Son origine
Xerxès I (ou Serse ou Serses ou
Kserses, en Persan :
Xšayāršā “Seigneur des héros” ou Chaschayāŗschā ou Khashayarsha ou Khsha-yar-shan
خشایارشا,
en Grec :
Ξέρξης A’ Xerxès ou Ξέρξѽσ
A’ Xerxês, en
Araméen :
Ahšeweruš, en Latin : Xerxes), est le quatrième souverain de
la dynastie Achéménide ou le cinquième s’il l’on compte
Bardiya. Il régna d’Octobre 486
jusqu’au 4 Août 465. Selon André Heller, le premier document du règne de Xerxès I arrive en Décembre 486.
Manéthon l’appelle Xerxês le Grand et
lui compte vingt et un an de règne (Africanus, Eusebius). Il fut le fils de
Darius I et de
la Reine Atossa et
selon certains spécialistes il serait né vers 519.
Il fut désigné par son père à la place de son demi-frère aîné Artobarzanès pour lui succéder, selon
Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev, à l’âge de 36 ans. Xerxès I est assimilé par
les historiens contemporains au Roi Assuérus
(אֲחַשְׁוֵרֹושׁ
ăhašwērôš ou Axashverosh) de la Bible, où il apparaît dans le livre d’Esther et
dans le livre d’Esdras.
Porte du Palais de Xerxès I à Persépolis |
Son règne
Les premières années de son règne
Après son avènement, en Octobre 486
(on trouve aussi Mars, ou selon André Heller Décembre 486), il dut faire face aux premiers troubles dans l’Empire,
dont les révoltes de la population en Égypte
que son père n’avait pas eu le temps de mâter. En 484 il décida d’abolir le royaume de
Babylone et de prendre la statue
d’or de Bel (ou Marduk ou Mardouk), dont les mains doivent saisir le Roi légitime de
Babylone le premier jour de chaque année
et il fit tuer les Prêtres qui tentaient de l’arrêter. De ce fait Xerxès I n’apparaît pas avec le titre de Roi dans les textes
Babyloniens datant de son règne.
Cette décision du Perse
déclencha la révolte dans toute la Babylonie.
Les rébellions dans ces deux pays furent fortement réprimées. Hérodote
(Historien Grec, 484-v.425) et les
lettres de Khnoumemakhet à Artabanos, Commandant de garnison, décrivent très bien
ces événements. Xerxès I mit fin au statut particulier que conservaient ces deux royaumes au sein de l’Empire.
Il divisa la Babylonie en deux
satrapies, celle de Syrie et celle de
Babylonie proprement dite et mit
en 481 son frère Achéménès (ou khshathrapavan ou Achaemenès) à la tête de celle de
l’Égypte.
Ses campagnes
Une fois toutes ces révoltes mâtées Xerxès I décida de venger l’échec de son père
à la
Bataille de Marathon.
Il prépara longuement l‘invasion de la
Grèce continentale. Il aurait levé une flotte de 1 200 navires et une armée de plus
d’un million d’hommes, chiffres qui semble exagéré, il faut plus vraisemblablement compter 250 000 hommes, et
au printemps 480 débuta la Deuxième
Guerre Médique (480-479). Il fit construire un premier pont de bateaux pour franchir l’Hellespont, mais celui-ci se
brisa. Une légende raconte qu’il aurait fouetté la mer pour la punir d’avoir rompu ce pont. Il fit percer l’isthme qui
unissait le mont Athos (En Macédoine centrale
à l’Est de la Chalcidique) au continent pour donner le passage à sa flotte, près
d’Ouranopoli ou Ouranoúpolis. La plupart de ses navires venaient de ses vassaux
Phéniciens et
Chypriotes. Il conclut une
alliance avec Carthage, afin de priver la
Grèce de l’appui des puissants monarques de Syracuse et d’Agrigente. Par ailleurs, de nombreuses
villes ou régions
Grecques choisirent le camp des Perses, en particulier la
Thessalie,
la Macédoine,
Thèbes et
Argos.
