Les Assyriens
Premier  Empire  d’Assur
ou  Empire  médio-Assyrien  de  1392  à  912
 

Nous avons besoin de vous

  

 Pour plus de détails voir aussi : – L’Empire paléo-Assyrien

– Le second Empire
– Apogée et chute de l’Assyrie
– Les capitales Assyriennes

 

L’histoire…….

 
   Eriba-Adad I (1393 à 1366 ou 1391 à 1366 ou 1392 à 1366 ou 1390 à 1364 ou 1389 à 1363 ou 1383 à 1357 ou 1380 à 1366 ou 1380 à 1354 ou 1380 à 1353) fut le frère (on trouve aussi le neveu) d’Assur-Nadin-Ahhe II et lui succéda. Ses dates de règne comme son origine sont incertaines. Selon une affiliation attestée dans les inscriptions : D’une briques, de la liste royale de Dur-Sharrukin (ou Khorsabad ou Khorshabad) et d’une tablette (VAT 9836) copie d’une inscription commémorant des travaux de construction, son père serait Assur-Bel-Nishesu (ou Assur-Bel-Nisheshu ou Aššur-bel-nišešu). Une autre liste royale (Nasouhi Kinglist) donne par contre Assur-Rem-Nishesu (ou Assur-Rem-Nisesu ou Aššur-rim-nišešu) comme son père, mais certains spécialistes pensent qu’il s’agit probablement là d’une erreur ?. Il est considéré comme le premier "Empereur" du Moyen Empire Assyrien.
 
   Les circonstances entourant son accession au trône sont inconnues, bien que la plupart des successions neveu oncle (si tel fut le cas) enregistrées dans l’histoire Assyrienne fussent des affaires sanglantes. Il combattit les Mitanniens dont il était le vassal et libéra Assur de leur joug. Ceux-ci étaient empêtrés dans des querelles dynastiques de succession entre Tushratta (v.1380-v.1350) et son frère Artatâma II (v.1350) et tous les deux recherchaient l’appui de leurs vassaux Assyrien. Eriba-Adad I réussit aussi à s’affranchir des Kassites de Babylone. Son règne et celui de son fils furent les plus grands de ce renouveau de l’Assyrie. Eriba-Adad I eut deux enfants dont Assur-Uballit I qui lui succéda.
 


 

Bas-relief représentant des archers Assyriens – Nimrud

   Assur-Uballit I (ou Ashur-Uballit ou Aššur uballi ou Aschschur-uballit ou Assur-uballit “Assur fait vivre“, 1366 à 1330 ou 1365 à 1330 ou 1363 à 1328 ou 1362 à 1327 ou 1356 à 1322 ou 1353 à 1338 ou 1353 à 1318) se libéra définitivement la tutelle du Mitanni et il finit même par le soumettre en battant Shuttarna III (v.1350-v.1345), puis il commença l’ascension Assyrienne. Les Assyriens conquirent peu à peu les régions riveraines du Tigre en amont d’Assur. Assur-Uballit I intervint dans les affaires des Rois Kassites de Babylone suite à la mort de Burnaburiash II (1375-1347) à qui il avait donné sa fille Muballiat-Šerū’a, en mariage.
 
   Burnaburiash II fut succédé par Karahardash (1347), le fils qu’il eut de cette union, mais une révolte éclata qui montre l’impopularité des Assyriens et Karahardash fut tué dans la rébellion. Assur-Uballit I ne permettant pas que son petit-fils soit écarté, envahit la Babylonie et obligea le nouveau Roi Nazilbugash (1347-1345) à abdiquer. Il plaça alors sur le trône de Babylone son arrière-petit-fils, un certain Kurigalzu II (ou III, 1345-1324). Ce dernier trahit ses "maîtres" et envahit l’Assyrie. Assur-Uballit I ne put arrêter l’armée Babylonienne qu’à Sugagu, non loin au Sud de sa capitale Assur. Ce fut la première d’une série d’interventions des Assyriens dans les affaires Babyloniennes.
 
   Dans les lettres de Tell el-Amarna, qui sont la correspondance diplomatique entre différents souverains du Moyen-Orient, dont Assur-Uballit I et les Pharaons Amenhotep III (ou Aménophis, 1390-1353/2) et Amenhotep IV (Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338), on trouve deux lettres d’Assur-Uballit I (EA 15 – EA 16), la deuxième étant une lettre de suivi à la première. Dans ces lettres, Assur-Uballit I se réfère à son deuxième prédécesseur, Assur-Nadin-Ahhe II comme son "père" ou "ancêtre", plutôt que de son père réel, Eriba-Adad I. Cette affirmation a conduit certains de ses détracteurs, comme David Rohl, à comparer avec la chronologie classique Égyptienne et prétendre que le Assur-Uballit des lettres de Tell el-Amarna n’était pas le même qu’Assur-Uballit I. Cet avis cependant, ne tient pas compte du fait que les Rois dans les lettres de Tell el-Amarna font fréquemment référence à des prédécesseurs comme leur "père", même s’ils ne sont pas leurs fils biologiques, ce qui est peut-être le cas d’Assur-Uballit I.
 

