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L’Osroène (ou Osroena ou Osrhoène ou Osrohenen, en Latin : Osrohene, en
Grec :
‘Oσροηνή, en Syriaque :
ܡܠܟܘܬܐ ܕܒܝܬ
ܐܘܪܗܝ Malkuṯā d-Bēt
ʿŌsrā ʿĪnē)
fut une région et royaume du Sud de l’Asie Mineure et du Nord de la
Mésopotamie. Elle était est bornée au Nord par les
Monts Taurus, au Sud et à l’Est par le fleuve Chaboras, à l’Ouest par l’Euphrate. Elle avait pour
capitale Édesse. Ce fut un État important dès le IIe millénaire qui fut appelé Hourri (grottes)
par les Babyloniens,
en raison de nombreuses grottes situées dans la chaîne du Nemrut Dag. La région fut conquise par l’Empereur Romain Trajan
(98-117). Plus tard au IVe siècle, elle fut comprise dans le diocèse d’Orient.
Selon Pline l’Ancien (Caius Plinius Secundus,
naturaliste Romain, 23-79), à l’époque Romaine, les habitants étaient des Arabes
et leur souverains auraient portés le titre de Phylarque
(Chef d’une Phylé) ou Toparque (Magistrat). Le "royaume" s’étendait au Nord jusqu’aux Monts Taurus, à l’Ouest
jusqu’à l’Euphrate, qui le séparait de la Commagène et à l’Est jusqu’au Tigre.
Il comprenait, à par Édesse, des villes importantes comme :
Harran (ou Carrhes)
qui sera une des capitales du royaume de Commagène
; Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin, dans le Sud-est de la Turquie) ; Nagar ;
Rhesaena ; Saroug (D’où viendra Jacques de Saroug, Évêque pré-Chalcédonien du début du VIe siècle) ; Singara (Sinjar,
aujourd’hui Irak) ;
Zeugma sur l’Euphrate (Fondée vers 300
av.J.C par Séleucos I
Nikâtor, 305-280) qui était la réunion des villes d’Apamée (Sur la rive gauche) et de Séleucie (Sur la rive droite) et un
passage obligé pour les caravanes et qui passera sous domination de la
Commagène ;
Urkesh.
Vers 132 (ou 136) av.J.C, un chef de tribu, Aryu (ou Ariou, 132 à 127 ou 136 à 127), s’affranchit des
Séleucides qui
gouvernaient la région et fonda un royaume (ou principauté) indépendant avec
Édesse pour capitale. À part quelques souverains d’origine
Arménienne ou
Parthe, la plupart étaient Nabatéens.
Ce "royaume", qui sera quelque fois appelé principauté des Abgar (Onze souverains porteront ce nom), parviendra à
conserver son autonomie pendant près de quatre siècles, malgré les diverses conquérants qui traverseront son histoire.
L’histoire………
Édesse
(En arabe : الروها al-Ruha, en
Grec :
Εδεσσα, en Arménien :
Եդեսիա) fut d’abord nommée Urhai (ou Orhai) en
Araméen ou urḥa en Syriaque, puis Édesse (ou Édessa),
puis Urfa et enfin aujourd’hui Şanlıurfa (ou Þanlýurfa) en Turc.
Le nom Asiatique d’Édesse est Osroé, qui provient peut-être du nom du
Satrape Osroès qui gouverna la région. Elle fut une cité du Sud-est de l’Asie Mineure, au Nord-ouest de la
Mésopotamie, à
44 kilomètres au Sud-est de la ville d’Harran
actuellement sur le territoire de Şanlıurfa donc en Turquie. Ce fut une importante étape sur la route
reliant la
Mésopotamie à la Méditerranée. Selon la légende, Adam et Ève séjournèrent dans la cité, qui serait la ville natale
d’Abraham et
qui abriterait la tombe de sa mère Sarah. D’autres textes désignent la ville comme celle de Rûh, l’une des villes
construites après le Déluge. Elle fut la capitale d’un important État dès le
IIe millénaire, le Hourri.
Vers 1200, après la chute de l’Empire
Hittite, la ville fut rattachée à la principauté
néo-Hittite de
Karkemish.
Au VIIe siècle elle subit l’invasion Assyrienne
d’Assurbanipal
(669-626), mais aujourd’hui rien ne permet de l’identifier avec une des nombreuses cités
conquises par cet Empereur d’Assyrie.
