LABARNA Nom de 2 Rois des Hittites. LABARNA I
Roi de Kussara, premier Roi de l’Ancien Empire Hittite de vers 1680 à vers 1650
av.J.C ou ? à 1629 ou vers 1600 à 1586 ou ? à 1565 ou ? à 1533. Il semble que
Kussara (ville dont l’emplacement est encore non identifiée) devint la capitale
du royaume sous son règne. Traditionnellement on le considère comme le fondateur
de l’Ancien Empire Hittite. Dès le début de sa prise de pouvoir, il dut faire
face à son beau-frère, Papahdilmah, héritier du trône, mais déshérité après sa
tentative d’usurpation. Ce dernier avait encore des soutiens parmi les nobles et
les fonctionnaires de la cour et mena la révolte. Labarna I sortit finalement
vainqueur de la lutte contre les rebelles après une féroce répression. Son fils
ou neveu, Labarna II lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Hatti/Kussara,
Labarna I).
LABARNA II ou Hattousili I
Roi des Hittites de vers 1650 à vers 1620 ou 1629 à 1604 ou 1586 à 1556 ou 1565 à
1540 ou 1533 à 1508 av.J.C. Il fut probablement le fils de Papahdilmah, comme il
se définit lui même "Le fils d’un frère de la Tawananna” (La Reine) et donc le
neveu de Labarna I. Selon Franca Pecchioli Daddi,
à la mort de Labarna I, Labarna II/Hattousili I revendiqua le trône, il était de sang royal et
descendant direct de l’ancien Roi Pusarrumas. Sa tante, la Tawananna, essaya de placer son fils
(ou petit-fils) afin de défendre les droits dynastiques
de ses propres enfants, mais elle fut bannie du royaume. Ces faits expliquent les conflits qui surgirent
et qu’Hattousili I dut se battre avec un prétendant au trône issu de la ville d’Arinna (Ville au Nord
d’Hattousa) Il reprit dans la foulée possession Hattousa qui avait
gardé une certaine autonomie et en fit sa capitale. Pour commémorer ce fait, il prit le nom
d’Hattousili qui signifie “Homme d’Hattousa“.
Roi combattant, il franchit les monts Taurus et détruisit Alalah (ou Alalakh,
Syrie), vassal de la ville Alep, puis il conquit le Nord de la Syrie, région
importante pour ses routes commerciales et l’accès aux ports méditerranéens de
Byblos et Ougarit. Sous son règne le royaume s’étendit du royaume de Zalpa (ou Zalpuwa,
qui n’est pas localisée avec certitude
mais qui devrait se situer sur la côte Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du
Halys) au Nord, jusqu’à l’Arzawa au Sud-Ouest, la Méditerranée et Alalah (ou Alalakh)
au Sud et à l’Est jusqu’à l’Euphrate. Il eut
quatre enfants dont Moursil I (adopté) qui lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Hatti/Kussara,
Hattousili I).
LABASHI-MARDUK ou Lābāši-Marduk ou Labasi-Marduk ou
Labâshi-Marduk ou LA-Abasi-Marduk ou La-abasi-Marduk ou
La-abaschi-Marduk ou Labaschi Marduk Roi de Babylone de la Xe dynastie
Chaldéenne en 556 av.J.C. Il succéda à son père pour quelque mois. La première mention en tant
qu’héritier du trône date du 27 Avril 556 et sa dernière déclaration du 14 Juin 556. Il fut
inapte à gouverner et fut assassiné, torturé à mort, dans une conspiration oligarchique
Babylonienne neuf mois seulement après son investiture. Nabonide, Gouverneur de Babylone
fut porté au pouvoir par le parti des Prêtres conjurés, vraisemblablement favorables au
Dieu Sin (ou Sîn). Nabonide le décrivit alors ainsi : “Un jeune homme qui n’avait jamais
appris les règles qui sont nécessaires à la bonne conduite. Il n’a pas été propice pour
lui d’aller contre la volonté des Dieux”.
LA-BA’SHUN ou A-Ba’shum ou Labascher ou Labashum Roi d’Ourouk de la Ière
dynastie de vers 2605 à vers 2595 av.J.C. Il succéda à Udul-Kalama.
LABAYA ou Labayu ou Lib’ayu Chef de guerre Cananéen qui vivaient à
l’époque du Pharaon Amenhotep IV (Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338). Labaya
fut mentionné dans plusieurs des lettres de Tell el-Amarna (en abrégé “EA”, “el
Amarna”) et c’est pratiquement tout ce que nous savons de lui. Il est l’auteur de
lettres EA 252-54. Il est indiqué dans les lettres que Shachmu (c’est-à-dire Sichem)
est le cœur d’un royaume construit par Labaya, qui a recruté des mercenaires parmi la
tribu des Apirou (ou Habiru) population du Nord-ouest de la Mésopotamie. Labaya a été
l’auteur de trois lettres pour Amarna et son nom apparaît dans 11 autres sur 382 lettres.
Labaya fut lui-même en relation avec la rébellion des Apirou.
LABDACOS ou Labdacus Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils de
Polydore (ou Polydoros),
il eut un enfant Laios (ou Laius) qui lui succéda.
LABOTAS Voir LÉOBOTÈS.
LABRANDA ou Labraunda ou Labraynda ou Labrande (En Grec :
Λάβραυνδα ou Λάβρανδα)
Cité Grecque de Carie. Son site est situé à 13/14 km.,
au Nord de Mylasa (ou Milas), dans la province de Muğla, en Turquie, situé dans les monts Besparmak
(ou Beşparmak), près de la ville moderne de Beypınar. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C)
cite Labranda dans sa description des environs de Mylasa. Il situe la ville à soixante-huit stades
(soit environ 13 km.) de cette dernière sur la route menant à Alabanda. Ce fut le centre religieux
de Mylasa et un centre de pèlerinage pour toute la Carie qui existait déjà au Ve siècle av.J.C.
Une voie sacrée reliait Mylasa à Labranda. On honorait à Labranda une divinité appelée Zeus de
Labranda (ou Labraundos, en Grec : Ζεὺς
Λαβρανδεύς) qui y avait son sanctuaire. Ce Dieu était
représenté avec une hache double dans la main sur son épaule droite, appelée labrys, à la place
de la foudre habituelle. Sur les monnaies Zeus Labraundos est toujours affiché avec la hache à
double tête. (Voir
Asie Mineure,
La Carie,
Labranda).
LACEDEMONE Voir SPARTE.
LACHARES Voir SÉSOSTRIS III.
LACONIE Région du Péloponnèse située à l’extrême Sud-est, entre la Messénie
et l’Argolide. Elle est encadrée par une chaîne de montagne à l’Ouest et des collines
à l’Est. La capitale fut Sparte. (Voir Grèce, chronologie).
LACUMAZES Roi des Massyles en 203 av.J.C, il régna avec son tuteur Mazaetullus
qui avait tué son frère Capussa pour qu’il puisse prendre le pouvoir. Il fut détrôné par
Masinissa la même année.
LADICE Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie. Elle fut la fille du Roi de Cyrène
Battos II l’Heureux (574-560 ). Elle fut l’une des épouses du Pharaon Amasis (570-526).
Elle pourrait être la mère de la fille d’Amasis, la Divine adoratrice d’Amon Nitocris,
dont on ne connaît pas la mère.
LA-ERABUM ou A-Erabum Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2147 à 2145 ou 2144
à 2142 av.J.C. On a connaissance de quelques inscriptions mentionnant
des constructions et des batailles qu’il menna en Basse Mésopotamie dans l’ex Empire d’Akkad.
LÆTA Impératrice d’Occident, elle fut la 2e épouse en 383 ap.J.C de l’Empereur
d’Occident Gratien (367-383).
LÆTUS Voir AEMILIUS LAETUS.
LAGASH Cité Sumérienne de la Basse Mésopotamie entre le Tigre et l’Euphrate
(site de Tell El-Hiba). La ville fut gouvernée par des princes locaux “les Patésis ou
Ensi” qui prirent le titre de Roi “Lougal”. Ce que nous connaissons de l’histoire de
Lagash vient de ce qui a été exhumé sur le site de la cité de Girsou. Le plus ancien
souverain de la cité attesté par une inscription fut En-Hagal (v.2570-v.2530). Suivit
Our-Nanshe (v.2490-v.2465) qui est considéré comme le fondateur de la dynastie de Lagash.
Our-Nanshe fut un grand bâtisseur : Les Temples de Nanshé, de Ningirsu (ou Ningirsou)
etc.. Sous son règne, le commerce prit aussi de l’expansion en particulier avec Dilmun.
Lagash entra en conflit avec Ur et surtout avec la ville d’Oumma. La guerre avec cette
dernière fut gagnée par le Roi En-Anna-Tum (ou Eannatum, v.2455-2425). Son frère,
En-Anna-Tum I (ou Enanatum, v.2425-2400) poursuivit son œuvre de constructeur, mais
le conflit avec Oumma reprit sous son fils En-Teme-Na (ou Entéména, v.2400-v.2375).
Le Roi d’Oumma, Lougal-Zaggesi mit fin a cette dynastie dont le dernier Roi fut
Our-Inimgina (ou Urukagina, ou Uruinimgina, v.2350.v.2340). La cité retrouva une
certaine suprématie sous Goudéa (2142-2122). Mais son déclin s’intensifia pendant
la période paléo-Babylonienne et elle s’éteint au début du premier millénaire.
(Voir Mésopotamie,
Lagash).
LAGIDES Dit aussi Ptolémée, dynastie qui régna sur l’Égypte de 305 à 30 av.J.C,
elle fut fondée par un Diadoque d’Alexandre le Grand, Ptolémée, fil de Lagos. Les
Lagides, de culture Grecque, adoptèrent quelques coutumes Pharaoniques
Égyptiennes. Ils dominèrent non seulement l’Égypte, mais Cyrène, Chypre, et
aussi de temps à autre une partie de la Syrie, qu’ils se disputaient avec les Séleucides. (Voir
Égypte,
Ptolémée).
LAIOS ou Laius Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils de
Labdacos, il épousa Jocaste, fille de Ménoecée. Il
eut un enfant, Oedipe qui lui succéda.
