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BAAL  ou  Ba’al  Nom donné chez les Sémites occidentaux à Hadad, Dieu de l’atmosphère. Dans la bible, Baal désigne tous les faux dieux. Ce fut la figure centrale du Panthéon Cananéen.
 
BAAL  Nom de 2 Rois de Tyr.  BAAL  I  Roi de Tyr de vers 680 à 660 ou 682 à 668 av.J.C, qui selon certains spécialistes fut d’origine Assyrienne ?. Il fut tributaire des Assyriens, qui avaient conquis le reste de la Phénicie. Il conclut avec l’Empereur Assarhaddon un traité de vassalité, qui d’une part établissait fermement les droits de commercialisation de Tyr et de l’autre la ville s’engageait de prêter assistance aux Assyriens dans leurs campagnes. Suite à celle contre Sidon, Baal I fut récompensé pour sa loyauté, après le pillage de la ville, par Assarhaddon qui lui remit une part du butin. Il pourrait aussi avoir aidé les Assyriens dans leur guerre contre l’Élam. L’Empereur, lors de ses préparatifs pour envahir l’Égypte, signa un nouveau traité avec Tyr qui s’engageait à mettre sa flotte à son service. Cette dernière trahit sa promesse et s’allia au Pharaon Taharqa (690-664). Assarhaddon, en représailles, assiégea la ville, mais sans pouvoir l’emporter. Baal I retranché dans l’île de Tyr échappa à la captivité, mais il perdit toutes ses possessions et dut se soumettre. Il dut envoyer son fils, Yahimelek (ou Yehawmelek ou Yahimilki) ainsi que sa fille et ses nièces comme otages en Assyrie avec un lourd tribut. L’Empereur garda les Princesses pour son harem, mais il renvoie son fils à Baal I.  BAAL  II  Roi de Tyr de 574 à 564 ou 573 à 564 av.J.C. Il ne fut pas longtemps autonome. Son règne prit fin lorsque Nabuchodonosor II (605-562) assiégea la ville qu’il prit. Après la chute de Baal II, la monarchie fut abolie et un gouvernement oligarchique fut établi. Nabuchodonosor II nomma des Juges ou Suffètes (ou Shoftim, nom des premiers magistrats. Leur pouvoir ne durait normalement qu’un an) pour Gouverner la ville. Le premier qui suivit Baal II fut Yakinbaal (ou Yakin Ba’al ou Eknibal ou Ecnibalus).
 
BAALBEK   ou  Baalbeck  ou  Baalback  ou  Balbeck  ou  Balback  ou  Héliipolis  (En arabe : بعلبك) Ce fut la plus importante ville Phénicienne dans les terres, dans la vallée de la Békaa au Liban, à une altitude de 1170 m. Elle fut l’ancienne Héliopolis des Romains. C’est à dire la "Ville du soleil". Selon certaines hypothèses, ce nom a été donné à la Baalbek de l’époque hellénistique, car les Grecs identifiaient Hélios, Dieu du soleil, à Hadad. D’autres suggestions nous affirment que c’est à cause de son ensoleillement exceptionnel de plus de 300 jours par an. Enfin on trouve aussi l’hypothèse que la cité antique reçu ce nom à l’époque Romaine, lorsque Marc Antoine (83-30 av.J.C) l’offrit à la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30). Les vestiges visibles remontent surtout à l’époque Romaine. Elle est située à l’Est du Litani à environ 85 km au Nord-est de Beyrouth et environ 75 km au Nord de Damas. Elle est aujourd’hui composée de ruines de l’époque Gréco-romaine avec des traces plus anciennes datant de l’époque sémitique. (Voir Syrie/Palestine, Baalbek).
 
BAAL-EZER  ou  Babazar  ou  Badezor  ou Badezir  ou  Balbazer  Nom de 2 ou 3 Rois de Tyr.  BAAL-EZER  I  Roi de Tyr de 944 à 927 av.J.C, fils d’Hiram I le Grand, il eut un enfant, Abdastratos I qui lui succéda.  BAAL-EZER  II  Roi de Tyr de 863 à 829 ou 855 à 849 ou 846 à 841 av.J.C, fils d’Ithobaal I à qui il succéda. Il monta sur le trône et comme son père renforça encore le pouvoir de Tyr. Sous son règne la zone d’influence de la ville fut à son maximum sur le Levant et atteint une position inégalée dans toutes les périodes de son histoire. De plus sa sœur fut Reine d’Israël et sa nièce Athalie régna comme Reine de Juda (841-835). En 853, Baal-Ezer II fut un des plus importants participants dans la grande coalition contre l’Empereur d’Assyrie Salmanasar III (859-824). Il eut un enfant Mattan I qui lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Tyr, Baal-Ezer II).  BAAL-EZER  III  ou  Balatorus   Roi ou Suffète de Tyr de 557 à 556 ou 556 à 555 av.J.C. Les avis sont partagés par les spécialistes sur le titre du successeur de Mattan III (ou Mettenos ou Myttynos) et Ger-Asthari (ou Ger Ašthari ou Gerastratos). Une partie retient que la royauté fut rétablie dès Baal-Ezer III, une autre compte encore deux Suffètes dont Baal-Ezer III ?. Baal-Ezer III régna pendant un an selon les archives Phéniciennes, ce qui est sûr c’est qu’il était vassal du Roi de Babylone, Nériglissar (ou Nergal-Shar-Usur, 560/559 à 556).
 
BAAL-HANAN  BEN  ACBOR  ou  Ba’al Hanan  “Baal-Hanan fils d’Acbor”  (En Hébreu : בָּעַל חָנָןBaal est miséricordieux“)  Roi d’Édom. Pour lui comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ne connait pas ses dates de règne. Il fut le fils d’Acbor et de Mehéthabeel qui était la fille de Matred et la petite-fille de Mézahab (ou Me-Zahab). Il faut noter qu’il y a deux hommes de ce nom dans le Tanakh (ou Bible Hébraïque). Il est également mentionné dans la liste des Rois dans le livre premier des Chroniques où il y a aussi un deuxième homme de ce nom, issu de la ville de Geder. On ne connait pas le nom de sa ville natale. Pour cette raison, Joseph Marquart (ou Josef Markwart) suppose que “fils d’Acbor” est un doublon de “fils de Béor” (Genèse 36:32), et que Baal-Hanan dans le texte original est donné comme nom du père du prochain Roi, Hadad. Dans le livre premier des Chroniques, il est décrit comme étant responsable, devant le Roi David (1010-970), du soin des oliviers et des sycomores. Il fut succédé par Hadad (ou Hadar).
 