Xerxès I à Persépolis
|
Xerxès I fut victorieux
au cours des premières batailles, comme celle où la flotte
Grecque
fut défaite à
Cap Artémision (Situé au Nord-est d’Eubée),
mais il fut arrêté dans son invasion aux
Thermopyles par le
Roi de Sparte
Léonidas (490-480) et ses 7 000 hommes.
Cependant celui-ci fut trahi par un
Grec appelé Éphialtès qui indiqua aux
Perses un chemin pour prendre à revers le
Spartiate.
Après de rudes combats qui durèrent trois jours, les 18/19 et 20 Août 480, et malgré un sacrifice héroïque des
Spartiates, dont 300
hoplites, les
Grecs
furent écrasés. Xerxès I l’emporta, mais après avoir perdu 20 000 hommes (Voir la
Bataille des Thermopyles).
Hans Delbrück prétend que 20 000 hommes c’est le total de l’armée
Perse, donc que le Roi ne peut pas avoir perdu autant d’hommes
dans ce défilé. Il dévasta alors la Béotie et
l’Attique.
Il prit Thèbes, Platées et entra dans
Athènes sans rencontrer de
réelles résistances. La ville avait déjà été évacuée par ordre de
Thémistocle (525-460), les habitants
s’étaient réfugiés sur les îles voisines, de sorte que l’armée
Perse ne dut juste faire face qu’à la seule garnison de l’Acropole.
Après le pillage de la ville, Xerxès I ordonna qu’elle fut brûlée et les temples détruits. Les
Athéniens et les
Spartiates conduisirent alors leur
dernière ligne de défense, à l’isthme de
Corinthe et dans le golfe
Saronique. À l’Artémision, de grandes tempêtes détruisirent les navires
Grecs
et interrompirent la bataille prématurément, les
Grecs durent
une nouvelle fois battre en retraite et se retranchèrent à
Salamine.
Xerxès I, avec un nombre très supérieur de navires attaqua les
Grecs,
mais malgré son avantage, le 29 Septembre 480, sa flotte fut défaite par les
Athéniens,
Thémistocle
(525-460) et Eurybiade et leurs 200 navires.
Le tombeau de
Xerxès I à Naqsh-e-Rostam |
Bien qu’il subit un échec,
ce ne fut pas une catastrophe et Xerxès I mit en place un camp d’hiver en
Thessalie. En raison de troubles
dans Babylone,
le Roi Perse fut obligé de rentrer pour empêcher la propagation de
la révolte. Il laissa sur place une armée sous le commandement du Général Mardonios
(ou Mardonius ou Mardoniye, en
Grec : Μαρδόνιος,
† 479) et regagna alors
l’Asie Mineure. Mardonios
(ou Mardonius) tenta des
négociations avec les Athéniens durant
l’hiver 480, mais devant le refus de ces derniers il envahit à nouveau l’Attique. Il s’empara encore une fois
d’Athènes
désertée par ses habitants, mais l’année suivante, en Août 479, il fut battu et tué, à la
bataille de Platées en Béotie par les troupes
du Spartiate Pausanias
(? – 470) qui occupa ensuite Byzance, où il se conduisit en despote.
Dans le même temps les troupes de Xerxès I essuyèrent une troisième défaite,
en Août (ou Septembre) 479, lors de laquelle
la flotte Perse fut écrasée à la
bataille du cap Mycale sur la côte
d’Ionie par celle des
Grecs sous le commandement du Roi de
Sparte
Léotychidas II (491-469).
Il fut envoyé ensuite détruire le pont de bateaux que les
Perses
avaient construit sur le Bosphore, mais une tempête fit le travaille avant lui. Les
Perses furent obligés d’abandonner leurs possessions d’Europe et
Xerxès I, battu, rentra à Suse.
Profitant de cette déconvenue du Grand Roi, les citées
Grecques de la côte et de
Chypre
se révoltèrent. Celles-ci obtinrent leur indépendance au bout de treize ans. (Voir carte des
Guerres Médiques et
carte des batailles).
