Quelques grands Rois de Mésopotamie :
Hammourabi
1792  à  1750
 

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….Retour à la dynastie Amorrite de Babylone

 

  Sommaire
 

Son origine
Ses dates de règne
Son règne
     Ses conquêtes
     Sa politique religieuse
     Sa politique intérieure  
Le code d’Hammourabi
Bibliographie

Hammourabi – Tête de
statue trouvée à Suse –
Musée du Louvre

 

Son origine

 
   Hammourabi (ou Hammurapi ou Hammurabi ou Hammu-rapi ou Khammurabi, en Akkadien : Ammurāpi  "l’aïeul est grand" ou "l’aïeul est un guérisseur" de Ammu : "parent paternel" et Rapi : "guérisseur") fut le 6e Roi de la dynastie Amorrite de Babylone. Il fut le fils du Roi Sin-Muballit (ou Sîn-Muballit ou Sin-mouballit), mais on ne connait pas le nom de sa mère. Il est reconnu par un grand nombre de spécialistes comme le véritable fondateur de l’Empire Babylonien, ses prédécesseurs n’étant considérés, peut-être à tort, que comme le terreau sur lequel Hammourabi fonda cet Empire; et surtout pour avoir promulgué un ensemble de lois connues sous le nom de Code d’Hammourabi, qui représente l’un des premiers exemples de lois écrites de l’histoire. Il va être à la fois un grand conquérant et un grand gestionnaire de sa ville et il va fonder un vaste Empire autant par la diplomatie que par les conquêtes militaires.


 

Prologue du Code d’Hammourabi,
correspondant aux 305 premières
cases inscrites de la stèle, sur une
tablette d’argile – Musée du Louvre

 
Ses dates de règne

 
   Nous ne savons pas encore aujourd’hui exactement la période du règne d’Hammourabi. Les datations de celui-ci sont fondées sur des allusions à des événements astronomiques tracées dans les textes paléo-Babyloniens de l’époque du Roi Ammi-Saduqa (ou Ammisaduqa ou Ammizaduga, 1646-1626), que les astronomes ont interprété de manières très différentes. Il y a plusieurs propositions qui sont donc faites par les spécialistes : 1848 à 1806 ou 1793 à 1750 ou 1792 à 1750 ou encore 1728 à 1696 ou 1686. Celle retenue généralement par la très grande majorité des spécialistes, dont Federico Arborio-Mella, est 1792 à 1750.
 
   Signalons également qu’Hammourabi fut en plus de Roi de Babylone : Roi d’Ourouk, d’Akkad, de Kish, de Mari, d’Isin et d’Ur. On a été retrouvé de son règne de nombreuses tablettes de contrat signées et une abondante correspondance administrative et diplomatique qui nous permet de bien connaître son histoire, mais pas de la situer exactement dans le temps.   

 

Son règne

 

  Hammourabi hérita du trône de la ville de Babylone de son père Sin-Muballit. La cité à l’époque était une partie mineure d’un royaume qui était un système complexe de cités-États gagnées par les armes, comme d’Ur et Isin et situées le long des plaines de Mésopotamie. Elles étaient en éternel conflit les unes avec les autres pour le contrôle de terres agricoles plus fertile. Toutefois, malgré ce climat, les premières années du règne d’Hammourabi furent pacifiques. Le Roi utilisa son pouvoir principalement pour entreprendre une série de travaux publics, y compris la fortification des murs de la ville à des fins défensives et l’expansion des temples. Mais dès son arrivée au pouvoir il eut en tête la volonté de réaliser l’unification de la Mésopotamie sous l’hégémonie de Babylone, qui était la capitale de son royaume.  
 


 

Statue d’Hammourabi
à San Francisco

Ses conquêtes

 
   À son accession au trône Hammourabi hérita d’un royaume assez petit, qui s’étendait le long de l’Euphrate, avec quelques grandes villes qui lui vouaient allégeance. Passé une première période de remise en place et de consolidation de l’État qui dura plus de 10 ans, Hammourabi entreprit de l’agrandir en expulsant les Élamites de Mésopotamie.
 
   De 1787 à 1785, il reprit la ville d’Isin au Roi de Larsa, Rim-Sin I (ou Rim-Sîn, 1822-1763), qui avait pris la cité à Babylone à la mort de son père. Il réoccupa au Sud, Ourouk et Ur, perdues également à cette époque. Puis il se tourna vers l’Est, traversa le Tigre et fit campagne contre les Iamutbals (Ou Emutbal, originaire du Sud-est de l’Irak, entre le Tigre et le Zagros). En 1784/1783, repartant vers l’Ouest, il écrasa la ville de Malgûm (ou Malgium), dont l’emplacement exacte est encore débattu, puis l’année suivante, en amont de Sippar sur l’Euphrate, il prit Râpiqum (Son emplacement aussi est débattu) et Shalibi (ou Schalibi), ce qui lui permit de renforcer son emprise sur le Nord de la Basse-Mésopotamie.
 
