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DACHI   Voir VATCHÉ II.
 
DACIE  La Dacie (Du latin Dacia) couvrit, dans l’antiquité, un territoire correspondant approximativement à celui de la Roumanie actuelle. Vers 2000 av.J.C, on assista à l’immigration de tribus Bastarnes (Germains), Scythes, Sarmates et Daces venues des steppes de la Caspienne qui formèrent un ensemble de royaumes sur la rive gauche du Danube (Dacie, Gètes, Thrace etc.). La région fut aussi peuplée, du VIIe au V siècle, de Grecs lors de la fondation des colonies Grecques sur les rives de la mer Noire comme : Apollonia, Callatis, Histria, Tomis etc.. Et plus tard probablement un certain nombre de commerçants Romains. Ces comptoirs Grecs connurent leur apogée à l’époque hellénistique, les produits de luxe, le vin et huile y furent échangés contre le blé, le miel, l’or et l’argent.  Vers la fin du IVe siècle av.J.C on assista à la migration des Celtes en Transylvanie et leur influence joua un rôle aussi important que celle des Grecs et des Macédoniens. Vers 300, Dromichaetes fut le premier souverain sur des tribus Daces unifiées. Au Ier siècle, Burebista (ou Boirebista, 82-44) créa un royaume centralisé sur un grand territoire qu’il conquit lors de plusieurs campagnes. Cette politique expansionniste le fit entrer inévitablement en guerre contre les Romains, ses anciens alliés. De 101 à 106 ap.J.C, l’Empereur Romain Trajan (98-117) à la suite des Guerres Daciques soumit la Dacie qui fut transformée en province Romaine, la Dacie Trajane. En 270, l’Empereur Aurélien (269-275) l’abandonna aux Goths et deux provinces nouvelles, constituée aux dépens de la Mésie, sur la rive droite du Danube, furent créées : La Dacie Ripuaire et la Dacie Méditerranéenne. (Voir Asie Mineure, Dacie).
 
DADU-BANAYA  Roi de Babylone de la Ière dynastie de ? à 1895 av.J.C.
 
DADUSHA  ou  Dāduša   Roi d’Eshnunna de 1788 à 1780 ou 1788 à 1779 av.J.C. Il dut faire face à l’expansion du Roi d’Ekallāté (ou Ekallatum), futur Empereur d’Assyrie, Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775). Dans un premier temps il fut obligé de reculer à la hauteur du Moyen Euphrate, mais il contre-attaqua victorieusement. Son fils Ibal-Pi-El II (1779-1766) lui succéda. (Voir Mésopotamie, Eshnunna, Dadusha).
 
DAHSHOUR  ou  Daschour  Ville de Basse-Égypte, de nombreux Pharaons et Princesses Égyptiennes y furent enterrés. (Voir Égypte, Pyramides, Dahshour).
 
DAIOUKKOU  Voir DEIOCLES.
 
DAMAS  Cité état, royaume de Syrie. Damas fut une des plus ancienne cité de Palestine, elle fut unie quelque temps au royaume d’Israël, puis elle se libéra et fut un Royaume florissant, mais sans cesse en luttes avec Israël. La ville tomba sous la domination des Assyriens, en 733. Ses Rois les plus célèbres furent les Hadad de I à VII. Elle fut conquise par Alexandre le Grand (336-323) en 332, puis appartint aux Séleucides. Le Romain Pompée (106-48) s’en empara en 64 av.J.C et elle fut rattachée à la province Romaine de Syrie. Elle fut prise beaucoup plus tard par les arabes, en 635 ap.J.C. (Voir Syrie-Palestine, Damas).
 
DALMATES  Tribu Illyrienne qui occupaient la région méridionale de l’actuelle Croatie. La Dalmatie reçut des colonies Grecques et Romaines. Elle devint un état vassal de Rome sous Démétrios de Pharos (228/7-219), après la trahison de celui-ci, Rome entreprit la conquête du pays qui devint sous Auguste (63-14) une des deux provinces d’Illyrie.(Voir Grèce, Illyrie).
 
DAMASANOR  Tyran de Milet au VIe siècle av.J.C.
 
DAMASPIA  ou  Jāmāspi ou  Damaspya  ou  Damaspïya  (En Grec : Дамаспия, en Persan : داماسپیا) Reine d’Égypte de la XXVIIe dynastie et des Perses Achéménides. Elle épousa le Roi Perse et Pharaon Artaxerxès I (465-424 av.J.C) qui lui donna un fils Xerxès II (424), qui ne régna que quarante-cinq jours. (Voir Perse, Reines Achéménides, Damaspia).
 
DAMIQ-ILISHU  ou  Damiq-ilishu  ou  ou  Damiq-ilishou  ou  Damiq-ilīšu  ou  dda-mi-iq i-Li-Su  Dernier Roi d’Isin de 1817 à 1794/1793 ou 1816 à 1794 ou 1816 à 1793 ou 1752 à 1730 av.J.C. Fils de Sin-Magir (ou Sîn-Magir) à qui il succéda. À Babylone Sin-Muballit (1813-1793) arriva au pouvoir et conquit en 1799 la ville d’Ur, puis, trois ans plus tard, Isin. Il ne chassa pas Damiq-Ilishu, mais le laissa sur son trône comme vassal. À la mort de Sin-Muballit (1793), le Roi de Larsa Rîm-Sin I (1822-1763) profita de l’occasion et reprit Ur, Ourouk et Isin.
 
DAM-HURASIM  ou  Dam huraši  Princesse du Qatna. Elle fut la première épouse du Roi Zimri-Lim (1775-1761/60) de Mari. Selon Bernard Frank Batto, on a trouvé à Mari des lettres indiquant qu’elle ne fut peut-être qu’une femme du harem royal de rang inférieur. Elle aurait logé dans le palais de Terqa où elle joua également une fonction rituelle. Mais ses lettres témoignent également d’une relation étroite avec le Roi.
 
DAN  9e fils de Jacob et ancêtre de la tribu d’Israël qui porte son nom, une grande partie de la tribu se réunit à celle de Juda lors du schisme, le reste s’établit au Nord de la Palestine dans la ville de Laïs, appelée Dan. Il eut un enfant : Hushim.
 
DAPYX  Roi Dace au Ier siècle av.J.C. Dion Cassius parle de lui dans les campagnes du Proconsul Marcus Licinius Crassus (115-53) dans la région du Bas-Danube. Il raconte qu’un Roi de la région du centre de la Scythie Mineure (Actuelle Dobroudja) entra en guerre contre le Roi Rholes, allié aux Romains. Crassus lui vînt en aide et vaincu totalement l’armée de Dapyx.
 
DARDANIENS  ou  Dardani  (En Grec : Δαρδάνιοι ou Δάρδανοι, en Latin : Dardanien, en Albanais : Dardanët)  Ce fut une des tribus d’Illyrie qui constitua une dynastie. Ils vivaient dans l’actuel Kosovo. (Voir Grèce, Illyrie).
 
DARIUS   Roi d’Élymaïs usurpateur de 133/132 à 82/81 av.J.C qui n’était peut-être que Gouverneur de province, dans tous les cas vassal de l’Empire Parthe. Darius n’est connu que d’une seule pièce sur laquelle il est indiqué : le Roi Darius Sôter. La position exacte de Darius est donc inconnue. Des spécialistes avancent qu’il ne régna que brièvement, les Parthes prenant le contrôle d’Élymaïs.
 
DARIUS  ou  Darios  Nom de 3 Pharaons et Rois Perses Achéménides.  DARIUS  I  le Grand  Pharaon de la XXVIIe dynastie et Roi Perse de 522 à 486 av.J.C. Fils du Satrape Hystaspe (ou Dytape), il prit part à la conjuration contre Bardiya, monta sur le trône mais il dut lutter pour imposer son autorité aux provinces révoltées, Perse, Babylonie, Élam, Médie, Arménie, Parthie. Il fut le grand organisateur de l’empire qui atteint avec lui son apogée. Son territoire s’étendit alors de l’Indus à l’Est, à la Libye à l’Ouest. Les Égyptiens servirent les Perses pendant la Première Guerre Médique contre les Grecs, Darius I perdit la bataille de Marathon (490) contre ces derniers. Deux villes devinrent capitales : Suse l’hiver et Ecbatane en été. Il élimina le Satrape, Aryandès qui se comportait en souverain indépendant. Il termina le canal de jonction entre le bras Oriental du Nil et la mer Rouge, commencé sous le Pharaon Néchao II (610-595). Il épousa Atossa, son fils Xerxès  I lui succéda.  (Voir Perse, Achéménides, Darius I).  DARIUS  II  Okhos  Nothos   Pharaon de la XXVIIe dynastie et Roi des Perses de 423 à 404 av.J.C. Okhos Nothos "Le bâtard ". Fils d’Artaxerxès I. Il épousa sa demi-sœur Parysatis. Il monta sur le trône après avoir assassiné son demi-frère Sogdianos. Il intervint dans la guerre du Péloponnèse par l’intermédiaire des satrapes, Pharnabaze et Tissapherne, qui soutenaient Athènes puis Sparte. Sa mort mit en concurrence ses deux fils, Artaxerxès II et Cyrus le Jeune, prétendant au trône. Son règne fut ensanglanté par de nombreux assassinats. En 405 des soulèvements de Princes locaux à Tanis mirent fin à la paisible occupation Perse en Égypte. Darius II mourut à Babylone. (Voir Perse, Achéménides, Darius II).  DARIUS  III  Codoman  Pharaon de la XXXIe dynastie de 336 à 332 av.J.C et Roi de Perse de 336 à 330. Arrière-petit-fils de Darius II, il fut porté au trône par l’eunuque Bogoas. Il fut l’adversaire malheureux d’Alexandre le Grand (336-323) en 333 et 331 que sa fille Stateira épousa. Darius s’enfuit en Parthie pour échapper à Alexandre où il fut poignardé par un de ses officiers en juillet 330. (Voir Perse, Achéménides, Darius III).
 
DARIUS  ou  Darios  En Perse ancien : Dārayawuš, “Qui soutient fortement le bien“, en Persan moderne : داریوش Dariush, en Grec : Δαρεĩος Dareios. Il fut le fils aîné et l’héritier du Roi Perse Achéménide Xerxès I (486-465) et de la Reine Amastris (ou Amestris). Il fut assassiné avant son accession au trône. Peu de temps après la défaite des Perses à la bataille du cap Mycale (479), Darius se maria à Sardes, en Lydie, avec sa cousine Artaynta, fille de Masistès. Selon les informations fournies par Ctésias de Cnide, Diodore de Sicile et Pompée (Dont les versions diffèrent par des détails mineurs), Xerxès I fut assassiné des mains de son ministre Artaban et de l’eunuque Aspamistrès, qui firent porter leur crime sur Darius. Un jeune frère de celui-ci, le futur Roi Artaxerxès I, tomba dans la supercherie et fit assassiner Darius, mais, avertit par le Général Mégabaze (ou Mégabyze), il fit aussi exécuter les vrais coupables. Un autre de ses frères, nommé Hystaspès, fomenta une révolte en Bactriane contre Artaxerxès I, mais il fut lui aussi vaincu. Aristote, au contraire, affirme qu’Artaban tua Darius avant la mort de Xerxès I et ensuite tua le Roi, par crainte des sanctions. En deux bas-reliefs identiques trouvés dans le “Trésor” de Persépolis, mais qui à l’origine étaient situés dans l’Apadana, on voit un Roi assis sur son trône à côté du Prince héritier nommé Mathishta. Personne ne sait avec certitude si le Roi qui est représenté est Darius I ou Xerxès I. Dans le cas de Xerxès I, l’héritier serait donc son fils Darius. Il a été suggéré que les reliefs furent retirés de l’Apadana par Artaxerxès I, car ils pouvaient compromettre sa légitimité.
 