La fin de son règne
Détails de la tombe de Xerxès I |
La fin du règne de Xerxès I est mal connue et sur les évènements de sa vie il y
a peu d’informations. On sait juste que cette période fut
marquée par des complots et que le Roi fut assassiné le 4 Août 465 à
Suse, dans un complot dirigé par Artaban, ministre et haut
dignitaire de la cour. Selon Ctésias de
Cnide (Médecin
Grec
d’Artaxerxès II,
historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398), afin d’éviter les représailles, ce dernier fit accuser le fils du Roi,
Darius
(ou Dārayawuš). Artaxerxès I cru à
ces accusations et fit assassiner son frère, mais informé de son erreur il fit aussi mettre à mort Artaban (Persica 20).
Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425), quant à lui, réfute cette histoire.
Il nous dit qu’Artaban tua d’abords
Darius, puis ensuite Xerxès I
(Politics 5.1311b). La date de la mort de Xerxès I est connue avec
précision car dans un texte en cunéiforme, il est fait mention d’une éclipse lunaire partielle ce jour là.
Les défaites Perses et l’assassinat de
Xerxès I encouragèrent de nouveau les
Égyptiens à la rébellion.
En matière de politique intérieure il continua le travail de son père, la consolidation de la structure de l’Empire et
l’embellissement les grandes villes, comme
Ecbatane et
Persépolis.
Hérodote
décrit Xerxès I comme un "souverain cruel, despotique et faible, bien qu’il fut capable d’actes
de générosité".
Ses constructions
Xerxès fut un grand bâtisseur. Il consacra
beaucoup d’énergie à la construction de bâtiments colossaux dans
Persépolis et
Suse. À
Persépolis, son père
Darius I
avait ordonné la construction de son Palais (le Tachara), de la salle d’audience ou
Apadana, de la
terrasse, des escaliers monumentaux, des murailles Est, des salles du Trésor
Impérial et ses environs. Ceux-ci furent achevés et embellis au moment du règne de Xerxès I,
en 480 pour le Trésor Impérial. Le Roi ajouta :
Porte des Nation
|
▪ La grande Porte des Nations,
en 475. Elle forme une grande salle (ou hall) carrée, de près de 25 m², à quatre colonnes dont deux
sont encore visibles aujourd’hui, avec des ouvertures sur trois côtés. Les colonnes de 18,30 m de
haut, symbolisent des palmiers et leur sommet sculpté représente des feuilles de palme stylisées.
Son entrée se trouvait sur le Mur Ouest et des bancs de marbre longeaient les murs du hall qui était couvert
à l’origine. Le nom de Xerxès I y fut écrit en trois langues et gravé sur les entrées afin d’informer tout le
monde que ce fut lui qui ordonna ces constructions.
▪ Son propre palais (Le
Hadish) qui occupe le plus haut niveau de la terrasse. Il se trouve au Sud du Tripylon (ou hall d’audience de Xerxès I
ou Palais central) et il fut bâti sur un plan similaire au
Tachara de
Darius I, mais deux fois plus grand.
▪ Le Tripylon ou Hall d’audience du Roi ou Palais central, est un petit palais situé au centre de
Persépolis.
▪ L’Escalier central,
c’est un escalier monumental symétrique à deux volées divergentes qui permet d’accéder
à la façade Ouest de la terrasse de l’Apadana.
Cet escalier principal ou escalier de Persépolis est sans
aucun doute l’une des œuvres d’art les plus remarquables de l’époque
Achéménide. Xerxès le fit construire pour remplacer l’accès initial qui se faisait par le Sud de la terrasse. Il est
entièrement décoré de bas-reliefs. Il possède 111 marches de 6,90 m. de large et 31 cm. de profondeur, pour une hauteur de 10 cm.
▪ L’embellissement de l’
Escalier Est ; L’Escalier Nord, ajouté afin de
faciliter l’accès à l’Apadana à partir de la
Porte des Nations.
