Les  Nabatéens
La civilisation
 

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  Pour plus de détails voir aussi :  Les Nabatéens, l’histoire Pétra Bosra Hégra

 

 
Sommaire

 
Leur localisation
Origine et développement
La culture
La religion Nabatéenne
La langue et l’écriture
        La langue
        L’alphabet
La société
L’histoire résumée
Bibliographie

 

Le Khazneh de Pétra

 

Leur localisation

 
   Les Nabatéens (ou Nabataean ou Nabatärer ou Nabatu ou Al-Anbaat ouAl-Anbāt, en Hébreu : הנבטים, en arabe : الأنباط, en Grec : Nαβαταοι, en Latin : Nabataei) étaient un peuple Sémitique commerçant du Sud de la Jordanie, du pays de Canaan et du Nord de l’Arabie, dont les peuplements dans les oasis au temps de Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) ont donné le nom de Nabatène à la région frontalière entre la Syrie et l’Arabie, entre l’Euphrate et la mer Rouge. Ils se constituèrent en royaume "royaume de Nabata", avec pour capitale Pétra (Aujourd’hui en Jordanie). Cette cité évolua rapidement au premier siècle av.J.C et développa une population estimée à 20.000 personnes. Elle devint une riche ville commerçante située au croisement de plusieurs routes commerciales. L’une d’elle était la Route de l’encens. Le commerce des Nabatéens se déroulait principalement entre les oasis où ils pratiquaient l’agriculture de manière intensive.
 
   Ces oasis étaient reliés par des routes commerçantes. Les frontières de cet ensemble n’ont jamais été précisément définies, elles fluctuaient en fonction des conquêtes et des limites de sécurité fixées dans le désert environnant. Les Nabatéens formaient une tribu arabe dont l’origine géographique est imprécise. D’après certains spécialistes ils seraient les Nahaitou mentionnés dans des inscriptions en cunéiformes et selon la Bible, leur ancêtre éponyme serait Nebaioth (ou Nebayot), l’aîné des fils d’Ismaël. Leur nom est à rapprocher de l’Hébreux "nabata" qui désigne d’abord les Araméens au temps de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (745-727). Ils occupèrent progressivement le royaume d’Édom déserté par ses habitants. Ils s’installèrent dans la région de Pétra vers le VIe siècle. La forteresse Édomite de Séla devint au début leur capitale.

 

Répartition des royaumes mi VIIIe siècle av.J.C
 

Origine  et  développement
 

   L’origine des premiers Nabatéens reste mal connue et à aujourd’hui ce ne sont que des hypothèses qui sont avancées. En se basant sur certaine similitude de leur nom, Saint Jérôme (Père de l’Église, v.340-420) a proposé qu’ils aient eu un lien (ou étaient) avec la tribu Nebaioth (Issue de Nebayot ou Nebajoth, l’aîné des douze fils d’Ismaël, Genèse 25 : 13) mentionnée dans la Genèse. Cependant les spécialistes aujourd’hui ne font pas l’unanimité sur cette théorie. Une autre hypothèse se fonde sur le rapprochement de leur nom avec le mot Hébreux nabata.
 
   À l’époque de la domination Assyrienne de la région, notamment lors du règne de l’Empereur Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727), les Hébreux donnèrent ce nom aux Araméens, puis plus tard, il fut utilisé pour désigner les tribus arabes nomades qui payaient un tribut à l’Empereur Assurbanipal (669-626). On peut avancer sans trop d’erreur qu’après la chute des Assyriens, remplacés par les Néo-Babyloniens, puis la chute du royaume de Juda, devant les mêmes Babyloniens et la prise de Jérusalem, le 29 Septembre 587 (On trouve aussi Octobre, ou 23/07 [9 Du’uzu]) où s’en suivit la déportation des Juifs en Babylonie, un vide politico-culturel se fit sentir dans la région.
 
   Les Édomites, jusque-là soumis au Hébreux profitèrent de l’occasion et s’emparèrent du Sud de la Judée et les Nabatéens occupèrent vraisemblablement le territoire délaissé par ces derniers et poursuivirent leur commerce. Ce fut en effet seulement à partir cette époque que l’on retrouve des inscriptions Nabatéennes sur l’ancien territoire des Édomites. Il n’y a pas de date précise de cette migration, elle s’est surement étalée sur plusieurs dizaine d’années, mais les Nabatéens se rendirent maître des côtes du golfe d’Aqaba et de l’important port d’Elath sur la mer Rouge. Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425) mentionne un Roi des arabes, qui était allié aux Perses Achéménides et qui aurait aidé le Roi Cambyse II (529-522) lors de sa conquête de l’Égypte. Il s’agit peut-être d’un Roi Nabatéens. Après la conquête de la Syrie/Palestine et la chute de l’Empire Perse par le Macédonien Alexandre le Grand (336-323), la région s’Hellénisa. À la mort d’Alexandre ses anciens Diadoques (Généraux) se disputèrent les parties de l’Empire et la région passa aux mains des Séleucides.
 