BAALIS  Roi d’Ammon de vers 600 à vers 585 av.J.C. Ce nom est celui qui lui est donné dans le Livre de Jérémie. Sous son règne, avec les tribus voisines, les Ammonites aidèrent le Roi Babylonien Nabuchodonosor II (ou Nebuchadrezzar, 605-562) contre le Roi de Juda Joachim II (ou Jehoiakim ou Jekonias, 598-597). Après la conquête de la Palestine et la prise de Jérusalem en 597 par le Babylonien, Sédécias (ou Zedecias ou Zedekiah ou Mattanya, 597-586) fut nommé Gouverneur de la ville. Avec l’aide de Baalis, il se révolta, mais le 15-01-588 Jérusalem fut assiégée et prise le 29-07-587 avec une déportation des Juifs en Babylonie. En 586, Sédécias fut battu définitivement par Nabuchodonosor II qui le condamna à avoir les yeux crevés. Baalis fomenta alors le meurtre de Gedaliah, Juif-babylonien nommé nouveau Gouverneur de Jérusalem. Il fut châtié par le Babylonien et sûrement tué.
 
BAALMELEK  ou Ba’al-melek  ou  Baalmilkon  Nom de deux Rois de Cition. BAALMELEK  I  Roi de Cition de 479 à 449 ou vers 475 av.J.C. I fut succédé par Azibaal (ou Azi-Ba’al ou Azbaal). BAALMELEK  II  Roi de Cition de 425 à 400 av.J.C. Il fut succédé par Baalram (ou Ba’al-ram ou Baalrom).
 
BAALRAM  ou  Ba’al-ram  ou  Baalrom  Roi de Cition de 400 à 392 av.J.C. Son fils Melekkiatam (ou Melek-kiatam ou Milkjaton) lui succéda.
 
BAASA Voir BAASHA Roi d’Israël ou BA’SA Roi d’Ammon.
 
BAASHA  ou  Basha  ou  Baasa  ou  Baésa ou  Baécha (En Hébreu : בעשא בן-אחיה מלך ישראל, Ba’asha ben Achiyah) 3e Roi d’Israël de 908 à 885 av.J.C, ou 909 à 886 E.R.Thiele ou 900 à 877 W.F.Albright. Il fut le successeur de Nadab qu’il avait fait assassiné ainsi que toute sa famille pour prendre le pouvoir. Son nom signifie “Baal entend”. Son règne fut entaché de nombreux crimes et le Roi se livra à l’idolâtrie. Il réussit à allier Israël avec le Royaume de Damas afin d’essayer d’étrangler commercialement le royaume de Juda. Il fit fortifier Ramah (ou Rama) une ville à la frontière Nord à dix kilomètres de Jérusalem, afin de mettre la capitale de Juda sous pression, dont la situation militaire était précaire. Mais le Roi de Juda Asa (ou Abia, 911-870) arriva à corrompre le Roi Ben-Hadad I (ou Hadad V, 885-865) de Damas en lui donnant l’or et l’argent du temple de Jérusalem et le fit changer de camps.  (Voir Syrie/Palestine, Israël, Baasha).
 
BĀB  Voir PAP.
 
BAB-AHA-IDDINA  ou   Bau-Akh-Iddin  ou  Baba-Ah-Idin  ou  Bab-akh-iddina  ou  A.Ú-PAB-AŠ  “Bau m’a donné un frère”  Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 813 à 812 ou 813 à 811 av.J.C. Il fut peut-être un de ses frères ou demi-frères du Roi de babylone précédent, Marduk-Balatsu-Iqbi (ou Marduk-balatsu-iqbi ou Marduk-Balassu-Iqbi) ?. Il tenta de mener la résistance contre l’envahisseur Assyrien, mais en 812 il fut vite vaincu par Shamshi-Adad V qui prit le titre de Roi de Babylone. Cet événement précipita la Babylonie dans un chaos politique durable, il faudra attendre 12 ans pour qu’un nouveau Roi monte sur le trône de Babylone.
 
ABAZAR  Voir  BAAL-EZER.
 
BABEK   Voir PALIK.
 
BABYLONE  La ville est située sur le cours moyen de l’Euphrate au Sud de Bagdad (environ 100 Km). S on nom en Akkadien "Bab-ili" et en Sumérien "Ka-dingir-ra(ki)"voulait dire "la porte du Dieu". C’est aussi la "Babel" des textes bibliques. Elle fut fondée par les Akkadiens vers 2350. Vers 1900, la 1ère dynastie Amorrite de Babylone si établit. Hammourabi (1792-1750) 6e Roi de cette dynastie, en fit sa capitale, il unifia et agrandit l’empire sur toute la Mésopotamie. Les incursions des Kassites qui occupèrent la région, le soulèvement des Sumériens et de l’Assyrie affaiblirent les successeurs d’Hammourabi. L’invasion des Hittites de Moursil I (v.1620-v.1590) mit fin à cette dynastie, la ville fut rasée en 1595 et Moursil I s’en déclara Roi en fondant la IIe dynastie. De 1570 à 1153, les Rois Kassites de Mari occupèrent le pays (IIIe dynastie de Babylone) mais sous la domination des Rois de L’Élam puis des Assyriens. La révolte des Babyloniens aidés des Mèdes, libéra le pays des Assyriens avec la prise de Ninive en 612. Nabuchodonosor II (605-562) instaura le nouveau royaume de Babylone et redonna à la ville toute sa splendeur et puissance d’autrefois. Il s’ensuit une période de troubles dut à l’ascension des Perses. Un de ces Rois Perses, Cyrus II (559-529) entra dans Babylone en 539, où il fut accueilli en libérateur et la Babylonie devint une province de l’empire Perse. La tolérance des premiers Rois Perses amena le retour en Palestine d’une partie des juifs déportés par les Chaldéens, mais une importante colonie juive continua à vivre en Babylonie. En 522 le Roi perse Darius I (522-486) assiégea Babylone révoltée où Nabuchodonosor III avait pris le pouvoir. Son fils, Xerxès I (486-465), arrêta la politique de tolérance de son père et en 482 pilla la ville et déporta ses habitants. En 330, Alexandre le Grand qui avait vaincu les Perses, entra dans Babylone, il y mourut en 323. Ses successeurs, les Séleucides gouvernèrent mal depuis la ville d’Antioche cette partie de l’empire qu’ils avaient reçu en héritage. La Babylonie entra dans une période de décadence. Seuls quelques Juifs établis en Babylonie s’occupèrent encore des problèmes religieux et y rédigèrent dans les premiers siècles ap.J.C le Talmud Babylonien. (voir Mésopotamie, Amorrites, Babylone).
 