DASCHOUR    Voir DAHSHOUR.
 
DASCYLION   Ce fut une cité sur les rives de la Propontide (L’actuelle mer de Marmara), à l’embouchure du fleuve Rhyndacos, fondée en 659 av.J.C. par le Roi de Lydie Gygès (685-644). Son objectif était de contrebalancer l’influence de la cité Ionienne de Milet, laquelle avait fondé en 756 sur les mêmes rives la colonie de Cyzique. Dascylion va connaître une importante croissance sous la domination Perse Achéménide à partir de 546, car elle devint la capitale de divers Satrapes de Phrygie, comme : Pharnabaze ou Arsitès. La cité fut prise par Parménion en 334 av.J.C. Son importance diminua fortement sous la période Hellénistique et Romaine.
 
DATAMÈS  ou  Datames  ou  Datame   (En Grec : Δατάμης) Satrape de Cilicie et de Cappadoce de 385 à 362 ou 380 à 352 ou 362 à 330 av.J.C. Il eut un enfant Ariamnès I qui lui succéda sur la Cappadoce. Il commença sa carrière sous le Roi Perse Artaxerxès II. Il remporta des victoires sur les ennemis du souverains. Toutefois il fut disgracié par le Roi, auprès duquel des envieux l’avaient desservi, il fit révolter la Cappadoce, défit le Satrape Artabaze, envoyé contre lui et resta quelques années indépendant, mais il fut tué par trahison. Cornélius Népos a écrit sa Vie. (Voir Asie Mineure, Cappadoce, Datamès).
 
DATCHI   Voir VATCHÉ II.
 
DAVID  Il fut le deuxième Roi des Hébreux d’un royaume uni en Terre d’Israël, d’où quelques fois le terme Roi d’Israël, de 1010 à 970 selon Gershon Galil et Kenneth Anderson Kitchen ou 1000 à 962 av.J.C selon William Foxwell Albright. Il fut le fils de Jesse (ou Yishai) et naquit en 1037 (ou 1040), à Bethléem, dans le territoire de la tribu de Juda. Il fut élu Roi par la tribu de Juda désigné par Samuel et deux ans plus tard proclamé Roi de Juda et d’Israël, alors qu’Ishboshet (le fils de Saül) était élu par les 11 autres tribus. David fit de Jérusalem la capitale politique et religieuse des Hébreux et il y transporta "l’arche d’alliance". Il épousa (entre autres) Bethsabée. Avant cette union celle-ci était l’épouse d’Uri un officier Hittite. Elle devint la maitrese de David et tomba enceinte. Le Roi envoya alors Uri se faire tuer au combat contre les Philistins. Il épousa également : Nikal, fille du Roi Saül, Achinoam, Abigaïl (Femme de Nabal), Maaka, Haggit, Abital et Égla et eut parmi tous ses enfants, Salomon qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Hébreux, David).
 
DÉCAPOLE  ou  Décapolis  (En Grec : Δεκάπολις de deka dix) Ce fut un groupe de dix villes, principalement à l’Est du Jourdain, en Jordanie, marquant : La frontière orientale de l’Empire Romain, Israël et la Syrie. Ces dix villes n’étaient pas une ligue officielle ou unité politique, comme dans les regroupements de cités chez les Grecs, mais elles étaient rassemblées en raison de leur langue, de leur culture, de leur emplacement géographique et leur statut politique. Les villes de la Décapole étaient centrées sur la culture Grecque et Romaine dans une région à forte densité sémitique (Nabatéens, Araméens et Juifs). (Voir Syrie-Palestine, La Décapole)
 
DÉCÉBALE  ou  Decebalus  ou  Diurpaneus  Roi de Dacie de 87 à 106 ap.J.C. Il fut peut être fils de Coryllus / Scorilo selon deux inscriptions. En 88, le général Tettius Iulianus prit le commandement des légions et près du défilé de Tapae, battit  Décébale. Mais les Romains furent obligés, en 89, de signer une paix provisoire avec les Daces. Décébale restitua les armes et une partie des prisonniers en échange les Romains durent payer de fortes sommes sous la forme d’un tribut. Profitant de l’alliance avec les Romains, durant les dix années qui suivirent, Décébale poussa très loin les frontières du royaume. Il s’étendit alors de la Tisza à l’Ouest, au Dniestr à l’Est et de la mer Noire au Sud, aux Carpates au Nord. Il établit sa capitale à Sarmizegethusa (ou Sarmizegetusa, près d’Újvárhely ou Varhély). En 101/102, l’Empereur Romain Trajan (98-117) attaqua les Daces, il fit un long siège de la capitale Sarmizegethusa et occupa une partie du royaume. En 105/106, Décébale, qui avait accepté les conditions de redissions, lança une contre attaque, mais il fut battu une nouvelle fois par Trajan. Décébale, vaincu, se serait suicidé plutôt que de se constituer prisonnier (Selon Dion Cassius Cocceianus, v.155-v.235). (Voir Asie Mineure, Dacie, Décébale).
 
DECIUS  ou  Trajan  Dèce  Caius  Messius  Quinius  Decius  Valérianus  Trajanus  (Né en 190)  Empereur Romain usurpateur proclamé sur le Danube en Août 249, puis devint Empereur 29-8-249 à 5-251, puis devint co-Empereur 05-251 au 15-8-251, près avoir tué Philippe l’Arabe. Vainqueur des Goths, il fut proclamé Empereur par ses soldats, il rendit une certaine puissance au sénat. Il persécuta les Chrétiens en 250. Il mourut en combattant de nouveau les Goths à Abrittus (Razgrad). Il épousa Herennia Cupressenia Etruscilla et eut trois enfants dont : Herennius et Hostilianus qui gouvernèrent avec lui.

 

DEDEFPTAH  Voir PTAHDJEDEF.
 
DEDOUMESIOU  ou  Dédoumès   ou  Dedoumose  I   ou  Djedheteprê  ou  Djednéferrê   Pharaon de la XIIIe dynastie.(Voir Égypte).
 
DEDYET  ou  Didit  Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses d’Amenemhat I (1991-1962).
 
DEIDAMEIA  ou  Déidamie  ou  Deidamia  ou  Déidamie  ou  Laodamia  (En Grec : Δηϊδάμεια ou Λαοδάμεια)  Reine de Macédoine, fille du Roi d’Épire Éacide (ou Eacides, 322-317) et de la Reine Phthia. Elle fut une des épouses de Démétrios I Poliorcète (294-287) dont elle eut un fils Alexandre. Elle mourut en 300 av.J.C. (Voir à Grèce, Reines de Macédoine, Deidameia).
 
DEIDAMEIA  ou  Déidamie  Princesse d’Épire. Elle fut la fille du Roi d’Épire Pyrrhos II (240-236), mais on ne connait pas le no de sa mère. Elle mourut sans enfant en 232. Sa sœur Néréis, épousa vers 233 Gélon II (240-216), fils et successeur de de Hiéron II de Syracuse.
 
DEINOMACHÈ  Voir DINOMAQUE.
 
DEIOCLÈS  ou  Déjocès  ou  Daiukku  ou  Dayaukku  ou  Daioukkou  ou  Deioces  ou  Deiokes  ou  Diyako  ou  Dayuka  ou  Deyoces Roi des Mèdes de 728-675 ou 701-665 ou 694-665 av.J.C. Il joua un rôle important dans l’unification des Mèdes, son fils Phraortès lui succéda. (Voir Perse, Les Mèdes, Deioclès).
 
DEIR EL-BAHARI  "Le couvent du Nord" est le nom arabe de se site, il rappelle l’existence du couvent Copte qui y a été construit. Deir el-Bahari est situé aux pieds des falaises qui déterminent le cirque montagneux de Thèbes, sur la rive gauche du Nil face à la ville de Louxor et des temples de Karnak, au Sud de la vallée des Rois. Il fut construit sur ce site plusieurs grands monuments. C’est un complexe funéraire, composé de temples et de tombes datant de la XIe dynastie à la période Ptolémaïque. Le premier souverain à s’y installer est Montouhotep I (2134-2130, XIe dynastie) qui se fait construire en 2133 un grand temple funéraire dont il reste encore quelques vestiges. De la même dynastie Montouhotep II (2061-2010) édifiera aussi son complexe funéraire, dont le somptueux temple était surmonté d’un mastaba et non d’une petite pyramide comme certains spécialistes le pensaient au début.(Voir Égypte, les Tombes, Deir el-Bahari).
 
DEIR EL-MÉDINEH  ou  Der el-Médinet  ou  Deir el-Medina, "Le couvent de la ville" est le nom arabe du village où résidait la confrérie des maîtres artisans ainsi que leur famille, chargés de creuser et décorer les tombeaux et les temples funéraires des souverains et de leur famille et de certains nobles durant le Nouvel Empire, de la XVIIIe à la XXe dynastie. Il fut créé sous Amenhotep I  (1525/24-1504, XVIIIe dynastie). Son nom antique, "Set Maât her imenty Ouaset" signifie "La place de Maât (ou Place de vérité) à l’occident de Thèbes". (Voir Égypte, les Tombes, Deir el-Médineh).
 
DELMUN  Voir DILMUN.
 
DÉLOS  L’île de Délos fut déjà habitée au IIIe millénaire et très tôt elle fut fréquentée par les Crétois et les Ioniens. Athènes la soumit progressivement. Polycrates (538-522), Tyran de Samos, étendit ensuite son protectorat sur Délos. En 477, Athènes en fit le centre de la première ligue maritime, Délos resta lié à Athènes jusqu’en 315, indépendante, l’île connut ensuite une période florissante de 315 à 160. Elle fut à nouveau le centre d’une confédération Grecque. En 160, Rome s‘en empara et la donna à Athènes. En 88, elle fut pillée par les amiraux du Roi du Pont Mithridate VI (120-63) et ne s’en releva pas. (Voir Grèce, Délos).
 
DELPHES  Cité état de Phocide. Considérée comme un lieu sacré, elle possédait un oracle ou parlait la Pythie. Au cours du VIIe siècle, fut apporté de Cnossos le culte d’Apollon qui était adoré sous la forme d’un dauphin (D’où le nom de Delphes). L’oracle encouragea la colonisation lointaine et s’opposa aux excès des démocrates et des Tyrans. À la suite de la Première Guerre Sacrée en 590-589, Delphes devint autonome. En 546, le temple fut détruit par le feu et diverses cités dont Athènes contribuèrent à sa reconstruction. En 356, au début de la IIIe Guerre Sacrée, sous la conduite de Philomèle, les Phocidiens pillèrent les trésors de la ville. (Voir Grèce, Delphes).
 
