Quelques grands Rois d’Assyrie :
Sargon II
722  à  705
 

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….Retour à la dynastie Assyrienne

 

  Sommaire
 

Son origine
Son règne
      Ses conquêtes
      Sa politique intérieure
Sa famille
Bibliographie

   

 


 

Haut de statue de Sargon II trouvé à Dûr-Sharrukîn – Musée du Louvre

Son origine

 
   Sargon II (ou Sargón ou Šarru-kīn ou Sharru-ken, en Syriaque : ܣ ܪ ܓ ܘ ܢ) fut le 3e souverain de la dernière période Assyrienne dite : "Apogée et chute" ou "Nouvel Empire" de 722 à 705 ou 721 à 705 av.J.C. Il fut aussi Roi de Babylone de 709 à 705. Comme nous le précise Mark William Chavalas, le non Sarru-lin signifie “le Roi est légitime” en Akkadien. Il fut le fondateur de la VII dynastie, dynastie dite des Sargonides. Il fut le fils de Téglath-Phalasar III et il succéda à son frère Salmanasar V, dont il fut le Général.
 
   Certains spécialistes avancent qu’il serait issu d’une branche collatérale de la famille royale car son avènement au trône est contesté. De plus dans ses inscriptions, il se décrit lui même comme un “homme nouveau“, et fait rarement référence à ses prédécesseurs. En tout cas, il s’empara du trône par la violence et son avènement marqua une rupture avec le passé. Le nom de Sargon est une identification faite par la Bible. Il est connu pour sa mention dans le Livre d’Isaïe (20, 1). Il fut le premier souverain Assyrien dont le nom fut déchiffré dans le milieu du XIXe siècle, alors que l’Assyriologie n’était qu’à ses débuts. 

 

Son règne

 

Ses conquêtes

 
   Une fois l’ordre à l’intérieur du royaume rétablit Sargon II prit pour mission de consolider les conquêtes de ses prédécesseurs en les étendant. Il va s’imposer comme le plus grand souverain de cet Empire Assyrien. Ses annales révèlent que chaque année au cours des treize premières années de son règne, il dirigea des campagnes militaires. En raison des nombreuses difficultés rencontrées au cours de la première période de son règne, il s’allia avec le Roi Chaldéen de Babylone, Marduk-Apla-Iddina II (ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) qui avait conquis la ville avec l’aide du souverain Élamites, le Roi Humban-Nikash I (ou Khumban-Nigash, 743-717).
 
   En 722, Sargon II dut mater la rébellion du Roi Ilu-bi’di du Hamath (Ou Hama, une ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie). Celui-ci avait profité de la confusion lors de la succession de Salmanasar V pour constituer une coalition contre l’Assyrie. La même année, Sargon II triompha de Samarie qu’il détruisit et il annexa le royaume d’Israël qui ne s’en releva pas et qui devint une province Assyrienne. L’Assyrien se rendit maître de la Palestine jusqu’à Gaza et son Roi, Hanoun ne put l’empêcher. La province pacifiée, il déporta les citoyens d’Israël au-delà de l’Euphrate, dont le restant de la cour et les artisans capables de travailler le métal, soit près de 30.000 personnes (27.290 d’après l’inscription de Sargon II) (Deuxième Livre des Rois 18 : 9-12 ; 17 : 3).
 
   La population fut exilée en partie en Médie et inversement, plus tard, des populations de l’Empire Assyrien furent déplacées vers Samarie qui fut reconstruite et devint la capitale de la province. On y trouvait des gens de Babylone, Kutha (ou Cuthah ou Kouta ou Cuthaou Gudua, aujourd’hui Tell Ibrahim dans le gouvernorat de Babil, en Irak), Avva (ou Awwa) et en particulier ceux d’Hamath (Hama, une ville sur les rives de l’Oronte dans le centre-ouest de la Syrie) suite à la révolte écrasée d’Ilu-bi’di (Deuxième Livre des Roi 17 : 6, 24). Cette population va former les Samaritains, également connu sous le nom de Cuthim. Un fragment d’une stèle, avec une inscription Assyrienne attribuée à Sargon II, a été trouvée sur la pente orientale de l’acropole de Samarie ce qui témoigne de sa présence dans la cité. Certains spécialistes pensent que cette victoire sur Samarie eut lieu alors qu’il n’était que Général de son frère, juste avant son couronnement ?.
 