Bas-relief représentant des archers Assyriens – Nimrud

 

   Assur-Uballit I eut un enfant Enlil-Nirâri I (ou Enlil-Narari ou Enlil-nirari ou En-líl-né-ra-rù ou Ellil-nārāri ou Enlil nērāru ou Elli-nerari “Enlil est mon aide“, 1330 à 1320 ou 1330 à 1319 ou 1329 à 1320 ou 1327 à 1318 ou 1321 à 1312 ou 1317 à 1308) qui lui succéda en fondant la IVe dynastie. Il dut lutter contre le Roi de Babylone, Kurigalzu II afin de fixer la frontière entre les deux États et il fut tué au cours d’une bataille contre ce dernier. Il restaura les murs extérieurs d’Assur.
 
   Son fils Arik-Den-Ili (ou Arik-den-ili ou Arik-den-ilu ou Ārik-dēn-ili, 1320 à 1308 ou 1319 à 1308 ou 1317 à 1306 ou 1315 à 1300 ou 1311 à 1301 ou 1307 à 1296) assura sa succession. Lui aussi, comme ses aïeux, dut se battre contre Babylone. Notamment contre son Roi Nazimarrutash II (1324-1298) contre qui il se disputa les frontières. Une chronique de son règne décrit plusieurs expéditions contre les territoires voisins. Avec des chars il attaqua des tribus barbares à l’Est du territoire Assyrien : Le pays de Nigimti (ou Nitgimkhi) et son Roi Esini qui se retrouva assiégé dans la ville d’Arnuna, Arik-Den-Ili vola en représailles un riche butin à l’ennemi, les récoltes, le métal et le bétail ; le pays du Turukum (ou Turukkû ou Turukkäer, tribu du Nord du Zagros) et tous les chefs des montagnes et des hauts plateaux dans les grandes étendues du Qutu (Zagros) afin de parer à d’éventuelles incursions de tribus nomades sur les frontières Assyriennes du Nord et de l’Est.
 
   On lui connait aussi une expédition dans le Gutium (Royaume des Goutis) et lorsqu’il se tourna vers l’Ouest, des heurts dans la région de Katmuhu (ou Katmui, province de Şırnak de la Turquie actuelle) dans le moyen-Euphrate, avec les tribus nomades, Ahlamu (ou Alamû) et Suti (ou Şuţu ou Sutaër) qui furent par la suite associées à celle des Araméens. Enfin il connut des victoires contre le Kummuhu (ou Qummu, situé sur la rive Ouest de l’Euphrate dans la boucle du fleuve, entre Malatya et Karkemish) et ses alliés sur le haut-Euphrate. Il élargit le territoire Assyrien le long du Tigre, au Nord, surtout sur la rive orientale du fleuve et il soumit les tribus nomades locales. Il aurait probablement atteint la frontière Sud du Mitanni (Le Hanigalbat comme le nommaient les Assyriens, mais sans l’attaquer. Ses activités ne se limitèrent pas à la guerre. Le temple de Shamash (ou šamaš) à Assur fut reconstruit. Son propre fils lui attribua la construction de la grande ziggourat d’Assur dans l’une de ses dédicaces de construction.
 
   Adad-Nirâri I (ou Adad-nirari ou Adad-Nerari ou Adad-nārārī “Adad est mon secours“, 1308 à 1275 ou 1307 à 1275 ou 1305 à 1274 ou 1300 à 1270 ou 1295 à 1264), son fils, lui succéda. Il poursuivit les conquêtes territoriales et il enleva au Mitanni (Le Hanigalbat comme le nommaient les Assyriens) les pays du Tigre et du Khābūr (ou Habur, actuelle Haut Djézireh) en se proclamant "Empereur de l’univers" (sharru rabû ou Šar kiššati). Il agrandit l’Empire au Nord, jusqu’à Mardin (ou Mêrdîn, Sud-est de la Turquie actuelle). Il conquit une partie de la Babylonie et surtout repoussa les invasions Kassites et les hordes Goutis (ou Gutis). Lors de son règne, l’Assyrie commença à jouer un grand rôle dans l’histoire de la Mésopotamie. Il fut le plus ancien souverain d’Assyrie dont les annales nous soient parvenues dans le détail. Elles nous indiquent qu’il vaincu le Roi Kassite de Babylone, Nazimarrutash II (1324-1298), à la bataille de Kar-Ishtar, dans la province d’Ugarsallu (ou Ugar-sallu), où il signa un accord qui délimitait les nouvelles frontières sur la rive Est du Tigre et dans le Sud et également qu’il écrasa l’Empereur du Mitanni, Shattuara I (ou Šattuara, v.1320-v.1300).


 

Trois souverains d’Assyrie ont été
nommés Adad-Nirari.
Cette stèle représente l’un d’eux.

 
   Comme le précise Amir Harrak, le texte raconte comment Adad-Nirâri I enleva au Mitanni les pays du Tigre et du Khābūr (ou Habur, actuelle Haut-Djézireh) et au début "comment le Roi Shattuara I se rebella et commit des actes d’hostilité contre lui". Adad-Nirâri I dit avoir capturé, Shattuara I et l’avoir amené à Assur, où il lui aurait fait prêter allégeance. Puis il l’aurait autorisé à retourner au Mitanni, contre un tribut qu’il devrait verser régulièrement. Cependant le fils de Shattuara I, Wasashatta (ou Wašašatta ou Wasasatta, v.1300-v.1280), dès son arrivé au pouvoir, voulut se libérer de la tutelle Assyrienne et se rebella. N’étant pas de force face à l’armée d’Adad-Nirâri I, il demanda de l’aide aux Hittites. Mais ces derniers le trahirent en acceptant son or, sans jamais l’aider (Annales d’Adad-Nirari I).
 
