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LABARNA  Nom de 2 Rois des Hittites.  LABARNA  I   Roi de Kussara, premier Roi de l’Ancien Empire Hittite de vers 1680 à vers 1650 av.J.C ou ? à 1629 ou vers 1600 à 1586 ou ? à 1565 ou ? à 1533. Il semble que Kussara (ville dont l’emplacement est encore non identifiée) devint la capitale du royaume sous son règne. Traditionnellement on le considère comme le fondateur de l’Ancien Empire Hittite. Dès le début de sa prise de pouvoir, il dut faire face à son beau-frère, Papahdilmah, héritier du trône, mais déshérité après sa tentative d’usurpation. Ce dernier avait encore des soutiens parmi les nobles et les fonctionnaires de la cour et mena la révolte. Labarna I sortit finalement vainqueur de la lutte contre les rebelles après une féroce répression. Son fils ou neveu, Labarna II lui succéda. (Voir Asie Mineure, Hatti/Kussara, Labarna I). LABARNA  II  ou  Hattousili  I  Roi des Hittites de vers 1650 à vers 1620 ou 1629 à 1604 ou 1586 à 1556 ou 1565 à 1540 ou 1533 à 1508 av.J.C. Il fut probablement le fils de Papahdilmah, comme il se définit lui même "Le fils d’un frère de la Tawananna” (La Reine) et donc le neveu de Labarna I. Selon Franca Pecchioli Daddi, à la mort de Labarna I, Labarna II/Hattousili I revendiqua le trône, il était de sang royal et descendant direct de l’ancien Roi Pusarrumas. Sa tante, la Tawananna, essaya de placer son fils (ou petit-fils) afin de défendre les droits dynastiques de ses propres enfants, mais elle fut bannie du royaume. Ces faits expliquent les conflits qui surgirent et qu’Hattousili I dut se battre avec un prétendant au trône issu de la ville d’Arinna (Ville au Nord d’Hattousa) Il reprit dans la foulée possession Hattousa qui avait gardé une certaine autonomie et en fit sa capitale. Pour commémorer ce fait, il prit le nom d’Hattousili qui signifie “Homme d’Hattousa“. Roi combattant, il franchit les monts Taurus et détruisit Alalah (ou Alalakh, Syrie), vassal de la ville Alep, puis il conquit le Nord de la Syrie, région importante pour ses routes commerciales et l’accès aux ports méditerranéens de Byblos et Ougarit. Sous son règne le royaume s’étendit du royaume de Zalpa (ou Zalpuwa, qui n’est pas localisée avec certitude mais qui devrait se situer sur la côte Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du Halys) au Nord, jusqu’à l’Arzawa au Sud-Ouest, la Méditerranée et Alalah (ou Alalakh) au Sud et à l’Est jusqu’à l’Euphrate. Il eut quatre enfants dont Moursil I (adopté) qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Hatti/Kussara, Hattousili I).
 
LABASHI-MARDUK  ou  Lābāši-Marduk  ou  Labasi-Marduk  ou  Labâshi-Marduk  ou  LA-Abasi-Marduk  ou  La-abasi-Marduk  ou  La-abaschi-Marduk  ou  Labaschi Marduk  Roi de Babylone de la Xe dynastie Chaldéenne en 556 av.J.C. Il succéda à son père pour quelque mois. La première mention en tant qu’héritier du trône date du 27 Avril 556 et sa dernière déclaration du 14 Juin 556. Il fut inapte à gouverner et fut assassiné, torturé à mort, dans une conspiration oligarchique Babylonienne neuf mois seulement après son investiture. Nabonide, Gouverneur de Babylone fut porté au pouvoir par le parti des Prêtres conjurés, vraisemblablement favorables au Dieu Sin (ou Sîn). Nabonide le décrivit alors ainsi : “Un jeune homme qui n’avait jamais appris les règles qui sont nécessaires à la bonne conduite. Il n’a pas été propice pour lui d’aller contre la volonté des Dieux”.
 
LA-BA’SHUN  ou  A-Ba’shum  ou  Labascher  ou  Labashum  Roi d’Ourouk de la Ière dynastie de vers 2605 à vers 2595 av.J.C. Il succéda à Udul-Kalama.
 
LABAYA  ou  Labayu  ou  Lib’ayu  Chef de guerre Cananéen qui vivaient à l’époque du Pharaon Amenhotep IV (Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338). Labaya fut mentionné dans plusieurs des lettres de Tell el-Amarna (en abrégé “EA”, “el Amarna”) et c’est pratiquement tout ce que nous savons de lui. Il est l’auteur de lettres EA 252-54. Il est indiqué dans les lettres que Shachmu (c’est-à-dire Sichem) est le cœur d’un royaume construit par Labaya, qui a recruté des mercenaires parmi la tribu des Apirou (ou Habiru) population du Nord-ouest de la Mésopotamie. Labaya a été l’auteur de trois lettres pour Amarna et son nom apparaît dans 11 autres sur 382 lettres. Labaya fut lui-même en relation avec la rébellion des Apirou.
 
LABDACOS  ou  Labdacus   Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils de Polydore (ou Polydoros), il eut un enfant Laios (ou Laius) qui lui succéda.
 
LABOTAS  Voir LÉOBOTÈS.
 
LABRANDA  ou  Labraunda  ou  Labraynda  ou  Labrande  (En Grec : Λάβραυνδα ou Λάβρανδα) Cité Grecque de Carie. Son site est situé à 13/14 km., au Nord de Mylasa (ou Milas), dans la province de Muğla, en Turquie, situé dans les monts Besparmak (ou Beşparmak), près de la ville moderne de Beypınar. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) cite Labranda dans sa description des environs de Mylasa. Il situe la ville à soixante-huit stades (soit environ 13 km.) de cette dernière sur la route menant à Alabanda. Ce fut le centre religieux de Mylasa et un centre de pèlerinage pour toute la Carie qui existait déjà au Ve siècle av.J.C. Une voie sacrée reliait Mylasa à Labranda. On honorait à Labranda une divinité appelée Zeus de Labranda (ou Labraundos, en Grec : Ζεὺς Λαβρανδεύς) qui y avait son sanctuaire. Ce Dieu était représenté avec une hache double dans la main sur son épaule droite, appelée labrys, à la place de la foudre habituelle. Sur les monnaies Zeus Labraundos est toujours affiché avec la hache à double tête. (Voir Asie Mineure, La Carie, Labranda).
 
LACEDEMONE  Voir SPARTE.
 
LACHARES  Voir SÉSOSTRIS III.
 
LACONIE  Région du Péloponnèse située à l’extrême Sud-est, entre la Messénie et l’Argolide. Elle est encadrée par une chaîne de montagne à l’Ouest et des collines à l’Est. La capitale fut Sparte. (Voir Grèce, chronologie).
 
LACUMAZES  Roi des Massyles en 203 av.J.C, il régna avec son tuteur Mazaetullus qui avait tué son frère Capussa pour qu’il puisse prendre le pouvoir. Il fut détrôné par Masinissa la même année.
 
LADICE  Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie. Elle fut la fille du Roi de Cyrène Battos II l’Heureux (574-560 ). Elle fut l’une des épouses du Pharaon Amasis (570-526).  Elle pourrait être la mère de la fille d’Amasis, la Divine adoratrice d’Amon Nitocris, dont on ne connaît pas la mère.
 
LA-ERABUM  ou  A-Erabum  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2147 à 2145 ou 2144 à 2142 av.J.C. On a connaissance de quelques inscriptions mentionnant des constructions et des batailles qu’il menna en Basse Mésopotamie dans l’ex Empire d’Akkad.
 
LÆTA  Impératrice d’Occident, elle fut la 2e épouse en 383 ap.J.C de l’Empereur d’Occident Gratien (367-383).
 
LÆTUS  Voir AEMILIUS LAETUS.
 
LAGASH  Cité Sumérienne de la Basse Mésopotamie entre le Tigre et l’Euphrate (site de Tell El-Hiba). La ville fut gouvernée par des princes locaux “les Patésis ou Ensi” qui prirent le titre de Roi “Lougal”. Ce que nous connaissons de l’histoire de Lagash vient de ce qui a été exhumé sur le site de la cité de Girsou. Le plus ancien souverain de la cité attesté par une inscription fut En-Hagal (v.2570-v.2530). Suivit Our-Nanshe (v.2490-v.2465) qui est considéré comme le fondateur de la dynastie de Lagash. Our-Nanshe fut un grand bâtisseur : Les Temples de Nanshé, de Ningirsu (ou Ningirsou) etc.. Sous son règne, le commerce prit aussi de l’expansion en particulier avec Dilmun. Lagash entra en conflit avec Ur et surtout avec la ville d’Oumma. La guerre avec cette dernière fut gagnée par le Roi En-Anna-Tum (ou Eannatum, v.2455-2425). Son frère, En-Anna-Tum I (ou Enanatum, v.2425-2400) poursuivit son œuvre de constructeur, mais le conflit avec Oumma reprit sous son fils En-Teme-Na (ou Entéména, v.2400-v.2375). Le Roi d’Oumma, Lougal-Zaggesi mit fin a cette dynastie dont le dernier Roi fut Our-Inimgina (ou Urukagina, ou Uruinimgina, v.2350.v.2340). La cité retrouva une certaine suprématie sous Goudéa (2142-2122). Mais son déclin s’intensifia pendant la période paléo-Babylonienne et elle s’éteint au début du premier millénaire. (Voir Mésopotamie, Lagash).
 
LAGIDES  Dit aussi Ptolémée, dynastie qui régna sur l’Égypte de 305 à 30 av.J.C, elle fut fondée par un Diadoque d’Alexandre le Grand, Ptolémée, fil de Lagos. Les Lagides, de culture Grecque, adoptèrent quelques coutumes Pharaoniques Égyptiennes. Ils dominèrent non seulement l’Égypte, mais Cyrène, Chypre, et aussi de temps à autre une partie de la Syrie, qu’ils se disputaient avec les Séleucides. (Voir Égypte, Ptolémée).
 
LAIOS  ou  Laius  Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils de Labdacos, il épousa Jocaste, fille de Ménoecée. Il eut un enfant, Oedipe qui lui succéda.
 
LAMGI-MARI  Roi de Mari de la Ière dynastie de vers 2480 à vers 2450 av.J.C.
 
LAMIA  (En Grec : Λάμια)  Reine d’Égypte, puis de Macédoine. Elle fut la fille de l’Athénien, Cléanor. Elle naquit probablement en 340. Elle fut une musicienne et une courtisane et fut d’abords la maîtresse de Démétrios de Phalère, probablement avant 308, puis celle de Ptolémée I (ou son épouse ?). Sa relation avec ce dernier se termina par sa capture par Démétrios I, à la bataille de Salamine en 306. Elle était déjà d’un âge avancé, lorsqu’elle tomba sous le charme de Démétrios I, dont elle devint l’épouse. Sa date de décès est inconnue, après 303. Nous ne connaissons pas d’enfants de son union avec Ptolémée I. Selon Athénée de Naucratis (ou Athếnaios Naukratitês, † IIIe siècle ap.J.C, érudit et grammairien Grec) elle donna une fille à Démétrios I : Phila (En Grec :Φίλα) dont nous ne savons rien.
 
LAMPITO  Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides. Elle fut la première épouse du Co-Roi de Sparte Archidamos II (ou Arkhidamos, 469-426). Elle fut la fille de Léotychidas II, le grand-père de son époux et de la Reine Eurydame. Elle lui donna un fils, Agis II qui succéda à son père.
 
LAMPSAQUE  ou  Lampsagne  Ville de Mysie (Asie Mineure) sur l’Hellespont (aujourd’hui Lapsaki). Elle fut fondée par les Phocéens, son Tyran le plus connu fut Hippoclès.
 
LANASSA  (En Grec : Λάνασσα)  Reine d’Épire, fille du Tyran et Roi de Syracuse Agathoclès (317-289), peut-être par sa seconde épouse Alcia. Elle fut une des épouses du Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272) en 295. Agathoclès escorta sa fille à son fiancé en Épire avec sa flotte. Elle apporta en dot de mariage l’île de Corcyre. Lanassa n’accepta pas que son mari vive la polygamie, et en 291/290, elle divorça de Pyrrhos I. Elle partit à Corcyre et offrit l’île comme dot de mariage au Roi de Macédoine, Démétrios I Poliorcète (294-287) s’il acceptait de l’épouser. Il accepta et occupa l’île. Après la mort d’Agathoclès, Pyrrhos I, comme ex-mari de Lanassa, affirma des revendications héréditaires sur la Sicile. Ce fut sur la base de ces conclusions, que les habitants de Syracuse demandèrent à Pyrrhos I en 279 de l’aide contre Carthage Lanassa donna un ou deux fils à Pyrrhos I : Alexandre II qui naquit vers 295 et succéda à son père de 272 à 240 et épousa sa demi-sœur Olympia II ; et Hélénus qui est donné par Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30 – Bibliothèque historique 22.8.2) et Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125 – Pyrrhus 9) mais il y a peut-être confusion avec le Hélénus, fils de Bircenna ?. Il n’y a pas d’enfant connu de son union avec Démétrios I.
 
