Son origine
Jean Hyrcan I
(ou Yokhanan Hyrkanos ou Hyrcanus ou Yohanan Girhan, en
Hébreu :
יוחנן הורקנוס, en
Grec : Ιωάννης
Υρκανός A’) fut Grand-Prêtre
et Ethnarque de Juda (ou Judée) de 134 à 104.
Il naquit en 164 (on trouve aussi 175) et fut le deuxième fils et successeur de
Simon Maccabée (142-135),
Jean n’était pas présent au banquet à Jéricho
au cours duquel son père et ses deux frères furent assassinés, par son beau-frère Ptolémée.
Jean Hyrcan I – Portrait d’une collection de biographies – Promptuarii Iconum Insigniorum –
Guillaume Rouille (1518-1589)
Photo avant retouches :
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Son nom
Comme lui tous les dirigeants Hasmonéens adoptèrent des noms
Grec.
Flavius Josèphe
(ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100)
nous précise (La Guerre des Juifs contre les Romains (75-79)) qu’il prit le nom de
"Hyrcan" lors de son accession au pouvoir, mais on n’explique pas la raison de ce choix.
À par l’auteur, la seule source primaire, les Livres des Maccabées, n’utilise jamais ce nom à l’égard de Jean.
Il y a juste une référence unique à Hyrcan dans le Deuxième Livre des Maccabées (03:11), se référant à un homme à qui
appartenait une partie de l’argent du Temple, lors de la visite en 178 d’Héliodore (Général et Ministre du Roi
Séleucide
Séleucos IV, 187-175).
Les spécialistes de la Bible contestent ce nom pour diverses raisons. Parce que son origine familiale en serait la région
d’Hyrcanie sur la mer Caspienne.
Parce qu’un nom de règne Grec, aurait représenté
des liens plus étroits avec la culture Hellénistique contre laquelle les Maccabées s’étaient révoltés.
Son règne
Le règne de Jean Hyrcan I eut une grande importance politique et culturelle,
car après avoir accédé à l’indépendance,
l’État Juif dut maintenir sa position au sein d’un milieu de grands et de petits États qui partageaient tous la culture Hellénistique.
Sous son règne, la Judée retrouva son indépendance complète et s’agrandit.
Jean Hyrcan I apparemment combina énergie et capacité de leadership avec le zèle de certains de ses ancêtres. Il est connu comme un
brillant et courageux chef militaire. Son règne est souvent donné comme l’apogée de la dynastie, en termes de richesses, mais aussi
d’occupation de territoires.
La défaite de Jérusalem
À sa prise de pouvoir, il dut d’abord reconnaître la souveraineté du Roi
Séleucide,
Antiochos VII Évergète Sidêtês (138-129).
Mais dès la première année de son règne, il n’eut qu’une ambition, rendre la
Judée indépendante de la dynastie
Séleucide.
Après 130, sa révolte fut plus importante. Il devint une menace pour
Antiochos VII
qui marcha avec une grande armée contre Jérusalem, l’assiégea et pilla la
campagne environnante. Cependant Hyrcan I résista et le siège se prolongea bien que le Grand Prêtre ne put recevoir d’aide
d’autres villes de la Judée (Les Antiquités Judaïques – 13,240).
De plus, les réfugiés des cités ravagées par les Séleucides
n’étaient pas autorisés à passer à travers les lignes
d’Antiochos VII.
De fait, ces Judéens furent littéralement pris au piège au
milieu d’un siège chaotique.
Toutefois, comme le précise Hendrik Jagersma, en raison de pénuries alimentaires
graves dans Jérusalem, Hyrcan I dut négocier une trêve avec
Antiochos VII.
Il demanda dans un premier temps un armistice de sept jours qui fut accordé. Ce qui sûrement arrangea le Roi
qui était également en lutte contre les Parthes et
il lui était délicat de se battre sur deux fronts. Il fut difficile pour les Juifs
d’accepter volontiers les conditions de la paix, mais ils furent obligés plutôt que de voir
Jérusalem occupée par les troupes Séleucides.