   En 721, la rébellion des provinces Syriennes d’Arpad (Ville de Syrie au Nord-ouest d’Alep appelée actuellement Tell Rifat), de Damas, de nouveau du Hamath et de Gaza, soutenue par l’Égypte fut écrasée et les troupes Égyptiennes du Pharaon Piânkhy (ou Piye, 747-716) battue à Raphia (au Sud de Gaza, Raja aujourd’hui) furent repoussées dans leur pays.
 
   En 720, Sargon II fit campagne contre l’Élam, mais son armée fut vaincue à Dêr (Près de Badra, à l’Est de la Babylonie, dans la province de Wasit en Irak). Plus tard, la même année, il vaincu une coalition Araméenne à Qarqar (ou Karkar, au Nord-ouest de la Syrie), gagnant ainsi le contrôle d’Arpad, Zemar (ou Simirra ou Tell Kazel, en Syrie dans le Nord de la plaine du Akkar) et Damas.


 

Sargon II (à droite) et un haut
dignitaire, ou peut-être
Sennachérib – Bas-relief du palais
de Dûr-Sharrukîn

 
   En 719 (on trouve aussi 716), Sargon II combattit les Mannéens (ou Mannea), où régnait le Roi Aza, fils d’Iranzu, qui avait été déposé par Ullusunu avec l’aide des Ourartéens. L’Assyrien dévasta, détruisit et brûla les villes. Ce peuple, d’origine inconnue, vécut sur la zone à l’Ouest de l’actuel Azerbaïdjan Iranien. Leur territoire originel était situé à l’Est et au Sud du lac Ourmia. Après avoir conquit Izirtu, la capitale du royaume, il y installa des avant-postes. En 718, Sargon II combattit le Roi du petit État néo-Hittite de Shinuhtu, Kiakki (ou Kiyakiya).
 
   En 718/717 une coalition comprenant le Roi Phrygien, Midas III (738-695), le Roi de Karkemish, Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717) et le Roi du Tabal (ou Tubal, en dessous de la Cappadoce), Hulli, se fit pour contenir la poussée de Sargon II. Mais, la même année, Karkemish, position stratégique sur la Euphrate, fut prise par les Assyriens et Sargon II déposa le souverain de la ville, qui devint colonie Assyrienne. Puis il remplaça Hulli par son fils et en 713, il fera de cette partie de la Cappadoce une province Assyrienne. Vers 707, Midas III battu définitivement, paiera un lourd tribut à Sargon II.
 
   En 716, Sargon II atteignit El-Arich (ou Al-‘Arish ou Ouadi al-Arish ou ou Al-Arish) à la frontière Palestino-égyptienne. Il y ordonna la construction d’une base militaire. La ville était située sur la côte méditerranéenne dans la péninsule du Sinaï, à 70 km. à l’Ouest de la bande de Gaza. À cette période l’Égypte du Pharaon Bakenranef (ou Bocchôris, 716-715) était en lutte contre l’envahisseur Nubien avec à sa tête le Roi Chabaka (716/707/06) et certains égyptologues avancent qu’a sa mort, Bakenranef était en négociation avec les Assyriens pour qu’ils lui viennent en aide contre les Nubiens, car la fin de son règne coïncide avec l’invasion de ceux-ci en Asie.
 
   Sargon II avait toujours son désir de conquérir l’Ourartou. Il mena trois campagnes contre le royaume. En 716, lors de la première, une épidémie décima son armée. En 715, la deuxième campagne le fit guerroyer contre le Roi Rousa I (ou Rusa I, 733-714) et ruina tous les efforts de ce Roi qui était entrain de reconstruire son royaume. Enfin, la guerre culmina avec la célèbre "huitième campagne de Sargon" (et la troisième sur l’Ourartou) en 714, dont on possède le récit détaillé dans une lettre adressée par Sargon II au Dieu Assur, aujourd’hui au musée du Louvre. Le souverain y justifie son pillage des lieux saints de l’Ourartou et y expose comment après avoir envahit une partie du territoire, il récupéra un important butin : Une tonne d’or, cinq tonnes d’argent et des milliers d’objets. Il y fait aussi mention des difficultés rencontrées du fait du terrain accidenté, les chars de guerre durent être démontés et transportés par des soldats. La lettre décrit comment il fallut se frayer un chemin en coupant des arbres dans les forêts.
 