   En 1775, à la disparition du Roi d”Ekallāté, (ou Ekallatum), Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775), ce royaume Assyrien de Haute-Mésopotamie devint une proie facile. Il fut repris en partie par le Roi de Mari, Zimri-Lim (1775-1761/60) et le Roi d’Eshnunna, Ibal-Pi-El II (1779-1766) qui attaqua alors la cité de Mari afin d’en prendre le total contrôle. Isme-Dagan I (ou Ishme-Dagan, 1775-1741) le nouveau Roi d’Ekallāté se réfugia auprès d’Hammourabi qui l’aidera à remonter sur son trône, plus tard, après la prise d’Assur.
 
   En 1766/65, le Roi d’Élam, Siwe-Palar-Khuppak (ou Siwepalarhuhpak ou Siwe-Palar-Huppak, 1770-1745) lança une attaque en Basse-Mésopotamie dans le but de s’emparer du royaume d’Eshnunna. Il se fit aidé par Hammourabi et Zimri-Lim, qui voyaient là un moyen de se débarrasser d’un ennemi gênant aux portes de leur royaume. La coalition s’empara rapidement de la cité d’Eshnunna, tuant son Roi Ibal-Pi-El II. Siwe-Palar-Khuppak et Hammourabi nommèrent alors dans la ville, sous la pression de l’armée, un Gouverneur militaire, Silli-Sin (1766-1750), qui épousa la fille d’Hammourabi, bien qu’il semble, pour certains spécialistes, qu’Hammourabi souhaitait assurer lui-même la royauté de la cité.
 

L’Empire  de  Babylone  sous  Hammourabi

 


 

Cliquez sur les noms de villes ou de régions

   L’armée Élamite s’installa dans la cité, d’où elle entreprit de conquérir la région du haut-Tigre, puis du Khābūr (ou Khabur). Siwe-Palar-Khuppak décida alors de séparer son armée en deux. Il dirigea une première partie au commande du Général Élamite, Kunnam et d’un Amorrite, Atamrum, au Nord sur la ville d’Ekallāté (ou Ekallatum), forteresse qui commandait la région Est du Tigre et qui était la capitale d’un royaume Assyrien. La ville fut prise rapidement ainsi que celle de Shekhna (ou Tell Leilan ou Shubat-Enlil, capitale du pays d’Apum, dans la vallée du Khābūr).
 
   La deuxième partie de l’armée de Siwe-Palar-Khuppak se dirigea au Sud sur la Babylonie contre ses ex alliés. Ceci prit au dépourvu Hammourabi et Zimri-Lim, qui se retrouvèrent à faire face aux volontés expansionnistes des Élamites sur leur territoire. Le Roi de Mari, menacée directement par cette avancée rapide, passa une nouvelle alliance avec le Roi de Babylone et de nombreux Rois Amorrites, dont celui d’Alep, Sumu-Epukh ( ? -1781) et lui fit face.
 
   En 1764, cette coalition réussit à arrêter l’offensive Élamite sur les deux fronts. Hammourabi stoppa l’armée ennemie alors qu’elle s’apprêtait à marcher sur Babylone. Zimri-Lim plus les troupes envoyées par Hammourabi, dans la région du Khābūr, à Hiritum, rencontra Siwe-Palar-Khuppak. Les Élamites furent écrasés assez facilement, Atamrum ayant trahit Siwe-Palar-Khuppak en se ralliant à Zimri-Lim.
 
   L’armée Élamite se replia sur Eshnunna, qu’elle pilla avant de repartir en Élam, Siwe-Palar-Khuppak déléguant la direction des armées à son fils (ou son frère ?) Kuduzulush I (ou Kudu-Zulush I, 1745-1730) et à ses Généraux. Par cette défaite le royaume d’Élam perdit d’un seul coup tout appui en Mésopotamie, mais il ne fut pas affaibli pour autant et ne semblent pas avoir été inquiété par les Babyloniens qui prenaient progressivement le contrôle de la Mésopotamie car cette victoire marquait un nouveau pas dans l’expansion de Babylone
 
   En 1764/1763, le Roi de Larsa, Rim-Sin I fut une deuxième fois vaincu par la coalition du Roi de Mari, Zimri-Lim et d’Hammourabi. Ces derniers pénétrèrent dans son royaume par le Nord. Ils firent le siège et prirent l’importante ville de Mashkan-Shapir (ou Tell Abu Dhuwari en Basse-Mésopotamie, située à 40 km au Sud-ouest de la ville actuelle de Kut el-Imara), puis ils se rendirent maître de Larsa. Le siège dura six mois et mobilisa 40.000 soldats. La ville tomba finalement et ses murailles furent détruites. Après une tentative d’évasion, Rim-Sin I et ses fils furent emprisonnés à Babylone.
 