Plus tard lors de la victoire d’Alexandre
le Grand (336-323) sur les Perses
Achéménides et de sa libéralisation, Urhai (comme elle était nommée) fut occupée par une population
Araméenne.
Selon Appien (Historien
Grec, 90-v.160) et le géographe Etienne de Byzance (VIe siècle ap.J.C), en 303, les
Macédoniens
reconstruisirent la ville et la rebaptisèrent, Édesse, en souvenir d’une cité de
leur pays. La ville devint alors la capitale de la province d’Osroène et fut peuplée, ainsi que plusieurs autres villes, de
vétérans de l’armée. Après la mort
d’Alexandre et du partage de son
Empire, l’Osroène et Édesse devinrent la possession des
Séleucides.
Abgar V Ukomo recevant le "Mandilion"
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Vers 132 (ou 136), un chef de tribu, Aryu (ou Ariou,
132 à 127 ou 136 à 127), s’affranchit de ces derniers qui gouvernaient la ville et fonda un royaume (ou principauté) indépendant avec
Édesse pour capitale. À part quelques souverains d’origine
Arménienne ou
Parthe, la plupart étaient Nabatéens.
Ce "royaume", qui sera quelque fois appelé principauté des Abgar (Onze souverains porteront ce nom), parviendra à
conserver son autonomie pendant près de quatre siècles, malgré les diverses conquérants qui traverseront son histoire.
Nous n’avons pas une très bonne connaissance des Rois d’Osroène et d’Édesse, seuls quelques uns ont laissé des traces.
Sous le Roi d’Arménie
Tigrane II (95-54), l’Osroène devint vassale du royaume
d’Arménie, elle même
jusque là vassale des
Parthes.
En 85, Tigrane II
rejeta la vassalité envers eux
et récupéra des territoires qu’il avait dû leur céder. Il pilla leur royaume et imposa sa suzeraineté sur plusieurs
territoires qui leur appartenaient, dont l’Osroène, l’Adiabène, la Gordyene et l’Atropatène, l’Arzanène
(pays d’Ardzène, vers le Haut-Tigre) et la Mygdonie (ou pays de
Nisibe). Les dynastes de ces provinces conservèrent
leur couronne, mais comme vassaux du Roi
Arménien.
Cet état dura jusqu’en 54.
À l’époque du premier triumvirat (Crassus, César, Pompée) Édesse fut l’alliée des
Romains. Mais, en Avril 54, le Proconsul Marcus Licinius Crassus (115-53) à la tête d’une armée de 42.000 hommes, sur les
conseils du Prince/Roi Abgar II bar Abgar (68 à 53) et l’aide du Roi
d’Arménie,
Artavazde III (ou II ou
Artavasdes, 54-34), débuta une campagne contre les
Parthes.
Artavazde III proposa à
Crassus de faire passer son armée par l’Arménie,
pour frapper les Parthes, mais le Romain
préféra écouter les conseils d’Abgar II. Crassus opta pour une attaque par le Nord de la
Mésopotamie.
Il franchit
alors l’Euphrate dans le but de prendre
Séleucie du Tigre,
mais il fut trahit par Abgar II qui se rangea du coté du Roi
Parthe,
Orodès II (57 ou 54-38).
Le 06 Mai (ou 01 Juin) 53, Crassus fut battu à la
bataille d’Harran (ou Carrhes) et
son fils fut tué, et, selon Plutarque (Philosophe,
biographe et moraliste
Grec, 46-v.125), il dut fuir en
Arménie.
La trahison d’Abgar II ne sauva pas son trône, il fut bientôt déposé par
Orodès II
qui cherchait à renforcer son contrôle direct sur les parties de la région. L’Osroène et l’Adiabène repassèrent sous la vassalité
des Parthes.
La période qui suivit est assez floue. Le Prince/Roi suivant dont nous ayons une trace est
Abgar V Ukomo bar Ma’Nu (ou Oukhama ou Ukkama “le Noir” en Syriaque :
Abgar Ḥəmīšāyā Ukkāmā
ܐ ܒ ܓ ܪ ܚ ܡ ܝ ܫ ܝ ܐ ܐ ܘ ܟ ܡ ܐ,
en Arménien : Abgar E Աբգար Ե, en
Grec : Abgaros ‘Aβγαρος, 4 av.J.C à 7 ap.J.C et 13 à 50).