LAMGI-MARI Roi de Mari de la Ière dynastie de vers 2480 à vers 2450 av.J.C.
LAMIA (En Grec : Λάμια) Reine d’Égypte, puis
de Macédoine. Elle fut la fille de l’Athénien, Cléanor. Elle naquit probablement en 340.
Elle fut une musicienne et une courtisane et fut d’abords la maîtresse de Démétrios de
Phalère, probablement avant 308, puis celle de Ptolémée I (ou son épouse ?). Sa relation
avec ce dernier se termina par sa capture par Démétrios I, à la bataille de
Salamine en 306. Elle était déjà d’un âge avancé, lorsqu’elle tomba sous le charme de
Démétrios I, dont elle devint l’épouse. Sa date de décès est inconnue, après 303. Nous
ne connaissons pas d’enfants de son union avec Ptolémée I. Selon Athénée de Naucratis
(ou Athếnaios Naukratitês, † IIIe siècle ap.J.C, érudit et grammairien Grec)
elle donna une fille à Démétrios I : Phila (En Grec :Φίλα) dont
nous ne savons rien.
LAMPITO Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides.
Elle fut la première épouse du Co-Roi de Sparte
Archidamos II (ou Arkhidamos, 469-426). Elle fut la fille de Léotychidas II, le
grand-père de son époux et de la Reine Eurydame. Elle lui donna un fils, Agis II
qui succéda à son père.
LAMPSAQUE ou Lampsagne
Ville de Mysie (Asie Mineure) sur l’Hellespont (aujourd’hui Lapsaki). Elle fut
fondée par les Phocéens, son Tyran le plus connu fut Hippoclès.
LANASSA (En Grec : Λάνασσα) Reine d’Épire, fille du Tyran et Roi de Syracuse Agathoclès (317-289),
peut-être par sa seconde épouse Alcia. Elle fut une des épouses du Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272) en 295.
Agathoclès escorta sa fille à son fiancé en Épire avec sa flotte. Elle apporta en dot de mariage
l’île de Corcyre. Lanassa n’accepta pas que son mari vive la polygamie, et en 291/290, elle divorça de Pyrrhos I.
Elle partit à Corcyre et offrit l’île comme dot de mariage au Roi de Macédoine, Démétrios I Poliorcète (294-287)
s’il acceptait de l’épouser. Il accepta et occupa l’île. Après la mort d’Agathoclès, Pyrrhos I, comme ex-mari de
Lanassa, affirma des revendications héréditaires sur la Sicile. Ce fut sur la base de ces conclusions, que les
habitants de Syracuse demandèrent à Pyrrhos I en 279 de l’aide contre Carthage
Lanassa donna un ou deux fils à Pyrrhos I : Alexandre II qui naquit vers 295 et succéda à son père de 272 à 240
et épousa sa demi-sœur Olympia II ; et Hélénus qui est donné par Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30 –
Bibliothèque historique 22.8.2) et Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125 – Pyrrhus 9) mais
il y a peut-être confusion avec le Hélénus, fils de Bircenna ?. Il n’y a pas
d’enfant connu de son union avec Démétrios I.
LAODAMAS Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils d’Etéocle.
LAODICE ou Laodiké ou Laodicée
Nom porté par diverses Reines et Princesses à l’époque hellénistique.
LAODICE (En Grec : Λαοδικη) Épouse soit d’Antiochos
d’Orestis, Général Macédonien sous le Roi Philippe II. Elle fut la mère du Roi Séleucide Séleucos I Nikatôr
(312-281) qui fut le fondateur de la dynastie des Séleucides.
LAODICE Princesse Séleucide, elle fut le fille du Roi
Séleucide Séleucos I Nikatôr (305-280) et de la Reine Apama I, on ne connait rien de son histoire.
LAODICE I (En Grec : Λαοδίκη A) Reine Séleucide, petite-fille
du Roi Séleucide Séleucos I (305-280). Selon les sources, elle fut soit la fille
d’Achaïos I (ou Achaeus), option généralement retenue, soit une fille de son
frère Antiochos I. Elle épousa le Roi Séleucide Antiochos II Théos (261-246) qui
afin de conclure un traité de paix (Fin de la Deuxième Guerre Syrienne) avec
l’Égypte, la répudia en 253 et l’envoya en exil avec ses enfants à Ephèse, pour
épouser Bérénice II Phernophorus (ou Bérénice Syra), la fille de Ptolémée II
Philadelphe (282-246). Antiochos II avait, après son mariage avec Bérénice II,
passé un traité (en 249) avec son père Ptolémée II où il spécifiait qu’il
transférait sa succession sur les enfants de Bérénice II. À la mort d’Antiochos
II, Bérénice II impuissante à faire respecter le traité, appela à l’aide son
frère, pour récupérer la régence, mais elle fut assassinée avec son fils à
Daphné, près d’Antioche, en septembre/octobre 246, par des agents à la solde de
Laodice I qui proclama Roi son fils Séleucos II Kallinikos Roi. (Voir
Syrie-Palestine,
Reines Séleucides,
Laodice I).
LAODICE II ou Laodice A Dans les généalogies modernes (En
Grec: Λαοδίκη Β΄) Reine du Pont.
Elle fut la fille d’Antiochos II Théos (261-246) et de Laodice I. Elle épousa le Roi du
Pont Mithridate II (250-220). Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée,
Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) elle apporta
la Phrygie en dote de mariage. Elle lui donna trois enfants, deux filles : Laodice III
qui épousa en 222, le Roi Séleucide Antiochos III (223-187) et Laodice B qui épousa Achaïos II
(ou Achaeus) de Perse, fils du Séleucide Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos). Un fils :
Mithridate III Philopator qui succéda à son père.
LAODICE II AKHAIOU (En Grec : Λαοδίκη
Β΄ της Συρίας) Reine Séleucide. Selon une
déclaration de Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C), elle fut la fille
d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos, fils d’Achaïos I). Elle épousa le Roi
Séleucide Séleucos II Kallinikos (246-225). Elle lui donna trois (ou quatre on trouve même cinq ?) enfants :
Séleucos III Sôter (ou Keraunos ou Ceraunus, en Grec : Σέλευκος
Γ’ Σωτńρ ou Σέλευκος Γ’
Κεραυνός, Roi 225-223),
de son nom de naissance Alexandre, qui naquit en 243 et qui succéda à son père ;
Antiochos III Mégas (“Le Grand”, en Grec : ‘Aντίoχoς Γ’
Μέγας), qui naquit vers 242 et qui succèdera au
court règne de son frère ; Antiochis II (En Grec : Αντιοχίς B)
qui devint Reine d’Arménie, elle épousa en 212, le Roi d’Arménie Sophène, Xerxès (228-212). Selon certaines sources,
elle aurait la même année empoisonnée son époux. Une deuxième fille, dont on ignore le nom, est quelques
fois donnée par quelques spécialistes.
LAODICE ou Laodice B (En Grec : Λαοδίκη του
Πόντου Laodice du Pont)
Princesse du Pont. Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate II (250-220) et
de Laodice II, elle épousa en 223 Achaïos II (ou Achaeus) de Perse, fils du Séleucide Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos).
Pour la distinguer de sa sœur homonyme Laodice III, elle est dite “Laodice B” dans les généalogies modernes.
Dans sa jeunesse, elle fut confiée à la garde d’un certain Logbasis qui était un familier d’Antiochos Hiérax.
Il semble qu’elle ait d’abord été destinée à ce Prince car elle ne devint ensuite l’épouse du Prince
Séleucide Achaïos II qu’en 223, lorsque celui-ci réussit à s’implanter en Asie Mineure.
Elle s’enferma avec ce dernier dans la citadelle de Sardes et tenta de la défendre avec Aribazos, le commandant
de la garnison, après l’exécution de son mari par Antiochos III Mégas. La discorde éclata entre les défenseurs
et ils durent se rendre et livrer rapidement ville en 213 av.J.C.
LAODICE III (En
Grec : Λαοδίκη Γ’) Reine Séleucide. Elle fut
la fille du Roi du Pont Mithridate II (250-220) et de Laodice II. Elle épousa en
222, à Zeugma, le Roi Séleucide Antiochos III (223-187). Son mari lui fit
décerner les plus grands honneur en organisant pour elle un culte dans chaque
Satrapie. Puis la répudiant, il lui fit cadeau d’importants domaines en Asie
Mineure. Elle lui donna Huit enfants : Quatre fils et quatre filles (Voir la liste à
Antiochos III).
LAODICE Reine du Pont. Elle épousa le Roi du Pont Mithridate III
(220-184). Ses origines sont obscures, certains spécialistes la donnent comme une Princesse Séleucide.
Selon eux elle aurait pu être une fille du Roi séleucide Antiochos IV.
Cette proposition est basée sur l’hypothèse que la sœur d’Alexandre I Balas qui est apparue à Rome
avec lui, en 153 était une fille authentique d’Antiochos IV et était la Laodice qui épousa Mithridate III.
Antiochos IV aurait eu deux filles qui se nommèrent Laodice de son mariage avec Laodice IV
puisque traditionnellement la Laodice qui alla à Rome était Laodice VI et épousa Mithridate V Évergète (150-120).
Cette hypothèse est donc plus qu’incertaine. Laodice donna trois enfants à Mithridate III :
Deux fils, Pharnace I et Mithridate IV qui succédèrent à leur père et Laodice qui épousa
son frère Mithridate IV. LAODICE Reine du Pont. Elle fut la fille de
Mithridate III et de Laodice. Les sources antiques ne mentionnent rien de cette Laodice. Elle
n’est connue qu’à travers des pièces de monnaie, des statues et des inscriptions.
Elle épousa son frère le Roi du Pont Mithridate IV Philopator (170-150).
Il ne semble pas qu’il y eut des enfants de cette union.
LAODICE IV (En Grec : Λαοδίκη Δ΄)
Reine Séleucide. Elle fut la fille du Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187) et de la Reine Laodice III.
