) la renomma Diocésarée. Il y fit construire un Capitole et un temple de la Tyché.
D’autres temples y sont attestés sous Antonin le Pieux (138-161). Les Juifs y furent sans doute majoritaires.
Au IIe siècle, ce fut le lieu de résidence habituel de Rabbi Juda Hanassi, le compilateur de la Mishna.
Ce fut le lieu où, selon la tradition Chrétienne, Marie, mère de Jésus, naquit d’Anne et Joachim.
SEPTI ou Sepati
Voir DEN OUDIMOU.
SEPTIME SEVERE LUCIUS SEPTIMIUS
SEVERUS AURELIUS ANTONINUS (né
en 145 ap.J.C) Empereur Romain du 9-6-193 au 12-10-198, puis devint
co-Empereur du 12-10-198 au 4-2-211 avec Caracalla. Il fut usurpateur en
Pannonie de 04 à 06-193. Proclamé Empereur par l’armée du Danube, il ne régna
seul que jusqu’en 198, après avoir éliminé tous les chefs militaires prétendant
au trône. Il remplaça les prétoriens par des soldats d’origine provinciale. Il
assura son pouvoir à Rome par la terreur. Il fit des campagnes contre les
Parthes, en 197 et 202. Il épousa en 175, Paccia Marciana (morte en 185) et en
180, Julia Domna, fille de Julius Bassianus (morte
en 217). Il eut deux enfants à chaque mariage, dont au deuxième Caracalla qui lui succéda.
SEQENENRÊ TAA Voir TAA II.
SEQUANE Peuple de la Gaule Celtique, en 61 av.J.C, il tentèrent, aidé des Suèves
d’envahir la Gaule centrale, mais furent arrêtés par Jules César.
SÉRAPIS
Nom d’un Dieu Greco-Égyptien (ou Sarapis ou Sárapis,
en Grec : Σάραπις)
Selon Plutarque (48-v.125, philosophe, biographe et moraliste Grec), est
un mélange des Dieux Osiris et Apis.
Il est le Dieu de la vie et de la mort à la fois. Il ne cesse, bien
qu’immortel, de mourir et de renaître. Il est aussi un Dieu guérisseur des
hommes et est également lié à la fertilité des sols.
Dans son sanctuaire de Canope, il est surtout vénéré en tant que Dieu
guérisseur Ce Dieu récent dans l’histoire Égyptienne, a été introduit dans le pays
(Toujours selon Plutarque) Ptolémée I, dont les prêtres ont transformé le nom du Dieu
Égyptien Ousir Hâpy (ou Oser-Api) vénéré au Serapeum de Memphis,
en Sérapis, lui donnant les attributs
de plusieurs Dieux Égyptiens et Grecs. (Voir
Égypte,
Sérapis).
SEREKH Le nom d’Horus qui identifie le Pharaon est inscrit dans un
rectangle surplombant une façade de palais stylisée et surmontée d’un faucon, on appelle cet ensemble un
Sérekh. (Voir
Égypte, Titulature).
SERETHOR Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut une des épouses d’Horus Den
(2914-2867). Elle fut identifiée grâce à une stèle funéraire retrouvée à Abydos. Elle est enterrée avec le Roi
à Oumm el-Qaab. On ne connait pas d’enfant de cette union.
SERUG ou Śərūḡ
ou Seroh ou Saruch (Luc 03:35)
(En Hébreu : שְׂרוּג
“branche“). Il fut le fils de Réou à qui il succéda. Dans le texte Massorétique il
vécut 230 ans. La Septante (LXX) indique qu’il vécut 200 ans. Le Livre des Jubilés nome son épouse,
Milca (11: 6). Il indique également que son nom original fut Seroh, mais qu’il changea pour Serug à
l’époque où les enfants de Noé commencèrent à mener des guerres, et la ville d’Ur en Chaldée
(ou Ur Ḵaśdîm) fut construite. Il dit aussi que ce Serug fut
le premier de la ligné Patriarcale à abandonner le monothéisme et se tourner vers l’idolâtrie.
Il fut le père de Nahor (ou Nachor) qui lui succéda.
SERVIUS TULLIUS 6e Roi de Rome de 579 à 535 av.J.C, d’origine Étrusque. Il épousa Tarquinia
fille de Tarquin l’Ancien et eut deux filles prénommées, Tullia qui épousèrent les deux fils de Tarquin l’Ancien, la première
Arruns Tarquinius et l’autre le Roi de Rome Tarquin le Superbe. Il mourut assassiné. On lui attribue la
division du peuple Romain en centuries et la construction de remparts.
SESHEMETKA ou Shechemetka ou Semat ou
Serethor ¤Sm.t k3 –
“Celle qui dirige le Ka” ou "Le Ka la guide" ? Reine d’Égypte,
elle fut peut-être une des épouses de son demi-frère Horus Djer (2974-2927). Elle n’est donnée
comme épouse de ce Roi que par certains spécialistes, dont Wolfram Grajetzki, William Matthew
Flinders Petrie, Lana Kay Troy et Ann Macy Roth. Elle est connue à partir d’une stèle du complexe
funéraire d’Horus Den à Oumm el-Qaab (tombe O-326) ce qui fait supposer à d’autres égyptologues
qu’elle fut peut-être une épouse de ce dernier. Enfin, elle fut selon certains chercheurs une fille
du Roi Horus Aha, mais nous ne connaissons pas le nom de sa mère. Donc beaucoup de suppositions
mais aucune preuve formelle sur cette Reine. Ses titres étaient :
Grande Dame au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus (mAAt-hrw) ;
Celle qui transporte Seth (rmnt-stsh).
Dans les annales royales du Caire il est
indiqué que sa mère se nomme Batirès, mais son histoire reste une énigme. Si
elle fut l’épouse d’Horus Den elle lui donne un enfant : Horus Adjib qui succède à son père.
Si elle fut l’épouse d’Horus Djer, il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
SESHSESHAT ou
Sescheschet ou Sesheseshet ou Seschseschet – ¤¤ sS.t
– Nom d’une Reine et d’une Princesse d’Égypte de la VIe dynastie. SESHSESHAT I Reine d’Égypte de la VIe dynastie.
Elle fut sûrement la mère du Roi Téti I (2323-2291). Selon quelques spécialistes, dont Hartwig Altenmüller, elle eut pour
époux un nommé Schepsipouptah (ou Schepsipuptah). On lui attribue aussi un autre fils au nom de
Mehou (ou Mehu). Elle prendra le titre de Reine lorsque son fils Téti,
par son mariage avec Ipout I, la fille d’Ounas (2356-2323),
gagnera le trône rapprochant ainsi deux factions au sein de la famille royale. On a retrouvé une
inscription qui désigne Seshseshat I avec le titre de :
Mère du Roi (mwt-nswt).
Sa pyramide fut découverte sur le site de Saqqarah en
septembre 2008. La nouvelle fut révélée au public le 8 novembre 2008 par
Zahi Hawass, directeur des Antiquités Égyptiennes. La pyramide se situe
à proximité des deux autres petites pyramides du complexe funéraire de
Téti I, dans des clôtures séparées au Nord de la pyramide du Roi. Ce
n’est qu’en janvier 2009 que furent connues les premières découvertes
faites dans la chambre funéraire de la Reine. Celle-ci fut visitée par
les pilleurs de tombe mais il restait encore le sarcophage qui contenait
les restes d’une sépulture : Crâne, jambes et os du bassin, dont
certains étaient encore bandés. Les chercheurs ont aussi mis au jour
quelques poteries. Toutefois en raison du manque de documents écrits on
ne peut clairement confirmer qu’il s’agit avec certitude du tombeau de
Seshseshat I. Il est important de signaler que cette Reine fut honorée
très longtemps après sa mort. Lors de la XVIIIe dynastie (1549-1295) sa
mémoire n’est pas tout à fait éteinte puisque l’on retrouve son nom dans
le Papyrus Ebers. Le nom de la Reine y apparaît sous la forme courte Sefchen et elle
est appelée "la mère de Téti". Dans le papyrus, à un endroit (ibid., 468; 66,15 à 66,18)
on trouve un remède pour la perte des cheveux, dont la Reine est l’auteur supposé.
SESHSESHAT II Voir OUATET-KHETHOR.
SÉSOSTRIS Nom
de 4 Pharaons. SÉSOSTRIS I KHÉPERKARÊ Pharaon de la
XIIe
dynastie de 1962 à 1928 av.J.C. SÉSOSTRIS II KHÂKHÉPERRÊ
Pharaon de la XIIe dynastie de 1895 à 1878
av.J.C. SÉSOSTRIS III KHÂKAOURÊ Pharaon de la
XIIe dynastie de 1878 à 1843 av.J.C. SÉSOSTRIS IV SENÉFERIBRÊ
Pharaon de la XIIIe dynastie.
(Voir
Égypte).
SÉTAOU ou
Setau Vice Roi de Kouch dans la seconde moitié du règne de Ramsès II (1279-1213).
Sétaou fut "diplômé de l’Ecole Royale" et jouissait d’une expérience
impressionnante au service du Roi qui est détaillée dans une longue inscription
autobiographique sculpté à Ouadi es-Seboua. Sétaou attira l’attention du Roi et
fut promu "Grand Sénéchal d’Amon". Il a aussi servi à titre de surintendant des
finances et chef du Festival Amon avant d’être finalement nommé le vice-Roi de
Nubie. Le temple de Ouadi es-Seboua fut construit pour Ramsès II par Sétaou
autour de 1236 ou de l’an 44 du règne de ce Pharaon. Onze de ses stèles,
maintenant au Musée du Caire, ont été trouvés dans la cour de ce temple et
permettent d’établir sa carrière et de comprendre les fonctions précises d’un vice-Roi.
En dehors du temple de Ouadi es-Seboua, Sétaou a aussi érigé un temple à Gerf
Hussein sur la rive occidentale du Nil autour de l’an 45 de Ramsès II. Ce
temple, appelé la "Maison de Ptah" était dédié à Ptah-Tatenen et Hathor,
associé avec le Pharaon lui-même. Une allée de sphinx conduisaient à un pylône
servant d’entrée d’une cour péristyle ornée de statues colossales Osiris. Sétaou
note dans sa série de stèles autobiographiques qu’une grande partie de son
personnel était des captifs étrangers et que son travail était financé par le
butin de guerre capturé par Ramsès II dans ses campagnes. Sétaou a également
construit ou rénové un temple à El Kab. Sa tombe (TT289) se trouve à
Dra Abou el-Naga. Son couvercle de sarcophage et sa stèle funéraire sont aujourd’hui au
British Museum. Ce tombeau est grand et décoré avec des scènes allant d’un cortège
funèbre, à des scènes du Livre des Morts, ou des scènes de Sétaou parfois avec
sa femme Nofretmout. Il possède aussi une tombe à El Kab (EK4). Sur le
mur extérieur de sa tombe se trouve une stèle qui le montre avec sa femme
adorant Re-Horakhty et Khépri. Les peintures intérieures du mur Sud, à droite de
l’entrée du tombeau, montrent le propriétaire avec sa famille et nous offrent
différentes scènes dont une représentation de la barque de Nekhbet.
(Voir pour cette tombe à El-Kab).
SETEPENRÊ {L’élue de Rê, stp.n-ra}
Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la 6e et dernière fille du Pharaon Amenhotep IV (ou
Akhénaton, 1353-1338) et de la Reine Néfertiti. Elle naquit fin de l’an 9 début de l’an 10 du règne de
son père. Ce nom à généralement été employé par les Rois et Pharaons rarement pour une
fille et comme sa sœur Néfernéferourê il est à noter qu’il n’inclut pas celui d’Aton.
Aujourd’hui encore nous savons peu de chose au son sujet de cette Princesse. On
suppose qu’elle est morte très jeunes, elle ne devait avoir guerre plus de
quatre/cinq ans, probablement comme ses deux autres sœurs, Mâkétaton et Néfernéferourê
autour de l’an 14. On peut supposer que c’est de la peste. Il est même
très probable qu’elle soit morte avant elles. (Voir
Égypte,
Setepenrê).
SETH Dieu
d’Égypte ou Setekh,
Setesh, Seti, Sutech, ce fut une
divinité guerrière, il est le Dieu de la foudre et du tonner, de la violence
et du mal, du désert et de l’aridité et des pays étrangers. Il est
considéré dans l’ancienne Égypte comme la personnification du mal capable
de détruire toute forme de vie. À l’origine, Seth incarne donc les forces
violentes de la nature, puisqu’il déchaîne les orages et les tempêtes et
symbolise les éléments hostiles.
(Voir
Égypte,
Seth).
SETH Nom d’1
Pharaons et 1 Roi. SETH I Pharaon de la
XIIIe dynastie en 1733 av.J.C.
SETH II Roi
d’Avaris sous la
XIVe
dynastie.(Voir
Égypte).
SETHENES
Voir SÉNEDJ.
SÉTHI Nom
de 2 Pharaons. SÉTHI I MENMAÂTRÊ Pharaon de la
XIXe
dynastie de 1294 à 1279 av.J.C. SÉTHI
II OUSERKHÉPEROURÊ SETEPENRÊ Pharaon de la
XIXe
dynastie de 1203 à 1194 av.J.C.
(Voir Égypte).
SETHHERKHEPSHEF –
%tX-Hr-xpS.f – “Seth est son bras puissant”. Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut le fils
de Ramsès III et de la Reine Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji). Certains spécialistes le donnent
comme le père de Ramsès VIII. Il serait l’aîné des fils de Ramsès III. On peut alors s’étonner
de son non-couronnement à la mort de ce Pharaon. Ce qui pourrait s’expliquer par le décès du Prince,
ou alors une mise à l’écart. Dans le premier cas, rien n’indique son décès avant Ramsès III,
on peut donc supposer qu’il meurt après lui ?.
SETHNAKHT OUSERKHAOURÊ SETEPENRÊ Pharaon de la
XXe
dynastie de 1186 à 1184 av.J.C. (Voir
Égypte).
SEUTHÈS (En Grec : Σεύθης)
Nom de 4 Rois de Thrace. SEUTHÈS I Roi Odryse de Thrace de
424 à 415 ou 424 à 410 ou 424 à 408 ou 422 à 405 av.J.C, neveu (fils de Sparadocos) de Sitalcès
à qui il succéda. Comme pour les précédents Rois ses dates de règnes sont contestées. Ernest Babelon
et Ian Mladjov donnent 424 à 408 et George Grote et Alfred Sadous 422 à 405. Seuthès fut au début
de son règne un ami d’Athènes, qui lui avait accordé les droits de citoyen. Il rendit la Thrace
riche et puissante, à un niveau jusque-là inconnu, par les tributs qu’il reçut de plusieurs peuples,
doublant notamment ceux des villes Grecques de la côte. (Voir
Grèce,
Thrace,
Seuthès I).
SEUTHÈS II Co-Roi Odryse de Thrace de 405 à 391 ou 405 à 384 av.J.C. Il gouverna sur les
terres le long des côtes méridionales Égéennes comme co-Roi dès 405 avec Amadocos I et jusqu’en 410, puis
à la mort de ce dernier, à partir de 389, avec deux autres prétendants : Mæsadès (ou Maisades ou Moesades,
Co-Roi de 389 à 384) que quelques auteurs comme Xénophon (Anabase – 7.2.32) donnent comme son père,
d’autres comme un fils de Seuthès I (Ce qui n’est pas incompatible) et Eurizelmès (ou Euryzelmes ou Hebriselmis
ou Hebryzelmis, Co-Roi de 389 à 384). SEUTHÈS III Roi
Odryse de Thrace de 341 à 322 av.J.C, puis devint Co-Roi de Thrace de 322 à
306 avec Lysimaque. Il serait selon certains spécialistes un frère de Cotys I et
pour d’autres le fils de Cersobleptès I. Il ne fut Roi que d’une partie de la
Thrace et régna sous la tutelle du royaume de Macédoine. En 325 Seuthès III se révolta contre
la domination Macédonienne, mais il fut rapidement soumis par Antipatros (ou Antipater).
En 323 à la mort d’Alexandre le Grand, Seuthès III se révolta à nouveau, il se heurta cette fois
ci à Lysimaque, le nouveau Gouverneur (Satrape) de Thrace. En 322, il fut finalement
battu par Lysimaque avec qui il régna conjointement. Seuthès III fut contraint
de reconnaître sa suzeraineté mais celle-ci demeura très formelle et le Roi se
dota d’une superbe capitale, Seuthopolis. En 313, il s’allia à Antigonos I Monophtalmos
qui tentait de conquérir le trône de Macédoine. Il mourut en 306 et Lysimaque gouverna
seul le royaume. Il eut un fils Cotys père de Tirès. (Voir
Grèce,
Thrace,
Seuthès III).
SEUTHÈS IV Roi de Thrace de 215 à 190 av.J.C. Fils
de Rheskouporis I. Il eut un enfant Cotys IV qui lui succéda.
En 214, sous son règne les Thraces détruisirent le royaume Celte de Pleuratos (213-208).
SÉVÈRE Nom de 3 Empereurs Romains. SÉVÈRE
ALEXANDRE MARCUS AURELIUS
ANTONINUS SEVERUS ALEXANDER (Né en 208 ap.J.C)
Empereur Romain du 13-3-222 au 18-3-235. Fils de Julia Mamaea (assassinée en
235) descendante de la sœur de Julia Domna. Il fut adopté par Élagabal
(218-222). Il fut César de 221 à 222. Il remania les fonctions des sénateurs. Il
toléra le Christianisme. Après une campagne victorieuse contre les Perses en
232, il fut tué dans une sédition des soldats du Rhin. Il épousa Cneia Seia.
SEVERE II FLAVIUS VALERIUS SEVERUS
Co-Empereur Romain du 25-7-306 à
03-307 ap.J.C. Fils adopté de Constance I Chlore, il fut battu par Maxence et
mis à mort. SÉVÈRE III LIBIUS SEVERUS
Empereur d’Occident du
19-11-461 au 14-11-465 ap.J.C. Désigné par Ricimer, il fut seulement
l’instrument de celui-ci. Il fut assassiné.
SÉVÈRE Dynastie Romaine de 195 à 235
ap.J.C qui compta les Empereurs, Septime sévère, Caracalla, Geta, Élagabal et Sévère Alexandre.
SEVERUS bar Ma’Nu
Roi d’Osroène et d’Édesse de 212 à 214 ap.J.C.
SHA Voir ACH.
SHAGARAKTI-SHURIASH Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie
Kassite de 1256 à 1243 av.J.C.
SHAHPUR Voir CHAHPUHR.
SHAHRBARAZ Voir SCHAHR BARÂZ.
SHAH SHENENDIH Peut-être Roi des Perses Sassanides en 631 ap.J.C.
Il épousa la Reine Bûrândûkht (ou Bôran ou Pôran ou Pooran Dokton Tourandokt ou Pûrandokht
"Fille au visage rose", 630-631), fille de Khosrô II Purveez.