Il fut le fils et successeur de
Ma’Nu III Saphul (23 à 4 av.J.C). Il fut un moment remplacé sur le trône par son frère Ma’Nu IV
bar Ma’Nu (7 à 13), mais on en ignore les raisons. Son surnom : Ukomo (ou Oukhama
ou Ukkama), pourrait lui avoir été donné à cause
de la maladie de peau dont il souffrait et qui fut même qualifiée de lèpre, dans la “Légende d’Abgar”.
Il pourrait aussi cependant signifier tout simplement qu’il
était très brun de peau ?. Ce serait sous son règne que le Christianisme aurait été prêché pour la première fois
à Édesse par Thaddée (ou Jude, cousin de Jésus-Christ). Dans la réalité, il semble que ce soit sous le Prince/Roi Abgar IX
(179-212). Quoi qu’il en soit, Abgar V contribua beaucoup à la propagation de cette religion parmi ses sujets. Mais un de ses
successeurs, son arrière petit-fils, reviendra au paganisme. Il épousa Shalmath (ou Salomé), qui selon Christian Settipani, fut
la fille d’un dénommé Mithridate. Laroubna d’Édesse précise qu’elle s’appelait aussi Hélène.
La légende d’Abgar V
Abgar V était "lépreux", il entendit parler des miracles du Christ et lui
envoya un émissaire Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait au Christ de venir à Édesse pour le guérir.
Hannan était un peintre et au cas où le Christ refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire le portrait du Seigneur et de le
lui apporter. Hannan trouva le Jésus, mais il était entouré d’une grande foule et il ne put l’approcher. Il voulut faire son
portrait, mais n’y parvenait pas "à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce".
Voyant qu’Hannan désirait le peindre, le Christ demanda de l’eau, se lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge
ses traits restèrent fixés. C’est pourquoi cette image est aussi connue sous le nom de "Mandilion"
(Mouchoir). Le Christ le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre le Christ refusait
d’aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur
le portrait miraculeux du Christ, Abgar fit écrire ces paroles : "O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra
pas". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d’une des portes de la ville et y plaça la
Sainte Image.
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Vue du site d’Harran
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Les données nous manquent après ce Roi. Il y eut ensuite un
Ma’Nu VI bar Abgar (57 à 71) dont nous ne savons rien. Puis il semble que sous son successeur,
Abgar VI bar Ma’Nu (71 à
91) le royaume repassa sous domination de l’Arménie,
puisque le Roi
Sanadroug I (75-110) prit également le titre de Roi d’Osroène et d’Édesse de
91 à 109. Christian Settipani dit qu’il fut le fils de Mithridatès (Qu’il donne
comme un éphémère Roi d’Arménie 72-76) et d’Awde, sœur du Roi Abgar VI bar Ma’Nu
?. En 110, le Roi
Parthe,
Khosrô I (ou Chosroès ou Osroes, 109-129) envahit l’Arménie
et plaça sur le trône Axidarès (ou Axidares ou Ashkhadar ou Exedares ou Exedates,
110- ?), neveu de
Tiridate I
et un des trois fils du Roi
Parthe,
Pacorus II
(78-105), sans le consentement Romain.
À ce moment, sur le trône d’Osroène et d’Édesse Abgar VII bar Ezad (ou bar Izât, 109 à 116) prit le
pouvoir. Ce fut un règne relativement court puisqu’il fut détrôné par l’Empereur Romain Trajan (98-117) qui garda la ville sous
sa tutelle deux ans avant de la laisser à deux Princes étrangers en co-règne, Yalur (118 à 122) et Parthamaspatès
(ou Parthamaspate, en co-règne de 118 à 122, puis seul en 123). Auparavant Trajan avait pénétré en territoire
Parthe en prenant
grâce à ses Généraux Ecrycius Clarus et Julius Alexander, les villes de
Babylone,
Séleucie du Tigre
et enfin, en 116, la capitale
Ctésiphon qu’il avait ravagé. Il avait déposé le Roi
Khosrô I
(ou Khosrow ou Chosroès ou Osroès, 109-128 ou 129) et mit sur le trône un Roi à ses ordres Parthamaspatès (116-117),
que quelques spécialistes donnent comme le fils de
Khosrô I.
Après avoir passé une grande partie de sa vie en exil à Rome, Parthamaspatès avait accompagné
Trajan dans sa campagne contre l’Empire
Parthe. Après avoir
vaincu ces derniers Trajan plaça sur le trône de
Parthie à la place de son père,
Parthamaspatès. Mais, après le retrait des légions Romaines,
Khosrô I repris
facilement son trône à Parthamaspatès. Celui-ci s’enfuit alors vers les Romains
qui en dédommagement, lui accordèrent le co-État d’Osroène jusqu’en 122, qu’il garda seul jusqu’en 123.
