Les grandes batailles de l’antiquité :
Bataille du mont Tsemaraïm –
Batailles de Qarqar
 

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          Bataille  du  mont  Tsemaraïm 913

 

Présentation  et  date

 
   La grande bataille du mont Tsemaraïm (ou Tsemarayim ou Zemarayim), dans la montagne d’Éphraïm, au Nord de Jérusalem, qui a été rapportée dans la Bible, se déroula lorsque l’armée du royaume d’Israël dirigée par le Roi Jéroboam I (ou Yarobh`h ou yarobh`am ou Hieroboam dans la Septante ou Yerav’am ben Nevat, en Hébreu : ירבעם בן-נבט מלך ישראל,o931-909) rencontra l’armée du royaume de Juda dirigée par le Roi Abijam (ou Abiou ou Abiam’Aviyam ben Rehav’am, en Hébreu : אבים בן-רחבעם מלך יהודה, o914-911). Il faut noter que certains spécialistes placent cette bataille sous le Roi Asa (ou Abia ou Abias ‘Asa ben ‘Aviyam, 911-870).
 


 

Représentation d’un Roi de Juda
et de ses soldats

   L’importance des deux armées est donnée par le Second Livre des Chroniques, comme étant respectivement de 400.000 et 800.000 hommes. Il y aurait eu environ 500.000 morts après cet engagement unique, bien que la plupart des commentateurs modernes considèrent les chiffres pour être soit complètement exagérés, soit symboliques, et certains ont même remis en question l’historicité de cette bataille. La date de 913 av.J.C du calendrier moderne n’est, bien sûr, pas donnée dans la Bible et change en fonction des spécialistes puisqu’il y a plusieurs positions sur la chronologie de l’histoire de ces deux royaumes. On constate quatre principales datations pour la chronologie des souverains : Les traditionnelles, celles de William Foxwell Albright (1891-1971) et d’Edwin Richard Thiele (1895–1986) et deux plus récentes, celle de Kenneth Anderson Kitchen (1932) et celle retenue pour ce site, de Gershon Galil.
 

Le  contexte  et  le  déroulement

 
   L’origine du conflit remonte après la mort du Roi Salomon, en 931 av.J.C, fils du Roi David (1010-970), les dix tribus du Nord de l’ancien royaume d’Israël, qui exista de vers 1050 à vers 930, se révoltèrent contre la lignée de David. Elles refusaient d’accepter Roboam (ou Rehoboam, 931-914), le fils de Salomon, pour souverain. Celui-ci était devenu rapidement impopulaire en rejetant les demandes d’allégements fiscaux.
 
   En 931, l’assemblée des tribus choisit comme Roi Jéroboam I (ou Yarobh`h ou yarobh`am, 931-909). La nation exigea que la cérémonie de couronnement se tienne à Sichem (Actuelle Naplouse), un bastion résolument du Nord et le nouveau royaume fut appelé le royaume d’Israël en opposition donc au royaume de Juda de Roboam. Pour la première fois depuis soixante ans, les Rois de Juda devaient rétablir leur autorité sur le royaume des dix autres tribus. Cependant dans les premiers temps il n’y eut pas de guerre ouverte, les deux États ayant à combattre un ennemi commun, le royaume de Damas.
 
   Roboam fut donc le premier Roi de Juda. Il n’y eut pas que son refus d’allégements fiscaux qui irrita le peuple, mais aussi sa tyrannie légendaire qui fut pour beaucoup dans la révolte des dix tribus du Nord. Il avait 41 ans lorsqu’il monta sur le trône et comme tous les Rois de l’époque, il dut, pour pouvoir régner, obtenir l’allégeance de toutes les tribus. Il entreprit donc un voyage à Sichem (Actuelle Naplouse), afin de recueillir leur adhésion. Mais les chefs des tribus, sous la conduite de Jéroboam I, profitèrent de l’occasion pour lui présenter leurs doléances. Ils demandèrent, entre autres, une importante réduction d’impôts et l’abolition des corvées qui avaient été instituées afin de participer à l’embellissement du royaume sous le règne de son père. Roboam refusa avec sévérité d’accéder aux demandes des tribus et le leur fit savoir sans aucune diplomatie. Ce fut à ce moment que dix des douze tribus se révoltèrent et sacrèrent Jéroboam I nouveau Roi d’Israël. De retour dans sa ville Roboam monta une importante armée pour réprimer ce qu’il voyait toujours comme une simple rébellion contre la couronne.