Hyrcan I leur donna des otages, parmi lesquels se trouvait son propre frère et, selon
Flavius Josèphe, les termes de la trêve comprenait :
500 talents d’argent en paiement pour le Roi, l’obligation de raser les murs de la ville,
l’obligation que la Judée participe avec les
Séleucides à la guerre contre les
Parthes et la reconnaissance une fois de plus du
contrôle de la région par les Séleucides
(Les Antiquités Judaïques – 13,245).
Monnaie de Jean Hyrcan I |
Ces conditions furent un coup très dur pour Hyrcan I.
En outre, Selon Flavius Josèphe, il dut piller la
tombe de David (1010-970)
où il prit 3.000 talents (La Guerre des Juifs contre les Romains (75-79) – Livre I – 2:5) qui
servirent en partie à payer les 500 au Roi. Les répercussions du siège furent un revers difficile pour Hyrcan I et la
Judée fut confrontée pendant un temps à des difficultés économiques
importantes, surtout que la campagne autour de Jérusalem avait été pillée.
La crise économique fut considérablement amplifiée par les impôts importants exigés par
Antiochos VII.
En 130/129, Hyrcan I, comme imposé dans le traité, fut contraint d’accompagner le Roi dans sa campagne orientale.
Au lieu de gouverner un État de Judée dévasté, il était obligé de guerroyer
chez les Parthes avec
Antiochos VII,
ce qui, selon Joseph Sievers, lui causa probablement une perte de soutien parmi la population de la région.
Les Judéens dans les campagnes furent particulièrement déçus par Hyrcan I,
qui ne put les protéger et résister aux pillages de leurs terres par l’armée
d’Antiochos VII.
De plus l’action de pillage du tombeau de
David viola ses
obligations en tant que Souverain Sacrificateur. Les habitants de
Jérusalem, de la campagne
Judéenne et les dirigeants religieux doutèrent
alors de l’avenir de la région sous Hyrcan I.
L’indépendance
Cependant, la malchance d’Hyrcan I allait tourner.
Dans la campagne orientale après pourtant des débuts glorieux,
la coalition Juifs-Séleucides enregistra plusieurs défaites.
En 129, Antiochos VII choisit d’hiverner en
Médie et proposa la paix au Roi
Parthe,
Phraatès II (ou Arsace VI 138-127).
En réponse, les Parthes
relâchèrent son frère
Démétrios II Nikatôr
(145-138 et 129-125) pour forcer
Antiochos VII à se retirer. Face aux exactions des troupes Séleucides,
les cités nouvellement conquises se rebellèrent,
Antiochos VII fut abandonné par ses hommes et il mourut en combattant les
Parthes au printemps 129.
Sa mort entraîna la perte définitive de la
Mésopotamie pour les
Séleucides qui restèrent cantonnés en Syrie.
Hyrcan I allait saisir l’opportunité offerte par la débâcle du royaume
Séleucide. Il était maintenant en mesure de profiter des troubles, d’affirmer l’indépendance de la
Judée et de conquérir de nouveaux territoires.
En face, selon Joseph Sievers,
Démétrios II eut
des difficultés dans la transition du pouvoir et il lui fut impossible d’exercer un contrôle sur la
Judée.
En outre, l’Empire Séleucide s’effondra en petites principautés.
Les Ituréens au Liban, les Ammonites en Transjordanie, et les Arabes
Nabatéens représentaient autant de principautés indépendantes
qui se détachèrent peu à peu du contrôle Séleucide.
Hyrcan I, déterminé à profiter de la situation, leva une armée de mercenaires qui contrastait fortement avec les forces
Judéennes qui avaient participé à la défaite
d’Antiochos VII
(Les Antiquités Judaïques – 13,249). Toujours selon Joseph Sievers, la population Juive n’était probablement pas encore remise des
attaques Séleucides et ne pouvait pas fournir assez d’hommes
capables de constituer une grande armée. Selon Elias J.Bickerman, c’est pour cette raison que devant tant de détermination, l’État de
Judée soutint de nouveau financièrement Hyrcan I et une nouvelle fois
des fonds furent prélevés du tombeau de
David.
Ses conquêtes
À partir de 113 Hyrcan I commença une vaste
campagne militaire contre la Samarie.
Les Samaritains, qui
tenaient leur ville fortifiée de Samarie, restaient hostiles envers les Juifs.