BACCHIADE  ou  Bakkhiadai  (En Grec : Βακχιάδαι). Famille aristocratique de Corinthe qui dirigea la ville de 889 à 657 av.J.C qui tira son nom de Bacchis Roi légendaire de Corinthe. (Voir Grèce, Corinthe, Bacchiades).
 
BACCHIDÈS  Général du Roi Séleucide Démétrios I Sôter et Gouverneur de la Mésopotamie. Bacchidès vint en Judée pour y établir le Grand Prêtre Alcime (ou Alcimus). Il eut à combattre Judas Macchabée, qui disposait de forces très inférieures (il n’avait que 800 hommes) et qui périt lors du combat. Toutefois, Bacchidès fut finalement contraint par Jonathan Macchabée d’abandonner la Judée.

 

BACTRIANE  ou  Baktriané  Empire, capitale Bactres. Région de l’Asie centrale. L’antique Bactriane correspond géographiquement au sud de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan et au Nord-ouest de l’Afghanistan actuel. Habitée dès l’Age du Bronze, la Bactriane fut une région célèbre dans l’Antiquité en raison de ses richesses minérales et de sa prospérité agricole. Elle faisait figure de terre paradisiaque aux ressources inépuisables, d’où l’insistance des grands conquérants à chercher à s’en emparer. À la fin du IIe millénaire, la Bactriane se caractérise par deux ensembles géographiques distincts, la partie orientale, avec des sites comme Shortughaï et la partie occidentale, avec des sites comme Djarkutan. À partir du début du premier millénaire, après une longue période de déclin, la région redevint florissante et semble s’unifiée. Dès le VIIe/VIe siècle, apparurent les grandes villes fortifiées. Conquise par le Roi Perse Cyrus (558-528), la région fut réunie à la Margiane et la Sogdiane pour former la satrapie Achéménide de Bakhtrish. Durant les Guerres Médiques, les Bactriens fournirent un important contingent aux Perses. La Bactriane fut difficilement conquise (329-327) par Alexandre le Grand et fut plus tard l’objet de rébellions. À la mort de ce dernier elle devint en héritage la possession des Séleucides. L’indépendance lui fut accordée lorsque le satrape Diodote, vers 256 y fonda le royaume de Bactriane dont la culture fut largement influencée par la Grèce. Le Roi Parthe, Mithridate I (171-138) en envahit une grande partie, il fut ensuite suivi par les Scythes, l’empire Indo-scythe des Kouchans (du Ier av.J.C au IIIe siècle ap.J.C) semble avoir pris Bactres pour capitale. La ville fut ravagée par les Huns au Ve siècle, puis par les Turcs au VIe siècle. Durant la domination Sassanide, la Bactriane prit le nom de Tokharistan. (Voir Perse, Bactriane).
  
BADJOIDJ  Roi d’Arménie vers 600 av.J.C. Fils de Pharnavaz II. Il eut un enfant Gornhag qui lui succéda.  
  
BADUILA  Voir TOTILAS.  
  
BAGOR  Voir BAAL-EZER.  
  
BAGRATIDE  Dynastie qui régna sur l’Ibérie à partir de 447 ap.J.C, elle fut créée par Vakhtang I Tête de Loup (447-522). (voir Asie Mineure, Colchide, Ibérie).
  
BAHRÂM  I  d’Arménie   Voir VRAM SHÂHPOUH.  
 