Tablette du règne d’Abijam


   La taille de son armée était considérable, elle aurait été composée de 180.000 hommes. Le Prophète Shemaiah proclama que c’était la volonté de Dieu que la monarchie soit divisée et Roboam immédiatement abandonna ses plans d’attaque. Néanmoins, il fera tout pour minimiser les forces de Jéroboam I, jusqu’à la fin de son règne. Il fut de plus confronté à un grave problème. En effet la capitale religieuse des Hébreux était Jérusalem, ville qui aujourd’hui lui était inaccessible pour lui car capitale du royaume de Juda. Il fit alors ériger à Dan et Béthel, aux deux extrémités de son royaume, des "veaux d’or", qu’il fit mettre en place en tant que symboles de Dieu. Puis il enjoignit la population à ne plus aller au culte à Jérusalem au Temple de Salomon, mais d’apporter leurs offrandes aux sanctuaires qu’il venait d’ériger, renforçant ainsi l’indépendance politique du royaume d’Israël vis-à-vis de Jérusalem, du Temple et des Prêtres, mais ajoutant au schisme politique, un schisme religieux.
 
   Son successeur, son fils Abijam (ou Abiou ou Abiam’Aviyam ben Rehav’am, en Hébreu : אבים בן-רחבעם מלך יהודה, o914-911), une fois au pouvoir reprit la lutte contre le royaume d’Israël de Jéroboam I. Il semble avoir connu plusieurs victoires contre le jeune royaume qui revint sous son contrôle. Il mena notamment cette grande bataille contre Jéroboam I au mont Tsemaraïm (ou Tsemarayim ou Zemarayim), qu’il gagna. Abijam se serait adressé aux armées d’Israël et au peuple, leur demandant de se soumettre. Affirmant qu’il était le seul Roi et que leur nation sous Jéroboam I était illégitime. Les condamnant pour leur idolâtrie et leur rappelant l’alliance de l’Éternel avec le Roi David, mais son plaidoyer resta sans réponse (Deuxième Livre des Chroniques 12 : 16-13 : 12). L’élite des guerriers d’Abijam déclencha alors l’attaque et Jéroboam I en tentant une manœuvre d’encerclement, fut rapidement vaincu et mis en déroute, perdant plus de la moitié de ses troupes. Abijam prit les villes Israélites de Jeshanah, d’Ephron (ou Ophra) et même Béthel. Le royaume de Juda occupa alors le versant Sud de la montagne d’Éphraïm (Deuxième Livre des Chroniques 13,3–18). Le Roi d’Israël paralysé par cette sévère défaite ne fut plus une menace pour Abijam jusqu’à la fin de son règne.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
William Foxwell Albright :
New light from Egypt on the chronology and history of Israel and Judah, pp : 4–11, BASOR 130, Baltimore, 1953.
The Bible in the ancient near east, Festschrift for Albright, edited by G.Ernest Wright, Garden City, Doubleday, 1965.  
François Castel :
Histoire d’Israël et de Juda : Des origines au IIe siècle après Jésus-Christ, Centurion, Paris, 1983.
Michael David Coogan :
The Oxford history of the Biblical world, Oxford University Press, London, 2001.   
Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman :
The Bible unearthed : Archaeology’s new vision of ancient Israel and the origin of its sacred texts, Free Press, New York, 2001.
Gershon Galil :
The chronology of the kings of Israel and Judah, E.J.Brill, Leiden, New York, 1996.   
Abraham Malamat :
La royaume de Juda entre l’Égypte et la Babylonie : Un petit état coincé dans la confrontation des grandes puissances, Éditions du Cerf, Paris, 1988.
James Maxwell Miller et John H Hayes :
A history of ancient Israel and Judah, Westminster John Knox Press, Louisville, 1986 – 2006. 

 

 

     Première  bataille  de  Qarqar

853

 

Présentation

 
   La première bataille de Qarqar (ou Karkar), au Nord-ouest de la Syrie sur l’Oronte, se déroula en 853 av.J.C. Elle opposa l’armée d’Assyrienne, conduite par l’Empereur Salmanasar III (ou Shalmaneser ou Salmanaza, 859-824) contre une coalition de 11 Rois. Cette bataille, incluse dans la conquête Assyrienne de la Syrie (de 854 à 846), est remarquable dans le sens où elle réunit un plus grand nombre de combattants que toutes autres batailles précédentes. La bataille est enregistrée sur le monolithe de Kurkh (Monument Assyrien haut de 2,20 m., contenant, dans sa partie finale, une description de la bataille de Qarqar). L’ancienne ville de Qarqar où la bataille eut lieu est généralement identifiée avec le site archéologique de Tell Qarqur près du village de Qarqur.
 


 

Statue de Salmanasar III –
Ancient Orient Museum
– Istanbul

Le contexte

 
   L’Empereur d’Assyrie, Salmanasar III (ou Shalmaneser ou Salmanaza, 859-824) souhaitait réaliser ce que son père Assur-Nasirpal II (ou Asurnasirpal ou Asurnazirpal ou Ashurnasirpal, 884-859) n’avait jamais réussi à faire : Prendre le contrôle de la Syrie du Nord ainsi que du Kizzuwatna (ou Cilicie). Ses armées atteignirent au Nord-ouest le lac de Van, à l’Est les monts Taurus et au Sud elles allèrent jusqu’à Damas où le souverain entra en conflit avec les royaumes Araméens de Syrie.
 
