Ramsès VI – British Museum
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Son origine, sa durée de règne
Ramsès VI
est le 5e Pharaon de la XXe dynastie.
Il fut le fils de Ramsès III
et de la Reine
Iset-Tahemdjeret (ou Ta-Habasillat ou
Isis-Ta-Hemdjert). Les deux lignées, celle des descendants directs et celle des frères et neveux de
Ramsès III, vont se disputer le pouvoir
jusqu’à la fin de la dynastie. Selon
Rolf Krauss, le Pharaon
prit le pouvoir entre le 28 jour du 1er mois de la saison
Peret
et le 11 jour du 2e mois de la même saison. La grande majorité des égyptologues
lui donnent entre 8 et 10 ans de règne. Sa 8e année est attestée dans un
graffito qui proclame la nomination d’un
Grand Prêtre d’Amon,
Ramsèsnakht. Raphaël Ventura, sur la base d’une reconstruction du
Papyrus de Turin 1907-1908,
propose un règne de 8 années complètes, ce qui est généralement admis. (Voir ci-dessus).
D’autres précisent qu’il vécut pendant deux mois dans sa neuvième année avant de mourir et
céder le trône à son fils, Ramsès VII.
Son Règne
L’arrivée au pouvoir
L’arrivée et la prise de pouvoir de Ramsès VI est encore
aujourd’hui très débattue. En effet pour certains spécialistes, comme
Erik Hornung,
Ramsès V mourut de
la variole et n’ayant pas de fils ce fut son oncle Ramsès VI qui hérita du
trône. D’autres, par contre, comme
Peter
A.Clayton, prétendent qu’il est possible que le Pharaon fut détrôné par son
oncle, voire pour certains assassiné. Pour première preuve, sa tombe
KV9 dans la
vallée des Rois, qui resta inachevée,
fut usurpée par Ramsès VI. Selon ces spécialistes c’est pour cette raison que
Ramsès V
n’aurait été enterré dans son tombeau que le 1er jour du 2e mois de la saison
Akhet
de l’an 2 de Ramsès VI.
Alexander John Peden prétend lui que ce retard, pour l’enterrement dans sa dernière demeure de
Ramsès V, est seulement
du au fait que Ramsès VI voulait sécuriser la région
Thébaine contre toutes attaques Libyennes,
fréquentes à cette époque, avant d’ensevelir le souverain.
Les Libyens attaquaient et pillaient les villes,
allant jusqu’à empêcher de poursuivre les travaux de creusement de la tombe royale dans la
vallée des Rois.
Le souverain aurait passé ses deux premières années
à ramener l’ordre en Égypte, suite aux nombreux scandales qui éclatèrent lors du règne de son neveu
et qui menaçaient gravement la sécurité. Un des scandales financiers à cette
époque, celui qui aurait impliqué les Prêtres d’Éléphantine,
nous est connu grâce aux textes conservés sur le papyrus 1887 de Turin qui est
un compte rendu de l’enquête et des minutes du procès qui furent menés dans la
ville. Alexander John Peden base sa proposition sur un document, daté de l’an 2 du règne de
Ramsès VI,
qui montre qu’une période de normalité était revenue sur la rive Ouest de
Thèbes à cette date.
Portrait d’un pharaon, probablement
Ramsès VI – Musée du Louvre
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Politique extérieure
Malgré ses efforts,
lors de son règne, Ramsès VI vit les signes de
décadence se multiplier et le pays être soumis à de nombreuses exactions de la
part de pillards. En politique étrangère le déclin politique et
économique de l’Égypte continua pendant son règne. Le pays n’arriva pas à maintenir
ses possessions au Moyen-Orient. La Palestine échappa peu à peu au contrôle du
Pharaon et de nombreuses riches cités commerciales alliés furent pillées ou
rasées. L’Égypte ne put alors y opposer une résistance efficace et n’eut plus
les moyens d’une diplomatie qui lui aurait permis de jouer encore un rôle
prépondérant sur cette région. Comme le précise
Claire Lalouette,
quelques liens avec les principales cités furent cependant maintenus comme l’atteste la découverte à
Megiddo d’une base de statue en bronze de Ramsès VI.
Nicolas Grimal, nous dit que Ramsès VI, fut le dernier souverain dont le nom fut attesté dans le Sinaï.
Il fut aussi le dernier à utiliser les mines de cuivre de cette région.