SHALLUM ou Salloum ou Sallum ou Challoum ou
Sellum ou Shallum ben Yavesh (En Hébreu :
שלם בן-יבש מלך ישראל)
Il fut le 15e Roi d’Israël en 749 Kenneth Anderson Kitchen ou 753 Edwin Richard Thiele ou 746 av.J.C William Foxwell Albright,
en tuant et détronant Zacharie.
Il fut le fils de Jabès (ou Jabesh ou Yavesh ou Yabesh). Son nom signifie "Représailles“. À l’origine il fut Capitaine
dans l’armée du Roi Zacharie. Le Deuxième Livre des Rois dit : "Il conspira contre Zacharie et il le frappa devant le
peuple, le tua et régna à sa place" (15 : 10)… "Il régna seulement un mois en Samarie"
(15 : 13)… "avant que Ménahem ne le mit à mort à son tour et devint Roi à sa place" (15 : 14, 15, 17).
SHAMASH Dieu
du soleil chez les anciens peuples Sémites, on le représentait souvent sous la
forme d’un disque ailé. Ce nom rentre dans la composition de plusieurs noms de
Rois de Babylone.
SHAMASH-MUDAMMIQ ou Samas-mudammiq ou Shamash-Moudammiq ou Šamaš-mudammiq
Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 942 à 900 ou 920 à 900. Il va combattre l’Empereur d’Assyrie Adad-Nirâri II
(912-891) alors qu’il venait de subir une attaque des Élamites. L’origine de ce Roi
est inconnue et les dates de son règne sont tout aussi incertaines. Le annales d’Adad-Nirâri II
nous disent qu’il mena une campagne contre la Babylonie, bien que la chronologie précise est
vague, peut-être entre 908 et 902. Le souverain y prétend avoir vaincu Shamash-Mudammiq dans
une bataille au pied du mont Yalman, peut-être le Sud-est du djebel Hamrin. Le Babylonien aurait
peut-être trouvé la mort au cours de cette affrontement.
SHAMASH–SHUMA-UKIN ou Shamash-Suma-Ukin ou Samas-suma-ukin
ou Shamash-Shum-Ukin ou Samas-Shuma-Ukin ou Šamaš-šuma-ukin
ou Saosdoukin Roi de Babylone de 668 à 648 av.J.C, il fut le frère aîné de l’Empereur
d’Assyrie Assurbanipal (669-631 ou 626). Leur père Assarhaddon ayant partagé en deux l’Empire, Shamash récupéra
la Babylonie. En 668, il ramena la statue de Marduk à Babylone et semble avoir été adopté par la population.
Le territoire Babylonien se composait de Babylone, Borsippa, Kouta et Sippar. Bien que Shamash-Shuma-Ukin fut
le souverain du Sud, en théorie, l’Assyrie maintint une garnison à Nippur, et quelques-uns des Gouverneurs
provinciaux tentèrent d’obtenir les faveurs Assyriennes. Une lettres envoyée par Sin-Balassu-Iqbi, Gouverneur
d’Ur montrent comment il essaya de se faire bien voir auprès d’Assurbanipal.
En Mai 652, poussé par la rébellion des Babyloniens dont il soutint la cause, il se révolta contre
Assurbanipal avec l’aide d’une coalition importante qui comprenait : Nabu-Bel-Shumate, le souverain des Pays de
la Mer, les Rois des Goutis, de l’Amourrou et de Meluhha (ou Melukhkha), des Arabes d’Arabie, des Chaldéens
et le Roi Élamite Tammaritu II (648-647). Malgré cette force importante Shamash-Shuma-Ukin fut repoussé par
son frère et les Princes voisins coalisés. Assurbanipal tint le siège de Babylone qui dura deux ans
jusqu’à Juin 648. Les sources décrivent des cas de cannibalisme. Le 12 Juillet 648, Shamash-Shuma-Ukin, se
suicida en incendiant son palais. Après cette révolte, Babylone subit une terrible répression.
SHAMMURAMAT Voir SAMIRAMIS.
SHAMSHI-ADAD ou Samsi-Addu ou Samsî-Addu ou
Shamshiadad ou Šamši-Adad ou Schamschi-Adad
ou Shamshî-Adad "Addu
(le dieu de l’Orage) est mon soleil" Nom d’1 Roi d’Ekallāté et de 4 Empereurs d’Assyrie.
SHAMSHI-ADAD I Roi Amorrite d’Ekallāté (ou Ekallatum) et
Empereur d’Assyrie de 1815 à 1782 ou 1814 à 1775 ou 1813 à 1781 ou 1812 à 1780
ou 1808 à 1776 av.J.C. Il fut le fondateur de ce Royaume de Haute-Mésopotamie.
Fils du Roi d’Ekallāté Ila-Kabkabu (ou Igur-Kabkabu sur une brique d’Assur)
originaire d’une dynastie Amorrite, apparentée à celle de Babylone, ce
qui explique que ces deux familles restèrent
toujours alliées. Il eut un début de règne difficile car il fut battu par le Roi
d’Eshnunna Naram-Sin (1818-1788) qui le chassa d’Ekallāté et le força à se
réfugier à Babylone, chez le Roi Sin-Muballit (1813-1793). Il
résida un moment à Babylone, puis, à la mort de Naram-Sin, il s’empara de la forteresse
d’Ekallāté, qui commandait une région à l’Est du Tigre. Il marcha ensuite sur Assur et détrôna
Erishum II en 1796 et où il prit le titre d’Empereur d’Assyrie (shar kishshati "Roi de
la totalité du pays"). Shamshi-Adad mourut en 1775, et son royaume s’effondra alors avec lui.
(Voir Mésopotamie,
Assyrie,
Shamshi-Adad I). SHAMSHI-ADAD II “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de
1586 à 1561 ou 1586 ou 1585 à 1580 ou 1566 à 1561 ou 1537 à 1532. Fils de Erishum III. Son
fils Isme-Dagan II lui succéda. SHAMSHI-ADAD III “Empereur” d’Assyrie
de la Ière dynastie de 1564 à 1549 ou 1548 ou 1562 à 1548 ou 1545 à 1529 ou 1544 à 1529 ou
1515 à 1500 av.J.C, petit-fils de Kidin-Ninua. Il fut renversé par son cousin Assur-Nirari
I. SHAMSHI-ADAD IV "Empereur" d’Assyrie de la Ve dynastie
de 1055 à 1051 ou 1054 à 1051 ou 1054 à 1050 ou 1053 à 1050 av.J.C. Il fut le 3e fils de Téglath-Phalasar I.
Nous ne savons pas grand chose dans les détails sur ce monarque. Il est fort probable qu’il fut assez âgé
lorsqu’il s’empara du trône. Selon certains textes reconstruits à partir de fragments trouvés à Ninive,
il effectua des travaux de restauration du temple d’Ishtar dans la ville. Dans un autre texte on trouve
une dédicace au Dieu Assur. Il fut le dernier souverain de la Ve dynastie. Il laissa la place à son
fils Assur-Nasirpal I (ou Ashurnasirpal ou Assur-Nâsi-Apli).
SHAMSHI-ADAD V Empereur d’Assyrie
de la VIe dynastie de 824 à 811 ou 824 à 810 ou 823 à 811 av.J.C et Roi de Babylone de 812 à 811. Fils de
Salmanasar III. Il épousa Samiramis (ou Sémiramis) qui fut Régente à sa mort son
fils étant trop jeune pour régner. Il
fut chargé en 825 par son père de mater une rébellion interne mené par son
propre frère. Il mit 5 ans à venir à bout de cette révolte qui s’étendait à
vingt-sept villes. À peine cette révolte matée, il dut affronter les Mèdes et
les Perses pour assurer l’approvisionnement de son armée en chevaux et faire
face aux menaces de l’Ourartou. Puis, il se tourna vers le Sud et battit le Roi
de Babylone. Il se fit alors couronner "Roi de Sumer et d’Akkad". Mais au long
de son règne l’Assyrie perdit beaucoup de territoire et son pouvoir s’amoindrit.
Il eut un enfant Adad-Nirâri III qui lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Shamshi-Adad V).
SHANIP ou Schanip ou Sanibu ou Sanipu en Assyrien
Roi d’Ammon vers 740 à vers 720 av.J.C. En 734, il devint un vassal de l’Empereur
d’Assyrie Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727). Pudu-Ilu (ou Pado’el, v.720-v.680) lui succéda.
SHAPENEOUPET ou Shapenuapit Voir CHÉPÉNOUPET.
SHAPUR Voir CHAHPUHR.
SHAQILAT ou Šagīlat ou Shaqilath Nom de 2 Reines de
Nabata. SHAQILAT I Reine de Nabata, elle épousa le Roi de Nabata
Arétas IV Philopatris (ou Harthah, 9 av.J.C à 40 ap.J.C). Elle lui donna deux enfants :
Malichos III (40-70), qui succéda à son père et épousa sa sœur Shaqilat II.
SHAQILAT II Reine de Nabata, elle épousa son
frère le Roi de Nabata Malichos III (40-70). Elle assura l’interrègne jusqu’à la majorité de
son fils Rabbel II Sôter (70-106 ou ar-r-r-Rabil).
SHAREK Voir SALATIS.
SHAR-KALI-SHARRI Voir SAR-KALI-SARRI.
SHARMA-ADAD ou Sarma-Adad ou Šarma-Adad ou Sharma-Adad
Nom de 2 "Empereurs" d’Assyrie. SHARMA-ADAD I “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie
1674 à 1662 ou 1673 à 1662 ou 1653 à 1642 av.J.C, fils de Libaia à qui il succéda.
Il eut un enfant, Iptar-Sin qui lui succéda. SHARMA-ADAD II "Empereur" d’Assyrie
de la Ière dynastie de 1601 à 1599 ou 1601 à 1598 ou 1582 à 1580 av.J.C. Il fut le fils de Kindi-Ninua.
La Chronique Royale Assyrienne lui attribue trois ans de règne. Nous n’avons pas de connaissance
d’autres faits de son mandat, ce fut son frère Erishum III qui lui succéda.
SHARRIA Roi d’Eshnunna vers 1865 av.J.C.
SHARRUN-KIN Voir
SARGON d’Akkad.
SHASOU ou Shasu –
Shsw
– "vagabond" Le terme shasou apparaît dans les documents Égyptiens après la
chute des Hyksôs. Il décrit des bédouins localisée d’abord en Transjordanie, qui
sont ensuite cités en Palestine du Sud, puis dans une région plus au Nord,
autour de Megiddo et Bet-Shean. On trouve des Shasous à l’Est de l’Égypte,
depuis l’Est du Delta du Nil, jusqu’en Transjordanie méridionale. Quelques
documents attestent leur présence au Nord jusqu’en Syrie. Une liste de Ramsès III
trouvée à Amarah reproduit une stèle plus ancienne datée du règne d’Amenhotep III
(1390-1353 av.J.C). Elle donne des toponymes associés aux Shasous. Selon R.Givéon, le mot
SAsw pourrait dériver de l’Égyptien "vagabond" ou
"errer" ou encore de SAs
"aller, passer au travers", ou du Sémitique "voler, piller". Il
pourrait s’agir d’un terme désignant ceux qui se déplacent dans le désert, de la
même manière que le terme arabe bédouins. Le terme Canaanéen šasah
"piller" témoigne de la mauvaise réputation (maraudeurs, voleurs)
associée au terme. De même, le papyrus Anastasi I témoigne de l’antipathie que les Shasous inspiraient
aux Égyptiens, reflétée également dans l’histoire de Joseph. La première occurrence se trouve
dans l’inscription biographique trouvée à El-Kab de l’amiral Ahmose, qui raconte
avoir fait des prisonniers Shasou en servant le Roi Âakhéperenrê (Thoutmôsis II, 1492-1479 av.J.C).
Les Shasous se trouvaient sur son chemin alors qu’il menait une expédition punitive vers le Nord. Pour R.Givéon
le seul évènement pouvant expliquer l’apparition des Shasous à cette date est
l’expulsion des Hyksôs (autour de 1550). En l’an 39 de Thoutmôsis III (1479-1425
av.J.C), pendant sa 14e campagne, le Roi combat les Shasous avant d’atteindre le
Rétjénou (ou Retenu, c’est à dire Canaan). Ceux-ci se trouvaient donc dans le Sud de la Palestine à cette époque.
D’après la grande liste du Roi, ils se trouveraient plus précisément dans le Negev. Les autres documents de la
XVIIIe dynastie attestent de l’importance grandissante des Shasous en Palestine, par le nombre
importants de prisonniers fait, surtout à l’époque d’Amenhotep II (1428-1401
av.J.C), puis par leur nomination aux côtés des plus grands ennemis de l’Égypte,
comme Babylone ou Tehenou (Libye). Pendant le règne d’Amenhotep III (1390-1353
av.J.C) il est évoquée une implantation des Shasous à proximité de la ville
biblique de Dothan. L’endroit est connu comme un lieu où les bédouins amenaient
leurs troupeaux. L’histoire de Joseph fait également mention de nomades qui
viennent abreuver leurs bêtes à une source près de Dothan. Lors de la campagne
du Pharaon Séthi I (1294-1279), largement attestée comme un évènement historique par la présence de stèles de
victoires retrouvées à Megiddo et Beth Shean, les Shasou vivent dans une région fertile en eau et montagneuse
entre Sileh à l’Est du Sinaï et Pa-Canaan (peut-être la ville de Gaza ?). Datant du règne de Mérenptah
(1213-1203 av.J.C) le papyrus Anastasi VI parle des Shasous d’Édom, pays avec lequel l’Égypte est maintenant en
paix : Le pharaon autorise ces bergers à venir faire paître leurs troupeaux.
|
SHATTIWAZA ou Shattiwazza ou Šattiwazza ou Schattiwazza
Empereur du Mitanni vers 1350 à vers 1320 ou vers 1340 à vers 1310 av.J.C. Il fut le fils de Tushratta.
Après l’assassinat de son père il dut prendre la fuite, il aurait d’abord été cherché refuge à Babylone,
puis serait allé à la cour de l’Empereur Hittite Souppilouliouma I (1355-1322) qui l’aurait
marié à une de ses filles et qui l’aida à reprendre son trône. Pour certains spécialistes, Shattuara I
qui lui succéda fut son fils ?.
(Voir Asie Mineure,
Mitanni,
Shattiwaza).
SHATTUARA ou Šattuara ou Šuttarna ou Shuttuara Nom de 2
Empereurs du Mitanni. SHATTUARA I Empereur du Mitanni vers 1320 à vers 1300 ou
vers 1310 à vers 1270 ou vers 1305 à vers 1274 av.J.C. Il arriva au pouvoir à la mort de Shattiwaza.
Son origine est incertaine, certains spécialistes pensent qu’il fut son fils, d’autres son frère,
d’autres encore qu’il était le second fils d’Artatâma II ?. Rien ne vient confirmer à aujourd’hui
telle ou telle proposition. Un texte de l’Empereur d’Assyrie, Adad-Nirâri I (1308-1275) raconte
comment il enleva au Mitanni les pays du Tigre et du Khābūr en se proclamant “Roi de l’univers”
(sharru rabû), et au début du texte “comment le Roi Shattuara I se rebella et commit des actes
d’hostilité contre lui“. Il dit avoir capturé, Shattuara I et l’avoir amené à Assur, où il lui
aurait fait prêter allégeance. Puis Adad-Nirâri I l’aurait autorisé à retourner au Mitanni, contre
un tribut qu’il devrait verser régulièrement. Shattuara I eut un fils, Wasashatta qui lui succéda.
SHATTUARA II Empereur du Mitanni vers 1280 à vers 1270 ou vers 1280 à 1267 ou vers 1265
à vers 1260 av.J.C. Il fut le fils (ou le neveu) de Wasashatta à qui il succéda.
Shattuara II comme son “père” voulut se libérer des Assyriens et
avec l’aide des Hittites et des nomades Ahlamu (ou Ablamu-Arameens) il se révolta. Ils furent
écrasés par l’armée Assyrienne de l’Empereur Salmanasar I (1275-1245). Ses
inscriptions mentionnent : Qu’il aurait tué 14 400 hommes et que les survivants
furent rendus aveugles et renvoyés au Mitanni ?. Que 180 villes furent
détruites, dont Taidu et Irridu "Salmanasar I abattit comme des
moutons les armées des Hittites et de leurs alliés Ahlamu". Avec ses
victoires, Salmanasar I put imposer sa domination jusqu’à Karkemish, ce qui mit
fin au royaume du Mitanni. Une partie de sa population fut déportée et il devint
la province Assyrienne d’Hanigalbat. (Voir
Asie Mineure,
Mitanni,
Shattuara).
SHAUSHGA-MUWA ou Shaushgamuwa ou Šaušgamuwa
Roi de l’Amourrou de vers 1230 à vers 1210 av.J.C. Il fut le fils de Benteshina et lui succéda.
Il refusa dans un premier temps de livrer sa sœur a son époux le Roi d’Ougarit.
Celle-ci c’était réfugiée chez lui. Intervinrent alors le souverain de Karkemish
Ini-Teshub et celui des Hittites Tudhaliya IV (ou Touthalija ou Duhalijas, 1234-1215),
dont il fut à la fois neveu et le beau-frère, qui le forcèrent à livrer la jeune
femme. Celle-ci fut probablement exécutée plus tard par Ammistamrou III.
Dès son arrivée au pouvoir, les relations entre Shaushga-Muwa et sa
famille du Hatti furent régies par un traité. (Voir
Syrie/Palestine,
Amourrou,
Shaushga-Muwa).
SHAUSHTATAR I ou Shaushatar ou Sausatatar ou
Shanshatat ou Šauštatar Empereur du Mitanni de vers 1450 à vers 1410 ou
vers 1440 à vers 1415 ou vers 1440 à vers 1410 av.J.C. Il fut le fils de Parshatatar à
qui il succéda. Au début de son règne, il mit à sac Assur, la capitale Assyrienne et
imposa sa suzeraineté. Il semble que Shaushtatar I bénéficia d’une supériorité militaire grâce
à l’utilisation du chars de guerre à deux. Un texte, qui décrit l’entraînement des cheveux pour
la guerre, a été trouvé dans les archives de la capitale Hittite, Hattousa. Shaushtatar I
remporta des grandes victoires qui lui permirent d’avoir de nombreux
royaumes vassaux comme : Alep, Alalah, Karkemish, le Kizzuwatna, le Hana et
Ougarit entre autres. Son fils Artatâma I lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Mitanni,
Shaushtatar I).
SHEBITKU Voir CHABATAKA.
SHEIKH ABD EL-GOURNA ou
Gournah ou Sheikh Abd el-Qurna
Ce fut la nécropole privée principale de Thèbes centre.