Monnaie d’Abgar X Severus Bar Abgar
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À cette date, Ma’Nu VII bar Ezad (123 à 139),
frère d’Abgar VII bar Ezad, réussit à reprendre le trône et à réinstaurer sa légitimité
mais tout en restant client des Romains. À partir de cette époque, comme beaucoup de
région sous tutelle Romaine, les monnaies furent frappées avec l’effigie du Prince / Roi régnant d’un coté et celle
de l’Empereur Romain de son époque au dos. Lui succéda pour un règne assez long,
Ma’Nu VIII bar Ma’Nu (139 à 163) qui fut peut-être son fils. En 163, Wa’Il bar Sahru (163 à 165)
lui prit le trône. Il voulut se débarrasser de cette emprise des Romains et il prit les
Parthes comme alliés dans sa lutte
contre eux. Il ne garda le pouvoir que deux ans qui fut repris par Ma’Nu VIII de 165 à 167,
ce qui laisse supposer une nouvelle domination Romaine. Puis lui succéda sur le trône
son fils, Abgar VIII Philoromaios (167 à 177). Ce dernier a longtemps été confondu par certains avec son fils et
successeur Abgar IX. Cette idée n’est plus retenue par beaucoup de spécialistes, comme Alfred R.Bellinger et Charles Bradford
Welles. Il faut noter que certains spécialistes comptent pour même Roi Abgar VIII et IX, décalant ainsi les numéros
et l’histoire (Pour eux c’est Abgar VII qui est Abgar le Grand, etc..).
Abgar IX "le Grand“ (ou Lucius Ælius Septime Abgar, 177 à 212
ou 179 à 214 – Andrew Louth), qui lui
succéda, reprit en 191/192 en l’honneur de l’Empereur Romain Commode (177-192) le nom Lucius Ælius. Après l’assassina
de Commode, il soutint Pescennius Niger mais qui fut vaincu en 194 par Septime Sévère (193-211). Afin de montrer sa soumission
il prit en l’honneur de ce dernier le nom de Septime et donna son fils en otage. À partir de cette époque il fut fidèle à
l’Empereur Romain et renia les Parthes.
Septime Sévère le reconnu en 198 en tant que client Roi et il fut reçu à Rome. Bardesane d’Édesse (ou Bar-Daïsan,
philosophe et poète Chrétien de Syrie, 154-222), l’ami d’enfance Abgar IX, appartenait à la Syrie Chrétienne.
C’est peut-être ce qui fit que le Roi se convertit au Christianisme. Suite à cet acte, autour d’Édesse le Christianisme Syriaque
se développa et de nombreux monastères furent construits en particulier celui de la colline, le Torâ-dOurhoï. Son fils Abgar X
lui succéda. On ne connait pas le nom de son épouse, mais il eut deux fils : Abgar X et Ma’Nu IX qui lui succéderont.
Icône Grecque de Saint Ephrem
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En 216, sous le règne d’Abgar X (IX) Severus bar Abgar (214 à 216),
l’Empereur Romain Caracalla (211-217) s’empara définitivement du petit royaume, qui devint une province Romaine. Cependant on a
trouvé des monnaies au nom d’un Ma’Nu IX bar Abgar Severus (216 à 242) et d’un Abgar XI (X) Farhat bar Ma’Nu
(242 à 244), avec sur l’autre face la tête de l’Empereur Romain Gordien III le Pieux (238-244) ce qui laisse supposer aux
spécialistes que les Romains laissèrent encore quelques temps des souverains en place, mais quel était
exactement leur statu ?. En 262, le Roi des
Perses Sassanides,
Chahpuhr I (241-272) occupa brièvement Édesse, puis l’abandonna du fait de l’arrivé du Roi de
Palmyre,
Odénath
(ou Lucius Septime Odénat ou Odaenathus, v.250-267) venu défendre la ville. Celui-ci allié de l’Empereur
Romain Gallien (253-268) avait en charge la défense de ses territoires en Orient.
À partir de 250, Édesse, où le Christianisme avait bien progressé, accueillit les Chrétiens
Chaldéens,
chassés de Perse par les
Sassanides.