Elle épousa son frère Antiochos en 196 (Qui ne régna pas), puis elle épousa alors son autre frère, Séleucos IV Philopator
(187-175). Puis, enfin, en 175, son frère troisième frère Antiochos IV Épiphane (175-164). Elle eut entre 6 et 8 enfants
avec ses frères, en fonction des spécialistes. (Voir
Syrie-Palestine,
Reines Séleucides,
Laodice IV).
LAODICE V (En Grec : Λαοδίκη Ε΄) Reine de Macédoine et
Reine Séleucide. Elle fut la fille du Roi Séleucide Séleucos IV Philopator (187-175) et de la Reine Laodice IV.
Elle épousa, en premières noces, en 178, le Roi de Macédoine Persée (179-168). En 168 Persée fut vaincus par
les Romains (la bataille de Pydna) et Laodice V retourna en Syrie. Veuve elle fut offerte en mariage,
sans succès, elle épousa alors, son frère, le Roi Séleucide Démétrios I Sôter (162-150).
Elle mourut en 150. Avec Persée elle eut deux enfants : Un fils, Alexandre et une fille, dont le nom n’est pas connu.
Avec Démétrios I Sôter elle eut deux ou trois fils : Démétrios II Nikatôr (“Le vainqueur”, Roi 145-138 et 129-125),
Antiochos VII Évergète Sidêtês (“Bienfaiteur de Sidon”, Roi 138-129). Quelques spécialistes donnent un troisième
enfants au nom d’Antigonos, mort en 150 ?. (Voir
Syrie-Palestine,
Reines Séleucides,
Laodice V).
LAODICE VI de Syrie (En Grec :
Λαοδίκη Στ΄ της
Συρίας) Reine du Pont. Elle fut la fille
du Roi Séleucide Antiochos IV Épiphane et de la Reine Laodice IV. Contrainte de
se rendre à Rome avec le ministre Hérakléidès, elle dut reconnaître comme son
"frère", l’usurpateur Alexandre I Balas avec qui elle fut proclamée Reine. Elle
épousa ensuite le Roi du Pont Mithridate V Évergète (150-120). Elle fit
probablement assassiner son époux. Son fils Mithridate VI (120-63) la
fit jeter en prison, en 111, pour régner seul. Elle donna 7 enfants à Mithridate V. (Voir
Syrie-Palestine,
Reines Séleucides,
Laodice VI).
LAODICE ou Laodice C ou Laodice de Cappadoce (En Grec :
Λαοδίκη της
Καππαδοκίας)
Reine de Cappadoce. Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate V (150-120) et de la
Reine Laodice VI. Elle épousa le Roi de Cappadoce Ariarathès VI Épiphane
(130-111). Après la mort de son mari, qui fut assassiné par Gordias, à
l’instigation de son frère Mithridate VI (120-63) elle devint Régente de
Cappadoce pour son jeune fils Ariarathès VII Philométor (111-100). Ayant peur
elle aussi d’être assassinée par son frère elle se jeta dans les bras du Roi de
Bithynie Nicomède III (127-94), allié de son frère, qui avait envahit son
royaume et elle l’épousa. Mais Mithridate VI changea d’avis et devint l’ennemi
de Nicomède III. Il envahit la Cappadoce et tua le fils de sa sœur, Ariarathès
VII Philométor qu’il remplaça sur le trône par son propre fils de huit ans, sous le même nom
d’Ariarathès. Laodice rejoignit Nicomède III dans la tentative d’établir son autre fils
Ariarathès VIII Épiphane (100-95), qui pour certains spécialistes est un imposteur,
sur le trône de Cappadoce et elle alla elle même à Rome pour plaider sa cause.
Cependant sa demande fut rejetée par le Sénat Romain. Ils furent chassés tous
les deux de Cappadoce par Mithridate VI qui installa alors un de ses fils
comme Roi. Elle donna deux enfants à Ariarathès VI, Ariarathès VII et peut-être
Ariarathès VIII. LAODICE ou Laodice D (En Grec :
Λαοδίκη, 130/129-90) Reine du Pont.
Elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate V (150-120) et de la Reine Laodice VI. Elle épousa
son frère le Roi du Pont Mithridate VI (120-63) en 115/113 jusqu’à environ 90.
Elle lui donna quatre fils et deux filles. Pharnace II (Ou Pharnacès ou Pharnakes)
qui succéda à son père comme Roi du Pont et Roi du Bosphore
Cimmérien de 63 à 47 av.J.C ; Macharès qui fut co-Roi du Bosphore Cimmérien de 70 à 65 av.J.C ;
Arcathius (ou Arcathias) qui naquit et grandit dans le royaume de Pont ; Mithridate qui fut Gouverneur
de Colchide, tué par ordre de son père qui le soupçonnait d’aspirer à la royauté ;
Cléopâtre du Pont qui fut l’épouse du Roi d’Arménie Tigrane II le Grand (95-54) ;
Drypetina (ou Drypetis ou Dripetrua) qui naquit avec une double rangée de dents (Hyperdontia)
ce qui lui provoquait une déformation du visage.
LAODICE (En Grec : Λαοδίκη) Reine des
Parthes. Elle fut le fille de Cléopâtre Théa et du Roi Séleucide Démétrios II
Nikatôr (145-138 et 129-125). Elle fut l’épouse du Roi Parthe Phraatès II
(ou Arsace VI, 138-127) qui fut le frère de Rhodogune (ou Rodogune), sa belle-mère.
LAODICE VII Théa Philadelphe (En Grec :
Λαοδίκη της
Φιλάδελφος) Reine des Parthes
Arsacides, puis Reine de Commagène. Elle naquit en 120 av.J.C et elle fut la fille d’Antiochos VIII Gryphos
(125-96) et Cléopâtre Tryphaena. Elle épousa le Roi des Parthes Mithridate II (124-88) et
lui donna deux enfants dont Pacorus, qui selon certains spécialistes, succéda à son père en 88
sur le trône Parthe. Puis elle épousa le Roi de Commagène Mithridate I
Kallinikos Philhellène
Philoromée (ou Callinicus ou Callinicos Philoromaios, 109-70) et lui donna un fils : Antiochos I Théos Dicée Épiphane
Philoromée Philéllen (Roi de Commagène 69-38).
LAODICE VIII (En Grec : Λαοδίκη H΄)
Princesse Séleucide. Elle fut la fille de Cléopâtre Théa et du Roi Séleucide Antiochos VII Evergète (138-129).
On ne sait rien sur sa vie.
LAODICE IX (En Grec : Λαοδίκη Θ΄)
Princesse Séleucide. Elle fut la fille de Cléopâtre Théa et du Roi Séleucide Antiochos VII Evergète (138-129).
On ne sait rien sur sa vie. Selon Porphyre de Tyr (philosophe néoplatonicien, 234–305) deuxième fille du même nom.
LAODICE (ou Laodice des Parthes, en Grec : Λαοδίκη)
Reine des Parthes. Elle fut la fille ainée du Roi de Commagène Antiochos I Théos Dicée (69-38)
et de la Reine Isias Elle fut l’épouse du Roi des Parthes Orodès II (80-75 av.J.C).
Cette union ou plus exactement le fait que ce soit une Laodice qui est épousée Orodès II est
réfuté par quelques historiens. En 36 av.J.C Laodice et Orodès II, avec
leurs enfants, sont tués dans un massacre perpétré par leur fils Phraatès IV (ou
Arsace XV, 38-2 av.J.C) qui avait pris le pouvoir à la suite de l’abdication de
son père en sa faveur. Lorsque Laodice décéda, son frère le Roi de Commagène
Mithridate II (38-20 av.J.C) fit rapatrier son corps en Commagène. Elle fut
enterrée près de sa mère Isias, sa sœur Antiochis de Commagène et sa nièce Aka I
de Commagène. Mithridate II construisit en son honneur un magnifique monument
funéraire. Le tombeau de Laodice mesures 21 m. Une seule colonne est toujours
debout avec une stèle sur le dessus de celui-ci. La stèle représente une scène
montrant Mithridate II et Laodice se serrer la main. L’inscription qui y était
apposée était tellement altéré qu’elle ne fut traduite en 1979, l’inscription a
été enregistrée et enfin révélé : "Le grand Roi Mithridate II, le fils du
grand Roi Antiochos I et de la Reine Isias, dédie ce monument mémoire de la
Reine Laodice, ma sœur et l’épouse d’Orodès II, le Roi des Rois et à sa propre
honneur". La tombe de Laodice était située à l’intérieur du tumulus. Après
que le Royaume de Commagène fut annexée en 72 par l’Empereur Romain Vespasien
(69-79), sa tombe fut pillée. Les Romains enlevèrent des blocs de pierre de son
tombeau et les utilisèrent pour leurs projets de construction en Commagène.
LAODICE (En Grec : Λαοδίκη)
Reine de Commagène. Elle fut l’épouse du Roi de Commagène Mithridate II Antiochos Épiphane
Philoromée Philhellène Monocritis (38-20 av.J.C). On sait peu de choses sur elle
et ses origines. Il y a une possibilité que Laodice fut une descendante de la
famille Séleucide. Laodice lui donna un seul enfant, le Prince et futur Roi
Mithridate III Antiochos Épiphane (20-12 av.J.C). Cette Laodice n’est
connue que par le biais d’une inscription sur un autel funéraire dans le village
Turc de Sofraz d’un leader local d’une riche famille, qui remonte vers le milieu
Ier siècle. L’autel inscrit les membres de la famille qui s’étend sur 7
générations et comprend les noms suivants : Antiochus Théos I, Mithridate II et Laodice.
LAODICÉE ou Lattaquié (En Turc : Latakieh, en arabe : Al Ladhiqiyya) Ville de
Syrie établie sur un site très ancien, proche de l’ancienne Ougarit. La cité fut
un chef-lieu de Satrapie sous le royaume Séleucide. Elle portait portait alors
le nom de Laodicée. Elle fut restaurée et embellie par le Roi de Judée et
d’Israël Hérode le Grand (44-4 av.J.C).
Après la domination Romaine et Byzantine, elle fit partie de
la principauté d’Antioche. Elle dut son importance, d’une part au fait qu’elle
possédait le seul port bien protégé de la côte Syrienne et, d’autre part,
qu’elle fut à proximité de la vallée fertile de l’Oronte.