▪ La
Salle des Cent Colonnes ou Salle du Trône, qui est la plus grande de Persépolis. Elle est aussi appelée encore
quelque fois, palais des 100 colonnes. C’est le deuxième plus grand bâtiment de la Terrasse. Les travaux de construction
de cette salle au carré, de 70 m. x 70 m., seront terminés par
Artaxerxès I (465-424). Ce fut la salle d’honneur de la garde impériale et il est probable qu’une importante cérémonie s’y déroulait.
▪ D’autres palais ; Des entrepôts et des écuries
etc…
En outre la construction des bâtiments de la terrasse continua jusqu’à la chute
de la dynastie Achéménide. Après le pillage
d’Athènes en 480, les plus belles
pièces dérobées furent transférées à
Persépolis et à
Suse.
Esther se parant pour être présentée au
Roi Assuérus, dit : La toilette d’Esther – Théodore Chassériau – 1841 |
Xerxès I dans la Bible ?
Dans le livre d’Esdras dans la Bible, Xerxès I est mentionné avec le nom
Assuérus (En Hébreu :
אֲחַשְׁוֵרֹושׁ
ăhašwērôš ou Axashverosh). Il y est dit que pendant son règne, celui de son prédécesseur
Darius I et
de son successeur,
Artaxerxès I, de nombreux
Samaritains demandèrent l’aide du Roi de
Perse suite aux accusations
contre les Juifs. Xerxès I est également identifié comme le Roi Assuérus dans le livre
d’Esther, bien que
quelques spécialistes identifient ce Roi à
Artaxerxès I. Le Livre raconte que "Xerxès I"
répudia son épouse la Reine Vashti (ou Vasti ou Vasthi), parce qu’elle refusait d’obéir à son ordre de comparaître devant lui
et ses hôtes avec la couronne royale, lors d’une fête qu’il avait organisé, pour montrer sa beauté aux peuples et la richesse
et la puissance de son royaume.
Selon les usages
Perses, un tel comportement de la Reine devraient être punis du
bannissement immédiat. Une fois que ce fut fait, Xerxès I dut choisir lui-même une Reine. Après avoir recueilli un nombre
considérable de jeunes vierges de tout l’Empire dans son harem, il finit par choisir
Esther
(En Hébreu :
אסתר ou Cosmartidène ou Kosmartydène), qui lui cacha son origine Juive.
Agaguite Haman, ministre du Roi avait une aversion personnelle contre un Juif nommé Mardochée, le cousin ou l’oncle, tuteur
d’Esther, car celui-ci avait refusé de s’incliner devant lui.
Il convainc le Roi Assuérus d’éditer un décret ordonnant la destruction du peuple Juif pour le motif de ne pas avoir suivit
ses commandements. Le décret fut publié.
Cependant, la Reine Esther,
conseillée par Mardochée, trouva grâce à son mari et réussit à intervenir en faveur de son peuple en lui révélant ses origines.
Comme les décrets du Roi étaient irrévocables, il en publia un nouveau, qui donnait au peuple Juif le droit de se défendre
contre leurs agresseurs. Le deuxième décret d’Assuérus autorisant ces derniers à se défendre eux mêmes déclencha une
série de représailles qu’ils menèrent contre leurs ennemis. Cette lutte commença le 13 Adar, la date où les Juifs étaient à
l’origine prévus pour être exterminés.
Ils vont tuer non seulement leurs bourreaux, mais aussi leurs épouses et leurs enfants. On comptera 300
victimes dans la seule ville de Suse, 65 000 dans le reste de
l’Empire (15 000 dans le compte biblique
Grec). La victoire des Juifs sur leurs
ennemis et Agaguite Haman est fêtée dans de grandes réjouissances lors de la fête de Pourim au cours de laquelle tous les Juifs
ont l’obligation d’écouter la lecture du Livre d’Esther. Dans ses
Antiquités Juives,
Flavius Josèphe (Historien Juif de langue
Grecque, 37-v.100) donne à penser que
cette histoire est vraie, et que les deux personnages,
Esther et Vashti ont réellement existé.
Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425), quant à lui, réfute cette histoire puisqu’il nous dit que l’épouse de Xerxès I fut
Amastris (ou Amestris), la fille de Otanès II.
