Vue des vestiges du temple Phénicien d’Eshmoun |
Sidon
(En Phénicien :
צ ד ן Ṣdn ou Sydwn ou Saidoon, en
Grec :
Σιδώνα, en Hébreu :
צידון Ṣīḏōn,
en arabe : صيدا
Ṣaydā ou Saydā ou Saïda) est une ville de
Phénicie sur la Méditerranée, elle fut bâtie en partie sur une île. Elle est aussi appelée
Sagette ou Sayette durant les Croisades (Nom donné par les Francs) et Sidon dans la Bible. Elle est la troisième plus grande ville du Liban.
Elle est située dans le gouvernorat du Sud du Liban, à environ 40 km. au Nord de Tyr
et à 40 km. au Sud de la capitale Beyrouth. Son nom signifie "pêcherie". La ville était construite sur
un promontoire s’avançant dans la mer. Ce fut le plus grand port de la Phénicie
sous son Roi Zimrida, au XVIIIe siècle.
Vers 1200, elle fut prise par les
Philistins et ce fut
Tyr qui passa au premier plan. Elle possède une longue et riche histoire et traversa
les siècles avec des destinées diverses au contact des différents peuples qui la contrôlèrent comme : Les
Phéniciens, les
Assyriens qui la ruinèrent en
677, les Perses Achéménides, les
Macédoniens, les
Séleucides, les Romains et plus tard les
Croisés, les arabes, les ottomans, les Français etc… Les Rois Eshmounazar II (ou Eshmun’azar ou
Eshmunazar) dont le tombeau a été découvert en 1855 et Tabnit y furent enterrés.
C’est aujourd’hui une ville de 200.000 habitants, principalement des musulmans sunnites, chiites, Gréco-catholique et maronites.
La cité offre aujourd’hui une multitude de vestiges à visiter comme : Le château de la mer, le château de la terre (ou château de Louis IX Saint-Louis,
1228-1270), le temple d’Eshmoun, dont l’édification remonte au VIIe siècle av.J.C, la médina (La ville médiévale), la
colline de Murex, le musée du savon, le Khân el-Franj "La maison des Français" (Ancien consulat de France) etc… Homère (Poète
Grec de la
fin du VIIIe siècle av.J.C) a salué l’habileté des artisans de la ville dans la production de verre et la fabrication de teinture pourpre.
Château de St Louis
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L’histoire…….
Sidon fut habitée dès 4000 av.J.C et peut-être, selon certains spécialistes, dès
l’époque néolithique soit entre 6000 et 4000. Elle fut une des plus importantes villes Phéniciennes
et bien sur une des plus anciennes. De son port et d’autres de la côte, un grand empire commercial Méditerranéen fut créé. Selon la légende elle aurait
été fondée par le fils de Canaan (Personnage de la Genèse dans la Bible), petit-fils de Noé. Sidon fut la capitale du royaume des
Cananéens aux environs du XVe siècle. Cependant il a été également proposé qu’une partie de
la ville ait été fondée par la ville de Tyr. Ce qui est sûr c’est qu’au fil des années il y eut une
concurrence entre les deux cités, chacune prétendant être la "ville mère" de Phénicie.
Sarcophage d’Eshmounazar II – Musée du Louvre
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Sidon, Tyr et Byblos, une autre rivale,
développèrent le commerce maritime et Sidon fut l’un des plus importants ports de la Méditerranée orientale aux environs du XIIIe siècle, avant sa dévastation
probable par les Peuples de la mer.
La fabrication de verre de Sidon fut la plus importante entreprise de l’ère Phénicienne.
Elle fut menée sur une vaste échelle et sa production de teinture pourpre fut presque aussi importante. Sidon perdit de sa
puissance lors de l’hégémonie de Tyr, aux environs du IXe siècle.
Elle fut ensuite soumise aux puissances du Proche-Orient et a de nombreux conquérants, le premier étant
l’Assyrie.
La tradition donne comme Rois ceux également de Tyr jusqu’à la fin du VIIIe siècle.