DÉMARATE ou  Dêmáratos  ou  Demaratus   (En Grec : Δημάρατος) Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 515 à 491 av.J.C. Il fut le fils d’Ariston à qui il succéda. Il partit en campagne en 506 avec l’autre Roi, Cléomène I (520-490), son rival, avant de s’apercevoir que l’expédition avait pour but de renverser les Pisistratides. Il fit alors demi-tour, avec les Corinthiens laissant Cléomène I continuer seul. En 491, Cléomène I se vengea en intentant contre lui un procès et Démarate fut destitué la même année. Il resta un temps à Sparte, mais devant les attaques de Léotychidas II, son successeur, il décida de s’exiler auprès de l’ennemi, en Perse. Il influença Darius I (522/21-486) en faveur de Xerxès I (486-465), qui fut alors choisi comme successeur, au détriment de son frère Artabazarne. Avant la bataille des Thermopyles, il expliqua à Darius I quelles étaient les particularités de Sparte. Cet épisode fut relaté par Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425). Il avertit quand même les cités Grecques de l’attaque imminente de du Roi Perse Xerxès I. (Voir Grèce, Sparte, Démarate).
 
DÉMÉTRIOS  ou  Démétrius  (En Grec : Δημήτριος) Nom de 2 Rois Gréco-bactriens.  DÉMÉTRIOS  I  Roi Gréco-bactrien de vers 200 à vers 180 av.J.C. À la mort du Roi les territoires de l’Empire furent séparés en parties occidentale et orientale gouvernées par plusieurs co-Rois et Rois successeurs : Euthydème II (v.180), probablement un fils de Démétrios I sur la Bactriane, Pantaléon (v.190 ou v.180) peut-être un frère de Démétrios I sur l’Arachosie et le Gandhâra et Agathoclès (v.180-v.170) encore un possible autre frère de Démétrios I sur les Paropamisades.  DÉMÉTRIOS  II Roi Indo-Grec vers 175 à vers 170 ou vers 140 av.J.C. Il serait retourné en Bactriane avec 60 000 hommes pour écarter l’usurpateur Eucratide I (171-v.145, mais apparemment après quatre mois de lutte il aurait été vaincu et tué lors d’une bataille (Justin XLI, 6). (Voir Perse, Bactriane)
 
DÉMÉTRIOS Nom de 2 Rois de Macédoine. DÉMÉTRIOS  I  Poliorcète (En Grec : Δημήτριος A’ Πολιορκητής) “Preneur de ville” Roi de Macédoine de 294 à 287. Fils d’Antigonos I Monophtalmos. Il aida son père dans ses campagnes, celui-ci voulant reconstituer l’empire d’Alexandre. En 307, à la tête de la flotte, il attaqua Athènes, alors sous la domination du maître de la Macédoine Cassandre. Il y rétablit la démocratie en chassant les occupants Macédoniens. Il vaincu la flotte des Lagides, mais il ne parvint pas à s’imposer en Égypte ni à Rhodes (en 305). Une nouvelle campagne contre Cassandre de 304 à 302, le rendit maître de la Grèce. En 301, Cassandre s’allia avec Séleucos I Nikatôr et Lysimaque et l’écrasa lui et son père à la bataille à Ipsos (Phrygie). Antigonos fut tué, mais Démétrios, en fuite put rejoindre sa flotte. Il eut cinq épouses : Phila I, fille d’Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319), qui lui donna Antigonos II Gonatas (Roi 277-239) et Stratonice I qui épousa les Rois Séleucides Séleucos I (305-280) et Antiochos I (280-261). Ptolémaïs, fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) qui lui donna Démétrios le Beau (Assassiné en 248) qui épousa Olympias et qui fut le père d’Antigonos III Dôson (Roi 229-221). Deidameia, fille du Roi d’Épire Éacide (ou Eacides, 322-317) qui lui donna un fils, Alexandre et enfin Eurydice et Lamia.  (Voir Grèce, Macédoine, Démétrios I Poliorcète).  DÉMÉTRIOS  II  l’Étolique  Roi de Macédoine de 239 à 229 av.J.C. Fils d’Antigonos II Gonatas, il exerçait déjà des responsabilité importantes sous le règne de son père. À sa prise de pouvoir, Démétrios II dut faire face à la coalition des deux grandes Ligues : Étolienne et Achéenne, habituellement rivales, alliées pour la circonstance contre la puissance Macédonienne. Il se tourna alors vers l’Épire avec qui il renforça ses relations en épousant Phthia, fille du Roi Alexandre II (272-240). Cette union lui permit de contrer une attaque des Étoliens en Acarnanie (Région occidentale de la Grèce, délimitée au Nord par le golfe Ambracique et à l’Ouest et au Sud-ouest par la mer Ionienne). En 236, Démétrios II envahit la Béotie et laissa aux Athéniens le soin de diriger les anciennes forteresses Macédoniennes. Démétrios II mourut au combat. Sa première épouse fut Stratonice, fille du Roi Séleucide Antiochos I (280-261), elle lui donna une fille, Apama III qui épousa le Roi de Bithynie Prusias I Cholus (229-182). Sa deuxième épouse, Phthia lui donna un fils Philippe V (Roi 221-179). (Voir Grèce, Macédoine, Démétrios II l’Etolique).
 
DÉMÉTRIOS  ou  Démétrius  Nom de 3 Rois de Syrie Séleucide.  DÉMÉTRIOS  I  Sôter  "Le sauveur" (En Grec :Δημήτριος A’ Σωτήρ, en Persan : دیمتریوس یکم سوتر Demetrios I Soter, en Hébreu : דמטריוס הרא סוטר   Demetrius I Soter)  Roi de Syrie de 162 à 150 ou 161 à 150) 162 à 150 av.J.C, Petit-fils d’Antiochos le Grand, il succéda à Antiochos V Eupator en s’échappant de Rome où il était otage et se proclama Roi. Il vainquit les Maccabées en Judée, mais fut vaincu et tué par une coalition des Rois de Pergame, d’Égypte et du Prince des Juifs. Il épousa Laodice V, sa sœur, qui lui donna deux enfants : Démétrios II Nikatôr qui lui succéda et Antiochos VII Évergète. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Démétrios I).  DÉMÉTRIOS  II Nikatôr "Le vainqueur" ou Démétrios II Théos Nikatôr Philadelphe (En Grec : Δημήτριος Β΄Νικάτωρ, en Persan : دیمتریوس دوم نیکاتور  Démétrius II Nykatvr, en Hébreu : דמטריוס השני ניקטור  Démétrius Niktor) Roi de Syrie de 145 à 138 et de 129 à 125 av.J.C, fils de Démétrios I et de la Reine Laodice V. La ville d’Antioche se révolta contre Démétrios II mais la révolte fut mâtée avec l’aide des mercenaires Crétois et des troupes Juives envoyées par Jonathan Maccabée auquel Démétrios avait promis l’indépendance. Une guerre civile éclata, au cours de laquelle Antioche fut en grande partie détruite. Il tenta de reconquérir la Mésopotamie, après une série de succès, il fut vaincu et fait prisonnier par le Roi des Parthes Mithridate I (171-138) en Juillet 138. Il ne remonta sur le trône de Syrie qu’en 129, après sa libération par Phraatès II (138-127) fils de Mithridate I, qui épousa sa fille Laodice VIII. Démétrios entreprit d’envahir l’Égypte, mais une révolte soutenue par son Roi Ptolémée VIII Évergète II sur ses arrières le stoppa dans son élan. Cette révolte fut menée par Alexandre II Zabinas (126-123/122), fils prétendu d’Alexandre I Balas, qui se proclama Roi à son tour. Défait devant Damas et voulant se retirer dans Ptolémaïs, Démétrios II eut la mauvaise surprise de trouver les portes closes sur ordre de Cléopâtre Théa. Quand il voulut s’enfuir par mer, elle le fit tuer. Il épousa Cléopâtre Théa, fille du Roi d’Égypte Ptolémée VI Philométor (176-145) et Rhodogune (ou Rodogune) pendant sa captivité, fille du Roi des Parthes Mithridate I (171-138). Il eut trois enfants du premier mariage. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Démétrios II).   DÉMÉTRIOS  III  Eukairos ou Eucaerus "L’heureux" ou Philopator Sôter (En Grec : Δημήτριος Γ’ Εύκαιρος, en Hébreu : איוקרוס דמטריוס שלישי Demetrius III Aiokros)  Co-Roi de Syrie de 95 à 88 av.J.C. Il fut le quatrième fils d’Antiochos VIII et de Cléopâtre Tryphaena. Il se proclama Roi à Damas après avoir enlevé la ville avec l’aide du Roi d’Égypte Ptolémée X Alexandre I Philométor (107-88) et se constitua un petit royaume autour. À partir de 92 il essaya d’agrandir ses possessions et il entra en conflit avec le royaume des Hasmonéens d’Alexandre I Jannée (103-76) qu’il battit près de Sichem et à qui il prit quelques territoires. Cependant près de 6.000 Juifs de l’armée de Démétrios III désertèrent, ce fait ajouté à l’hostilité de la population Juive le força à se retirer et regagner la Syrie. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Démétrios III).
 
DÉMÉTRIOS  de  Phalère  (En Grec : Δημήτριος, 360-282 av.J.C) Homme politique et orateur Athénien, il gouverna Athènes au nom du Roi de Macédoine, Cassandre (301-297), mais fut chassé par Démétrios I Poliorcète. Il se réfugia auprès du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). Il fut exilé à l’avènement de Ptolémée II Philadelphe en 282.
 
DÉMÉTRIOS  de  Pharos  ou  Pharus  (En Grec : Δημήτριος) Co-Roi Ardiéen d’Illyrie de 228/227 à 219 av.J.C. En 229 éclata, la Première Guerre Illyrienne. L’armée Romaine pour la première fois traversa l’Adriatique et accosta en Illyrie. Une armée composée d’environ 20.000 soldats, 200 cavaliers et toute une flotte de 200 navires fut envoyée à la conquête de Corcyre. Démétrios de Pharos, son Gouverneur pour la Reine Teuta, n’eut guère d’autre choix que de trahir ses maîtres et livrer la ville aux Romains. Il leur servit ensuite de guide pour la suite de la campagne. Après la victoire Romaine, il se vit remettre une partie considérable des avoirs de le Reine Teuta, pour sa loyauté, dont le fief de Pharos et quelques îles voisines et une partie du littoral Illyrien. La décennie après 229 connut une renaissance de la puissance Illyrienne sous son règne. Après la guerre, vers 222, il se maria à Tritueta. Se mariage signifiait qu’il devenait officiellement régent du royaume Ardiéen comme Roi client de Rome. Toutefois, peu après, Démétrios ignora le traité avec Rome et allia l’Illyrie avec la Macédoine d’Antigonos III Dôson (229-221), ennemi de Rome. (Voir Grèce, Illyrie, Démétrios de Pharos).
 
DÉMÉTRIOS  Kallos (En Grec : Δημήτριος) "Le Juste ou le Beau" Prince Antigonide et Roi de Cyrène. Fils du Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287) et de sa cinquième épouse Ptolémaïs. Il fut désigné pour régner à Cyrène en devenant l’époux de Bérénice, la fille du Roi Magas, mort en 250 av.J.C. Bérénice le fit assassiner en 249/248, lorsqu’elle découvrit qu’il était devenu l’amant de sa mère, Apama II. D’une première union avec une certaine Olympias de Larissa il avait eu un fils, le futur Roi de Macédoine, Antigonos III Dôson.
 