   En 856, il conforta son emprise sur le Nihriya (ou Nairi ou Mahri ou Nari), région proche du lac de Van, puis il soumit l’Ourartou et le Royaume Araméen de Bit Adini (ou Beth Eden) dans la vallée de l’Euphrate sur la rive gauche et sa capitale Til Barsip (Aujourd’hui Tell Ahmar, à 22 km au Sud de Karkemish). En 854 ce fut le tour de Mazamua (ou Zamua) au Sud du lac Ourmia et les Monts Kashiari (ou Kaššiari ou Kaschiari ou Kašiari ou Tur Abdin) sur les contreforts Sud-ouest du Zagros.
 
   Après avoir consolidé ses positions sur l’Euphrate au Nord par une série de forteresses, il réunit une grande armée pour la conquête de la Syrie et du Kizzuwatna (ou Cilicie). Son armée pénétra en Syrie par les plaines de Syrie centrale et, en 853, se heurta à une vaste coalition regroupant 11 Rois et Princes formée par :
Le Pharaon Osorkon II (874-850) d’Égypte (Appelée pays du Muzra’a, identification discutée), qui envoya 1.000 soldats.
Le Roi Mattanbaal I (ou Matinu-Baal ou Mattan Baal ou Matinu-Ba’al ou Mata’an ou Matinu-ba’li, v.860-v.850) d’Arwad (ou Aradus ou Arados ou Arvad ou Arpad ou Antioche en Pieria ou île de Ruad), qui envoya 200 soldats.
Le Roi Ammonite Ba’sa (ou Basha ben Ruhubi ou Baasa ou Ba’asa ou Basha, v.860 à v.845), qui envoya 1.000 hommes.
Le Roi Irhuleni, d’Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie), qui envoya 700 chars, 700 cavaliers et 10.000 soldats.
Le Roi d’Israël Achab (873-852), qui envoya 2.000 chars, 700 cavaliers et 10.000 soldats (chiffres discutés).
Le Roi de Gubla (ou Gu-aa, parfois identifiée avec le Kizzuwatna ou avec Byblos) qui envoya 500 soldats.
Le Roi d’Usannatu (ou Usannata ou Usunu, dans la région de Gabala [ou Jeble]) qui envoya 200 soldats.
Le Roi Gindibu de l’Arabie, qui envoya 1.000 chameaux et autant de méharistes combattants.
Le Roi Adunu-baal (ou Adunu-ba’li) de Shianu (dans la région de Gabala [ou Jeble]) qui envoya 30 chars et 10.000 soldats.
Le Roi d’Irqanata (ou Irqanatu ou aujourd’hui Tell Arqa), qui envoya 10 chars et 10.000 soldats.
Le Roi Ben-Hadad II (ou Hadadezer ou Hadad VI ou Adad-Idri, 880-842) de Damas, qui prit la direction de la coalition et envoya 1.000 chars, 1.200 cavaliers et 20.000 soldats.

 

Monolithe de Kurkh relatant
la bataille – British Museum
– Londres

 
   Chaque souverain envoya des forces en rapport avec ses possibilités et sa puissance dont la totalité énumérée dans les annales Assyriennes et dans la Bible se monte à : 69.200 fantassins, 1.900 cavaliers, 1.000 méharistes et près de 3.900 chars légers avec deux hommes d’équipage. Les annales Assyriennes et Bibliques donnent des chiffres relativement complets sur le nombre de combattants alignés par les coalisés, mais malheureusement très vagues sur les effectifs de l’armée Assyrienne. Mais il est très probable que Salmanasar III disposait d’effectifs au moins équivalents à ceux de la coalition. Certains spécialistes avancent des descriptions et des chiffres. Elle aurait compris une infanterie nombreuse et variée, de nombreux archers, de la cavalerie et une charrerie constituée de chars lourds à 4 chevaux montés par trois ou quatre hommes. Les chiffres avancés sont de : 50.000 à 70.000 fantassins ; de 5.000 à 8.000 cavaliers ; de 1.500 à 2.000 chars.
 

