Quelques Rois importants de Juda :
Ézéchias
726  –  697
 

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….Retour sur l’histoire du royaume de Juda

 

 
Sommaire

 
Son origine et généralités
Son règne
     La Lutte contre Salmanasar V et Sargon II
     La lutte contre Sennachérib
     Le siège de Jérusalem
     Conclusion de son règne
Le Roi et la religion
Sa famille
Bibliographie

Ézéchias – Portrait d’une
collection de biographies – Promptuarii Iconum
Insigniorum – Guillaume Rouillé
(1518-1589)

Photo avant retouches : wikipedia.org

 


 

Ézéchias et ses parents – Peinture de
Michel-Ange – Partie de la voûte de
la Chapelle Sixtine – Vatican –
Les ancêtres du Christ

Son origine et généralités

 
   Ézéchias (ou Hezekiah ou izkiyyahu ou izkiyyah ou ‘Hizqiyah ben ‘Achaz, en Hébreu : חזקיה בן-אחז מלך יהודה, en Grec : ‘Eζεκίας), fut le 13e Roi de Juda. Il fut le fils d’Achaz, à qui il succéda, et d’Abiy (ou Abi). Son nom veut dire : "Le Seigneur a renforcé". Il régna de 726 à 697 Gershon Galil ou 716 à 697 Edwin Richard Thiele ou 715 à 687 William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen. Il existe une incertitude considérable sur les dates de son règne. Certains auteurs proposent qu’Ézéchias servit comme corégent avec son père pendant environ 14 ans. Basé sur la datation de Edwin Richard Thiele il serait né en 741 av.J.C. Selon le Deuxième Livre des Chroniques, il monta sur le trône à l’âge de vingt-cinq (29 : 1).
 
   Il est l’un des Rois mentionnés dans la généalogie de Jésus dans l’Evangile de Matthieu. L’histoire de ce souverain dans la Bible Hébraïque est présente dans le Second Livre des Rois (18-20), le Livre d’Isaïe (36-39) et le Second Livre des Chroniques (29-32). Ces sources le montrent comme un grand et bon Roi. L’auteur du Second Livre des Rois termine son récit par des louanges sur Ézéchias (18,5). Roi sage et pieux, dès son avènement il suivit les conseils des Prophètes Isaïe (ou Yeshayahu ou Yəšạʻyā́hû ou Eshaya ou Ēsaïās) et Michée (ou Micah ou Mika), ses contemporains. Les Livres de leurs prophéties ont été faits pendant le règne d’Ézéchias. Il fit prospérer le commerce et l’agriculture et il fit fructifier le trésor royal.  

 

Son règne

 
            La Lutte contre Salmanasar V et Sargon II
 
   Dans le même temps que sa prise de pouvoir, le Roi d’Israël Osée (ou Osie, 732-722), à la mort de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (745-727), cessa de payer le tribut espérant recouvrer son indépendance avec l’aide de l’Egypte, alors en plein conflit interne. Le nouvel Empereur d’Assyrie Salmanasar V (727-722) fit alors campagne contre Osée pour le forcer à présenter et rendre hommage (17 : 3). On retrouve une trace d’une campagne en Phénicie dans les chroniques Assyriennes. Osée, pour gagner du temps, promit à Salmanasar V d’être son serviteur et qu’il lui paierait le tribut réclamé, dans l’attente d’un soutien du Pharaon d’Égypte. L’Empereur d’Assyrie sentant le piège mit le siège devant la capitale Samarie qui fut prise au bout de trois ans, en 722 et Osée fut capturé.

   

Empreinte du sceau:
La signature d’Ézéchias et le motif du scarabée

 
   Cependant Salmanasar V mourut peu de temps après que la ville soit tombée et l’armée Assyrienne fut rappelée pour assurer la succession de Sargon II (722-705). La terre d’Israël, qui résista aux Assyriens pendant trois années, se révolta de nouveau. Vers 720, Sargon II revint avec son armée et détruisit le royaume d’Israël qui devint une province Assyrienne. La province pacifiée, il déporta les citoyens d’Israël au-delà de l’Euphrate, dont le restant de la cour et les artisans capables de travailler le métal, soit près de 30.000 personnes (27.290 d’après l’inscription de Sargon II), une grande partie à Ninive.
 