Le terme Gourna semble être une dérivation de d’El-Gourna (La crête),
qui peut se rapporter à la montagne, qui est de 482 mètres au-dessus de niveau
de la mer, donnant sur la nécropole de Thébaine. Le site comprend la colline
proprement dite et la plaine à l’Est de celle-ci, qui est défini en tant que
le Sud-ouest du secteur d’El-Khokha et le Nord du temple funéraire de
Ramsès II (1279-1213) (Le Ramesseum). Dans
le flanc de coteau et la plaine, il y a 150 tombeaux privés bien
décorés, principalement des hauts fonctionnaires de la
XVIIIe dynastie (La moitié) et le reste qui sont datés de la XIXe
et XXe dynastie ou de la période Saïte XXVIe dynastie. (Voir
Égypte,
les Tombes,
Sheikh Abd el-Gourna).
SHELOMIT Voir
SALOMÉ ALEXANDRA.
SHEM Voir SEM.
SHEMOU ou Chemou Dans l’Égypte
antique ce fut le mot qui désignait la dernière saison du calendrier nilotique
(Basé sur la crue du Nil). C’était la saison des moissons (été). Elle
comprenait les mois : Pakhon, Payni, Epiphi, Mesore.
(Voir
Égypte,
Calendrier).
SHEMSOU Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
SHENÈS Pharaon
de la XVIe
dynastie. (Voir
Égypte).
SHEPSESKAF ou Chepseskaf ou
Sebershérès Pharaon de la
Ve
dynastie de 2472 à 2467 av.J.C. (Voir
Égypte).
SHEPSESKARÊ ou Chepseskarê ou Sisires Pharaon de la
Ve
dynastie en 2438 à 2431 av.J.C. (Voir
Égypte).
SHESH I Elle fut sûrement une épouse du Roi
Scorpion II (v.3075) et la mère de Narmer (v.3050/3040-2995).
SHESHI ou Bnôn ou Maaibrê
Pharaon de la
XVe dynastie en 1649 av.J.C ou de
la
XIVe dynastie en 1725 à 1685. (Voir
Égypte).
SHESHONQ ou Chechonq Nom
de 2 Rois et d’3 Pharaons. SHESHONQ I HEDJKHÉPERRÊ SETEPENRÊ
Pharaon de la
XXIIe dynastie de 945 à 924 av.J.C. SHESHONQ II HEQAKHÉPERRÊ
SETEPENRÊ Pharaon de la
XXIIe dynastie de 894 à 889 av.J.C. SHESHONQ III
OUSERMAÂTRÊ SETEPENRÊ Pharaon de la
XXIIe dynastie de 825 à
818, puis devint Roi de Tanis de 818 à 773 av.J.C. SHESHONQ IV
OUSERMAÂTRÊ MÉRIAMON Roi de Léontopolis sous la
XXIIIe dynastie de 793 à 787
av.J.C. SHESHONQ V ÂAKHÉPERRÊ SETEPENRÊ
Roi de Tanis sous la XXIIe dynastie
de 767 à 730 av.J.C. (Voir
Égypte).
SHESHONQ Prince Égyptien. Il fut le fils du Pharaon Osorkon II (874-850)
et de la Reine Karoma II Méritmout. Il fut nommé à la tête du clergé Memphite
de Ptah par son père qui dès son accession au trône mena une
politique de contrôle des principaux pouvoir du pays. Sheshonq
administra directement au nom de Pharaon, tous les biens des
temples dépendant du culte. Sheshonq a un fils, Takélot, qui occupera la fonction de grand chef des Mâ,
soit l’équivalent du chef des armées, son père s’assurant ainsi
la maîtrise totale du territoire. Sheshonq, comme son demi-frère
Nimlot II (855-845), Grand Prêtre d’Amon, occupait une des
principales places du royaume. Cette politique de contrôle du
pays par la famille royale, inaugurée par Sheshonq I (945-924)
et reprise par Osorkon II fut censée assurer la stabilité du royaume. En l’an 23
du règne de son père, le taureau Apis, fondement du culte du
Dieu Ptah, mourut ce qui jeta tout le pays dans une grande
peine. En tant que grand pontife, Sheshonq présida aux
cérémonies liées à l’inhumation de ce 27e taureau. On transporta
l’animal sacré dans le bâtiment édifié pour la momification (Le
ouâbet) que Sheshonq I avait fait édifier à l’Ouest du grand temple de Ptah.
Le Prince Sheshonq fut un temps désigné à la succession,
cependant il ne survécu pas à son père. C’est son demi-frère
Takélot II né d’une mère inconnue qui prendra le pouvoir. Osorkon II fit
édifier une chapelle funéraire à Memphis en l’honneur des Dieux de la ville et
de son fils Sheshonq, qui est située à l’Ouest du grand temple de
Ptah. Elle fut découverte et identifiée en 1942 par l’égyptologue Égyptien Ahmed Badawy.
Sheshonq fut enterré à Saqqarah. Son tombeau fut découvert en 1942.
Des objets identifiés comme appartenant à Sheshonq comprennent :
Un scarabée aujourd’hui au musée Petrie de Londres ; Un calice au musée de Berlin ;
Deux blocs de statues (une actuellement à Budapest, l’autre à Brooklyn). Une des statues donne
les titres et les relations familiales de Sheshonq, on trouve entre autres : Grand Prince
en chef de Sa Majesté, Grand Prêtre Sem de Ptah, Fils du Grand Roi Seigneur des Deux terres Ousermaâtrê
Setepenamon, Fils de Rê.
SHILHAHA ou Ilhaha Roi d’Élam de la dynastie Epartide, vers
1840 à vers 1835 av.J.C. Fils d’Eparti, il poursuivit l’œuvre de son père. Les premiers Rois
de la dynastie reconstruisirent Anshan et en firent la capitale de leur royaume.
SHILHAK-INSHUSHINAK Nom de 2 Rois de l’Élam. SHILHAK-INSHUSHINAK I
Roi d’Élam de la dynastie des
Shutrukides de 1150 à 1120 av.J.C, il fut le 2e fils de Shutruk-Nahhunté I, il
succéda à son frère Kutir-Nahhunté III. Il continua l’œuvre de son père et
l’Élam resta un puissant empire militaire. Déjà maître d’une partie de la Basse
Mésopotamie, il décida de s’attaquer au Nord où l’Assyrie s’affaiblissait. Il
soumit la région située aux pieds du Zagros Occidental, puis il atteignit le
Tigre, il et s’empara de la ville d’Arrapha. L’Empire Élamite fut alors à son
apogée. (Voir Perse,
Élam,
Shilhak-Inshushinak I). SHILHAK-INSHUSHINAK II Roi d’Élam de 680 à 653
av.J.C. Sous son règne l’Élam connu une guerre civile et il dut gouverner avec
Humban-Haltash II (680-676) qu’il tua et Urtaki (676-663) qui l’obligea à
s’exiler. (Voir
Perse, Élam).
SHILHANA-HAMRU-LAGAMAR Roi d’Élam de la dynastie des Shutrukides de 1110 à
vers 1100 av.J.C, il fut le dernier Roi de la dynastie, l’Élam après lui tomba sous trois cent cinquante ans
de domination.
SHIMUT-WARTASH ou Simut-Wartash
Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de 1772 à 1770 av.J.C.
SHIPITSBAAL ou Shipits-Ba’al ou Sibittibaal Nom de
3 Rois de Byblos. SHIPITSBAAL I Roi de Byblos vers 920 à 900 av.J.C.
Il n’est connu qu’à partir des sources Assyriennes. SHIPITSBAAL II
Roi de Byblos vers 750 à 738 av.J.C, fils d’Elibaal. Il fut contraint en 738 de
devenir le vassal de l’Empereur d’Assyrie Teglath-Phalasar III (745-727) qui envahit la cité.
Il n’est connu qu’à partir des sources Assyriennes. SHIPITSBAAL III
Roi de Byblos vers 500 av.J.C. Il apparaît seulement sur les fragments de la stèle de son fils,
dont le nom n’a pas survécu.
SHIPTU ou Šiptum ou Shibtu ou Šibtum Reine de Mari. Elle fut la fille
du Roi d’Alep Yarim-Lim I et de la Reine Gashera. Elle épousa le Roi de Mari Zimri-Lim (1775-1761/60).
Shiptu eut de vastes pouvoirs administratifs en tant que Reine. Pendant l’absence de Zimri-Lim elle avait en charge
l’administration de la ville, le palais royal et le temple. Les tablettes trouvées à Mari révèlent une correspondance régulière
entre elle et son époux en son absence. Des lettres personnelles furent également échangées, y compris une notification au Roi
de son accouchement de jumeaux, un garçon et une fille.
SHIRIKTI-SHUQAMUNA ou Sirikti-Suqmuna ou Širikti-Šuqamuna
Roi de Babylone de la VIe dynastie en 986 ou 984 ou 983 av.J.C
SHIRUKDUH ou SIRUK-TUH ou Shiruktuh ou Sirukdukh
Roi d’Élam de la dynastie Epartide, vers 1792 à 1772 av.J.C. (Voir
Perse,
Élam,
Shirukduhh).
SHOBI ou Shobi ben Nashah ou Sobi Roi d’Ammon
vers 995 à ? av.J.C. Il fut le fils du Roi Nahash et le frère de son prédécesseur
Hanoun. Lorsque Hanoun fut déposé par les Israélites sous le règne du Roi
David (1010-970), Shobi fut fait Roi d’Ammon et devint un fidèle vassal de David.
SHOU Divinité Égyptienne. Il fait partie de la grande Ennéade d’Héliopolis.
Il est le Dieu de l’air, de l’Atmosphère et du souffle vital.
Il symbolise l’air sec et la force de conservation tandis que
Tefnout incarne l’air humide qui engendre le changement.
Il est souvent représenté portant le ciel ou comme un homme barbu, debout ou
à genou près de Geb et soutenant Nout, les bras tendus. Parfois, on le voit sous
l’apparence d’un lion ou d’une colonne d’air ou encore sous la forme humaine portant
une plume d’autruche (Le hiéroglyphe de son nom).
(Voir
Égypte,
Shou).
SHOULMAN-ASHARID Voir SALMANASAR.
SHOUTROUKIDE Voir SHUTRUKIDE.
SHOUTROUK-NAHHOUNTE Voir SHUTRUK-NAHHUNTÉ.
SHTUB-ELL Roi de Mari de la dynastie Shakkanakku vers 2150.
SHU-DAGAN Roi de Mari de la dynastie Shakkanakku de vers 2205 à vers 2200.
SHU-ILISHU Voir SU-ILISU.
SHULGI ou Sulgi ou Šulgi ou Shoulgi
Nom de deux Rois Roi d’Ur. SHULGI Roi d’Ur vers 2700. Il fut un des trois
fils de Lougal-Banda. SHULGI Roi d’Ur de la IIIe dynastie, d’Akkad, de
Kish, d’Ourouk et d’Oumma de 2095 à 2047 ou 2094 à 2047 ou 2047 à 1999 ou 2030 à 1983 ou
2029 à 1982 av.J.C. Il fut le fils de Fils d’Our-Nammou. Comme son père, son règne fut consacré à
des travaux de réfection ou de construction des temples, en particulier à Nippur. Il
rétablit les voies de communication du pays. En l’an 17 de son règne, il se lança dans
une période de réforme très novatrices pour parer aux faiblesses de son pays. Il
bouleversa le système judiciaire par la création d’un code de loi (Que l’on
attribue aussi à son père) et unifia le système des impôts dans l’empire. Il
réorganisa l’armée et crée une administration centralisée efficace et très
contrôlée. II unifia le système des poids et mesures et les calendriers des
principales villes du royaume. Il créa et améliora les voies de communication
dans le pays. Il lança des campagnes militaires contre Anshan et Simurum, il
prit Suse. Durant les six dernières années de son règne, il
s’épuisa de campagnes militaires en campagnes militaires. Il tenta d’arrêter la
progression de la Dynastie de Simashki (Élam) en mariant ses filles aux Rois de
Warahshe et d’Anshan. Il mourût victime d’une épidémie
(ou assassiné) et fût enterré dans un tombeau dans l’enceinte sacrée d’Ur.
Une inscription nous a livré le nom de son épouse principale, Geme-Su’ena
et son fils Amar-Sin (ou Amar-Su’en) lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Ur,
Shulgi).
SHULME ou Šulme ou Su-Mum ou
Na-Num ou Yarlagash Roi d’Akkad et des Goutis (Roi du
Gutium) de v.2195 à 2189 ou v.2193 à 2189 ou 2192 à 2186 av.J.C. Il succéda à
Imi mais il eut un pouvoir très faible. Il dut en plus
composer avec les souverains des autres états de Basse Mésopotamie qui avaient
reprit leur indépendance.
SHUNASHSHURA ou Šunaššura ou Sunassura
ou Schunaschschura Nom de deux Rois du Kizzuwatna.
SHUNASHSHURA I Roi du Kizzuwatna vers 1450 à vers 1440. Sous
son règne le royaume retomba sous la coupe des Hittites. Son fils, Talzu (ou
Talzuš) lui succéda. SHUNASHSHURA II Roi du
Kizzuwatna de vers 1430 à vers 1420. Il fut le fils de Talzu (ou Talzuš) à qui il succéda.
Il se querella avec le Roi du Mitanni dont il
était le vassal et rejoignit le camp des Hittites de l’Empereur Tudhaliya I (v.1430-v.1420),
avec qui il signa un traité vers 1420. Le successeur de ce dernier, Arnouwanda I
(v.1420-v.1400), annexa directement le Kizzuwatna dès sa prise de pouvoir. Le royaume fut alors placé sous
la tutelle des Princes Hittites.
SHU-NINUA Voir KINDI-NINUA.
SHUPRIA ou Shubria ou
Arme-Shupria Petit royaume Hourrite dans le courant du XIIIe siècle.
Il nous est connu à partir de sources Assyriennes. Il était situé en Arménie, au
Sud-ouest du lac de Van, en bordure de l’Ourartou. Ce dernier l’envahira au
cours du IXe siècle et les descendants de sa population ont contribué à
l’ethnogenèse des premiers Arméniens. Shupria est mentionné dans la lettre de
l’Empereur d’Assyrie Assarhaddon (681-669) au Dieu Assur, il entreprit une
expédition contre Shupria en 674, et l’incorpora à l’Empire Assyrie.
SHURUPPAK ou Shourouppak ou Curuppag Ville de basse Mésopotamie,
au Nord d’Ourouk, elle fut l’une des principales villes du Sumer, berceau de la civilisation.
La signification de son nom n’est pas connue. Le site supposé de la cité est localisé à 175 kilomètres
au Sud-est de Bagdad. Il fut fouillé pour la première fois en 1902 par la Deutsche Orient-Gesellschaft.
La ville de Shuruppak était consacrée à Ninlil, la Déesse du blé et de l’air. La tradition Babylonienne
y place son héros Atrahasis, qui fut l’équivalent du Roi Uta-Napishtim. (Voir
Mésopotamie,
Sumer,
Shuruppak).
SHU-TURUL ou Su-Durull
Roi d’Akkad de 2168 à 2154 av.J.C. il fut le fils de Dudu. Sous son règne le
pays est aux mains des Goutis.
SHUSHSHI Roi d’Isin et du Pays de la mer de vers 1635 à vers 1610 av.J.C.
SHU-SU’EN Forme Sumérienne du nom Akkadien Shu-Sin.
SHU-SIN ou Su-Sin ou Shu-Suen ou Gimil-Sîn
ou Šu-Sin ou Schu-Suen ou Schu-Sin
"Celui de Sin", Roi d’Ur de la IIIe dynastie,
d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma et de Kish de 2038 à 2029 ou 2037 à 2029 ou 2036 à 2028 ou
1974 à 1962 ou 1973 à 1965 ou 1972 à 1964 av.J.C. Il fut en fonction
des spécialistes le frère ou le fils de Amar-Sin.
Sous son règne, se profila une menace sur la
frontière de l’Ouest. Dés le début du IIIe millénaire des tributs sémites
d’Amorrites franchirent périodiquement l’Euphrate. Petit à petit elles se
sédentarisèrent en Mésopotamie et plus tard en Palestine et en Syrie du Nord,
assimilées ensuite à la population autochtone. Mais à la fin du IIIe millénaire,
cette immigration se développa considérablement par l’Ouest du pays, mettant les
Sumériens sur la défensive. Il épousa Kubatum, dont il eut un enfant Ibbi-Sin qui lui
succéda. (Voir Mésopotamie,
Ur,
Shu-Sin).
SHUTRUKIDES ou Shoutroukides
Dynastie qui régna sur l’Élam de vers 1205 à vers 1100 av.J.C, elle fut fondée
par Khallutush-Inshushinak I et connu son apogée fut sous ses Rois, Shutruk-Nahhunté I,
Kutir-Nahhunté III et Shilhak-Inshushinak I. La ville de Suse fut
leur capitale. (Voir
Perse, Élam).
SHUTRUK-NAHHUNTÉ ou Shuttir-Nakhkhumte
Nom de 2 Rois de l’Élam. SHUTRUK-NAHHUNTÉ I Roi d’Élam
1185 à 1153 av.J.C. Ce fut sous son règne que l’Élam connu l’une de ses plus
belles périodes. Suse devint alors la capitale. Il attaqua les villes situées
dans la vallée de la Diyala, la région d’Eshnunna. Sa plus belle victoire fut
vers 1160, lorsqu’il mena une puissante armée en Babylonie contre le Roi kassite
Zabuba-Shuma-Iddina (1161-1160) qui fut tué, Shutruk-Nahhunté ravagea le pays et
pilla Babylone. Des œuvres célèbres telles que la stèle du Code d’Hammourabi et
la statue de Marduk, le Dieu Babylonien, furent emportées en Susiane.
Shutruk-Nahhunté I nomma son fils aîné Kutir-Nahhunté III gouverneur de la
Babylonie. Un dernier Roi kassite, Enlil-Nadin-Ahhe (1160-1153), réussit malgré
tout à reprendre le trône de Babylone, mais Shutruk-Nahhunté I revint en 1153 et
le tua, mettant définitivement fin à la dynastie Kassite. Il garda la main mise
sur la région jusqu’à sa mort. (Voir
Perse,
Élam,
Shutruk-Nahhunté I). SHUTRUK-NAHHUNTÉ II
Roi d’Élam de 717 à 699 av.J.C. Le Roi de Babylone Marduk-Apla-Iddina II
(722-710) en 710, fut chassé de Babylone par l’Empereur d’Assyrie Sargon II
(722-705) et se réfugia en Élam, Shutruk-Nahhunté II l’aida à reprendre la
ville, mais l’Empereur Assyrien Sennachérib (705-681)
écrasa la révolte et attaqua l’Élam. Shutruk-Nahhunté II fut assassiné par son
frère qui prit le pouvoir. (Voir
Perse, Élam).
SHUTTARNA ou Šuttarna ou Suttarna,
en Akkadien :
Su-tar-na Nom de 3 Empereurs Hourrites du Mitanni.
SHUTTARNA I Empereur du Mitanni
vers 1530 à vers 1510 ou vers 1490 à vers 1480 av.J.C. Il fut le fils aîné de Kirta.