LAODAMAS  Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils d’Etéocle.
 
LAODICE  ou  Laodiké  ou  Laodicée   Nom  porté  par diverses Reines et Princesses à l’époque  hellénistique.  LAODICE  (En Grec : Λαοδικη) Épouse soit d’Antiochos d’Orestis, Général Macédonien sous le Roi Philippe II. Elle fut la mère du Roi Séleucide Séleucos I Nikatôr (312-281) qui fut le fondateur de la dynastie des Séleucides.  LAODICE  Princesse Séleucide, elle fut le fille du Roi Séleucide Séleucos I Nikatôr (305-280) et de la Reine Apama I, on ne connait rien de son histoire.  LAODICE  I  (En Grec : Λαοδίκη A) Reine Séleucide, petite-fille du Roi Séleucide Séleucos I (305-280). Selon les sources, elle fut soit la fille d’Achaïos I (ou Achaeus), option généralement retenue, soit une fille de son frère Antiochos I. Elle épousa le Roi Séleucide Antiochos II Théos (261-246) qui afin de conclure un traité de paix (Fin de la Deuxième Guerre Syrienne) avec l’Égypte, la répudia en 253 et l’envoya en exil avec ses enfants à Ephèse, pour épouser Bérénice II Phernophorus (ou Bérénice Syra), la fille de Ptolémée II Philadelphe (282-246). Antiochos II avait, après son mariage avec Bérénice II, passé un traité (en 249) avec son père Ptolémée II où il spécifiait qu’il transférait sa succession sur les enfants de Bérénice II. À la mort d’Antiochos II, Bérénice II impuissante à faire respecter le traité, appela à l’aide son frère, pour récupérer la régence, mais elle fut assassinée avec son fils à Daphné, près d’Antioche, en septembre/octobre 246, par des agents à la solde de Laodice I qui proclama Roi son fils Séleucos II Kallinikos Roi. (Voir Syrie-Palestine, Reines Séleucides, Laodice I).  LAODICE  II  ou Laodice A Dans les généalogies modernes (En Grec: Λαοδίκη Β΄) Reine du Pont. Elle fut la fille d’Antiochos II Théos (261-246) et de Laodice I. Elle épousa le Roi du Pont Mithridate II (250-220). Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) elle apporta la Phrygie en dote de mariage. Elle lui donna trois enfants, deux filles : Laodice III qui épousa en 222, le Roi Séleucide Antiochos III (223-187) et Laodice B qui épousa Achaïos II (ou Achaeus) de Perse, fils du Séleucide Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos).  Un fils : Mithridate III Philopator qui succéda à son père.   LAODICE  II  AKHAIOU  (En Grec : Λαοδίκη Β΄ της Συρίας) Reine Séleucide. Selon une déclaration de Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C), elle fut la fille d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos, fils d’Achaïos I). Elle épousa le Roi Séleucide Séleucos II Kallinikos (246-225). Elle lui donna trois (ou quatre on trouve même cinq ?) enfants : Séleucos III Sôter (ou Keraunos ou Ceraunus, en Grec : Σέλευκος Γ’ Σωτńρ ou Σέλευκος Γ’ Κεραυνός, Roi 225-223), de son nom de naissance Alexandre, qui naquit en 243 et qui succéda à son père ; Antiochos III Mégas (“Le Grand”, en Grec : ‘Aντίoχoς Γ’ Μέγας), qui naquit vers 242 et qui succèdera au court règne de son frère ; Antiochis II (En Grec : Αντιοχίς B) qui devint Reine d’Arménie, elle épousa en 212, le Roi d’Arménie Sophène, Xerxès (228-212). Selon certaines sources, elle aurait la même année empoisonnée son époux. Une deuxième fille, dont on ignore le nom, est quelques fois donnée par quelques spécialistes.  LAODICE ou Laodice B  (En Grec : Λαοδίκη του Πόντου Laodice du Pont) Princesse du Pont. Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate II (250-220) et de Laodice II, elle épousa en 223 Achaïos II (ou Achaeus) de Perse, fils du Séleucide Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos). Pour la distinguer de sa sœur homonyme Laodice III, elle est dite “Laodice B” dans les généalogies modernes. Dans sa jeunesse, elle fut confiée à la garde d’un certain Logbasis qui était un familier d’Antiochos Hiérax. Il semble qu’elle ait d’abord été destinée à ce Prince car elle ne devint ensuite l’épouse du Prince Séleucide Achaïos II qu’en 223, lorsque celui-ci réussit à s’implanter en Asie Mineure. Elle s’enferma avec ce dernier dans la citadelle de Sardes et tenta de la défendre avec Aribazos, le commandant de la garnison, après l’exécution de son mari par Antiochos III Mégas. La discorde éclata entre les défenseurs et ils durent se rendre et livrer rapidement ville en 213 av.J.C.  LAODICE  III  (En Grec : Λαοδίκη Γ’) Reine Séleucide. Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate II (250-220) et de Laodice II. Elle épousa en 222, à Zeugma, le Roi Séleucide Antiochos III (223-187). Son mari lui fit décerner les plus grands honneur en organisant pour elle un culte dans chaque Satrapie. Puis la répudiant, il lui fit cadeau d’importants domaines en Asie Mineure. Elle lui donna Huit enfants : Quatre fils et quatre filles (Voir la liste à Antiochos III).  LAODICE  Reine du Pont. Elle épousa le Roi du Pont Mithridate III (220-184). Ses origines sont obscures, certains spécialistes la donnent comme une Princesse Séleucide. Selon eux elle aurait pu être une fille du Roi séleucide Antiochos IV. Cette proposition est basée sur l’hypothèse que la sœur d’Alexandre I Balas qui est apparue à Rome avec lui, en 153 était une fille authentique d’Antiochos IV et était la Laodice qui épousa Mithridate III. Antiochos IV aurait eu deux filles qui se nommèrent Laodice de son mariage avec Laodice IV puisque traditionnellement la Laodice qui alla à Rome était Laodice VI et épousa Mithridate V Évergète (150-120). Cette hypothèse est donc plus qu’incertaine. Laodice donna trois enfants à Mithridate III : Deux fils, Pharnace I et Mithridate IV qui succédèrent à leur père et Laodice qui épousa son frère Mithridate IV.  LAODICE  Reine du Pont. Elle fut la fille de Mithridate III et de Laodice. Les sources antiques ne mentionnent rien de cette Laodice. Elle n’est connue qu’à travers des pièces de monnaie, des statues et des inscriptions. Elle épousa son frère le Roi du Pont Mithridate IV Philopator (170-150). Il ne semble pas qu’il y eut des enfants de cette union.   LAODICE  IV  (En Grec : Λαοδίκη Δ΄) Reine Séleucide. Elle fut la fille du Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187) et de la Reine Laodice III. Elle épousa son frère Antiochos en 196 (Qui ne régna pas), puis elle épousa alors son autre frère, Séleucos IV Philopator (187-175). Puis, enfin, en 175, son frère troisième frère Antiochos IV Épiphane (175-164). Elle eut entre 6 et 8 enfants avec ses frères, en fonction des spécialistes. (Voir Syrie-Palestine, Reines Séleucides, Laodice IV).  LAODICE V  (En Grec : Λαοδίκη Ε΄) Reine de Macédoine et Reine Séleucide. Elle fut la fille du Roi Séleucide Séleucos IV Philopator (187-175) et de la Reine Laodice IV. Elle épousa, en premières noces, en 178, le Roi de Macédoine Persée (179-168). En 168 Persée fut vaincus par les Romains (la bataille de Pydna) et Laodice V retourna en Syrie. Veuve elle fut offerte en mariage, sans succès, elle épousa alors, son frère, le Roi Séleucide Démétrios I Sôter (162-150). Elle mourut en 150. Avec Persée elle eut deux enfants : Un fils, Alexandre et une fille, dont le nom n’est pas connu. Avec Démétrios I Sôter elle eut deux ou trois fils : Démétrios II Nikatôr (“Le vainqueur”, Roi 145-138 et 129-125), Antiochos VII Évergète Sidêtês (“Bienfaiteur de Sidon”, Roi 138-129). Quelques spécialistes donnent un troisième enfants au nom d’Antigonos, mort en 150 ?.  (Voir Syrie-Palestine, Reines Séleucides, Laodice V).  LAODICE  VI  de  Syrie  (En Grec : Λαοδίκη Στ΄ της Συρίας)  Reine du Pont. Elle fut la fille du Roi Séleucide Antiochos IV Épiphane et de la Reine Laodice IV. Contrainte de se rendre à Rome avec le ministre Hérakléidès, elle dut reconnaître comme son "frère", l’usurpateur Alexandre I Balas avec qui elle fut proclamée Reine. Elle épousa ensuite le Roi du Pont Mithridate V Évergète (150-120). Elle fit probablement assassiner son époux. Son fils Mithridate VI (120-63) la fit jeter en prison, en 111, pour régner seul. Elle donna 7 enfants à Mithridate V. (Voir Syrie-Palestine, Reines Séleucides, Laodice VI).  LAODICE  ou  Laodice C  ou  Laodice de Cappadoce  (En Grec : Λαοδίκη της Καππαδοκίας) Reine de Cappadoce. Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate V (150-120) et de la Reine Laodice VI. Elle épousa le Roi de Cappadoce Ariarathès VI Épiphane (130-111). Après la mort de son mari, qui fut assassiné par Gordias, à l’instigation de son frère Mithridate VI (120-63) elle devint Régente de Cappadoce pour son jeune fils Ariarathès VII Philométor (111-100). Ayant peur elle aussi d’être assassinée par son frère elle se jeta dans les bras du Roi de Bithynie Nicomède III (127-94), allié de son frère, qui avait envahit son royaume et elle l’épousa. Mais Mithridate VI changea d’avis et devint l’ennemi de Nicomède III. Il envahit la Cappadoce et tua le fils de sa sœur, Ariarathès VII Philométor qu’il remplaça sur le trône par son propre fils de huit ans, sous le même nom d’Ariarathès. Laodice rejoignit Nicomède III dans la tentative d’établir son autre fils Ariarathès VIII Épiphane (100-95), qui pour certains spécialistes est un imposteur, sur le trône de Cappadoce et elle alla elle même à Rome pour plaider sa cause. Cependant sa demande fut rejetée par le Sénat Romain. Ils furent chassés tous les deux de Cappadoce par Mithridate VI  qui installa alors un de ses fils comme Roi. Elle donna deux enfants à Ariarathès VI, Ariarathès VII et peut-être Ariarathès VIII.  LAODICE  ou Laodice D (En Grec : Λαοδίκη, 130/129-90) Reine du Pont. Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate V (150-120) et de la Reine Laodice VI. Elle épousa son frère le Roi du Pont Mithridate VI (120-63) en 115/113 jusqu’à environ 90. Elle lui donna quatre fils et deux filles. Pharnace II (Ou Pharnacès ou Pharnakes) qui succéda à son père comme Roi du Pont et Roi du Bosphore Cimmérien de 63 à 47 av.J.C ; Macharès qui fut co-Roi du Bosphore Cimmérien de 70 à 65 av.J.C ; Arcathius (ou Arcathias) qui naquit et grandit dans le royaume de Pont ; Mithridate qui fut Gouverneur de Colchide, tué par ordre de son père qui le soupçonnait d’aspirer à la royauté ; Cléopâtre du Pont qui fut l’épouse du Roi d’Arménie Tigrane II le Grand (95-54) ; Drypetina (ou Drypetis ou Dripetrua) qui naquit avec une double rangée de dents (Hyperdontia) ce qui lui provoquait une déformation du visage.  LAODICE  (En Grec : Λαοδίκη) Reine des Parthes. Elle fut le fille de Cléopâtre Théa et du Roi Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-138 et 129-125). Elle fut l’épouse du Roi Parthe Phraatès II (ou Arsace VI, 138-127) qui fut le frère de Rhodogune (ou Rodogune), sa belle-mère.  LAODICE  VII  Théa  Philadelphe  (En Grec : Λαοδίκη της Φιλάδελφος)  Reine des Parthes Arsacides, puis Reine de Commagène. Elle naquit en 120 av.J.C et elle fut la fille d’Antiochos VIII Gryphos (125-96) et Cléopâtre Tryphaena. Elle épousa le Roi des Parthes Mithridate II (124-88) et lui donna deux enfants dont Pacorus, qui selon certains spécialistes, succéda à son père en 88 sur le trône Parthe. Puis elle épousa le Roi de Commagène Mithridate I Kallinikos Philhellène Philoromée (ou Callinicus ou Callinicos Philoromaios, 109-70) et lui donna un fils : Antiochos I Théos Dicée Épiphane Philoromée Philéllen (Roi de Commagène 69-38).  LAODICE  VIII  (En Grec : Λαοδίκη H΄)  Princesse Séleucide. Elle fut la fille de Cléopâtre Théa et du Roi Séleucide Antiochos VII Evergète (138-129). On ne sait rien sur sa vie.  LAODICE  IX  (En Grec : Λαοδίκη Θ΄)  Princesse Séleucide. Elle fut la fille de Cléopâtre Théa et du Roi Séleucide Antiochos VII Evergète (138-129). On ne sait rien sur sa vie. Selon Porphyre de Tyr (philosophe néoplatonicien, 234–305) deuxième fille du même nom.  LAODICE (ou Laodice des Parthes, en Grec : Λαοδίκη) Reine des Parthes. Elle fut la fille ainée du Roi de Commagène Antiochos I Théos Dicée (69-38) et de la Reine Isias Elle fut l’épouse du Roi des Parthes Orodès II (80-75 av.J.C). Cette union ou plus exactement le fait que ce soit une Laodice qui est épousée Orodès II est réfuté par quelques historiens. En 36 av.J.C Laodice et Orodès II, avec leurs enfants, sont tués dans un massacre perpétré par leur fils Phraatès IV (ou Arsace XV, 38-2 av.J.C) qui avait pris le pouvoir à la suite de l’abdication de son père en sa faveur. Lorsque Laodice décéda, son frère le Roi de Commagène Mithridate II (38-20 av.J.C) fit rapatrier son corps en Commagène. Elle fut enterrée près de sa mère Isias, sa sœur Antiochis de Commagène et sa nièce Aka I de Commagène. Mithridate II construisit en son honneur un magnifique monument funéraire. Le tombeau de Laodice mesures 21 m. Une seule colonne est toujours debout avec une stèle sur le dessus de celui-ci. La stèle représente une scène montrant Mithridate II et Laodice se serrer la main. L’inscription qui y était apposée était tellement altéré qu’elle ne fut traduite en 1979, l’inscription a été enregistrée et enfin révélé : "Le grand Roi Mithridate II, le fils du grand Roi Antiochos I et de la Reine Isias, dédie ce monument mémoire de la Reine Laodice, ma sœur et l’épouse d’Orodès II, le Roi des Rois et à sa propre honneur". La tombe de Laodice était située à l’intérieur du tumulus. Après que le Royaume de Commagène fut annexée en 72 par l’Empereur Romain Vespasien (69-79), sa tombe fut pillée. Les Romains enlevèrent des blocs de pierre de son tombeau et les utilisèrent pour leurs projets de construction en Commagène.  LAODICE  (En Grec : Λαοδίκη) Reine de Commagène. Elle fut l’épouse du Roi de Commagène Mithridate II Antiochos Épiphane Philoromée Philhellène Monocritis (38-20 av.J.C). On sait peu de choses sur elle et ses origines. Il y a une possibilité que Laodice fut une descendante de la famille Séleucide. Laodice lui donna un seul enfant, le Prince et futur Roi Mithridate III Antiochos Épiphane (20-12 av.J.C). Cette Laodice n’est connue que par le biais d’une inscription sur un autel funéraire dans le village Turc de Sofraz d’un leader local d’une riche famille, qui remonte vers le milieu Ier siècle. L’autel inscrit les membres de la famille qui s’étend sur 7 générations et comprend les noms suivants : Antiochus Théos I, Mithridate II et Laodice.
 