   Les Assyriens écrasèrent sans peine Wasashatta et prirent la capitale Taidu (ou Taite dans les textes Assyriens), ainsi qu’un nombre important de villes dont : Wassouganni (ou Washshukanni ou Waššukanni ou Ushshukana dans les textes Assyriens), Amasakku, Kahat (ou Tell Barri), Nabula (ou Girnavaz), Shuduhu (ou Šuduhu), Shuru et Irridu (ou Tell Bender) qu’ils détruisirent totalement et selon la légende ils auraient semé du sel dessus. La diffusion du sel sur les villes conquises symbolisait une malédiction sur les nouvelles éventuelles habitations. L’épouse et les enfants de Wasashatta furent emmenés avec d’autres prisonniers et un énorme butin à Assur, Cependant Wasashatta lui-même ne fut pas capturé.
 
   Bien qu’Adad-Nirâri I ait conquis le cœur du Mitanni entre le Balikh et le fleuve Khābūr, il ne semble pas avoir traversé l’Euphrate et Karkemish continua de faire partie de l’Empire Hittite. Il est difficile d’évaluer dans quelle mesure le Mitanni fut vraiment renversé. La ville de Turira (ou Tūrira, Nord de Karkemish) restant indépendante et Salmanazar I devra lutter contre une coalition du Mitanni sous Shattuara II (ou Šuttarna ou Šatuara, v.1280-v.1270 ou v.1280-1267) et des nomades Ahlamu (ou Alamû). D’après les textes Hittites, le Mitanni persista, bien que de nombreux auteurs les considèrent comme une fiction politique car on sait qu’Adad-Nirâri I annexa le royaume du Mitanni et asservit son peuple.
 
   Il y nomma un Gouverneur issu de l’aristocratie Assyrienne. Alors que le nom de cette personne est inconnu, un de ses successeurs, sous le règne de Salmanasar I, fut Qibi-Assur qui fonda une courte dynastie Assyrienne de vice-Rois régnant sur la région. Les victoires d’Adad-Nirâri I conduisirent à intégrer toute la Mésopotamie sous son hégémonie. À l’Est, il réussit à défendre son royaume contre des tribus montagnardes. À part la bataille avec Nazimarrutash II, les conflits d’Adad-Nirâri I avec Babylone restèrent de faible intensité. Les Assyriens s’emparèrent néanmoins de la vallée de la Diyala et raffermirent ainsi leurs positions en Mésopotamie centrale, face au royaume Babylonien. Adad-Nirâri I eut un enfant Salmanasar I qui lui succéda.
 
   Salmanasar I (ou Shalmaneser ou Salmanazar ou Shoulman-Asharid ou Šulmanu-ašared ou Šulmānu ašarēd, “Le Dieu Shulmanu est prééminent“, 1275 à 1245 ou 1274 à 1245 ou 1273 à 1244 ou 1265 à 1235 ou 1263 à 1234 ou 1263 à 1233) se révéla aussi un grand guerrier. Il étendit son royaume jusqu’à l’Euphrate et l’Ourartou. Il fit trois campagnes dans la région de Diarbékir (ou Diyarbakir, ville du Sud-est de la Turquie actuelle). Il porta une série de campagnes contre les Araméens, dans le Nord de la Mésopotamie. Il annexa le Katmuhu (ou Katmui, province de Şırnak de la Turquie actuelle) dans le moyen-Euphrate, une partie du Kizzuwatna (ou Cilicie) en Anatolie et il établit des colonies Assyriennes sur les frontières de la Cappadoce. Pour arrêter sa montée en puissance les Hittites se réconcilièrent avec les Égyptiens, mais toute la Haute-Mésopotamie fut annexée par l’Assyrien. Selon ses annales découvertes à Assur, dans sa première année de règne, il conquit huit pays dans le Nord-ouest et détruisit la forteresse d’Arinnu.
 
   Dans sa deuxième année, il battit une coalition unissant l’Empereur du Mitanni, Shattuara II (v.1280-v.1270), les Hittites et les Ahlamu (ou Alamû). Des inscriptions de Salmanasar I mentionnent : "Qu’il aurait tué 14.400 hommes et que les survivants furent rendus aveugles et renvoyés au Mitanni (?), que 180 villes furent détruites, dont Taidu (ou Taite dans les textes Assyriens) et Irridu (ou Tell Bender)". Ce qui est sûr c’est qu’avec ses victoires, Salmanasar I put imposer sa domination sur les forteresses de Sudu, d’Harranu (ou Harran), jusqu’à Karkemish sur l’Euphrate, ce qui mit fin complètement au royaume du Mitanni. Une partie de sa population fut déportée et il devint la province Assyrienne d’Hanigalbat. Salmanasar I fut l’un des premiers souverains Assyriens connu qui déportait ses ennemis battus dans diverses régions plutôt que de simplement les mettre tous à mort. Il fit construire sur la rive gauche du Tigre la ville de Nimrud (ou Kalkhû ou Kalkhu ou Kalhu ou Kalwakhum ou Kalakh). De ses activités de bâtisseur on lui connaît aussi des palais à Assur et Ninive et une restauration du temple d’Assur. Son fils Toukoulti-Ninourta I lui succéda.