DÉMOPHON  ou  Dêmophóôn  (En Grec: Δημοφόων)  12e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1183 à 1150 av.J.C. Il fut le fils de Thésée et de Phèdre et succéda à Ménesthée. Il participa à la guerre de Troie aux côtés Ménesthée et fut un des guerriers enfermés dans le cheval de Troie. Après la guerre, il obtint d’Agamemnon la libération de sa grand-mère Éthra, celle-ci étant retenue comme esclave d’Hélène depuis la guerre des Dioscures contre Athènes. Il hérita également du trône de la ville. Il épousa Phyllis, fille du Roi de Chersonèse Sithon. Il eut trois enfants dont Oxyntès qui lui succéda. Il participa à la guerre de Troie.
 
DÉMOSTHÈNE ou  Dêmosthénês (En Grec : Δημοσθένης) Homme politique Athénien (384-322 av.J.C). Devenu chef du parti dirigeant de 340 à 338. Il obtint l’alliance de Thèbes (Grèce) contre le Roi de Macédoine Philippe II (359-336), mais fut battu par se dernier en 338 à Chéronée. Il encouragea la révolte contre le Régent de Macédoine Antipatros (ou Antipater, 321-319), mais devant la défaite de l’insurrection, il dut s’exiler et il s’empoisonna en 322. (Voir Grèce, Athènes, Démosthène).
 
DÉMOTÉLÈS  Tyran de Samos de 620 à 590 av.J.C.
 
DEN  OUDIMOU  ou  Ousaphaîdos  ou  Kenkenès  Pharaon de la Ière dynastie de 2914 à 2867 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DENAGH  Voir DÎNAK.
 
DENDÉRAH  ou  Tentirys  Ce fut la capitale du 6e nome de Haute-Égypte, sur la rive gauche du Nil, à environ 60 km au Nord de Louxor (ou Louqsor), près de l’actuelle Kenah. La cité s’appelait Iounet, en Égyptien Nitentore qui devint en Grecs Tentirys. Bien que des textes attestent la ville dès l’Ancien Empire et l’importance de ce haut lieu du culte, le site est surtout connu pour son temple dédié à la Déesse Hathor, commencé sous les derniers Ptolémée et achevé à l’époque Romaine sous l’Empereur Néron (54-68). Le temple principal d’Hathor est le plus grand et un des mieux décoré de l’époque Ptolémaïque. Selon les inscriptions relatant sa fondation, son plan s’inspire de très vieux documents qui dateraient des Rois Khoufou (ou Khéops, 2551-2528, IVe dynastie) et Pépi I (2289-2255, VIe dynastie). Le premier Roi cité à qui l’on attribue la construction est Ptolémée XII Néo Dionysos (80-58 et 55-51), certains spécialistes l’attribuent à Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 et 89-81). Le temple est différent des autres temples Gréco-romains car il ne possède ni pylône d’entrée, ni cour à portiques. Quatre colonnes à chapiteaux (A) ornaient sa façade et on y accédait en entrant directement dans le pronaos (B), érigé sous Tibère (14-37). Cette salle hypostyle de dix-huit colonnes a été décorée sous les règnes des Empereurs Romains Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) et Néron (54-68). (Voir Égypte, Dendérah).
 
DENGIZICH  Roi des Huns jusqu’ à 469 ap.J.C, fils d’Attila.
 
DENYS  ou  Dionysios   (En Grec : Διονύσιος) Nom de 2 Tyrans de Syracuse.  DENYS   l’Ancien  Tyran de Syracuse de 405 à 367 av.J.C, il épousa Aristomaque et eut quatre enfants. Il s’assura le pouvoir en calomniant ses rivaux, il devint Stratège unique en 405. Il fit construire une importante flotte de guerre et il reprit la lutte contre Carthage, d’abord victorieux, il fut ensuite vaincu par Himilcon qui vint mettre le siège devant Syracuse. Il s’efforça de conquérir l’Italie méridionale et fonda des comptoirs sur l’Adriatique. Il accueillera le Roi d’Épire Alcétas I (390-370) lorsque celui-ci sera expulsé de son royaume et l’aidera à récupérer son trône.  DENYS   le Jeune  Tyran de Syracuse de 367 à 356 et de 347 à 344/343 av.J.C. Fils et successeur du précédent. Il abandonna le pouvoir à son oncle par alliance Dion, puis s’exila en 356. À la mort de Dion en 354, il rentra à Syracuse. Il reprit le pouvoir en 347, après que ses frères eurent exercé comme Co-Tyran, mais Timoléon de Corinthe l’en bannit de nouveau, en 344/343 compte tenu de son incapacité à gérer les attaques des Carthaginois, le contraignant à abdiquer.
 
DENYS  ou  Dionysios   (En Grec : Διονύσιος) Tyran d’Héraclée du Pont de 353/338 à 306 av.J.C. Il fut frère de Timothée et le fils de Cléarque à qui ils succédèrent. Il régna conjointement avec Timothée puis seul après la mort de celui-ci en 338. Il naquit vers 351 av.J.C. Il profita de la décadence des Perses, dont il était le suzerain, après qu’ils eurent perdu contre le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) à la bataille du Granique, pour étendre sa sphère d’influence et se lancer dans une conquête de territoire. Mais il déchanta rapidement car il eut en fait plus à craindre des vainqueurs qui vinrent perturber ses espérances. En effet, les Oligarques qui avaient été bannis d’Héraclée du temps des Perses se retrouvaient maintenant sous la protection d’Alexandre le Grand, et ils avaient pour volonté de restaurer une république dans la cité, et il s’en fallut de peu que ce dernier ne détrône Denys pour les satisfaire. Comme nous le précise Memnon d’Héraclée (Historien Grec, Ier siècle av.J.C), Denys dut faire preuve de beaucoup de souplesses politiques pour esquiver son retrait, parmi lesquelles il s’appliqua à s’attirer la bienveillance de Cléopâtre de Macédoine, sœur d’Alexandre. (Voir Asie Mineure, les cités de Bithynie, Denys).
 
DHIBAN   Voir DIBON.
 
DHUFAR  ou  Dhofa  Royaume au Sud de l’Arabie (Oman aujourd’hui) sous protectorat du royaume de Saba.
 
DIADUMENIEN  MARCUS  OPELLIUS  SERUS  ANTONIUS  DIADUMENIANUS  (né en 208 ap.J.C)  Co-Empereur Romain du 15-5-218 à 07-218, avec son père l’Empereur Macrin. Il fut mis à mort en même temps que son père, par les soldats poussés par Élagabal (218-222).
 
DIADOQUE  Titre donné aux généraux d’Alexandre le Grand, qui se disputèrent son Empire à sa mort.
 

DIAEOS  Homme politique Grec. Stratège de la Ligue Achéenne en 150-149 et 148-147 av.J.C. Il organisa la résistance contre les Romains mais fut battu en 146.
 
DIBON  ou  Dhiban  Ancienne ville de Jordanie identifiée aujourd’hui à la ville de Dhiban, à environ 70 kilomètres au Sud d’Amman et à l’Est de la mer Morte dans le gouvernorat de Madaba. Auparavant nomade, la communauté moderne a occupé la ville dans les années 1950. Aujourd’hui, Dhiban est d’environ 15.000 habitants. La plupart des habitants appartiennent à la tribu des Bani Hamida islamistes. L’ancienne Dibon se trouvait à côté de la ville moderne. Les fouilles ont révélé que le site fut occupé par intermittence depuis les 5000 dernières années. La première occupation se produisit au début de l’Âge de Bronze au IIIe millénaire avant notre ère. Des preuves archéologiques d’une occupation du tell entre le Bronze ancien et l’âge de fer n’ont pas encore été trouvées. La colonisation à grande échelle du site est en partie due à son emplacement sur une route commerciale majeure dans l’antiquité. Dibon pourrait correspondre avec la ville "Tpn" ou "Tbn" trouvé dans les textes Égyptiens des règnes de Thoutmosis III (1479-1425), Amenhotep III (1390-1353) et Ramsès II (1279-1213). Dibon fut la capitale du petit royaume de Moab sous le Roi Mesa (ou Mesha le Dibonite, 850-840). Selon la Bible, les Israélites auraient été arrêtés à Dibon au cours de l’Exode. La Bible mentionne "Divon" (en Hébreu : דִּיבֹן), ou "Divon Gad" (דִּיבֹן גָּד) parce que la cité aurait été occupée par le Gad. Le nom Hébreu biblique signifie perdre ou manque. Selon une stèle trouvée sur le site, dite stèle de Mesa (ou Mesha), le Roi Moab, y fut expulsé par les Israélites. Pendant la période du règne de Mesa (ou Mesha) la ville connut au moins trois grands projets de construction. Il construisit également à Medeba, Beth-Diblathen et un réservoir à Beyt-Baal-Me’on. Les Moabites de Dibon se protégèrent de toutes attaques par une chaîne de forteresses aux frontières ce qui permit à l’Égypte leur allier de contrôler le Sinaï. L’un de ces forts était Ir-Moab, sur la rivière Arnon. Il fut artificiellement élargi durant cette période et inclus plusieurs nouvelles caractéristiques architecturales, y compris les murs de soutènement, des tours et un mur monumental protégeant la ville. Les dates de construction de ces caractéristiques n’ont pas été confirmées, mais peuvent-être comprises quelque part entre le IXe et VIIIe siècles av.J.C. Ces grands bâtiments semblent avoir été abandonnés dans la période de l’Âge de Fer IIc. Le site comporte également une grande nécropole au Nord-est de la hauteur. Elle contient des sépultures de plusieurs générations avec encore des offrandes funéraires, et un cercueil d’argile avec un couvercle anthropomorphe. Un autre nom connu pour Dibon était Karchoh. Il y a aussi la possibilité qu’au IXe siècle le nom Dibon fut celui d’une tribu dont Mesa (ou Mesha) fut le chef, et que le nom de Dibon fut attaché plus tard à la ville. Il y a peu de traces archéologiques récupérées du site pour la période Perse Achéménide, Hellénistique et le début des Nabatéens. Mais plusieurs éléments de preuves indiquent que Dibon fit partie de l’Empire de ces derniers au milieu du Ier siècle av.J.C. Il s’agit notamment de céramique de style Nabatéen, des pièces de monnaie, et d’architecture, comme un temple, un aqueduc, un mur de soutènement, un escalier monumental. En 106 ap.J.C les Romains incorporèrent les territoires Nabatéens à leur propre Empire, y compris Dibon. Les monuments Nabatéens furent abandonnés et il a des indications d’une diminution importante de la population sur le site. Cependant des inscriptions faites sur un tombeau de famille multigénérationnel indiquent que le site resta habité et qu’il y eut quelques projets de construction pendant cette période. L’inscription suggère également que les Romains maintinrent une route près du site, qui aurait pu être la route principale. Plus tard dans la période Romaine débouchant sur celle Byzantine la population de Dibon commença progressivement à augmenter de nouveau. La ville est même mentionnée comme un très grand village au IVe siècle. Les fouilles ont mis au jour deux bâtiments importants de cette période, un établissement de bains et deux églises. La date exacte des premiers peuplements de la période islamique de Dibon fait toujours débat et pourrait être au VIIIe siècle. Au niveau archéologique des fouilles à Dibon ont été menée par Duncan Mackenzie en 1910, principalement un examen de surface. Les fouilles scientifiques commencèrent dans le milieu du XXe siècle avec l’école américaine de recherche Oriental, 1950-1953, dirigée par FV.Winnett et plus tard par WL.Reed. Elles furent dirigées ensuite par William Morton, qui continua avec les saisons 1955, 1956, 1965. Un projet d’excavation et de restauration est en cours de développement, codirigé par des chercheurs de l’Université de Liverpool, Knox College et de l’Université de Californie, Berkeley. Travaux ont été menés en 2002, 2004, 2005, 2009, 2010, 2012, et 2013.
 