LAODICÉE  ou  Lattaquié  (En Turc : Latakieh, en arabe : Al Ladhiqiyya) Ville de Syrie établie sur un site très ancien, proche de l’ancienne Ougarit. La cité fut un chef-lieu de Satrapie sous le royaume Séleucide. Elle portait portait alors le nom de Laodicée. Elle fut restaurée et embellie par le Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (44-4 av.J.C). Après la domination Romaine et Byzantine, elle fit partie de la principauté d’Antioche. Elle dut son importance, d’une part au fait qu’elle possédait le seul port bien protégé de la côte Syrienne et, d’autre part, qu’elle fut à proximité de la vallée fertile de l’Oronte. Le Christianisme s’implanta très tôt dans la cité où l’on venait en pèlerinage vénérer une icône de la Vierge (Voir Syrie/Palestine, Laodicée).
 
LAODICÉE  ou  Laodicée Combusta  (En Grec : Λαοδίκεια ou Laodikeia ou Laodikeia Katakekaumenê : Λαοδίκεια Κεκαυμένη et plus tard Claudiolaodicea). Ce fut une cité Hellénistique du centre de l’Anatolie, en Pisidie. Son site est actuellement occupé par la ville de Ladik, dans la province de Konya en Turquie. Laodicée fut l’une des cinq villes construites par le Roi Séleucide Séleucos I Nikatôr (305-280), et nommée ainsi d’après sa mère Laodice. L’autre partie du nom de la ville viendrait de son nom de famille (En Latin : Combusta). Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C) précise qu’elle eût ce nom du fait de la nature volcanique de la campagne environnante, mais William John Hamilton affirme qu’il n’y a pas une parcelle de roche volcanique ou ignée dans la région. Il convient d’ajouter que si tel était le cas, la ville aurait plutôt été appelée, en Grec, Laodikeia tês katakekaumenês. Une autre solution, qui est sûrement la plus probable est que la ville fut détruite par le feu et que reconstruite elle reçut ce nom distinctif. Elle était située au Nord-ouest d’Iconium (Aujourd’hui Konya), sur la grande route menant de la côte Ouest à Malatya sur l’Euphrate. Certains auteurs anciens la décrivent comme localisés en Lycaonie (Comme Stéphane de Byzance et Strabon) et d’autres comme une ville de Pisidie (Comme Socrate). Ptolémée (ou Ptolémaïs de Thébaïde, v.90-v.168), qui était un astronome et astrologue Grec, la place lui en Galatie. Cette différence s’explique aisément car il faut avoir en mémoire qu’au cours des années ces territoires qui viennent d’être mentionnés étaient souvent réduits ou étendus ou encore propriété de l’un ou de l’autre de sorte que la ville fut contrôlée par diverses régions au fil des siècles. Son fondement n’est pas mentionnée précisément par aucun auteur antique. Sur son site à Ladik, de nombreux fragments d’architecture antique et de sculpture ont été trouvés. Des visiteurs au XIXe siècle décrivent avoir vu des marbres inscrits, des autels, des colonnes, des chapiteaux, des frises, des corniches dispersés dans les rues et parmi les maisons et la nécropole. De ces descriptions on en déduit que Laodicée avait dû être une ville très considérable. Elle fut restaurée par l’Empereur Claude (41-54 ap.J.C) et sous son règne reçut le nom Claudiolaodicea. Il y a quelques pièces de monnaie impériale de Laodicée, appartenant au règne des Empereurs Titus (79-81 ap.J.C) et Domitien (81-96 ap.J.C).
 
LAODICÉE  ou  Laodiceia  ou  Laodikeia  ou  Laodicée en Médie  ou  Laodicé de Perse  ou  Antioche de Chosroes  ou  Antioche de Médie (En Grec : Λαοδικεια, en arabe : Ladhiqiyya) Ville de Médie qui correspond à la ville moderne de Nahavand. La ville fut fondée par le Roi Séleucide, Séleucos I (305-280).
 
LAOMÉDON  de  MYTILÈNE (En Grec : Λα o μέδων, vers 330 av.J.C) Originaire de Mytilène avec son fils de Larichus, il fut un des grands généraux d’Alexandre le Grand et semble avoir bénéficié d’une très grande confiance de la part du Roi Macédonien. Avant la mort de Philippe II, il fit partie des bannis par ce monarque (avec son frère Erigyius, Ptolémée, Néarque et autres) pour avoir pris part à l’intrigue des jeunes Prince. Après la mort de Philippe II, en 336 av.J.C, Laomédon et les autres purent revenir dans le plus grand honneur lorsqu’Alexandre prit le pouvoir. Il accompagna le jeune souverain conquérant en Asie, où, en raison de sa connaissance de la langue Persane, il fut nommé à une charge importante. Bien que son nom ne fut pas par la suite mentionné pendant les guerres d’Alexandre, la haute considération dont il jouissait était suffisamment attestée pour qu’il obtienne, lors de la division des provinces après la mort du roi en 323, le gouvernement important de la Syrie. Mais il ne fallut pas longtemps avant que les provinces de Phénicie et de Cœlé-Syrie excitent la cupidité de son puissant voisin le Roi Ptolémée I (305-282). Le Roi Égyptien offrit en premier à Laomédon une grosse somme d’argent en échange de son gouvernement, mais celui-ci ayant rejeté ses propositions, le Roi envoya Nicanor avec une armée envahir la Syrie. Laomédon ne fut pas en mesure d’offrir une résistance efficace. Il fut fait prisonnier par Nicanor et envoyé en Égypte, d’où, cependant, il réussit à s’échapper. Il est probable qu’il donna par la suite son concours à Alcetas, Attalos et d’autres survivants partisans de Perdiccas (Régent de Macédoine, 323-321), contre Antigonos I Monophtalmos "Le borgne" (384–301), mais la suite de son histoire n’est pas mentionnée ni connue.
 
LAPIT-ENLUL  Voir LIPIT-ENLIL.
 

LARISSA  Nom d’une importante ville de Thessalie qui fut la capitale de la Confédération Thessalienne jusqu’au IVe siècle avant notre ère. Elle passait pour être la patrie d’Achille, l’un des héros de l’Iliade et elle était également réputée pour la qualité de ses poteries. Le prénom Larissa indiquait sans doute l’origine de la femme qui le portait. Il est resté très répandu dans les pays slaves, en mémoire d’une martyre Chrétienne de Crimée, brûlée vive dans une église, au IVe siècle, lors des persécutions Ariennes. Elle est connue pour son histoire mythologique, notamment en rapport avec Achille. À l’époque, Larissa était renommée pour ses chevaux, qui étaient d’ailleurs l’effigie frappée sur les pièces de monnaie antiques avec, au verso, le visage de la nymphe Larissa. C’est à Larissa que Démétrios I fit assassiner le Roi Alexandre V de Macédoine et s’empara du royaume en 294 av.J.C.
 
LARSA  Ville de Mésopotamie (Sumer), Aujourd’hui Senkerah. Située à une trentaine de km au Sud-est d’Ourouk. Mentionnée pour la première fois au 24èmesiècle elle devint vers 2025. la capitale d’un royaume Amorrite fondé par Naplanium. Le Roi, Gungunum (1933-1906) prit Ur, qui était une possession de la cité d’Isin. Larsa capta ainsi à son profit le commerce du Golfe Persique. En 1834 s’installa sur le trône le Roi, Warad-Sin qui régna jusqu’en 1823. Cette partie de la période d’occupation fut l’une des plus prospères de l’histoire de la cité, l’agriculture et l’élevage des moutons se développèrent. Le commerce international notamment avec l’Inde se développa. Sous le règne de Rim-Sin I (1823-1763), les arts et tout spécialement l’écriture furent encouragés. En 1763, le Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750) s’empara de Larsa et la cité ne fut plus que la ville sainte du Dieu Shamash. (Voir Mésopotamie, Larsa).
 
LATHRIA  Co-Reine de Sparte, 2e fille du Roi de Cléonoe Thersandros, elle épousa le co-Roi de Sparte Proclès (vers 950 av.J.C).
 
LATIFUNDIA  Immenses propriétés dans la Rome antique. Toutes les conquêtes de Rome accrurent considérablement la richesse et la puissance de la noblesse Romaine. Les trésors de guerre furent invertis dans l’achat de ces immenses propriétés.
 
LATIUM  Royaume du centre de l’Italie sous influence Grec et Étrusque. Rome fut épisodiquement l’allié du Latium puis le soumit et obtint sa dissolution en 338-335 av.J.C.
 
LATOPOLIS  ou  Younet  (En Grec : Λατόπολις ou πόλις Λάτων, ou Younet ou Iunyt ou Ta-Senet en Égyptien, ou Lato en Latin) Ville d’Égypte située sur la rive Ouest du Nil, à environ 55 km au Sud de Louxor. Elle est identifié à la ville actuelle arabe : إسنا). Le nom Grec de la ville, Latopolis, fut donné en honneur de la perche du Nil, Lates niloticus, qui est le plus grand des 52 espèces du fleuve et qui était abondant dans cette région à l’époque. Ce poisson est d’ailleurs largement représenté dans les sculptures et il servit de symbole à la Déesse Neith, associée par les Grecs comme Pallas-Athéna, entourée par le bouclier. Younet/Latopolis fut la capitale du 3e nome "de la forteresse" de Haute-Égypte à la période de la domination de Nekhen (ou Hiérakonpolis) à l’époque Pré-dynastique. Il ne faut pas confondre Latopolis avec Létopolis (Sekhem) qui fut la capitale du 2e nome "de la patte antérieure" de Basse-Égypte. (voir Égypte, Latopolis).
 