Le déroulement

 
   Le déroulement de cette bataille est encore aujourd’hui très imprécis et discuté. Selon une inscription de Salmanasar III, il avait commencé sa campagne annuelle, laissant Ninive le 14e jour d’Iyar (En Hébreu : אִייָּר, est le 2e mois de l’année ecclésiastique et le 8e de l’année civile du calendrier Hébraïque. Selon les années, il correspond aux mois d’Avril et Mai). Il traversa à la fois le Tigre et l’Euphrate sans incident et reçut la soumission et le tribut de plusieurs villes le long du chemin, y compris d’Alep. Une fois passé cette dernière, il rencontra sa première résistance de la part des troupes du Roi d’Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie), Irhuleni, qu’il battit et en représailles, il pilla les deux les palais et les villes du royaume. Poursuivant sa marche après avoir pris Qarqar, il rencontra les forces coalisées près de l’Oronte.
 
   Dans ses annales, l’Empereur Assyrien s’attribua la victoire et affirma avoir abattu 14.000 soldats ennemis, prit d’innombrables chars et chevaux, et décrit en détail les dégâts qu’il infligea à ses adversaires. Cependant, les inscriptions royales de cette période sont notoirement peu fiables. Elles ne reconnaissent directement jamais les défaites et prétendent parfois des victoires, qui ont effectivement été remportées, mais par les ancêtres ou prédécesseurs de celui qui les écrit. Si Salmanasar III a remporté une nette victoire à Qarqar, elle n’a pas conduit immédiatement à de nouvelles conquêtes Assyriennes en Syrie.
 
   Les documents Assyriens montrent clairement que l’Empereur fit campagne dans la région plusieurs fois, mais dans la décennie suivante, engageant le Roi de Damas, Ben-Hadad II (ou Hadadezer ou Hadad VI ou Adad-Idri, 880-842) six fois, qui fut soutenu par le Roi Irhuleni, d’Hamath (ou Hama), au moins deux fois. Le fait est qu’après la bataille de Qarqar et un court séjour dans la région, l’armée Assyrienne fit retraite vers ses bases et aucune capitale des royaumes coalisés ne fut assiégée. Les adversaires de l’Empereur restèrent sur leur trône. Si le Roi d’Israël Achab mourut peu après dans une bataille, c’est sans rapport, et Ben-Hadad II fut Roi de Damas au moins jusqu’en 842.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
John A.Brinkman :
A further note on the date of the battle of Qarqar and Neo-Assyrian chronology, pp : 173-175, Journal of Cuneiform Studies 30, N°3, 1978.
Michael David Coogan :
A reader of ancient Near Eastern texts : Sources for the study of the Old Testament, Oxford University Press, New York, 2013.
Richard A.Gabriel :
The great armies of antiquity, Conn. : Praeger, Westport, 2002.
Albert K.Grayson :
Shalmaneser III and the Levantine states: The “Damascus coalition rebellion”, Journal of Hebrew Scriptures, University of Toronto, 2005. The military, economic and political situation… de Janet L Johansen
Janet L.Johansen :
– The military, economic and political situation of Israel at the advent of the Battle of Qarqar, Baltimore Hebrew University, Baltimore, 2005.
Nadav Na’Aman :
Was Ahab killed by an Assyrian arrow in the battle of Qarqa ?, p : 461, Ugarit-Forschungen 37, Kevelaer, Verlag Butzon & Bercker, 2005.
James B.Pritchard :
Ancient near eastern texts relating to the Old Testament, Princeton University Press, Princeton, 1969.
William H.Shea :
– A note on the date of the battle of Qarqar, pp : 240-242, Journal of Cuneiform Studies 29, N°4, 1977.
Shigeo Yamada :
The construction of the Assyrian empire : A historical study of the inscriptions of Shalmanesar III relating to his campaigns in the west, E.J.Brill, Boston, 2000.

 

 

   Deuxième  bataille  de  Qarqar

720

 

Situation

 
   La deuxième bataille de Qarqar (ou Karkar), au Nord-ouest de la Syrie sur l’Oronte, se déroula entre l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705) et une coalition d’États vassaux du Levant. Il vaincu cette coalition Araméenne à Qarqar (ou Karkar), gagnant ainsi le contrôle d’Arpad, Zemar (ou Simirra ou Tell Kazel, en Syrie dans le Nord de la plaine du Akkar) et de Damas.
 

Le contexte

 
   En 720, l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705) fit campagne contre l’Élam, mais son armée fut vaincue à Dêr (Près de Badra, à l’Est de la Babylonie, dans la province de Wasit en Irak). Plus tard, la même année, en Syrie, le Roi d’Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie) Ilu-bi’di, fit sécession, en tentant d’entraîner avec lui les Gouverneurs de quatre provinces, dont Arpad et Damas. Le Roi de Gaza Hanuna, appuyé par les Égyptiens, se révolta également. Sargon II écrasa Ilu-bi’di à Qarqar, incorpora Hamath à son Empire et déporta les rebelles. Ilu-bi’di fut capturé et écorché vif. Hanuna fut pris à Raphia, mais le Général Égyptien Sib’e qui l’épaulait réussit à s’enfuir.

 

 

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