 

Autel provenant du temple d’Ishtar à Assur
montrant Toukoulti-Ninourta I en
adoration devant le symbole du Dieu Nusku
– Vorderasiatisches Museum – Berlin

 
   Toukoulti-Ninourta I (ou Tukulti-Ninurta ou Tukultininurta” Ma confiance repose sur Ninourta“, 1245 à 1208 ou 1244 à 1208 ou 1243 à 1207 ou 1242 à 1206 ou 1240 à 1205 ou 1233 à 1197 ou 1196) comme son père va continuer les campagnes, il porta son Empire à son apogée. Il conquit les pays du Nord et du Nord-est, le Qutu (Zagros) et le Shoubari. Puis il pilla et soumit les régions du Nord-ouest jusqu’à la Commagène. Il défit quarante Roitelets de l’Ourartou qui s’étaient coalisés contre lui. En 1235, il fut attaqué par le Roi Kassite de Babylone, Kashtiliash IV (1243-1235).
 
   L’Assyrien réussit à le battre et le faire prisonnier, et il châtia durement Babylone et soumit toute la Basse-Mésopotamie. Vers 1230, il remporta une grande victoire contre l’Empereur Hittites, Tudhaliya IV (1234-1215) à la bataille de Nihriya (ou Nairi ou Mahri ou Nari, région proche du lac de Van). Il annexa le territoire jusqu’au lac de Van (Voire même d’Ourmia). Cette victoire est célébrée dans une épopée grandiose.
 
   De nombreux scribes figuraient parmi les Babyloniens déportés en Assyrie. Ils contribuèrent à la "babylonisation" de la culture Assyrienne. De ses activités de bâtisseur on lui attribue la construction d’une nouvelle capitale, Kâr-Toukoulti-Ninourta (ou Kâr-Tukulti-Ninurta “Fort de Tukulti-Ninurta”), située sur le Tigre en face d’Assur, approvisionnée en eau par un canal. Il y éleva un temple à Assur et s’y construisit un palais où il fut assassiné au cours d’une émeute fomentée par ses propres fils. La civilisation Assyrienne de cette période est connue par des écrits très importants, comme le recueil des Lois Assyriennes, conservé sur plusieurs tablettes.
 
   L’une d’elles est en particulier consacrée au statut des femmes et de leurs biens. On possède également une compilation de décrets royaux qui nous donne une idée très précise de la vie à la cour et du harem royal. On y trouve aussi décrit le rituel du couronnement qui définit le Dieu Assur comme le véritable Roi, le souverain étant chargé sur terre de le servir, d’agrandir et d’enrichir le royaume. Dans cet Empire la langue Assyrienne remplaça les dialectes Hourrites. Après sa mort, l’Empire Assyrien tomba petit à petit dans le déclin. Toukoulti-Ninourta I eut deux fils qui lui succédèrent. Assur-Nadin-Apli (ou Aššur-nadin-apli, 1208 à 1204 ou 1207 à 1204 ou 1206 à 1203 ou 1205 à 1203 ou 1204 à 1201 ou 1196 à 1194 ou 1196 à 1193) dont le nom signifiait "le Dieu Assur a donné un fils" dans la langue Akkadienne, fut l’aîné. L’Assyrie perdit beaucoup de sa puissance au cours de son règne.
 
   Son fils (ou son neveu ?) Assur-Nirâri III (ou Assur-nirari ou Assur-Nerari ou Ashur-Nirari ou Aššur-nirari  “Assur est mon aide“, 1204 à 1198 ou 1203 à 1198 ou 1202 à 1197 ou 1200 à 1195 ou 1193 à 1188 ou 1193 à 1187 ou 1192 à 1187) fut le souverain suivant. Certains spécialistes pensent qu’il était peut-être un usurpateur qui profita du chao qui suivit la mort de Toukoulti-Ninourta I. Nous ne connaissons pratiquement rien de son règne. Puis vint Enlil-Kudurri-Usur (ou Enlil-kudurri-usur “Enlil protège le fils aîné“, 1198 à 1193 ou 1197 à 1193 ou 1196 à 1192 ou 1194 à 1190 ou 1187 à 1183 ou 1186 à 1182) deuxième fils de Toukoulti-Ninourta I. Il fut le dernier souverain de cette IVe dynastie. Il mourut en faisant la guerre à Babylone, face au Roi Adad-Shuma-Usur (1219 à 1189) qui fit un moment de l’Assyrie son vassal.
 
   À la fin de son règne, le trône fut usurpé par Ninourta-Apla-Ekur (ou Ninurta-apil-ekur ou Ninurta-Apal-kur “Ninourta est l’héritier d’Ekur“, 1193 à 1180 ou 1192 à 1180 ou 1191 à 1180 ou 1189 à 1178 ou 1182 à 1180 ou 1181 à 1179 ou 1181 à 1169), un descendant d’Adad-Nirâri I appartenant à une branche très éloignée au sein de la famille royale mais protégée du Roi de Babylone. Il fut le fils d’Ili-Pada (ou Ili-iaddâ). Ninourta-Apla-Ekur fut le fondateur de la Ve dynastie. Il existe un certain désaccord entre spécialistes sur la durée de son règne, qui se basent sur les différences entre les divers exemplaires de liste royale Assyrienne. Cela va de seulement 3 ans à 13 ans de règne. La tendance actuelle est de lui accorder le plus court règne, soit de donner raison à Amélie Kuhrt. Son fils, Assur-Dan I fut le souverain suivant.