L’Égypte maintint également difficilement sa domination sur le Soudan. Une partie de la Nubie
resta sous le contrôle du fils royal de Kouch, Siésis, qui garda le contrôle d’une vaste zone Égyptianisée au Nord du
pays, mais le Sud de la région reprit une certaine autonomie. Des relations entre le Nord du pays,
administré par l’armée et l’Égypte sont attestées pendant cette période par des textes dans le tombeau de Pennout,
Chef des carrières de Ouaouat, Lieutenant du vice-Roi et Surintendant du temple
d’Horus de Miam et également
par une stèle qu’il fit ériger qui indique que les institutions royales étaient maintenues.
Pour remercier Pennout de sa gestion énergique, Ramsès VI lui fit parvenir deux vases en argent en témoignage
de sa reconnaissance.
Buste détérioré de Ramsès VI –
Musée des Beaux-arts de Lyon.
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Politique intérieure
Lors
du règne de Ramsès VI, la mainmise sur le pays des
Grands Prêtres d’Amon
ne cessa de s’accroître. Selon
Nicolas Grimal, à Thèbes, le pouvoir du principal
Grand Prêtre d’Amon
et Vizir du Sud, Ramsèsnakht,
augmenta au détriment du Pharaon malgré le fait que celui-ci nomma sa fille Isis, comme "Divine Adoratrice,
Épouse du Dieu Amon".
Ramsèsnakht, déjà en fonction sous le règne de
Ramsès IV, contrôlait une large
partie du territoire et, comme le précise
Claire Lalouette, par ses détournements grevait de plus en plus les finances de l’État,
profitant de sa situation où il agissait pour le compte du Pharaon.
Ramsèsnakht institutionnalisa le pouvoir religieux, rendant la fonction qu’il occupait héréditaire.
Affin d’affermir son pouvoir il nomma ses proches aux principaux postes du domaine
d’Amon.
Il s’assura ainsi une immense fortune constituée de biens financiers et de terres.
Malgré le contrôle de sa fille Isis sur les affaires religieuses de la Haute-Égypte, Ramsès VI ne
put renverser la tendance.
Ce fut vraiment dans la seconde partie de son règne, que les premiers signes d’une dégradation du pays
et de sa puissance apparurent. L’économie de l’Égypte vit ses moyens de plus en plus limités et le pouvoir royal n’eut plus
les ressources nécessaires pour entretenir les institutions qui dépendaient directement de lui.
Pour preuve, sûrement afin de faire des économies, Ramsès VI réduisit le nombre d’ouvriers à
Deir el-Médineh à soixante,
alors même que le village en comptait plus du double quelques décennies plus tôt. On sait également que tout
au long de la vallée du Nil des troupes de mercenaires s’installèrent en créant ou en occupant des cités pour
leur propre compte.
Claire Lalouette nous dit que la zone du Fayoum, comme une grande partie de la Moyenne-Égypte,
fut ainsi “colonisée”.
Il semble que le Pharaon ne contrôlait guère plus économiquement que le Delta avec ses riches cités portuaires et commerciales.
De plus il résidait, ou à
Pi-Ramsès, ou à
Memphis, se qui l’éloignait des affaires
politiques de la Haute-Égypte.
Vue de l’intérieur de KV9
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Ses constructions et représentations
L’activité de bâtisseur de Ramsès VI est peu importante, voire
quasi nulle. Bien que comme nous le dit
Heinrich Karl Brugsch,
Ramsès VI déclara “Avoir rempli toute la terre
de grands monuments à son nom”. Il inscrivit surtout son nom sur divers monuments, à la place de ceux de
Ramsès IV et
Ramsès V.
Il fit toutefois construire pour sa mère une tombe dans la
vallée des Reines.
On trouve son nom sur des monuments à
Tanis et à
Bubastis
où dans le grand temple de
Bastet fut mise au jour
une statue le représentant. À
Héliopolis il acheva la construction
au Nord du grand temple d’Atoum,
commencée par son prédécesseur. À Memphis
il fit construire un grand pylône à l’Est du temple principal de la ville ainsi qu’une cour bordée de colonnades.
Au Sérapéum il fit creuser une nouvelle tombe pour l’enterrement de l’Apis intronisé en l’an 26 du règne
de son père. En Haute-Égypte on trouve des traces du souverain à
Coptos à
Thèbes. À Louxor il fit ajouter son
cartouche aux
colonnes de la partie du temple érigées sous le règne
d’Amenhotep III (1390-1353/52).
Au temple d’Amon de
Karnak il fit graver sa
titulature sur les obélisques de
Thoutmôsis I (1504-1492), remplaçant celle
de son frère Ramsès IV et il poursuivit les travaux
de décoration du temple de
Khonsou.