   Larsa ne fut plus désormais que la ville sainte du Dieu Shamash (Dieu soleil) et resta sous la domination des Rois de Babylone. Hammourabi devint alors maître du Sud de la Mésopotamie. En 1762, un conflit éclata entre Silli-Sin d’Eshnunna et son beau-père Hammourabi qui désirait avoir une totale mainmise sur la ville. L’affrontement tourna à l’avantage de Babylone qui prit Eshnunna et le royaume de Warum organisé autour de la ville dans la basse vallée de la Diyala.


 
Tête d’Hammourabi, interprétation libre

 
   En 1761/1760, sans que l’on n’en connaisse les raisons, Hammourabi se retourna contre son ancien allié, Zimri-Lim. Il attaqua son royaume, qu’il détruisit complètement, et en 1759, il rasa la ville de Mari, après l’avoir pillée. Hammourabi frappa la ville d’interdit, si bien que personne ne revint l’occuper. Zimri-Lin disparait alors complètement de l’histoire, il fut le dernier Roi de Mari et son royaume fut morcelé. Les textes de Shekhna (ou Tell Leilan ou Shubat-Enlil) nous informent que Nagar et la région du Khābūr, jusque là possession de Mari, passèrent alors sous la suzeraineté des Rois Amorrites du Yamkhad et de sa capitale Alep.
 
   La partie Nord fut annexée par Hammourabi et il se forma dans la vallée de l’Euphrate un petit royaume, le Hana, avec pour capitale Terqa (ou Tirqa, Tell Ashara aujourd’hui). À l’Ouest, face à ce grand Empire d’Hammourabi, selon Bill T.Arnold, seules Alep et Qatna (au Nord de Damas, aujourd’hui Tell Mishrife), maintinrent leur indépendance. Toutefois, une stèle d’Hammourabi fut mise au jour à Diyarbakır (ou Diyarbakir, Sud-est de la Turquie), où il revendique le titre de "Roi des Amorrites“.
 
   En 1757, Hammourabi attaqua l’Assyrie et étendit son Empire dans les régions riveraines du Tigre jusqu’au Subartu (ou Soubartou ou Subartum, Haut-Djézireh). La même année, la ville d’Assur tomba soumettant les Assyriens au Roi de Babylone.
 
   Après trente-cinq ans de guerre, Hammourabi reconstitua l’Empire des Rois d’Akkad, Sargon (2334-2279) et Naram-Sin (2255-2218) et reprit les titres de "Roi du Sumer et d’Akkad, Roi des quatre régions, Roi de l’univers". Son Empire comprenait alors la moitié Sud de la Mésopotamie, la vallée de l’Euphrate jusqu’au confluent du Khābūr (ou Habur, actuel Haut-Djézireh), le royaume du Subartu et la vallée du Tigre jusqu’à Ninive. Il s’y côtoyait des Amorrites, des Goutis, des Élamites, des Kassites, des Sémites et des Sumériens et autant de langues et de cultures différentes, qui favorisèrent la richesse, l’essor culturel, artistique et scientifique de Babylone.

 

Sa politique religieuse

 
   Le règne d’Hammourabi marque aussi de grands changements, comme celui de la révolution religieuse qu’entreprit le Roi, en ne supprimant pas les divinités locales des peuples conquis, comme cela se faisait avant lui, et laissant libre culte à tous les Dieux. Il alla même jusqu’à restituer aux cités conquises, les idoles des divinités, qui avaient été retirées par des précédents envahisseurs. Grâce à cela Babylone devint un centre religieux de premier plan. Les théologiens d’Hammourabi regroupèrent les Dieux en triades, par exemple : Anu, Enlil et Ea (Pour le ciel, la terre et l’eau) ou encore Sin (ou Sîn), Shamash et Ishtar (pour la Lune, le Soleil et Vénus).
 