DICRAN  Voir TIGRANE I.
 
DIDANU  10e Roi d’Assur de la Ière dynastie et Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
DIDIUS  JULIANUS   ou  JULIEN  I  MARCUS  SEVERUS JULIANUS  (Né en 133 ap.J.C) Empereur Romain du 28-3 à 06-193. Il fut Consul suffect en 179. Fils de Petronius Didius Severus, après l’assassinat de Pertinax, il fut nommé grâce à ses donations d’argent. Il fut tué sur l’ordre du sénat, au bout de soixante-dix jours de règne. Il épousa Manlia Scantilla et eut un enfant.
 
DIDIT  Voir DEDYET.
 
DIDON  ou  Elissa  Princesse de Tyr, qui hérita du trône à la mort de son père Mattan I en 820 av.J.C, mais son frère Pygmalion fit assassiner son mari, le Grand Prêtre Sacharbas (ou Sychée), Didon s’enfuit alors, avec quelques familles de Tyr en Afrique et y fonda la ville de Carthage. Plus tard, pour échapper au Roi des Maxitapiens, Iarbas (ou Hiarbas), qui voulait l’épouser, elle monta sur un bûcher funèbre et se poignarda.
 
DIDYMES  ou  Didyma  (En Grec : Δίδυμα) Ce fut une cité de Carie dans l’Ouest en Asie Mineure. Les ruines de Didymes sont situées à une courte distance au Nord-ouest de la moderne Didim dans la Province d’Aydin, en Turquie. En fait Didymes était située près de la ville portuaire de Milet à 17 km. plus au Nord. Son site est très lié à celui de cette dernière d’où, depuis son port de Panormos, l’accès ordinaire dans Didymes se faisait par la voie maritime. Mais au VIe siècle av.J.C., une route, voie sacrée longue de 6 km., fut construite et empruntée par les pèlerins et les processions afin de relier les deux cités et le sanctuaire. Car Didymes était renommée dans le monde hellénique, plus encore que Delphes, pour son oracle et son sanctuaire d’Apollon Philésios, aujourd’hui Didim (en Turquie). (Voir Asie Mineure, La Carie, Didymes).
 
DIEGYLIS  (En Grec : Διήγυλις) Roi Thrace des Caenes de v.150 à 141. La tutelle sans heurt des Attalides de la région ne dura que quarante ans puisqu’en 144, Diegylis se révolta. Il prit Lysimacheia (ou Lysimachia) et la détruisit. Selon Diodore de Sicile(Historien Grec, v.90-v.30), ce fut un effroyable tyran. Le Roi de Bithynie Prusias II Cynegus (182-149), dont Diegylis avait épousé la fille, obtint de lui 500 Thraces comme gardes du corps et il se réfugia avec eux dans la citadelle de Nictæa, lors du conflit qui l’opposa à son fils Nicomède II Épiphane (149-127), prétendant au trône soutenu par le souverain de Pergame Attalos II Philadelphe (159-138).Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) précise qu’ensuite qu’Attalos II ayant porté les armes jusqu’en Thrace obligea Diegylis à reconnaitre son autorité. Toutefois, les Romains reprendront très rapidement le contrôle de la région qui deviendra leur protectorat. Son fils Zibelmios lui succéda sur ce trône.
 
DIDOUFRI  Voir DJÉDEFRÊ.
 
DELMUN  ou  Dilmun  ou  Delmeun  Royaume antique correspondant à l’actuel Bahreïn, qui fut selon la tradition conquis par Sargon d’Akkad (v.2300), puis passa sous la domination des Assyriens.
 
DÎNAK  ou  Denagh  Elle fut Reine des Perses Sassanides. Noble Persane elle épousa le Roi des Perses Sassanides Yazdgard II Sipahdost (ou Yazdegerd ou Izdegerdes "fait par Dieu", 438-457) et lui donna deux ou trois fils : Hormizd III (ou Ormizd ou Ormuz) que certains donnent comme le fils de la Reine Mohri, Pérôz I et Palash (ou Balash ou Balaxes ou Valash ou Vologèse). Tous les trois succédèrent à leur père.
 
DINOMAQUE  ou  Deinomachè  Première épouse de Périclès (v.495-429). Elle fut la petite-fille de Clisthène. Elle fut mariée en premières noces à Hipponicos Ammon, membre d’une puissante famille comptant de nombreux Prêtres. Après son divorce avec Périclès elle se remaria avec Clinias, homme politique et Stratège particulièrement riche issu lui aussi d’une famille prestigieuse. À la mort de Clinias en 447 à la Bataille de Coronée, Périclès devint le tuteur de ses enfants, dont Alcibiade. Elle mourut de la peste en 429. Elle lui donna deux enfants, deux fils : Xanthippe (En Grec : Ξάνθιππος). Lui et son frère avaient le surnom de Blitomammas (En Grec : Βλιτομάμμας), une épithète pour personne lente ou stupides. Il mourut de la peste en 429. Paralos (ou Paralus, en Grec : Πάραλος). Il mourut de la peste en 429.
 
DIOCLÉTIEN  CAIUS  AURELIUS  VALERIUS  DIOCLES  DIOCLETIANUS  (Né en 245 ap.J.C) Co-Empereur Romain du 20-11-284 à 07-285, puis Empereur jusqu’au 01-4-286, puis de nouveau co-Empereur jusqu’au 01-5-305 avec Maximien. Il fut proclamé Empereur par ses soldats. La première partie de son règne fut marquée par son association avec Maximien, il lui confia l’Occident, se réservant l’Orient. Sous la 2e partie de son règne commença la Tétrarchie, les deux Empereurs ne suffisaient plus à défendre l’empire contre les Barbares, Dioclétien en 293, désigna deux Césars (Aides et futurs successeurs des Empereurs) Galère et Constance I Chlore. Il abdiqua avec Maximien en 305 et mourut en 311. Il épousa Prisca, exécutée en 314 et eut une fille, Galéria Valéria (Exécutée en 314), qui épousa l’Empereur Galère que Dioclétien adopta.
 
DIODORE d’Adramytium  Il fut un rhéteur et un philosophe Grec du Ier siècle av.J.C. Il appartenait à l’école académique et fut, selon Strabon, un partisan du Roi du Pont Mithridate VI (120-63).
 
DIODORE  Cronos ou  Diódôros Chrónos  (En Grec : Διόδωρος Χρόνος ) Ce fut un philosophe Grec, de l’école Mégarique. Il mourut en 296 av.J.C. Il fut l’un des plus célèbres dialecticiens de l’Antiquité. Son grand principe et argumentation, autant que nous pouvons la reconstituer, portait sur trois points principaux : Le mouvement, le possible, les propositions hypothétiques. Il prouvait l’impossibilité du mouvement en considérant "qu’un corps ne peut se mouvoir ni dans l’espace où il est, car il le remplit tout entier, ni dans celui où il n’est pas, car on ne peut rien faire ni rien subir là où l’on n’est pas". Adepte de la dialectique éristique, il enseigna à Zénon de Citium. Son surnom Χρόνος "temps" viendrait d’une joute verbale disputée devant le Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) avec Stilpon, l’un de ses condisciples : Â l’une de ses questions, il avait réclamé plus de temps pour répondre. Ptolémée se serait alors moqué de lui et lui aurait donné ce sobriquet. Selon la tradition, il serait mort de dépit. 

 

DIODORE le Périégète  Ce fut un écrivain Grec du IVe siècle av.J.C. Il naquit à Athènes, dont les lexicographes Byzantins nous ont transmis des fragments étendus tirés de ses écrits. Il donnent de bons renseignements sur la topographie de l’Attique.

 

DIODORE de Sinope  Ce fut un poète comique Grec de la Comédie moyenne dont Suidas et Athénée ont conservé quelques fragments et quelques titres de pièces (Aulètris, Epiklèros, Panèguristai, etc.).

 

DIODORE de Sicile  ou  Diodorus Siculus  (ou Diódôros, en Grec : Διόδωρος Σικελιώτης) Historien et chroniqueur Grec qui naquit à Agyrium en Sicile (Maintenant appelé Agira) au début du Ier siècle av.J.C, on trouve vers 90 av.J.C et qui mourut vers 30 av.J.C. Malgré de rares exceptions de l’antiquité nous avons peu de renseignement sur sa vie. Il nous ait toutefois parvenue son œuvre "la Bibliothèque Historique". Diodore de Sicile vécut du temps de Jules César (100-44) et d’Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C). Après avoir visité les contrées d’Europe et d’Asie ainsi que l’Égypte, il s’établit à Rome. Il laissa une œuvre considérable, l’une des plus riches d’informations sur l’Égypte antique, la Grèce antique et la Rome antique. Il travailla pendant 30 ans à la Bibliothèque Historique. (Voir Dictionnaire, les grands auteurs, Diodore de Sicile).
 
DIODORE  de  Tarse  Ce fut un évêque de Tarse et un théologien Grec. Il naquit à Antioche en 330 et mourut dans la même ville en 394 ap.J.C. Il fut le supérieur d’un monastère et un des chefs de file de l’école théologique d’Antioche. En 378, il devint Évêque de Tarse en Cilicie. Il fut l’un des maîtres de Théodore de Mopsueste et de Jean Chrysostome. L’Empereur Théodose I (379-395) l’appelait le "boulevard de l’orthodoxie". Sa vie fut d’abord très agitée. L’Empereur Julien avait fait d’Antioche le centre de la réaction anti Chrétienne. Plusieurs fois, Diodore rassembla au péril de sa vie, les fidèles dispersés dans les montagnes de la vallée de l’Oronte et fut traqués par des détachements de soldats. En 372, il dut se réfugier en Arménie. En 378, lorsque les troubles cessèrent, son ami Mélétins, Évêque d’Antioche, le nomma Évêque de Tarse en Cilicie. En cette qualité, il assista au concile œcuménique de Constantinople, en 381 et fut considéré jusqu’à sa mort comme un des piliers de l’Orthodoxie.
 
DIODORE de Tyr  Ce fut un philosophe Grec, de l’école péripatéticienne, disciple de Critolaüs, à qui il succéda vers le milieu du IIe siècle av.J.C. D’accord avec son maître, il considérait l’âme comme formée d’éther. Mais c’est surtout aux questions morales qu’il appliqua son attention. Pour lui, le bien n’était pas seulement la vertu, l’absence de douleur en était aussi une condition essentielle.
 