LATTAQUIÉ  Voir LAODICÉE.
 
LÉA  ou  Lia  ou  La’ya  Fille aînée de Laban et première femme du Patriarche Jacob, dont elle eut six fils : Ruben (ou Réouven), Siméon (ou Shiméone), Lévi, Juda (ou Yéhouda), Issachar (ou Issachar ou Issa’har) et Zabulon (ou Zévouloune) et une fille : Dinah (ou Dina).
 
LÉANDRIS  Co-Reine de Sparte de la branche des Agiades. Elle fut une des épouses du Co-Roi de Sparte Anaxandre (v.640-v.615). Pour beaucoup de spécialistes ce fut une esclave. Elle donna un fils au Roi, Eurycratidès, qui lui succéda.
 
LÉBÉDOS  Ville de l’Ionie. Elle fit partie dans l’antiquité d’une confédération Ionienne regroupant douze cités : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Priène, Samos et Téos. Smyrne (Izmir) fut ensuite rattachée à la confédération et Halicarnasse les rejoignit après avoir été chassée pour impiété de la sienne. Elle fut détruite par Lysimaque. (Voir Asie Mineure, Ionie, Lébédos).
 
LÉLANTE  Reine des Molosses, elle épousa le Roi des Molosses Mounichos (Ve siècle av.J.C).
 
LÉOBOTÈS  ou  Labotas  ou  Léobatas  (En Grec : Λεωβώτης ou Λαβώτας)  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 870 à vers 840 av.J.C. Il fut le fils d’Echestratos à qui il succéda. Eusèbe de Césarée, Jérôme de Stridon et les Excerpta Latina Barbari lui donnent 37 ans de règne, pendant lesquels aurait eu lieu la première guerre entre Sparte et Argos. Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) rapporte que, sous son règne, les lois de Lycurgue furent apportées à Sparte, alors que pour Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), l’évènement n’eut lieu que sous le règne de son petit-fils Agésilas I. Le premier aurait peut-être plus raison car comme Léobotès était trop jeune pour régner lorsque son père mourut ce fut son oncle Lycurgue (ou Lykoúrgos, en Grec : Λυκούργος) qui assura le pouvoir en tant que Régent pour l’enfant. Pendant cette période, tel que rapporté par Hérodote, Lycurgue aurait donc mis en place la première constitution de la cité. Les réformes de Lycurgue (Personnage mythique pour certains spécialistes) furent un véritable tournant pour la ville. Elles répondirent à des objectifs politique et militaire. Tout fut mis en place pour renforcer la puissance de la cité. À cette époque Sparte fut la plus puissante ville de la région, entretenant le commerce avec la Grèce, l’Égypte et l’Asie Mineure. Dès lors, sa principale rivale fut l’Arcadie avec la cité d’Argos qui lui résista. On ne connait pas le nom de l’épouse de Léobotès, mais son fils Doryssos (ou Doryssus) lui succéda.
 
LÉON  Nom de 6 Empereurs Byzantins (D’Orient ou de Constantinople).  LÉON  I  FLAVIUS  VALERIUS  LEO  (Né en 411 ap.J.C) Empereur Byzantin d’Orient du 07-02-457 au 17-11-473, puis co-Empereur jusqu’au 18-1-474 avec Léon II, il fut le premier Empereur couronné par le patriarche de Constantinople. Il épousa Ælia Verina et eut trois enfants dont : Ælia Ariadna qui épousa les Empereurs Zénon et Anastase I et Léontia qui épousa le fils de l’Empereur d’Occident Anthemius (467-472).  LÉON II le Jeune   (Né en 467 ap.J.C)  Co-Empereur Byzantin d’Orient du 17-11-473 au 10-11-474. Petit-fils de Léon I.  LÉON  III  l’Isaurien.  Empereur Byzantin (De Constantinople) 717-741 ap.J.C. LÉON IV le Khazar  Empereur Byzantin (De Constantinople) 775-780 ap.J.C.  LÉON V  l’Arménien Empereur Byzantin (De Constantinople) 813-820 ap.J.C.  LÉON  VI  Porphyrogénète  Empereur Byzantin (De Constantinople) 886-912 ap.J.C.  
 
LÉON  (En Grec : Λεών)  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 590 à vers 560 av.J.C. Il fut le fils d’Eurycratidès à qui il succéda. Comme son père sous son règne Sparte subit des échecs, notamment contre Tégée. Avec l’aide d’Agasiclès (v.575-v.550), le Roi des Eurypontides, il remporta toute fois une bataille. Il fut également mentionné dans le septième livre de l’Enquête d’Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425). Après sa mort, son fils Anaxandridas II (ou Anaxandride) monta sur le trône
 
LÉONIDAS  Nom de 2 co-Rois de Sparte.  LÉONIDAS  I   Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 490 à 480 av.J.C. Il fut un fils du premier mariage d‘Anaxandridas II, et il succéda à son demi-frère Cléomène I. Il eut un enfant Pleistarchos qui lui succéda. Il tenta sans succès de défendre les Thermopyles contre le Roi Perse Xerxès I (486-465) où il périt en Août 480. (Voir Grèce, Sparte, Léonidas I). LÉONIDAS   II   Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 256 à 236 ou 254 à 242 et de 240 à 235 av.J.C. Petit-fils de Cléombrotos I, il eut trois enfants, Cléomène III qui lui succéda, Chilonis qui épousa le co-Roi de Sparte Cléombrotos II et Eucleidas. Son collègue Eurypontide, Agis  IV le fit déposer en 242, mais il reconquit le pouvoir en 240 et fit condamner à mort Agis IV, étranglé dans sa prison. (Voir Grèce, Sparte, Léonidas II).
 
LÉONTIA  Princesse Romaine, fille de l’Empereur d’Orient Léon I (457-474). Elle épousa le fils de l’Empereur d’Occident Anthemius (467-472).
 
LÉONTOPOLIS  ou  Taremou  Léontopolis est une ville d’Égypte du Sud du Delta. En Égyptien Taremou "La terre des poissons" elle devint pour les Grecs Léontopolis "La ville des lions", parce que des fauves sacrés y étaient élevés qui incarnaient le Dieu Mahes (ou Maahes), le lion Prince, fils de Bastet. En 818 avec l’avènement de la XXIIIe Dynastie (Fidèle du Dieu Mahes) Léontopolis devint un royaume indépendant des Rois de Tanis, mais l’hypothèse que toute la Dynastie fut Léonpolite reste très discutable. Cette ville de Léontopolis correspond au site de Tell El-Moqdam. Elle ne doit pas être confondue avec l’autre Léontopolis nommée par les Grecs qui est elle aujourd’hui le site de Tell el-yahûdîya, qui se trouve dans le nome héliopolite et où Onias Grand Prêtre Juif construisit un temple à l’époque Lagide. (Voir Égypte, Léontopolis).
 
LÉOSTHÈNE  Stratège d’Athènes, mort en 323 av.J.C, il assiégea le Macédonien Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319) dans Lamia, mais fut tué.
 
LÉOTYCHIDAS  ou  Leotychides, en Dorien : Latychidas (En Grec : Λεωτυχίδας)  Nom de 2 co-Rois de Sparte.  LÉOTYCHIDAS  I  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 625 à vers 600 av.J.C selon une des versions de la succession à Sparte à cette époque qui est très confuse. Toujours selon celle-ci, il fut le fils d’Anaxidamos, il eut un enfant Hippocratide qui lui succéda.  LÉOTYCHIDAS  II  Co-Roi de Sparte de 491 à 476 ou 491 à 469 av.J.C. Fils de Méname, arrière-petit-fils d’Hippocratide. Il eut un enfant qui ne régna pas. Il fut le commandant à la bataille du cap Mycale à la tête de la flotte Grecque vainqueur en 479. Vers 476, il se rendit en Thessalie pour combattre les Aleuades (Larissa), alliés des Perses. Il se laissa alors corrompre et retira ses troupes, ce qui lui valut une condamnation immédiate de Sparte. Il se réfugia au temple d’Athéna à Tégée. Il y mourut vers 469. (Voir Grèce, Sparte, Léotychidas II).
 
LÉOVIGILD  ou  Liuvigild  Co-Roi des Wisigoths de 567 à 573 ap.J.C avec Liuva  I, puis Roi des Wisigoths de 573 à 586. (Adopté par son frère Liuva I). Il s’inspira de la culture Byzantine et frappa une monnaie. Il battit les Suèves et les Byzantins et unifia le territoire Espagnol. Il persécuta les Catholiques. Il épousa Théodosia, puis Goswinthe (La veuve d’Athanagilde I). Il eut trois enfants du premier mariage : Hermenegilde qu’il associa au pouvoir jusqu’à 584, Reccared qui lui succéda et Faileube qui épousa le Roi d’Austrasie Childebert II.
 
LEPIDUS  AEMILIUS  Voir  AEMILIUS LEPIDUS.
 
LEPIDUS  MARCUS AEMILIUS  Voir AEMILIUS MARCUS.
 
LESBOS  (En Grec : Λέσβος, Aujourd’hui Lesvos) Île de la mer Égée au large des côtes d’Asie Mineure (Turquie) et plus particulièrement de l’Éolide. Au début l’île fut partagée en plusieurs cités rivales (Elle compta jusqu’à neuf villes importantes), dont Mytilène, Méthymne et Pyrrha, ce fut Mytilène qui finit par l’emporter et ranger les autres villes sous son autorité. L’histoire de l’île se confond alors avec celle de sa capitale. Lesbos absorba par la suite le petit royaume de Lemnos. L’île, plus particulièrement Méthymne et Mytilène, fut membre de la Ligue de Délos (477-404) mais lors de la Guerre du Péloponnèse (431-404) abandonna le camp des Athéniens ce qui lui valut, en 428, d’être châtiés fermement. Les poètes : Alcée (v.640-v.600), Anacréon (v.550-464), Sappho (ou Sapho, v.630/612-v.570 av.J.C) et Théophraste (ou Tyrtamos ou Tyrtame, 372-287) furent nés à Lesbos. Lesbos fut aussi réputée dans le monde antique pour l’excellente qualité ses vins et de son bois de construction pour les navires et par son marbre bleu clair très estimé. Comme beaucoup de cités-États Grecques, Lesbos fut dirigée depuis Mytilène par des Tyrans : Mélandros (ou Mélanchros, 612-608), puis Myrsilos (ou Myrsilé, 608-595), puis Pittacos (ou Pittagos ouPittacus, 595-585) qui rétablit la paix et réorganisa l’État. Plus tard un éphémère Tyran, Aristonicos (334-333) de Méthymne, fut installé à la tête de la cité par Memnon de Rhodes (v.380-333) favorable aux Perses Achéménides et hostile à Alexandre le Grand (336-323). (Voir Asie Mineure, Lesbos).
  
LÉTOPOLIS   ou   Sekhem  Elle fut la capitale du 2e nome "de la patte antérieure" ou "de la cuisse" de la Basse-Égypte. Létopolis est le nom Grec de Sekhem, une antique cité proche d’Héliopolis. Le culte de la cité était primitivement le Dieu Kherty identifié sous la forme d’un bélier couché, dont l’image se transforma en Dieu berger. Ce fut également la ville du Dieu faucon Horus Khenty-Irty (ou Herou ou Khenty-Irtou). Représenté sous la forme d’un faucon portant un sceptre. Il y incarne une divinité tout à tour voyante et aveugle et y est considéré comme un Dieu guérisseur et magicien qui anéantit les serpents et les animaux dangereux. Il incarne aussi un Dieu savant, comme Thot, comme le précise le Livre des Morts. Il est aussi parfois représenté sous la forme d’un lion ou d’un taureau, dont l’œil droit était le soleil et le gauche la lune, assimilé plus tard, à la Basse époque (656-332), au Dieu que les grecs nomment Haroëris (Horus l’Ancien). La ville fut également le centre de culte d’Isis. Il ne faut pas la confondre avec Latopolis (ou Younet) ville située sur la rive Ouest du Nil, à environ 55 km au Sud de Louxor.
 