On ne connait rien de sa vie. On est juste sur de son existence par un sceau à son nom, trouvé à
Alalah, qui le dit "Fils de Kirta", reprit par
Shaushtatar I, un des ses successeurs. Il est aussi mentionné dans des sources
Égyptiennes comme le Prince de Naharina (Nhrn).
Son frère (ou son fils selon les spécialistes), Parattarna lui succéda.
SHUTTARNA II Empereur du Mitanni vers vers 1400 à vers 1385 ou vers 1400 à vers 1380
ou vers 1400 à vers 1375 ou vers 1375 à vers 1357 av.J.C. Il fut le fils d’Artatâma I à qui
il succéda. Il poursuivit la politique d’alliance avec l’Égypte. Il donna une de ses filles,
Giloukhepa (ou Gilukhipa ou Kirgipa ou Kilu-Hepa), en mariage au Roi Amenhotep III (1390-1353)
en l’an 10 du règne de celui-ci . Il eut quatre enfants, Artashumara, Tushratta et Artatâma II
qui lui succédèrent et Giloukhepa. De nombreux spécialistes avancent que ce fut sous le règne de
Shuttarna II que l’Empire Mitannien atteignit son apogée en terme de puissance et de prospérité. (Voir Asie Mineure,
Mitanni,
Shuttarna II). SHUTTARNA III Empereur du
Mitanni de vers 1350 à vers 1345 av.J.C. Il fut le fls d’Artatâma II. Avec son
père il se disputèrent le trône avec Shattiwaza (v.1350-v.1320).
SHUTTUARA Voir SHATTUARA.
SIAMON ou Siamun
– S3 Jmn – "Fils d’Amon";
Nom d’un Pharaon et de deux Princes d’Égypte. SIAMON ou Saïtes
Netjerkhéperrê Setepenamon Pharaon de la
XXIe
dynastie de 978 à 959 av.J.C. (Voir
Égypte). SIAMON Il serait le 2e fils d’Ahmès I
(1549-1525/24) et peut-être de la Reine Ahmès-Néfertari I. Sa momie fut
retrouvée avec celle de son père et de sa "mère" dans la cachette de la tombe
DB320 de Deir el-Bahari, découverte en 1881. SIAMON
Prince d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Selon William Kelly Simpson, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton il serait un fil
de Thoutmôsis III (1479-1425), mais on ne connait pas le nom de sa mère.
D’après ces égyptologues il serait nommé sur une statue du Chancelier Sennéfer
qui est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire et qui a été datée du règne de Thoutmosis III.
SICHARBAS ou Sychee
Grand Prêtre de Tyr mort en 820 av.J.C, époux de Didon, il
fut assassiné par Pygmalion, le frère de Didon.
SICHEM ou Shechem ou Shkhem ou Shachmu ou Sychar ou Sychem
Ville de Syrie/Palestine. En Hébreu : שכם / שכם Shékém,
en arabe نابلس) ou Tell Balatah,
se situe aujourd’hui à Salim à 2 km à l’Est de l’actuelle ville de Naplouse, à
environ 65 km de Jérusalem. Le nom en Hébreu Shékém, qui signifie "épaule"
ou "selle", semble avoir été suggéré par la configuration du
site. Des preuves archéologiques indiquent que la ville a été rasée et
reconstruite jusqu’à 22 fois avant sa disparition définitive. (Voir
Syrie/Palestine,
Sichem).
SICILE ou Trinacrie Peuplée dès la préhistoire,
la Sicile fut dès le VIIIe siècle colonisée par les Phéniciens à l’Ouest et les Grecs
à l’Est. Les colonies Grecques connurent de nombreux troubles qui aboutirent à des Tyrannies :
Phalaris (573-554) à Agrigente, Gélon I (485-478) à Syracuse. En 485 elle devint
la première ville de Sicile. Gélon I repoussa en 480 les attaques de Carthage
et Syracuse exerça dès lors son hégémonie sur les trois quarts de l’île. Son
frère Hiéron I (478-466) protégea les poètes. La démocratie fut menacée par une
révolte des indigènes Sicules mené par Douketios en 450. Contre Syracuse, les
autres cités appelèrent les Athéniens qui assiégèrent la ville en 414, mais ils
furent battus en 413, puis les Carthaginois occupèrent la moitié du pays en 408,
mais furent contenus par le Tyran de Syracuse Denys I (405-367). Ce dernier,
accrut la puissance de Syracuse. Son fils Denys le Jeune eut un règne mouvementé
et fut chassé deux fois, en 356 et 344/343. En 317, Agathoclès s’empara du pouvoir
et lutta contre les Carthaginois, puis passa un traité avec eux et en 306 se
proclama Roi. La Sicile fut le champ de bataille entre Rome et Carthage dans la
Première Guerre Punique, Hiéronymos, en 215 opta pour Carthage et Rome entreprit
de s’emparer de Syracuse qui tomba en 212, après un long siège. A partir de
cette date, la Sicile devint province Romaine.
SICULE
Peuple primitif de l’Est de la Sicile, venus semble t’il d’Italie au IIe
millénaire av.J.C. Ils parlaient une langue indo-européenne rattachée au groupe
italique.
SICYONE
Citée-État du Péloponnèse. Elle fut prospère sous la Tyrannie des Orthagorides
de 670 à 510 av.J.C. Elle fut détruite en 303, sous son Tyran Cléon fondateur de
la Dynastie des Aristratos, par le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète
(294-287) et de nouveau par un tremblement de terre en 23 ap.J.C. (Voir
Grèce,
Sicyone).
SIDÉ ou Side (En Grec :
Σίδη, “Grenadine” en Anatolien) Ce fut une ville
de l’Anatolie du Sud, située en Pamphylie,sur la côte Méditerranéenne (Sud de la
Turquie). Elle se trouve à 72 Km. d’Antalya et à 4 Km. de Manavgat.
Aujourd’hui, comme dans l’antiquité, la ville est située sur une petite
péninsule d’environ 400 m. de large et 1 km. de long
orientée Nord-sud. Sidé était juchée sur un promontoire, dont les parties
Nord, Ouest et Sud donnaient sur la mer. La partie orientale de la ville était
protégée par une enceinte fortifiée. (Voir
Asie Mineure, la
Pamphylie,
Sidé).
SIDON ou Saïda (ou Saïda en Phénicien Sydwn ou Saidoon, en
Grec : Σιδώνα, en Hébreu : צידון,
en arabe : صيدا Saydā) Ce fut une ville de Phénicie sur la
Méditerranée, elle fut bâtie en partie sur une île. Elle fut aussi appelée Sagette ou Sayette
durant les Croisades (Nom donné par les Francs) et Sidon dans la Bible. Elle est
la troisième plus grande ville du Liban. Elle est située dans le gouvernorat du
Sud du Liban, à environ 40 km au Nord de Tyr et à 40 km au Sud de la
capitale Beyrouth. Son nom signifie "pêcherie". La ville était construite
sur un promontoire s’avançant dans la mer. Ce fut le plus grand port de la
Phénicie sous son Roi Zimrida, au XVIIIe siècle. Vers 1200, elle fut prise par les Philistins
et ce fut Tyr qui passa au premier plan. Elle fut ruinée par les Assyriens en 678. Les Rois
Eshmounazar et Tabnit y furent enterrés. (Voir
Syrie/Palestine,
Sidon).
SIGDAU Roi de Warahshe de vers 2290 à vers 2275. Il
devra lutter contre le Roi d’Akkad suivant, Rimush (2279-2270) pour se
faire il passera une alliance avec le Roi d’Awan Khita (ou Hita, v.2280-v.2250).
Cette coalition sera défaite par Rimush. Certains spécialistes
avancent que cette alliance aurait été faite avec le Roi d’Awan
Luhî-Ishshan (Luh-Ishan, v.2320).
SIGEBERT Roi des Francs Ripuaires de 455 à 508
ap.J.C. Il fut assassiné. Il eut un enfant Clodéric qui lui succéda.
SIGERIC ou Segeric
Roi des Wisigoths en 415 ap.J.C, il fut assassiné et ne régna que quelques mois.
SILLI-ADAD ou Sillî-Addad Roi
de Larsa et d’Ur de la IIIe dynastie de 1836 à 1835 ou 1835 à 1834 ou 1771 à 1770.
En 1834, Kudur-Mabuk (ou Kudurmabug) chef de la tribu Amorrite des Iamutbal (Originaire
du Sud-est de l’Irak, entre le Tigre et le Zagros) traversa le Tigre et établit sa résidence
à Mashkan-Shapir. Il profita de la lutte entre Isin et Larsa pour prendre d’assaut
cette dernière. Il renversa Silli-Adad et confia alors la ville à son fils, Warad-Sin (1834-1823).
SILLI-SIN ou
Ṣillî-Sîn Gouverneur
d’Eshnunna de 1766 à 1750 av.J.C. Il fut mis sur le trône d’Eshnunna sous la
pression de l’Armée par l’Empereur d’Assyrie Hammourabi (1792-1750) qui le
détrôna après. Il épousa sa fille.
SILLYON ou Sillion (En Grec :
Σίλλυον ou Syllaion
Συλλαῖον
ou Sylleion Σύλλειον) Ville de Pamphylie
qui était une importante ville-forteresse perchée à plus de 213 m. Elle se situe
à 15 km. de la mer, à 12 km. de Pergé et à 27 km. à l’Est d’Antalya. Elle fut l’une
des cinq plus grandes villes de Pamphylie.
SILULUMESH ou Silulumeš ou Silulu Voir ELULUMESH.
|
SIMASHKI ou Simash
ou Simaški ou Shimashki Ville ou région de Perse qui n’est pas localisée.
Les spécialistes s’accordent pour la situer dans le Luristan, dans la région du Zagros oriental, jusqu’au Nord du
Kerman à l’Est, à la frontière du désert du Lut. On ne sait même pas si Simashki est juste une région ou bien une ville et la
région qu’elle domine. D’après les textes de la troisième Dynastie d’Ur (Ur III), la région du Simashki paraît être divisée en
six ensembles : Zabshali, Sigirish, Iapulmat, Alumiddatum, Garda, Shatilu. Le Simashki fut mentionné par
Puzur-Inshushinak (v.2250-v.2210.), qui en fit son vassal. Le Simashki se retrouve ensuite dans
les textes de la IIIe dynastie d’Ur qui évoquent les campagnes de ses Roi en Iran. Le Roi d’Ur Shulgi (2094-2047) soumit le
premier la région du Simashki. Elle exerça son hégémonie à la fin du IIIe millénaire. La ville devint la capitale de l’Élam
grâce à des Rois puissants originaires de la région qui soumirent l’Élam. La ville fut le berceau d’une dynastie de vers 2030
à vers 1850, ses Rois les plus célèbres furent Gir-Namme (ou Girnamme, vers 2030) le créateur, Kindattu (ou Kindaddu,
v.2007-v.1980) et Tan-Ruhuhatir (ou Tan-Rukhurater ou Tan-Ruhurater, v.1960-v.1950). Elle
atteignit son apogée lorsque Kindattu mena une coalition des Rois Élamites et d’autres peuples du Zagros, qui
envahirent la Mésopotamie et détruisirent et pillèrent Ur en 2004 avant d’être repoussée par le Roi d’Isin, Isbi-Erra (2017-1985).
Les Rois de Simashki devinrent alors les maîtres de l’Élam et leur histoire se confondit alors à celle de ce royaume. Leurs
relations avec les Rois de Mésopotamie s’améliorèrent, Tan-Ruhuhatir
épousa la fille d’un Roi d’Eshnunna, alors qu’un autre Roi épousa une Princesse d’Isin. Après plus d’un demi-siècle
d’apogée, la dynastie de Simashki périclita dans les dernières années du XIXe siècle. (Voir
Perse,
Élam,
Dynastie de Simashki).
SIMASHKI Dynastie qui régna sur l’Élam
de vers 2030à vers 1850 av.J.C. Elle tire son nom de la ville de Simashki. (Voir
Perse,
Élam,
Dynastie de Simashki).
SIMBAR-SHIPAK ou Simbar-Šipak ou Simbar-Šiḫu,
Roi du Pays de la Mer et de Babylone de la Ve dynastie de 1026 à 1009 ou 1025 à
1007 ou 1024 à 1006 av.J.C.
SIMÉON
Second fils de Jacob, qui donna son nom à l’une des 12 tribus d’Israël. Il eut
six enfants : Yemuel, Yamin, Yahim, Shaul, Cohar et Ohad.
SIMON Voir BAR-KOKHEBA.
SIMON MACCABÉE ou Shimon Makkabi ou Shim’on
ou Siméon, surnommé Thassi "Bouillonnant".
Grand Prêtre et Prince des Juifs et Prince des Juifs de 142 à 135 av.J.C.
C’est lui que l’histoire retient comme le fondateur de la dynastie Hasmonéenne.
Il est déjà très âgé lorsqu’il fut nommé par une grande assemblée (Conseil des
Anciens, peuple et Prêtres juifs) pour diriger la Judée à la suite de son frère
Jonathan Maccabée. Il cumula les fonctions de Grand Prêtre, de chef militaire et
d’Ethnarque "à perpétuité jusqu’à ce que se lève un prophète digne de foi",
En fait cela revenait à dire que Simon était Gouverneur de façon héréditaire
(Livres des Maccabées, XIV, 25). Il fut tué par son gendre Ptolémée. Il eut trois enfants :
Jean Hyrcan I qui
fut Grand Prêtre et Ethnarque de Juda, et Mattathias et Judas qui moururent en même temps que lui.
(voir
Syrie/Palestine, les
Hasmonéens,
Simon Maccabée).
SIMSUMM Voir
AMISOS.
SINAÏ ou At-Tur ou Tur-Sina Massif montagneux d’Égypte, parmi ses
principaux sommets se trouve, le Djabal Moussa "La montagne de Moise".
SINATRUCES Voir SANATROCÈS.
SIN-ERIBAM ou Sîn-Eribam ou Sin-irībam
Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Oumma et de Kish de 1852 à ? ou de 1833 à 1826 av.J.C.
Il fut le fils de Sin-Kasid (ou Sîn-kasid) à qui il succéda.
SIN-ERIBAM ou Sîn-Eribam ou Sin-Iribam Roi de
Larsa et Roi d’Ur de la IIIe Dynastie de 1843 à 1842 ou 1842 à 1840 ou 1778 à 1776 av.J.C.
Il succéda à son père Sin-Iddinam. On sait très peu de choses sur lui, pas même s’il réussit à garder
les possessions de Larsa. Son fils Sin-Iqîsam lui succéda.
SIN-GAMIL Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Oumma et de Kish de 1826 à 1824
ou de ? à 1823 av.J.C. Il succéda à son père Sin-Eribam (ou Sîn-eribam).
SIN-IDDINAM ou Sîn-Iddinam ou Sin-Idinnam
Roi de Larsa et Roi d’Ur de la IIIe Dynastie de 1850 à 1844 ou 1849 à 1843 ou 1842 ou 1785 à 1778 av.J.C.
Dès son arrivé au pouvoir fit face
aux villes puissantes qu’étaient Babylone contre qui il fit campagne en l’an 4, Malgûm (ou Malgium, à l’Est
de Babylone) en l’an 5 et Eshunna en l’an 6, celle-ci exerça son contrôle sur les villes situées dans la
vallée de la Diyala. Malgré son court règne, il conquit de nouvelles villes, comme Bad-Tibira (ou Tubal,
non encore localisée avec certitude, il pourrait s’agir de Tell al-Madainet) et des villes du bassin du
fleuve Diyala, qui devinrent vassales de Larsa. Il s’approcha d’Assur et conquit Ibrat, située sur le cours
du Tigre. Il eut aussi une activité de bâtisseur importante, il est connu pour la construction de divers
temples et de canaux pour rediriger le cours du Tigre, qui provoquait des inondations catastrophiques en
passant par Larsa. Son fils Sin-Eribam lui succéda.
SIN-IQISAM ou Sîn-Iqisam ou Sin-Iqisham ou
Sin-iqisham ou Siniqisham Roi de Larsa et Roi d’Ur de la IIIe Dynastie de
1841 à 1836 ou 1840 à 1835 ou 1776 à 1771 av.J.C. Il succéda à son père Sin-Eribam. Très peu de choses son
connues sur son règne si ce n’est une commémoration en son an 5 pour sa victoire sur une coalition comprenant :
Ourouk, Kazallu (Située au Nord-ouest d’Adab), Isin et l’Élam. Silli-Adad lui succéda.
SIN-KASID ou Sîn-Kasid ou Sin-Kaschid ou Sin-kāšid
Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Akkad, d’Oumma et de Kish de
1885 à 1852 ou 1865 à 1833 ou 1803 à 1770 av.J.C. Il profita que le Roi d’Isin soit
affaibli par ses luttes contre Larsa pour proclamer son indépendance et agrandir son
territoire. Il épousa Shallurtum (ou Šallurtum) la fille du Roi de Babylone Sumu-la-El
(ou Sumulael, 1881-1845). Ce fut également un grand bâtisseur qui construisit un immense
palais et de nombreux temples. (Voir
Mésopotamie,
Ourouk,
Sin-Kasid).
SIN-MAGIR ou Sîn-Magir ou Sinmagir ou
Sîn-Māgir ou Sîn-mâgir ou Suen-Magir ou
dEN.ZU-ma-gir Roi d’Isin de 1828 à 1817 ou 1827 à 1817 ou
1827 à 1816 ou 1763 à 1753, il succéda à Our-Dukuga (ou Ur-Dukuga). Il dut essayer
de contenir les ambitions d’extension du Roi de Roi de Larsa, Rim-Sin I (1822-1763)
Son fils Damiq-Ilishu (ou Damiq-ilishu) lui succéda et fut le dernier Roi d’Isin.
SIN-MUBALLIT ou Sîn-Muballit ou Sin-Mouballit
5e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1813 à 1793 av.J.C.
Par un règne énergique, il fut le détonateur de l’expansion politique et
territoriale de Babylone. Sous son règne, la ville devint puissance et capable de rivaliser avec
les grands royaumes Amorrites voisins comme : Eshnunna, Larsa, Isin et
Ourouk. Les noms de ses années de règne mentionnent surtout la construction ou la restauration
de canaux et d’ouvrages défensifs. En 1799, il conquit la ville d’Ur, puis, trois ans plus tard,
Isin où régnait Damiq-Ilishu (1817-1794/93). Il ne chassa pas le Roi, mais le laissa sur son trône comme vassal.
Il s’allia au souverain d’Ourouk contre Rim-Sin I (ou Rim-Sîn, 1822-1763) de Larsa, avec qui il parvint à
enlever vers 1796 la ville de Nippur, qu’il dut cependant abandonner peu de
temps après face à la contre-offensive de son adversaire. À la mort de Sin-Muballit, en 1793,
Rim-Sin I profita de l’occasion et reprit Ur, Ourouk et Isin. Il eut deux
enfants : Une fille, Iltani, et un fils Hammourabi, qui lui succéda.