DIODOTE Nom de 2 Rois de Bactriane. DIODOTE I  Roi de Bactriane vers 256 à 238 av.J.C, gouverneur de ce pays pour le Roi Séleucide Antiochos II (261-246), il fonda une nouvelle monarchie. DIODOTE II   Roi de Bactriane vers 238 à 220 av.J.C, fils de Diodote I, il aida le Roi Parthe Tiridate I (247-217) à combattre les Séleucides, il fut détrôné par Euthydème, satrape de Sogdiane. (Voir Perse, Bactriane).  
 
DIOGÈNE  Archonte perpétuel d’Athènes de 891 à 863 av.J.C.
 
DIOMÈDE  ou  Diomếdes  (En Grec : Διομήδης)  Roi d’Argos, il succéda à son grand-père Adraste. II fut le fils de Tydée et Déipylé Aux côtés de Tirynthe ou encore d’Epidaure, Argos, avec 80 vaisseaux sous son commandement, prit part à la guerre de Troie. Aux côtés d’Ajax, il fut un des grands héros de cette guerre et également le plus jeune. Dans l’Iliade, on compte 16 morts de sa main, ce qui le positionne en deuxième position derrière Achille. Dans Virgile, l’Enéide, il est l’un des guerriers qui entrèrent dans le cheval de Troie peu de temps avant la prise de la ville. Diomède fit l’objet d’un culte héroïque, en particulier dans la région de l’Adriatique. (Voir Grèce, Argos, Diomède).
 
DION  Tyran de Syracuse de 356 à 354 av.J.C, beau-frère de Denys I et oncle de Denys II, il fit venir Platon (Philosophe Grec, 427-346) à Syracuse. Exilé par son neveu, il partit pour la Grèce où il fréquenta l’Académie. Devenu le chef de l’opposition de Syracuse, il débarqua en Sicile en 357. Proclamé Stratège en 356, il gouverna en Tyran sous le couvert d’une oligarchie, il fut assassiné par son ami Callippos, chef du parti démocratique, qui prit le pouvoir.
 
DION  (ou Tell al-Ashari ou Capitolias ou Adun ou Bayt Ra, en Latin : Dium, en Grec : Δïον) fut le nom d’une ancienne ville, située dans la Palestine Romaine, qui fut membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de ce territoire. L’emplacement exact de la cité est encore contesté, mais on pense qu’il serait sur le site de Tell Al Hisn ou Tell al-Ashari, autour de la ville d’Irbid en Jordanie. Sur le site se trouve quelques morceaux épars d’architecture que l’on peut voir par ci par là, quelques tombes, des voûtes, des citernes et des traces de fondation de murs, mais pas de structure permanente. Certains spécialistes identifient Dion avec Bayt Ras et Raphana avec Abila, en contradiction avec l’énumération de Pline l’Ancien (ou Caius Plinius Secundus, 23-79, NH 5.16.74) qui fait de Raphana et d’Abila deux villes distinctes. Capitolias n’est pas citée par Pline, en revanche, Ptolémée (ou Claudius Ptolemaeus, astronome et astrologue Grec, v.90-v.168), dans l’énumération faite dans sa "Géographie", cite Capitolias mais pas Raphana. Des Fouilles très récentes ont été effectuées sous la responsabilité de la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie à Deraa.
 
DIONYSIOS  I  et  II   Voir DENYS.
 
DIOSCURIAS  ou  Dioscuries  En Grec : Dioscourias Dioscourias, en Géorgien : სოხუმი Soukhoumi ou აყუ Aqu, en Russe : Сухум ou Сухуми  Soukhoum ou Soukhoumi, en Abkhaze Caucasien : Аkәа Aqwa) Ce fut une cité située au pied du mont Caucase. Elle fut la capitale de l’Abkhazie, une région de la côte Est de la Mer Noire. Les premières traces de peuplement remontent à la fin du IIe millénaire et début du Ier, par des tribus Colchides. L’histoire de la ville débute vraiment au VIe siècle av.J.C lorsqu’une colonie de Milet s’y développe et la nome Dioscurias. La cité aurait été ainsi appelée pour la Dioscures (Les jumeaux Castor et Pollux de la mythologie classique). (Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Dioscurias).
 
DITIZÈLE  ou  Ditizela  Reine de Bithynie. D’origine Phrygienne, elle fut la première épouse du Roi de Bithynie Nicomède I (278-255). Lorsque ce dernier mourut son fils Zélas (ou Ziaelas ou Zielas, 254-229) fut chassé du pays par la deuxième épouse de Nicomède I, Etazèta, mais Zélas recouvra rapidement son trône avec l’aide des Galates.
 
DIURPANEUS  Voir DÉCÉBALE.
 
DIX PLAIES D’ÉGYPTE   Elles sont infligées à Pharaon par Moïse afin de pousser le souverain d’Égypte à laisser partir les Hébreux de son pays. Elle sont : Les eaux du Nil deviennent sang. Les grenouilles envahissent l’Égypte. Les mouches et les moustiques attaquent les gens. Les vermines apparaissent. Une épidémie de peste attaque le bétail. Les habitants attrapent des furoncles (lèpre). La grêle détruit les récoltes. Les sauterelles dévorent la végétation. Les ténèbres règnent pendant trois jours. Les premiers-nés (hommes et animaux) égyptiens meurent durant la nuit.
 
DJADJAY  ou  Beby  Pharaon de la IIe dynastie de vers 2760 à 2735. (Voir Égypte).
 
DJAROU   Voir TJAROU.
 
DJEDBASTETÂNKH   ou  Djed-Bast-Es-Ânkh  ou  Djedbastiusankh   Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle fut la fille du Grand Prêtre de Ptah Takélot et de la Princesse Tjesbastperet. Elle épousa la Pharaon Sheshonq III (825-773). Elle lui donna une fille au nom de Pedebenhenbast et un fils au nom de Takélot.
 
DJÉDEFRÊ  ou  Didoufri  ou  Redjede  ou  Horus Khéper  Pharaon de la IVe dynastie de 2528 à 2518 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJEDHOR  Voir TACHOS.
 
DJEDKARÊ   Nom de 2 Pharaons et d’1 Roi.   DJEDKARÊ I  ou  Tancherès  ou  Horus Djedkhâou  Pharaon de la Ve dynastie de 2389 à 2357.  DJEDKARÊ II  SHEMAI  Pharaon de la VIIe dynastie. DJEDKARÊ  III   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
DJEDKAURÊ   Pharaon de la XXVe dynastie en 690 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJEDKEROURÊ   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie en 1687 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJEDKHONSOUEFÂNKH  Grand Prêtre d’Amon
à Thèbes (Égypte) sous la XXIe dynastie en 1046 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJEDMOUTESÂNKH  ou  Djedmoutiousânkh  ou  Dyedmutesanj  ou  Djedmutiues   Nom d’une Reine et d’une Princesse d’Égypte.   DJEDMOUTESÂNKH  Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Osorkon II (874-850). Elle lui donna un fils, Nimlot II qu’Osorkon II nomma Grand Prêtre d’Amon, mais qui se proclame Roi de Thèbes et Roi d’Héracléopolis, 855-845.  DJEDMOUTESÂNKH  Princesse d’Égypte sous la XXIe dynastie, selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle est susceptible d’avoir épousé le Grand Prêtre d’Amon Djedkhonsouefânkh (1046). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. Elle fut Chanteuse d’Amon. Elle fut enterrée dans la tombe MMA60 à Deir el-Bahari.
 
DJEDPTAHIEFÂNKH   Roi d’Héracléopolis sous la XXIIe dynastie  de v.845 à v.820 av.J.C. (Voir Égypte, Rois locaux, Djedptahiefânkh).
 
DJEFATNEBTI   Dame Royale de la fin de la IIIe dynastie, qui fut peut-être une épouse du Roi Houni (2599-2575). La seule preuve fiable à ce jour de l’existence de cette Reine est son nom qui apparaît sur un pichet de bière retrouvé à Éléphantine. Il est inscrit à l’encre noire et est marqué seulement avec le titre : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts). Günter Dreyer a proposé que l’inscription daterait de l’an 22 du Roi. Cette théorie n’est pas incontesté par ses collègues. Le lieu de sépulture de cette Reine est également inconnu.
 
DJÉHOUTY   SEKHEMRÊ  SEMENTAOUI  Pharaon de la XVII dynastie dynastie. (Voir Égypte)
 
DJEOUTIEMHAT  ou  Thotemhat  Roi d’Hermopolis Magma sous XXIII dynastie de 725 à 715 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes Locaux).
 
DJÉHOUTYMOSÉ   Voir THOUTMÔSIS.
 
DJÉMÉ  Voir MÉDINET HABOU.
 
DJER  ou  Kenhénès  Pharaon de la Ière dynastie de 2974 à 2927 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJET OUADJI  ou Ouénéphès   Pharaon de la Ière dynastie de 2927 à 2914 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJOSER  ou  Tosorthros  ou  Horus   Netjerykhet  Pharaon de la IIIe dynastie de 2628 à 2609 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DJOSER-ÂNKH-NEBTI  ou Djoseret-Nebti   Reine d’Égypte. Elle fut l’épouse du Roi Djoser-Téti (2609-2603) de la IIIe dynastie. Il est possible qu’elle soit la mer du Roi Khaba (2603-2599) qui succéda à Djoser-Téti. Une inscription d’un plat d’ivoire, provenant de la pyramide de Djoser-Téti, contient un nom qui est différemment interprété par les spécialistes. Certains, dont Toby Alexander Wilkinson, pensent qu’il s’agit du nom de naissance du Roi Djoser-Téti. D’autres, dont Nabil Swelim, pensent que c’est son nom de Nebty et devrait être lu comme, Djosetiânkh ou Djoser-ti. Enfin Hans Wolfgang HelcK et Rainer Stadelmann, pensent que cela pourrait être le nom de la Reine, Djoseretânkh-nebti (ou Djoseret-nebti) qu’ils pensent être l’épouse de Djoser-Téti. Son nom apparaît sur de nombreux plat en ivoire découverts dans les galeries de la pyramide du Roi.
 
DJOSER-TÉTI  ou  Tyreis  ou   Horus  Sekhemkhet  Pharaon de la IIIe dynastie de 2609 à 2603 av.J.C. (Voir Égypte).
 
DODÉCANÈSE  (En Grec : Δωδεκάνησα, Dōdekánēsa) C’est un ensemble d’îles de la mer Égée regroupant plus de 160 îles et îlots, pour la plupart inhabités. Son nom signifie "douze (Dōdeka) îles (Nēsos)". L’île la plus importante est Rhodes, les onze autres cités sont : Astypalée, Cassos, Cos (ou Kos), Kalymnos, Karpathos, Kastellórizo, Leros, Nissiros, Patmos, Symi et Tilos. (Voir Grèce, Rhodes).
 
DOMITIA Longina Impératrice Romaine, fille de Cneuis Domitius Corbulon, elle fut l’épouse de l’Empereur Domitien (81-96) qu’elle fit assassiner.
 