Dans la ville même existaient des sources (Auxquelles les
Grecs donnèrent le nom de kallirroé) qui
sont encore connues aujourd’hui. Les carpes sacrées, toujours élevées dans le bassin (Ayn-i Züleyha), sont la manifestation de
la légende du miracle
d’Abraham. Selon
celle-ci, ce serait à cet emplacement que le Roi
d’Assyrie,
Nimrod (ou Nemrod) aurait jeté
Abraham dans une
fournaise qui se changea aussitôt en eau poissonneuse. En 605, Édesse devint à nouveau
Perse, puis fut reprise par l’Empereur
Byzantin Héraclius (610-613). Le Syriaque Édessénien resta la langue pour la littérature et l’église,
ce fut celle des grands écrivains comme Jacques de
Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin ou Nisibia ou Nisibin, v.350, ville dans la
province de Mardin, au Sud-est de la Turquie), Saint Ephrem (306-373) et plus tard Jacques d’Édesse (633-709) etc…
Bibliographie
Pour d’autres
détails sur Édesse et l’Osroène voir les ouvrages de :
Wilhelm Baum :
– Abgar bar Manu, pp : 1-6, Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL) 28, Nordhausen, Bautz, 2007.
Alfred R.Bellinger et Charles Bradford Welles :
– A third-century contract of sale from Edessa in Osrhoene, Yale University Press, New Haven, 1935.
Robert Beylot, Alain Desreumaux et Andrew Palmer :
– Histoire du Roi Abgar et de Jésus, Brepols, Paris, 1993.
Philipp Buttmann
– Über die alten Namen von Osroene und Edessa, éditeur inconnu, Berlin, 1825.
Marc Desti :
– Les civilisations anatoliennes,
PUF, Paris, 1998.
Han J.W.Drijvers, Hartwig Altenmüller, John F.Healey, Bertold Spuler :
– The old Syriac inscriptions of Edessa and Osrhoene : Texts, translations and commentary,
E.J.Brill, Leiden, Boston, 1999.
Rubens Duval :
– Histoire politique, religieuse et littéraire d’Édesse jusqu’à la première croisade,
Imprimerie nationale, Paris, 1892.
Alfred Gutschmid :
– Untersuchungen über die Geschichte des Königreichs Osroëne…
Académie impériale des Sciences, St.-Pétersbourg, 1887 – NJ : G&C; Kiraz, Piscataway, 2012.
Henry Lenormant :
– La monnaie dans l’antiquité,
PUF, Paris, 1878.
Jacob Lorber et Jean Stahl :
– Correspondance de Jésus avec Abgar Ukkama, Roi d’Edesse, Editions Hélios, J.-L. de Rougemont, Genève-Rive, 1988.
Frederic P.Miller, Agnes F.Vandome et John McBrewster :
– Abgar V of Edessa : Osroene, Edessa, Mesopotamia, Addai, Seventy-two Disciples, Abgar IX, Thaddeus of Edessa,
Thomas the Apostle, Doctrine of Addai, Alphascript Publishing, Londres, Septembre 2010.
Steven K.Ross :
– Roman Edessa : Politics and culture on the eastern fringes of the Roman Empire, 114-242 CE,
Routledge, London, New York, 2001.
Maurice Sartre :
– L’Asie Mineure et l’Anatolie, d’Alexandre à Dioclétien, Armand Colin, Paris, 1997.
Judah Benzion Segal :
– Edessa "the blessed city", Clarendon Press, Oxford 1970.
Christian Settipani :
– Nos ancêtres de l’antiquité : Etudes des possibilités de liens généalogiques entre les familles de l’antiquité et celles
du haut Moyen-Age européen, Editions Christian, Paris, 1991.
Alejandro Egea Vivancos :
– Eufratense et Osrhoene : poblamiento Romano en el alto Éufrates Sirio,
Universidad de Murcia, Area de Historia Antigua, Servicio de Publicaciones, Murcia, 2005.
Maurice Vallery-Radot :
– L’Eglise des premiers siècles : Une lumière pour notre temps, Collection : Tempus,
Librairie Académique Perrin, Janvier 2006.
Alfred Von Gutschmid :
– Untersuchungen über die Geschichte des Könligliches Osroëne, Académie impériale des Sciences, St. Petersburg, 1887.
Paul Von Rohden :
– Abgar IX, p : 95, Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft (RE) 1, Stuttgart, 1893.
Ephrem-isa Yousif :
– Les villes étoiles de la haute Mésopotamie : Edesse, Nisibe, Amida, Mardin, Arbil, Kirkouk, Sulaymaniya, Dohuk,
Harmattan, Paris, 2009.
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