   Comme le précise Federico Arborio-Mella, les nombreux Dieux, même si ils furent correctement cataloguées en fonction de leur similitude et placé dans la hiérarchie avec une attribution précise par leurs caractéristiques spécifiques, restèrent moins importants que le Dieu de la capitale, Marduk (ou Mardouk, en Akkadien ou en Sumérien : AMAR.UTU ou Bel-Marduk ou Bellus-Marduk ou Baal-Marduk). Il fut le plus grand Dieu Mésopotamien. Il siégeait à Babylone dans son sanctuaire l’Esagil “le temple au pinacle surélevé”, auquel était adjointe la ziggourat Etemenanki, passée à la postérité sous le nom de la “Tour de Babel”. Sa parèdre était Zarpanitu (ou Sarpanitu). Les Babyloniens en faisaient le fils aîné d’Ea et de la Déesse Damkina.


 

Stèle du Code
d’Hammourabi
– Musée du Louvre

 

Sa politique intérieure

 
   Le règne d’Hammourabi propulsa la cité de Babylone au rang de capitale d’Empire et capitale politique. Le Roi nomma des fonctionnaires Amorrites qui lui assuraient le contrôle de la cité. Il réorganisa la justice, il se symbolisa comme celui qui "établit la justice sur la terre". Il créa une administration centralisée très efficace et la régularité dans la perception des impôts. On a retrouvé 55 lettres portant sur des questions administratives, qu’Hammourabi échangea avec les Gouverneurs des régions de son Empire qui démontrent son engagement et sa capacité en tant qu’administrateur de l’État.
 
   Ces lettres donnent un aperçu du travail quotidien que fournissait le Roi afin de statuer sur un Empire, de lutter contre les inondations, d’ordonner des modifications à un calendrier, ou les soins nécessaires à des immenses troupeaux de bétail. Sous son règne, la situation financière du royaume fut très florissante et Babylone en fut la première bénéficière.
 
   L’agriculture fut également soutenue, notamment par le renforcement d’un vaste réseau de canaux que le souverain fit creuser. Comme pour tous les grands Empires, le problème auquel le Roi fut confronté, fut celui de tenir son unification. Hammourabi mit en place afin d’obtenir ce résultat une politique dynamique. Il développa le commerce avec l’Ouest d’où il se fournissait en métaux précieux, en pierres de construction et en bois. La langue officielle pour tout l’empire devint l’Akkadien, elle fut aussi la langue administrative de la correspondance du souverain.
 
   À sa mort Hammourabi légua à son fils Samsu-Iluna (ou Samsou-Ilouna) un immense royaume riche et solide, mais cette domination fut malheureusement très éphémère. Le Sud de la Mésopotamie vit une forte dégradation de sa situation démographique et économique, pour des raisons qu’il est encore difficile d’élucider.

 

Détail du haut de la stèle
portant le Code
d’Hammourabi, trouvée à
Suse – Musée du Louvre

 

Le code d’Hammourabi

 

   Ce fut son activité législative qui contribua aussi à perpétuer la renommée d’Hammourabi, avec la rédaction du "Code des lois", code juridique qui porte son nom. Ces règles et lois de Babylone furent respectées jusqu’aux rives de la Méditerranée. Elles étaient gravées sur des stèles, qui étaient placées sur les places publiques dans tout l’Empire, de façon à être connues de tous. Une de ces stèles cylindrique, en diorite, de 2,40 m. de hauteur, fut découverte en 1901. Elle se trouve actuellement au musée du Louvre et le Code y est inscrit en caractères cunéiformes. Le Code d’Hammourabi, comprenait 282 lois et les peines encourues pour non respect étaient très dures, surtout pour les normes modernes, avec de nombreuses sanctions impliquant la peine de mort ou la défiguration.
 
   Les sanctions étaient basées en partie sur la philosophie de la “Loi du Talion“, c’est à dire sur la similitude de la peine à l’infraction, incarné dans le fameux dicton “œil pour œil, dent pour dent“. Toutefois il faut signaler qu’il était admis de supprimer sa peine par une rémunération en espèces, avec une proportionnalité de la peine par rapport à la classe sociale. Le Code n’est pas le premier ouvrage de ce genre et il n’est pas considéré comme le plus grand.
 
   Il fut précédé par des manuscrits dont les plus anciens exemplaires remontent aux premiers Rois d’Ur, Isin et d’Eshnunna. Le Code est en fait la transcription des précédentes décisions juridiques rendues par les différents peuples sous la domination de Babylone, qui valaient comme modèle dans tout l’Empire. Le code est également l’un des premiers exemples du principe de la présomption d’innocence, il suggère que l’accusé ou l’accusateur avait la possibilité de fournir des preuves de la culpabilité ou non des faits reprochés.
 