DOLOPES  (En Grec : Δόλοψ) Ils sont une des quatorze tribus d’Épire. Elle était une tribu Thrace d’origine, qui vivaient Sud-ouest de la Thessalie, au pied du Pinde (ou Pindus), non loin de l’Étolie, dans une contrée montagneuse appelée Dolopie, dans les terres du cours supérieur de la rivière Achéloos. Selon l’Iliade, les Dolopes installés sur les frontières de Phthia prirent part à la guerre de Troie sous la conduite de leur Roi Phénix, vassal du Roi Pélée. Les Dolopes restèrent vassaux des Thessaliens mais furent membres du Conseil des Amphictyons et furent les alliés des Perses en 480 lors de l’invasion de Xerxès I (486-465). En 420, ils menèrent une guerre à la ville d’Héraclée de Trachis dans le dème de Trachis et furent également alliés de La Ligue de Corinthe sous le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) Selon Plutarque, les Dolopes de l’île de Skyros étaient des pirates.
 
DOMITIEN  Nom de 2 Empereurs Romains.  DOMITIEN  TITUS  FLAVUS  DOMITIANUS  (né en 51ap.J.C). Empereur Romain du 14-9-81 au 18-9-96 ap.J.C. Il fut César 69-81. Fils de Vespasien (69-79), frère et successeur de Titus. Administrateur habile, il réorganisa le conseil impérial, mais son caractère orgueilleux, autoritaire et cruel, le rendit rapidement impopulaire et fit naître une opposition à laquelle l’Empereur répondit en faisant régner une véritable terreur à partir de 93. Il épousa Domitia Longina, fille de Cneuis Domitius Corbulon. Avec la complicité de sa femme, il fut assassiné. Il eut deux enfants. DOMITIEN  LUCIUS  DOMITIUS   Empereur Romain usurpateur en Égypte en 297 ap.J.C.

 

DOMITILLA  Nom de 3 Princesses Romaines.  DOMITILLA  I  Voir FLAVIA Domitilla I.  DOMITILLA  II  Princesse Romaine. 1ère fille de l’Empereur Vespasien (69-79).  DOMITILLA  III   Princesse Romaine. 2ème fille de l’Empereur Vespasien (69-79). Elle épousa le Consul Titus Flavius Clemens (Mort en 95) son cousin.
 
DOMNA  Julia   Voir JULIA Domna.
 
DONATUS  Co-Roi des Huns de 400 à 412 ap.J.C avec Uldes.
 
DOR  ou  Dora (ou Tel Dor, en Hébreu : דוֹר, ce qui signifie "génération" ou aujourd’hui appelée Khirbet al-Burj ou Al-Tantura) Elle fut une ancienne ville de Phénicienne et aujourd’hui un site archéologique situé en Israël sur la côte Méditerranéenne, à environ 30 km au Sud de Haïfa et à 13 km au Nord de Césarée. Sa position géographique et sa réputation lui valurent à toutes les époques d’être convoitée par divers conquérants. La ville est identifié avec la "D-JR" de sources Égyptiennes, la Dor biblique et avec Dor / Dora des sources Grecques et Romaines. Le terme dorique, comme pour la provenance des colonnes, a été attribuée à la ville. Son port lui a apporté la fortune tout au long de ses 3000 ans d’histoire. Dor a été successivement dirigé par les Cananéens, les Peuples de la mer, le royaume d’Israël, les Phéniciens, les Assyriens, les Perses Achéménides, les Séleucides et les Romains. Les fouilles archéologiques ont permis d’identifier quatre grandes phases d’occupation : Cananéenne, une occupation attribuée aux Shekelesh (ou Shékélesh ou Chakalaches ou Sikils ou Sikala ou Sicules) qui donneront leur nom à la Sicile, Phénicienne et Romaine. Son rôle principal dans l’ensemble de ces diverses cultures a été celui d’un entrepôt commercial et une passerelle entre l’Est et l’Ouest. Le site se présente comme un promontoire entouré de deux baies naturelles, qui selon la tradition faisait office de port militaire pour l’une et de port civil pour l’autre. En fait, il est plus probable que les Phéniciens avaient choisi ce site en fonction des deux mouillages possibles offrant deux dispositions distinctes aux vents. (Voir Syrie/Palestine, Phénicien, Cananéen, Dor).
 
DORIEN Peuple et royaume qui pénétra en Grèce péninsulaire à partir du XIIe siècle, ils constituèrent la dernière vague d’émigrants. Ils refoulèrent les Achéens et envahirent la Thessalie. Ils s’installèrent dans : le Péloponnèse, les Cyclades du Sud, Cos, Cnide, Rhodes. Ils renversèrent les royaumes Achéens alors en décadences vers 1100. Argos et Sparte furent au début les principaux états Doriens, puis Corinthe et Mégare vers 900, Athènes ne tomba jamais en leur pouvoir.
 
DORYLÉE  ou  Dorylaion (en Grec : Δορύλαιον) Ce fut une ancienne cité d’Anatolie. Ses ruines sont aujourd’hui situées à proximité de la ville d’Eskişehir. La ville existait déjà sous les Phrygiens, mais pourrait être plus ancienne. Après la conquête d’Alexandre le Grand (336-323), les terres restées au Nord du ruisseau Porsuk furent donnés au royaume de Bithynie, celles restées au Sud passèrent aux Rois Galates. Sous l’Empire Romain, la ville fut un important centre commercial et une base militaire, elle devint également le siège d’un évêché. Un de ses plus célèbres Évêques fut Eusèbe de Dorylée.
 
DORIS   Reine de Judée. En 40 av.J.C, elle fut la première épouse d’Hérode le Grand (41-4 av.J.C). En 37 il choisit alors de bannir Doris pour épouser Mariamne I. Doris lui donna un fils Antipater III qu’Hérode fit exécuter en 4 av.J.C.
 
DORYSSOS  ou  Doryssus  ou  Doriagus  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 840 à vers 820 av.J.C. Il fut le fils de Léobotès à qui il succéda. Pour beaucoup de spécialistes on est toujours dans les Rois légendaires. Jérôme de Stridon (ou Saint Jérôme ou Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, moine, traducteur de la Bible, docteur de l’Église, v.347-420) et les Excerpta Latina Barbari (ou Extraits Latins d’un barbare, chronique universelle en Latin) lui comptent un règne de 29 ans. Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340), lui donne un règne de 39 ans et Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) en compte 42 ?. Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), il fut tué dans une bataille contre les Argiens. Son fils Agésilas I lui succéda.
 
DOUAMOUTEF   Divinité Egyptienne protectrice de l’estomac des morts. Elle est représentée avec une tête de chacal et souvent associé à la ville de Hiérakonpolis. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes, appelés "Les fils d’Horus". Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes sont modelés à l’image des Divinités qui les protègent. (Voir Égypte, Douamoutef).
 
DOUÂTENTOPET   ou   Duatentopet  ou  Dua-Tentopet  ou  Tentopet   ou  Tente-Opet  ou   Tentipet  –   DwAt n.t jpt    Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut l’épouse de Ramsès IV (1153-1147). Même si l’identité de l’épouse de Ramsès IV n’est mentionnée nulle part, comme le précise Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, à en juger par les titres de cette indiqués dans sa tombe (QV74) de la vallée des Reines : Mère de Roi (mwt-nswt) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Fille du Roi (sAt-nswt) et Divine Adoratrice du Dieu (dwAt-ntr), elle est la plus susceptible d’être l’épouse de ce souverain. Elle eut un enfant, Ramsès V qui fut Pharaon de 1147 à 1143. Il semble qu’une des filles de Ramsès III porta le nom de Tentopet, elle fut Adoratrice dans le temple de Khonsou à Karnak où elle est représentée avec ce souverain. Quelques spécialistes pensent que la Reine Douâtentopet serait susceptible de lui être identifiée (Opinion très peu partagée), elle serait dans ce cas la sœur de Ramsès IV. Son intendant Amenhotep fut enterré dans le tombeau TT346 à Sheikh Abd el-Gourna près de Thèbes.
 
DOUKETIOS   Homme d’état de Syracuse. Il mena la révolte des indigènes Sicules en Sicile, vers 450 av.J.C pour renverser la démocratie.
 
DOURA EUROPOS   "Fort Europos" Ville proche du village actuel de Salhiyé (ou Salhieh), située à l’extrême Sud-est de la Syrie sur le moyen Euphrate, à 24 km au Nord du site archéologique de Mari et à 35 kilomètres de la frontière Irakienne. Cette ville qui sera tour à tour Hellénistique, Parthe et Romaine fut construite sur un grand escarpement à 90 m au-dessus de la rive droite de l’Euphrate. Elle était bordée au Nord et au Sud par deux ouâdis (ou wadis) et elle était protégée à l’Ouest par de puissantes fortifications. Sa construction fut faite sur le model des grandes villes de l’époque selon un plan Hippodamien et elle s’étend, à l’intérieur des remparts, sur une surface de 75 hectares. La vue traditionnelle de Doura-Europos comme une grande ville caravanière est attestée par les découvertes de produits manufacturés de fabrication locale et des traces de liens étroits avec Palmyre. Des fresques y ont été découvertes le 31 mars 1920 par un corps expéditionnaire Britannique, pressé par les troupes de Fayçal, qui cherchait un refuge. (Voir Syrie/Palestine, Doura Europos).
 
DOUZE TRIBUS D’ISRAËL   Division de la terre d’Israël en douze tribus issues des douze fils de Jacob. La division des tribus est la suivante (Division traditionnelle) : Ruben (ou Réouven), Siméon (ou Shiméone), Levi (Tribu dédiée au service du Temple de Jérusalem), Juda (ou Yéhouda), Issacar (ou Issachar ou Issa’har), Zabulon (ou Zévouloune), Dan, Nephtali (ou Naphtali ou Nephthali ou Neftali), Gad, Asher (ou Aser), Benjamin (ou Biniamine), Joseph (ou Yosef) 2 tribus en sont issues : Manassé (ou Menaché) et Éphraïm (ou Efraim). (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Carte).
 
DRA ABOU EL-NAGA  ou  Dra Abu El-Naggah   Nom d’une des nécropoles de Thèbes. Elle se situe en face de la ville moderne de Louxor et est touchée au Nord par la nécropole d’El-Tarif et aux Sud par les nécropoles de Deir el-Bahari et El-Assasif. Elle comprend : Surtout la nécropole du Moyen Empire avec les tombes des Rois, des Reines et leurs familles de la XVIIe dynastie, les tombes des Prêtres et des employés de l’administration des XVIIIe, XIXe et XXe dynastie sur le versant de la montagne. Mais elle a été employée comme lieu de sépulture presque sans interruption jusqu’à la périodes Coptes, Chrétiennes. (Voir Égypte, les Tombes, Dra Abou el-Naga).
 
DRACHME  ou  drakmé  (En Grec : δραχμή / drakhmế) La drachme or ou argent (Rarement de cuivre, uniquement sous les Ptolémée) fut le nom de plusieurs monnaies Grecques depuis l’antiquité, et par extension du proche-orient antique. Chaque cité frappait ses propres pièces, signe de son indépendance. Comme ces villes avaient leur propre symbole, il existait de nombreuses pièces différentes. Les plus célèbres sont les drachmes à l’effigie d’une chevêche d’Athènes. La drachme est mentionnée tant dans la Bible que dans le Coran. On trouvait à cette époque le didrachme valant 2 drachmes, le tétradrachme ou statère valant 4 drachmes, et le décadrachme valant 10 drachmes, dont certains font partie des plus belles monnaies connues. Les divisions de la drachme étaient l’obole, frappée en argent ou en bronze et le chalque, frappé en cuivre.
 