 

Céramique peinte (11,90 cm)
représentant une femme portant
un diadème et un collier –
Période médio-Assyrienne –
Musée d’Irak – Bagdad

 
   Assur-Dan I (ou Aššurdān ou Assourdan ou Ashur-dan ou Ashurdan, “Assur est puissant“, 1180 à 1134 ou 1179 à 1134 ou 1179 à 1133 ou 1178 à 1133 ou 1177 à 1133 ou 1169 à 1134 ou 1168 à 1133) eut un des règnes les plus longs de tous les souverains Assyriens. Au cours de celui-ci il laissa entrer les Mosques (ou Mushki ou Moushkis) et les Kaska dans la région du Tigre supérieur. Il aida les Élamites à essayer de chasser les Rois Kassites de Babylone. Vers 1160, il engagea une campagne contre Enlil-Nadin-Ahhe (ou Enlil-Nâdin-Ahi, 1160-1153) de Babylone. Pui en 1156 contre le Roi suivant, Zabuba-Shuma-Iddina (ou Zababa-šuma-iddina, 1161-1160), Assur-Dan I conquit les villes de Zaban, Irriya, Ugarsallu (ou Ugar-sallu, au Sud du petit Zab) et ramena un riche butin en Assyrie (Histoire Synchronistique II 9-12). Une tablette d’argile fragmentaire (K.2667) généralement attribuée à Assur-Dan I énumère ses conquêtes militaires. Au-delà de ces faits on sait peu de choses de son long règne. À sa mort une crise de succession fragilisa l’Assyrie.
 
   En un an trois souverains se succédèrent : D’abord le fils aîné d’Assur-Dan I, Ninourta-Toukoulti-Assur (ou Ninurta-Tukulti-Assur ou Ninurta-Tukulti-Achour ou Ninurta-tukulti-Aššur, 1134 ou 1133 ou 1132). Malgré son court règne, de nombreuses données sur l’administration civile et religieuse liées au palais nous sont connues, elles révèlent le fonctionnement de la cour. Il fut très vite détrôné par son frère Mutakkil-Nusku (ou Mutakkil-Nušku “Celui que Nusku dote avec confiance“, 1133 ou 1132) et ce dernier le contraint à l’exil en Babylonie, avec laquelle il avait maintenu des relations amicales bien avant son accession au trône. Mais Mutakkil-Nusku décéda peu après sa prise de pouvoir.
 
   Il laissa le trône à son fils, Assur-Resa-Isi I (ou Assur-Resh-Ishi ou Assur-Resa-Isil ou Aššur-reš-iši ou Aschschur-resch-ischi ou Assur-res-isi “Assur a levé ma tête“, 1134 à 1116 ou 1133 à 1116 ou 1132 à 1115). Le Roi d’Élam, Shilhak-Inshushinak I (1150-1120) profita de cette crise de succession et attaqua l’Assyrie. Il progressa ainsi jusqu’à Arrapha (Ville actuelle de Kirkouk, en Iraq) qu’il prit. En Babylonie une nouvelle dynastie, dite "IIe dynastie d’Isin" (Ville d’où furent originaires ses Rois), prit le pouvoir. Une révolte grandit dans cette région, que Shilhak-Inshushinak I dut régler.
 
   Ce fut ce moment que choisit le Roi Ninourta-Nadin-Shumi (1131-1125) d’Isin, pour l’attaquer, en 1130. Les Élamites subirent une cuisante défaite et durent se replier dans leur pays, cette défaite plongea l’Élam dans une crise et Shilhak-Inshushinak I vit toutes ses conquêtes redevenir indépendantes une à une. Assur-Resa-Isi I mena des campagnes contre les tribus Ahlamu (ou Alamû) en Syrie et contre le Gutium (ou Goutis), les tribus Mosques (ou Mushki ou Moushkis) et les Loulloubis (ou Lullubi ou Lulubi, aujourd’hui le Sharazor dans les plaines du Zagros Iranien) pour atteindre les monts Zagros.
 
   Il lutta également contre les Rois de Babylone, Ninourta-Nadin-Shumi et Nabuchodonosor I (ou Nabou-Koudour-Ousour, 1125-1103), qu’il réussit à repousser. Avec ce dernier il avait pourtant initialement établit une relation amicale. Cependant le Babylonien assiégea la forteresse Assyrienne de Zanqu (ou Zanqi) et quand Assur-Resa-Isi I approcha avec une force armée de secours, Nabuchodonosor I incendia ses engins de siège pour éviter leur capture et se retira. Dans une seconde campagne, il mit le siège devant la forteresse d’Idi et l’arrivée de l’armée Assyrienne donna lieu à une bataille rangée dans laquelle il subit une défaite totale et dut fuir, laissant 40 de ses chars a Assyriens.
 