Le Christianisme s’implanta très tôt dans la cité où l’on venait en pèlerinage
vénérer une icône de la Vierge (Voir
Syrie/Palestine,
Laodicée).
LAODICÉE ou Laodicée
Combusta (En Grec : Λαοδίκεια
ou Laodikeia ou Laodikeia Katakekaumenê :
Λαοδίκεια
Κεκαυμένη et plus tard Claudiolaodicea).
Ce fut une cité Hellénistique
du centre de l’Anatolie, en Pisidie. Son site est actuellement occupé par la
ville de Ladik, dans la province de Konya en Turquie. Laodicée fut l’une des
cinq villes construites par le Roi Séleucide
Séleucos I Nikatôr (305-280), et nommée ainsi d’après sa mère
Laodice. L’autre partie du nom de la ville viendrait de son nom de famille (En
Latin : Combusta). Strabon (Géographe, historien et philosophe
Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C) précise qu’elle eût ce nom du fait de
la nature volcanique de la campagne environnante, mais William John Hamilton
affirme qu’il n’y a pas une parcelle de roche volcanique ou ignée dans la
région. Il convient d’ajouter que si tel était le cas, la ville aurait plutôt
été appelée, en Grec, Laodikeia tês
katakekaumenês. Une autre solution, qui est sûrement la plus probable est que la
ville fut détruite par le feu et que reconstruite elle reçut ce nom distinctif.
Elle était située au Nord-ouest d’Iconium (Aujourd’hui Konya), sur la grande
route menant de la côte Ouest à Malatya sur l’Euphrate. Certains auteurs anciens
la décrivent comme localisés en Lycaonie (Comme Stéphane de Byzance et Strabon)
et d’autres comme une ville de Pisidie (Comme Socrate). Ptolémée (ou Ptolémaïs de
Thébaïde, v.90-v.168), qui était
un astronome et astrologue Grec, la place lui en Galatie. Cette différence
s’explique aisément car il faut avoir en mémoire qu’au cours des années ces
territoires qui viennent d’être mentionnés étaient souvent réduits ou étendus ou
encore propriété de l’un ou de l’autre de sorte que la ville fut contrôlée par
diverses régions au fil des siècles. Son fondement n’est pas mentionnée
précisément par aucun auteur antique. Sur son site à Ladik, de nombreux
fragments d’architecture antique et de sculpture ont été trouvés. Des visiteurs
au XIXe siècle décrivent avoir vu des marbres inscrits, des autels, des
colonnes, des chapiteaux, des frises, des corniches dispersés dans les rues et
parmi les maisons et la nécropole. De ces descriptions on en déduit que Laodicée
avait dû être une ville très considérable. Elle fut restaurée par l’Empereur
Claude (41-54 ap.J.C) et sous son règne reçut le nom Claudiolaodicea. Il y a
quelques pièces de monnaie impériale de Laodicée, appartenant au règne des
Empereurs Titus (79-81 ap.J.C) et Domitien (81-96 ap.J.C).
LAODICÉE ou Laodiceia ou Laodikeia ou
Laodicée en Médie ou Laodicé de Perse ou Antioche de Chosroes
ou Antioche de Médie (En Grec : Λαοδικεια,
en arabe : Ladhiqiyya) Ville de Médie qui correspond à la ville moderne de Nahavand. La ville
fut fondée par le Roi Séleucide, Séleucos I (305-280).
LAOMÉDON
de MYTILÈNE (En Grec : Λα
o μέδων, vers 330 av.J.C) Originaire
de Mytilène avec son fils de Larichus, il fut un des grands généraux d’Alexandre
le Grand et semble avoir bénéficié d’une très grande confiance de la part du Roi
Macédonien. Avant la mort de Philippe II, il fit partie des bannis par ce
monarque (avec son frère Erigyius, Ptolémée, Néarque et autres) pour avoir pris
part à l’intrigue des jeunes Prince. Après la mort de Philippe II, en 336
av.J.C, Laomédon et les autres purent revenir dans le plus grand honneur
lorsqu’Alexandre prit le pouvoir. Il accompagna le jeune souverain conquérant en
Asie, où, en raison de sa connaissance de la langue Persane, il fut nommé à une
charge importante. Bien que son nom ne fut pas par la suite mentionné pendant
les guerres d’Alexandre, la haute considération dont il jouissait était
suffisamment attestée pour qu’il obtienne, lors de la division des provinces
après la mort du roi en 323, le gouvernement important de la Syrie. Mais il ne
fallut pas longtemps avant que les provinces de Phénicie et de Cœlé-Syrie
excitent la cupidité de son puissant voisin le Roi Ptolémée I (305-282). Le Roi
Égyptien offrit en premier à Laomédon une grosse somme d’argent en échange de
son gouvernement, mais celui-ci ayant rejeté ses propositions, le Roi envoya
Nicanor avec une armée envahir la Syrie. Laomédon ne fut pas en mesure d’offrir
une résistance efficace. Il fut fait prisonnier par Nicanor et envoyé en Égypte,
d’où, cependant, il réussit à s’échapper. Il est probable qu’il donna par la
suite son concours à Alcetas, Attalos et d’autres survivants partisans de
Perdiccas (Régent de Macédoine, 323-321), contre Antigonos I Monophtalmos
"Le borgne" (384–301), mais la suite de son histoire n’est pas
mentionnée ni connue.
LAPIT-ENLUL Voir LIPIT-ENLIL.
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LARISSA
Nom d’une importante ville de Thessalie qui fut la capitale de la Confédération
Thessalienne jusqu’au IVe siècle avant notre ère. Elle passait pour être la
patrie d’Achille, l’un des héros de l’Iliade et elle était également réputée
pour la qualité de ses poteries. Le prénom Larissa indiquait sans doute
l’origine de la femme qui le portait. Il est resté très répandu dans les pays
slaves, en mémoire d’une martyre Chrétienne de Crimée, brûlée vive dans une
église, au IVe siècle, lors des persécutions Ariennes. Elle est connue pour son
histoire mythologique, notamment en rapport avec Achille. À l’époque, Larissa
était renommée pour ses chevaux, qui étaient d’ailleurs l’effigie frappée sur
les pièces de monnaie antiques avec, au verso, le visage de la nymphe Larissa.
C’est à Larissa que Démétrios I fit assassiner le Roi Alexandre V de Macédoine
et s’empara du royaume en 294 av.J.C.
LARSA Ville de Mésopotamie (Sumer),
Aujourd’hui Senkerah. Située à une trentaine de km au Sud-est d’Ourouk.
Mentionnée pour la première fois au 24èmesiècle elle devint vers 2025. la
capitale d’un royaume Amorrite fondé par Naplanium. Le Roi, Gungunum (1933-1906)
prit Ur, qui était une possession de la cité d’Isin. Larsa capta ainsi à son
profit le commerce du Golfe Persique. En 1834 s’installa sur le trône le Roi,
Warad-Sin qui régna jusqu’en 1823. Cette partie de la période d’occupation fut
l’une des plus prospères de l’histoire de la cité, l’agriculture et l’élevage
des moutons se développèrent. Le commerce international notamment avec l’Inde se
développa. Sous le règne de Rim-Sin I (1823-1763), les arts et tout spécialement
l’écriture furent encouragés. En 1763, le Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750) s’empara de
Larsa et la cité ne fut plus que la ville sainte du Dieu Shamash. (Voir
Mésopotamie, Larsa).
LATHRIA Co-Reine de Sparte, 2e fille du Roi de Cléonoe Thersandros, elle épousa le co-Roi de Sparte Proclès
(vers 950 av.J.C).
LATIFUNDIA Immenses propriétés dans la Rome antique. Toutes les conquêtes de Rome accrurent considérablement la
richesse et la puissance de la noblesse Romaine. Les trésors de guerre furent invertis dans l’achat de ces immenses propriétés.
LATIUM Royaume du centre de l’Italie sous influence Grec et Étrusque. Rome fut épisodiquement l’allié du Latium
puis le soumit et obtint sa dissolution en 338-335 av.J.C.
LATOPOLIS ou Younet (En Grec : Λατόπολις
ou πόλις Λάτων, ou Younet ou Iunyt ou Ta-Senet en Égyptien, ou Lato en Latin)
Ville d’Égypte située sur la rive Ouest du Nil, à environ 55 km au Sud de Louxor. Elle est identifié à la ville
actuelle arabe : إسنا). Le nom Grec de la ville, Latopolis, fut donné en honneur de la perche du Nil,
Lates niloticus, qui est le plus grand des 52 espèces du fleuve et qui était abondant dans cette région à l’époque.
Ce poisson est d’ailleurs largement représenté dans les sculptures et il servit de symbole à la Déesse
Neith, associée par les Grecs comme Pallas-Athéna, entourée par le bouclier. Younet/Latopolis fut la capitale du 3e nome
"de la forteresse" de Haute-Égypte à la période de la domination de Nekhen (ou Hiérakonpolis) à l’époque
Pré-dynastique. Il ne faut pas confondre Latopolis avec Létopolis (Sekhem) qui fut la capitale du 2e nome "de la patte
antérieure" de Basse-Égypte. (voir
Égypte,
Latopolis).
LATTAQUIÉ Voir LAODICÉE.
LÉA ou Lia ou La’ya Fille
aînée de Laban et première femme du Patriarche Jacob, dont elle eut six fils :
Ruben (ou Réouven), Siméon (ou Shiméone), Lévi, Juda (ou Yéhouda),
Issachar (ou Issachar ou Issa’har) et Zabulon (ou Zévouloune) et une fille : Dinah (ou Dina).
LÉANDRIS Co-Reine de Sparte de la branche des Agiades. Elle fut une des épouses du Co-Roi
de Sparte Anaxandre (v.640-v.615). Pour beaucoup de spécialistes ce fut une esclave.
Elle donna un fils au Roi, Eurycratidès, qui lui succéda.
LÉBÉDOS Ville de l’Ionie. Elle fit partie dans l’antiquité d’une confédération Ionienne
regroupant douze cités : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Lébédos,
Milet, Myonte, Phocée, Priène, Samos et Téos. Smyrne (Izmir) fut ensuite rattachée à la confédération et Halicarnasse
les rejoignit après avoir été chassée pour impiété de la sienne. Elle fut détruite par Lysimaque.
