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Son origine 
 
    
Sheshonq I (ou Chechanq ou Scheschonq) est le premier Pharaon de la 
XXIIe dynastie. 
Manéthon l’appelle Sesônchis 
(Africanus, Eusebius) et il lui compte 21 ans de règne (Africanus, Eusebius). Dans la Bible 
il est nommé Sesaq (ou Shishak ou Schischak). On ne sait en fait que peu de chose sur son origine.
Comme le précise
Joyce Anne Tyldesley, il possède des origines Libyennes, mais il ne fut pas, 
comme certains ouvrages le prétendent, un homme de pur sang Libyen, issu d’une 
peuplade nomade fraichement arrivée du Désert. Il fut un Prince 
d’Héracléopolis 
appartenant à l’une des riches familles Libyennes fortunées du Delta. Il fut le 
fils de Nimlot (ou Nimlot [A]), Grand chef 
Méchouech (ou Meshwesh ou Mâchaouach), titre 
qu’il prendra plus tard, et de Tanetsepeh.
On le dit souvent natif de 
Bubastis dans le Delta, mais aucune preuve archéologique ne vient confirmer ce fait.
Il serait le neveu d’Osorkon 
l’ancien qui régna à la fin de la dynastie précédente (984-978).
 
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Sheshonq I en conquérant –  
Temple d’Amon – Karnak  | 
   
  
Sa durée de règne 
     
Il y a une polémique sur la durée 
du règne de ce Pharaon. Les dates classiques de son règne, comme données 
ci-dessus, sont de 945 à 924, mais cette durée a récemment été revue à la baisse 
de quelques années, de 943 à 922, par quelques spécialistes, car Sheshonq I 
aurait vécu pendant 2 à 3 ans après sa campagne réussie en 
Canaan, 
traditionnellement datée finissant en 925. Comme 
Edward Frank Wente 
le note, il n’y a pas de certitude que Sheshonq I mourut juste 1 an après sa 
campagne. L’égyptologue Anglais, 
Morris Leonard Bierbrier a daté l’arrivée au pouvoir de Sheshonq I entre 945-940. 
Il fonde son opinion sur les preuves Bibliques réunies par William Foxwell Albright. Cependant, 
il faut signaler que si l’inscription de Karnak, qui retrace les faits de 
guerres du Pharaon, a été concomitante avec sa campagne en 
Canaan, le fait qu’il 
la laissa inachevée suggère qu’elle se produisit dans la dernière année du règne du 
souverain. Cette possibilité ne permettrait pas d’abaisser à 943 sa prise de pouvoir.
  
    Les égyptologues, 
Erik Hornung, 
Rolf Krauss et 
David Warburton, nous précisent que la grande stèle de Dakhla fournit une 
date lunaire en l’an 5 de Sheshonq I où aurait été célébrée une fête, ce qui donne 943 comme son année 1. La fête de l’an 
5 est enregistrée comme ayant eut lieu à l’oasis de Dakhla 
le 25e jour du 4e mois de la saison
Shemou.  
Krauss, se basant sur des données astronomiques, amène à conclure que la 
seule bonne date serait entre Novembre et Décembre 943. Toutefois, le Dr Anthony Leahy a suggéré que l’identification de la 
fête de l’an 5 comme une date lunaire n’est qu’hypothétique. 
   
Son Règne 
     
Sous la 
XXIe dynastie, les 
Méchouech 
(ou Mâchaouach) 
des Libyens qui s’étaient installés dans le Delta 
et avaient petit à petit étendu leur territoire jusqu’au Fayoum, détenaient la force armée du royaume. Leurs chefs 
devinrent très puissants et le fils d’un de ceux-ci, Sheshonq I, prit le pouvoir à la mort de 
Psousennès II de 
Tanis, dont il 
était le Général en chef des armées et le Conseiller en chef. 
Il s’imposa comme Pharaon et fonda la 
XXIIe dynastie. Sheshonq I transféra la capitale 
Égyptienne à 
Bubastis. Afin de consolider son contrôle sur le pays, le Pharaon installa 
Nimlot I, un de ses fils, comme Roi 
d’Héracléopolis, 
celui-ci ayant pour fonction de diriger au nom du Pharaon l’Égypte-Centrale. Il 
nomma un autre de ses fils, issu d’une autre épouse,
Ioupout (ou Iupet), 
Grand Prêtre d’Amon à 
Thèbes (944-924), 
Général en chef des armées et Gouverneur de la Haute-Égypte, là 
encore afin de lui permettre de mieux contrôler le pays. De plus, Sheshonq I, s’entoura de gens lui 
étant complètement dévoués, qu’il plaça à des postes stratégiques, renforçant ainsi la puissance royale 
et la réorganisation du territoire fut partagée entre les Princes Libyens. 
 