   Quelques unes des lois importantes du Code d’Hammourabi :
Si quelqu’un abat un arbre sur le terrain de quelqu’un d’autre, il payera pour cela.
Si quelqu’un est négligent lors de l’arrosage de ses champs et qu’il inonde ceux de quelqu’un d’autre par accident, il payera pour le grain qu’il a abimé.
Si un homme veut jeter son fils hors de sa maison, il doit aller devant un juge et dire : “Je ne veux plus que mon fils vive dans ma maison plus longtemps“. Le juge examinera les raisons. Si elles ne sont pas bonnes, l’homme ne pourra pas jeter son fils dehors.
Si un fils fait un grand mal à son père, son père doit lui pardonner la première fois. Mais s’il le fait une deuxième fois son père pourra le jeter dehors.
Si un voleur vole une vache, un mouton, un âne, un cochon ou une chèvre, il paiera dix fois sa valeur. S’il n’a pas d’argent pour payer, il sera mis à mort.
Si un homme crève les yeux d’un autre homme, on lui crève un œil. S’il casse une dent d’un homme, on lui cassera une dent. S’il casse un os d’un homme, on lui brisera ses propres os.
Si un médecin opère un patient et que le patient meurt, la main du médecin sera coupée.
Si un entrepreneur construit une maison et que cette maison s’effondre et tue le fils du propriétaire, le fils de l’entrepreneur sera mis à mort.
Si un voleur est attrapé entrain de creuser un trou dans une maison afin qu’il puisse entrer et la voler, il sera mis à mort en face de ce trou.
Si un fils frappe son père, ses mains devront être coupées.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Federico Arborio-Mella :
Dai sumeri a Babele : la Mesopotamia, storia, civiltà, cultura, Mursia, Milano, 1978.
Béatrice André-Salvini :
Le code de Hammurabi, Musée du Louvre, Collection Solo, N°27, Paris, 2003.
Bill T.Arnold :
Who were the Babylonians ?, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2004.
Kemal Balkan :
Studies in Babylonian feudalism of the Kassite period, Undena Publications, Malibu, 1986.
Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève :
Il était une fois la Mésopotamie, Gallimard, Collection Découvertes, Paris, 1993.
Jean Bottéro et Barthel Hrouda :
L’Orient ancien : Histoire et civilisations, Bordas, Paris, 1991 – En Allemand : Der Alte Orient : Geschichte und Kultur des alten Vorderasien, Orbis-Verl, München, 1991-1998.
Dominique Charpin :
Hammu-rabi de Babylone, PUF, Paris, 2003.
Godfrey Rolles Driver et Sir John Charles Miles :
The Babylonian laws, Clarendon Press, Oxford, 1952-1955-1968.
André Finet :
Le Code de Hammurapi, Éditions du Cerf, Paris, 1973-1996-2004.
Henry Hoyle Howorth :
The early history of Babylonia, The English Historical Review 16, N° 61, Janvier 1901.
Horst Klengel :
Hammurapi von Babylon und seine zeit, Deutscher Verlag der Wissenschaften, Berlin, 1976.
König Hammurabi und der alltag Babylons, Artemis & Winkler, Zürich, 1991-2004.
Gwendolyn Leick :
The Babylonians : An introduction, Routledge, London, Septembre 2002-2003.
Mesopotamia : The invention of the city, Penguin, London, 2002.
Joan Oates :
Babilonia, ascesa e decadenza di un impero, Newton & Compton, Roma, 1988.
Albert Ten Eyck Olmstead :
– The Babylonian Empire, The American Journal of Semitic Languages and Literatures, 1919.
Richard Anthony Parker :
Babylonian chronology 626 B.C. – A.D. 45, University of Chicago Press, Chicago, 1946.
Giovanni Pettinato :
Babilonia, centro dell’universo, Rusconi, Milano, 1988.
Mervyn Edwin John Richardson :
Hammurabi’s laws : Akkadian text, translation and glossary, Sheffield academic press, Sheffield, 2000 – T & T Clark, London, New York, 2004.
Henry William Frederick Saggs :
The greatness that was Babylon : A survey of the ancient civilization of the Tigris-Euphrates valley, Praeger, New York, 1962-1969 – Sidgwick and Jackson, London, 1988.
Jean Vincent Scheil :
La loi de Hammourabi (vers 2000 av. J.-C.), Ernest Leroux, Paris, 1904.
La chronologie rectifiée du règne d’Hammourabi, Imprimerie nationale, Paris, 1912.
Marc Van der Mieroop :
King Hammurabi of Babylon : A Biography, Blackwell Publishers, Malden, Oxford, 2005-2006.
Norman Yoffee :
The economic role of the crown in the old Babylonian period, CA : Undena Publications, Malibu, 1977.

 

 
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