(Voir Asie Mineure,
Ionie,
Lébédos).
LÉLANTE Reine des Molosses, elle épousa le Roi des Molosses Mounichos (Ve siècle av.J.C).
LÉOBOTÈS ou Labotas ou Léobatas
(En Grec : Λεωβώτης ou Λαβώτας)
Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 870 à
vers 840 av.J.C. Il fut le fils d’Echestratos à qui il succéda.
Eusèbe de Césarée, Jérôme de Stridon et les Excerpta Latina Barbari lui donnent 37 ans de règne,
pendant lesquels aurait eu lieu la première guerre entre Sparte et Argos. Hérodote (Historien Grec,
484-v.425) rapporte que, sous son règne, les lois de Lycurgue furent apportées à Sparte, alors que
pour Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), l’évènement n’eut lieu que sous le règne de son
petit-fils Agésilas I. Le premier aurait peut-être plus raison car comme Léobotès était trop jeune
pour régner lorsque son père mourut ce fut son oncle Lycurgue (ou Lykoúrgos, en Grec : Λυκούργος)
qui assura le pouvoir en tant que Régent pour l’enfant. Pendant cette période, tel que rapporté par
Hérodote, Lycurgue aurait donc mis en place la première constitution de la cité.
Les réformes de Lycurgue (Personnage mythique pour certains spécialistes) furent un véritable
tournant pour la ville. Elles répondirent à des objectifs politique et militaire. Tout fut mis
en place pour renforcer la puissance de la cité. À cette époque Sparte fut la plus puissante ville
de la région, entretenant le commerce avec la Grèce, l’Égypte et l’Asie Mineure. Dès lors, sa
principale rivale fut l’Arcadie avec la cité d’Argos qui lui résista. On ne connait pas le nom de
l’épouse de Léobotès, mais son fils Doryssos (ou Doryssus) lui succéda.
LÉON Nom de 6 Empereurs Byzantins (D’Orient
ou de Constantinople). LÉON I FLAVIUS VALERIUS LEO
(Né en 411 ap.J.C) Empereur Byzantin d’Orient du 07-02-457 au
17-11-473, puis co-Empereur jusqu’au 18-1-474 avec Léon II, il fut le premier
Empereur couronné par le patriarche de Constantinople. Il épousa Ælia Verina et
eut trois enfants dont : Ælia Ariadna qui épousa les Empereurs Zénon et
Anastase I et Léontia qui épousa le fils de l’Empereur d’Occident Anthemius
(467-472). LÉON II le Jeune (Né
en 467 ap.J.C) Co-Empereur Byzantin d’Orient du 17-11-473 au 10-11-474.
Petit-fils de Léon I. LÉON III l’Isaurien.
Empereur Byzantin (De Constantinople) 717-741 ap.J.C. LÉON IV le Khazar Empereur
Byzantin (De Constantinople) 775-780 ap.J.C. LÉON V l’Arménien
Empereur Byzantin (De Constantinople) 813-820 ap.J.C. LÉON VI Porphyrogénète
Empereur Byzantin (De Constantinople) 886-912 ap.J.C.
LÉON (En Grec : Λεών) Co-Roi de Sparte de
la branche des Agiades de vers 590 à vers 560 av.J.C. Il fut le fils d’Eurycratidès à qui il succéda.
Comme son père sous son règne Sparte subit des échecs, notamment contre Tégée. Avec l’aide d’Agasiclès
(v.575-v.550), le Roi des Eurypontides, il remporta toute fois une bataille.
Il fut également mentionné dans le septième livre de l’Enquête
d’Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425). Après sa mort, son fils Anaxandridas II (ou Anaxandride)
monta sur le trône
LÉONIDAS
Nom de 2 co-Rois de Sparte. LÉONIDAS I Co-Roi de Sparte de
la branche des Agiades de 490 à 480 av.J.C. Il fut un fils du premier mariage d‘Anaxandridas II, et il
succéda à son demi-frère Cléomène I. Il eut un enfant Pleistarchos qui lui
succéda. Il tenta sans succès de défendre les Thermopyles contre le Roi Perse
Xerxès I (486-465) où il périt en Août 480. (Voir
Grèce,
Sparte,
Léonidas I). LÉONIDAS II Co-Roi de Sparte de
la branche des Agiades de 256 à 236 ou 254 à 242
et de 240 à 235 av.J.C. Petit-fils de Cléombrotos I, il eut trois enfants, Cléomène III
qui lui succéda, Chilonis qui épousa le co-Roi de Sparte Cléombrotos II et
Eucleidas. Son collègue Eurypontide, Agis IV le fit déposer en 242, mais il reconquit
le pouvoir en 240 et fit condamner à mort Agis IV, étranglé dans sa prison. (Voir
Grèce,
Sparte,
Léonidas II).
LÉONTIA
Princesse Romaine, fille de l’Empereur d’Orient Léon I (457-474). Elle épousa le
fils de l’Empereur d’Occident Anthemius (467-472).
LÉONTOPOLIS ou Taremou
Léontopolis est une ville d’Égypte du Sud du Delta. En Égyptien Taremou "La
terre des poissons" elle devint pour les Grecs Léontopolis "La ville des
lions", parce que des fauves sacrés y étaient élevés qui incarnaient le Dieu Mahes
(ou Maahes), le lion Prince, fils de Bastet.
En 818 avec l’avènement de la XXIIIe Dynastie (Fidèle du
Dieu Mahes) Léontopolis devint un royaume indépendant des Rois de Tanis, mais
l’hypothèse que toute la Dynastie fut Léonpolite reste très discutable. Cette
ville de Léontopolis correspond au site de Tell El-Moqdam. Elle ne doit pas être
confondue avec l’autre Léontopolis nommée par les Grecs qui est elle aujourd’hui
le site de Tell el-yahûdîya, qui se trouve dans le nome héliopolite et où Onias
Grand Prêtre Juif construisit un temple à l’époque Lagide. (Voir
Égypte,
Léontopolis).
LÉOSTHÈNE Stratège d’Athènes, mort en
323 av.J.C, il assiégea le Macédonien Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319) dans Lamia,
mais fut tué.
LÉOTYCHIDAS ou Leotychides, en Dorien : Latychidas (En Grec :
Λεωτυχίδας) Nom de 2 co-Rois de Sparte.
LÉOTYCHIDAS I
Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 625 à vers 600 av.J.C
selon une des versions de la succession à Sparte à cette époque qui est très
confuse. Toujours selon celle-ci, il fut le fils d’Anaxidamos, il eut un enfant
Hippocratide qui lui succéda. LÉOTYCHIDAS II Co-Roi de Sparte
de 491 à 476 ou 491 à 469 av.J.C. Fils de Méname, arrière-petit-fils d’Hippocratide. Il eut
un enfant qui ne régna pas. Il fut le commandant à la bataille du cap Mycale à la tête de la
flotte Grecque vainqueur en 479. Vers 476, il se rendit en Thessalie pour combattre les
Aleuades (Larissa), alliés des Perses. Il se laissa alors corrompre et retira
ses troupes, ce qui lui valut une condamnation immédiate de Sparte. Il se
réfugia au temple d’Athéna à Tégée. Il y mourut vers 469. (Voir
Grèce,
Sparte,
Léotychidas II).
LÉOVIGILD ou Liuvigild Co-Roi des Wisigoths
de 567 à 573 ap.J.C avec Liuva I, puis Roi des Wisigoths de 573 à 586. (Adopté
par son frère Liuva I). Il s’inspira de la culture Byzantine et frappa une
monnaie. Il battit les Suèves et les Byzantins et unifia le territoire Espagnol.
Il persécuta les Catholiques. Il épousa Théodosia, puis Goswinthe (La
veuve d’Athanagilde I). Il eut trois enfants du premier mariage : Hermenegilde
qu’il associa au pouvoir jusqu’à 584, Reccared qui lui succéda et Faileube qui
épousa le Roi d’Austrasie Childebert II.
LEPIDUS AEMILIUS Voir AEMILIUS LEPIDUS.
LEPIDUS MARCUS AEMILIUS Voir AEMILIUS MARCUS.
LESBOS (En Grec : Λέσβος, Aujourd’hui Lesvos)
Île de la mer Égée au large des côtes d’Asie Mineure (Turquie) et plus particulièrement de l’Éolide. Au début
l’île fut partagée en plusieurs cités rivales (Elle compta jusqu’à neuf villes
importantes), dont Mytilène, Méthymne et Pyrrha, ce fut Mytilène qui finit par
l’emporter et ranger les autres villes sous son autorité. L’histoire de l’île se
confond alors avec celle de sa capitale. Lesbos absorba par la suite le petit
royaume de Lemnos. L’île, plus particulièrement Méthymne et Mytilène, fut membre
de la Ligue de Délos (477-404) mais lors de la Guerre du Péloponnèse (431-404)
abandonna le camp des Athéniens ce qui lui valut, en 428, d’être châtiés
fermement. Les poètes : Alcée (v.640-v.600), Anacréon (v.550-464), Sappho (ou
Sapho, v.630/612-v.570 av.J.C) et Théophraste (ou Tyrtamos ou Tyrtame, 372-287) furent nés
à Lesbos. Lesbos fut aussi réputée dans le monde antique pour l’excellente
qualité ses vins et de son bois de construction pour les navires et par son
marbre bleu clair très estimé. Comme beaucoup de cités-États Grecques, Lesbos fut
dirigée depuis Mytilène par des Tyrans : Mélandros (ou Mélanchros,
612-608), puis Myrsilos (ou Myrsilé, 608-595), puis Pittacos (ou Pittagos
ouPittacus, 595-585) qui rétablit la paix et réorganisa l’État. Plus tard un éphémère Tyran,
Aristonicos (334-333) de Méthymne, fut installé à la tête de la cité par Memnon
de Rhodes (v.380-333) favorable aux Perses Achéménides et hostile à Alexandre le Grand (336-323). (Voir
Asie Mineure,
Lesbos).