SIN-NAMIR ou Sîn-Namir Empereur
d’Assyrie usurpateur de la Ière dynastie. Il fut un des huit usurpateurs du
trône pendant la période 1706 à 1700 av.J.C.
SINOPE ou Sinop (En Grec : Σινώπη).
Cité qui fut la capitale du Royaume du Pont et fut la plus grande ville de la mer Noire. Elle
fut fondée par les Milésiens en 631/630. Elle était construite sur une petite presqu’île,
longue de 5 km environ (Boz Tepe), bordée par des installations portuaires avec une large
rade et des chantiers navals. Son économie reposait sur l’exportation : De la pêche au thon,
du bois de construction, de l’huile, du vin, d’une abondante agriculture et de
l’extraction dans l’arrière pays de métaux (fer). Elle possédait, au Sud, un
vaste territoire très fertile ou ses habitants cultivaient les champs, les
pâturages et les vergers qui leurs assuraient un très grand apport de nourriture. Grâce à
ces richesses naturelles Sinope va jouir d’une position importante en tant que
centre culturel et commercial sur la mer Noire. Les plus anciennes traces de
peuplement sur le site remontent au milieu de l’âge du Bronze (vers 1600), et
les plus anciennes traces archéologiques de la vie Grecque remontent à la fin du
VIIe siècle av.J.C. (Voir
Asie Mineure,
le Pont,
Sinope).
SINOU Voir SOUNOU.
SIN-SAR-ISKUN ou Sin-šar-iškun ou Sin-sar-iskun
ou Sin-scharru-ischkun ou Sin-sarru-iskun ou
Sin-sarris-ken ou Sinsharishkun ou Sarakos Empereur
d’Assyrie de la VIIe dynastie de 627/626 à 612 ou 626 à 612 ou 625 à 612 ou
623-612 av.J.C. Il fut le deuxième fils d’Assurbanipal. Il fut le dernier Empereur
qui possède des années attestées de règne dans certaines villes Babyloniennes.
On sait peu de choses à son sujet en raison de l’absence de sources datant de
son règne. Il dut faire face à la rébellion de Sin-Shumu-Lishir et à son frère
aîné et prédécesseur Assur-Etil-Ilani. Après avoir vaincu ses rivaux,
Sin-Sar-Iskun fut confronté à une menace beaucoup plus grande. Son état vassal
Babylonien se rebella sous l’influence du Général Chaldéen (626-605)
Nabopolassar. En 621, Nabopolassar prit Nippur. En 616, Nabopolassar
se sentit assez forts pour déplacer la guerre et
il lança une attaque dans le centre de l’Assyrie aidé dès 615 par les Mèdes. Les
capitales furent prises et incendiées, Assur en 614, Nimroud et Ninive en 612 par
le Mède Cyaxare (633-585). Le sort de Sin-Sar-Iskun n’est pas connu, l’armée
Assyrienne se retrancha à Harran et proclama Empereur un Général : Assur-Uballit II.
(Voir Assyrie,
Sin-Sar-Iskun).
SIN-SHUMU-LISHIR ou Sîn-Shum-Lishir ou Sin-shumu-lishir
ou Sin-šumu-lišir ou Sinshumulishir
Roi de Babylone de la IXe dynastie en 627 ou 627/626 ou 626 ou 623 av.J.C. Il fut
en fait un souverain issu de la rébellion d’une partie de l’Empire Assyrien en 626 (ou 623).
On a peu de connaissance à son sujet en raison de l’absence de sources datant de son règne.
Sin-Shumu-Lishir est présenté dans les annales d’Assur-Etil-Ilani comme son Général. Il est
crédité avoir régné un an dans une liste d’Ourouk. Cette première année est attesté dans les
textes des villes de Babylone, Nippur et Ru’a. Étant donné que nous ne connaissons que cette
seule année, il n’est pas improbable que son “règne” n’est pas duré plus longtemps.
Sin-Shumu-Lishir ne contrôla jamais l’ensemble de l’Empire Assyrien et très vraisemblablement
il ne régna seulement que sur la Babylonie. Son court règne dut avoir eu lieu en 626, car avant
cette année Kandalanu (ou Kandalãnu, 648 à 627), un fidèle d’Assurbanipal régnait sur ses villes
et qu’après Nabopolassar c’est qui est attesté à Babylone.
SIPPAR ou Sippir (En Sumérien : Zimbir) Ce nom porté par deux villes voisines de
Basse-Mésopotamie, actuellement le Sud de l’Irak, sur la rive Est et Ouest de l’Euphrate,
situées au Nord-ouest de Babylone, et séparées d’à peine 7 km. sur le site de la moderne Tell Abou Habbah.
Les deux villes portaient plusieurs noms, mais on garde généralement la référence à leur divinité
principale pour les différencier. On a ainsi : Sippar de Shamash, l’actuel Abu Habbah, et Sippar
Amnanum (ou Yahrurum), l’actuel Tell ed-Dêr. Les niveaux anciens des deux villes ayant porté le
nom de Sippar ne sont pas connus, et l’archéologie ne peut confirmer leur ancienneté. Les Sippar
sont supposées aussi être l’emplacement de la biblique Sépharvaïm de l’Ancien Testament, qui fait
allusion aux deux parties de la ville et à sa double forme. (Voir
Mésopotamie,
Akkad – Sumer,
Sippar).
SIPTAH MÉRENPTAH Pharaon de la
XIXe dynastie de 1194 à 1188
av.J.C. (Voir Égypte).
SIRIKTI-SUQMUNA Voir SHIRIKTI-SHUQAMUNA.
SIRRAS ou Sirrhas (En Grec : Σίρρας)
Roi d’Illyrie vers 435 à vers 393 av.J.C. Il fut succédé par Bardylis I.
SISAG co-Roi d’Arménie au XXIe
siècle avec son père Giegham et son frère Harma.
SISIRES Voir SHEPSESKARÊ.
SISYGAMBIS ou Sisygambes (En Grec :
Σισύγαμβις, en Persan :
سیسیگامبیس)
Princesse Perse Achéménide. Elle fut la fille du Roi Perse Artaxerxès II (404-359) et de la Reine
Stateira. Elle épousa Arsamès d’Ostanes et lui donna deux enfants :
Oxathrès et du futur Roi Darius III (336-330). Elle fut peut-être aussi
la mère de Stateira I, qu’elle aurait mariée à son propre frère
Darius III. À la bataille d’Issos, le 1 (ou 5 ou 12) Novembre 333, face à
Alexandre le Grand (336-323), son fils Darius III fut vaincu et il fut
obligé de battre en retraite. Il laissa sur place ses insignes royaux (manteau,
arc, char etc..), mais aussi sa famille avec Sisygambis, ainsi que sa femme
Stateira I, son fils de cinq ans Ochus et ses filles Stateira II
et Drypteis. Elle mourut en 323. (Voir
Perse,
Reines Achéménides,
Sisygambis).
SITALCÈS ou Sitales ou Sitalkês ou Sitalkès
(En Grec : (Σιτάλκης) Roi Odryse de Thrace de 460 à 422 ou
v.460 à 425 ou 450 à 425 ou 450 à 424 ou 450 à 422 ou 445 ou 424 ou 431 à 424 av.J.C.
Comme son père, ses dates de règne très discutées. Avec l’étude de la numismatie George Grote et
Alfred Sadous donnent 460 à 422 ; Kleiner Pauly de 450 à 425 ; Manfred Oppermann de 450 à 424 et
Ernest Babelon et Ian Mladjov le font régner de 431 à 424 ?. Sitalcès fut l’un des grands Rois de
l’État Odryse et le véritable fondateur du royaume. Il succéda à son père sur le trône des Odryses
avec son frère Sparadocos (ou Sparadokos). Il régna un temps avec son frère
Sparadocos. On ne sait pas avec précision à quelle époque il l’écarta du trône
et régna seul. Il fut l’un des grands Rois de l’état Odryse et le véritable
fondateur du royaume. Il poursuivit la politique de campagne de son père et
étendit son royaume par de grandes victoires. Il mourut lors d’une campagne
contre les Triballes, une tribu de l’Ouest du pays. Son neveu Seuthès I lui succéda. (Voir
Grècee,
Thrace,
Sitalcès).
SITAMON ou
Satamon ou Sitamen
– S3t Jmn
– "Fille d’Amon"
Nom d’1 Reine et d’1 Princesse d’Égypte. SITAMON
Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie née vers 1370. Elle fut la fille aînée du
Roi Amenhotep III (ou Aménophis, 1390-1353) et de la Reine Tiyi I.
On ne connaît pas grand chose de sa vie dont on dispose de très peu d’éléments.
Elle fut mariée à son père en l’an 30 du règne de celui-ci, comme l’attestent
de nombreux objets trouvés dans la tombe KV46 de ses grands-parents maternels,
Youya et Touya (ou Tyouyou). En
particulier une chaise portant son titre en tant que "Fille du Roi". Elle
devient la seconde Grande Épouse Royale au cours de la dernière décennie du
règne de son père. (Voir
Égypte, les
Reines,
Sitamon).
SITAMON ou Satamun ou Ahmosé-Sitamon ou Ahmès Sat-Amon
ou Ahmès-Sitamon – JaH ms SAt Jmn
– "Enfant de la Lune, Fille d’Amon";.
Elle fut une des filles du Roi Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525),
qu’il eut peut-être, selon quelques spécialistes, avec la Reine Ahmès-Néfertari I.
Elle portait les titres :
Fille du Roi (s3T-nswt) ;
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Épouse du Dieu (HmT-nTr).
Sitamon est peut-être morte très jeune, comme le montre sa momie retrouvée
sur une natte de roseaux dans un cercueil d’enfant, dans la cachette de de la tombe DB320 de
Deir el-Bahari, découverte en 1881. Cependant, cette momie était dans un très mauvais état et il y avait à côté
d’elle d’autres morceaux de momie qui rendent très difficile une reconstruction.
La momie avait blessure au crâne et il n’y avait que quelques os. On ignore
encore si cette "blessure" a un rapport avec sa mort, ou est due aux pilleurs de
tombes qui l’auraient endommagé. Certains spécialistes avancent qu’elle aurait
pu être ré inhumée ultérieurement, au cours de la 8e année du règne de
Psousennès I (1039-991). Une statue colossale la représentant se tenait devant le huitième pylône à Karnak.
SITDJEHUTI Voir SATDJEHOUTI.
SITHATHOR-IOUNET ou Sathator Younet ou Sit-Hathor-Lunet
ou Sithathoriounet Princesse d’Égypte de la XIIe dynastie (1991-1783). Elle fut la fille de Sésostris II (1895-1878),
mais on ignore qui fut sa mère entre les Reines : Néferou, Ita-Oueret et Khenemetnéferhedjet Oueret (l’Ancienne ou l’aînée).
On sait peu de choses au sujet de la Princesse. Pour certains spécialistes il n’est même pas certain qu’elle fut une fille
de Sésostris II. Pour d’autres elle aurait été une épouse de Sésostris III (1878-1843), son frère ou demi-frère donc ?.
Elle serait morte sous le règne du Roi Amenemhat III (1843-1797) car des objets au nom de ce Roi ont été trouvés dans sa tombe.
Cette Princesse est surtout connue pour cette tombe à El-Lahun où elle fut enterrée avec Ita-Oueret (ou Itaweret) qui fut
peut-être sa mère. Deux titres lui serait attribués :
Fille du Roi (s3T-nswt) et
Épouse du Roi (hmt-nswt). (Voir
Égypte,
les Reines,
Sithathor-Iounet).
SITHIL-HORAK Reine des Perses Sassanides. Elle fut l’épouse du Roi Perse Sassanide Châhpûhr
II (309-379) et lui donna quatre enfants, trois fils qui vont succéder à Châhpûhr II : Châhpûhr
III, Bahrâm IV KermAnshan (ou Vahram) et Yazdgard I Ulathim et une fille qui
selon certains spécialistes épousa le Roi d’Arménie
Khosrô III le Petit (ou Chosroes ou Khosrov III Godag, 330-339).
SITIAH Voir
SATIÂH.
SITKAMOSE Voir
AHMÈS-SATKAMOSÉ.
SITMOUT Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Montouhotep V (XVIIe siècle
av.J.C). On ne lui connait qu’un titre :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).
Elle lui donna un enfant, un fils : Herounéfer, mais qui ne régna pas.
SITRÊ Voir
SATRÊ.
SI’UM ou Sium Roi des Goutis (Roi du Gutium)de 2127 à 2120
ou 2123 à 2116 av.J.C. On a connaissance de quelques inscriptions mentionnant des
constructions et des batailles qu’il menna en Basse Mésopotamie dans l’ex Empire d’Akkad.
SIWE-PALAR-KHUPPAK ou Siwepalarhuhpak ou Siwe-Palar-Huppak
Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de 1770 à 1745
av.J.C. Vers 1766, il lança une attaque en Basse Mésopotamie et s’empara de la
cité d’Eshnunna, tuant son Roi Ibal-Pi-El II (1779-1766). Puis il décida de
séparer son armée en deux, il la dirigea, au Nord sur la ville d’Ékkalâtum, qui
fut rapidement prise et au Sud sur la Babylonie. Le Roi de Mari Zimri-Lim
(1775-1761/60), menacée par cette avancée rapide et qui avait conclut une alliance
avec le Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750) lui fit face. En 1764, Zimri-Lim
plus les troupes envoyées par Hammourabi rencontrèrent Siwe-Palar-Khuppak à
Hiritum. Les Élamites furent écraser, perdant d’un seul coup tout appui en
Mésopotamie. Son fils Kuduzulush I lui succéda.
SKEMIOPHRIS Voir
SOBEKNÉFEROURÊ.
SKERDELAIDAS ou Scerdilaidas
(En Grec : Σκερδιλαΐδας)
co-Roi Ardiéen d’Illyrie de 218 à 217 et Roi jusqu’en 206 av.J.C. Il succéda à Démétrios
de Pharos sur le trône Ardiéen. Avant de prendre le pouvoir il fut commandant des armées
Illyriennes et joua un rôle majeur dans les Guerres Illyriennes contre les Romains. Il fut
un des plus jeunes frères d’Agron. Il participa à de nombreuses expéditions en mers Ionienne
et Egée avec Démétrios de Pharos et son beau-frère Amyna. Dès le début de son règne Skerdelaidas
fut un allié de Rome. En 217, après la mort de Pinnes, il devint un ennemi de la Macédoine
afin de conforter ses liens avec la cité. Avec les Romains préoccupés dans leur guerre contre
Carthage, Philippe V (221-179) de Macédoine chercha à prendre le Sud de l’Illyrie à Skerdelaidas
et, de 214 à 210, fit plusieurs avancées dans l’État Ardiéen. Cependant, Philippe V avait plus
que les Romains à s’inquiéter car la présence Macédonienne était détestée dans toute la Méditerranée
et, en 208, les Étoliens et les Dardaniens sous leur Roi Longaros (ou Longarus, 231 à 206) se
joignirent à Skerdelaidas pour vaincre Philippe V. Avec aucune chance de victoire, le Roi de
Macédoine accepta en 205 un traité de paix. Contrairement à la plupart des autres Rois d’Illyrie
dont il n’existe que des données éparses, Skerdelaidas est mentionné dans les écrits des
auteurs, Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), Tite-Live (ou Titus Livius,
historien Romain, 59 av.J.C-17 ap.J.C) et Polybe (Général, homme d’État et historien Grec,
v.205-126 av.J.C), et dans les chroniques de l’époque Romaine. Son fils Pleuratos III (ou Pleuratus)
lui succéda.
|
SKILUROS Roi des Scythes vers 110 av.J.C.
Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) et d’autres auteurs Grecs le décrivent
comme l’un des plus grands Rois scythes. Il alla de tribu en tribu pour
convaincre leurs chefs de s’opposer à l’ennemi et il parvint à regrouper les
tribus Scythes en une puissante fédération. En 110, il établit sa capitale à
Neapolis, il devait aussi contrôler la cité d’Olbia, car des monnaies à son
effigie y furent frappées. Son mausolée fut construit à Neapolis, c’est la seule
des nombreuses sépultures royales scythes dont on sache avec certitude quel
souverain y reposait. Il fut vaincu par Diophanos, général de Mithridate VI
Eupator (120-63). Sa tombe deviendra un lieu de pèlerinage pour les Scythes.
SKOUBAD ou Nimbanda
Reine d’Ur vers 2570, elle épousa le Roi d’Ur, Mesh-Kalam-Dug.
SKYTHES Tyran de Messine au Ve siècle av.J.C.
SMENDÈS ou Nesbanebdjed
Nom d’1 Pharaons et d’2 Grands Prêtres d’Amon Thèbes (Égypte).
SMENDÈS ou Nesbanebdjed I Hedjkhéperrê Setepenrê
Pharaon de la XXIe dynastie
de 1069 à 1043 av.J.C. SMENDÈS II ou
Nesbanebdjed II Grand Prêtre
d’Amon de Thèbes sous la
XXIe dynastie de 992 à 990 av.J.C. SMENDÈS III ou
Nesbanebdjed III Grand Prêtre d’Amon sous la XXIIe dynastie de 884 à 874 av.J.C. (Voir
Égypte,
Smendès III).
SMYRNE ou Smirni (EnGrec : Σμύρνη, en
Arménien Իզմիր Izmir, en Italien Smirne en Espagnol Esmirna)
Cité qui est identifiée à la ville actuelle d’Izmir. Elle est située le long de la périphérie des
eaux du golfe du même nom, sur les côtes de la mer Egée. En anglais,
la ville était s’appela Smyrne jusqu’au début du vingtième siècle et
Izmir depuis. Elle porta également les noms
"d’Izmir Occidentale" ou "la Perle de la mer Egée". Son
nom proviendrait de celui d’une reine Amazone. Elle était située à
un point central et stratégique sur la côte Égéenne de l’Anatolie et
son port offrait des conditions avantageuses de défense avec de très
bonnes liaisons intérieures. Grâce à cela, Smyrne est passée sur le
devant de la scène politique et commerciale avant l’ère classique.
Ses vestiges sont situés à l’intérieur de la zone urbaine d’Izmir. Le
développement de la ville connu très peu d’interruption jusqu’à aujourd’hui, les
périodes d’abandon venant en alternance avec celles de reconstruction intense.
(Voir Asie Mineure,
Ionie,
Smyrne).
SNÉFROU ou Sôris ou
Horus Neb-Maât Pharaon de la
IVe
dynastie de 2575 à 2551 av.J.C. (Voir
Égypte).
SOBEK Dieu Égyptien. Il fut le Dieu de la fertilité et des
eaux, il élimine tous les ennemis vivant dans ce milieu. Il symbolise
aussi la force des Pharaons. Il est représenté sous la forme d’un crocodile
ou comme un homme à tête de crocodile couronnée, soit d’une paire de plumes,
soit d’une association du disque solaire et de l’uræus. Il est le fils de Neith
et de Senouy. Il est particulièrement vénéré à Crocodilopolis dans le Fayoum sous
le nom de Sobek-Rê et à Kôm Ombo, entre Thèbes et Assouan où il a pour épouse, mais
son culte est très répandu dans le pays. Voir
Égypte,
Sobek).
