Quelques
Reines importantes
 

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   Moutnedjemet
 

Ses titres : {Noble Dame (rpatt) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ; Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Dame de Grace (nbT-im3t) ; Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt Smaw-mHw) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Sœur de la Grande Épouse Royale ; Douceur d’Amour (bnrt-mrwt) ; Favorite d’Hathor (Hswt n @wt-@r) ; Chanteuse d’Amon (Smayt-nt-imn)}.

{La Déesse Mout est la douce [l’agréable]
ou {La mère douce [l’agréable]}

 

 


 

Haut de la statue de
Moutnedjemet et de son époux – Musée de Turin

  Moutnedjemet (ou Mutnedjmet ou Mutnodjmet – Mwt-nDmt) est une Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Horemheb (1323-1295). Elle fut la fille du Pharaon Aÿ II (1327-1323) et selon certains spécialistes de la Reine Tiyi II (ou Ti ou Tey). Quelques historiens, dont Walter Wolf, Erik Hornung, Robert Hari et James Henry Breasted, pensent qu’elle était peut être la sœur de Néfertiti. Ce que viendrait confirmer sa titulature "La sœur de la Grande Épouse Royale". Cependant aucune référence n’a été trouvée prouvant que Tiyi II serait la mère naturelle d’une Grande Épouse Royale. Si cette théorie est exacte, cela voudrait dire qu’elle aurait régné seule, avant la désignation d’Horemheb comme Pharaon ?.

 

 
   Les partisans de cette théorie avancent qu’il est enregistré sur des documents que Moutnedjemet et Néfertiti sont sœurs et que Moutnedjemet est beaucoup plus jeune que Néfertiti, à peut près de l’âge des enfants de celle-ci. Cela pourrait indiquer qu’Aÿ II fut bien le père des deux femmes et comme le précise Cyril Aldred, Néfertiti pourrait-être la fille d’une précédente épouse ?. Comme évoqué ci-dessus, certains spécialistes pensent, de ce fait, que Moutnedjemet eut la fonction de Régente du royaume à la mort d’Aÿ II.
 
   D’autres concluent, et cela peut se rapprocher, qu’Horemheb l’épouse afin de légitimer son accession au trône. L’égyptologue Geoffrey Martin note qu’il n’y a pas de preuve définitive pour attester cette affirmation. Pour lui Moutnedjemet n’était pas de sang royal. Il précise que le nom "Mutnodjmet" n’est pas particulièrement rare à la fin de la XVIIIe dynastie et même si elle était la sœur (ou demi-sœur) de Néfertiti, son mariage avec Horemheb n’aurait eu aucun effet sur la légitimité du Roi.


 

Moutnedjemet dans
une tombe d’Amarna

 
   Il y a beaucoup de spécialistes, dont Hans Wolfgang Helck, Rolf Krauss et Jürgen Von Beckerath qui pensent, comme Geoffrey Thorndike Martin, que ces deux Reines n’étaient pas sœurs (ou demi-sœur). Pour eux, il s’agit d’une erreur de lecture du nom de la véritable sœur de Néfertiti qui se nommait Moutbelet. Il convient aussi de signaler que le mot "sœur" en Égyptien englobe différents niveaux de parenté. Moutnedjemet pourrait tout aussi bien être une cousine. Dans la tombe d’Aÿ II, ni Néfertiti, ni Moutnedjemet ne sont présentées comme ses filles. Toutefois, à aujourd’hui, aucune preuve archéologique formelle ne vient certifier l’une ou l’autre des théories.


 

Moutnedjemet, groupe fragmentaire
en granit noir

 
   En tout cas, quelle que soit ses antécédents, Moutnedjemet pourrait avoir été mariée à Horemheb un peu avant qu’il soit devenu Pharaon, à une époque où il n’est encore que Général et Scribe royal d’Aménophis IV. Horemheb se fit construire un splendide tombeau à Saqqarah, dont les bas-reliefs décrivent toute son activité militaire. Puis, couronné Pharaon, il se fit creuser sa tombe dans la vallée des Rois. Comme le précise Erhart Graefe, le souverain aurait demandé à son architecte Maya de transformer le tombeau de Saqqarah pour la Reine. Il est aujourd’hui admis que Moutnedjemet fut enterrée dans cette sépulture.
 