   Inversement des populations de l’Empire Assyrien furent déplacées vers Samarie : Des gens de Babylone, Kutha (ou Cuthah ou Kouta ou Cuthaou Gudua, aujourd’hui Tell Ibrahim dans le gouvernorat de Babil, en Irak), Avva (ou Awwa) et en particulier ceux d’Hamath (ou Hama, une ville sur les rives de l’Oronte dans le centre-ouest de la Syrie) dont la révolte de son Roi Ilu-bi’di, fut écrasée par Sargon II (Deuxième Livre des Rois 17 : 6, 24). Celui-ci avait aussi profité de la confusion lors de la succession de Salmanasar V pour constituer, sous l’égide des Égyptiens de la XXVe dynastie, une coalition contre l’Assyrie. L’auteur des Livres des Rois indique que : "La destruction du pays est arrivée parce que les enfants d’Israël ont péché contre le Seigneur" (Deuxième Livre des Rois 17 : 7-24) et non pas en raison d’une erreur de calcul politique d’Osée. Ce qui est arrivé à ce dernier après son emprisonnement et quand et où il décéda, est à aujourd’hui toujours inconnu. Le royaume de Juda va alors absorber un grand nombre de réfugiés fuyant la ville.

 


 

Ézéchias – Peinture de Michel-Ange
– Autre partie de la voûte de la
Chapelle Sixtine – Vatican –
Les ancêtres du Christ

            Lutte contre Sennachérib
 
   Vers 705, entre la mort de Sargon II et la succession de son fils Sennachérib (705-681), Ézéchias chercha à se débarrasser de sa dépendance aux Empereurs Assyriens. Il refusa de verser le tribut et se rebella contre Sennachérib. En 703, sous l’impulsion des Égyptiens et de son Pharaon Chabataka (ou Shabataka, 707/6-690), qui envoya un corps expéditionnaire pour le soutenir commandé par son frère Taharqa (690-664), Ézéchias s’allia à une énorme coalition contre les Assyriens à laquelle vint se greffer les Rois : Cili-Bel (720-v.690) de Gaza, ceux d’Ashdod, d’Édom, d’Ascalon (ou Ashkelon), Lulle (ou Luli ou Elulaios, 729-694) de Sidon, Kemoch-Nadab II (ou Khemosh, v720) de Moab, et Marduk-Apla-Iddina II (ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) de Babylone (Isaïe 30, 31; 36 : 6-9).
 
   Toutefois Taharqa sentant qu’il ne pourrait faire face aux troupes Assyriennes préféra retourner en Égypte. La coalition forte pourtant de près de 200.000 hommes fut écrasée près de Cition (ou Kition). Sennachérib s’empara alors de Sidon et plaça son Roi sous contrôle d’un souverain Tyro-assyrien. Les autres cités Phéniciennes, ainsi que les Rois de Moab, d’Édom et d’Ashdod se soumirent. Les Assyriens entrèrent en Philistie, ils déportèrent le Roi d’Ascalon. En 701, Sennachérib défit définitivement la coalition dans la plaine d’Eltekeh (ou Elteqeh) en Palestine où il battit une armée Égyptienne.
 
   Cela conduisit à l’invasion du royaume de Juda (Deuxième Livre des Rois 18 : 13-16) le seul encore libre. Ézéchias avait anticipé l’invasion Assyrienne et fait une grande préparation dans un nombre impressionnant de constructions. En particulier :
– Un tunnel de 533 mètres de long, qui fut creusé afin de fournir à Jérusalem l’accès aux eaux de la source Gihon, qui était en dehors de la ville. Le travail est décrit dans l’inscription Siloam (ou Shiloach ou Silwan) qui est un passage de texte initialement inscrit dans le tunnel Ézéchias qui a été daté de son règne sur la base de son script.
– Dans le même temps fut construit, un mur autour du bassin de Siloé, dans lequel les eaux de la source arrivaient (Ésaïe 22 : 11). Un impressionnant vestige de cette structure est le vaste mur dans le quartier Juif de la vieille ville de Jérusalem.
– Il fut aussi érigé des fortifications, notamment à l’Ophel, une colline située au Nord du mont Sion, à environ 700 mètres d’altitude qui constitue un long et étroit promontoire arrondi, sorte de presqu’île sur la pente méridionale du mont du Temple à Jérusalem.


 

Défaite de Sennachérib vaincu par un Ange –
Peinture de mi 17e s. –
Pierre Paul Rubens (1577-1640)
– Alte Pinakothek -Munich

 
            Le siège de Jérusalem
 
   Sennachérib attaqua avec la majeure partie de ses troupes la ville de Lakish (ou Lachish dans la Shéphélah ou Shafelah), la deuxième ville en importance du royaume, qu’il assiégea et prit, puis il marcha sur Jérusalem. Grâce à sa préparation Ézéchias résista au siège inévitable de la cité par l’Assyrien. Les récits dans la Bible (Ésaïe 33 : 1 et 36, Deuxième Livre des Rois 18 : 17, Deuxième Livre des Chroniques 32 : 9) font état du siège. Certaines chroniques Assyriennes citent l’évènement comme une grande victoire. Sennachérib laissa une inscription monumentale, "le prisme de Sennachérib" où il raconte comment, dans sa campagne contre Ézéchias il prit 46 villes (colonne 3, ligne 19 du prisme Taylor) et assiégea Jérusalem. Comme le précise Francolino J.Gonçalves, finalement, Ézéchias voyant la détermination de Sennachérib, après de nombreuses négociations sous les murs de la cité, lui offrit de lui payer un énorme tribut pour éviter que sa ville soit ravagée, 300 talents d’argent et 30 d’or. Il fut obligé de piller les portes du Temple afin de produire le montant promis (18 : 14-16).
 