   Si ces victoires ne furent pas été décisives elles assurèrent toutefois les bases pour l’extension Assyrienne que fera son successeur. Assur-Resa-Isi I fut aussi un bâtisseur, on lui attribue entre autres : La fondation d’une nouvelle ville appelée Apku (Près de l’actuelle Mossoul) : La reconstruction de la muraille de la ville d’Assur ; Ses propres inscriptions dans la même cité l’identifient en tant que bâtisseur du temple des Dieux Adad et Un, Ishtar et Assur ; Un palais à Ninive (le Egalšaulla) ; Enfin il reconstruisit la tour-porte du temple d’Ishtar qui avait été endommagée par des tremblements de terre au cours des règnes précédents. Son fils lui succéda.
 
   Téglath-Phalasar I (ou Tiglath-Pileser ou Tiglatpileser ou Theglathphalasar ou Tukulti-Apil-Esharra ou Tukulti-apil-escharra ou Tukulti-apil-esarra ou Tukulti-apil-Ešarra ou Tukulti-pal-Esarra ou Tukultī-apal-ešarra "Ma confiance est dans le fils de l’Esharra", 1116 à 1077 ou 1114 à 1076) se révéla un des plus grands conquérants de l’Assyrie. L’historien Georges Roux le considère comme “L’un des deux ou trois plus grands monarques Assyriens“. Il étendit ses possessions jusqu’à la Méditerranée et les rives de la mer Noire et soumit les peuples du Tigre supérieur. Sa première campagne (Selon des sources datant de son règne) fut contre une tribu Géorgienne, les Mosques (ou Mushki ou Moushkis), qui occupait des territoires fertiles entre la source du bras Ouest du Tigre et la boucle de la rivière à Amedi dans le Haut-Euphrate.
 
   Cette zone attira rapidement la convoitise de l’Empire Assyrien. Les armées se rencontrèrent à la bataille du mont Kashiari (ou Kaschiari ou Kašiari) sur les contreforts Sud-ouest du Zagros. Dans ces écrits, l’Empereur d’Assyrie se venta d’avoir capturé près de 20.000 Mosques avec leurs cinq Rois (Chefs de tribu) et il prétendit avoir écrasé leur corps et versé leur sang sur les sommets des montagnes et qu’il coulait à travers les canyons.
 
   Puis il envahit la Commagène orientale et l’Est de la Cappadoce. Il éconduit les successeurs des Hittites de la province du Subartu (ou Soubartou ou Subartum, Haut-Djézireh), au Nord-est de Milid (ou Melid ou Arslantepe dans les faubourgs de Malatya aujourd’hui). Dans une autre campagne, dans sa troisième année de règne, les Assyriens pénétrèrent dans les montagnes au Sud du lac de Van. Dans une inscription sur une stèle à Yoncali, à l’extrémité Ouest de la plaine de Bulanik (Ville de la province orientale de Mus en Turquie), Téglath-Phalasar I y célèbre sa victoire sur les 23 “Rois” des pays Nihriya (ou Nairi ou Mahri ou Nari "Terre des cours d’eau", région proche du lac de Van).
 
   Il tourna alors ses troupes vers l’Ouest pour recevoir la soumission de Malatya. Dans sa cinquième année de règne, il attaqua Comana (Que quelques spécialistes pensent identique à Kummanni capitale du Kizzuwatna) en Cappadoce. Il laissa une trace de ses victoires gravées sur des plaques en cuivre dans une forteresse qu’il fit construire et qui servit de base de lancement pour ses conquêtes du Kizzuwatna (ou Cilicie). Les Araméens au Nord de la Syrie furent les suivants à être attaqués, il les poursuivit jusqu’au désert de Syrie.
 
   Il s’assura le contrôle de la route de la Méditerranée par la possession de la ville Hittite de Pethor (ou Pitru) à la jonction de l’Euphrate et du Sajour (ou Sajur ou Nahr al-Sajour ou Al-Sajour ou nahr sājūr en Syrie). Puis il se rendit à Gubal (ou Byblos), Sidon (ou Saïda ou Saydā) et enfin à Arwad (ou Aradus ou Arados ou Arvad ou Arpad ou Antioche en Pieria ou île de Ruad en face la Syrie) où il s’embarqua sur un bateau sur la Méditerranée et où une légende raconte qu’il tua un nahiru ou "cheval de mer" (Adolf Léo Oppenheim le traduit comme un narval).
 
   Il rançonna les villes Phéniciennes et le Roi de Karkemish. Ce fut un amoureux de la chasse et aussi un grand bâtisseur. Entre autres on lui attribue la restauration du temple d’Assur et Hadad à Assur. Il consacra également une partie de son temps à l’amélioration du réseau d’irrigation. La dernière partie de son règne semble avoir été une période de repli. Une chronique fragmentaire fait aussi part d’une famine et des problèmes avec les Araméens. Ceux-ci venus de l’Ouest reconquirent le Hanigalbat (ex Mitanni), ils prirent la Babylonie et massacrèrent dans les campagnes les habitants d’Assyrie.


 

Bas-relief représentant la déportation des populations –
Nimrud – Palais central

 
   Téglath-Phalasar I eut trois enfants : L’aîné, Asared-Apil-Ekur (ou Asharid-Apal-Ekur ou Ašared-apil-ekur ou Ašarēd-apil-Ekur ou Aschared-apil-Ekur ou Asared-apil-Ekur  “L’héritier d’Ekur est avant tout“, 1076 à 1074 ou 1075 à 1074) lui succéda pour un court règne. Il n’y a pas d’inscriptions royales connues de son règne. Son frère, Assur-Bel-Kala I (ou Ashur-bel-kala ou Aššur-Bel-kala ou Assur-bel-kala  “Assur Dieu est le Seigneur de toutes choses“, 1074 à 1056 ou 1073 à 1056) lui succéda. Il fut marié à une fille du Roi de Babylone, Adad-Apla-Iddina (1068-1046). Il mourut prématurément après 18 ans de règne et fut enterré dans la ville d’Assur.
 
