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Quelques Rois Importants :
 Thoutmôsis IV 1401/00 – 1390  | 
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          DATES  de  RÈGNE
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Sa titulature
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 Son origine 
  
  Sa durée de règne 
 
  
Manéthon lui compte  9 ans et 8 mois de règne (Josèphe Flavius) 
ou 9 ans africanus, Eusebius). Toutefois, comme le précise Betsy Morrell Bryan dans son étude sur le Roi, 
d’autres datations de Manéthon pour 
la XVIIIe dynastie se 
sont avérées incorrectes et il est préférable de se reporter aux monuments pour 
déterminer sa longueur d’un règne. Celle-ci n’est donc pas aussi claire qu’on le 
souhaiterait. La majorité, cependant, des spécialistes penchent pour une dizaine d’années. Toujours selon Bryan, 
de tous les monuments que Thoutmôsis IV fit construire, un est daté de son an 4, deux de son an 7 et la date la plus ancienne 
retrouvée est sur sa stèle à Konosso, en Nubie, datée de son an 8.
 Son règne 
  
   On sait peu de choses au sujet de ses dix années de règne. 
Thoutmôsis IV profite pendant cette période de la paix et de la stabilité acquise par ses prédécesseurs. 
À la différence de ces derniers, il n’est pas un guerrier. On ne lui connaît qu’une expédition vers la 
Syrie, 
mais sans aucune envergure et une en Nubie, en l’an 8, où il aurait réprimé une révolte. Ces faits sont attestés 
sur la stèle de Konosso, en Nubie. Betsy Morrell Bryan, qui a écrit une biographie de Thoutmôsis IV, souligne que 
la stèle de Konosso du Roi semble faire référence plus à des patrouilles mineures dans le désert, pour protéger 
les routes de certaines mines d’or et se prémunir de quelques attaques lancées par les Nubiens,
qu’à une réelle action de force de la part du Roi. 
   Par contre Thoutmôsis IV est connu pour avoir 
pratiqué une politique diplomatique particulièrement importante et très habile. Des hauts fonctionnaires 
qui servirent sous son règne on a connaissance de trois Vizirs : Hépou, Ptahhotep et Ptahmès. 
En Nubie, le Vice-Roi i i "Gouverneur des pays du Sud" porte pour la première fois le titre 
de "Fils royal de Kouch (Nubie)". Cette appellation, sera régulièrement utilisée jusqu’à la 
Troisième Période Intermédiaire.
Sous son règne c’est un certain Amenhotep qui rempli cette fonction et porte ce titre prestigieux. 
 
 Ses constructions 
  
▪  Une chapelle de calcite, qui selon
Barry J.Kemp, était destinée "aux personnes" qui n’avaient pas le droit d’accès au 
temple. Il s’agissait d’un lieu de recueillement pour
Amon où 
le Dieu "pouvait entendre les prières de la ville". Cette petite chapelle 
d’albâtre de Thoutmôsis IV, avec une salle unique, a aujourd’hui été soigneusement restaurée par des 
chercheurs Français du Centre Franco-Égyptien d’Étude des Temple de Karnak (CFEETK). 
  
 La légende du songe : Alors que Thoutmôsis, jeune Prince, était en voyage de chasse, il s’arrêta pour se reposer sous la tête du Sphinx entre ses pattes, ce dernier étant à cette époque enterré jusqu’au cou dans le sable. Très vite, il s’endormit et fit un rêve dans lequel le Sphinx, qui était en fait le Dieu Horemakhet, lui dit : "Regarde-moi, jette les yeux sur moi, ô mon fils Thoutmôsis, je suis ton père Horemakhet-Khépri-Rê-Atoum. Je te donnerai ma royauté sur terre à la tête des vivants. Tu porteras la couronne blanche et la couronne rouge sur le trône de Geb, le Dieu héritier. Le pays sera tien dans sa longueur et dans sa largeur ainsi que ce sur quoi brille l’œil du Maître de l’Univers".  
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 Sa sépulture 
  
   Son tombeau est découvert le 18 janvier 1903 par 
Howard Carter, qui commence immédiatement les premières excavations. Cette 
tombe n’a pas trop souffert des inondations. Elle est semblable dans son plan à 
KV35 
(Amenhotep II).
Elle se compose de trois premiers couloirs qui donnent sur une salle à colonnes et à une chambre latérale. 
De cette dernière chambre part un couloir-antichambre, donnant accès à la chambre funéraire à colonnes et aux 
quatre chambres latérales.
 Ses épouses et enfants   
• Moutemouia (ou Mutemwiya ou Mutemoueya ou 
Moutemouiya – Mwt-m-wjA) qui d’après quelques égyptologues, dont 
Claire Lalouette, 
serait une Princesse du 
Mitanni, fille de l’Empereur  
Artatâma I (v.1410-v.1400) et d’une concubine. Cependant, du fait qu’à aujourd’hui aucun début de preuve ne vient 
étayer cette théorie, elle est pour l’instant écartée et les 
spécialistes la situent plus de lignée royale et originaire de la ville d’Akhmîm. Il est supposé un lien de parenté avec 
le notable Youya, dont la famille jouera un rôle politique prépondérant sous les règnes suivants. Ce qui lui ferait 
également un lien de parenté avec la Reine Tiyi I, 
épouse de son fils Amenhotep III. 
 
▪ Amenemhat qui est représenté dans la tombe TT64, à
Sheikh Abd el-Gourna, 
qui fut celle de sa nourrice Hekerneheh (ou Heqaerneheh). Selon
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il mourut jeune et fut enterré dans le tombeau de son père,
KV43, dans la
vallée des Rois, avec une de ses sœurs (ou demi-sœurs), 
Tanoutamon (ou Tente-Amon), où on retrouva sa momie et ses 
vases canopes.
  
 ▪ Tiâa (ou Tiya ou Tyâa – TjAA). Des vases canopes, qui probablement lui appartiennent, ont été trouvés dans la vallée des Reines. Elle mourut sous le règne de son frère Amenhotep III. Sa sépulture d’origine n’est pas connue. Sa momie fut inhumée de nouveau au cours de la XXIe dynastie dans la nécropole de Sheikh Abd el-Gourna, avec les momies de plusieurs autres Princesses royales : Aménémopet (ou Imenemipet ou Amenemipet) et Phyihia (ou Petepihou), qui sont probablement ses demi-sœurs, ses nièces Nebetâh (ou Nebetia) et Henouttaneb (ou Henutiunu) et des Princesses aux noms de : Tataou, Méritptah, Sithori et Ouiay. Sa momie portait une identification avec le titre de "Fille du Roi Menkhéperourê (Thoutmôsis IV)". Le tombeau a été découvert en 1857. Elle est surtout connue par des "étiquettes funéraires" découvertes par Alexander Henry Rhind dans la nécropole Thébaine. Son nom est également attesté dans le Fayoum où sa nourrice, une dénommée Dame Meryt, épouse de Sobekhotep, le Gouverneur de la région, exerçait une importante fonction au sein du harem.  
 
▪ Phyihia (ou Petepihou ou Petepihu). Sa 
momie 
fut retrouvée avec celle de sa sœur (ou demi-sœur) Tiâa, découverte en 1857.
  
  
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