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Gravure d’un relief de 
 Sheshonq I trouvé à Karnak –  
Image avant retouche : 
Wikipédia.org
 
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     Sheshonq I reprit la politique 
d’expansion territoriale. Il reconquit la 
Palestine, 
avec une armée composée de contingents Égyptiens, Libyens et Nubiens. En 
931, il profita de la révolte des dix tribus du Nord menée par 
Jéroboam I (Futur 
Roi d’Israël, 931-909), 
contre la tyrannie du Roi de 
Juda,
Roboam (931-911) et 
il prit Gaza, 
En 925, il prit et pilla
Jérusalem, la capitale 
du royaume de Juda, puis
Scythopolis (ou Beisan en 
Hébreu 
: בית שאן  Bet šeān) ville du Nord-est du pays de 
Canaan au Nord d’Israël. 
Il rétablit les relations commerciales avec 
Byblos. Il laissa une stèle à 
Megiddo et des statues à 
Byblos. 
Sheshonq I est identifié dans l’Ancien Testament avec le Roi d’Égypte Sesaq (ou Shishak ou Schischak – 
שׁישׁק Šîšaq). Selon la Bible, il envahit Juda, principalement la région de Benjamin, au cours de la 
5e année du règne du Roi 
Roboam, 
emmenant avec lui la plupart des trésors du temple créé par
Salomon 
(970-931). Ces faits seraient corroborés par la stèle mise au jour à 
Megiddo.
  
    L’expédition Asiatique de Sheshonq I est l’objet de polémiques parmi les historiens car jusqu’a présent 
c’est l’Ancien Testament dans la Bible qui est pris comme source principale d’informations, ce qui déforme complètement 
l’histoire et la chronologie de cette période. La prise de 
Jérusalem est 
le premier fait attesté car il est indiqué sur les murs du temple 
d’Amon à Karnak, 
bien que quelques spécialistes avancent que ce ne serait que de la propagande. 
En ce qui concerne la localisation exacte des cités ou régions de la campagne du 
Pharaon le travail reste encore délicat. La liste des noms de lieux se compose de trois parties.
Dans la première section se trouvent des villes mentionnées dans le centre de la  
Palestine. 
  
    La deuxième partie contient, entre autres, de nombreuses petites villes dans le Néguev, et la troisième liste 
se concentre sur la zone côtière du Sud. La nature et l’étendue de la première section peut répertorier les 
zones de Tanak à Hafarajim et Mahanaïm en Transjordanie près de Jabbok, au-delà du Jourdain, et de Gibeon 
(ou Gabaa ou Gabaon), au Nord-ouest de 
Jérusalem à 
Ajalon (ou Ajalon ou Ayalon) dans la plaine du Shéphélah, aujourd’hui  Yalo au pied de la Bethoron. 
Megiddo servit 
de base militaire pour les attaques respectives. Dans les premières traductions des villes indiquées par
Jean-François Champollion, 
les 29 villes citées en tant que « Joudahamalek » (Jwd-hmrk – Jud-hamalek) 
furent appelées par erreur royaume de 
Juda. 
La traduction aujourd’hui généralement acceptée est celle proposée par Wilhelm Max Muller : 
« Juif-hamelek » (La main du Roi), une ancienne ville de la plaine côtière 
de Megiddo, 
que la Bible désigne vers 1000 av.J.C dans le territoire 
d’Israël.
  
    Jacques Pirenne et Arpag Mekhitarian nous disent que la campagne en 
Palestine à peine terminée, ou em même temps que la fin de celle-ci, Sheshonq I, se tourne vers l’Ouest 
dans le but de conquérir les grandes oasis du désert Libyque. D’après les historiens ce fut dans le but de 
prendre possession des ressources en denrées alimentaires que ces terres fertiles du désert produisaient. 
Puis il mate une rébellion au Sud, envoyant ses troupes contre une peuplade que l’on situe traditionnellement 
dans le désert Nubien, entre le Nil et la Mer Rouge. Selon 
James 
Henry Breasted le Pharaon reprit ainsi le contrôle de la Basse-Nubie et des voies commerciales avec l’Afrique, 
perdues depuis des décennies. Il consacrera les tribus de ces campagnes militaires aux divinités de 
Memphites et 
Thébaines.
   