 

Le Monastère (Deir) de Petra – Temple d’Obodas I

   On retrouve des inscriptions Nabatéennes, sur l’ancien territoire du royaume d’Édom, lorsque Jérôme de Cardia (ou Hieronymus de Cardia, historien Grec, v.360-v.272), un agent des Séleucides, les mentionna dans un rapport de combat qui relatait, en 312, l’attaque de Pétra, sans succès, par le Roi de Macédoine Antigonos I Monophtalmos (Roi, 306-301). Il nous les décrivit comme une peuplade nomade d’environ 10.000 membres. Selon Agatharchide (Grammairien et géographe Grec, né vers 150) au IIIe siècle av.J.C, les Nabatéens se comportaient en tant que pirates et brigands sur les routes commerciales reliant l’Égypte à l’Orient, jusqu’à ce que les Rois Ptolémée mettent fin à leurs attaques.
 
   Lors de l’effondrement de l’Empire Séleucide la Judée passa progressivement aux mains des Hasmonéens, de leur côté les Nabatéens étendirent leur territoire vers le Nord et sur les terres fertiles à l’Est de la Jordanie. L’affrontement entre les deux peuples fut inévitable. En 96 av.J.C, un Roi Nabatéen, Arétas II (v.110-96) battit les troupes du Roi et Grand Prêtre de Juda (Judée) Alexandre I Jannée (103-76), après lui avoir tendu une embuscade, alors que celui-ci s’apprêtait à prendre le plateau du Golan. Suite à cette défaite Alexandre I perdit le Moab et la Galahad qui passèrent sous le contrôle des Nabatéens. Ils occupèrent ensuite la région de l’Hauran et autour de 85 av.J.C le Roi Arétas III Philhellène (85-62) devint Roi de Damas et Cœlé-Syrie.
 


 

Le tell de Nizzana (ou Nitzana)

   Le nom "Nabatéen" devint alors le nom arabe pour désigner les Araméens, à la fois en Syrie et en Mésopotamie, un fait qui fut utilisé à tort pour prouver que les Nabatéens étaient des immigrants Araméens venant de Babylone. Leurs noms dans leurs inscriptions donnent plutôt à penser qu’ils étaient de vrais arabes qui ont subi l’influence des Araméens. Certains spécialistes pensent que les Nabatu du Sud de l’Arabie étaient leurs ancêtres. Cependant, différents groupes parmi les Nabatéens écrivirent leurs noms de manières légèrement différentes. C’est la raison pour laquelle les archéologues sont réticents à dire qu’ils étaient tous de la même tribu, ou qu’un des groupes était les Nabatéens originels.
 
   Le 22 Mars 106 ap.J.C, le royaume de Nabata fut intégré à la nouvelle province Romaine d’Arabie Pétrée (ou Peræa), qui s’étendait du Hauran jusqu’à la mer Rouge et Bosra en fut la capitale provinciale. Presque toute son histoire, le royaume fut un rempart entre Rome et les hordes sauvages du désert. Sous l’Empereur Trajan, l’influence de Pétra se réduisit et les Nabatéens perdirent leur indépendance lors de la réduction de leur royaume en province Romaine d’Arabie Pétrée.

 

La  culture

 
   Les poteries et céramiques Nabatéennes sont facilement identifiables par des caractéristiques finement peintes. Leur culture est connue grâce a énormément d’inscriptions retrouvées, en grande partie des noms et des hommages, qui témoignent du niveau d’instruction et d’alphabétisation qui s’est propagé dans le Nord, jusqu’à l’extrémité Nord de la mer Morte. Cependant il n’existe aucune trace d’une littérature Nabatéenne qui aurait survécu et leurs temples sont sans inscriptions. Des analyses onomastiques (Science de l’étymologie des noms propres) indiquent que la culture Nabatéenne pourrait avoir inclus de nombreuses ethnies.


 

Théâtre Romain à Bosra

 
   Des textes antiques sur les Nabatéens, notamment ceux de Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30) suggèrent que leurs routes commerciales et la provenance de leurs produits étaient considérés comme des secrets commerciaux. Leur commerce se déroulait principalement entre les oasis où ils pratiquaient l’agriculture de manière intensive. Ces oasis étaient reliés par des routes commerçantes. Diodore de Sicile les décrit comme une tribu puissante d’environ 10.000 guerriers, qui était prééminente parmi les tribus nomades d’Arabie, privilégiant le nomadisme et évitant l’usage du vin. En plus de leur activité pastorale, ils avaient un commerce rentable avec les ports maritimes de la méditerranée, ainsi qu’avec l’Égypte.
 