LÉTOPOLIS ou Sekhem Elle fut la
capitale du 2e nome "de la patte antérieure" ou "de la
cuisse" de la Basse-Égypte. Létopolis est le nom Grec
de Sekhem, une antique cité proche d’Héliopolis. Le culte de la
cité était primitivement le Dieu Kherty identifié sous la forme
d’un bélier couché, dont l’image se transforma en Dieu berger.
Ce fut également la ville du Dieu faucon Horus Khenty-Irty (ou Herou ou Khenty-Irtou).
Représenté sous la forme d’un faucon portant un sceptre. Il y incarne une divinité tout à tour
voyante et aveugle et y est considéré comme un Dieu guérisseur
et magicien qui anéantit les serpents et les animaux dangereux.
Il incarne aussi un Dieu savant, comme Thot, comme le précise le
Livre des Morts. Il est aussi parfois représenté sous la forme d’un lion ou d’un
taureau, dont l’œil droit était le soleil et le gauche la lune, assimilé plus tard, à la
Basse époque (656-332), au Dieu que les grecs nomment Haroëris (Horus l’Ancien). La ville fut
également le centre de culte d’Isis. Il ne faut pas la confondre avec Latopolis (ou Younet) ville
située sur la rive Ouest du Nil, à environ 55 km au Sud de Louxor.
LEUCON ou Leukon ou Leuco ou Leúkōn ou Leuko
Nom de 2 Rois du Bosphore Cimmérien.
LEUCON I (en Grec : Λεύκον A’)
Roi du Bosphore Cimmérien de 389 à 349 ou 389 à 348 ou 389/8 à 349/8
ou 387 à 3483 av.J.C. Il fut le fils de Satyros I à qui il succéda. Il maintint les bonnes relations
avec les Athéniens et reçut même d’eux en 357, le titre de Citoyen pour leur avoir expédié du blé
lors de la famine pendant la Guerre Sociale. Il réussit à augmenter de manière significative les
territoires de son royaume. Il prit la ville de Théodosie, puis d’Héraclée du
pont et les zones de Toreteer,
Dandarier et Psesser, en Chersonèse Taurique (Aujourd’hui la Crimée), furent conquises dans le but
d’annexer toutes les colonies Grecques du Bosphore. Leucon I lança également une réforme monétaire
semi-frauduleuse dans laquelle il fit récupérer toutes les pièces de monnaie de la région qui
furent de nouveau frappées avec le double de leur valeur nominale. Leucon I eut trois fils,
Apollonios, qui ne régna pas et qui est mentionné sur une stèle trouvée près d’Athènes,
Spartokos II (348-344) et Pairisadès I (ou Parisades, 348-311) qui prirent sa suite et
règnent conjointement. LEUCON II (en Grec :
Λεύκον B’) Roi du Bosphore Cimmérien de 240 à v.220 ou 240 à
v.210 av.J.C. Selon le poète Latin Ovide (ou Publius Ovidius Naso, 43 av.J.C-17/18 ap.J.C),
il aurait tué son frère Spartokos IV qui avait séduit son épouse Alcathoé (ou Alkathoé) et aurait
pris le pouvoir ?. Cette dernière aurait plus tard tué son propre mari par vengeance.
Il n’est connu que par une inscription dans laquelle il ne porte pas le titre de Roi,
et qui est sans doute antérieure à son avènement et par ses monnaies. Il fut le premier souverain
du Bosphore à émettre des pièces en bronze à son propre nom. Pour une raison inconnue, après
l’assassinat de Leucon II par son épouse, le gouvernement du royaume du Bosphore fut
assumé par un certain Hygiainon, qui n’était peut-être pas un Spartocide et qui régna
avec le simple titre d’Archonte.
LEUCTRES et bataille de Leuctres Ville de Béotie,
située au Sud-ouest de Thèbes, non loin de Thespies (ou Thespiai). Il y eut lieu le 6 Juillet 371 av.J.C.,
une grande bataille qui vit la victoire des Thébains, conduits par
le Général et stratège Épaminondas (418-362), qui infligea une sévère défaite aux Spartiates
du co-Roi Cléombrotos II (380-371) qui y décéda.
Considérée par beaucoup comme une révolution tactique pour l’emploi de l’ordre oblique, ce qui reste
discuté par les historiens, dont V.Hanson, la bataille de Leuctres marqua un tournant dans les rapports
entre cités Grecques. L’hégémonie Spartiate fut mise à mal et la cité ne s’en releva pas. Thèbes au contraire
commença une hégémonie qui dura 10 ans jusqu’à la mort d’Épaminondas tué à la bataille de Mantinée (en 362).
(Voir
Batailles et Guerre,
Bataille de Leuctres).
LEUCTRUM ou Leuctres ou Leuctra (En Grec :
Λεῦκτρα)
Ville de Messénie qui est une
colonie de Leuctres en Béotie. Suivant la tradition, Pélops (Le fils de Tantale et Dioné) qui
fut l’ancêtre des Atrides à Mycènes et qui donna son nom au Péloponnèse, aurait fondé Leuctrum,
ainsi que Charadre et Thalamai (ou Thalamee, Aujourd’hui Boeoti). Il les aurait créés à
l’occasion du mariage de sa sœur Niobé et Amphion, avec l’aide d’un certain nombre de colons
ramenés de Béotie.
LÉVI 3e fils de Jacob et de Lia, il
donna son nom à l’une des 12 tribus d’Israël. Il eut quatre enfants : Gershom,
Qehat, Merari et Yokébed.
LIA Voir LÉA.
LIBAIA ou Libaya "Empereur" d’Assyrie de
1691 à 1674 ou 1690 à 1674 ou 1670 à 1654 av.J.C de la Ière dynastie, fils de Belu-Bani.
Certains spécialistes ont suggéré qu’il était en fait son frère.
Il eut un enfant Sarma-Aadad I qui lui succéda.
LIBANUKSHABASH Roi de Warahshe de vers 2080 à vers 2060 av.J.C.
Le Roi d’Ur Shulgi (ou Sulgi ou Shoulgi, 2094-2047) qui tentait d’arrêter la progression de la
Dynastie de Simashki (Élam) maria une de ses filles, Nialimmidashu avec Libanukshabash et une autre
au Roi d’Anshan.
LIBIT-ISHTAR Voir LIPIT-ISHTAR.
LIBIT-ENLIL Voir LIPIT-ENLIL.
LIBOUS Envahisseurs venus du Nord
vers le XIIIe siècle av.J.C, assimilés aux "Peuples de la mer", associé aux
Méchouech (ou Meshwesh ou Mâchaouach) et aux contingents de populations de pirates venues de
la mer Égée. Cette armée en marche vers la ville de Memphis en Égypte, fut
arrêtée par le Pharaon Mérenptah (1213-1203) sur le bord du Delta au prix de
durs combats et de lourdes pertes de part et d’autre, le chef Libou fut détrôné et le butin
pour les Égyptiens fut considérable, bétail, armes, bijoux etc…
LIBYE Les Grecs appelaient Libye la
région côtière de l’Afrique du Nord. Jusque vers 1500 av.J.C les Libyens ne
dérangèrent que très peu la puissante Égypte voisine. Contrairement aux
Asiatiques et au Nubiens, la Libye comptait peu pour le Pharaon et ne paraissait
pas au yeux des Égyptiens comme un peuple hostile. Vers 1400, apparurent en
Marmarique les Méchouech (ou Mâchaouach ou Meshwesh) et les Libous, ceux-ci donnant par
définition plus tard le nom de Libye. Leur territoire était très peu étendu et
sous la conduite de "Grand chefs", ils commencèrent leur expansion et
installèrent leurs campements dans la région du Delta. Du XIIe au XIe siècle les
attaquent de ces nomades vont fragiliser l’Égypte. Ramsès II (1279-1213) les
traita fermement et implanta pour les surveiller des forteresses. Sous le règne
des derniers Ramsès, une nouvelle vague de Libyens, dominèrent militairement le
Delta et le Nord de la moyenne Égypte. Héracléopolis au Sud et Bubastis à l’Est
devinrent des bastions des Méchouech d’où sortit la XXIIe dynastie Égyptienne.
Plus tard d’autres peuplades prirent la place des Méchouech et Libous en
Marmarique, que les Égyptiens appelèrent, Tchemehou. Dans un premier temps
belliqueuses, elle furent repoussées sous Osorkon II (874-850) et Psammétique I
(664-610), puis elles aidèrent les Égyptiens comme auxiliaires (XXVIe dynastie).
En 460 la résistance des Égyptiens à l’invasion des Perses devra beaucoup aux
Rois Libyens Inaros (459-456) et à son fils Ithanyras. La Libye par son royaume
de Cyrène fut très florissante de 631 à 458, puis devint une république de 458 à
331 où elle fut envahit par Alexandre le Grand. En 321, la Cyrénaïque passa sous
l’hégémonie des Ptolémée, jusqu’en 96 où les Ptolémée la léguèrent à Rome. (Voir
Cyrène).
LICHT ou Itchaouy ou Itj-Tawi Quand
Amenemhat I (1991-1962) arriva au pouvoir, il fonda une nouvelle capitale,
quelque part dans le Nord, délaissant Thèbes. Cette nouvelle capitale, il appela
Itchaouy (ou Itj-Tawi) "Celui qui saisit les Deux Terres". Elle n’a
jamais été localisée. Le fait cependant, que presque chaque Roi de la XIIe
dynastie (1991-1783) ait construit son monument funéraire près de l’oasis du Fayoum, a mené
les spécialistes à penser que la nouvelle capitale d’Amenemhat I devait être
située quelque part près de cette oasis. Le monument funéraire d’Amenemhat I se
trouve près du village moderne de Licht (ou El-Lisht), sur un emplacement situé
au Sud de Dahshour, non loin de Meïdoum (ou Medoum). Les égyptologues supposent
donc qu’Amenemhat I choisit cet emplacement parce qu’il était près à sa
capitale, à plus forte raison puisqu’il fut suivi en cela de son successeur,
Sésostris I (1962-1928) et de ce fait ils identifient Itchaouy à Licht. (Voir
Égypte,
Licht).
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LUGALUSHUMGAL Voir LOUGAL-USUM-GAL.
LUGAL-ZAGGISI Voir LOUGAL-ZAGGESI.