LEUCON  ou  Leukon  ou  Leuco  ou  Leúkōn  ou  Leuko  Nom de 2 Rois du Bosphore Cimmérien.   LEUCON  I (en Grec : Λεύκον A’) Roi du Bosphore Cimmérien de 389 à 349 ou 389 à 348 ou 389/8 à 349/8 ou 387 à 3483 av.J.C. Il fut le fils de Satyros I à qui il succéda. Il maintint les bonnes relations avec les Athéniens et reçut même d’eux en 357, le titre de Citoyen pour leur avoir expédié du blé lors de la famine pendant la Guerre Sociale. Il réussit à augmenter de manière significative les territoires de son royaume. Il prit la ville de Théodosie, puis d’Héraclée du pont et les zones de Toreteer, Dandarier et Psesser, en Chersonèse Taurique (Aujourd’hui la Crimée), furent conquises dans le but d’annexer toutes les colonies Grecques du Bosphore. Leucon I lança également une réforme monétaire semi-frauduleuse dans laquelle il fit récupérer toutes les pièces de monnaie de la région qui furent de nouveau frappées avec le double de leur valeur nominale. Leucon I eut trois fils, Apollonios, qui ne régna pas et qui est mentionné sur une stèle trouvée près d’Athènes, Spartokos II (348-344) et Pairisadès I (ou Parisades, 348-311) qui prirent sa suite et règnent conjointement.  LEUCON  II  (en Grec : Λεύκον B’) Roi du Bosphore Cimmérien de 240 à v.220 ou 240 à v.210 av.J.C. Selon le poète Latin Ovide (ou Publius Ovidius Naso, 43 av.J.C-17/18 ap.J.C), il aurait tué son frère Spartokos IV qui avait séduit son épouse Alcathoé (ou Alkathoé) et aurait pris le pouvoir ?. Cette dernière aurait plus tard tué son propre mari par vengeance. Il n’est connu que par une inscription dans laquelle il ne porte pas le titre de Roi, et qui est sans doute antérieure à son avènement et par ses monnaies. Il fut le premier souverain du Bosphore à émettre des pièces en bronze à son propre nom. Pour une raison inconnue, après l’assassinat de Leucon II par son épouse, le gouvernement du royaume du Bosphore fut assumé par un certain Hygiainon, qui n’était peut-être pas un Spartocide et qui régna avec le simple titre d’Archonte.
 
LEUCTRES  et  bataille de Leuctres  Ville de Béotie, située au Sud-ouest de Thèbes, non loin de Thespies (ou Thespiai). Il y eut lieu le 6 Juillet 371 av.J.C., une grande bataille qui vit la victoire des Thébains, conduits par le Général et stratège Épaminondas (418-362), qui infligea une sévère défaite aux Spartiates du co-Roi Cléombrotos II (380-371) qui y décéda. Considérée par beaucoup comme une révolution tactique pour l’emploi de l’ordre oblique, ce qui reste discuté par les historiens, dont V.Hanson, la bataille de Leuctres marqua un tournant dans les rapports entre cités Grecques. L’hégémonie Spartiate fut mise à mal et la cité ne s’en releva pas. Thèbes au contraire commença une hégémonie qui dura 10 ans jusqu’à la mort d’Épaminondas tué à la bataille de Mantinée (en 362). (Voir Batailles et Guerre, Bataille de Leuctres).
 
LEUCTRUM  ou  Leuctres  ou  Leuctra (En Grec : Λεκτρα) Ville de Messénie qui est une colonie de Leuctres en Béotie. Suivant la tradition, Pélops (Le fils de Tantale et Dioné) qui fut l’ancêtre des Atrides à Mycènes et qui donna son nom au Péloponnèse, aurait fondé Leuctrum, ainsi que Charadre et Thalamai (ou Thalamee, Aujourd’hui Boeoti). Il les aurait créés à l’occasion du mariage de sa sœur Niobé et Amphion, avec l’aide d’un certain nombre de colons ramenés de Béotie.
 
LÉVI  3e fils de Jacob et de Lia, il donna son nom à l’une des 12 tribus d’Israël. Il eut quatre enfants : Gershom, Qehat, Merari et Yokébed.
 
LIA  Voir LÉA.
 
LIBAIA  ou  Libaya  "Empereur" d’Assyrie de 1691 à 1674 ou 1690 à 1674 ou 1670 à 1654 av.J.C de la Ière dynastie, fils de Belu-Bani. Certains spécialistes ont suggéré qu’il était en fait son frère. Il eut un enfant Sarma-Aadad I qui lui succéda.
 
LIBANUKSHABASH  Roi de Warahshe de vers 2080 à vers 2060 av.J.C. Le Roi d’Ur Shulgi (ou Sulgi ou Shoulgi, 2094-2047) qui tentait d’arrêter la progression de la Dynastie de Simashki (Élam) maria une de ses filles, Nialimmidashu avec Libanukshabash et une autre au Roi d’Anshan.
 
LIBIT-ISHTAR   Voir LIPIT-ISHTAR.
 
LIBIT-ENLIL  Voir LIPIT-ENLIL.
 
LIBOUS  Envahisseurs venus du Nord vers le XIIIe siècle av.J.C, assimilés aux "Peuples de la mer", associé aux Méchouech (ou Meshwesh ou Mâchaouach) et aux contingents de populations de pirates venues de la mer Égée. Cette armée en marche vers la ville de Memphis en Égypte, fut arrêtée par le Pharaon Mérenptah (1213-1203) sur le bord du Delta au prix de durs combats et de lourdes pertes de part et d’autre, le chef Libou fut détrôné et le butin pour les Égyptiens fut considérable, bétail, armes, bijoux etc…
 
LIBYE  Les Grecs appelaient Libye la région côtière de l’Afrique du Nord. Jusque vers 1500 av.J.C les Libyens ne dérangèrent que très peu la puissante Égypte voisine. Contrairement aux Asiatiques et au Nubiens, la Libye comptait peu pour le Pharaon et ne paraissait pas au yeux des Égyptiens comme un peuple hostile. Vers 1400, apparurent en Marmarique les Méchouech (ou Mâchaouach ou Meshwesh) et les Libous, ceux-ci donnant par définition plus tard le nom de Libye. Leur territoire était très peu étendu et sous la conduite de "Grand chefs", ils commencèrent leur expansion et installèrent leurs campements dans la région du Delta. Du XIIe au XIe siècle les attaquent de ces nomades vont fragiliser l’Égypte. Ramsès II (1279-1213) les traita fermement et implanta pour les surveiller des forteresses. Sous le règne des derniers Ramsès, une nouvelle vague de Libyens, dominèrent militairement le Delta et le Nord de la moyenne Égypte. Héracléopolis au Sud et Bubastis à l’Est devinrent des bastions des Méchouech d’où sortit la XXIIe dynastie Égyptienne. Plus tard d’autres peuplades prirent la place des Méchouech et Libous en Marmarique, que les Égyptiens appelèrent, Tchemehou. Dans un premier temps belliqueuses, elle furent repoussées sous Osorkon II (874-850) et Psammétique I (664-610), puis elles aidèrent les Égyptiens comme auxiliaires (XXVIe dynastie). En 460 la résistance des Égyptiens à l’invasion des Perses devra beaucoup aux Rois Libyens Inaros (459-456) et à son fils Ithanyras. La Libye par son royaume de Cyrène fut très florissante de 631 à 458, puis devint une république de 458 à 331 où elle fut envahit par Alexandre le Grand. En 321, la Cyrénaïque passa sous l’hégémonie des Ptolémée, jusqu’en 96 où les Ptolémée la léguèrent à Rome. (Voir Cyrène).

 

LICHT  ou  Itchaouy  ou  Itj-Tawi   Quand Amenemhat I (1991-1962) arriva au pouvoir, il fonda une nouvelle capitale, quelque part dans le Nord, délaissant Thèbes. Cette nouvelle capitale, il appela Itchaouy (ou Itj-Tawi) "Celui qui saisit les Deux Terres". Elle n’a jamais été localisée. Le fait cependant, que presque chaque Roi de la XIIe dynastie (1991-1783) ait construit son monument funéraire près de l’oasis du Fayoum, a mené les spécialistes à penser que la nouvelle capitale d’Amenemhat I devait être située quelque part près de cette oasis. Le monument funéraire d’Amenemhat I se trouve près du village moderne de Licht (ou El-Lisht), sur un emplacement situé au Sud de Dahshour, non loin de Meïdoum (ou Medoum). Les égyptologues supposent donc qu’Amenemhat I choisit cet emplacement parce qu’il était près à sa capitale, à plus forte raison puisqu’il fut suivi en cela de son successeur, Sésostris I (1962-1928) et de ce fait ils identifient Itchaouy à Licht.  (Voir Égypte, Licht).

 

LICINIA Eudoxia  (née en 423) Impératrice d’Occident. Fille de l’Empereur Théodose II, elle épousa en 437 ap.J.C, l’Empereur d’Occident Valentinien III (425-455) puis en 455, l’Empereur d’Occident Maxime  Pétronius I  (455). 
 
LICINIUS  Nom d’1 Empereur Romain et d’1 César Romain.  LICINIUS  I  LICINIANUS  (né en 265 ap.J.C)  Co-Empereur Romain du 11-12-308 à 09-324, associé et successeur de Galère avec qui il gouverna l’Orient, il fut battu par Constantin I (305-337) avec qui il fut aussi associé. Il abdiqua et fut mis à mort en 325. Il épousa Flavia Valéria Constantia, fille de l’Empereur Constance I. Il eut deux enfants dont Licinius II qui fut César de 317 à 324.  LICINIUS  II  CAIUS  VALERIUS  LICINIANUS  (né en 315 ap.J.C) César Romain de 317 à 324 ou il abdiqua. Fils de Licinius I. Il fut exécuté en 326.
 
LIGUE ACHÉENNE  Groupement en confédération de douze villes de la côte Nord Péloponnèse (en Achaïe) Mycènes, Tirynthe etc… créée au IVe siècle av.J.C, après la conquête Macédonienne. Sa capitale fut Corinthe. Elle fut reconstituée en 281 et renforcée en 229 par l’adhésion d’Athènes, elle fut dirigée contre l’expansion Macédonienne et disparut avec la défaite à la bataille de Leucopétra, près de Corinthe, qui livra la Grèce aux Romains en 146, Corinthe fut prise et pillée. (Voir Grèce, Ligue Achéenne).
 
LIGUE BÉOTIENNE  Les villes de Béotie se constituèrent en confédération, mentionnée sur les monnaies dès le VIIe siècle av.J.C, elle fut florissante sous Épaminondas (418-362). L’hégémonie de la ligue fut exercée par Thèbes. (Voir Grèce, Thèbes).
 
LIGUE de CORINTHE  ou  Ligue Hellénistique  Sous le nom de Ligue de Corinthe on désigne en fait dans la Grèce Antique plusieurs Confédérations. La première et plus importante d’entre elles fut celle créée en 337 dans la ville de Corinthe, après la bataille de Chéronée de 338 et qu’on appelle également Ligue des Hellènes. (Voir Grèce, Corinthe, Ligue de Corinthe).
 
LIGUE  de  DÉLOS  ou  1ère  et  2e  Confédération Athénienne  De 477 à 404 av.J.C. La ligue de Délos (ou Confédération Athénienne) fut créée après les victoires Athéniennes contre les Perses à Salamine (480) et Mycale (479). Ce fut une alliance de cités (summachia) qui se placèrent sous la protection d’Athènes. La ligue porta ce nom, parce que l’île de Délos fut choisi comme centre politique et religieux. C’est dans le sanctuaire d’Apollon que fut conservé le trésor de la ligue. Les premiers membres de la ligue de Délos regroupèrent les cités d’Ionie, de l’Hellespont, les îles de la mer Égée et un grand nombre de villes côtières de l’Est et du Nord de la Grèce (Chios, Délos, Lesbos, Rhodes, Samos, Thassos, et les Cyclades). Les cités de Lycie et de Carie a se rallièrent à la ligue. En 431, elle compta deux trente-huit cités.  (Voir Grèce, Ligue de Délos).
 
LIGUE du PÉLOPONNESE  Le terme "Ligue du Péloponnèse" est une expression contemporaine, à l’époque les membres étaient appelés "les Lacédémoniens (Sparte) et leurs alliés". Elle fut constituée dans un but défensif à la fin du Vie siècle et dura jusqu’aux invasions Thébaines de 370-369. Les cités membres furent indépendantes (autonomia) et contrairement à la ligue de Délos ne payaient aucun tribut (phoros). L’assemblée fédérale se réunissait généralement à Sparte. La ville prit également le commandement de toutes les forces alliées y compris sur mer malgré les prétentions des cités, comme Corinthe. Chaque cité disposait d’une voix. Sparte n’eut qu’une voix comme les autres, mais avait une influence certaine. Les décisions étaient prises à la majorité. Toutes les cités restèrent fidèles à Sparte, sauf pendant la guerre du Péloponnèse ou certaines refusèrent le traité de paix avec Athènes (Paix de Nicias), mais après la victoire de Mantinée, la ligue se reconstitua. (Voir Grèce, Sparte, Ligue du Péloponnèse).
 