SOBEKEMSAF ou Sebekemsaf Nom de 2 Rois et d’une
Reine de Thèbes (Égypte). SOBEKEMSAF I Sekhemrê Ouadjkhâou
Roi de Thèbes sous la
XVIIe dynastie de 1619 à 1603 av.J.C. SOBEKEMSAF II
Roi de Thèbes sous la XVIIe dynastie
de 1572 à 1570 av.J.C. (Voir
Égypte).
SOBEKEMSAF Reine de Thèbes de la XVIIe
dynastie. Elle fut descendante d’une puissante famille de gouverneurs d’Edfou, ville où
l’on a d’ailleurs retrouvé sa sépulture. En fonction des spécialistes, elle fut l’épouse du Roi de Thèbes Antef V (1625-1622),
comme le proposent : Jürgen von Beckerath, Kim Steven Bardrum Ryholt et Thomas Schneider, alors que d’autres : Claude
Vandersleyen, Claire Lalouette et Nicolas Grimal, la donnent comme l’épouse d’Antef VII (1568-1565).
Elle symbolise l’alliance entre les Princes de Thèbes et d’Edfou. Sur les stèles mises au jour dans cette dernière cité
une Sobekemsaf porte les titres de : Épouse
du Roi (Hmt-nswt) ;
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Fille du Roi (sAt-nswt) ;
Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt).
Elle lui donna un fils (Présumé), Rahotep qui succéda à son père.
SOBEKHOTEP ou Sebekhotep Nom de 9 Pharaons. SOBEKHOTEP I
KHIÂNKHRÊ Pharaon
de la XIIIe dynastie
de 1760 à 1757 av.J.C. SOBEKHOTEP II SekhemrÊ Khouitaoui
Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1746 à 1743 av.J.C. SOBEKHOTEP III
SEKHEMRÊ SEOUADJTAOUI Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1730 à 1724 av.J.C. SOBEKHOTEP IV NÉFERKHARÊ
ou Khainéferrê Pharaon
de la XIIIe dynastie
de 1712 à 1701 av.J.C. SOBEKHOTEP V KHAHOTEPRÊPharaon de la
XIIIe dynastie de 1700 à 1695 av.J.C. SOBEKHOTEP VI MÉRIHOTEPRÊ
Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1658 à 1655 av.J.C. SOBEKHOTEP
VII MÉRIKAOURÊ Pharaon de la XIIIe
dynastie de 1690 à 1688 av.J.C. SOBEKHOTEP VIII Sekhemrê Souesertaoui Pharaon de la
XIIIe dynastie. SOBEKHOTEP IX MAÂTRÊ Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
SOBEKNÉFEROURÊ ou Sebeknéferou
Sobekkarê ou Néferousobek ou Skemiophris
Reine et Pharaon de la
XIIe dynastie de 1787 à 1783 av.J.C. Manéthon l’appelle Skemiophris et lui compte
quatre ans de règne (Africanus). Le Papyrus de Turin lui en compte trois ans dix mois
et vingt-quatre jours. La durée exacte de son règne est inconnue : cinq ans pour les uns,
trois ans pour les autres, voire moins d’un an pour ceux qui compte un règne conjoint avec
son époux. Sobek est le Dieu crocodile, incarnation de Rê. Elle fut la “sœur” (source incertaine)
et l’épouse d’Amenemhat IV. Elle régna comme “Pharaon” à la mort de son époux. (Voir
Égypte, les
Reines,
Sobeknéferourê).
SOBEKSHEDTI NÉFEROU Voir à NÉFEROUSOBEKSHEDETI.
SOCHANDOUKHT Reine des Perses Sassanides. Elle fut la fille d’un
exilarque Juif vassal de la Perse et l’épouse du Roi Yazdgard I Ulathim "Le pêcheur"
(ou Yazdegerd, 399-420). Elle lui donna deux fils : Châhpûhr IV (ou
Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 421) et Bahrâm V Gour (ou Vahram Gôr, 420-438).
SOCRATE Ce fut un Philosophe Grec. Il naquit en 469 et mourut en 399. Socrate
n’écrivait pas de texte philosophique. La connaissance de l’homme, sa vie et sa philosophie
sont basés sur les écrits de ses étudiants et de ses contemporains. Au premier rang de ceux-ci
on trouve, Platon, toutefois, des œuvres de Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre
Grec, v.430-v.355 av.J.C), Aristote (Philosophe Grec, 384-322) et Aristophane (Poète comique Grec,
v.450-v.385) ont également fourni des indications précieuses. La difficulté de trouver le “Socrate”
réel se pose parce que ces textes sont souvent des œuvres philosophiques ou dramatiques plutôt
que des histoires simples. Selon ces auteurs, Socrate naquit près d’Athènes, dans le dème d’Alopèce,
en 469 av.J.C, la troisième année de la 77e olympiade (on trouve aussi 470). Quelques spécialistes
disent plus précisément, le 6 Mai (6 du mois Thargélion), et il mourut en 399. Son père,
Sophronisque, fut sculpteur ou tailleur de pierres et sa mère, Phénarète (ou Phaenarete),
fut sage-femme (Comme celle d’Aristote). Socrate eut un demi-frère, Patroclès, fils du
premier mari de sa mère. Peu de choses sur sa jeunesse sont connues. (Voir
Dictionnaire,
les Grands Auteurs, Socrate).
SOGDIANE ou Massagète
Royaume d’origine Iranienne établit à l’Est de la mer d’Aral
entre les fleuves Jaxartes (Syr-Daria) et Oxus (Amou-Daria). Les Massagètes
eurent la réputation d’être de féroces guerriers. Leur Reine Tomyris, battit le
Roi Perse Cyrus II (559-529), qui tentait de les envahirent en 529. Ils furent
soumis par Alexandre le Grand, puis firent partie de l’empire Séleucide. Sous le
Roi Séleucide Antiochos II Théos (261-246), le satrape de Bactriane
Diodote, vers 256, s’allia avec la Sogdiane pour former un royaume indépendant.
Par la suite la Sogdiane fut annexée par l’Empire Parthe puis devint la proie
des musulmans. (Voir Perse,
Sogdiane).
SOGDIANOS Pharaon de la XXVIIe dynastie et Roi des Perses Achéménides en 424 av.J.C. Apres
avoir assassiné son demi-frère, Xerxès II, il le remplaça pour être assassiné à
son tour par Darius II Okhos. (Voir
Perse,
Achéménides,
Sogdianos).
SOHAEMIUS Nom de 2 Rois d’Émèse.
Sohaemus I Caius (ou Gaius) Julius Philocaesar Philorhomaeus (ou Sohaimos ou Sohémos ou Sohème d’Émèse ou de Sophène,
en Grec : Γαίος Ιούλιος
Σόαιμος Φιλόκαισαρ
Φιλορώμαίος)
Roi d’Émèse de 54 à 73 ap.J.C. Il fut le fils de Sampsigeram II et frère de Aziz à qui il succéda. Avec lui les relations
avec le gouvernement Romain se rapprochèrent. L’année de son arrivée sur le trône l’Empereur Romain Néron (54-68
ap.J.C) détacha la Sophène de l’Arménie et fit de Sohaemus son Roi, titre qu’il garda jusqu’en 63.
L’Arménie revenant elle à l’Arsacide, Tiridate I (54-73).
Il fut également le Chef de la colonie Romaine de Berytos (ou Béryte, aujourd’hui Beyrouth) et dirigea comme son père,
Baalbek (ou Baalbeck ou Baalback ou Balbeck ou Balback ou Baalbec ou Héliopolis) où une statue honorifique lui fut
consacrée. Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100),
Sohaemus I envoya à l’armée Romaine des archers et des cavaliers (4000 hommes) lors de la révolte de la
Judée en 66 et les aida dans le siège de Jérusalem en 70. Il prit parti lors de la guerre civile Romaine de 68-69
en soutenant Vespasien (69-79) à qui il prêta allégeance, et envoya de nouveau des troupes en appui, en 72, lors
de la déposition d’Antiochos IV Caius Julius Épiphane (ou Antiochus, 38-72) de Commagène. Sohaemus I épousa en 56,
Drusilla de Maurétanie la Jeune (38-79), secondes noces pour elle, fille de Junia Urania et du Roi de Maurétanie
et de Numidie Ptolémée de Maurétanie (23-40), lui-même fils du Roi Juba II (25 av.J.C-24 ap.J.C) et de sa première
épouse la Reine Cléopâtre VIII Sélène II. Elle lui donna un fils qui lui succéda. La Reine de Palmyre Zénobie
se disait descendante de Drusilla. SOHAEMIUS II Longinus Caius
(ou Gaius) Julius Longinus ou Sohaimos ou Sohémos ou Sohème d’Émèse Roi d’Émèse de 120 à 160
ap.J.C. Il succéda à son père Sampsigeram III. On ne sait rien de son règne. Sous les Romains, la ville commença à
montrer tous les attributs d’une cité-État Grecque mais avec des traces de planification Romaine. Sa transformation
en une grande ville fut achevée sous le règne de l’Empereur Antonin le Pieux (138-161) lorsqu’elle
commença à battre sa propre monnaie. Il fut succédé par Sulpice I Gaius Julius.
SOHAEMUS ou Caius (ou Gaius) Julius Sohaemus ou Sohemo ou
Sohaimos ou Sohaemo (En Arménien :
Սոհեմոս,
en Grec : ΓάϊοςἸούλιος
Σόαιμος) Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide
de 136 à 160 ou 140/144-161 et 163 ou 164 ou 165 à 180 ou 186 ap.J.C. Il
arriva au pouvoir, placé par les Romains. Il fut Prince d’Émèse et descendant des Achéménides
et des Arsacides. Jamblique (ou Iamblichus ou Iamblicos, v.242-325, philosophe néo-platonicien de Rome)
le décrit comme un régnant en tant que “successeur de ses ancêtres”. Cette déclaration peut se référer
à ses anciens ancêtres d’Émèse qui vécurent au Ier siècle ?. Sohaemus fut une personne importante de la
Syrie Romaine d’Émèse, client de l’Empire Romain. On ne sait pratiquement rien sur sa famille et sa vie
avant qu’il ne devienne Roi d’Arménie. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Sohaemus).
SOKAR–HOR Pharaon
de la XVIe dynastie. (Voir
Égypte).
SOLON (En Grec : Σόλων) Homme politique Athénien
(Athènes 640- † Chypre 558) Il fut Archonte annuel en 594-593. Solon appartenait à
la classe des propriétaires terriens. Soutenu par les
artisans, les commerçants et les petits propriétaires fonciers, il fut choisi
par les Athéniens pour sa sagesse et sa droiture afin de réformer l’Etat. Il se
fixa alors pour objectif de rétablir la paix dans une cité déchirée par les
querelles intestines (stasis). Ses réformes ne résolurent malheureusement
pas les difficultés économiques, qui amenaient des dissensions politiques, puis
la tyrannie à Athènes et enfin son exil. Parmi les grandes réformes de Solon il
y avait, l’abolition de l’esclavage pour dettes, les débiteurs vendus comme
esclaves furent rachetés et ceux qui s’étaient enfuis à l’étranger purent
rentrer à Athènes et le tribunal populaire de l’Héliée. Il supprima la
contrainte par corps pour empêcher la reconstitution d’une classe de serfs. Il
stoppa le développement de la grande propriété en permettant le testament comme
la vente. Afin de couvrir les besoins de la population, Solon interdit
l’exportation des surplus agricoles. Il mit en place la réforme censitaire qui
consiste à substituer aux droits de la naissance, les droits de la fortune et à
répartir en conséquence les Athéniens en quatre classes censitaires. (Voir
Grèce,
Athènes,
Solon).
SONBSEN Voir SENEBSEN.
SOOS ou Sóos ou Soũs (En Grec
: Σόος) Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de
vers 930 à
vers 890 av.J.C. Sous son règne, les Spartiates sont censés avoir asservi les
Hilotes et envahit l’Arcadie. Il sera
le père d’Euryphon (v.890-v.860) ancêtre éponyme de la dynastie des Eurypontides qui
lui succéda. Plutarque
(Philosophe, biographe et moraliste
Grec, 46-v.125) rapporte que lors de la campagne d’Arcadie alors que Soos
se trouvait avec ses compagnons d’armes près de la ville de Cleitoria, il fut
assiégé par les habitants de celle-ci. Sur le point de mourir de soif, Soos jura
de quitter l’Arcadie si on le laissait boire, lui et tous ses compagnons, à la
source voisine. Les Cleitoriens acquiescèrent et les Spartiates se rendirent à
la source. Soos proposa d’abord d’abandonner la royauté en faveur de celui qui
refuserait de boire puis, devant les refus de ses compagnons, se contenta de
s’asperger d’eau, mais sans boire. Il refusa ensuite de quitter l’Arcadie, tous
n’ayant pas bu.
SOPHIE Impératrice Byzantine (de Constantinople), elle épousa l’Empereur
Justin II (565-578).
SOPHOCLE ou Sophoklễs (En Grec :
Σοφοκλῆς) Ce fut l’un
des trois grands tragédiens Grecs dont l’œuvre nous est partiellement parvenue, avec Eschyle (526-456) et Euripide
(480-406). Il naquit à Colone en 496 av.J.C (ou 495) et il mourut en 406 av.J.C (ou 405). Il fut principalement l’auteur de
123 tragédies dont seules 7 nous sont parvenues. Cité comme paradigme de la tragédie par Aristote (Philosophe Grec,
384-322), notamment pour l’usage qu’il fait du chœur et pour sa pièce Œdipe Roi. Il remporta également le nombre le plus élevé
de victoires au concours tragique des grandes Dionysies (dix-huit) et n’y figura jamais dernier. Son théâtre rompt avec
la trilogie liée et approfondit les aspects psychologiques des personnages. Ses pièces mettent en scène des héros, souvent
solitaires et même rejetés (Ajax, Antigone, Œdipe, Électre) et confrontés à des problèmes moraux desquels naît la situation
tragique. Comparé à Eschyle, Sophocle ne met pas ou peu en scène les dieux, qui n’interviennent que par des oracles dont le
caractère obscur trompe souvent les hommes, sur le mode de l’ironie tragique. Ce fut un ami d’Hérodote (Historien Grec,
4.484-v.425) il écrivit, en 450, un poème en son honneur.
SOPHONISBE Reine de Numidie de 235 à 203 av.J.C, fille d’Hasdrubal.
Elle épousa Syphax (Roi des Masaesyles, mort en 203). Lors de la prise de Cirta,
elle tomba aux mains des Romains et du Roi de Numidie Masinissa (206-148) qui l’épousa.
SÔRIS Voir SNÉFROU.
SOSISTRATOS Tyran de Syracuse de 336 à 317 av.J.C, où il fit
une oligarchie, puis il devint Roi de 280 à 277 et Tyran d’Agrigente en 280. Il
fut chassé du pouvoir par Agathocle (317-289), mais il reprit le trône sur Toimon en 280.
SOSTHÈNES (En Grec : Σωσθένης)
Roi de Macédoine de 279 à 277. Pour la majorité des
historiens il ne fut pas de sang royal, ne faisant pas partie de la famille royale,
il fut simple Stratège des Macédoniens. Jugeant Antipatros II Étésias (Dont pour
certains il fut le cousin ?) incapable d’assumer sa charge face au péril Celte (ou Galate),
il le fit assassiner (On trouve aussi qu’il le déposa simplement ?). Selon quelques
spécialistes, Sosthènes, bien qu’élut par l’armée, aurait toutefois rejeté le titre de
Roi et se serait contenté du titre de Stratège. Pendant le règne du Roi de Thrace Lysimaque
(322-281), il fut son Gouverneur en Asie Mineure. Il fut extrêmement populaire parce qu’il
vaincu le Chef de guerre Celte (ou Galate) Bolgios (ou Belgios ou Belgius ou Bólgios) et défit
un autre Chef de guerre Brennus (ou Brenn), dans une bataille très sanglante près de Delphes à
l’été 279. Il fut tué juste deux ans après son couronnement. Durant cette période il dut aussi
faire face à un prétendant, Ptolémée de Telmessos (ou Nios), fils de Lysimaque (322-281) et
d’Arsinoé II Philadelphe (280-272) qui voulait récupérer le trône que son père avait usurpé de 285/4 à 281.
SOUADJTEOU ou Seouadjteou Voir SEÂNKHENRÊ.
SOUDAN Voir NUBIE.
SOUMOU-ABOUM Voir SUMU-ABUM.
SOUNOU ou Sinou Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
SOUPHIS Nom de 2 Pharaons selon Manéthon.
SOUPHIS I Voir KHÉOPS.
SOUPHIS II Voir KHÉPHREN.
SOUPPILOULIOUMA ou Suppiluliuma Nom de 2 Empereurs des Hittites.
SOUPPILOULIOUMA I Empereur des Hittites de 1380 à 1336 ou 1355 à 1322 ou
1355 à 1320 ou 1344 ou 1322 av.J.C. Il fut pour beaucoup le plus important souverain de la période
Hittite dite : "Nouvel Empire". Il succéda à son “frère” Tudhaliya III.
Son origine est toujours très discutée entre les spécialistes. Pour certains il
fut un fils de Tudhaliya II et pour d’autres, il fut le fils d’Hattousili II et
d’une concubine. Le jeune Empereur réforma complètement l’Empire Hittite.
Beaucoup d’historiens font débuter le Nouvel Empire à partir de son règne alors
que traditionnellement on le compte à partir de celui de Tudhaliya I (ou Tudhalia ou Touthalija ou
Duhalijas ou Tudhalijaš, v.1430-v.1420). Par ses conquêtes territoriales
Souppilouliouma I créa un Empire durable où les États vassaux de Syrie
demeurèrent fidèles. (Voir
Asie Mineure,
Hittites,
Souppilouliouma I).
SOUPPILOULIOUMA II Dernier Empereur des Hittites de 1213 à
v.1190 ou 1200 à
1170 av.J.C. Fils de Tudhaliya IV. Malgré quelques succès militaires, il ne parvint pas
à enrayer la chute de l’Empire Hittite. Son pays fut en plein déclin du fait de très
grandes famines et de grandes migrations de populations auquelles il est convenu
d’ajouter l’invasion des Peuples de la mer.
SOUSERENRÊ ou Beb-Ânkh Pharaon de la
XVIe ou XVIIe Dynastie. (Voir
Égypte).