   On y a retrouvé la momie d’une femme d’une quarantaine d’années et les restes d’un fœtus mal formé, à côté de la momie de la première épouse d’Horemheb, Amenia (ou Amenye). Cette découverte fait supposer aux égyptologues que Moutnedjemet serait morte d’une fausse couche vers l’an 13 du règne de son époux. La Reine a semble t-il, d’après l’examen de sa momie, donné naissance à plusieurs enfants, pourtant Horemheb, dernier Roi de la XVIIIe dynastie, n’a pas eu d’héritier vivant à sa mort.
 
   Beaucoup de spécialistes pensent que Moutnedjemet dut disparaître assez tôt durant le règne de son époux. L’une de ses dernières apparitions datées, est une scène, aujourd’hui totalement endommagée, de la tombe de Roy (TT255) à Dra Abou el-Naga, Scribe Royal, qui commémorait une remise de récompenses en l’an 3 d’Horemheb. Elle y figurait au fond de la chapelle funéraire, en compagnie de son mari, selon les relevés établis en 1920, par Ernest Mackay.
 
   Moutnedjemet est connue de plusieurs objets et sur des inscriptions dans certains des tombeaux des nobles à Amarna et en particulier celui de son père (TA 25), où elle est montrée en tant que jeune fille. La Reine est occasionnellement représentée en compagnie des trois premières filles de Néfertiti (Méritaton, Mâkhétaton et Ânkhesenamon) sur des reliefs. Comme le précisent Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle est connue pour avoir usurpé un certain nombre d’inscriptions d’Ânkhesenamon dans le temple de Louxor. Elle apparaît avec son mari sur une statue du couronnement de celui-ci, qui fut trouvée à Karnak et qui est aujourd’hui au musée de Turin. Moutnedjemet se trouve sur le côté du trône, elle est représentée comme un sphinx ailé qui adore son propre cartouche. Elle porte une couronne plate surmontée d’éléments végétaux associés à la Déesse Tefnout. Horemheb et Moutnedjemet sont représentés dans la tombe du Scribe Royal, Roy (TT255) à Dra Abou el-Naga.
 
   Le couple royal est présenté dans une scène d’offrandes. Une des statues colossales de Karnak (Côté Nord du 10ème pylône) fut faite pour Horemheb et représente Moutnedjemet. Selon Maya Müller, la statue fut ensuite usurpée et réinscrite pour Ramsès II et Néfertari. Des fragments de statues et d’autres éléments qui nomment la Reine ont été trouvés dans le tombeau d’Horemheb à Saqqarah. Selon Geoffrey  Thorndike Martin , certains éléments portent des textes funéraires. Enfin un vase canope ayant appartenu à la souveraine est aujourd’hui au British Museum.
 
    Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Cyril Aldred :
Egypt : The Amarna period and the end of the eighteenth dynasty, Cambridge University Press, Cambridge, 1971.
Michel Gitton :
Les divines épouses de la XVIIIe dynastie, Centre de recherches d’histoire ancienne, Annales littéraires de l’université de Besançon, Les Belles-Lettres, Paris, 1984 et 1989.
Jean-Claude Goyon et Mohamed A.El-Bialy :
Les Reines et Princesses de la XVIIIe dynastie a Thèbes-Ouest, Atelier national de reproduction des thèses, Lille, 2005.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Robert Hari et Alan Richard Schulman :
Horemheb et la Reine Moutnedjemet, ou la fin d’une dynastie, Les Belles Lettres, Imprimerie La Sirène,
Genève, 1964 – AJA 70, New York, Janvier 1966.
Christian Leblanc :
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Geoffrey Thorndike Martin :
– Queen Mutnodjmet at Memphis and El-Amarna, L’égyptologie en 1979, Axes prioritaires de recherches. Tome 2, Paris, 1982.
Anthony John Spalinger :
Mut-Nedjemet, pp : 252-253, , Band IV, Wiesbaden, 1982.
Elizabeth Thomas :
Was Queen Mutnedjmet the Owner of Tomb 33 in the Valley of the Queens ?, pp : 161-163, JEA 53, London, Décembre 1967.

 

  

   Nebettaouy
 

Ses titres : {Dame des Deux Terres (nbt-t3wy) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Maîtresse [Souveraine] de Haute et Basse-Égypte (Hnwt Smaw mHw) ; Fille du Roi (sAt-nswt) ; Fille du Roi de son corps sa bien-aimée  (sAt-nswt nt Xt.f mrt.f)}.