   La campagne fut organisée avec sans doute l’idée profiter de l’affaiblissement du royaume Ourartéen du aux incursions des Cimmériens. Sargon II pratiqua la dévastation d’une grande partie de l’Ourartou, dont la capitale Tushpa et le pillage de l’importante ville de Musasir (ou Ardini). L’emplacement de la cité n’est pas connu avec certitude, mais il y a une grande probabilité qu’elle se situa au Sud de lac Ourmia. Malgré tout ce ne fut pas une victoire totale pour Sargon II qui ne parvint pas à s’emparer des citadelles Ourartéennes et les armées Assyriennes durent quitter le pays à l’approche de l’hiver.
 
   C’est pourquoi lorsque Rousa I mourut, pendant cette guerre et que son royaume fut dévasté, ni sa dynastie, ni l’Ourartou ne cessèrent vraiment d’exister. Plusieurs centaines de courriers échangés entre Sargon II et ses espions ont été retrouvés. Les archives Assyriennes nous ont rendu environ 1.300 lettres de la chancellerie royale envoyées ou reçues de toutes les provinces de l’Empire, qui nous font connaître de nombreux détails de la politique royale. Cette campagne contre l’Ourartou est également représentée sur des bas-reliefs du palais de
Dûr-Sharrukîn (ou Dour-Sharroukên ou Khorsabad).
 


 

Tête de Sargon II –
Palais de Dûr-Sharrukîn
– British Museum

   Dans ses lettres Sargon II donne aussi les détails de la guerre contre les habitants des montagnes du Haut-Euphrate et les Mèdes. En 715 et 713 au cours de sa huitième campagne, il soumit ces derniers jusqu’à "l’extrême montagne Bikni", c’est-à-dire l’Elbrouz (ou Demavend), ou le mont Alwand (Sa localisation est encore débattue), et les frontières du désert. En 715, le Roi Mède, Deioclès (ou Daiukku, 728-675) fut, avec ses parents, déportés par Sargon II à Hamath (ou Hama). Un Roitelet nommé Daiukku semble avoir été un Gouverneur des Mannéens (ou Mannea) soumis à Sargon II, avant son exil.
 
   En 713, Sargon II retourna en Assyrie et en chemin il conquit la Cilicie où il étendit sa domination jusqu’au Halys et le Tabal (ou Tubal, en dessous de la Cappadoce), dans le mont Taurus qui devinrent des provinces Assyriennes.
 
   En 711, il conquit le Gurgum
et sa capitale Milid (ou Melid ou Arslantepe dans les faubourgs de Malatya aujourd’hui), puis il mena une victorieuse expédition en Philistie où les royaumes d’Ashdod (ou Asdod), de Juda, de Moab et d’Édom, soutenus par l’Égypte, s’étaient soulevés. Ashdod devint une province Assyrienne. Ces faits sont mentionnés dans le Livre d’Isaïe (20, 1-6), mettant en garde les Juifs contre le danger de l’insurrection. Sargon II mentionne sur un prisme d’argile la révolte contre lui par le Moab aidé des royaumes de Juda et d’Édom, mais le Roi de Moab, Kemoch-Nadab (ou Kammusu-Nadbi, v.720) dut rendre hommage à Sargon II et devint son suzerain.
 
   En 710, il se tourna vers la Babylonie et son allié Élamite le Roi Shutruk-Nahhunté II (ou Shuttir-Nakhkhunte, 717-699). Se sentant assez fort, Sargon II décida de lancer son attaque en deux armées, l’une dirigée vers Élam, l’autre commandée par lui-même contre Babylone, qu’il reconquit et où il fut accueilli en libérateur. Il soumit dans le même temps les tribus Araméennes qui s’y étaient installées. Marduk-Apla-Iddina II réussit à s’enfuir de Babylone et se réfugia dans les marais du Chatt-el-Arab, puis en Élam. Sargon II repoussa les Élamites vers le Sud et s’empara de Dūr-Yakîn, la capitale du Bit-Yakîn, avant de se livrer au pillage de toute la région.
 