   L’évènement fut rapporté par le Deuxième Livre des Rois (18 : 13-19 : 34) et le Deuxième Livre des Chroniques (32 : 1), par Hérodote (Historien Grec, 484-v425) et par plusieurs écrivains bibliques. Selon la Bible, le siège n’eut pas lieu, car l’Ange de Éternel s’avança et abattu 185.000 hommes dans le camp Assyrien (Deuxième Livre des Rois 19 : 35,37). Les histoires Bibliques, prétendent encore que la peste dans l’armée Assyrienne sauva les coalisés de la défaite et Hérodote (Histoires 2 : 141) raconte que la retraite des Assyriens serait due à des milliers de souris qui auraient mangé le haut des armes. Ces faits sont encore âprement débattus par les historiens. Ce qui est sûr c’est que le reste de l’armée Assyrienne prit Gat et Azéqa (ou Azeqah), puis Sennachérib se retira, rappelé par des problèmes en Babylonie.
 
   Le long siège Assyrien sur la ville aura probablement usé les troupes Assyriennes et la promesse d’un tribut rendit inutile une offensive plus décisive contre la cité et les alliés d’Ézéchias. Alliés qui se manifestèrent puisque dans le même temps le Pharaon Taharqa (690-664) approcha à la tête d’une Armée. Les conséquences de cette guerre furent lourdes pour le royaume de Juda, car même si Jérusalem fut sauvée, de nombreuses villes furent en ruines et une partie du royaume fut perdu puisque l’Ouest se trouvait sous la direction des Philistins qui se plièrent à Sennachérib.

 


 

Le tunnel d’Ézéchias

             Conclusion de son règne
 
   D’après le travail des archéologues et des philologues, le règne d’Ézéchias vit une augmentation notable de la puissance du royaume de Juda. Comme le précise Nadav Naʼaman, à cette époque, il fut la plus forte nation sur la frontière Assyro-égyptienne. On a retrouvé des traces d’une importante l’alphabétisation et production d’œuvres littéraires. Dans Jérusalem, la construction massive de larges murailles fut faite au cours de son règne. La ville s’agrandit pour accueillir un afflux important de population qui augmenta à environ 25.000 habitants, cinq fois la population sous Salomon. L’archéologue Amihai Mazar explique que Jérusalem était une cité-État où la majorité de la population du royaume était concentrée, en comparaison avec le reste des villes de Juda. Israël Finkelstein précise que la clef de ce phénomène ne peut être expliqué uniquement par la prospérité économique qui aurait amené une croissance soudaine de la population de la cité, il faut tenir compte d’un grand afflux d’Israélites fuyant la destruction Assyrienne de leur royaume. C’est d’après lui la seule façon raisonnable d’élucider cette évolution démographique sans précédent.

 

Le Roi et la religion

 
   Après ce conflit Ézéchias tomba malade et mourant il aurait eu une guérison miraculeuse. Le récit de la maladie et la guérison se trouve dans le Deuxième Livre des Rois (20 : 1), le Deuxième Livre des Chroniques (32 : 24) et Ésaïe (38 : 1). Le récit Biblique raconte également qu’après cette guérison divers Ambassadeurs vinrent le féliciter pour son rétablissement, parmi eux le Roi de Babylone, Marduk-Apla-Iddina II (ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) (Deuxième Livre des Chroniques 32 : 23; Deuxième Livre des Rois 20 : 12). Ézéchias introduisit alors une importante réforme religieuse au cours de son règne. Il restaura le culte du vrai Dieu Yahvé à Jérusalem et il abolit l’idolâtrie dans son royaume et les sanctuaires qui lui étaient consacrés furent détruits. Il brisa également en morceaux le serpent de bronze (ou Nehuschtan ou Nohestan) que Moïse avait fait (Deuxième Livre des Rois 18 : 4).