BAHRÂM  ou  Vahrâm   Nom de 6 Rois des Perses Sassanides.  BAHRÂM  I    Roi des Perses Sassanides de 273 à 276 ap.J.C, fils de Chahpuhr I, il eut un enfant Bahrâm II qui lui succéda. Son nom de Bahrâm vient de Varahran en moyen-Perse qui veut dire “victoire” et il est représenté par la divinité Zoroastrienne du même nom (Vahram). Selon une inscription Pahlavi, Bahrâm I est bien le fils de Châhpûhr I et non, comme le note Tabari son le petit-fils. Les premières références à Bahrâm I se trouvent pour son couronnement sur le monument de son grand-père Ardachêr I à Naqsh-e Rajab. Là, le futur Roi apparaît en plus petit au côté d’Ahura Mazda. (voir Perse, Sassanides, Bahrâm I).  BAHRÂM  II   Roi des Perses Sassanides de 276 à 293 ap.J.C, fils de Bahrâm I, il céda à l’empereur Dioclétien (284-305) une partie de la Mésopotamie, il eut un enfant, Bahrâm III. Il aurait régné en tyran et se serait attiré le mécontentement de tous les Seigneurs. Ces derniers auraient fomenté un complot contre lui dans le but de le mettre à mort. Cependant le Roi fut alerté de la conjuration à temps par le chef des Mages ce qui permis de le sauver. Le Mage lui fit reconnaître ses erreurs et l’obligea à changer de comportement. Les nobles redonnèrent alors allégeance au Roi pour le reste de son règne. Bahrâm II se distingua par la suite pour sa sagesse et sa modération ce qui le rendit populaire auprès de toutes les classes sociales de son Empire.  (voir Perse, Sassanides, Bahrâm II).   BAHRÂM  III   Roi des Perses Sassanides de 293 à 294 ap.J.C. Fils de Bahrâm II. Il abandonna les persécutions religieuses contre les Manichéens. Avant d’accéder au trône il fut Gouverneur du Sistan puis il porta le titre de Sagân Shâh (Roi de Sacastène). Il ne régna que quatre mois, il fut détrôné par Narses (ou Narseh ou Narssi), son grand-oncle, dernier fils de Châhpûhr I, qui régnait sur une partie de l’Arménie (272-294) et qui se révolta contre lui.   BAHRÂM  IV  Kermanshan   Roi des Perses Sassanides de 388 à 399 ap.J.C. 2e fils de Châhpûhr II, il succéda à son frère. Sous son règne il fut Gouverneur de Kerman. Vers 392, le Roi d’Arménie Khosrô IV (ou Khosrov, 387-392 et 414-415) sous suzeraineté Perse voulu se libérer de son assujettissement aux Sassanides. Il passa un traité avec l’Empereur Romain Théodose (379-395). Ce dernier renversa l’autre Roi d’Arménie Arsace III, unifia le pays et donna la couronne à Khosrô IV en échange de son allégeance. Bahrâm IV intervint, il fit prisonnier Khosrô IV et l’enferma dans le château d’Oblivion et donna le trône d’Arménie à son frère Vram Shâhpouh (ou Bahrâm I ou Vram-Shapuh, 392-414). Khosrô IV lança un appel à l’aide à l’Empereur Théodose, mais ce dernier refusa d’intervenir car cela constituait une violation du traité de paix de 384. Bahrâm IV profita alors du calme à l’Ouest de son Empire pour régler les difficultés sur ses frontières Nord et orientales avec les Huns Hephtalites. Bahrâm IV fut souvent considéré comme un homme dure qui a négligea ses devoirs. Sa conduite au long de son règne devint de plus en plus insupportable, à tel point qu’il fut finalement assassiné par ses propres soldats qui l’encerclèrent et le tuèrent à coups de flèches.   BAHRÂM  V  Ghûr   (ou Gour, “l’Onagre”)   Roi des Perses Sassanides de 420 à 438 ap.J.C. Fils de Yazdgard I. Après avoir rétablit le calme dans son Empire il se heurta très vite à la nouvelle Rome. À la suite des persécutions contre les Chrétiens lancées par son père, ces derniers avaient fuit en territoire Romain et demandaient leur protection. En 420, Bahrâm V les réclama mais l’Empereur Théodose II le Jeune (402-450) refusa de les livrer. Sa décision provoqua une nouvelle guerre qui dura un peu plus d’un an de 421 à 422 où les Romains d’Orient remportèrent des victoires et firent de nombreux prisonniers. Bahrâm V lutta avec succès contre les Huns Hephtalites. Il épousa Sapinud, une noble Perse, qui lui donna un fils unique Yazdgard II Sipahdost qui lui succéda.   (Voir Perse, Sassanides, Bahrâm V).   BAHRÂM  VI  ou  Bahrâm Chûbin   Roi des Perses Sassanides de 590 à 591 ap.J.C. (En Perse : بهرام چوبین ou Vahram Tchûbin ou Chobina) Qui usurpa le trône. Bahrâm VI fut un célèbre Eran Spahbod (Commandant militaire) sous le règne de Khosrô II. Descendant de la maison des Mihran, un des sept clans Parthe, sa première grande victoire fut à Herat en 589, qui est racontée dans un certain nombre de sources. Il a vaincu avec succès un grand Göktürk de l’armée Turque. Selon les témoignages, les forces Turques étaient plus nombreux que ses troupes, environ 5 contre 1. S’appuyant sur la discipline et la formation supérieure de sa cavalerie, Bahrâm piégea et défit les Turcs, tuant le Göktürk Yabqu. Après avoir subi une défaite mineure dans la bataille contre l’Empire Romain d’Orient et l’humiliation que lui fit subir Khosrô II après la défaite, il mena les armées Perses (Spah) à se rebeller contre le Roi et marcha vers Ctésiphon. Khosrô II, incapable de lutter contre une telle armée, du fuir vers le territoire Romain et Bahrâm prit possession du trône sous le nom de Bahrâm VI pour environ un an (590-591). Bindoy, l’oncle de Khosrô II qui l’avait accompagné en exil, fut envoyé avec 70 000 hommes, une armée Byzantine accordée par l’Empereur Byzantin Maurice, en l’Arménie. Il réussit à déborder Bahrâm, qui fut rejeté dans les basses terres et perdit Ctésiphon. Il se retira en l’Azerbaïdjan, mais fut finalement vaincu et du fuir chez les Turcs en Asie centrale où il obtint l’asile, jusqu’à ce qu’il fut assassiné un an plus tard. Beaucoup de fables sont attribuées à Bahrâm VI, comme il est coutume pour de nombreux héros chez les Perses. Après l’effondrement de l’Empire Sassanide et la conquête islamique de la Perse, la dynastie samanide, l’une des premières dynasties indépendante Persique, se considéra descendante de Bahrâm VI.
 

BAKA  ou  Bicheris  ou  Baefrê  ou  Horus   Kahor   Pharaon de la IVe dynastie de 2492 à 2490 av.J.C. (Voir Égypte).
 
BAKAR  Voir VARAZ-BAKOUR.
 
BAKENNEFI Nom de deux souverains d’Athribis et d’Héliopolis. BAKENNEFI   I Souverains d’Athribis et d’Héliopolis de 850 à 790 av.J.C. BAKENNEFI   III   Souverains d’Athribis et d’Héliopolis de 727 à 667 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Athribis).
 