   En 709, il prit le titre de Roi de Babylone. Son fils Sennachérib fut marié à Zaqutu (ou Naqi’a-Zakitu), une femme d’origine Araméenne et resta dans la région avec la tâche de réprimer les émeutes des tribus Araméenne et Chaldéenne dans le Sud et d’éliminer la menace des nomades Suti (ou Sutaer ou Şuţu ou Sutaër) peuple du Nord et l’Est de la Babylonie. Pendant cinq ans, la Babylonie devint le chantier d’une intense activité de reconstruction et sur toute la frontière avec l’Élam furent établis des postes de sécurité. Il prit ensuite Chypre, dont il déporta les habitants, l’île ainsi que la Phrygie lui prêtèrent alors allégeance. Sa victoire sur les sept royaumes de l’île Iadnana ou Atnana (Chypre) nous a été transmise à travers la stèle de Kition.
 
   En 708 une autre défaite de Shutruk-Nahhunté II face à Sargon II, est enregistrée. Il prit la ville de Dûr-Athara, capturant et expulsant 18.430 de ses habitants. Il prit ensuite les villes de Sam’una et Bab-Douri où il fit encore beaucoup de prisonniers, enfin, il mit le siège à Bit-Imbi, puis rejoint l’Euphrate, afin de poursuivre d’autres objectifs. La même année il écrasa une révolte de la Cilicie et de la Commagène (ou Kummuhu). C’est d’ailleurs lors de cette domination, dans les textes Assyriens, que nous retrouvons les premières mentions de la Commagène sous le nom de Kummuhu comme étant une alliée de l’Assyrie, mais finalement annexée comme province en 708.


 

Taureau androcéphale (Shedu) de
Dûr-Sharrukîn – Musée du Louvre

 
   La découverte récente d’inscriptions de l’Assyrien, à Tang-i Var (Iran du Nord-ouest), semblent indiquer que le Pharaon Chabataka aurait extradé en 707/6 le Roi rebelle Iamanni d’Ashdod (ou Asdod) pour le vendre à Sargon II (Plutôt que Chabaka comme on le pensait précédemment).
 
    Sargon II fut tué dans un combat contre les Cimmériens, en 705. Son règne constitua l’apogée de l’Assyrie, ses successeurs vont s’épuiser à surveiller l’Égypte et l’Élam de plus de nouveaux barbares arrivèrent près de la Haute-Mésopotamie.

 

Sa politique intérieure

 
   À l’intérieur du royaume, les habitants s’étant révoltés, Sargon Il dut composer avec eux. Par décret il les libéra des taxes et corvées auxquelles les avait astreints Salmanasar V. Il perfectionna le système d’organisation du royaume institué par Téglath-Phalasar III. Il développa le commerce et l’agriculture par la création de réservoirs et de canaux. Il créa la bibliothèque de Ninive.
 
   Ces campagnes militaires, qui lui permirent d’établir un puissant Empire, n’empêchèrent pas Sargon II d’avoir une intense activité de bâtisseur et de législateur. Au début de son règne la capitale était Nimrud (ou Kalkhû), il l’abandonna et il fit bâtir une nouvelle ville royale, Dûr-Sharrukîn (ou Dour-Sharroukên ou Khorsabad) où il édifia un magnifique palais au pied du Gebel Musri. Les terres furent achetées et les dettes des travailleurs participants à la construction furent annulées afin d’attirer une main-d’œuvre suffisante. La ville fut inaugurée en 707, par Sargon II. Son fils et successeur Sennachérib abandonnera le projet et déplacera la capitale avec son administration dans la ville de Ninive. La cité ne fut jamais achevée et fut finalement abandonnée un siècle plus tard, lorsque Empire l’Assyrien tomba.