LIGUE ÉTOLIENNE  La Ligue Étolienne était une confédération centrée sur les cités d’Étolie en Grèce centrale. Cette ligue fut constituée en 370 pour s’opposer à la Macédoine et à la Ligue Achéenne. Lors de la Deuxième Guerre Macédonienne (200-197), la Ligue Étolienne soutint Rome contre le Roi de Macédoine Philippe V (221-179). Néanmoins, lorsque Philippe V accepta les conditions de paix imposées par Rome, les Étoliens furent mécontents. En effet, ils réclamaient des cités possédées par Philippe V, qui étaient les leurs auparavant. Les décisions du consul étant acceptées par les autres cités Grecques, les Étoliens se contentèrent d’envoyer des ambassadeurs plaider leur cause au sénat Romain. Devant l’échec de cette démarche, ils essayèrent de chasser les Romains de Grèce. Pour se faire ils voulurent faire adhérer à leur cause des cités Grecques. Ils proposèrent une alliance au Tyran de Sparte, Nabis et surtout au Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187). Celui-ci avait déjà commencé des incursions en Europe, près de la mer Noire. En 192, Antiochos III entra en Grèce. Des cités Grecques rejoignirent son parti et celui des Étoliens et ses armées s’emparèrent de l’île d’Eubée. Cependant les Romains en 191 reprirent le dessus. Au printemps 191, ils écrasèrent l’armée d’Antiochos III aux Thermopyles. Antiochos III  se réfugia à Chalcis, sur l’île d’Eubée. Les Romains soumirent ensuite les Étoliens à Héraclée. Ceux-ci demandèrent alors une trêve pour plaider leur cause devant le sénat Romain. Leur espoir fut que les conditions de paix ne soient pas trop dures. Mais les sénateurs décidèrent de leur proposer le choix entre la soumission au peuple Romain ou le paiement d’un tribut exorbitant ajouté au serment de ne s’allier qu’aux alliés de Rome. Les Étoliens essayèrent plusieurs fois de faire fléchir le sénat, mais sans succès. En 189 que la Ligue Étolienne et Rome signèrent un traité de paix. Ce traité fit de l’Etolie une région entièrement soumise aux Romains puisque l’Etolie devait avoir l’accord du sénat pour tout acte de politique extérieure et dut verser un tribut et livrer des otages.
 
LIGUE EUBÉENNE  Se constitua suite à la domination d’Athènes sur Eubée de 446 à 411 av.J.C, les principales cités furent, Chalcis et Érétrie.
 
LILA-IRTASH   Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1690 à vers 1655 av.J.C.
 
LIMYRA  ou  Zemuri  ou  Zemura  Ville de Lycie. Elle était située dans le Sud-est de la Lycie. Les ruines de la ville sont identifiées à environ 6 km au Nord-est de la ville de Finike, en Turquie aujourd’hui. Limyra fut l’une des plus importantes cités de la Confédération Lycienne. Elle fut intégrée dans l’Empire Romain avec le reste de la région en l’an 43 ap.J.C, sous l’Empereur Claude (41-54). (Voir Asie Mineure, Lycie, Cités Lyciennes, Limyra).
 
LINDUS   Voir LÉON.
 
LIPIT-ENLIL  ou  Lapit-Enlul  ou  Libit-Enlil  ou  Lipitenul  Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish et d’Oumma de 1874 à 1869 ou 1873 à 1869 ou 1810 à 1806. Il fut le fils de Bur-Sin et lui succéda. Il n’y a aucune inscription connue pour lui. On note pour son règne l’absence d’hymnes royaux ou de prière de consécration. William W.Hallo spécule que cela peut être dû au début d’un conflit avec Larsa. Car on sait qu’il fut battu plusieurs fois par Sumu-El, qui reprit Kish, puis la ville sainte de Nippur. Son court règne mit fin à une période de stabilité relative et il fut remplacé par Erra-Imitti (ou Erra-Imittī ou Irra-Imitti ou Erraimitti, 1869 à 1861) dont la filiation est inconnue.
 
LIPIT-ISHTAR  ou  Lipit-Eshtar  ou  Lapiteshtar  ou  Lipit-Ištar  Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk et d’Oumma de 1935 à 1924 ou 1934 à 1924 ou 1934 à 1923 ou 1870 à 1860 av.J.C. Il fut le cinquième Roi de la dynastie d’Isin. Il n’est pas certain qu’il fut le fils d’Isme-Dagan à qui il succéda. Certains documents et inscriptions royales de son temps ont survécu. Toutefois, il est surtout connu en raison de cantiques en langue Sumérienne écrits en son honneur, ainsi que d’un code juridique écrit en son nom, qui précéda le fameux Code d’Hammourabi d’environ 100 ans, qui fut utilisé pour l’enseignement à l’école pendant des centaines d’années après sa mort. Il fit conserver ce code de loi en le faisant inscrire sur une stèle. L’année où il fit dresser la stèle est appelée “Celle où Lipit-Ishtar instaura la justice dans le pays de Sumer et d’Akkad“. On connaît de ce code une douzaine de manuscrits provenant de Nippur, Kish et Sippar. Ce Roi fut déifié, grâce à quoi il nous est parvenu deux hymnes à sa gloire dont l’un débute ainsi : “O Lipit-Ishtar tête éminente, Prince du sanctuaire, joyau, tige de royauté comme le soleil marchant“. Dans les annales de son règne on apprend qu’il repoussa également les Amorrites. Sous son règne, va commencer le déclin d’Isin avec l’émergence de la dynastie de Larsa, dont le Roi Gungunum (1933-1906) réussit à prendre Ur en 1924, puis Ourouk et Kisurra, se rendant ainsi maître du Sud Sumérien.
 
LIUVA Nom de 2 Rois des Wisigoths.  LIUVA  I  Roi des Wisigoths en 567, puis devint co-Roi des Wisigoths de 567 à 573 avec son frère (adopté) Léovigild.  LIUVA  II  Roi des Wisigoths de 601 à 603 ap.J.C. Il fut assassiné. Fils de Reccared I.
 
LIVIA  Non de 2 Princesses et d’1 Impératrice Romaines.  LIVIA  Drusilla  Princesse  Romaine, fille de Marcus Livius Drusus Claudianus. Elle fut la 3e épouse en 38 av.J.C du futur Empereur Auguste (27 av.J.C à 14 ap.J.C). Elle mourut en 29 ap.J.C. Elle avait été mariée avec Tiberius Claudius Nero et avait eut deux enfants de ce mariage : Tibère I (Empereur 14 à 37) et Drusus I, qu’Auguste adopta.  LIVIA  Julia  Princesse Romaine, fille du Consul Drusus I. Elle épousa le César et Consul Caius (mort en 4 ap.J.C) petit-fils de l’Empereur Auguste, puis le César et Consul Drusus II (mort en 23).  LIVIA  Orestilla  Impératrice Romaine. Elle fut la 2e épouse en 37 ap.J.C de l’Empereur Caligula (37-41).
 
LONGAROS  ou  Longarus  Roi Dardanien d’Illyrie de 231 à 206 av.J.C. Il succéda à Mytilos. Il fit alliance avec les Illyriens Ardiéens de Skerdelaidas (218-206) pour lutter contre la Macédoine de Philippe V (221-179).
 
LOLLIA  Paulina Impératrice Romaine. Elle fut une des épouses en 38 ap.J.C de l’Empereur Caligula (37-41).
 
LOTH  Patriarche Hébreu. Neveu d’Abraham, établi à Sodome, il fut le père de Moab et d’Ammon.
 
LOUGAL-ANDA  ou  Lougalanda  ou  Lugalanda  ou  Lugal-anda  Roi de Lagash de 2384 à 2378 ou 2358 à 2352 ou v.2370 av.J.C. Il fut le fils d’En-Entar-Zi à qui il succéda. Il procéda à une réorganisation des domaines des temples, visibles dans des tablettes économiques datées de son règne. Il fut marié à Baranamtarra, la fille d’un propriétaire terrien qui eut, semble t-il, de bonnes relations d’affaires avec le souverain d’Adab. Cependant, comme nous le précisent des documents de l’époque, Lougal-Anda fut décrit comme un Roi riche et corrompu. Sous son règne le royaume fut en proie à l’anarchie, à la corruption et à l’injustice et l’on constate une période de grands troubles sociaux dans la cité. Il aurait été renversé par son successeur. Our-Inimgina.
 
LOUGAL-ANNE-MUDU  ou  Lugal-Anne-Mundu  ou  Lugalannemundu  Nom d’1 Roi d’Adab et d’1 Roi de Kish.  LOUGAL-ANNE-MUDU  Roi d’Adab vers 2600 av.J.C. C’est dans des inscriptions datant du règne de ce Roi, retrouvées à Babylone, que l’on retrouve les premières traces du peuple des Goutis. Peut-être qu’il eut à les combattre.  LOUGAL-ANNE-MUDU  Roi de Kish de la IIe dynastie vers 2410 av.J.C. Il fut le dernier Roi de la dynastie sûrement pour un règne très bref.
 
LOUGAL-ANSUD  ou  Lugalansud  Roi de Mari de vers 2550 à vers 2520. Il semble avoir bataillé contre la cité de Adad pour le monopole sur le Sumer. Son fils Lougal-Tarzi (Lugaltarzi) lui succède.
 
LOUGAL-BANDA  le Pasteur  ou  le Berger  ou  LugalbandaPetit Roi” ou “Jeune Roi” ?  Roi d’Ur et d’Ourouk de v.2830 à v.2800 ou v-2780 à v.2730 ou v.2740), dont on ne connaît pas l’origine ni même s’il avait un lien familiale avec le précédent. Il semble qu’il arriva au pouvoir en épousant Ninsun (ou Nin-Sun), la fille d’Enmerkar. Elle est donnée dans l’épopée comme la Déesse Nin-Sun (La Dame buffle). Lougal-Banda fut aussi le héros de plusieurs épopées : Lugal-Banda et la grotte de la montagne et Lugal-Banda et Enmerkar (ou Lugal-Banda et l’oiseau de tempête). Des fouilles ont permis de retrouver ces deux textes épiques parlant de ce souverain, mais aucun d’eux ne le mentionne comme Roi. Par contre ils nous informent sur sa carrière politique et militaire, où il fut apparemment un des Généraux de l’armée d’Enmerkar et où il se couvrit de gloire lors de la campagne de celui-ci contre Aratta. Comme cela semble confirmé par d’autres textes, cette carrière l’amena, quelques années plus tard, à être choisi comme le successeur d’Enmerkar sur le trône d’Ourouk. La Liste Royale lui attribue un règne de 1.200 ans. Il eut trois enfants : Enmen-Baragesi, Shulgi et Gilgamesh.
 
LOUGAL-DALU  Roi d’Adab vers 2450 av.J.C.
  
LOUGAL-KINISHE-DUDU  ou  Lugal-kinishe-dudu  ou  Lugal-kinischedudu  ou  Lugal-Ure  Roi d’Ourouk de la IIe Dynastie et d’Ur de la IIe dynastie de 2400 à vers 2380 av.J.C. Il fut le fils d’En-Shakansha-Ana (ou En-Sakus-Anna ou Enshakushanna ou Enukduanna) à qui il succéda sur les deux trônes. La Liste Royale Sumérienne mentionne Lugal-Kinishe-Dudu comme le deuxième Roi de la IIe dynastie, auquel elle attribue une durée de règne de 120 ans, mais la lecture de ce passage est difficile. Les inscriptions de ce souverain qui ont été découvertes montrent qu’il a conservé la puissance héritée de son prédécesseur, puisqu’il se proclama Roi d’Ur et peut-être de Kish. Cependant, il entra en conflit avec Lagash et il fut battu par son Roi En-Teme-Na (ou Entemena, v.2400-v.2375). Puis il signa un traité de paix avec lui. Le document le plus important dans lequel il est mentionné est un clou d’argile retrouvé à Girsou, commémorant l’alliance qu’il conclut avec En-Teme-Na. Certains spécialistes avancent qu’il eut un fils qui lui succéda sur le trône d’Ourouk, Lougal-Kisalsi mais qui n’est pas mentionné dans la Liste Royale.
 
LOUGA-KISALSI  Roi d’Ourouk de la IIe Dynastie vers 2370 av.J.C ?. Peut-être un fils de Lougal-Kinishe-Dudu mais qui n’est pas mentionné dans la Liste Royale.
 