BAKENPTAH  Roi d’Héracléopolis de v.790 à v.785 av.J.C, sous la XXIIIe dynastie. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Bakenptah).
 
BAKENRANEF  ou  Bocchoris  Ouahkarê  Roi de Saïs sous la XXIVe dynastie de 720 à 715 av.J.C. (Voir Égypte).
 
BAKETAMON  ou  Beket  "Servante d’Amon". Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et de la Reine Méritrê-Hatchepsout. Son nom est inscrit avec le cartouche de son père, sur un objet votif en faïence, découvert par Henri Edouard Naville à Deir el-Bahari, qui est aujourd’hui au musée de Brooklyn. Elle est également mentionnée sur un bâton de jet, qui est aujourd’hui au Brooklyn Museum, ayant appartenu à un de ses serviteurs, un certain, Amenmosé (ou Amenmès), et probablement sur un scarabée qui est aujourd’hui au British Museum. Selon Dodson et Hilton, il est possible qu’elle soit la Princesse debout derrière sa sœur Méritamon dans la chapelle d’Hathor à Deir el-Bahari. Pour d’autres elle est de mère inconnue et ne serait pas une fille de Méritrê-Hatchepsout.
 
BAKETATON   Princesse et peut-être une Reine d’Égypte. Les avis des spécialistes sur cette Princesse, voire Reine, sont très partagés. Certains comme Marc Gabolde, la voit comme une fille de la Reine Kiya et d’Amenhotep IV (1353/52-1338). D’autres comme une épouse d’Amenhotep IV et enfin d’autres encore comme une fille de la Reine Tiyi et du Pharaon Amenhotep III (1390-1353/52). L’unique représentation de Baketaton se trouve dans la tombe de Houya, intendant du harem royal et de la maison de Tiyi, à Amarna. Sur les cinq scènes où elle est représentée, elle figure toujours en compagnie de la Reine Tiyi. La seule indication donnée par les textes la présente avec le titre de "fille du Roi". Pourtant, s’appuyant diverses études de textes de l’époque Amarnienne, l’égyptologues Marc Gabolde a démontré que la Reine Kiya est la mère la plus probable pour Baketaton. Pour le père, il pense qu’il est plus vraisemblable de lui attester Amenhotep IV. (Voir Égypte, Reines, Baketaton).
 
BAKET-MOUT  ou  Beketmut  – BAkt-Mwt   “Servante de Mout”  Princesse d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la 2e fille de Ramsès II. Elle est représentée à la gauche du premier colosse Nord devant le temple d’Abou Simbel. Elle est figurée comme un adulte, de la même taille que la Reine Mouttouya (ou Touy ou Touya) et que Néfertari et porte un uraeus. Cependant dans toutes les inscriptions, sa mère n’est jamais clairement identifiée. Elle y est représentée les bras le long du corps et elle porte une lourde perruque avec la dépouille de vautour. Elle est désignée en tant que Fille du Roi dans le cortège des Princesses reproduit sur le mur Est dans la cour du temple.
 
BAKETOUAREL  ou  Baktourenef  ou  Baktwerenre  ou  Baketwernel  ou  Baketourel BAktwArl  Nom de deux Reines d’Égypte. BAKETOUAREL  I  Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Ramsès IX (1126-1108). Elle fut sûrement enterrée dans le tombeau (KV10) de la vallée des Rois, construit à la fin de XIXe dynastie pour le Pharaon Amenmes (1203-1199), où une chambre fut décorée de nouveau pour son usage. Comme le précise Aidan Marc Dodson, c’est pour cette raison que Baketouarel fut considérée comme ayant été l’épouse Amenmes, mais depuis il a été prouvé que ses représentations sur les murs ont remplacé celles du Pharaon. Son seul titre connu est : Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt). On sait qu’elle donna au moins deux fils à Ramsès IX : Montouherkhepshef (ou Montouherouenemef ou Montuherchepschef ou Mentuherkhepeshef – MnTw-Hr-xpS.f) “Montou est son bras puissant", Nebmaâtrê (Nb-mAat ra) “Rê est le possesseur [Maître] de la justice“, dont on sait qu’il fut Grand Prêtre à Héliopolis.  BAKETOUAREL  II  Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle épousa son frère le Pharaon Ramsès XI (1099-1069). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. Elle fut enterrée dans la tombe KV10, construite pour le Pharaon Amenmes (1203-1199), où une chambre fut décorée de nouveau pour cette utilisation. C’est pour cette raison qu’elle fut longtemps considérée comme ayant été l’épouse d’Amenmes, mais depuis peu il a été prouvé que ce sont ses représentations qui ont remplacé sur les murs, beaucoup plus tard, celles d’Amenmes. On ne lui connait les titres que de : Dame des Deux Terres (nbT tAwy) et Épouse du Roi (hmt-nswt).
 
BAKRU  Nom de 2 Rois d’Osroène et d’Édesse.  BAKRU  I  bar  Fradhasht   Roi d’Osroène et d’Édesse de 115 à 112 av.J.C.  BAKRU II  bar  Bakru  Roi d’Osroène et d’Édesse de 112 à 94 av.J.C, puis devint co-Roi de 94 à 92 avec Ma’Nu I et Abgar I.
 