 

Sa famille

 
   Sargon II épousa Taliya qui lui donna un fils, Sennachérib, qui lui succéda. On lui attribue aussi une épouse au nom d’Athalie dont le nom apparaît sur des objets trouvés dans une tombe à Nimrud. Dans cette tombe furent mis au jour deux squelettes, mais on y trouve les noms de trois Reines, dont celui de Yaba l’épouse de Salmanasar V. Par conséquent, il est difficile d’attribuer les corps de ces femmes. La tombe aurait été crée pour Yaba, comme mentionné dans une inscription sur une brique dans un panneau mural.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le souverain voir les ouvrages de :
  
Enrico Ascalone :
Mesopotamia : Assiri, Sumeri e Babilonesi (Dizionari delle civiltà; 1), Electa Mondadori, Brossura, 2005.
John A.Brinkman :  
Babylonia under the Assyrian Empire, 745-627 B.C., M.T. Larsen (ed.), Power and Propaganda : A Symposium on Ancient Empires. Mesopotamia 7223-250, Copenhagen, 1979.
Eva Cancik-Kirschbaum :
Die Assyrer, geschichte, gesellschaft, kultur, C.H.Beck Wissen, München, 2003.
Annie Caubet :
Khorsabad, le palais de Sargon II, Roi d’Assyrie : Actes du colloque, les 21 et 22 janvier 1994, Documentation Française, Paris, 1995.
Georges Contenau :
La vie quotidienne à Babylone et en Assyrie, Hachette, Paris, 1950.
Manfried Dietrich :
The Babylonian correspondence of Sargon and Sennacherib, Helsinki University Press, Helsinki, 2003.
Frederick Mario Fales :
L’impero Assiro. Storia e amministrazione (IX-VII secolo AC), Editori Laterza & Figli Spa, Roma-Bari, 2001.
Louis Faton :
Khorsabad : Capitale de Sargon II, Éditions Faton, Dijon, 1994.
Grant Frame :
Sargon II (721-705 BC), Éditeur inconnu, Toronto, 1997.
The inscription of Sargon II at Tang-i Var, pp : 31-57, Orientalia 68, Pontificium Institutum Biblicum, Rome, 1999.
Andreas Fuchs :
Die inschriften Sargons II aus Khorsabad, Cuvillier, Göttingen, 1994.
Albert Kirk Grayson :
Assyrian and Babylonian chronicles, J.J. Augustin, Locust Valley, 1975 et Eisenbrauns, Winona Lake, 2000.
Amélie Kuhrt :
The ancient near east, c. 3000-330 BC, Routledge, London, New York, 1995.
Walter Mayer :
Sargons feldzug gegen Urartu – 714 v. Chr. Text und übersetzung, pp : 65–132, Mitteilungen der Deutschen Orient-Gesellschaft 115, Berlin, Janvier 1983.
Joachim Menant :
Les fastes de Sargon, Roi d’Assyrie (721 à 703 avant J.C.), Imprimerie impériale, Paris, 1863.
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The Assyrian Empire, CA: Lucent Books, San Diego, 1998.
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– History of Assyria, Univ of Chicago Pr (T), June 1975 (Postume).
Assyrian historiography, IndyPublish.com, Boston, November 2003 (Postume).
Julian Reade et Simo Parpola :
The correspondence of Sargon II, Roi d’Assyrie, Helsinki University Press, Helsinki, 1987-1990-2001.
Alfredo Rizza :
Les Assyriens et les Babyloniens, Trésors d’une civilisation ancienne, Éditions : White star, Paris, Septembre 2007.
Robert William Rogers :
A history of Babylonia and Assyria, Eaton & Mains, New York, 1900 – Jennings & Pye, Cincinnati, 1901 – Abingdon Press, New York, 1915 – Me. Books for Libraries, Freeport, 1971 – Lost Arts Media, 2003.
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Historical texts and fragments of Sargon II of Assyria, 1. The Assur Charta, pp : 11–20, Iraq 37, 1975.
Vincent Scheil :
Inscriptions des derniers rois d’Assyrie, Ernest Leroux, Paris, 1913.
Felix Thomas :
Sargon II, der sohn Tiglat-Pilesers III, pp : 465–470, Mesopotamica-Ugaritica-Biblica. Festschrift für K. Bergerhof, Alter Orient und Altes Testament 232, Kevelaer, 1993.
François Thureau-Dangin :
Une relation de la huitième campagne de Sargon (714 av. J.-C.), Paris, Paul Geuthner, 1912.
 
Pour d’autres ouvrage sur l’Assyrie voir à : Assyrie, Bibliographie générale

 

 
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