DRACON  ou  Drakon  ou  Drákôn  (En Grec : Δράκων)  Archonte annuel d’Athènes en 621 av.J.C. Il appartenait à la classe des Eupatrides. Il eut pour mission de rédiger un nouveau code juridique, censé être plus strict à l’égard des fauteurs de trouble. Il fut le concepteur du 1er code civile Athénien, le thesmoi (En Grec : θεσμόι). Pour que personne ne l’ignore, celui-ci fut affiché sur des panneaux de bois (En Grec : άξονες) et sur des stèles : Les bétyles (Météorite, dans laquelle les anciens voyaient la manifestation d’une divinité, tombée du ciel. Les bétyles étaient ordinairement l’objet d’un culte). (Voir Grèce, Athènes, Dracon).
 
DRANGIANE   Royaume d’Asie centrale (À l’Est de l’Iran auj.), la Drangiane fut le nom de l’une des satrapies de l’Empire Perse Achéménides qui correspond à l’actuelle région du Seistān au Sud-ouest de l’Afghanistan. Sa capitale était Prophtasie. Ce fut dans cette ville, lors de la conquête de cette province en 330 av.J.C. par Alexandre le Grand (336-323), que Philotas fut exécuté. C’est une région de déserts salés où viennent se perdre les fleuves descendus du Firūz Kuh, mais qui fut prospère grâce à des réseaux d’irrigation efficaces.
 
DROMICHAETES  ou  Dromichaïtès  ou  Dromichaites  ou  Dromihete   Roi des Gètes et Premier Roi de Dacie de vers 300 à vers 280 av.J.C. Vers 300 av.J.C, les Macédoniens furent battus par Dromichaetes et le Roi de Thrace Lysimaque (322-281), un des anciens Diadoques d’Alexandre le Grand, fut fait prisonnier. Dromichaetes se proclama alors, Roi des Daces et des Gètes. Lysimaque fut libéré au printemps 291 et promit l’une de ses filles en mariage au Roi des Gètes. (Voir Asie Mineure, Dacie, Dromichaetes).
 
DRUSILLA   Reine d’Émèse, fille d’Hérode Agrippa I Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilene (37-44 ap.J.C) et de la Reine Cypros. Elle naquit en 38 ap.J.C. Elle épousa en premières noces le Roi d’Émèse Aziz (24-54). Il semble que peu de temps après ce premier mariage elle rencontra Antonius Felix, Procurateur Romain de Judée, probablement à la cour de son frère Hérode Agrippa II. Felix fut frappé par la grande beauté de Drusilla qui dépassait en effet celle de toutes les autres femmes et décida d’en faire sa seconde épouse. Félix lui envoya une personne, dont le nom était Simon, un ami des Juifs, un Chypriote de naissance, pour plaider sa cause. Simon réussit à la persuader à quitter son mari lui promettant que Félix ferait d’elle une femme heureuse. Elle accepta facilement car elle aspirait à partir loin de sa sœur Bérénice qui la maltraitait en raison de sa beauté dont elle était jalouse. Elle transgressa les lois Juives de ses ancêtres et se maria à Felix.  
 
DRUSILLA  de  Maurétanie  (38-79) Princesse de Mauritanie. Elle fut l’Arrière-petite-fille de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII avec le Romain Marc Antoine. Sa mère fut Julia Urania et son père Ptolémée de Maurétanie (23-40) qui était un fils du Roi Juba II (25 av.J.C-24 ap.J.C) de Maurétanie et Cléopâtre VIII Sélène II. Elle fut nommée Drusilla en l’honneur de la seconde cousine maternelle de son père Julia Drusilla, une des sœurs de l’Empereur Caligula. Son père fut exécuté en 40. Lors d’une visite à Rome, il aurait suscité la jalousie de Caligula en portant un manteau de pourpre, couleur impériale, pendant un spectacle de gladiateurs. En 56, Drusilla épousa en secondes noces, le Roi-prêtre d’Émèse, Sohaemus (54-73). Drusilla lui sonna un fils Alexio Caius Julius (également connu sous le nom d’Alexio II), qui succéda à son père. La Reine de Palmyre se disait être la descendante de Drusilla.
 
DRUSUS  Nom de 2 consuls Romains.  DRUSUS I  Decimus Nero puis Claudius Nero Drusus I Germanicus  né en 38 av.J.C, Consul en 9 av.J.C. Il mourut en fonction. Fils de Tiberius Claudius Nero et de Livia Drusilla, 3e épouse de l’Empereur Auguste qui l’adopta. Il épousa Antonia, fille de Marc Antoine (morte en 38) et eut trois enfants :Germanicus I qui fut César et Consul, Livia Julia qui épousa : Drusus II, puis le César et Consul Caius et l’Empereur Claude I (<41-54).  DRUSUS II  Nero Claudius César et Consul Romain en 15 et 21 ap.J.C. Fils de l’Empereur Tibère I et de Vipsania. Il mourut en 23, assassiné. Il épousa Livia Julia, fille du Consul Drusus I et eut trois enfants dont : Julia III qui épousa Néron, le fils du César et Consul Germanicus I, que Drusus adopta en 4 ap.J.C et Germanicus II (mort en 28).
 
DRYAS  Roi des Molosses au Ve siècle av.J.C. Fils de Molossos. Il eut un enfant Mounichos qui lui succéda.

 

DRYPTEIS (En Persan : دری‌په‌تیس Drypetis, en Grec : Δρυπτις Drypêtis) Princesse Achéménide. Elle fut la fille de la Reine Stateira I (ou Statira) et du Roi Achéménide Darius III (336-330). Elle épousa Héphestion (ou Héphaestion ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324) un Général d’Alexandre, lors des Noces de Suze en Février 324. Elle naquit probablement entre 350 et 345. Beaucoup d’historiens acceptent le récit de Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125) qui nous dit que Drypteis fut tuée en 323 en même temps que sa sœur Stateira II.
 
DUATENTOPET   Voir DOUÂTENTOPET.
 
DUBUHU-ADA  Vizir (ou Lugal) du Roi d’Ebla Ishar-Damu (ou Iskar-Damu, 2340 à v.2300 av.J.C.). Il fut le fils d’Ibbi-Sipish (ou Ippi-Sipish ou Ibbi-Zikir) à qui il succéda à ce poste. Au début de son mandat, malgré les rébellions qui secouèrent celui de son père, Ebla fut encore un pays riche et fort. Cependant, peu de temps après lors de l’expansion de l’Empire d’Akkad, le petit royaume d’Ebla tomba sous les coups du Roi Naram-Sin (ou Naram-Sîn, 2255-2218). Il fut le dernier Vizir d’Ebla.
 
DUDU  Roi d’Akkad, vers 2189 à 2168 av.J.C. Il succéda à Elulumesh, mais le pays étant aux mains des Goutis il eut un pouvoir très faible. Il dut en plus composer avec les souverains des autres états de Basse Mésopotamie qui avaient reprit leur indépendance. Il eut un enfant Shu-Turul (ou Su-Durul) qui lui succéda.
 
DUGA  Voir INIMABAKESH.
 
DUHALIJAS  Voir TUDHALIYA.
 
DUMUZI  le Pêcheur  ou  Dumuzid  ou  Dumizi  ou  Dumu-zi-Abzou  “Fils divin légitime” Roi d’Ur et Roi d’Ourouk de vers 2800 à vers 2750 ou vers 2720 ou vers 2730 à vers 2700 av.J.C. Il fut originaire de Kuara dans le pays Sumer. La Liste Royale déclare qu’il captura seul le Roi de Kish, En-Men-Barage-Si (ou Enmen-Baragesi ou Emmembaragesi, v.2615-v.2585) et affirme qu’il régna 100 ans. Lorsque l’on suit cette Liste Royale on voir là une certaine confusion dans les dates de règne de ces deux souverains. À sa mort les deux royaumes d’Ur et d’Ourouk se séparèrent et furent pris par deux des fils de Lougal-Banda : Shulgi (ou Sulgi v.2700 à ?) fut Roi d’Ur et Gilgamesh fut Roi d’Ourouk.
 
DURDHÂRA   Voir MAHARANI DURDHÂRA.
 
DÛR-KATLIMMU  Ville d’Assyrie qui est identifiée au site de Tell Sheikh Hamad (En arabe : تل الشيخ حمد) en Syrie occidentale, sur le cours bas de la rivière Khābūr (ou Khabur).
 
DÛR-UNTASH  Ville de l’Élam (ou Choga-Zambil) à proximité de Suse, elle fut construite par le Roi Untash-Napirisha (v.1345-v.1305) de la Dynastie des Igehalkides qui régna sur l’Élam de vers 1350 à vers 1200. Ce fut le centre cultuel dédié au Dieu Inshushinak et à son homologue d’Anshan Naparisha, dont le monument principal du Siyân-Kuk, le “Lieu-Saint” fut le cœur religieux de la ville où se trouvaient des temples dédiés aux divinités principales de l’Élam. Cette cité, bâtie dans l’espoir de fédérer la religion Élamite, ne dura pas longtemps. Sous le règne de Unpatar-Napirisha (1240-1235), l’Empereur Assyrien Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) mena un raid dévastateur dans le Nord de l’Élam et pilla la ville. Le Roi de l’Élam suivant, Kiten-Hutran (1235-1210), dévasta la Babylonie. Durant ces années, Dûr-Untash fut désertée. (Voir Perse, Suse, Dûr-Untash).
 
DÛR-SHARRUKÎN   "La forteresse de Sargon" (ou Dour-Sharroukên) C’est l’actuelle Khorsabad en Irak, à 15 km au Nord-est de Mossoul. La cité fut une des capitales de l’Empire Assyrien. En 717, l’Empereur Sargon II (722-705) ordonna la construction d’un nouveau palais et de la ville à 20 km. au Nord de Ninive, au pied du Gebel Musri. Les terres ont été achetées et les dettes des travailleurs participants à la construction ont été annulées afin d’attirer une main-d’œuvre suffisante. Elle fut inaugurée en 707 par Sargon II. Son fils et successeur Sennachérib (705-681) abandonna le projet et déplaça la capitale avec son administration dans la ville de Ninive. La ville ne fut jamais achevée et fut finalement abandonnée un siècle plus tard, lorsque l’Empire Assyrien tomba. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Dûr-Sharrukîn).
 
DUSIGU  ou  Dousigou  Reine d’Ebla. Elle fut l’épouse au cour de la 5e année de son règne du Roi d’Ebla Irkab-Damu (v.2355). Elle lui donna un fils, Ishar-Damu (ou Iskar-Damu, v.2340-v.2300) qui succéda à son père.
 
DYMÉ  ou  Dymé  ou  Dymis  ou  Dimi  (En Grec : Δύμης ou Δύμη) Ce fut la ville d’Achaïe la plus occidentale des douze villes membres de la Ligue Achéennes dont elle fit partie. Elle était située sur la côte Nord-ouest, près du Cape Araxos (ou Araxo), à environ 5 km. (30 stades) de la rivière Larissos, qui séparait le territoire d’Achaïe avec celui d’Elis et à peu près à 6/7 km de l’embouchure de la rivière Peiros (40 stades). L’ancienne ville d’Olénos (ou Olenos ou Olenus ou Oleno, en Grec : Ώλενος) se trouvait sur la rive opposée de cette rivière. (Voir Grèce, Les cités Achéennes, Dymé).

 

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