 

Les vestiges de la grande muraille de
Jérusalem, construite au cours du règne
d’Ézéchias avant le siège Sennachérib –
Excavation dans la vieille ville de Jérusalem

 
   Il reprit le pèlerinage de la Pâque et la tradition d’inviter les tribus dispersées d’Israël à prendre part à un festival de Pâque (Deuxième Livre des Chroniques 30 : 5, 10, 13, 26). Ce fut ces importantes réformes qui enlevèrent le polythéisme du passé et rétablirent la notion d’un Dieu unique, jetant ainsi les bases pour le Judaïsme et le Christianisme que nous connaissons aujourd’hui. Richard Elliot Friedman a la conviction que La Source sacerdotale (P) de la Bible (Qui est posée comme la plus récente des quatre principales sources de la Torah) a été composée au cours de la période d’Ézéchias. Les deux livres, celui des Rois et des Chroniques attestent qu’il n’y avait pas de centralisation efficace avant lui. Ézéchias permit la construction de nombreux temples.

 

Sa famille

 
   On ne connait qu’une épouse à Ézéchias :
● Hephzibah (ou Hephzi-bah ou Hephei-Bak, en Hébreu : חֶפְצִי-בָּה  “Mon plaisir en elle"), elle lui donna un fils, Manassé (ou Manassès ou Menasheh, 697-642) qui lui succéda (Deuxième Livre des Rois 21 : 1).

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur Ézéchias et les Hébreux voir les ouvrages de :
   
William Foxwell Albright :
New light from Egypt on the chronology and history of Israel and Judah, pp : 4–11, BASOR130, Baltimore, 1953.
The Bible in the ancient near east, Festschrift for Albright, edited by G.Ernest Wright, Garden City, Doubleday, 1965.
Theresia Breme :
Ezechias und Senacherib : Exegetische studie, Herdersche Verlagshandlung, Freiburg, 1906.
François Castel :
Histoire d’Israël et de Juda : Des origines au IIe siècle après Jésus-Christ, Centurion, Paris, 1983.
Alessandro Catastini :
Isaia ed Ezechia : Studio di storia della tradizione di II Re 18-20//Is. 36-39, Università degli studi “La Sapienza”, Roma, 1989.
Emmanuel Curchod :
Le règne d’Ézéchias, roi de Juda : Étude historique, Impr. G. Bridel et Cie, Lausanne, 1890.
Dominic Alonso De Frutos :
The kingdom of Juda and its relations to the Assyrio-Babylonian Empires, St. Bonaventure’s College, 1933.
Peter Dubovský :
Hezekiah and the Assyrian spies : Reconstruction of the neo-Assyrian intelligence services and its significance for 2 Kings 18-19, Editions Pontificio istituto biblico, Rome, 2006.
Israel Finkelstein et Mazar Amihai :
The quest for the Historical Israel : Debating Archaeology and the History of Early Israel, E.J. Brill, Leiden, 2007.
Israël Finkelstein et Magen Broshi :
The population of Palestine in iron age II, pp : 47-60, Bulletin of the American School of Oriental Research 287, Jérusalem, 1992.
Gershon Galil :
The chronology of the kings of Israel and Judah, E.J.Brill, Leiden, New York, 1996.
Gershon Galil et Andrew G Vaughn :
Review of the chronology of the Kings of Israel and Judah, pp. 74-76, BASOR 318, Baltimore, Mai 2000.
Francolino J.Gonçalves :
L’Expédition de Sennachérib en Palestine dans la littérature hébraïque ancienne, Publications de l’Institut orientaliste de Louvain 34, Louvain-la-Neuve, 1986.
Lester L.Grabbe :
Good kings and bad kings : The Kingdom of Judah in the seventh century BCE, T & T Clark International, London, New York, 2005.
Kenneth Anderson Kitchen :
On the reliability of the Old Testament, William B. Eerdmans Publishing Company, Grand Rapids, Michigan, 2003.
Raz Kletter :
Economic keystones : The weight system of the kingdom of Judah Sheffield Academic Press, Sheffield, 1998. 
Abraham Malamat :
La royaume de Juda entre l’Égypte et la Babylonie : Un petit état coincé dans la confrontation des grandes puissances, Éditions du Cerf, Paris, 1988.
Max Leopold Margolis et Alexander Marx :
Histoire du peuple Juif, Payot, Paris, 1930.
James Maxwell Miller et John H Hayes :
A history of ancient Israel and Judah, Westminster John Knox Press, Louisville, 2006.
Nadav Naʼaman :
Ancient Israel and its neighbors, Eisenbrauns, Winona Lake, 2005.
Peter Schäfer :
– Histoire des Juifs dans l’antiquité, Paris, 1989.
Daniel Schibler et Henri Cazelles :
Le Prophète Michée et le règne d’Ézéchias de Juda : Une étude historico-littéraire, Etud. orient, Paris 3, 1980.
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Der aufstand Hiskias und die belagerung Jerusalems 701 v. Chr., Biblical Institute Press, Rome, 1986.
Peter Welten :
Die Königs-stempel : Ein beitrag zur militärpolitik Judas unter Hiskia und Josia, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1969.

 

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