{Dame des Deux Terres}
ou {Maitresse des deux pays}
 

 

   Nebettaouy (ou Nebtaoui ou Nebtaui ou Nebettawy ou Nebettaui – Nb.t t3wi) est une Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la sixième fille de Ramsès II (1279-1213) que lui donna en fonction des spécialistes, soit la Reine Isis-Nofret I (Iset-Nofret I), soit Néfertari comme le propose Joyce Anne Tyldesley (entre autres). Elle n’est cependant jamais spécifiquement liée à l’une ou l’autre de ces deux souveraines. Après Bentanat I et Méritamon, elle fut la troisième des filles de Ramsès II à devenir son épouse, probablement après la mort de Méritamon. Il semble que Nebettaouy fut la fille la plus aimée par Ramsès II. Elle aura comme ses sœurs et demi-sœurs le titre de Grande Épouse Royale. Il existe peu de témoignages de son implication dans les affaires de l’État à la fin du règne de son père, hormis les jubilés.

Nebettaouy devant le Dieu Horus représentée dans son
tombeau Vallée des Reines

 
   Elle est représentée dans le plus grand temple d’Abou Simbel. Sur le deuxième colosse Sud, devant le temple, Nebettaouy est dépeinte dans l’attitude d’une Reine. Elle est montrée avec une perruque et la couronne à doubles plumes. Sa sœur Bentanat I (ou Bint-Anath I), également habillée en tant que Reine, se tient prêt de la jambe gauche du deuxième colosse. Par contre Nebettaouy n’est pas représentée sur le petit temple d’Abu Simbel où Néfertari est montrée avec Méritamon et Henouttaoui sur la façade du temple.
 
   Nebettaouy fut enterrée dans le tombeau QV60 de la vallée des Reines. Le tombeau fut pillé pendant l’antiquité et plus tard fut utilisé comme chapelle Chrétienne Copte. Dans une des scènes de son tombeau, Nebettaouy porte des tresses assez spéciales, une couronne de vautour avec l’uræus, complétée d’un certain nombre de fleurs. Cette coiffure spécifique est seulement attestée pour elle et pour les Reines : Iset Ta Habasillat (ou Isis) dans sa tombe QV51 et la Reine Tyti (ou Titi) dans sa tombe QV52 (XXe dynastie). On ne connaît pas la signification précise de cette représentation. Une version de cette couronne avait été portée plutôt par la Reine Sitamon, (ou Satamon), la fille et épouse d’Amenhotep III (1390-1353/52), par conséquent il se pourrait que ce soit une référence à la position de fille-Reine ?. On ne connait pas d’enfant de son union avec Ramsès II.
 
   Pour plus de détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Christian Leblanc :
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.

 

  

   Nedjemet
 

Ses titres : {Dame des Deux Terres (nbt-t3wy) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Souveraine du harem d’Amon (wrt-khnrt-n-imnw) ; Fille du Roi (sAt-nswt) ; Mère du Roi (mwt-nswt)}.

{La douce [l’agréable]}
 

 
   Nedjemet (ou Nodjmet ou Nodymet – NDmt) est une “Reine” d’Égypte sous la XXIe dynastie. Elle fut la fille de Ramsès X (1108-1099) et de la Reine Tyti (ou Titi). Certains spécialistes la donnent comme une fille du Grand Prêtre d’Amon, Amenhotep ?, mais il semble qu’il y ait là confusion avec la Nedjemet épouse de Piânkh (1074-1070). Comme nous le précise Joyce Anne Tyldesley, lors de cette dynastie, les souverains du Nord et les Grands Prêtres d’Amon du Sud cohabitèrent en bons termes. Leurs relations “amicales” furent celées par une série de mariages diplomatiques qui finirent par les réunir au sein d’une famille élargie.
 
   Malheureusement, pour les égyptologues aujourd’hui, ces mariages incessants et l’usage des mêmes noms pour les Reines et Princesses (On compte six Henouttaoui en même temps, par exemple) rendent la généalogie entre les deux cours difficiles à éclaircir, d’où les différences nombreuses entres auteurs. Dans la grande majorité des cas, on connaît le nom de ces femmes, mais guère plus. Seules cette Nedjemet et une Henouttaoui I (ou Duathathor-Henttaouy), épouse du Pharaon Pinedjem I (1070-1032), ont laissé suffisamment d’informations pour nous permettre de reconstituer relativement leur histoire.
 


 

Nedjemet et Hérihor dans le Livre des morts découvert dans la cachette
de la tombe DB320 à Deir el-Bahari

   Nedjemet épousa le Grand Prêtre d’Amon de Thèbes, Hérihor (1080-1074). Quelques spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, avancent qu’il s’agit de la même Nedjemet qui fut l’épouse de Piânkh ?, pour eux les indices en notre possession vont dans ce sens. Selon leur théorie, il semble que Nedjemet, une fois veuve, ait épousé le successeur de son époux. Le temple de Khonsou à Karnak, où Hérihor apparaît en Pharaon, montre des images de ses enfants, à savoir une liste de 19 garçons désignés par leur nom et de 5 filles.
 