Dans le temple de
Mout il fit ériger une stèle comportant
un hymne dédié à la divinité.
On a retrouvé quelques objets façonnés datant de son règne à :
Héliopolis, Karnak (Une stèle) et
Memphis (Une partie d’une statue
colossale). Des statues du souverain ont été trouvées à :
Bubastis,
Coptos et
Tanis.
De Karnak proviennent également deux statues du Pharaon mises au jour par
Georges Legrain en 1904. Ramsès VI est
représenté dans la liste des enfants royaux de
Ramsès III dans le grand temple funéraire du
Pharaon à Médinet Habou.
Outre cette représentation, il figure à plusieurs reprises dans le temple de son père, notamment lors de la procession
de la fête de Min, ou encore dans celle des prisonniers à l’issue des batailles avec les
Peuples de la Mer,
où il accompagne son frère, le futur
Ramsès IV, se présentant devant le Pharaon
qui assiste au triomphe de ses armées.
Autre vue de la sépulture de Ramsès VI
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Sa sépulture
Ramsès VI réutilisa
la tombe KV9 de
Ramsès V, dans la
vallée des Rois, pour son propre
compte. Le tombeau fut cartographié pour la première fois en 1737-1738 par
Richard Pococke, puis par Robert Hay en 1824 et James Burton en 1825. Les
premières fouilles seront faite par
Georges Daressy. Cette sépulture,
réutilisée par Ramsès VI, pour des raisons qui restent encore mystérieuses, se compose d’une rampe d’entrée, puis de trois
couloirs qui sont suivis d’une chambre et de la salle à colonnes avec en son centre une descenderie qui donne sur deux couloirs
inférieurs, puis sur une antichambre et la chambre funéraire, avec une dernière salle au fond.
La tombe s’étend sur une longueur totale d’un peu moins de 117 m.
Cette tombe est décorée avec des scènes du
Livre des Portes, avec le
Livre des Cavernes, le
Livre de la Vache
Sacrée, le
Livre des Morts, le
Livre du Jour
et le
Livre
de la Nuit et le
Livre de la Terre (Chambre funéraire). On y voit aussi le
défunt avec des déités et une représentation de la résurrection
d’Osiris.
Le plafond de la salle à piliers est peint depuis l’entrée d’une magnifique voûte céleste. Presque mille graffitis en
Grec,
Latin et Copte sont écrits au-dessus des scènes. La momie
de Ramsès VI fut retrouvée dans le tombeau-cachette
KV35,
d’Amenhotep II.
Peu de temps après son enterrement, la tombe du Pharaon fut profanée et saccagée par des pilleurs de
tombes qui coupèrent les mains et les pieds de sa
momie afin d’avoir accès à ses bijoux.
Un examen médical de celle-ci a révélé de graves dommages sur son corps, avec la tête et le torse brisés en
plusieurs morceaux par des coups de hache utilisés par les pilleurs.
Sa famille
Ramsès VI n’eut qu’une épouse attestée :
• Noubkhesed (ou Nubkhesbed ou Nubchesbed ou Nebouherkhesebed). Elle est mentionnée sur une stèle de sa fille à
Coptos et selon
Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton dans la tombe
KV13
de la vallée
des Rois. Elle portait les titres :
Grande épouse Royale, bien-aimée de son corps (Hmt-nswt wrt meryt.f)
et Dame des Deux Terres (nbt tAwy). Elle donna quatre enfants à Ramsès VI :
Trois fils :
▪ Amonherkhepshef (ou Amunherchepeschef
– Jmn Hr xpS.f ) "Amon est son bras puissant",
il fut enterré dans le sarcophage de
la Reine Taousert
et selon certains spécialistes déposé dans le tombeau du Chancelier Bay,
KV13
dans la
vallée des Rois, mais il y a peut-être confusion avec un fils de
Ramsès II du même nom.
▪ Panebenkemet (ou Panebenkemyt
– pAnbn kmt),
dont nous ne savons rien. ▪ Ramsès VII
(ou Ramsès Itamon Netjerheqaiounou – ra-msi-sw it(.i)-imn nTr-HqA-iwnw –
“Le Dieu Rê l’a créé, Père d’Amon,
Le Dieu Seigneur d’Héliopolis”) qui succéda
à son père de 1136 à 1129.
Une fille :
▪ Iset (ou Isat ou Isis –
dw3t-ntjr Ast)
"Divine Adoratrice du Dieu, Iset" que le Pharaon installa comme
“Divine Adoratrice, Épouse du Dieu
Amon“.