   Il laissa la place à son fils, Eriba-Adad II (1057 à 1055 ou 1056 à 1054 ou 1055 à 1054) qui eut un règne très court dont on ne sait pratiquement rien. Il fut renversé par son oncle Shamshi-Adad IV (ou Samsi-Addu ou Samsî-Addu ou Shamshiadad ou Šamši-Adad ou Schamschi-Adad ou Shamshî-Adad  "Addu (le dieu de l’Orage) est mon soleil",  1055 à 1051 ou 1054 à 1051 ou 1054 à 1050 ou 1053 à 1050), le 3e fils de Téglath-Phalasar I. Nous ne savons pas grand chose dans les détails sur ce monarque. Il est fort probable qu’il fut assez âgé lorsqu’il s’empara du trône. Selon certains textes reconstruits à partir de fragments trouvés à Ninive, il effectua des travaux de restauration du temple d’Ishtar dans la ville. Dans un autre texte on trouve une dédicace au Dieu Assur. Il fut le dernier souverain de la Ve dynastie.
 
   Son fils Assur-Nasirpal I (ou Asurnasirpal ou Ashur-Nasir-Pal ou Ashurnasirpal ou Assur-Nâsi-Apli ou Aššur-nâir-apli  “Assur protège son fils” ou “Assur est le protecteur de l’héritier“,  1051 à 1032 ou 1050 à 1032 ou 1050 à 1031 ou 1049 à 1031) lui succéda. Ce dernier n’a laissé que peu de traces de son règne au cours de cette période troublée de l’histoire Assyrienne, qui fut marquée par la famine et la guerre avec les nomades du désert à l’Ouest, comme nous le révèle une prière adressée à la Déesse Ishtar, qui raconte les malheurs du peuple et un bas-relief (aujourd’hui au British Museum), avec ses actes, militaires, religieux et de chasse. Il fut le fondateur de la VIe dynastie. Il eut deux fils qui lui succédèrent.
 
   Le premier fut, Salmanasar II (ou Shalmaneser ou Salmanazar ou Shoulman-Asharid ou Šulmanu-ašared ou Šulmānu ašarēd, “Le Dieu Shulmanu est prééminent“, 1032 à 1020 ou 1031 à 1020 ou 1031 à 1019 ou 1030 à 1019) dont le règne nous est mal connu. De lui, nous avons reçu une seule stèle trouvée à Assur, qui mentionne sa titulature et affiliation, ainsi qu’un sacrifice au Dieu de la ville. Il fut suivi sur le trône par son fils, Assur-Nirâri IV (ou Assur-nirari ou Assur-Nerari ou Ashur-Nirari ou Aššur-nirari  “Assur est mon aide“, 1020 à 1016 ou 1020 à 1014 ou 1019 à 1013 ou 1018 à 1013) dont le règne nous est aussi assez confus compte tenu de notre manque d’inscriptions contemporaines.
 
   Puis Assur-Rabi II (ou Ashur-rabi ou Aššur-rabi “Assur est formidable“, 1016 à 973 ou 1014 à 973 ou 1013 à 972 ou 1012 à 972) prit le pouvoir semble t-il en renversant son neveu. Ceci dit, les circonstances de la succession sont inconnues et la Liste Royale Assyrienne ne donne aucune indication. Malgré son long règne (41 ans) on ne sait également que peu de choses de lui, seulement quelques archives ont survécu. Certaines colonies Assyriennes sur le Moyen-Euphrate furent perdus aux Araméens qui furent en mesure de traverser le fleuve et établir un réseau de colonies autonomes et interdépendantes qui commencèrent à empiéter sur le cœur du territoire Assyrien. Une grave crise de famine est enregistrée dans le milieu du règne d’Assur-Rabi II, ce qui fut peut-être un des points de la cause de la migration Araméenne. Son fils lui succéda.
 
   Assur-Resa-Isi II (ou Assur-Resh-Ishi ou Assur-Resa-Isil ou Aššur-reš-iši ou Aschschur-resch-ischi ou Assur-res-isi  “Assur a levé ma tête“, 973 à 968 ou 973 à 967 ou 972 à 967 ou 971 à 967) fut le souverains suivant et son règne fut un moment de l’éclipse politique de l’Assyrie. Son fils Téglath-Phalasar II (ou Tiglath-Pileser ou Tiglatpileser ou Theglathphalasar ou Tukulti-Apil-Esharra ou Tukulti-apil-escharra ou Tukulti-apil-esarra ou Tukulti-apil-Ešarra ou Tukulti-pal-Esarra ou Tukultī-apal-ešarra  “Ma confiance est dans le fils de l’Esharra“, 968 à 935 ou 967 à 935 ou 966 à 935) lui succéda. Malgré son long règne on sait très peu de chose sur lui. Pendant celui-ci, l’Assyrie fut harcelée par ses voisins, Syriens et Babyloniens. De plus Téglath-Phalasar II dut faire la guerre contre les Rois de Nihriya (ou Nairi ou Mahri ou Nari, région proche du lac de Van).
 