Le premier Roi de Sidon connu est Lulle
(ou Elulée ou Luli ou Louli en Assyrien
ou Elulaios dans sa forme Hellénisée, 729 à 694) qui fut Roi de Tyr et de Sidon.
Il succéda à Hiram II de Tyr dont il fut peut-être le fils. Le règne
de Lulle fut caractérisé par plusieurs guerres avec l’Assyrie
à laquelle il dut faire allégeance. Toutefois, il se révolta à plusieurs reprises, entraînant la perte de
sa souveraineté sur la ville de Tyr.
Après la première rébellion de 724/720, Tyr fut assiégée par l’Empereur
Assyrie,
Salmanasar V
(727-722) qui bloqua le port et coupa l’approvisionnement en eau de la ville.
Les habitants de Tyr, cependant, creusèrent des puits et de ce fait ils purent résister à des années
de siège. Pendant le règne de l’Empereur d’Assyrie suivant
Sargon II (722-705), les
Assyriens
occupèrent Chypre, mais après la mort de
Sargon II, en 705, Lulle récupéra l’île et sa colonie de
Cition
(ou Kition ou Citium, moderne Larnaca).
La même année il profita de l’avènement de
Sennachérib (705-681) et se souleva de nouveau. En 703, le Roi s’allia à une énorme coalition formée
sous l’impulsion des Égyptiens
et de son Pharaon Chabataka (ou Shabataka, 707/06-690), qui envoya un corps
expéditionnaire commandé par Taharqa, auquel vinrent se greffer les Rois :
Cili-Bel (720-v.690) de Gaza,
ceux d’Ashdod,
d’Édom,
d’Ascalon (ou Ashkelon),
Ézéchias (726-697) de
Juda et
Marduk-Apla-Iddina II
(ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) de
Babylone (Isaïe 30, 31; 36 : 6-9).
Mais Taharqa sentant qu’il ne pourrait faire face
aux troupes Assyriennes
préféra retourner en Égypte.
La coalition forte pourtant de près de 200.000 hommes fut écrasée près de
Cition (ou Kition).
Sennachérib s’empara
alors de Sidon et plaça la
gouvernance de la ville ainsi sous contrôle d’un souverain
Tyro-assyrien, Ithobaal (Ethbaal ou Eth-BaʾaL ab ou Ittobaal). Lulle s’enfuit à
Chypre
et l’Empereur continua vers le Sud où les autres cités Phéniciennes, ainsi que les Rois de
Moab Kemoch-Nadab II (ou Khemosh, v.720),
d’Édom
et d’Ashdod se soumirent.
Les Assyriens
entrèrent en Philistie,
Ashdod,
Ascalon et
Gaza furent prises par
la force ainsi que Jaffa (ou Japho ou Yaffo ou Joppé),
Beth-Dagon (au-dessous de Jaffa entre les collines de Judée et la
Méditerranée), Benebarak (ou Banai-Barqa) et Azor (ou Azjuru). Ces trois dernières étaient gouvernées par Roi
d’Ascalon
Sideqa (ou Zideqa ou Sidqia), qui fut déporté en Assyrie.
En 701, Sennachérib
défit définitivement la coalition dans la plaine d’Eltekeh (ou Elteqeh) en Palestine où il écrasa une armée
Égyptienne.
Lulle fut donc suivi par Ithobaal (ou Ethba’al ou Ethbaal ou Eth-BaʾaL ab ou Ittobaal, 694 à v.680) placé par
Sennachérib,
qui dirigeait également Acre.
Tyr fut donnée à Abd-Melqart (694-v.680) qui garda le trône jusque vers 680.
Verre soufflé – Ier Siècle av.J.C |
Abdi-Milkutti (ou Abdi-Milki ou Abdi-Milkuti, v.680 à 677)
nouveau Roi de Sidon reprit la lutte contre l’Assyrie.
En 680, il fomenta une rébellion contre ces derniers. Il forma une alliance avec Sanduarri, le Roi des villes de Sissu (ou Sizû) et Kundu (ou Kundi),
probablement au cours de la guerre civile Assyrienne menée entre
Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669) et deux de ses
frères qui se disputaient sa succession après avoir assassiné leur père.