Cette nomination est attestée par une inscription retrouvée par
Karl Richard Lepsius,
dans la seconde moitié du XIXe siècle, sur deux blocs réemployés dans la construction
d’un monastère Copte à Deir el-Bachit, au-dessus de
Dra Abou el-Naga.
Ces deux blocs conservent partiellement la scène de cet événement avec trois
lignes de texte donnant les noms des principaux personnages, dont ceux du Pharaon, de la Reine mère,
qui céda probablement son titre et sa fonction à cette occasion, et le nom de la
Princesse. Le nom de sa mère nous est connu par une stèle provenant de
Coptos. Elle
fut mise au jour par Sir
William Matthew Flinders
Petrie et se trouve aujourd’hui au
musée de Manchester.
Iset y est représentée accomplissant des rites et des offrandes à
Osiris et Rê-Horakhty
avec derrière elle le nom de ses parents.
Christiane Ziegler
nous dit qu’elle fut la première Divine Adoratrice à faire figurer sa fonction dans son cartouche.
Elle ne se maria jamais et semble avoir été la première titulaires célibataires du poste de
Divine Adoratrice d’Amon.
Le tombeau d’Iset n’a jamais été retrouvé, mais il est probable qu’il se trouve dans la
vallée des Reines.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
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– Baugeschichte und dekoration des grabes Ramses VI, Orbis Biblicus et Orientalis 89,
Universitätsverlag, Freiburg, 1989 et Juillet 1998.
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JEA 71,
London, 1985.
Thierry-Louis Bergerot :
– La XXe dynastie, Egypte Afrique & Orient, Centre vauclusien d’égyptologie, Saluce, 2004.
James Henry Breasted :
– Ancient records of Egypt : Historical documents from the earliest times to the Persian conquest, Vol.1,
The first to the seventeenth dynasties, C. Scribner’s Sons 1905 – The
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Publications, Décembre 1937 – University of Illinois Press, Mai 2001.
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– Histoire d’Égypte dès les premiers temps de son existence jusqu’à nos jours, vol. 10, Librairie J. C. Hinrichs, Leipzig, 1859.
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Le Caire, 2006 – En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne
des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
– The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
William Christopher Hayes et Frank H.Stubbings :
– Chronology : Egypt, to end of twentieth dynasty, Cambridge ancient history, University Press, 1962 et 1964.
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– Les divines épouses d’Amon dans l’Egypte de la XIXe à la XXIe dynastie, Université de la Sorbonne nouvelle, Paris, 1994.
Nicolas Grimal :
– Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994 –
En Anglais, A History of Ancient Egypt, Blackwell Books, Oxford, 1992.
Claire Lalouette :
– Histoire de la civilisation pharaonique. Tome 3 : L’Empire des Ramsès, Fayard,
Paris, 1985 – Flammarion, Collection Champs, 1995.
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– Remarques sur la famille et les successeurs de Ramsès III,
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– L’Égypte au temps des Ramsès : 1300-1100 avant J.-C., Hachette, Paris, 1995.
Pierre Montet :
– La vie quotidienne en Égypte au temps des Ramsès (XIIIe et XIIe siècles av.J.C.), Hachette, Paris, Janvier
1946, 1953, 1955, 1964, (posthume) 1974, Février 1995 et avec Guillemette Andreu-Lanoë, Le Grand livre du mois,
1988 – Avec M.S.Drower, Everyday life in Egypt in the days of Ramesses the Great, Edward Arnold Ltd, 1958 et
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Alexander John Peden :
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– The tomb of Ramesses VI, Pantheon Books, New York, Janvier 1954.
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– Les Prêtres de l’ancienne Égypte, Édition du Seuil, Collection : Tps-Q-Court, Paris, Septembre 1957 et
1967 – En anglais, Avec Jean-Pierre Corteggiani et David Lorton, The priests of ancient Egypt, Random House USA Inc,
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– Ramesses VI and the medinet habu procession of the Princes, University of Chicago, Chicago, 1960.
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– Affaires et scandales sous les Ramsès, la crise des valeurs dans l’Égypte du Nouvel empire, Collection :
Bibliothèque de l’Égypte ancienne, Pygmalion, 1993 et Juillet 1997 – Édition J’ai lu, Paris, Novembre 2001 –
En Anglais, Traduction de David Lorton, Affairs and scandals in ancient Egypt, Cornell University Press, Novembre 2003.
Steve Vinson :
– Ramesses VI, Oxford Reference Online, Oxford, 2001.
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