Pour cette raison Hyrcan I décida de renouveler ses attaques contre eux. Il marcha contre la ville à la tête de sa grande armée, mais sa présence à
Jérusalem fut requise. Il quitta alors le siège de la cité qu’il laissa à ses deux fils,
Aristobule I
et Antigonos (ou Antigone). La guerre se prolongea de façon inattendue.
Les Samaritains appelèrent à l’aide et reçurent 6.000
hommes du nouveau Roi Séleucide
d’Antiochos IX Cyzique Philopator (114-95).
Bien que le siège dura une longue année difficile, Hyrcan I n’était pas disposé à renoncer et en fin
de compte, la Samarie fut envahie et totalement détruite.
Les habitants de Samarie furent ensuite mis en esclavage.
Puis l’armée de mercenaires écrasa la ville de Scythopolis
(ou Beït Shéan ou Bethshan ou Beth-Shan, ville du Nord-est d’Israël) qui, selon Hendrik Jagersma, fut occupée par Hyrcan I.
Elle conquit également la ville de Samaya (ou Samega), sur la mer de Galilée, d’une importance particulière en raison
de sa position géographique. Hyrcan I eut également à son actif d’avoir réglé par la force des différents religieux entre les Juifs et les
Samaritains.
Limites du royaume sous
Jean Hyrcan I
|
Cliquez sur un nom de ville ou
de région |
Après avoir victorieusement mit fin à la guerre en
Samarie,
en 110, Hyrcan I décida une invasion de la Cisjordanie (Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Volume 5, William
George Smith). L’armée de mercenaires assiégea la ville et le fort de Madaba (Ville au bord de la route des Rois qui mène à Kerak et à
Pétra), sur les rives du Jourdain, qui fut toujours hostile aux Hasmonéens,
qu’il prit après une période de six mois de siège. Après cette victoire, Hyrcan I alla au Nord vers
Sichem et le mont Garizim.
Il conquit cette cité, l’une des plus importantes villes de la Samarie et détruisit le 21
Kislev (Décembre) 110 (on trouve aussi 112 ou 111 ?), le temple Samaritain
sur le Mont Garizim (Bien que leurs descendants vont continuer leur culte parmi ses ruines). Ce geste servit malheureusement à approfondir
la déjà historique haine et la rivalité entre les deux communautés. Il faut noter que certains spécialistes situent ces deux victoires lors
d’une première campagne en 128 ?. Les fouilles archéologiques ont bien confirmé la
destruction du sanctuaire Samaritain du Mont Garizim, en revanche la date de
cette destruction fait l’objet de débat.
Fort de tous ces succès, vers 108/107, il décida de lancer une nouvelle campagne et de soumettre les
Édomites (ou Iduméens), dans le Néguev près d’Eilat.
Ceux-ci restaient toujours une menace pour la partie Sud de son domaine. Selon
Flavius Josèphe, au cours de cette campagne il conquit
Adurim (ou Adora ou Adoraim), Marésha (ou Tel Maresha ou Marissa ou Marisa dans le centre d’Israël située dans la Shéphélah) et
d’autres villes Édomites (Les Antiquités Judaïques – 13.257).
Il força les Édomites à se convertir au Judaïsme, ce qui était inhabituel
pour un dirigeant Juif et une exception dans l’histoire d’une religion réticente devant les conversions.
Josèphe dit :
“Il soumit tous les Iduméens et leur permit de rester dans le pays à la condition d’adopter la circoncision et les lois des Juifs“.
En Septembre/Octobre 107, le Roi d’Égypte
Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 et 89-81)
fut détrôné et chassé du pays par son frère, jusque-là Roi de
Chypre,
Ptolémée X Alexandre I Philométor (107-88).
Ptolémée IX chercha
alors à se constituer un royaume en Judée,
mais vaincu par Aristobule I, il appela à l’aide les
Séleucides.
En 106, malgré cet appui, Aristobule I
et Antigonos (ou Antigone) vont conquérir l’ensemble de la plaine de Jezraël (ou Jezréel ou Jezrahel ou Jizreel ou Yizréel) et reprendre
l’importante ville de Scythopolis
(ou Beït Shéan ou Bethshan ou Beth-Shan, ville du Nord-est d’Israël). En 104 Hyrcan I demande en plus l’aide de Rome et
avec l’aide du commandant Romain Marcus Antonius Cilician ils écrasent la coalition
Égypto–Séleucide.