SOUTIRAIA ou Sutailja ou Shoteraja ou
Soutaliya ou Souteritery Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle
fut d’origine Syrienne. Elle fut l’épouse du Pharaon Sethi II (1200-1194). Une inscription
avec son nom, qui se trouve sur un bas-relief, aujourd’hui au musée du Louvre et provenant
de Pi-Ramsès, nous dit qu’elle serait la mère de Ramsès-Siptah qui sous le nom de Siptah,
va succéder à son père. Sur cet artéfact on voit clairement l’adolescent en compagnie de
sa mère. Gae Callender la donne d’origine plutôt Cananéenne et précise qu’elle fut presque
certainement concubine d’un Roi de Canaan ?.
SPARADOCOS ou Sparadokos (En Grec :
Σπαράδοκος) Roi Odryse de Thrace de
464 à 431 ou v.460 à 435 ou 450 à 431 ou 448 à 444 ou 445 à 435 ou 431 à 424 av.J.C.
Il fut le fils de Tirès I. On ne sait rien de lui. Il régna avec son frère Sitalcès
à qui son fils Seuthès I succéda. Il n’est connu que par des émissions de
monnaie à son nom (aujourd’hui au musée archéologique national de Sofia).
Dimitŭr Popov présume sur la base de déclarations de Thucydide (Homme politique
et historien Athénien, v.460-v.395) que Sitalcès succéda seul directement à son père.
On ne sait donc pas vers quelle année il fut exilé par son frère.
SPARTE ou Lacedemone
Ville de Grèce dans le Péloponnèse, elle fut constituée au IXe siècle par le
regroupement de quatre villages d’origine Dorienne, dès cette époque la
structure de l’état Spartiate fut en place. Les citoyens Spartiates possédèrent
chacun un lot de terre conquise, cultivée par les vaincus (ou Hilotes). Au VIIIe
siècle, la poussée démographique entraîna la recherche de nouvelles terres et la
conquête de la Messénie voisine qu’elle soumit et contraint ses habitants à
devenir ses Hilotes (Première Guerre de Messénie, fin du VIIIe siècle). Les institutions
originelles établirent la souveraineté à tous citoyens, elle furent équilibrée
par une double monarchie, représentée par deux familles, la branche de Proclès
et celle d’Eurystène (jumeaux). On distingua trois groupes sociaux principaux :
Les Egaux, les périèques et les Hilotes. À cette époque Sparte rayonna sur
l’Hellade, entretenant le commerce avec la Grèce, l’Égypte et l’Asie mineure.
Dès lors, sa principale rivale fut Argos. En 669, à la bataille d’Hysiaï, Argos
défit Sparte et les Messéniens en profitèrent pour se révolter ce qui brisa
l’expansion de Sparte (deuxième
guerre de Messénie) mais ils furent de nouveau soumis. En politique extérieure,
Sparte constitua de "la Ligue du Péloponnèse". En 545, à la bataille des
Champions elle défit à son tour Argos. Dès lors elle eut l’hégémonie sur
l’ensemble du Péloponnèse, qu’elle conserva jusqu’aux Guerres Médiques. Lors des
Guerres Médiques elle laissa à Athènes la gloire de sauver l’Hellade et
entraîna de ce fait son effacement. Face à l’expansion de l’empire Athénien,
l’affrontement entre les deux puissances fut inévitable. Sparte triompha
d’Athènes dans la guerre du Péloponnèse (431 à 404) et décida d’imposer le même
impérialisme. Les Grecs se soulevèrent contre elle (Coalition
d’Athènes, Thèbes, Argos, Corinthe en 394). Elle accepta l’arbitrage par la
Perse et la ‘”Paix du Roi” en 387
où elle céda des cités grecques d’Asie mineure aux Perses. C’est Thèbes,
nouvelle puissance qui porta le coup final avec le désastre de la bataille de
Leuctres le 06 juillet 371 et l’indépendance de la Messénie en 369. Sparte affaiblit dans
le Péloponnèse fut en même temps secouée par des graves crises internes, elle se
montra incapable de faire face à l’extension de la Macédoine et de son Roi
Philippe II en 337. Désormais Sparte n’eut plus qu’un rôle effacé, ses
tentatives de révolte contre la Macédoine furent systématiquement écrasées (265
et 222). Les essais de réformes intérieures d’Agis IV (245-241) et de Cléomène
III (235-219) échouèrent, en 146 Sparte fut intégrée à l’empire Romain et cessa
pour toujours d’être une puissance conquérante. (Voir
Grèce,
Sparte).
|
SPARTOKOS ou Spartakos ou Spartocus ou
Spartacus ou Spártokos Nom de 6 Rois du Bosphore Cimmérien.
SPARTOKOS I (en
Grec: Σπάρτοκος A’) Roi du Bosphore Cimmérien de 438/7 à 433/2 ou 438 à
433 ou 438 à 431 av.J.C. En 438/437, un Thrace au nom de Spartokos I chassa la dynastie Archéanactides
(ou Arkhéanaktides, en Grec : Αρχαιανακτίδαι)
qui régnait sur le Bosphore. Il prit le pouvoir et s’installa à Panticapée
(ou Panticapaeum), qu’il prit pour capitale de son nouveau royaume. Il fonda ce
que l’on appela la dynastie des Spartocides (ou Spartacides, en Grec :
Σπαρτοκίδαι). Il
faut signaler que l’hypothèse d’une origine Iranienne a été récemment
avancée pour cette dynastie. Selon Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur
Grec, v.90-v.30), de là il put contrôler le passage entre la mer d’Azov (ou Palus
Méotide) et la mer Noire (ou Pont Euxin) ce qui fit prendre rapidement de l’importance
à son royaume. Les exportations du royaume du Bosphore reposaient principalement
sur le blé, le poisson et la fourrure. Les importations concernaient : La céramique,
le vin, l’huile et le métal. Ses deux fils Séleucos et Satyros I lui
succédèrent. SPARTOKOS II (en
Grec : Σπάρτοκος B’) Roi du Bosphore
Cimmérien de 349/8 à 344/3 à 349
à 344 ou 348 à 344 av.J.C. Il fut un des fils de Leucon
I. Il régna conjointement avec son frère Pairisadès I (ou Parisades, 348-311).
Spartokos III
(en Grec : Σπάρτοκος Y’) Roi
du Bosphore Cimmérien de 304/3 à 284/3 ou 304 à 284 av.J.C. Il succéda sur le
trône à son père Eumélos (ou Eumèle, 309-304). À partir de ce Roi nous manquons
d’information sur la succession des souverains du Bosphore Cimmérien et la
chronologie dans laquelle elle s’effectua. On sait qu’il entretint de bonnes
relations avec Athènes, qu’il ravitailla en blé. La ville lui
édifia d’ailleurs une statue en son honneur. Spartokos III fut peut-être le père de
Pairisadès II (ou Parisades) qui lui succéda. SPARTOKOS IV (en
Grec : Σπάρτοκος Δ’)
Roi du Bosphore Cimmérien de 245 à 240 av.J.C. Il fut le fils aîné de Pairisadès II
à qui il. Il est évoqué dans une inscription faite peu de temps après la mort de
son père où il se nomme Roi. Il est également connu par les monnaies de cuivre
émises pendant son règne. Celui-ci fut bref selon une tradition rapporté par le
poète Latin Ovide (ou Publius Ovidius Naso, 43 av.J.C-17/18 ap.J.C). Il aurait
été tué par son frère Leucon II dont il avait séduit l’épouse ?. Cette dernière
aurait plus tard tué son propre mari par vengeance. SPARTOKOS V
(en Grec : Σπάρτοκος E’)
Roi du Bosphore Cimmérien de v.200 à v.180 av.J.C. Il arriva au pouvoir vers 200
dans des circonstances inconnues. Son origine précise demeure elle aussi inconnue,
mais il est considéré par beaucoup comme le petit-fils de Spartokos IV, fils d’un
Prince nommé Pairisadès ?. Aucune information n’est parvenue sur son règne au cours
duquel il émit des pièces de monnaie en cuivre. À sa mort, que l’on estime vers 180,
il eut comme successeur sa fille la Reine Kamasarye Philoteknos et son premier époux,
un certain Pairisadès III, qui était peut-être un fils de Leucon II ?.
SPARTOKOS VI (en Grec :
Σπάρτοκος Fʹ) Roi du Bosphore
Cimmérien de vers 150 à vers 140. Selon certains spécialistes il succéda à
Pairisadès IV Philométor dont il serait le fils, mais cette théorie n’est pas
reconnue par tous. Son fils, Pairisadès V lui succéda.
SPHACTERIE ou Sphacteria ou Sphagia ou
Sfaktiria ou Sphaktêriê (En Grec :
Σφακτηρίη) Ville de Messénie qui
est située à l’entrée du golfe de Pylos, fut l’un des plus importants ports de Grèce.
Durant l’Antiquité, pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404), elle fut le lieu
de la bataille de Sphactérie (425). Les Lacédémoniens y eurent300 des leurs
assiégés et capturés par les Athéniens.
STATEIRA ou Satira
(En Grec : Στατείρα {Création des étoiles}, en Persan :
استاتیرای) Nom de 3 Reines
Perses Achéménides. STATEIRA Reine d’Égypte et des Perses
Achéménides sous la XXVIIe dynastie. Elle épousa le Roi Perse Artaxerxès II (404-359.
Elle naquit vers 440 et elle fut la fille d’Hydarnes III d’Arménie,
il semble qu’elle mourut en 400. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125)
raconte comment elle fut assassinée par la mère d’Artaxerxès II.
(Voir Perse,
les Reines,
Stateira).
STATEIRA I Reine d’Égypte de la XXXIe dynastie et des Perses Achéménides.
Elle fut l’épouse et la sœur du Roi Perse, Darius III (336-330). À la bataille d’Issos,
le 1 (ou 5 ou 12) Novembre 333, face à Alexandre le Grand (336-323), son époux fut battu et il fut obligé
de battre en retraite. Il laissa sur place ses insignes royaux (manteau, arc, char etc..), mais
aussi sa famille avec sa mère Sisygambis (ou Sisygambes) ainsi que Stateira I, son fils de cinq ans
Ochus et ses filles, Stateira II et Drypteis. (Voir
Perse,
les Reines,
Stateira I).
STATEIRA II Princesse Perse Achéménide et elle devint Reine de Macédoine.
Elle fut la fille du Roi de Perse, Darius III (336-330) et de la Reine Stateira I. Elle naquit
probablement en 340 ou début 339. À la fin de la bataille d’Issos, le 1 (ou 5 ou 12) Novembre 333,
perdue par son père contre Alexandre le Grand (336-323), elle fut capturée avec sa mère,
sa sœur Drypteis et son frère de cinq ans Ochus. Elle fut en 324 la 2e épouse d’Alexandre
le Grand (336-323). (Voir
Perse,
Reines Achéménides,
Stateira II).
STATILIA Messalina
Impératrice Romaine. Elle fut une des épouses, en 66 ap.J.C de
l’Empereur Néron (54-68).
STEPHINATES ou Tefnakht II
"Gouverneur " de Saïs de 695 à 688 av.J.C sous
la XXVe dynastie.
(Voir Égypte).
STRABON ou Strábôn
(En Grec : Στράbων
"qui louche", ou Strabo en Latin) Géographe Grec qui naquit à
Amasée en Cappadoce (Actuelle Amasya en Turquie),
une ville dans la région du Pont-Euxin qui deviendra partie de
l’Empire Romain, en 64 ou 63 av.J.C et il serait mort en 23
ap.J.C. Ses dates de naissances et de décès sont incertaines et
sujettes à débat. La date de naissance peut-être attestée de
cette manière: Le royaume duPont tomba aux mains du général Romain Pompée
(106-48 av.J.C) en 63 av.J.C, après l’assassina (ou suicide) de son dernier Roi
Mithridate VI (120-63). Le
Pont fut divisé en provinces plus petites la même année.
Strabon (Livre XII.3.41) stipula que les Romains prirent possession de la
Bithynie "un peu avant mon temps", fixant ainsi la
date de sa naissance en 63 av.J.C. Le peu que nous savons sur sa
vie est reconstruit à partir des références dans son œuvre. Il fut issu d’une
riche famille d’Amasée. Strabon nous raconta qu’il étudia en
Carie, auprès d’Aristodème de Nysa (Historien et rhéteur Grec,
110 av.J.C-30 ap.J.C), qui fut également le précepteur des fils du général
Romain Pompée, avant de prendre résidence à Rome. Là, il fut sous la tutelle de
Tyrannion, un grammairien et géographe. (Voir
Dictionnaire,
Les Grands
auteurs, Strabon).
STRATÈGE Principal magistrat d’Athènes, ils étaient dix et élus pour
un an, ils avaient la main sur l’armée, la marine et la diplomatie. Dans
l’Égypte Lagide et Romaine ce nom fut donné au chef d’un nome.
STRATON ou Strato Voir ABDASHTART.
STRATONICE ou Stratoniké
(En Grec : Στρατονίκη) Nom porté par 7
Reines à l’époque hellénistique. STRATONICE Reine de Thrace, fille du Roi
de Macédoine Alexandre I (498-454). Elle épousa sur l’ordre de son frère Perdiccas II
(454-413) le Roi de Thrace Seuthès I (424-410). STRATONICE
Reine de Macédoine. Elle fut la fille de Corrhaeus (ou Korrhaĩos) un Macédonien par
ailleurs inconnu. Elle épousa le Roi de Macédoine Antigonos I Monophtalmos (306-301).
Après la défaite et la mort d’Antigonos à la bataille d’Ipsos, elle fuit vers Chypre,
où elle mourut probablement après 297, car il n’y a aucune trace d’elle lorsque,
quelque temps plus tard, l’île fut conquise par Ptolémée. Il a été signalé que
Stratonice aurait d’abord été mariée à un frère d’Antigonos nommé Démétrios et
donc la paternité de Démétrios Poliorcète est controversée. Aujourd’hui la grande
majorité des spécialistes retient qu’elle donna deux enfants à Antigonos,
deux fils : Démétrios I Poliorcète, qui fut Roi en 294 et Philippe qui mourut en 306.
STRATONICE I Reine
Séleucide, fille du Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète. Elle épousa les Rois
Séleucides : Séleucos I Nikatôr (305-280), puis
le fils de celui-ci, Antiochos I Sôter (280-261). (Voir
Grèce,
Macédoine,
Reines,
Stratonice I).
STRATONICE II
Reine de Macédoine. Fille du Roi Séleucide Antiochos I Sôter (280-261) et de la Reine
Stratonice I. Elle épousa le Roi de Macédoine Démétrios II (239-229).
Elle lui donna une fille, Apama III qui épousa le Roi de Bithynie Prusias I
Cholus (229-182). (Voir
Grèce, Macédoine,
Reines,
Stratonice II).
STRATONICE III Reine de Cappadoce. Elle fut la fille du Roi Séleucide Antiochos II Théos
(261-246) et de la Reine Laodice I. Elle épousa le Roi de Cappadoce Ariarathès III (262-220)
et lui donna trois fils dont l’aîné, Ariarathès IV Eusèbe qui succéda à son père.
STRATONICE IV (vers 200 à 135) Reine de Pergame,
fille du Roi de Cappadoce Ariarathès IV (220-163) et de la Reine
d’Antiochis III. Elle épousa le Roi de Pergame, Eumène II (ou Eumènès, 197-159) en 188,
puis le frère et successeur de ce dernier Attalos II (ou Attale) en 159. Elle a deux fils
avec Eumène II : Aristonicos et Attalos III (ou Attale). Son fils Attalos III lui fit construire un
magnifique tombeau. STRATONICE du Pont Reine du Pont. Elle fut la 4e épouse du
Roi du Pont Mithridate VI (120-63), avec qui il fut marié de 86 à 63. Elle fut une
citoyenne de la ville Pontique de Cabria (ou Kabeira). Elle fut à l’origine une femme de
naissance moyenne qui fut la fille d’un harpiste. Elle occupa la même fonction que son
père à la cour de Mithridate VI. C’est là que le Roi la rencontra, qu’elle devint l’une de ses maîtresses,
puis sa 4e épouse. Elle devint l’une des épouses favorites du Roi et eut beaucoup d’influence sur lui.
Lorsque Mithridate VI fut contraint d’entreprendre sa retraite périlleuse en mer Noire, il donna
en charge à Stratonice la forteresse de Coenum dans lequel il déposa une grande quantité de trésors.
Stratonice le trahit et livra à la fois la forteresse et les trésors au Général Romain Pompée, à
la condition que celui-ci épargna la vie de son fils. En 65, Mithridate VI l’a punie pour sa trahison
en mettant leur fils à mort devant ses yeux. Elle mourut en 63, lorsque le royaume du Pont fut annexé
par Pompée. Stratonice donna au Roi un enfant, un fils : Xipharès qui naquit vers 85 et mourut en 65 tué
par son père qui laissa son cadavre sans sépulture.
STRATONICÉE de Carie ou Stratonikeia ou Stratoniki ou Hadrianopolis
(En Grec : Στρατονικεῖα
ou Στρατoνικη ou selon
Étienne de Byzance : Στρατονίκεια, en Latin : Stratonicaea ou Stratonicée)
Cité de Carie intérieure qui est identifiée aujourd’hui avec la ville d’Eskihisar, dans le district de Yatağan,
dans la province de Muğla, en Turquie. Le site est situé à une distance d’1 km. de la route
qui relie Yatağan avec Bodrum et Mylasa (ou Milas). La zone d’influence de la cité couvrait
également des petites localités voisines. Tite-Live (ou Titus Livius, historien Romain,
59 av.J.C-17 ap.J.C.) et Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) mentionnent
les localités de Tendeba, Astragon et Pedasa. (Voir
Asie Mineure,
La Carie,
Stratonicée de Carie).
SU-DURULL Voir SHU-TURUL.
SUEVE Ensemble
des populations Germaniques habitant au-delà de l’Elbe et qui, d’abords nomades,
se fixèrent en Souabe, pays à qui il donnèrent leur nom. Un de leur chef,
Arioviste, tenta en 61 av.J.C d’envahir la Gaule, mais il fut en 58, vaincu par
César dans les plaines d’Alsace. Ils furent plus tard exterminés par les
Wisigoths.
SUFFETE Magistrat suprême de Carthage, il y eut deux Suffètes élus
pour un an. Le mot Carthaginois suffète est tiré de l’Hébreu "Shofet"
qui veut dire juge.
SU-ILISU ou Shu-ilishu ou Su-Ilišus
ou Šū-ilišu ou Shu-ilishou ou Shuilishu
Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk et d’Oumma de
1985 à 1975 ou 1984 à 1975 ou 1984 à 1974 ou 1920 à 1911 av.J.C. Il fut le
fils d’Isbi-Erra à qui il succéda. Les inscriptions lui ont donné les titres :
“Homme puissant, Roi d’Ur, Roi puissant, Dieu de sa nation, Aimé des Dieux Anu,
Enlil et Nanna, Roi de la terre de Sumer et d’Akkad, Aimé du Dieu Enlil et de la
Déesse Ninisina, et Seigneur de sa terre“, mais étrangement pas celui de Roi
d’Isin. Il se réconcilia avec les Élamites et parvint à récupérer la statue du
Dieu Nanna d’Ur (ou Sîn, Dieu de la Lune), dérobée lors de la guerre et du pillage
de la ville. Il dut guerroyer contre le Roi de Larsa, Samium (1977-1972) pour
garder la ville d’Ur. Il eut un fils Iddin-Dagan qui lui succéda.