Dès que ses problèmes internes furent terminés, en réponse à la rébellion,
Assarhaddon assiégea Sidon, qui après trois ans de siège,
en 677, fut finalement prise, détruite, puis reconstruite avec le nom de Kar-Ashur-aha-iddina "Le port d’Assarhaddon".
Le Roi Sidonien fut décapité. Une partie du butin récupéré fut donné par
Assarhaddon à la ville de Tyr pour sa loyauté envers les
Assyriens.
Sanduarri, après que la même année ses villes furent également prises, fut lui aussi capturé et décapité.
Les têtes des deux Rois furent accrochées autour du cou de leurs nobles qui furent obligés de défiler dans les rues de
Ninive.
Dans ses annales l’Empereur d’Assyrie
décrivit comment il conquit Sidon :
"Détruits et jetés dans la mer, ses remparts et ses fondements"…
"Abdi-Milkutti essaie de s’enfuir sur la mer en bateau, mais il est sorti de la mer comme un poisson par l’Empereur Assyrien qui coupe sa
tête" … "De l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des peaux d’éléphant, de l’ivoire, de l’érables et du buis….
sont envoyés en Assyrie."
Assarhaddon aurait
aussi emporté la Reine et ses enfants ainsi que ses courtisans. La victoire contre Sidon fut représentée sur la stèle
d’Assarhaddon à Samal (ou Sam’al ou Ja’udi ou Ya’udi ou
Yadiya ou Gabbar bits), cité-État Araméenne du
Nord de la Syrie (aujourd’hui Zincirli Höyük ou Zenjirli Höyük dans les montagnes de l’Anti-Taurus, province de Gaziantep de la Turquie).
Sur cette stèle Abdi-Milkutti est représenté comme le plus grand des captifs agenouillés devant le souverain
Assyrien avec une corde nouée autour de son cou.
Le château de la mer
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Après la mort d’Abdi-Milkutti, Sidon devint une partie d’une province
Assyrienne en partie peuplé de déportés.
La partie Sud de ce territoire tomba sous le contrôle de Tyr.
Après la chute des Assyriens la
ville fut reconstruite par les nouveaux maître de la région les
Babyloniens (ou Chaldéens, 609-539) qui l’occupèrent.
Ils se la disputèrent avec les Égyptiens de la
XXVIe dynastie Saïte
(664-525) qui prirent possession de la cité un moment. Le Pharaon
Néchao II (610-595) laissa une stèle dans la ville.
Nabuchodonosor II (605-562) la reconstruisit.
La disparition de Tyr, vers 572, fut liée à l’expansion de Sidon.
Dans les listes des déportations de Nabuchodonosor II
on trouve des artisans et des aristocrates de Tyr,
Byblos et
Arwad (ou Arouad ou Aradus ou Arvad ou Arpad ou
Antioche en Pieria), mais Sidon fut apparemment épargnée. Puis ces deux puissances furent balayées par les
Perses Achéménides qui vers 540 prirent la ville et en restèrent maître
près deux siècles. La cité devint le principal centre commercial des
Achéménides
en Méditerranée.
Un des Rois les plus connu de cette domination Perse
fut Eshmounazar II (ou Ešmun-‘ezer ou Esmun-Ezer ou Eshmun’azar ou Eshmunazar, en
Phénicien : ʾšmnʿzr, v.530)
fils de Tabnit (en Phénicien ou Tabrit
ou Tennès ou Tennessee ou Tönnes, en Grec : Τέννης, v.550),
grâce à son le tombeau, qui est maintenant au Louvre. Il fut découvert en 1855 dans un site près de Saïda. Sur ce tombeau une inscription en
Phénicien sur son couvercle indique qu’il était Roi des Sidoniens, probablement au Ve
siècle av.J.C et que sa mère était une Prêtresse de la Déesse Ashtart. Dans cette inscription Eshmounazar II et le Dieux Ba’al Saïda (ou Baal)
"Seigneur de Sidon" sont cités comme chef des Dieux Sidoniens. Ashtart est intitulée
Ashtart-Shem-ba’al "Ashtart le nom du Seigneur", un titre également trouvé dans un texte
Ougaritique. Lors des
Guerres Médiques (499-479), La ville fournit des contingents navals lors de la
Bataille de Salamine (29/9/480).