LOUGAL-KITUN  ou  Lugal-Kitun  ou  Lougal-Kildou  ou  Lugal­Ki-Tum  ou  Lugalkigin  ou  Lugal-kingenesch-Dudu  Roi d’Ourouk de la Ière dynastie vers 2545 à vers 2510 av.J.C. Il succéda à Melem-Ana. Après un règne de 36 ans, selon la Liste Royale Sumérienne, il fut détrôné par le Roi d’Ur, Mesh-Ane-Pada (ou Mésannépada ou Mesanepada ou Mes-Anne-Padda, v.2560-v.2525). Celui-ci s’empara aussi des cités de Kish, où il renversa le Roi Mesalim (ou Me-Salim ou Meslim, v.2550 à v.2530) et de Nippur et il étendit son pouvoir sur toute la Basse-Mésopotamie.
 
LOUGAL-MÉLAM   Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur vers 2030 av.J.C. Fils d’Our-Gigir.
 
LOUGAL-MU  Roi de Kish, vers 2430 av.J.C. On ne sait absolument rien de lui.
 
LOUGAL-SHAGENSUR  ou  Lugal-Saengur  ou  Lugal-Scha-Gen-Sur  ou  Lugal-Suggur  “Roi” de Lagash de vers 2530 à vers 2490 ou vers 2520 ou vers 2510 av.J.C., qui fut aussi Grand Prêtre (ou Patesi). Il est connu par une inscription du Roi Mesalim de Kish, qui le cite comme “Ensi” de Lagash.
 
LOUGAL-TAR  Roi d’Ourouk de la IIe Dynastie vers 2350/40 av.J.C ?. Le Roi Lougal-Zaggesi d’Oumma (v.2340-2316) le détrôna et fonda la IIIe dynastie d’Ourouk.
 
LOUGAL-TARZI  ou  Lugaltarzi  Roi de Mari de vers 2520 à vers 2500. Il fut le fils de Louga-Ansud.
 
LOUGAL-USUM-GAL  ou  Lugalushumgal  Prince de la IIe dynastie de Lagash de vers 2230 à vers 2200 av.J.C vassal d’Akkad.
 
LOUGAL-ZAGGESI  ou  Lugal-Zaggisi  ou  Lugal-Zagesi  ou  Lugal-zage-si  ou  Lugalzagesi  Roi d’Oumma, d’Ourouk où il fonda la IIIe dynastie, d’Ur et de Lagash, de vers 2375 à 2347 ou vers 2340 à 2316 ou 2359 à 2335 ou 2350 à 2318 ou 2295 à 2271 ou 2294 à 2270 av.J.C, il mit fin à la dynastie de Lagash. Il guerroya jusqu’au Golfe Persique et fit des raids jusque sur la côte Syrienne. Il conquit tout le pays Sumer et d’autres territoires, dont celui de la cité de Mari et réalisa la première unification des cités Sumériennes. Il prit le titre de "Roi de la terre des Sumers" gouvernant cinquante cités, son empire disparut avec lui sous les coups de Sargon le Grand d’Akkad (2334-2279). (Voir Mésopotamie, Oumma, Lougal-Zaggesi).
 
LOULI  Voir LULLE.
 
LOULLOUBIS  ou  Lullubi  ou Lulubi  Peuple guerrier venu de Perse, installé des le IIIe millénaire dans les monts Zagros (aujourd’hui le Sharazor dans les plaines du Zagros Iranien) et qui fit de fréquentes incursions en Mésopotamie à l’époque des royaumes d’Akkad et du Sumer. Il furent quelques fois assimilés aux Goutis. 
 
LOUXOR  ou  Louqsor   En arabe : الأقصر, Al Uqsur  – Ville de Haute-Égypte sur la rive droite du Nil en face de Thèbes, à environ 700 km au Sud du Caire et à environ 300 km au Nord d’Assouan. Le site de Louxo, est l’un des endroits les plus touristiques de l’Égypte et constitue la partie Sud de l’ancienne Thèbes. Son temple, relié à celui de Karnak par un dromos, longue allée bordée de sphinx, fut érigé au XIVe siècle av.J.C. sous le règne d’Amenhotep III. Il fut modifié par la suite par Ramsès II, qui y ajouta notamment six statues monumentales et deux obélisques, dont l’un, offert à la France en 1831, orne depuis la place de la Concorde à Paris. (Voir Égypte, Thèbes).
 
LUCANIE  Le royaume de Lucanie s’étendait du golfe de Tarente à la Campanie. D’origine Samnite, peuple de montagnard, les Lucaniens s’établirent au Ve siècle av.J.C.
 
LUCIUS  JULIUS  AURELIUS  Sulpicius  Severus  Uranius  Antoninus  Voir SULPICE  II.
 
LUCIUS  VERUS   Voir VERUS.
 
LUCRÈCE  ou  LUCRETIA  Nom d’1 Reine et d’une Princesse Romaines.  LUCRÈCE  Reine de Rome. Fille du Roi des Sabins Titus Tatius. Elle fut la 2e épouse du Roi de Rome Numa Pompilius (714-673).  LUCRÈCE  Princesse Romaine (morte en 509), fille de Spurius Lucretius Tricipitinus. Elle épousa Tarquin Collatin (Consul de Rome en 509) petit-neveu du Roi de Rome Tarquin l’Ancien. Lorsque Sextus (mort en 509) fils du Roi de Rome Tarquin le Superbe l’outragea, elle se tua d’un coup de poignard, son acte fut le signal de la révolte et déclencha la révolution qui amena à l’abolition de la royauté à Rome.
 
LUCUMON  Voir TARQUIN l’Ancien.
 
LUGAL­KITUN   Voir LOUGAL-KITUN.

 

LUGALUSHUMGAL  Voir LOUGAL-USUM-GAL.
 
LUGAL-ZAGGISI  Voir LOUGAL-ZAGGESI.
 
LUHÎ-ISHSHAN  ou  Luh-Ishan  Roi d’Élam de la dynastie d’Awan, vers 2320 av.J.C.
 
LUKKA  ou  LUKA  Voir LYCIE.
 
LU-KIRILAZA  Gouverneur de Lagash vers 2050 av.J.C, sous la domination de la IIIe dynastie d’Ur.
 
LULLAIA  ou  Lullaya  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1622 à 1618 ou 1621 à 1618 ou 1621 à 1616 ou 1601 à 1596 av.J.C. la Chronique Assyrienne le décrit comme “le fils de personne“, ce qui veut dire qu’il fut sûrement un usurpateur. Nous n’avons aucune information sur les événements de son règne. Après 4 ou 6 ans, il fut remplacé par Kidin-Ninua.
 
LULLE  ou  Luli  ou  Louli  ou  Elulaios  ou  Élulée  Roi de Sidon et de Tyr de 729 à 694 av.J.C. Il dut faire allégeance aux Assyriens. Toutefois, il se révolta à plusieurs reprises, entraînant la perte de la souveraineté de Tyr. Après la première rébellion de 724-720, Tyr fut assiégée par l’Empereur Assyrie, Salmanasar V (727-722). La deuxième révolte de Lulle, en 703, fut contre le successeur de l’Empereur Sargon II (722-705), Sennachérib (705-681). Lulle s’allia avec une énorme coalition de près de 200 000 hommes, mais elle fut écrasée par l’armée de Sennachérib, près de Kition . Après la mort de Lulle la ville fut sous dominance d’u souverain Tyro-assyrien. (Voir Syrie/Palestine, Sidon, Lulle).
 
LURRAK-LUHHA  ou  Lurak-Lukhkhan  Roi de l’Élam de la dynastie de Simashki vers 2010 à 2007 av.J.C.
 
LUSIAS  Voir LYSIAS.
 
LUSITAIN  Peuple Ibérique (Portugal) établit à l’Ouest de la péninsule. Les Romains eurent de la difficulté à soumettre la Lusitanie au IIe siècle av.J.C. Un de leur chef, Viriathe mena la révolte contre la domination Romaine et les combattit victorieusement en 147 et 141, mais ceux-ci le firent assassiner en 139.
 
LUTIPRIS  ou  Lutipri  Roi de l’Ourartou de 844 à 834 av.J.C. La succession de son prédécesseur Aramu n’est pas claire, la majorité des spécialistes placent après lui ce dénommé Lutipris, dont on ne sait rien, sauf une inscription qui affirme qu’il fut le père de son successeur. Il régna dans une période d’obscurité après la destruction de l’ancienne capitale Arzashkun (ou Arzaškun) par l’Empereur d’Assyrie, Salmanazar III (859-824), et avant la fondation par son fils Sarduri I de la nouvelle capitale à Tushpa (site de Van Kalesi, sur les bords du lac de Van).
 
LYCAONIE  Ancienne contrée du centre de l’Anatolie, avec pour villes principales, Iconium (ou Konya), la capitale, et Laodicée, cette dernière fondée par les Séleucides.
 
LYCIE  Royaume du Sud de l’Asie mineure, le pays très sauvage et isolé à l’intérieur de l’Anatolie, demeura de ce fait assez indépendant de l’empire Perse. Au IIIe siècle av.J.C les cités Lyciennes se fédérèrent en ligue, les principales furent, Xanthos, Patara, Myra, Tlos. (Voir Asie Mineure, Lycie).
 
LYCOPHRON  ou  Lykophron  (En Grec : Λυκόφρων)  Nom d’1 Tyran et d’1 co-Tyran de Phères.  LYCOPHRON  Tyran de Phères de 406 à vers 390 av.J.C. Citoyen de Phères, il y renversa le gouvernement de la noblesse et y instaura une tyrannie très populaire. Il entreprit ensuite la conquête militaire de l’ensemble de la Thessalie. Il est réputé, dans une bataille le 4 Septembre 404, pour avoir combattu, vaincu et massacré des guerriers Thessaliens venus de Larissa (Importante ville de Thessalie au bord du fleuve Pénée). (Voir Grèce, Phères, Lyciphron). LYCOPHRON  II  co-Tyran de Phères de 355 à 352 ou 354 à 352 av.J.C avec son frère Peitholaos. Ils furent les fils du Tyran Jason et succédèrent à leur frère et sœur, Thébé et Tisiphone. Aristote (Philosophe Grec, 384-352) décrit les deux frères comme très corrompu. Afin de retrouver leur pouvoir sur l’ensemble de la Thessalie et de se libérer de la tutelle du Roi de Macédoine Philippe II (359-336), ils passèrent une alliance avec les Phocidiens. Ceux-ci venaient juste d’entrer dans la Troisième Guerre Sacrée (357-346) contre les Thébains. En 354 ou 353, Philippe II, à l’appel de Thèbes et de la Ligue Thessalienne, qui luttait contre les deux Tyrans, fut impliqué et intervint dans la Guerre Sacrée et il lança alors une campagne en Thessalie contre Lycophron II. Cependant il fut battu à deux reprises par ce dernier et le Stratège Phocidien, Onomarque de Phocide (ou Onomarchus ou Onomarchos ou Onómarkhos, en Grec : Ονόμαρχος). L’été suivant, en 353 ou 352, avec cette fois avec une armée 20.000 soldats d’infanterie et 3.000 cavaliers (Comprenant aussi les troupes de Thessalie) il investit de nouveau la Thessalie. Il défit 6.000 (on trouve aussi 7.000 ?) Phocidiens, sous le commandement d’Onomarque, à la bataille du Champ de Crocus. La perte de ses seuls alliés mit fin à la tyrannie à Phères, car poursuivant sa lancée, le Macédonien s’empara de la ville où Lycophron II et Peitholaos abdiquèrent. Le mariage de Philippe II avec Nicesipolis (ou Nikesipolis), qui aurait appartenu à la famille des Tyrans, tomba à cette période. Peut-être dans le cadre d’un accord avec ses derniers. L’année de la mort de Lycophron II et Peitholaos est inconnue.
 
LYCOPOLIS  SAOUTY   Voir ASSIOUT.
 
LYCURGUE  ou  Lykoúrgos  (En Grec : Λυκούργος) Il fut un législateur mythique de Sparte. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), dans ses Vies parallèles, consacre une Vie à Lycurgue, mis en parallèle avec le Roi Romain Numa Pompilius. Il situe son existence au IXe siècle av.J.C ou au tout début du VIIIe. De fait, les historiens modernes, voire antiques, utilisent son nom pour définir l’ensemble de la législation mise en œuvre à Sparte et qui lui est attribuée, sans s’engager sur l’historicité du personnage ou le fait qu’un seul homme ait été à l’origine de ces mesures. Il fut le frère du Roi Agiade Échestratos (ou Échestrate) et le fils de ce dernier, Léobotès (ou Labotas) à la mort de son père étant trop jeune pour régner, ce fut Lycurgue qui assura la régence pour les Agiades.
 