SUKLAMU ou Suhlamu ou Suklãmu ou Suḫlāmu
5e Roi de la Ière dynastie d’Assur, au IIIe millénaire.
SULGI Voir SHULGI.
SULILI ou Sulilu
Ier Roi d’Assur de la IIIe dynastie vers 2020 ou vers 1960 ou vers 1920 av.J.C. Fils d’Aminu.
Son fils Kikkiya (ou Kikkia, v.2000-v.1985), lui succéda. (Voir
Mésopotamie, Empire
Paléo-Assyrien,
Sulili).
SULLA ou Lucius Cornelius Sylla Général
et homme politique Romain (138-78 av.J.C). Chef de l’oligarchie, il devint
consul de 88 à 79. Il obtint le commandement dans la guerre contre le Roi du
Pont Mithridate VI (120-63). Marius l’ayant dépossédé de ses pouvoirs, il entra
en force dans Rome et fit mettre Marius hors la loi. Il fit voter des lois
renforçant le pouvoir du sénat. En 82, il se fit attribuer une dictature sans
limite. Il consolida son pouvoir en modifiant les institutions. Il ne put
empêcher l’union des nobles et de Pompée contre lui, sentant le pouvoir lui
échapper, il abdiqua en 79 et se retira en Campanie.
ŠULME Voir SHULME.
SUMALIKA Roi de Babylone de la Ière dynastie v.2020 av.J.C.
SUMAR-LA-EL Voir SUMU-LA-EL.
SUMER Région
de la basse Mésopotamie au Nord du golfe persique. Les Sumériens apparurent au
IVe millénaire. Ils inventèrent diverses techniques, terre cuite, écriture,
irrigation et pratiquèrent le commerce des métaux avec des pays éloignés. Les
chefs de leurs villes, Ur (ou Our), Eridou, Ourouk, Lagash, Oumma, Shuruppak
prirent le titre de "Lougal (homme
grand)" Leurs temples comportaient une grande tour appelée "Ziggourat" Les
cités rivales connurent des fortunes diverses, ce que semble refléter "La liste
Royale" élaborée entre le XXIe et le XVIIIe siècle qui énumère les premières
dynasties Sumériennes. Les villes les plus puissantes furent Lagash, puis Ourouk
et Oumma à l’époque de son Roi Lougal-Zaggesi, qui fonda un empire éphémère (avec
50 cités) et enfin Ur. Vers 2330, le Sumer fut conquis par le Roi d’Akkad Sargon
le Grand (2334-2279). (voir
Mésopotamie,
Sumer).
SUMUABU Voir SABIUM.
SUMU-ABUM ou Samou-Aboum
ou Soumou-Aboum 1er Roi de la Ière
dynastie Amorrite de Babylone de 1895 à 1881 av.J.C dont il fut le fondateur. La
dynastie, ruina les dynasties d’Isin et de Larsa, elle étendit son pouvoir sur
tout le Sumer et l’Akkad et réalisa l’unité définitive des deux pays sous son
pouvoir. Face aux risques d’agressions des Assyriens, Sumu-Abum
s’empressa de fortifier sa ville et l’entoura d’un rempart de briques. Il
incorpora Dilbat (Dilbar), chef-lieu d’une région fertile, qui assurait le
ravitaillement de la capitale. Les villes de Sippar, Kish et Larsa reconnurent
successivement sa suzeraineté.
SUMU-EL ou Sumuel ou Sumu-Ilum Roi de Larsa Roi
et Roi d’Ur de la IIIe Dynastie de
1895 à 1867 ou 1866 ou 1894 à 1866 ou 1865 ou 1830 à 1801 av.J.C. Il succéda et suivit la
politique guerrière de son père Abisare. Le Roi d’Isin, Bur-Sin (1896-1876) reprit Ur à Larsa,
mais il l’évacua dans les trois mois qui suivirent. En l’an 4 et 5 Sumu-El conquit les villes
d’Akusum, Kazallu (Située au Nord-ouest d’Adab) et il réaffirma également son contrôle sur la
ville d’Ourouk qui avait des volontés d’indépendance. En l’an 8 il prit Pinaratim, en l’an 10
et 11 Sabum (qui n’est pas localisée), Kish et Nippur. Enfin en l’an 16 il prit Oumma et dans
le but d’étouffer l’économie d’Isin il conquit Eduru-Nanna-isa (ou Nanna-Isha), une petite ville
sur le canal au Nord d’Isin, de sorte qu’il put contrôler l’alimentation en eau de la ville
ennemie. Cependant, son projet de construction d’un barrage qui retenait l’eau ne put se réaliser.
À la fin de son règne un des canaux du fleuve Tigre, qui fournissait Larsa, fut détourné par une
cité rivale. L’eau ne fut plus assez importante pour irriguer les champs de Larsa et une famine
s’en suivit qui agita une rébellion contre le Roi.
SUMU-EPUKH ou Sumu-Epeh Roi d’Alep et du Yamkhad de 1810 à 1780
ou ? à 1781 av.J.C. Il fut l’un des plus puissants Rois de son époque. Il apparaît dans les sources
de la ville de Mari, où le Roi local Yahdum-Lim (1820-1798 ou 1815-1796) rejeta
son alliance au profit de celle avec la cité d’Eshnunna. Sumu-Epukh, soutint
alors une révolte de nomades dans le royaume de Mari, qui fut finalement matée.
Mari passa par la suite sous le contrôle du Roi Amorrite d’Ekallaté (Ekallatum)
futur Empereur d’Assyrie Shamshi-Adad I (1814-1775). Celui-ci s’allier au
Qatna et le Yamkhad se retrouva alors prit entre ces deux adversaires. Une
guerre éclata, qui ne vit aucun vainqueur. Sumu-Epukh mourut peu après. Son fils
Yarim-Lim I (ou Iarim-Lim) lui succéda (Voir
Syrie/Palestine,
Alep,
Sumu-Epukh).
SUMU-IANAM ou Sumu-Ynam ou Samsi-Addu
ou Sûmû-Yamam ou Sumu-Adad
Roi de Mari de la dynastie Amorrite de 1798 à 1796 ou 1796 à 1794 ou 1793 à 1792
ou 1734 à 1733 av.J.C, frère ou fils de Yahdun-Lim à qui il succéda. Certains
spécialistes avancent que ce fut lui qui évinça son père ?. Il ne régna que deux ans, il fut détrôné lors de
l’invasion Assyrienne par l’Empereur d’Assyrie Shamshi-Adad I.
SUMU-LA-EL ou Sumulael ou Sumar-La-Ilu ou
Sumulad 2e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1881 à 1845 av.J.C.
Sous son règne, tous les petits royaumes environnants furent progressivement absorbés par Babylone.
Il fut le véritable fondateur du royaume Babylonien, qui commença à prendre une certaine importance.
Le Roi de Marad, Sumu-Numhim, devint vassal des Babyloniens. Sumu-la-El passa une alliance avec le Roi
d’Ourouk,
Sin-Kasid (1865-1833) à qui il donna sa fille, Shallurtum en mariage. Sous son règne, Babylone sembla
entretenir des relations avec Sippar, comme l’atteste la découverte de ventes de jachère entre les
souverains des deux États. Le Roi restaura aussi six forteresses de Babylonie dont celle de Dimti-Enlil,
en Babylonie septentrionale. Il lança deux campagnes contre la ville de Kish, en l’an 12 et 18 de son
règne, se traduisant à chaque fois par des destructions de la cité. À la fin de son règne, il réussit
à conquérir les cités de Kazallu, d’Halambû, de Kûta, d’Anzaqar et de Barzi.
SUMUNNA-ABI Reine d’Alep. Elle fut l’épouse du Roi d’Alep et du
Yamkhad Sumu-Epukh (ou Sumu-Epeh, ? à 1781) avec qui elle eut un fils, Yarim-Lim I (ou Iarim-Lim
ou Jarimlim) qui succéda à son père.
SU-MUM Voir SHULME.
SUNNO (né en 358 ap.J.C) co-Roi des Francs Ripuaires de 388 à 398, avec Marcomeres et Genobaudes II,
puis devint Roi des Francs Ripuaires de 398 à 401. Il épousa Mérowa de Thuringe (367-407).
SULPICE Nom de 2 Rois-Prêtre d’Émèse.
SULPICE I Caius Julius ou Gaius Julius Sulpicius Roi d’Émèse de
160 à vers 210 ap.J.C. Il semble qu’au IIIe siècle les souverains de la ville n’eurent plus que le titre de
Gouverneur. Entre 211 et 217, l’Empereur Romain Caracalla (198-217) fit d’Émèse une colonie Romaine.
La colonie étant le statut le plus élevé en milieu urbain dans l’Empire Romain.
Il fut succédé par Antonin Uranius, mais on ne connait pas leur lien de parenté.
SULPICE II Lucius Julius Aurelius Sévère
Uranius Antonin ou Sulpicius Julius Roi d’Émèse de
235 à 254 ap.J.C. Il se nommait à l’origine Sampsiceramus. Il succéda à Antonin Uranius, mais on ne connait
pas leur lien de parenté. Il fut le dernier souverain enregistré de la cité.
SUPPILULIUMA Voir SOUPPILOULIOUMA.
SURIUM Ville en Iméréthie, région de l’Ouest de la Géorgie, à la rivière
Sulori (un affluent de la rivière Rioni), aujourd’hui Vani (En Géorgien : ვანი).
La première phase de sa construction est datée du VIIIe au VIIe siècle av.J.C.
SUSE – SUSIANE Ville
d’Élam (Iran) sur le fleuve Karkheh à la frontière avec
l’Irak, fondée au Ve millénaire. Elle fut dominée politiquement par les Rois
d’Awan et de Warahshe et pendant la période de 2700 à 2340 elle eut une
importance politique assez faible. Sa situation entre l’Élam et la Mésopotamie
lui permit de se développer grâce au commerce, mais la lutte d’influence entre
ces deux empires provoqua une instabilité politique en Susiane durant cette
période. Suse retrouva une importance politique sous l’impulsion de
Puzur-Inshushinak vers 2230, après avoir été dominée par les Rois de l’empire
d’Akkad, qui firent de cette ville le chef-lieu de leur province la plus
orientale. La ville compta alors une population avoisinant les 20 000 habitants (Voire,
même plus). Suse prospéra et étendit sa domination sur toutes les autres principautés élamites
qui l’entouraient. Puzur-Inshushinak, instaura une nouvelle écriture et la ville fut
alors un véritable centre culturel. Cependant, dès la fin du règne de
Puzur-Inshushinak, Suse retomba dans l’ombre et sous le contrôle des
Mésopotamiens de la IIIe Dynastie d’Ur dirigée par le Roi Shulgi et ses
successeurs. Ce ne fut qu’avec l’intervention des Rois de Simashki que la ville
revint sous la coupe élamite. Elle fut détruite en 640, par l’Empereur d’Assyrie
Assurbanipal (669-631 ou 626). Elle devint ensuite une des résidences des Rois Perses
Achéménides où le Roi Darius éleva un palais. Elle fut abandonnée à l’époque islamique. (Voir
Perse,
Suse).
SU-SIN Voir SHU-SIN.
SUSSITA Voir
HIPPOS.
SU-SUDA le Foulon Roi
de Kish vers 2450 à ? av.J.C. On ne sait rien de son règne.
SUTI ou Sutaer ou Şuţu ou
Sutaër Peuple nomade du Nord et l’Est de la Babylonie. On
trouve leur trace dans les annales Assyriennes qui mentionne des affrontements
avec eux sous le règne de l’Empereur Arik-Den-Ili (1320-1308).
SWADJKARÊ Voir SÉOUADJKARÊ.
SYAGRIUS AFRANIUS
Roi des Gallo-Romains de 464 à 486 ap.J.C. Fils d’Ægidius.
Il gouverna l’étroit territoire qui restait aux Romains, en Gaule (Royaume
de Syagrius). Il fut battu et fait prisonnier par Clovis I à Soisson en 486 qui
devint ainsi maître de la Gaule.
SYCHÉE Voir SICHARBAS.
SYEDRA (En Grec :
Σύεδρα) Ville la frontière de la Pamphylie, qui se situe
à 18 km. au Sud-est d’Alanya et à 24 km. au Nord-ouest de Sélinonte, aujourd’hui identifiée a
u site d’Asar Tepe. Cette cité fut mentionnée dans la littérature aussi bien comme une
vile de Pamphylie que de Cilicie.
SYÈNE Voir
ASSOUAN.
SYLLA Voir SULLA.
SYLOSON Nom de 2 Tyrans de Samos.
SYLOSON I Tyran de Samos de 590 à 560 av.J.C. SYLOSON
II Co-Tyran de Samos avec ses frères : Polycrate et Pantagnostos de
538 à 532 puis seul de 522 à 509 av.J.C. Fils d’Æcès I. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Samos,
Syloson II).
SYMI ou Simi ou Sombekiem ou Syme
(En Grec : Σύμη) C’est une île Grecque faisant partie de l’archipel
du Dodécanèse, dans le Sud de la mer Égée, dont elle est l’une des douze îles principales.
Dans l’Antiquité, l’île était appelée Aigli et Metapontis. Elle est située à 41
kilomètres de Rhodes et elle est toute proche des côtes d’Asie
Mineure. Son activité principale est la pêche. Dans la
mythologie, Symi est le lieu de naissance des Charites (Assimilées aux trois
Grâces par les Romains, elles sont des Déesses personnifiant la vie) et tire son
nom d’une des épouses du Dieu Poséidon, la nymphe Syme. La ville principale est
également appelée Symi. En janvier 411, pendant la Guerre du Péloponnèse, la bataille
de Symi, qui se déroula près de l’île, vit la victoire de Sparte sur un escadron de navires
Athéniens. (Voir
Grèce,
Symi).
SYNGÈS Tibérius Julius Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 258 à 276 ap.J.C
avec son père Rheskouporis V. On ne sait rien sur sa vie et son règne. Pour certains
historiens comme Bernard Karl von Koehne, Syngès serait un Roi d’origine inconnue,
classé parmi les usurpateurs Scythes. Il n’est connu que par le biais de sa monnaie,
mais l’authenticité de celle-ci ne fait pas l’unanimité parmi les spécialistes, ce
qui explique que ce souverain soit exclu de plusieurs listes chronologiques récentes (2012).
SYPHAX ou Syphase Roi des Masaesyles, mort en
203 av.J.C, il fut l’allier des Romains puis, après avoir épousé
Sophonisbe, fille d’Hasdrubal, il fut leur adversaire. Il fut fait
prisonnier et dut participer au triomphe de Scipion. Il eut un
enfant Vermina qui lui succéda.
SYRACUSE
Ville de Sicile sur la côte orientale, ce fut une ancienne colonie de Corinthe,
fondée en 733 av.J.C. Elle devint la première ville de Sicile. En 485 s’installa
la Tyrannie de Gélon I (485-478) qui grossit la ville avec des habitants des
cités avoisinantes et qui battit les Carthaginois à Himère en 480. Son frère,
Hiéron I (478-466) protégea les poètes. La démocratie restaurée, fut menacée par
une révolte des indigènes Sicules, menée par Douketios en 450. Syracuse fut
assiégée par les Athéniens en 414-413, qui échouèrent dans leur tentative. Denys
l’Ancien (405-367) dictateur militaire, accrut la puissance de Syracuse en
Sicile. Son fils Denys le Jeune eut un règne très troublé et fut chassé deux
fois du pouvoir en 356 et 344. En 317, Agathoclès s’empara du trône en chassant
Sosistratos et il proclama la royauté en 306 av.J.C, il lutta contre les
Carthaginois. Le Roi Hiéronymos en 215 prit la défense de Carthage et Rome
entreprit de s’emparer de Syracuse, ce qui fut fait sous les cours règnes de ses
successeurs, après un long siège (213-212).
SYRIE Région et royaume de l’Asie Occidentale, baignée à l’Ouest
par la Méditerranée, limitée au Nord par le mont Taurus, à l’Est par l’Euphrate, au
Sud-est et Sud par l’Arabie. Au cours du IIIe millénaire la Syrie fut en partie soumise
aux empires Mésopotamiens et Égyptiens. Au IIe millénaire, les Indo-Européens
imposèrent leur suzeraineté au Hatti et au Hourri. Les contre-offensives des
Égyptiens sous Thoutmôsis I (1504-1492) menèrent ceux-ci jusqu’à l’Euphrate et
leur permirent d’occuper beaucoup de villes, tandis que la Syrie du Nord
appartint au Mitanni, puis elle fut conquise, en même temps que celui-ci par
l’Empereur des Hittites Souppilouliouma I (1355-1322). En 1278, le Pharaon
Ramsès II (1279-1213) partagea la Syrie avec les Hittites. Peu de temps après
"les peuples de la mer" venus d’Occident, ruinèrent le Hatti et ses conquêtes.
Une de leurs tribus, les Philistins, s’établit en Syrie. Les Araméens et les
Hébreux fondèrent également divers états, dont les royaumes de Damas et de
Jérusalem (XIe et Xe siècle). Aux VIIIe et VIIe siècle les Assyriens firent
progressivement la conquête des états Syriens, puis allèrent jusqu’à la vallée
du Nil. Le Pharaon, Néchao II (610-595) tenta de prendre la place des Assyriens
en Syrie, mais échoua devant les Babyloniens (victoire du Roi de Babylone,
Nabuchodonosor à Karkemish en 605 av.J.C). La prise de Babylone en 539 par le
Roi Perse Cyrus II (559-529) fit de la Syrie, augmentée de la Palestine et de
Chypre, une satrapie de l’Empire Perse. La civilisation hellénistique pénétra en
Syrie par la Phénicie, surtout après la conquête d’Alexandre le Grand (chute
de Tyr, en 332). Après lui, la Syrie fut disputée entre les monarchies de
l’Égypte Lagide et d’Asie Séleucide. Les Séleucides en installant leur capitale
à Antioche, firent de la Syrie le centre de leur état. En 64, Pompée occupa la
Syrie, qu’il érigea en province Romaine. Les Romains la protégèrent des Parthes
par un cordon de principautés d’abords vassales comme : Commagène, le royaume de
Pétra, etc…, puis, après annexées à l’empire. La Syrie Romaine fut enrichie
par le commerce à travers le désert. De nombreux mouvements religieux y virent
le jour, que le Christianisme domina progressivement. Le royaume de Palmyre
arrêta l’invasion des Perses Sassanides en 262 ap.J.C, puis fut abattu en 272
par l’Empereur Aurélien (269-275). Elle fut reconquise par l’Empereur d’Orient,
Héraclius I (610-641), après une invasion Sassanide (607-628) la Syrie fut
conquise par les arabes de 634 à 640.
|