Beaucoup d’historiens pensent que le livre apocryphe des Jubilés fut écrit au cours de son règne, certains suggèrent même
que ce serait à sa demande. Certains auteurs, voient la division du Judaïsme entre Pharisiens et Sadducéens datant de son époque, mais la plupart
des auteurs Juifs donnent à penser que cette division s’est faite bien avant lui. Jean Hyrcan I, qui fut l’élève des Pharisiens, leur resta
longtemps fidèle, bien qu’il ait aussi eut des amis parmi les Sadducéens qu’il rejoignit ensuite sans, toutefois, comme certains l’affirment,
persécuter les Pharisiens. Ce qui est sûr c’est que sous son règne, ces deux parties prospérèrent et s’établirent fermement.
À sa mort, son "royaume" fut réparti entre ses héritiers et son épouse ce qui entraîna des problèmes de succession.
En effet, la volonté d’Hyrcan I, fut pour la division de la Haute-Prêtrise avec l’autorité laïque. Son épouse obtint
le contrôle de l’autorité civile, et son fils
Aristobule I (ou Judas Aristobule)
eut le rôle de Grand-Prêtre. Cette action représentait la volonté d’Hyrcan I de transiger sur la question de l’autorité séculière et religieuse.
Toutefois, Aristobule I ne se satisfera pas de cet arrangement, il
jettera sa mère en prison et la laissera mourir de faim.
Économie et relations extérieures
Après le siège de
Jérusalem, Hyrcan I fit face à une grave crise économique en
Judée.
Toutefois, les spécialistes, comme Joseph Siever, supposent que ces difficultés s’apaisèrent après la mort
d’Antiochos VII en 129.
Hyrcan I n’ayant plus à payer d’impôts ou à rendre d’hommages à des
Séleucides plus faible.
La situation économique finalement s’améliora légèrement et permit à Hyrcan I d’émettre sa propre monnaie et même
de lancer des programmes de construction vitaux, comme par exemple la reconstruction des murs de
Jérusalem rasés par
Antiochos VII.
Il construisit aussi une forteresse au Nord du Temple appelée Baris et la forteresse Hyrcanie (ou Hyrcania, dans le désert de
Judée,
sur une hauteur, à 200 m. au-dessus de la vallée d’Hyrcania, sur son bord occidental, à une heure de marche à l’Ouest de Qumrân).
Autre monnaie de Jean Hyrcan I |
Lorsqu’il se débarrassa de la servitude Syrienne et agrandit ses domaines, il tenta de former une alliance avec les
Romains. À cette fin, il suivit l’exemple donné par son prédécesseur et envoya des Ambassadeurs à Rome. Une grande
confusion existe, toutefois, à l’égard de cette ambassade et les textes de lois sénatoriales (Deux décrets) qui y sont liés. Jean Hyrcan I
fut confirmé par les Romains qui lui donnèrent l’important port de
Jaffa (ou Joppa) et d’autres villes,
telles qu’Alep.
Même s’il est difficile de dater précisément ces résolutions, elles représentent les efforts déployés entre Hyrcan I et Rome pour
maintenir des relations stables. En plus de Rome, il réussit à maintenir des relations suivies avec
l’Égypte Ptolémaïque. Surtout lors du conflit de 107.
Selon Flavius Josèphe,
cette entente fut rendue possible grâce à divers Juifs résidants en
Égypte qui avait des liens avec la cour
(Les Antiquités Judaïques – 13.284 à 287).
Enfin, les villes d’Athènes
(vers 106/105) et de
Pergame ont même montré honneur à Hyrcan I,
mais il faut préciser que ce fut dans un effort d’apaiser Rome.
La frappe de monnaie par Hyrcan I démontre la volonté de se démarquer.
63 pièces trouvées près de Bethléem portent l’inscription, “Yohanan le Grand Prêtre”
Une autre partie des pièces contient la phrase, “L’Assemblée des Juifs“. Selon certains spécialistes cela semble suggérer que,
pendant son règne, Hyrcan I n’avait pas un pouvoir absolu ?.
Les pièces semblent aussi suggérer qu’Hyrcan I se considérait comme principalement Grand Prêtre de
Judée, et son État était partagé avec l’Assemblée.