LUHÎ-ISHSHAN ou Luh-Ishan Roi d’Élam de la dynastie d’Awan, vers 2320 av.J.C.
LUKKA ou LUKA Voir
LYCIE.
LU-KIRILAZA Gouverneur de Lagash vers 2050 av.J.C, sous la domination
de la IIIe dynastie d’Ur.
LULLAIA ou Lullaya “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1622 à 1618 ou
1621 à 1618 ou 1621 à 1616 ou 1601 à 1596 av.J.C. la Chronique Assyrienne le décrit comme
“le fils de personne“, ce qui veut dire qu’il fut sûrement un usurpateur. Nous n’avons aucune
information sur les événements de son règne. Après 4 ou 6 ans, il fut remplacé par Kidin-Ninua.
LULLE ou Luli ou Louli ou Elulaios ou Élulée Roi
de Sidon et de Tyr de 729 à 694 av.J.C. Il dut faire allégeance aux Assyriens.
Toutefois, il se révolta à plusieurs reprises, entraînant la perte de la souveraineté de Tyr.
Après la première rébellion de 724-720, Tyr fut assiégée par l’Empereur Assyrie, Salmanasar V
(727-722). La deuxième révolte de Lulle, en 703, fut contre
le successeur de l’Empereur Sargon II (722-705), Sennachérib (705-681). Lulle
s’allia avec une énorme coalition de près de 200 000 hommes, mais elle
fut écrasée par l’armée de Sennachérib, près
de Kition . Après la mort de Lulle la ville fut sous dominance d’u souverain Tyro-assyrien. (Voir
Syrie/Palestine,
Sidon,
Lulle).
LURRAK-LUHHA ou Lurak-Lukhkhan
Roi de l’Élam de la dynastie de Simashki vers 2010 à 2007 av.J.C.
LUSIAS Voir LYSIAS.
LUSITAIN
Peuple Ibérique (Portugal) établit à l’Ouest de la péninsule. Les Romains eurent
de la difficulté à soumettre la Lusitanie au IIe siècle av.J.C. Un de
leur chef, Viriathe mena la révolte contre la domination Romaine et les
combattit victorieusement en 147 et 141, mais ceux-ci le firent assassiner en 139.
LUTIPRIS ou Lutipri Roi de l’Ourartou de 844 à 834
av.J.C.
La succession de son prédécesseur Aramu n’est pas claire, la majorité des spécialistes
placent après lui ce dénommé Lutipris, dont on ne sait rien, sauf une inscription qui
affirme qu’il fut le père de son successeur. Il régna dans une période d’obscurité
après la destruction de l’ancienne capitale Arzashkun (ou Arzaškun) par
l’Empereur d’Assyrie, Salmanazar III (859-824), et avant la fondation par son fils
Sarduri I de la nouvelle capitale à Tushpa (site de Van Kalesi, sur les bords du lac de Van).
LYCAONIE Ancienne contrée du centre de l’Anatolie, avec pour villes
principales, Iconium (ou Konya), la capitale, et Laodicée, cette dernière fondée par les Séleucides.
LYCIE
Royaume du Sud de l’Asie mineure, le pays très sauvage et isolé à l’intérieur de
l’Anatolie, demeura de ce fait assez indépendant de l’empire Perse. Au IIIe
siècle av.J.C les cités Lyciennes se fédérèrent en ligue, les principales
furent, Xanthos, Patara, Myra, Tlos. (Voir
Asie Mineure,
Lycie).
LYCOPHRON ou Lykophron (En Grec :
Λυκόφρων) Nom d’1 Tyran et d’1 co-Tyran de Phères.
LYCOPHRON Tyran de Phères de 406 à vers 390 av.J.C. Citoyen de Phères, il y renversa le
gouvernement de la noblesse et y instaura une tyrannie très populaire. Il entreprit ensuite la conquête
militaire de l’ensemble de la Thessalie. Il est réputé, dans une bataille le 4 Septembre 404, pour avoir
combattu, vaincu et massacré des guerriers Thessaliens venus de Larissa (Importante ville de
Thessalie au bord du fleuve Pénée).
(Voir Grèce,
Phères,
Lyciphron).
LYCOPHRON II co-Tyran de Phères de 355 à 352 ou 354 à 352 av.J.C avec son frère
Peitholaos. Ils furent les fils du Tyran Jason et succédèrent à leur frère et
sœur, Thébé et Tisiphone.
Aristote (Philosophe Grec, 384-352) décrit les deux frères comme très corrompu. Afin de retrouver leur
pouvoir sur l’ensemble de la Thessalie et de se libérer de la tutelle du Roi de Macédoine Philippe II
(359-336), ils passèrent une alliance avec les Phocidiens. Ceux-ci venaient juste d’entrer dans la
Troisième Guerre Sacrée (357-346) contre les Thébains. En 354 ou 353, Philippe II, à l’appel de Thèbes et
de la Ligue Thessalienne, qui luttait contre les deux Tyrans, fut impliqué et intervint dans la Guerre
Sacrée et il lança alors une campagne en Thessalie contre Lycophron II. Cependant il fut battu à deux
reprises par ce dernier et le Stratège Phocidien, Onomarque de Phocide (ou Onomarchus ou Onomarchos ou Onómarkhos, en
Grec : Ονόμαρχος). L’été suivant, en
353 ou 352, avec cette fois
avec une armée 20.000 soldats d’infanterie et 3.000 cavaliers (Comprenant aussi les troupes de Thessalie)
il investit de nouveau la Thessalie. Il défit 6.000 (on trouve aussi 7.000 ?) Phocidiens, sous le
commandement d’Onomarque, à la bataille du Champ de Crocus. La perte de ses seuls alliés mit fin à la
tyrannie à Phères, car poursuivant sa lancée, le Macédonien s’empara de la ville où Lycophron II et
Peitholaos abdiquèrent. Le mariage de Philippe II avec Nicesipolis (ou Nikesipolis), qui aurait
appartenu à la famille des Tyrans, tomba à cette période. Peut-être dans le cadre d’un accord avec
ses derniers. L’année de la mort de Lycophron II et Peitholaos est inconnue.
LYCOPOLIS SAOUTY Voir
ASSIOUT.
LYCURGUE ou Lykoúrgos (En Grec : Λυκούργος)
Il fut un législateur mythique de Sparte. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec,
46-v.125), dans ses Vies parallèles, consacre une Vie à Lycurgue, mis en parallèle avec le
Roi Romain Numa Pompilius. Il situe son existence au IXe siècle av.J.C ou au
tout début du VIIIe. De fait, les historiens modernes, voire antiques, utilisent
son nom pour définir l’ensemble de la législation mise en œuvre à Sparte et qui
lui est attribuée, sans s’engager sur l’historicité du personnage ou le fait
qu’un seul homme ait été à l’origine de ces mesures. Il fut le frère du Roi
Agiade Échestratos (ou Échestrate) et le fils de ce dernier, Léobotès (ou Labotas)
à la mort de son père étant trop jeune pour régner, ce fut Lycurgue qui assura la
régence pour les Agiades.
LYCURGUE ou Lykoúrgos
(En Grec : Λυκούργος) Roi de
Sparte de 215 à 212 av.J.C. À la mort de Cléomène III c’est son neveu
Agésipolis III (219-215) qui arrive au pouvoir, mais du fait de son jeune âge
Lycurgue est nommé comme son tuteur. En 215 il détrônera Agésipolis III et se
fera reconnaître comme seul Roi. Il s’allia avec les Étoliens contre les Achéens
et fut l’adversaire du Roi de Macédoine Philippe V (221-179). (Voir
Grèce,
Sparte).
LYDIE Royaume de l’Asie mineure entre
la Carie, la Mysie et la mer Égée qui eut pour capitale Sardes. La Lydie fut
gouvernée par la dynasties: des Atyades de vers 1580 à 1292, puis des Héraclides de
1292 à 787 avec vingt-trois Rois, puis des Mermnades, avec cinq Rois (Gygès 687-652,
Adys II 652-615, Sadyatte 615-610, Alyatte II 610-561 et Crésus 561-547). Le
royaume Phrygien, voisin, déclina et passa sous contrôle des Lydiens. En 590,
ils entrèrent en conflit avec les Mèdes, un traité de paix fut signé en 585
entre les deux royaumes et le Halys, choisit comme frontière. La Lydie tirait sa
richesse de l’extraction de l’or et contrôlait les deux routes principales
traversant l’Anatolie. Bien que les Lydiens eurent assujetti toute l’Asie
mineure, dont les cités Grecques de la côte, ils gardèrent de bonnes relations
avec elles, Crésus contribua même à la construction du temple d’Éphèse et fit de
nombreuses offrandes à celui de Delphes. L’interprétation qu’il fit de la vision
de l’oracle de Delphes, l’amena à entrer en guerre contre le Roi Perse, Cyrus II
(559-529) mais il fut vaincu, ce qui entraîna la chute du royaume qui devint
province Perse. (Voir
Asie Mineure, Lydie).
LYGDAMIS ou Lygdamos ou Lydamis
(En Grec : Λύγδαμις)
Tyran de Naxos de ? à 524 av.J.C, la cité fut à son apogée sous son règne.
Il créa une tyrannie avec l’aide du Tyran Athénien Pisistrate (560-527). Il avait aidé ce dernier
dans sa deuxième conquête d’Athènes en 538. (Voir
Grèce,
Naxos,
Lygdamis)
LYGDAMIS ou Lygdamos ou Lydamis
(En Grec : Λύγδαμις)
Nom de 2 Rois ou Tyrans de Carie Halicarnasse. LYGDAMIS I Roi
ou Tyran de Carie d’Halicarnasse de vers 520 à vers 480 av.J.C. Il fut semble t-il le fondateur
d’une dynastie dite "Lygdamide". Sa fille Artémise I lui succéda.
LYGDAMIS II Roi ou Tyran de Carie Halicarnasse de vers 470 à
vers 450 av.J.C. On ne connaît pas le lien de parenté
avec le Roi Précédent Pisindalis, peut-être son oncle ? Il est tristement
célèbre pour avoir pendant son règne, vers 457, exilé l’historien Hérodote
(Historien Grec, v.484-425) pour conspiration contre lui et en 454 av.J.C fit
exécuter le poète Panyassis pour ses activités politiques.