BAKOUR  ou  Bakur  ou  Bacurius  Nom de 3 Rois d’Ibérie.  BAKOUR  (En Géorgien : ბაკურ I) Roi d’Ibérie de la dynastie Bagratide de 231 à 246 ap.J.C, fils de Vatché I à qui il succéda. Il n’est connu exclusivement que des Chroniques Médiévales Géorgiennes. Son fils Mihrdat II lui succéda.  BAKOUR  II  (en Géorgien : ბაკურ II) Roi d’Ibérie de la dynastie Bagratide de 514 à 528 ou 534 à 547 ap.J.C, fils de Vatché II à qui il succéda. Les informations sur sa vie étant rares, on ne connaît pas de détails sur sa biographie, non seulement avant son accession au trône mais aussi durant son règne. Selon le chroniqueur Médiéval Géorgien Juansher, lorsqu’il décéda ces deux enfants étaient encore mineurs : Pharasman V qui lui succèdera et un fils (mort avant 561), père de Pharasman VI, et la Géorgie tomba sous le contrôle Sassanide.  BAKOUR III  (En Géorgien : ბაკურ III) Roi d’Ibérie de la dynastie Bagratide de 547 à 580 ou ? à 580 ap.J.C, fils de Pharasman VI à qui il succéda. Son autorité fut plus que limité et ne se prolongeait guère au-delà de sa forteresse d’Ujarma tandis que la capitale Tbilissi était régie directement par les Sassanides. Il fut le dernier Roi de Géorgie, à sa mort, en 580, la domination Iranienne vint à bout de la royauté, qui fut abolie, et partagera le pays en principautés vassales de la Perse. Bakour III eut d’une épouse inconnue un fils : Adarnassé I (ou Adarnersé ou Atrnerseh, en Géorgien : ადარნასე I), qui fut Prince (ou Eristaw) de la principauté de Kakheti. Cyrille Toumanoff lui attribue deux fils hypothétiques supplémentaires : Vahan et Brzmeh.
 
BALAK  Roi du Moab vers 1250 av.J.C. Il fut le fils de Tsippor à qui il succéda. Il dut affronter le Pharaon Ramsès II (1279-1213) lors du retour de celui-ci de ses campagnes contre les Hittites.
 
BALAKUM  ou  Belakim  Roi d’Eshnunna au XIXe siècle av.J.C.
 
BALAMIR  ou   Balamber  Roi des Huns de 376 à 400 ap.J.C.
 
BALASH  Voir PALASH.
 
BALAXES  Voir PALASH.
 
BALBIN  DECIMUS  CAELIUS CALVINUS  Empereur Romain usurpateur en Italie du 22-04-238 au 24-06-238 ap.J.C, puis devint co-Empereur du 24-06-238 au 23-07-238 avec Pupien. Fils du Consul Decimus Caelius Balbinus. Il eut un fils adopté en 238, Gordien III Empereur (238-244).
 
BALENDUXT  ou  Balendoukht  Reine d’Ibérie de la dynastie Bagratide. Elle fut la fille du Roi Sassanide Hormizd III (ou Ormizd ou Ormuz, 457-459). Elle fut la première épouse du Roi d’Ibérie Vakhtang I (447-522). Elle donna au Roi un fils : Vatché II (ou Dachi ou Datchi) et, selon Cyrille Toumanoff, une fille, mais dont nous ne connaissons pas le nom.
 
BALIH  ou  Baliich  Roi de Kish de la Ière dynastie vers 2700 av.J.C. Il fut le fils d’Étana le Pasteur.
 
BALLISTA  ou  Balliste  Empereur Romain usurpateur en Orient de 260 à 261 ap.J.C avec Quietus. L’Empereur Romain Gallien (253-268) chargea le Roi de Palmyre Odénath (v.250-267) de la défense de l’Orient, les deux usurpateurs : Ballista et Quietus, s’étant proclamés Empereurs et ayant été reconnus par l’Égypte, Odenath les fit assassiner à Émèse.
 
BALLONYMOS  ou  Ballonymus  Voir ABDOLONYMOS.
 
BALOUCHISTAN  ou  Baluchistan  ou  Balûchistân  Royaume le long de l’Indus qui devint vassale de la Perse.
 
BALTHAZAR  ou  Bêl-Shana-Usur  ou  Bêl-Shar-Utsur  Roi de Babylone en 539 av.J.C, fils aîné du Roi Nabonide (555-539). De son vrai nom "Bêl-Shana-Usur", appelé Balthazar (ou Belshazzar) dans le livre "biblique" de Daniel. Peut-être "ministre" du commerce sous le règne de son père, il devient Corégent de Babylone en 545. À l’automne 539, il fut chargé par son père de défendre Babylone face à Cyrus II le Grand (559-529). La supériorité numérique des Perses et la trahison de Gobryas (ou Ugbaru ou Ugburu), qui prit le parti de Cyrus, entraînèrent sa défaite à Opis où il fut tué en 539 et Cyrus II prit de Babylone par sans grands combats.
 
BALULU  ou  Ba-lu-lu  Roi d’Ur de la Ière Dynastie de vers 2445 à vers 2430 av.J.C. On ne connaît pas ses liens de parenté avec Elulu à qui il succéda. Il aurait régné 36 ans selon la Liste Royale Sumérienne. Balulu sera le dernier Roi de cette dynastie. Il perdit le contrôle de l’Empire et se fit envahir par les Élamites de Awan.
 
BANENETJER   Voir NINETJER.
 
BANIYAS  ou  Banias  Voir CÉSARÉE de PHILIPPE.
 
BARA-IRNUM  ou  Bara’irnum  Reine d’Oumma, fille d’Our-Louma, elle épousa le Roi d’Oumma Gissa-Kidu (2340).
 
BARAKEL  ou  Barakhel  ou  Barak  "Béni par El"  Roi d’Ammon de vers 680 à vers 670 av.J.C. Il succéda surement à Pudu-Ilu (ou Pado’el, v.720-v.680. Il est connu par une petite tablette d’argile (15.9 mm x16.9 mm). Une rainure et plusieurs points autour de l’impression démontrent que la tablette a pris l’empreinte d’un anneau de métal. Les empreintes digitales trouvées sur le bord semblent lui appartenir.
 
BARATTARNA  Voir PARATTARNA et PARSHATATAR.
 
BAR-KOKHEBA  ou  Ben-Kosera "Fils de l’étoile" Nom donné à Simon, chef de la 2e révolte juive de 132-135 ap.J.C. L’Empereur Hadrien (117-138) anéantit la résistance juive et détruit Jérusalem et Bar-Kokhba fut enfermé dans la forteresse de Béthar où il périt.

 

BARCIDE  ou  Burcide  ou  Barca  Dynastie issue d’une riche famille politique carthaginoise puissante à l’époque des guerres puniques, illustrée par Hamilcar et par ses fils, Hannibal, Hasdrubal et  Magon.