   Toutefois, rien ne vient confirmer qu’ils sont tous nés de la Reine Nedjemet, ce que leur nombre rend d’ailleurs impossible. En réalité, la présentation de cette progéniture s’inspire de celle des enfants de Ramsès II ou de Ramsès III sous le Nouvel Empire. Ces égyptologues pensent qu’Hérihor acquiert non seulement les titres royaux, mais aussi un harem. Dans leur théorie, il faut voir la succession dans ce sens, Piânkh, puis Hérihor, ce qui est loin d’être l’avis de la majorité des historiens aujourd’hui comme le précise Karl Jansen-Winkeln.


 

Momie de la Reine

 
   Techniquement Nedjemet ne fut jamais une Reine d’Égypte, mais elle porta quand même le titre de Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt). La cour de Thèbes, très éloignée de celle de Tanis, en profita pour développer sa propre famille royale. Dans l’avant-cour du temple de Khonsou, elle est présentée avec ce titre. Une représentation du Livre des Morts (ou Livre pour Sortir au Jour), préparé en vue des funérailles communes d’Hérihor et de Nedjemet, fut mis au jour dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari, Nedjemet, dont le nom est inscrit dans un cartouche, y est désignée comme : “Epouse du Roi, Mère du Maître des Deux Terres, Mère du Dieu Khonsou l’Enfant, Souveraine du harem d’Amon, Souveraine des Dames de la Cour, Dame des Deux Terres, Nedjemet”.
 
   Nedjemet vécut environ cinq ans de plus qu’Hérihor, elle décéda à un âge entre 30 et 35 ans. On n’a mis au jour ni le corps, ni la sépulture du souverain, mais la momie de Nedjemet, deux sarcophages et un coffre à vases canopes furent découvert dans la cachette de Deir el-Bahari. Joyce Anne Tyldesley nous dit que comme pour de nombreuses momies de la XXIe dynastie, le corps de la Reine fut rembourré de sciure, dans le but de lui donner une apparence plus réaliste.
 
   Le jour de la découverte, elle présentait des joues pleines, des yeux artificiels et de faux sourcils faits de cheveux humains. Elle portait aussi une perruque tressée de couleur brune recouvrant ses propres cheveux gris. Toute cette préparation lui donnait une importante impression de vie et de jeunesse. Sa momie fut dépouillée en partie de ses bandelette par Gaston Maspero en 1886 et examinée de nouveau par Grafton Eliot Smith en 1906. Elle se trouve aujourd’hui au musée du Caire.
 
   Nedjemet eut plusieurs enfants avec Hérihor qui sont donnés en fonction des spécialistes :

Smendès I (ou Nesoubanebdjedet Mériamon – ni-sw-bA-nb-Ddt mri-imn“Celui qui appartient à Bâ seigneur de Mendès, Aimé d’Amon”, qui fut Pharaon de 1070/69 è 1043.
Amenemnesout (ou Amenemnesout Mériamon – imn-m-nsw mri-imn)  “Amon est le Roi, Aimé d’Amon”, qui fut Pharaon de 1043 à 1039. il faut signaler qu’il est aussi donné par d’autres comme un fils de Smendès II et de la Reine Tentamon I.
 

Si elle fut l’épouse également de Piânkh, il faut rajouter à cette progéniture cinq enfants :
  Quatre fils :

Pinedjem I, qui hérita d’abords de son père, en 1070, la charge de premier Grands Prêtres d’Amon à Thèbes et de Généralissime, puis de Gouverneur de la Haute-Égypte et vers l’an 15 ou 16 de Smendès I, soit vers 1054, il se proclama Pharaon sur la Haute-Égypte.

Heqanéfer, Heqamaât, Ânkhefenmout, dont nous ne savons rien.

  Une fille :

Faienmout, dont nous ne savons rien.

 
   Pour plus de détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Willem Jan de Jong :
Herihor, een omstreden farao : Smendes en Pianch, Sjemsoethot, Amsterdam, 1981.
John Henry Taylor :
Nodjmet, Payankh and Herihor : The early twenty-first dynasty reconsidered, Proceeding of the Seventh International Congress of Egyptologists, 3–9 September 1995, ed. C.J. Eyre, Leuven, 1998. 
Joyce Anne Tyldesleyy, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.

 

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