Ceci dit, il semble qu’il fît de sa cité une ville puissante qui fut même
crainte même par Athènes comme en témoigne un décret passé par
"l’assemblée d’Halicarnasse et de Salmakis (ou Salmacis),
ainsi que par Lygdamis". (Voir
Grèce,
Halicarnasse,
Lygdamis II).
LYSANDRA Reine de Macédoine et Princesse de Thrace. Fille
du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). Elle épousa le Roi de Macédoine
Alexandre V (296-294), puis Agathoclès fils du Roi de Thrace Lysimaque (322-281).
Sa sœur Arsinoé II Philadelphe, voulant écarter Agathoclès de la succession
au trône au profit de son propre fils, obtint de Lysimaque l’exécution
d’Agathoclès. Lysandra et tout son entourage allèrent se réfugier auprès
de Séleucos I. Ce dernier entra en guerre contre Lysimaque à la bataille
de Couropédion, Lysimaque fut tué (Février 281).
LYSANDRE ou Lýsandros
(En Grec : Λύσανδρος) Homme
politique et Amiral (ou Navarque) de Sparte, mort en 395 av.J.C. Il fut le fils d’un nommé Aristocritos. Bien que, selon
Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125) (Lysandre, II, 1),
il appartienne à la lignée des Héraclides, sa famille fut pauvre. Il fut nommé
Navarque (commandant de la flotte spartiate) en 407. Il fut alors envoyé à
Éphèse où il renforça la flotte. En 406, Antiochos, qu’Alcibiade avait
laissé maître de la flotte Athénienne, engagea le combat contre Lysandre
à la bataille de Notion, que ce dernier remporta. Lysandre renoua une
alliance entre le Roi Perse Cyrus le Jeune (mort en 401) et
Sparte. Le Perse lui confiera même la garde de son trésor lorsqu’en 404, il dut
se rendre en Médie pour le décès de son père. Lysandre ne possédait pas de flotte
assez importante pour engager un combat naval frontal, il se contenta alors
d’incursions contre Égine et Salamine, puis repartit vers l’Asie Mineure. Les
Athéniens se lancèrent à sa poursuite. Il se rendit alors vers l’Hellespont,
dans le but de couper l’approvisionnement en blé d’Athènes et attaqua Lampsaque.
Il écrasa la flotte Athénienne à Aigos Potamos en septembre 405 (Plus de 3000
hommes sont faits prisonniers) et la route du blé fut coupée. Avec le Roi de
Sparte, Agis II (426-398), Lysandre bloqua le Pirée. Après la reddition
d’Athènes au printemps 404, il abolit les régimes démocratiques des villes
d’Ionie libérées qu’il remplaça par des gouvernements oligarchiques, à Athènes
les 30 Tyrans. Il fit brûler les vaisseaux d’Athènes et détruire les Longs Murs au son
de l’aulos. Il enleva ensuite Samos et chassa les Athéniens de Mélos et Sicyone.
Il installa des oligarchies dans toutes les anciennes cités de la Ligue de
Délos. Il accompagna le Rois de Sparte Agésilas II en Asie dans sa lutte contre
les Perses mais rentra rapidement et envisagea une modification de la
Constitution de Sparte. Il souhaitait que la monarchie ne fut plus héréditaire
mais élective pour tous les Héraclides. Lorsque la Guerre de Corinthe éclate
(395–386), il est envoyé en Béotie. Il envahit la région et est tué pendant le
siège de la cité d’Haliarte en 395. Élevé dans la pauvreté, il mourut pauvre.
LYSANIAS I
Il fut Roi d’Abilène en Iturée (Région limitrophe de la Palestine, autour de la
plaine de la Bekaa) petit "royaume" sur le flanc Ouest du mont Hermon,
d’environ 40 à 36 av.J.C, attesté par l’écrivain Juif Flavius Josèphe (ou Titus
Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100). Il fut le
fils d’Alexandra (la fille d’Aristobule II) et de Ptolémée Mennéos (ou Mennei ou
Manneus ou Mannæus ou Mennaios ou Ptolémée Bar Menneus) Roi (ou Tétrarque ?) de Chalcis
(ou Qinnasrin). Il est également fait mention
d’un Lysanias dans l’évangile de Luc. Il est toujours débattu de savoir si ce
sont la même personne. Lysanias I fut le dirigeant d’une tétrarchie, centrée sur
la ville d’Abilène. Son "royaume" est évoqué par différents noms, y compris
Abilène, Abila, Chalcis
(ou Qinnasrin) et Iturée. Flavius Josèphe est notre principale source sur la
vie de Lysanias I. Son père, Ptolémée gouvernait la Tétrarchie avant lui
mais avec semble t-il d’autres territoires. Lysanias I était le neveu du Roi
Hasmonéen Antigonos II Mattathias
(ou Antigone, 40-37 av.J.C), qui revendiqua le trône de la Judée en 40 av.J.C
avec le soutien militaire des Parthes. Selon certaines sources, Lysanias I fut mis
à mort par le Général Romain et Consul Marc Antoine (83-30 av.J.C) pour ses
sympathies avec les Parthes à l’instigation de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII
(51-30), qui avait des visées sur les territoires de Lysanias I. Les pièces de
monnaie de son règne indiquent qu’il était "Tétrarque et Grand Prêtre".
La même description peut être trouvée sur les pièces de son père, le fils de
Ptolémée et sur celles d’un parent proche qui est généralement identifié
à son fils, Zénodore, qui a occupé le territoire entre 23 et 20 ap.J.C. Selon
Luc, Lysanias I fut Tétrarque d’Abilene à l’époque de Jean-Baptiste. Selon
Flavius Josèphe l’Empereur Claude (41-54 ap.J.C), en 42, confirme à Hérode
Agrippa I (37 à 44 ap.J.C) la possession d’Abila. La
déclaration figure dans "les guerres": "Il a ajouté à cela le royaume de
Lysanias et la province d’Abilene". Deux inscriptions ont été attribuées à
Lysanias I. Le nom est hypothétique dans le dernier cas. La première, une
inscription trouvée au temple d’Abilène, qui nomme Lysanias I comme que le Tétrarque
de la localité.
LYSIAS ou
Lusias (? -162) Général et Gouverneur de Syrie dans le cadre de
l’Empire Séleucides. Il a été décrit comme : "Un homme noble et de sang
royal";. Antiochos IV Épiphane (175-164) lui laissa, vers 166, le
gouvernement du Sud de la Syrie et de la tutelle de son fils, tandis que lui
partait en campagne en Perse contre les Parthes. Selon Flavius Josèphe (ou Titus
Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100), les
instructions pour Lysias furent la conquête de la Judée et asservir ses
habitants, détruire totalement Jérusalem et anéantir l’ensemble de la nation
Juive. Lysias, en conséquence, envoya son armée contre Judas Maccabée, une
grande force commandée par Nicanor et Gorgias. Cependant ce fut Judas qui fut
vainqueur des deux divisions à la bataille d’Emmaüs en 165 et l’année suivante
il bât Lysias lui-même à Beth-Zur (Bethsura) ce qui lui ouvre les portes de
Jérusalem. Dans le récit de ces campagnes, il existe des différences
considérables entre les écrivains du livre des Macchabées 1 et 2 et les
chercheurs qui ont des difficultés à expliquer les faits. Antiochos IV mourut à
Babylone lors de son expédition Perse en 164 et Lysias assuma la régence pendant
la minorité de son fils Antiochos V Eupator, qui était encore un enfant. Il
remonta une armée à Antioche et en 163/162 il reprit Beth-Zur aux Juifs. Puis en
162, il attaqua Judas Maccabée à Beth Zékariah, qu’il bat et où son le frère de
Judas, Eléazar, surnommé Awaran "Poignardeur" fut tué. Puis Lysias fit le siège
de Jérusalem lorsqu’il apprit que Philippe, qui lui disputait la régence,
s’était emparé d’Antioche, la capitale de la Syrie. Lysias signa alors un traité
de paix avec les Juifs et leur donna une complète liberté de culte, il leva le siège
de Jérusalem et marcha contre son compétiteur et le défit en 162. Il fut soutenu
par Rome, mais la même année Démétrios I Sôter (162-150) qui venait de s’échapper de
Rome où il était otage, le renversa et se
proclama Roi des Séleucides. Probablement au cours de l’été 161, Lysias et Antiochos V
Eupator furent abandonnés et massacrés par leurs propres gardes sur l’ordre de Démétrios I.
LYSIMAQUE ou Lysimachus ou Lysimakhos
(En Grec : Λυσίμαχος)
Co-Roi de Thrace de 322 à 306 av.J.C avec Seuthès III, puis devint Roi de Thrace de 306 à
281 et de Macédoine de 285 à 281. Fils d’Agathoclès, Général et Diadoque d’Alexandre le Grand.
Pendant les campagnes d’Alexandre, dont il fut aussi le garde du corps, il se distingua à
plusieurs reprises. Au partage de l’Empire, il reçut en plus de la Thrace les
pays situés le long du Pont-Euxin. Il s’en déclara Roi à la mort de Seuthès III.
En 315, il se joignit à la coalition de Séleucos I (305-280) et de Cassandre,
contre Antigonos I Monophtalmos (306-301) et Démétrios I Poliorcète. En 301, il
s’allia à nouveau à Séleucos I, toujours contre Antigonos I. Il maria son fils aîné, Agathoclès (ou Agatocles) à
Lysandra I une sœur de son épouse Arsinoé II. Arsinoé II Philadelphe, voulant écarter Agathoclès de
la succession au trône au profit de son propre fils, obtint de Lysimaque l’exécution
d’Agathoclès. Ce crime enleva au Roi ses derniers appuis et provoqua une révolte de
l’armée et du peuple. Lysandra I et tout son entourage partirent se réfugier
auprès de Séleucos I. Celui-ci entra en guerre contre Lysimaque et à la bataille
de Couropédion, Lysimaque fut vaincu et tué (Février 281). (Voir
Grèce,
Thrace,
Lysimaque).
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