   Les marchandises transportées étaient principalement : Le bitume, provenant de la mer Rouge, l’encens, la myrrhe et les épices d’Arabie (Le Yémen actuel). L’ampleur du commerce Nabatéen draina leur influence culturelle qui atteignit jusqu’à la côte de la mer Rouge, au Sud de l’Arabie. Leur pays aride était leur meilleure protection contre les envahisseurs. Ils dissimulaient aux envahisseurs des citernes collectrices d’eau de pluie, en forme de bouteilles, qu’ils avaient creusées dans la pierre, ou dans l’argile.

 

La  religion  Nabatéenne
 


 

Représentation du
Dieu Dushara – Pétra

   Les Nabatéens adoraient les Dieux et Déesses arabes de l’époque préislamique, ainsi que quelques-uns de leurs Rois déifié. Le plus célèbre d’entre eux fut Obodas I (96-85), qui fut déifié après sa mort. Grâce aux inscriptions nous avons connaissance de quelques noms de divinités qu’ils vénéraient comme : Allât, Manawât, Hobal. Les Dieux principaux vénérés à Pétra étaient le Dieu Dushara (ou Dusarès ou dhû Sharâ "Celui-du-Sharâ") accompagné de sa trinité féminine : Uzza (ou al-Uzza, en arabe : عزى) et Allat Manah. Beaucoup de statues taillées dans la roche dépeignent ces Dieux et Déesses.
 
• Dushara (ou Dusarès ou Dhou Chara, "le Maître du Chara") était le Dieu particulier du Mont Sharâ, qui domine à l’Est la région de Pétra. Les Grecs et les Romains l’assimileront à Dionysos et les auteurs Romains l’identifièrent à Bacchus. En plus de Pétra, il était vénéré à Bosra (ou Bostra, ville au Sud de la Syrie capitale de la région du Hauran), sous la forme d’un bétyle (Météorite, au sens strict dans laquelle les anciens voyaient la manifestation d’une divinité, tombée du ciel), une pierre cubique, placée sur un piédestal (Le môtab) à côté d’autres divinités qui lui étaient associées. Avec l’influence Hellénistique, il changea de représentation pour prendre la forme d’un jeune Dieu aux cheveux longs (Comme Dionysos) ou encore sous la forme d’un Dieu mûr et barbu.
 
• Uzza est mentionnée dans le Coran (sourate 53 : 20). C’était la Déesse arabe préislamique de la fertilité, l’une des trois divinités les plus vénérées de la Mecque avec Allat et Manat. Son nom semble dériver de la racine arabe 3ZY et signifier la puissante. Les Nabatéens lui rendaient un culte et elle était très populaire. Liée à la planète Vénus, ils l’identifiaient à plusieurs divinités Grecque, Romaine ou Égyptienne comme : Aphrodite, Isis, Uranie et Vénus. En 1974, un temple dédié à Isis/Uzza fut découvert à Pétra (Le temple des lions ailés). La plupart des informations que l’on a sur cette Déesse proviennent du Livre des idoles (Kitab al-Asnam) de Hisham ibn al-Kalbi. Le plus important temple d’Uzza était à Nakhlah près de Qudayd, à l’Est de la Mecque dans la direction de Taif.

 

Alphabet
Nabatéen
Alphabet
arabe
Alphabet
Hébreu
Nom
ء א Aleph
ב Bet
ג Gimel
ד Dal
ה Ha
ו Waw
ז Zayn
ח Ħa
ט Taa
י Yaa
כ Kaf
ל Lam
מ Meem
נ Noon
ﺳׂ ס Samech
ﻋـ ע ‘in
ﻓـ פ Fa
צ Sad
ק Qaf
ר Ra
שׁ Shin
ת Ta

La langue  et  l’écriture

 

      La langue
 
   L’unité des tribus qui fit le royaume Nabatéen se construisit autour d’une culture et d’une langue commune, l’Araméen. Avec l’effondrement de l’Empire Perse Achéménide, en 330 av.J.C, la langue Araméenne perdit de l’importance comme langue principale (lingua franca) du Proche-Orient. La langue Grecque apparut maintenant à ses côtés. À partir de cette époque, la culture de l’écrit, anciennement unifié, s’écroula dans les écoles locales et les anciens dialectes émergèrent à nouveau en tant que langue écrite. La langue Nabatéenne était l’une de ces langues locales. Des inscriptions en langue Nabatéenne sont attestées dès le IIe siècle av.J.C. Elles montrent que ce fut un développement local de la langue Araméenne. Étant donné que la population de l’Empire Nabatéen parlait principalement un dialecte arabe du Nord, la langue Nabatéenne était considérée comme essentiellement une langue écrite.
 