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Vue d’ensemble de la fresque 
de Sheshonq I en  conquérant dans le temple d’Amon – Karnak 
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Ses constructions 
     
Le règne de Sheshonq I apporta 
un certain renouveau dans la construction de monument. La Déesse 
Bastet, à qui le Roi fit ériger à 
Thèbes un nouveau 
grand temple, devint la grande Déesse nationale et fut associée à la Déesse 
Sekhmet. Le culte des idoles prit le pas 
sur le culte d’Amon. Son activité de bâtisseur 
fut importante on trouve la trace du souverain à : 
 ▪ Bubastis, 
où les temples furent embellis et agrandis, comme l’atteste les écrits des 
portiques dits "des Bubastides" à Karnak.
 ▪ Éléphantine, où il 
restaura le grand temple de 
Khnoum.
 ▪ Memphis, 
où Sheshonq I aurait érigé une construction qui aurait considérablement agrandi 
le  temple de Ptah.
Selon certains égyptologues il y aurait fait aménager son tombeau, ce qui expliquerait 
l’absence de traces concrètes de son ensevelissement à 
Tanis. 
Le Pharaon ordonna aussi au Grand Prêtre de 
Ptah, 
Shedsunéfertoum (ou Chedsounéfertoum), l’édification d’une salle d’embaumement pour le Dieu 
Apis, 
qui fut bâtie en calcaire et décorée de reliefs. 
 ▪ Thèbes, où 
outre les travaux dans le temple de 
Mout, en l’an 21, le Pharaon 
entreprit dans l’enceinte d’Amon-Rê la 
construction d’un grand monument à qui il confia la réalisation à l’architecte Horemsaf. L’édifice est constitué 
d’un grand pylône et d’une vaste cour bordée de portiques. Les murs de ces derniers furent décorés 
de reliefs racontant les victorieuses conquêtes du souverain.
 ▪ Teudjai  (ou Hout-Nesout ou Ta-Dehenet ou El Hibeh ou El Hiba) en Moyenne-Égypte, où selon 
Georges Daressy il fit édifier deux temples dédiés aux divinités, Anti 
(Amon local) et
Sekhmet. 
Celui d’Anti  était constitué d’un pylône donnant sur une cour à portique, d’une salle hypostyle et d’un sanctuaire.
 ▪  Tanis, où
il embellit le grand temple d’Amon de 
grands sphinx et de sculptures de granit qui furent sûrement prélevées à 
Pi-Ramsès. Aujourd’hui 
il ne subsistent que quelques éléments, comme une partie d’une corniche monumentale et quelques blocs.
   
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Grand
sphinx de Tanis avec le  cartouche de Sheshonq I  – Musée du Louvre 
  
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Sa sépulture 
     
Sheshonq succomba après un règne de 
21 ans. Comme le confirment beaucoup d’égyptologues, dont
Aidan Marc Dodson, aucune trace n’a 
été trouvée à ce jour indiquant l’endroit de la sépulture du Pharaon. Seul un objet funéraire 
pouvant lui être relié, un coffre à 
vases canopes de provenance 
inconnue, a été donné à l’Ägyptisches Museum de Berlin (AMB 11000) par Jules Isaac en 1891. Cela peut indiquer que son tombeau 
fut pillé dans l’antiquité, mais cette hypothèse n’est pas prouvée. Les spécialistes divergent sur l’emplacement de la sépulture 
du souverain et spéculent qu’il pourrait avoir été enterré quelque part dans 
Tanis, peut-être dans une des tombes royales anonymes de la ville,
ou encore à Bubastis. 
  
    Troy Leiland Sagrillo nous fait observer que seulement une poignée de blocs inscrits provenant de  
Tanis nomment le Pharaon, mais aucun d’entre eux 
ne provient d’une sépulture contemporaine à son règne. Par conséquent, il est plus probable que Sheshonq I fut enterré 
dans une autre ville dans le Delta. Sagrillo propose comme emplacement de sépulture l’enceinte du 
temple de Ptah de  
Memphis, ville où Sheshonq I eut une activité de 
bâtisseur importante. Il est effectivement, par conséquent, pas tout à fait impossible que le Pharaon ait construit 
sa tombe dans la région. On a d’ailleurs découvert les preuves qu’un culte funéraire lui était rendu dans la ville. 
  