À l’instar d’autres cités-États Phéniciennes, Sidon souffrit
d’une succession de conquérants.
Autre vue des vestiges du temple Phénicien d’Eshmoun |
En 351, le Roi
Perse Artaxerxès III Okhos (358-338) envoya une armée pour attaquer
l’Égypte, mais il fut vaincu par les mercenaires
Grecs du
Pharaon, Nectanébo II (360-342). Immédiatement,
Artaxerxès III ordonna qu’une
nouvelle armée soit assemblées à Sidon, mais la population de la ville n’était pas en mesure de faire face au grand nombre
d’étrangers et son Roi Tabnit (ou Tennès ou Tennessee ou Tönnes ou Tabrit en
Phénicien, en Grec : Τέννης, 358 à 346/345) se révolta.
Nectanébo II
envoya 4.000 mercenaires, commandés par Mentor de Rhodes, aider les Sidoniens
contre leur suzerain Perse et la révolte s’étendit en gagnant
Chypre où elle fut dirigée par Pnytagoras (351-332), le neveu du Roi
Chypriote
Évagoras II (361-351).
Artaxerxès III ordonna alors
au souverain d’Halicarnasse
Idrieos (ou Idrieus ou
Hidrieus, 351-343) de lever une armée et la flotte à la reconquête de
Chypre. Les
Satrapes de
Cilicie et de
Syrie, Mazæos (ou Mazaeus) et Belesys (ou Belysis), furent eux chargés de contenir la
rébellion de Sidon. Toutefois, ils furent repoussés par Mentor et
il est possible que la révolte se soit propagée en Judée à
Samarie et dans le Sud. En 346/345,
Artaxerxès III
excédé prit personnellement les choses en main et reprit Sidon, dans laquelle il fit de nombreux prisonniers, dont
Mentor. Conscient de la disproportion des forces ce dernier changea de
camp. Dans l’intervalle, Idrieos, avec une armée de
8.000 mercenaires et 40 navires que dirigeait le commandant Athénien Phocion et
Évagoras II débarquèrent à
Chypre et
mirent le siège devant Salamine.
Monnaie de Sidon représentant Artaxerxès III sur un char, suivi par le Roi de
Sidon – British Museum |
Cependant ils échouèrent et
Évagoras II dut abandonner
définitivement
Chypre. Pour le dédommager,
Artaxerxès III lui attribua le gouvernement de Sidon.
Tabnit, qui lui aussi s’était rangé du côté Perse,
fut tué par les habitants de la ville qui incendièrent la cité. Un peu plus tard, en 333, affaiblit par toutes ces guerres,
Sidon se rendit sans lutte au Roi de Macédoine
Alexandre le Grand (336-323). Après la mort de celui-ci et la
division de son Empire, la cité jouit d’une relative liberté et organisa même des jeux et des concours afin de définir les plus grands athlètes de la
région. Puis elle devint la possession des Séleucides qui se la disputèrent avec les
Égyptiens de la
dynastie des Ptolémée (306-30).
Dans la nécropole de Sidon on a découvert d’importants vestiges de cette époque comme le sarcophage Alexandre, le tombeau Lycien etc.,
qui sont aujourd’hui exposés au musée archéologique d’Istanbul.
Autre vue du château de la mer |
La région s’hellénisa de plus en plus, bien que Tyr devienne
autonome en 126 av.J.C et Sidon en 111. De 82 à 69 av.J.C la Syrie et la Phénicie, dont les grandes villes comme Sidon,
furent prises par le Roi d’Arménie
Tigrane II (95-54) qui
étendit son royaume jusqu’à Acre (ou Akko ou Ptolémaïs).