   Bien que descendant de l’Araméen, le Nabatéen est plus proche des dialectes de l’Ouest. Certes, l’influence arabe y est clairement identifiée, comme dans les noms propres et les emprunts de nombreux mots. Cependant ce dialecte Araméen fut de plus en plus infiltré par le dialecte arabe de la population locale. À partir du IVe siècle ap.J.C, l’influence arabe fut écrasante.

 

Fragment d’une inscription dédicatoire en Nabatéen au Dieu Qasiu.
Basalte Ier siècle av.J.C. – Musée du Louvre

 
      L’alphabet
 
   L’alphabet Nabatéen est un alphabet consonantique (abjad), qui a été utilisée au IIe siècle av.J.C. Les inscriptions l’utilisant les plus importantes se trouvent à Pétra et Bosra et il existe de nombreuses petites inscriptions dans le Sud de la péninsule du Sinaï. On trouve aussi d’autres textes en Nabatéen dans des grottes de la mer Morte. Cet alphabet est dérivé de l’alphabet Araméen par l’intermédiaire de l’alphabet Syriaque. Il est devenu à son tour l’alphabet arabe à partir du IVe siècle, c’est la raison pour laquelle ses lettres sont intermédiaires entre les scripts sémitiques plus au Nord, tels que l’Hébreu et l’arabe. L’écriture Nabatéenne est caractérisée par un style très caractéristique cursif. L’alphabet arabe lui-même puise ses origines dans les variantes cursives du Nabatéen du Ve siècle. Les Nabatéens ont inventé l’écriture arabe du Nord qui évolua en écriture arabe moderne.
 

La  société

 
   À part les tombes taillées dans la roche, les Nabatéens ont laissé très peu de témoignages de leur existence. L’étude des monnaies d’argent et de bronze émises durant deux siècles et retrouvées par les archéologues a permis d’authentifier de façon certains des noms de Rois et de Reines. Il semble que ce fut un peuple riche, comme l’attestent les auteurs anciens et les monuments qui nous sont parvenus. Toutefois cette population de trafiquants et de caravaniers avait des mœurs simples. Les hommes ne portaient pas de tunique, mais simplement un manteau et des sandales. Le Roi ne se distinguait des autres personnes que par un manteau de pourpre. Cependant les Nabatéens divinisaient leurs Rois.
 

L’histoire…….

 
   L’émergence du royaume Nabatéen débuta lors de l’affaiblissement de la dynastie Séleucide en raison de ses dissensions internes et de l’opposition de Rome. Petit à petit, les Nabatéens passèrent d’une organisation de tribu à une monarchie où les Rois finirent par être divinisés de leur vivant. Le royaume Nabatéen fut également nommé royaume de Nabata. Sa capitale fut la ville de Pétra, mais il comprit aussi des villes importantes comme Bosra (ou Bostra) et Nizzana (ou Nitzana). Le royaume était situé entre la péninsule du Sinaï et la péninsule arabique, son voisin du Nord fut le royaume de Judée et il celui du Sud-ouest l’Égypte Ptolémaïque. À leur apogée, la zone d’influence des Nabatéens comprenait : Damas au Nord, Wejh (Sur la côte de l’Arabie Saoudite actuelle) à l’Est, El Ula au Sud (au Nord de l’actuelle Médine), jusqu’au Delta du Nil au Sud-ouest.


 

Decumanus – Pétra

 
   Ce fut sous le règne du Roi Arétas III Philhellène (85-62), que le royaume semble avoir atteint cette apogée territoriale. Cependant il fut attaqué par une armée Romaine sous le commandement de Marcus Aemilius Scaurus. Ce dernier assiégea Pétra, mais finalement un compromis fut négocié et Arétas III reçut la reconnaissance officielle par la république Romaine. Le royaume fut entouré par la lente expansion de l’Empire Romain, qui conquit l’Égypte et annexa la Judée, mais il réussit à préserver un temps une certaine indépendance officielle tout en étant un client de Rome.
 
   En 106 ap.J.C, l’Empereur Romain Trajan (98-117) soumit les Nabatéens définitivement. Le dernier Roi Rabbel II Sôter (70-106) mort, il incorpora Nabata à son Empire, qui devint la province Romaine d’Arabie (Provencia Arabia). Cependant la manière exacte de l’annexion reste inconnue. À partir de cette période la culture des Nabatéens se dissipa et disparut.

 

  Pour plus de détails voir l’article : Les Nabatéens, l’histoire

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur les Nabatéens voir les ouvrages de :
 
René Aigrain et Maurice Brillant :
Histoire des Religions – 4. II, Palmyréniens, Nabatéens et Arabes du Nord avant l’islam, Bloud et Gay, Paris, 1955.
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Le Nabatéen 1 notions générales, écriture, grammaire, Ernest Leroux, Paris, 1930.
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Petra und das königreich der Nabatärer : Lebensraum, geschichte und kultur eines arabischen volkes der antike, Delp, München, 1970-1980.
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