    Sagrillo précise que le « Temple des millions d’années » de 
Sheshonq I, serait probablement sous le parvis et le pylône du 
temple de Ptah, qui, si les nécropoles royales de  
Tanis, 
Saïs, et 
Mendes sont prises comme modèles, aurait très 
bien pu contenir une sépulture royale en son sein. 
Alors que la tombe de Sheshonq I est actuellement inconnue, l’enterrement d’un de ses éminents représentants de l’État à 
Thèbes, 
le Troisième Prophète d’Amon Djedptahiufânkh, fut découverte intact au XIXe siècle. 
Les inscriptions sur les bandelettes de la
momie du haut 
fonctionnaire montrent qu’il mourut pendant ou après l’an 11 de Sheshonq I. 
Sa momie fut découverte avec des 
bracelets en or, des amulettes et divers objets précieux en cornaline.
 
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Coffre à vases canopes de 
Sheshonq – Ägyptisches Museum – Berlin  |  
  
  
 Sa famille 
     
Sheshonq I eut deux épouses.  
 • Karoma I (ou Karomama) qui, comme le précisent
Aidan Marc Dodson 
et Dyan Hilton,  n’est connue que par la stèle de Pasenhor. Sur celle-ci la 
Reine porte le titre de Mère du Roi (mwt-nswt)
et il y est dit qu’elle fut la femme de Sheshonq I et la mère d’Osorkon I. Elle ne 
donna qu’un fils à Sheshonq I, mais elle est quelques fois donnée comme la mère 
de Ioupout et Tashepenbastet.  
▪ Osorkon I (ou Osorkon Mériamon – wsrkn mri-imn)
 « Osorkon aimé d’Amon »  qui succéda à son père de 924 à 890/889. 
 
 • Pentreshmès (ou Penreshnes ou Patareshnes ou Patareshounes) dont les noms de ses parents ne sont pas connus.
Aidan Marc Dodson et 
Dyan Hilton avancent que son père tint le poste de « Grand Chef des étrangers« , indiquant qu’il était Libyen. 
Pentreshmès est connue par un certain nombre de documents, notamment une statue de son fils 
Nimlot I aujourd’hui
à Vienne (AOS 5791). Elle ne donna qu’un enfant à Sheshonq I :  
▪
Nimlot I 
(ou Namit – nmlt) qui, comme le précise 
Kenneth Anderson Kitchen, fut nommé par son père Roi 
d’Héracléopolis, afin qu’il dirigea 
pour lui l’Égypte-Centrale. 
 
   On a connaissance de deux autres enfants du Pharaon, mais on ne 
connait pas le nom de la ou des mères, Karoma I est quelques fois donnée comme celle-ci ? : 
▪
Ioupout 
(ou Iupet – ipwt) que son père nomma, 
Grand Prêtre d’Amon à 
Thèbes (944-924), 
Général en chef des armées et Gouverneur de la Haute-Égypte 
 ▪ Tashepenbastet qui fut mariée au troisième Prophète 
d’Amon à 
Thèbes, Djedhotiouefânkh.
   
 
Bibliographie 
     
Pour d’autres détails sur le Pharaon voir les ouvrages de :  
 Gösta W.Ahlström :
 – Pharaoh Shochenq’s campaign to Palestine, E.J.Brill, Leiden, 1993.
 Klaus Baer :
 – The Libyan and Nubian Kings of Egypt : Notes on the chronology of dynasties XXII to XXVI, pp 
: 4-25,
JNES 32, N° 1/2, Chicago, Janvier 
/ Avril 1973. 
 Gérard P.F.Broekman, 
Robert Johannes Demarée et Olaf E.Kaper :
 –  The Libyan period in Egypt : Historical and cultural studies into the 21st-24th dynasties : Proceedings of 
a conference at Leiden University, 25-27 october 2007, Nederlands Instituut voor het Nabije Oosten
Leiden, 2009 – Peeters, Leuven, 2009. 
 
Peter A.Clayton :
 – Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, 
New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, avec
Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des 
dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
 
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
 – The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
 
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 – Psoussenès II et Sheshonq I, pp : 267-268, 
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 – Israel und Ägypten in der königszeit : Die kulturellen kontakte von Salomo bis zum fall Jerusalems, 
Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, Janvier 1999.
 
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