Après sa défaite face au Romain Lucius Licinius Lucullus (Homme d’État et Général, 115-57) le 6/7 Octobre 69, qui s’empara de la capitale
Arménienne,
à la
bataille Tigranocerta, qu’il saccagea,
puis en 65 devant Pompée, en 64 la Phénicie fut incorporée à la province Romaine de Syrie.
Lorsque Sidon tomba sous la domination Romaine, elle continua de frapper ses propres monnaies en pièces d’argent.
Les Romains construisirent un théâtre et d’autres grands monuments dans la ville. Sous le règne de l’Empereur Élagabal
(ou Héliogabale Sextus Varius, 218-222 ap.J.C) une colonie Romaine fut créée et reçut le nom de : Colonia Aurélia Pia Saïda.
En 551 ap.J.C, au cours de la période Byzantine, Sidon subit un violent séisme qui détruisit la plupart des villes de
Phénicie. Elle continua quand même d’exister de façon modeste
jusqu’a sa prise par les arabes en 636/637.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
Catherine Apicella et Maurice Sartre :
– Sidon aux époques Hellénistique et Romaine, Université François Rabelais, Tours, 2002.
Charles Simon Clermont-Ganneau :
– Sarcophage de Sidon, Ernest Leroux, Paris, 1888.
Georges Contenau :
– Mission archéologique à Sidon (1914), Ministère de l’instruction nationale, Paul Geuthner, Paris, 1921.
– Deuxième mission archéologique à Sidon (1920), Ministère de l’instruction nationale, Paul Geuthner, Paris, 1924.
– La civilisation Phénicienne, avec 137 illustrations, Library Binding, 1926 – Payot, Paris, 1928.
Maurice Dunand :
– Byblos, Sidon, Jérusalem : Monuments apparentés des temps achéménides, pp : 64-70, Supplements to Vetus Testamentum 17, 1969.
– Les Rois de Sidon au temps des Perses, Institut Français du
Proche-Orient, Beyrouth, 1975.
René Dussaud :
– La chronologie des Rois de Sidon, Ernest Leroux, Paris, 1905.
Josette Elayi :
– Sidon : Cité autonome de l’Empire Perse, Éditions Idéaphane, Paris, 1989 et 1990.
– Le monnayage de la cité Phénicienne de Sidon à l’époque Perse 1 – 2, Gabalda, Paris, 2004.
– ‘Abd’aštart Ier, Straton de Sidon : Un Roi Phénicien entre Orient et Occident, Gabalda, Paris, 2005.
– Histoire de la Phénicie, Éditions Perrin, Paris, 2013.
Frederick Carl Eiselen :
– Sidon : A study in oriental history, AMS Press, New York, 1907-1966.
Élisabeth Fontan :
– La Méditerranée des Phéniciens : Tyr, Sidon, Byblos, Motyé, Lixus, Tell Kazel,
Éditions Faton, Dijon, 2007.
Osman Hamdy Bey, Theodore Reinach et Nezih Başgelen :
– Une nécropole royale à Sidon : Fouilles de Hamdy Bey, Arkeoloji ve Sanat,
Archaeology and Art Publications, Istanbul, 1987.
Nina Jidejian :
– Sidon à travers les âges, Librairie Orientale, cop., Beyrouth, 1995.
Julius Karst :
– Abdalonymos, Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft 1, Stuttgart, 1893.
Roger Saidah :
– Sidon et la Phénicie Méridionale au Bronze Récent : A propos des tombes de Dakerman,
Institut Français d’archéologie du Proche-Orient, Beyrouth, 2004.
Barbara Schmidt-Dounas :
– Der lykische Sarkophag aus Sidon, E. Wasmuth, Tübingen, 1985.
Rolf Andreas Stucky :
– Acculturation et retour aux sources : Sidon aux époques Perse et
Hellénistique, pp : 247-258, Recherches récentes sur le monde Hellénistique, 2006.
Honoré Théodoric et Paul Joseph d’Albert Luynes :
– Mémoire sur le sarcophage et l’inscription funéraire d’Esmunazar, roi de Sidon, Typ. de H. Plon, Paris, 1856.
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