 

BARDIYA  Prince Perse  Achéménide (522 av.J.C), fils de Cyrus II le Grand et frère de Cambyse II. Il usurpa le trône en l’absence de ce dernier mais fut tué au bout de six mois par la conjuration de Darius I. (Voir Perse, Achéménides, Bardiya).
 
BARDYLIS  ou  Bardytys  ou  Bardyllis  ou  Vardylis  (En Grec : Βάρδυλις ou Βάρδυλιν ou Βάρδυλλις, en Latin : Bardulis) Nom de 2 Rois d’Illyrie.  BARDYLIS  I  Roi Dardanien d’Illyrie de 393 à 358 ou 385 à 358 ou 385 à 356 av.J.C. Il lança l’unification du pays. Selon certains spécialistes, Bardylis I naquit autour de 448 et devint Roi, malgré ses origines humbles. Mineur et charbonnier, il devint chef d’une bande de voleurs avant d’être proclamé Roi. Il sut acquérir la sympathie des guerriers Dardaniens car il divisait le butin de guerre de façon équitable et impartiale. Bardylis I n’était pas l’héritier de Sirras (ou Sirrhas) son prédécesseur des Enchéléiens, mais du Roi d’Illyrie précédent qui est juste connu pour avoir passé un traité de paix avec le Roi de Macédoine, Amyntas II Micros (394) pour le contrôle de Lyncestie. Vers le IVe siècle, on assista à la formation de plusieurs royaumes Illyriens. En 385, Bardylis I, unifia le pays. Il se lança dans une politique d’expansion et envahit la haute Macédoine. (Voir Grèce, Illyrie, Bardylis I).   BARDYLIS  II  Roi Dardanien d’Illyrie de 295 à 290 av.J.C. Il fut le fils de Clitos et il succéda à Glaucias. Il unifia de nouveau l’Illyrie et il garda pour capitale Skodra (ou Scodra ou Shkodra ou Scutari, aujourd’hui Shkodër au Nord de l’Albanie) et dont le territoire s’étendait au Monténégro et en Croatie méridionale, au Sud de la Neretva. Bardylis II réussit à recréer l’État de son grand-père dans la région de Dassarètes à l’Ouest des lacs d’Ohrid (ou Okhrid) et Lynkestis (ou Lyncestie). Un exploit qui prend toutes ses dimensions lorsque l’on sait que pour être atteint il dut faire la guerre contre l’ennemi héréditaire la Macédoine et, apparemment, aussi contre les héritiers de Glaucias. Bardylis II aurait absorbé ou hérité de l’État Taulantien de ce dernier. Toutefois il faut signaler qu’il fut un Roi client du Roi d’Épire, Pyrrhos I (307-272), ce qui était un allié précieux car celui-ci vouait une haine profonde à la Macédoine. Bardylis II devint d’ailleurs le beau-père de Pyrrhos I lorsque sa fille Bircenna (ou Birkenna ou Bicenna), en 292, devint l’une des épouses de l’Épirote.
 
BARGYLIA  ou  Bargyliæ  ou  Bargylies  (En Grec : Βαργυλίον)  Cité Grecque au Sud-ouest de la Turquie, située au fond d’un golfe de la mer Égée (Maintenant appelé le lac de Tuzla), à 30 km. au Sud-ouest de Mylasa (ou Milas ou Muğla) et 6 km. au Sud Güllük (au Nord de Bodrum). Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) la situe entre Myndos (ou Myndus, environ 20 km. d’Halicarnasse) et Caryande (ou Caryanda, côte Nord de la péninsule de Bodrum). L’emplacement de Bargylia correspond à la ville Turque moderne de Boğaziçi, dans la province de Muğla. Le lexicographe Grec, Étienne de Byzance (ou Stéphanos Byzántios, VIe s.) cite Bargylia comme l’une des villes côtières de Carie, qu’il nomme Andanos, qui serait son nom original ?. Près de Bargylia on trouve le temple d’Artémis Cindyas. Strabon rapporte une croyance locale, que la pluie tombait autour du temple, mais sans jamais le toucher. (Voir Asie Mineure, Les cités Cariennes, Bargylia).
 
BARTATOUA  Voir PARTATUA. 
 
BAS  (En Grec : Bας) Dynaste puis Roi de Bithynie de 377/6 à 328 ou 376 à 326 ou 322 à 315 av.J.C., qui naquit en 397 et avait succédé à son père Boteiras. Tandis qu’Alexandre le Grand, après la bataille du Granique en 334, poursuivit sa route à travers l’Anatolie centrale, il demanda à un de ses Généraux, Calas (ou Kalas), de soumettre le reste de l’Asie Mineure. En Bithynie, vers 327, il rencontra les troupes de Bas qui remporta la victoire et le tua. Par cette action la Bithynie resta indépendante dans l’Empire naissant d’Alexandre. Le fils de Bas, Zipoétès, lui succéda.
 
BA’SA  ou  Basha ben Ruhubi  ou  Baasa  ou  Basha   Roi d’Ammon vers 860 à vers 845 av.J.C. il fut le fils de Ruhubi. Selon les sources Assyriennes, avec 1.000 hommes, à la Bataille de Qarqar (ou Karkar) en 853, il se joignit à une grande coalition formée par les royaumes d’Égypte, d’Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie), d’Arvad, le Roi d’Israël Achab (873-852) et d’autres États voisins, sous la direction du Roi Hadad VI (ou Ben-Hadad II, 865-842) de Damas contre l’Empereur d’Assyrie Salmanazar III (859-824) dont ils stoppèrent momentanément l’expansion.
 
BASAN  Voir BATANEE.
 
BASHA  Voir BAASHA.
 
BASILINE  Princesse Romaine, fille de Julius Julianus. Elle mourut en 332 ap.J.C, elle fut la 2e épouse de Jules Constance, fils de l’Empereur Constance I Chlore (305-306)qui fut assassiné en 337. Elle eut avec lui deux enfants : Julien l’Apostat Empereur (360-363) et Constancia qui épousa l’Empereur d’Orient Constance II (337-361).