Dans celui-ci, les questions religieuses étaient un aspect essentiel de la politique intérieure.
Flavius Josèphe signale un conflit entre les Pharisiens
et Hyrcan I (Les Antiquités Judaïques – 13.288 à 296). Essentiellement, la critique des rôles d’Hyrcan I comme Souverain
Sacrificateur et Ethnarque. Ce conflit entre Hyrcan I et les Pharisiens aurait élevé le statut des Sadducéens.
Pour beaucoup de spécialistes, il y a cependant des bonnes raisons de douter de ce récit par
Flavius Josèphe.
Ce qui est sûr c’est qu’il y avait probablement des tensions en raison des rôles de leader religieux et laïques détenus par Hyrcan I.
Sa famille
Son épouse, dont le nom est inconnu, lui donna cinq fils.
Flavius Josèphe
dit aussi que Jean Hyrcan I avait cinq fils, mais seulement quatre sont nommés dans (Les Antiquités Judaïques) :
▪
Aristobule I (ou Judas Aristobule) qui lui succéda.
▪
Alexandre I Jannée (ou Yannaï) qui succéda à son frère.
▪ Antigonos (ou Antigone), qui mourut en 104.
▪ Absalom dont on ne sait rien.
▪ Un dont le nom n’est pas connu.
Bibliographie
Pour
d’autres détails sur Jean Hyrcan I et les Hasmonéens voir les ouvrages de :
Elias J.Bickerman :
– The God of the Maccabees : Studies on the meaning and origin of the Maccabean revolt, E.J.Brill, Leiden, 1979.
Elias J.Bickerman et Moses Hadas :
– The Maccabees; an account of their history from the beginnings to the fall of the House of the Hasmoneans,
New York, Schocken library, 1947.
Klaus Bringmann :
– Geschichte der Juden im altertum : Vom babylonischen exil bis zur arabischen eroberung, Klett-Cotta, Stuttgart, 2005.
Gaalyahu Cornfeld :
– Daniel to Paul : Jews in conflict with Graeco-Roman civilization : Historical & religious background to the Hasmoneans,
Dead sea scrolls, the New Testament world, early Christianity, and the Bar-Kochba war,
Macmillan, New York. 1962.
Edward Da̜browa :
– The Hasmoneans and their state : A study in history, ideology, and the
institutions, Jagiellonian University Press, Kraków, 2010.
Hanan Eshel :
– The dead sea scrolls and the Hashmonean state, Yad Ben-Zvi Press,
Jerusalem, 2008.
Thomas Fischer :
– Hasmoneans and Seleucids : Aspects of war and policy in the Second and
First Centuries B.C., Bochum, 1985.
Norman Gelb :
– Kings of the Jews : Exploring the origins of the Jewish nation, History Press, Gloucestershire, 2010-2011.
Maurice H.Harris :
– A thousand years of Jewish history, from the days of Alexander the
Great to the Moslem conquest of Spain, Bloch Pub. Co., New York, 1927.
Martin Hengel :
– Judaism and Hellenism : Studies in their encounter in Palestine during the early hellenistic period, Londres, 1974.
Hendrik Jagersma :
– A history of Israel from Alexander the Great to Bar Kochba, Fortress Press, Philadelphia, 1985, 1986.
Harold U.Ribalow :
– Fighting heroes of Israel, Signet Books, New York, 1967.
Christiane Saulnier :
– Histoire d’Israël de la conquête d’Alexandre à la destruction du Temple, Paris, 1985.
Samuel Schafler :
– The Hasmoneans in Jewish historiography, Diss, DHL, Jewish
Theological Seminary, New York, 1973.
Joseph Sievers :
– The Hasmoneans and their supporters : From Mattathias to the death of John Hyrcanus I, Scholars Press, Atlanta, 1990.
Claude Tassin :
– Histoire d’Israël, 4e partie, Des Maccabées à Hérode le Grand,
Service biblique catholique évangile et vie, Éditions du Cerf, Paris, 2006.
Victor Tcherikover :
– Hellenistic civilization and the Jews, Jewish Publication Society of America, Philadelphie, 1956.
Cossmann Werner :
– Johann Hyrkan : Ein beitrag zur Ggeschichte Judäas im zweiten vorchristlichen jahrhundert,
A. Angerstein, Wernigerode, 1877.
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