   Après sa mort son fils, Assur Dan II (ou Aššurdān ou Assourdan ou Ashur-dan ou Ashurdan  “Assur est puissant“, 935 à 912 ou 934 à 912) lui succéda. Il nous a laissé les annales de son règne. Sous celui-ci les Araméens de Haute-Mésopotamie se fixèrent dans les villes, leurs frères nomades préférant la Babylonie. Assur Dan II reçut un royaume au bord du cahot. Avec beaucoup d’efforts, il réussit à rétablir le pouvoir de l’État Assyrien qui prit un nouveau départ. Il mit en place une réforme importante de l’agriculture et de l’élevage, qui réussit à arrêter l’émigration des populations. Il vaincu les Syriens près de Mossoul, et il lança une expédition victorieuse contre les Babyloniens. Dans le pays les monuments et les bâtiments publics furent restaurés. Son fils, Adad-Nirâri II, lui succéda et débuta le Second Empire Assyrien (ou Empire médio-Assyrien).

 

Bibliographie  sur  la  période

 
  Pour d’autres détails sur cette période voir les ouvrages de :
 
Johannes Boese et Gernot Wilhelm :
Assur-Dan I, Ninurta-Apil-Ekur und die mittelassyrische chronologie, pp : 19–38, Wiener Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes 71, Wien, Janvier 1979.
John A. Brinkman :
Comments on the Nassouhi kinglist and the Assyrian kinglist tradition, pp. 306-319, OrNS 42, 1973.
Reginald Campbell Thompson :
The epic of Tukulti-Ninurta, p. 116, The Annals of Archaeology and Anthropology 20, Liverpool, 1934.
Kuk Won Chang :
Dichtungen der zeit Tukulti-Ninurtas I. von Assyrien, Cirencester/U.K., Lang, Frankfurt am Main, Bern, 1979.
Barbara Cifola :
The titles of Tukulti-Ninurta I after the Babylonian campaign : A re-evaluation, from the upper sea to the lower sea, Kirk Grayson, Toronto, Janvier 1999.
Helmut Freydank :
Beiträge zur mittelassyrischen chronologie und geschichte, Akademie Verlag, Berlin, 1991.
Jean-Jacques Glassner :
Chroniques mésopotamiennes, Les Belles Lettres, Paris, 1993 – En Anglais, avec Benjamin R.Foster, Mesopotamian chronicles, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2004.
Albert Kirk Grayson :
Tukulti-Ninurta I, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1972.
Assyrian royal inscriptions. Volume I. From the beginning to Ashur-resha-ishi I, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1972.
Assyrian and Babylonian chronicles, J.J. Augustin, Locust Valley, 1975 et Eisenbrauns, Winona Lake, 2000.
Amir Harrak :
Assyria and Hanigalbat : A historical reconstruction of bilateral relations from the middle of the fourteenth to the end of the twelfth centuries B.C., G. Olms Verlag, Hildesheim, New York, 1987 – National Library of Canada, Ottawa, 1989.
Mark Healy :
The ancient Assyrians, Osprey, London, 1991.
Amélie Kuhrt :
The ancient near East, c. 3000-330 BC, Routledge, London, New York, 1995.
Wilfred G.Lambert :
Three unpublished fragments of the Tukulti-Ninurta Epic, p: 38, Archiv für Orientforschung 18, Ernst Weidner, 1967.
Mogens Trolle Larsen :
The old Assyrian city-state and its colonies, Akademisk Forlag : Eksp., DBK, Copenhagen, 1975-1976.
Wilhelm Lotz :
Die inschriften Tiglathpileser’s I in transskribiertem assyrischem grundtext mit übersetzung und kommentar, J.C. Hinrichs, Leipzig, 1880.
Peter Bruce Machinist :
The epic of Tukulti-Ninurta I : A study in middle Assyrian literature, London, 1978.
Florence Malbran-Labat :
L’armée et l’organisation militaire de l’Assyrie : D’après les lettres des Sargonides trouvées à Ninive, Droz, Genève, 1982.
Max Edgar Lucien Mallowan :
The early dynastic period in Mesopotamia, Cambridge U.p, London : 1968.
Albert Ten Eyck Olmstead :
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Georges Roux :
Ancient Iraq, World Pub. Co., Cleveland, 1964-1965 – Penguin Books, London, New York, 1992.
Sidney Smith :
Histoire des débuts de l’Assyrie – Early history of Assyria, Chatto & Windus, London, 1928.
Nancy Stockdale :
Shalmaneser I, World History, Ancient and Medieval Eras, 1997.
Philippe Talon :
Eriba-Adad, The Prosopography of the Neo-Assyrian Empire, Volume 1, Part II : A. The Neo-Assyrian Text Corpus Project, 1998. 1998.
Ernst Friedrich Weidner :
Die inschriften Tukulti-Ninurtas I. und seiner nachfolger, Weidner, Graz, 1959 – Selbstverlag des Herausgebers, Graz, 1959 – Biblio-Verlag, Osnabrück, 1970.
 
Pour d’autres ouvrage sur l’Assyrie voir à : Assyrie, Bibliographie générale

 

 
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