Sa famille
Xerxès I eut une ou deux épouse(s) :
• Amastris (ou Amestris,
en Grec : Aμαστρις,
en Persan : آماستریس)
"Amie", qui fut la fille du Prince Otanès
II, l’un des sept conspirateurs qui tuèrent le Roi
Perse usurpateur Gaumata (ou Gaumāta) en 522 et qui laissa la place à
Darius I le Grand. Selon
Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425), Otanès II fut honoré pour ses actes par
Darius I avec un mariage diplomatique.
Le Roi épousa Phaidimè (ou Phaedymia), une fille Otanès II et Otanès II épousa une sœur de
Darius I, qui donna naissance
à Amastris. Elle lui donna cinq ou six enfants :
Petit buste d’une Reine Perse,
souvent attribué à Amastris, trouvé à Persépolis – Musée archéologique de
Téhéran |
Trois ou quatre fils :
▪
Darius
(ou Dārayawuš, “Qui soutient fortement le bien“, en Persan moderne : داریوش
Dariush, en
Grec : Δαρεĩος Dareios) qui épousa Artaynta de Bactriane (ou Artayntes) et
qui mourut assassiné en 465.
▪
Artaxerxès I (ou Artaxerxès Makrocheir
“Longue- Main“, en Persan : Artaxšacā
اردشیر یکم Ardeshir, en
Grec :
Aρταξέρξης Artaxérxês), qui succéda à son père de 465 à 424.
▪ Hystaspès (ou Hystaspe, en Persan :
ویشتاسب Vištāspa) qui signifie
“Celui qui connaît les chevaux“, lorsque son père fut tué par Artaban,
selon Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur
Grec, v.90-v.30), il était
Satrape de
Bactriane. Cette
affirmation est incompatible avec la version de Ctésias de
Cnide
(Médecin Grec
d’Artaxerxès II,
historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398). Il mourut en 464.
▪ Achéménès (En Persan : Haхāmaniš ou Achaemenes
هخامنش “Amical dans l’âme“, en
Grec : Αχαιμένης Akhaimenês,
en Latin : Achéménès) qui fut nommé en 481
Satrape à la tête de celle de
l’Égypte
par Xerxès I. Il aurait été assassiné par les Égyptiens.
Cette filiation n’est pas donnée par tous les spécialistes. Il est généralement
compté comme le frère de Xerxès, mais il s’agit peut-être de deux personnages différents.
Deux filles :
▪
Amytis
(En Persan : امیتیس Amitis) qui
fut donnée en mariage au Général Mégabaze (ou Mégabyze), membre d’une des
familles nobles de premier plan de l’Empire. Avec sa mère elle est représentée
dans les écrits de Ctésias de
Cnide comme l’une des femmes les
plus influentes du règne de son frère
Artaxerxès I (465-424).
▪ Rhodogune (ou Rodogyne ou Rodogune, en Persan :
روزگون Rvzgvn, en
Grec : Ροδογύνη Rodogyni) qui est mentionnée par
Ctésias de
Cnide, toutefois dans les écrits de l’auteur son histoire, contrairement à sa sœur
Amytis,
n’occupa pas une place prépondérante.
• Il eut selon certains spécialistes une seconde épouse (ou concubine) dont le nom n’est pas connu qui
lui donna plusieurs enfants. Cependant certains de la liste ci-dessous sont
peut-être d’une troisième épouse ? :
▪ Dareiaia qui épousa Hieraménès.
▪ Ratashah qui est donné par Maria Brosius.
▪ Tithraustès (ou Titraustes) dont on ne sait rien.
▪ Artarius (ou Artarios de Babel) qui fut
Satrape de
Babylone.
▪ Arsamès (ou Arsames ou Arsamenes ou Arxanes ou Sarsamas), qui fut
Satrape
d’Égypte.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
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Dennis Abrams :
– Xerxes, Chelsea House Publishers, New York, 2008.
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Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
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– Persia and the Greeks : The defence of the West, c. 546-478 B.C, St. Martin’s Press, New York, 1962-1963 –
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Louis Couperus :
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