LYCURGUE  ou  Lykoúrgos  (En Grec : Λυκούργος)  Roi de Sparte de 215 à 212 av.J.C. À la mort de Cléomène III c’est son neveu Agésipolis III (219-215) qui arrive au pouvoir, mais du fait de son jeune âge Lycurgue est nommé comme son tuteur. En 215 il détrônera Agésipolis III et se fera reconnaître comme seul Roi. Il s’allia avec les Étoliens contre les Achéens et fut l’adversaire du Roi de Macédoine Philippe V  (221-179). (Voir Grèce, Sparte).
 
LYDIE  Royaume de l’Asie mineure entre la Carie, la Mysie et la mer Égée qui eut pour capitale Sardes. La Lydie fut gouvernée par la dynasties: des Atyades de vers 1580 à 1292, puis des Héraclides de 1292 à 787 avec vingt-trois Rois, puis des Mermnades, avec cinq Rois (Gygès 687-652, Adys II 652-615, Sadyatte 615-610, Alyatte II 610-561 et Crésus 561-547). Le royaume Phrygien, voisin, déclina et passa sous contrôle des Lydiens. En 590, ils entrèrent en conflit avec les Mèdes, un traité de paix fut signé en 585 entre les deux royaumes et le Halys, choisit comme frontière. La Lydie tirait sa richesse de l’extraction de l’or et contrôlait les deux routes principales traversant l’Anatolie. Bien que les Lydiens eurent assujetti toute l’Asie mineure, dont les cités Grecques de la côte, ils gardèrent de bonnes relations avec elles, Crésus contribua même à la construction du temple d’Éphèse et fit de nombreuses offrandes à celui de Delphes. L’interprétation qu’il fit de la vision de l’oracle de Delphes, l’amena à entrer en guerre contre le Roi Perse, Cyrus II (559-529) mais il fut vaincu, ce qui entraîna la chute du royaume qui devint province Perse. (Voir Asie Mineure, Lydie).
 
LYGDAMIS  ou  Lygdamos  ou  Lydamis  (En Grec : Λύγδαμις)  Tyran de Naxos de ? à 524 av.J.C, la cité fut à son apogée sous son règne. Il créa une tyrannie avec l’aide du Tyran Athénien Pisistrate (560-527). Il avait aidé ce dernier dans sa deuxième conquête d’Athènes en 538. (Voir Grèce, Naxos, Lygdamis)
 
LYGDAMIS  ou  Lygdamos  ou  Lydamis  (En Grec : Λύγδαμις)  Nom de 2 Rois ou Tyrans de Carie Halicarnasse.  LYGDAMIS  I  Roi ou Tyran de Carie d’Halicarnasse de vers 520 à vers 480 av.J.C. Il fut semble t-il le fondateur d’une dynastie dite "Lygdamide". Sa fille Artémise I lui succéda.  LYGDAMIS  II  Roi ou Tyran de Carie Halicarnasse de vers 470 à vers 450 av.J.C. On ne connaît pas le lien de parenté avec le Roi Précédent Pisindalis, peut-être son oncle ? Il est tristement célèbre pour avoir pendant son règne, vers 457, exilé l’historien Hérodote (Historien Grec, v.484-425) pour conspiration contre lui et en 454 av.J.C fit exécuter le poète Panyassis pour ses activités politiques. Ceci dit, il semble qu’il fît de sa cité une ville puissante qui fut même crainte même par Athènes comme en témoigne un décret passé par "l’assemblée d’Halicarnasse et de Salmakis (ou Salmacis), ainsi que par Lygdamis".  (Voir Grèce, Halicarnasse, Lygdamis II).
 
LYSANDRA  Reine de Macédoine et Princesse de Thrace. Fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). Elle épousa le Roi de Macédoine Alexandre V (296-294), puis Agathoclès fils du Roi de Thrace Lysimaque (322-281). Sa sœur Arsinoé II Philadelphe, voulant écarter Agathoclès de la succession au trône au profit de son propre fils, obtint de Lysimaque l’exécution d’Agathoclès. Lysandra et tout son entourage allèrent se réfugier auprès de Séleucos I. Ce dernier entra en guerre contre Lysimaque à la bataille de Couropédion, Lysimaque fut tué (Février 281).
 
LYSANDRE  ou  Lýsandros  (En Grec : Λύσανδρος) Homme politique et Amiral (ou Navarque) de Sparte, mort en 395 av.J.C. Il fut le fils d’un nommé Aristocritos. Bien que, selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125) (Lysandre, II, 1), il appartienne à la lignée des Héraclides, sa famille fut pauvre. Il fut nommé Navarque (commandant de la flotte spartiate) en 407. Il fut alors envoyé à Éphèse où il renforça la flotte. En 406, Antiochos, qu’Alcibiade avait laissé maître de la flotte Athénienne, engagea le combat contre Lysandre à la bataille de Notion, que ce dernier remporta. Lysandre renoua une alliance entre le Roi Perse Cyrus le Jeune (mort en 401) et Sparte. Le Perse lui confiera même la garde de son trésor lorsqu’en 404, il dut se rendre en Médie pour le décès de son père. Lysandre ne possédait pas de flotte assez importante pour engager un combat naval frontal, il se contenta alors d’incursions contre Égine et Salamine, puis repartit vers l’Asie Mineure. Les Athéniens se lancèrent à sa poursuite. Il se rendit alors vers l’Hellespont, dans le but de couper l’approvisionnement en blé d’Athènes et attaqua Lampsaque. Il écrasa la flotte Athénienne à Aigos Potamos en septembre 405 (Plus de 3000 hommes sont faits prisonniers) et la route du blé fut coupée. Avec le Roi de Sparte, Agis II (426-398), Lysandre bloqua le Pirée. Après la reddition d’Athènes au printemps 404, il abolit les régimes démocratiques des villes d’Ionie libérées qu’il remplaça par des gouvernements oligarchiques, à Athènes les 30 Tyrans. Il fit brûler les vaisseaux d’Athènes et détruire les Longs Murs au son de l’aulos. Il enleva ensuite Samos et chassa les Athéniens de Mélos et Sicyone. Il installa des oligarchies dans toutes les anciennes cités de la Ligue de Délos. Il accompagna le Rois de Sparte Agésilas II en Asie dans sa lutte contre les Perses mais rentra rapidement et envisagea une modification de la Constitution de Sparte. Il souhaitait que la monarchie ne fut plus héréditaire mais élective pour tous les Héraclides. Lorsque la Guerre de Corinthe éclate (395–386), il est envoyé en Béotie. Il envahit la région et est tué pendant le siège de la cité d’Haliarte en 395. Élevé dans la pauvreté, il mourut pauvre.
 
LYSANIAS  I  Il fut Roi d’Abilène en Iturée (Région limitrophe de la Palestine, autour de la plaine de la Bekaa) petit "royaume" sur le flanc Ouest du mont Hermon, d’environ 40 à 36 av.J.C, attesté par l’écrivain Juif Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100). Il fut le fils d’Alexandra (la fille d’Aristobule II) et de Ptolémée Mennéos (ou Mennei ou Manneus ou Mannæus ou Mennaios ou Ptolémée Bar Menneus) Roi (ou Tétrarque ?) de Chalcis
(ou Qinnasrin). Il est également fait mention d’un Lysanias dans l’évangile de Luc. Il est toujours débattu de savoir si ce sont la même personne. Lysanias I fut le dirigeant d’une tétrarchie, centrée sur la ville d’Abilène. Son "royaume" est évoqué par différents noms, y compris Abilène, Abila, Chalcis (ou Qinnasrin) et Iturée. Flavius Josèphe est notre principale source sur la vie de Lysanias I. Son père, Ptolémée gouvernait la Tétrarchie avant lui mais avec semble t-il d’autres territoires. Lysanias I était le neveu du Roi Hasmonéen Antigonos II Mattathias (ou Antigone, 40-37 av.J.C), qui revendiqua le trône de la Judée en 40 av.J.C avec le soutien militaire des Parthes. Selon certaines sources, Lysanias I fut mis à mort par le Général Romain et Consul Marc Antoine (83-30 av.J.C) pour ses sympathies avec les Parthes à l’instigation de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30), qui avait des visées sur les territoires de Lysanias I. Les pièces de monnaie de son règne indiquent qu’il était "Tétrarque et Grand Prêtre". La même description peut être trouvée sur les pièces de son père, le fils de Ptolémée et sur celles d’un parent proche qui est généralement identifié à son fils, Zénodore, qui a occupé le territoire entre 23 et 20 ap.J.C. Selon Luc, Lysanias I fut Tétrarque d’Abilene à l’époque de Jean-Baptiste. Selon Flavius Josèphe l’Empereur Claude (41-54 ap.J.C), en 42, confirme à Hérode Agrippa I (37 à 44 ap.J.C) la possession d’Abila. La déclaration figure dans "les guerres": "Il a ajouté à cela le royaume de Lysanias et la province d’Abilene". Deux inscriptions ont été attribuées à Lysanias I. Le nom est hypothétique dans le dernier cas. La première, une inscription trouvée au temple d’Abilène, qui nomme Lysanias I comme que le Tétrarque de la localité.
 
LYSIAS  ou  Lusias  (? -162) Général et Gouverneur de Syrie dans le cadre de l’Empire Séleucides. Il a été décrit comme : "Un homme noble et de sang royal";. Antiochos IV Épiphane (175-164) lui laissa, vers 166, le gouvernement du Sud de la Syrie et de la tutelle de son fils, tandis que lui partait en campagne en Perse contre les Parthes. Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100), les instructions pour Lysias furent la conquête de la Judée et asservir ses habitants, détruire totalement Jérusalem et anéantir l’ensemble de la nation Juive. Lysias, en conséquence, envoya son armée contre Judas Maccabée, une grande force commandée par Nicanor et Gorgias. Cependant ce fut Judas qui fut vainqueur des deux divisions à la bataille d’Emmaüs en 165 et l’année suivante il bât Lysias lui-même à Beth-Zur (Bethsura) ce qui lui ouvre les portes de Jérusalem. Dans le récit de ces campagnes, il existe des différences considérables entre les écrivains du livre des Macchabées 1 et 2 et les chercheurs qui ont des difficultés à expliquer les faits. Antiochos IV mourut à Babylone lors de son expédition Perse en 164 et Lysias assuma la régence pendant la minorité de son fils Antiochos V Eupator, qui était encore un enfant. Il remonta une armée à Antioche et en 163/162 il reprit Beth-Zur aux Juifs. Puis en 162, il attaqua Judas Maccabée à Beth Zékariah, qu’il bat et où son le frère de Judas, Eléazar, surnommé Awaran "Poignardeur" fut tué. Puis Lysias fit le siège de Jérusalem lorsqu’il apprit que Philippe, qui lui disputait la régence, s’était emparé d’Antioche, la capitale de la Syrie. Lysias signa alors un traité de paix avec les Juifs et leur donna une complète liberté de culte, il leva le siège de Jérusalem et marcha contre son compétiteur et le défit en 162. Il fut soutenu par Rome, mais la même année Démétrios I Sôter (162-150) qui venait de s’échapper de Rome où il était otage, le renversa et se proclama Roi des Séleucides. Probablement au cours de l’été 161, Lysias et Antiochos V Eupator furent abandonnés et massacrés par leurs propres gardes sur l’ordre de Démétrios I.
 
LYSIMAQUE  ou   Lysimachus  ou  Lysimakhos (En Grec : Λυσίμαχος)  Co-Roi de Thrace de 322 à 306 av.J.C avec Seuthès III, puis devint Roi de Thrace de 306 à 281 et de Macédoine de 285 à 281. Fils d’Agathoclès, Général et Diadoque d’Alexandre le Grand. Pendant les campagnes d’Alexandre, dont il fut aussi le garde du corps, il se distingua à plusieurs reprises. Au partage de l’Empire, il reçut en plus de la Thrace les pays situés le long du Pont-Euxin. Il s’en déclara Roi à la mort de Seuthès III. En 315, il se joignit à la coalition de Séleucos I (305-280) et de Cassandre, contre Antigonos I Monophtalmos (306-301) et Démétrios I Poliorcète. En 301, il s’allia à nouveau à Séleucos I, toujours contre Antigonos I. Il maria son fils aîné, Agathoclès (ou Agatocles) à Lysandra I une sœur de son épouse Arsinoé II. Arsinoé II Philadelphe, voulant écarter Agathoclès de la succession au trône au profit de son propre fils, obtint de Lysimaque l’exécution d’Agathoclès. Ce crime enleva au Roi ses derniers appuis et provoqua une révolte de l’armée et du peuple. Lysandra I et tout son entourage partirent se réfugier auprès de Séleucos I. Celui-ci entra en guerre contre Lysimaque et à la bataille de Couropédion, Lysimaque fut vaincu et tué (Février 281). (Voir Grèce, Thrace, Lysimaque).

 

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