 

BASILISC  FLAVIUS  BASILISCUS  Empereur Byzantin d’Orient de 01-475 à 08-476 ap.J.C Frère d’Ælia Verina. Il épousa Ælia  Zénonide (Morte en 477), il eut un enfant Flavius Marcus qui gouverna avec lui.
 
BASINE  Reine des Francs Saliens, elle épousa en 463 le Roi des Francs Saliens, Childéric I (458-481). Elle mourut en 491.
 
BASTAM  (En Persan : بسطام, en Élamite : Rusa-i Uru Tur) qui fut une forteresse importante construite sous le règne du Roi Rousa II (ou Rusa, 680-645). Elle est située dans le Nord-ouest de l’Iran moderne, au dessus du lac d’Ourmia dans l’actuelle province d’Azerbaïdjan occidental. Le 9 Août 2007, elle fut proposée pour être classée comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est la deuxième plus grande forteresse Ourartéenne après celle de Tushpa. Bastam est située au sommet d’une colline escarpée au bord de la rivière Aq Çay, commandant une plaine située sur une voie de communication majeure entre la capitale Tushpa, l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
 
BASTARNES  Tribu de Germains. Ils apparaissent vers le IIIe siècle av.J.C. sur l’embouches du Danube. Ils furent plus des guerriers à pied que des cavaliers, ce qui les distingua des autres tribus de la steppe. Ils menacèrent au IIe siècle av.J.C, les cités Grecques de la mer Noire. Il disparurent absorbés par d’autres peuples de la région.

 

BASTET  Déesse Égyptienne à tête de chat. Autres noms : Bastis (Nom Grec) ou Bast en Égyptien, il y a eu confusion, de la part des premiers égyptologues, sur la traduction d’un hiéroglyphe ajouté à la fin de son nom, qui a donné à tort la translittération en Bastet. Elle est la forme bienveillante d’une Déesse dangereuse, elle incarne la féminité. Elle est la protectrice des femmes enceintes et est chargée de dispenser les bienfaits du soleil. Elle est aussi Déesse de la musique, de la danse et maîtresse du foyer. (Voir Égypte, Bastet).

 

BATANÉE  ou  Basan  Région de Jordanie au Nord de Galaad (ou Gilead, chaîne de montagnes qui longent le Jourdain sur sa rive orientale, en Jordanie), actuellement Al-Bathaniya, qui fut donnée à la tribu de Manassé. C‘est une une plaine fertile du Sud de la Syrie actuelle. À l’est de la Gaulanitide (ou Golan) à l’Ouest de la Trachonitide et au Nord de l’Auranitide qui est la région frontalière avec la Jordanie. Ce fut une partie de l’ancien royaume de Bashân. À la fin du IVe siècle av.J.C, la Batanée fit partie de l’Empire des Séleucides. En 20 av.J.C, le Tétrarque d’Iturée Zénodore mourut sans héritier. L’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) la donna au Roi de Judée et Roi d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Les Nabatéens furent particulièrement furieux car Zénodore leur avait vendu son territoire avant sa mort. Ils perdirent le territoire et l’argent qu’ils avaient versé. En 4 av.J.C, à la mort d’Hérode le Grand, son royaume fut divisé entre ses fils. Hérode Archélaos reçut la Judée, Samarie et l’Édom (ou Idumée) avec le titre d’Ethnarque, Hérode Antipas reçut la Galilée et la Pérée et Hérode Philippe II les districts de : Gaulanitide (ou Gaulanitis ou Golan), Batanée (ou Batanaea, maintenant Ard el-Bathanyeh), Trachonitide (ou Trachonitis, en Hébreu : Argob) et Auranitide (ou Hauran). En 34, l’Empereur Romain Claude (41-54) donna la Batanée à Hérode Agrippa I qui en devint Roi. En 54, ce fut Hérode Agrippa II qui lui succéda sur la région. En 92, à la mort de ce dernier sans héritier, l’Empereur Romain Tibère (14-37 ap.J.C)  incorpora la Batanée à la province Romaine de Syrie.

 

BATAVE Peuple Germanique fixé à l’embouchure du Rhin. Vaincus, les Bataves restèrent de fidèles alliés des Romains, sauf pendant le soulèvement de leur chef, Civilis en 69 ap.J.C.

 

BATIRYTES   ou   Betrest  ou  Batir(yt)es   “(Le Dieu) Bati est sur son visage” ou “(Le Dieu) Bati est favorablement disposé envers elle”), Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle épousa le Roi Adjib (2867-2861). Elle n’est connue que par une inscription sur la liste royale appelée, pierre du Caire. Elle y est explicitement mentionnée comme la mère du souverain Sémerkhet. Comme Sémerkhet est un descendant direct d’Horus Adjib, il a été suggéré que Batirytes était l’épouse de ce Roi. Cependant, à ce jour, les preuves formelles pour cette union manquent. À Abydos, dans une tombe voisine de la nécropole du Roi, une stèle funéraire en pierre polie serait gravée au nom de la Reine. Elle est aujourd’hui au musée du Louvre. Cette dame d’Abydos semble avoir joui d’une position particulière à la cour, parce que sa tombe est en comparaison des tombes privées traditionnelles, de taille inégale et est située près de l’entrée principale de la nécropole royale. Cependant, la description pourrait s’appliquer à une autre personne car la lecture du nom est difficile. Batirytes n’a pas de titre connu. Elle donne un ou deux enfants à Horus Adjib: Peut-être Sémerkhet qui succède à son père. Plus sûrement le souverain d’après Sémerkhet, Horus Qa’a. 

 

BATIS   Eunuque au service du Roi Perse Darius III Codoman (336-330). Il commanda la place forte de Gaza à la fin de l’année 322 et il décida de résister à l’avancée d’Alexandre le Grand (336-323) lorsque celui-ci se dirigea vers l’Égypte après la prise de Tyr. Avec l’appui de contingents Phéniciens et de mercenaires arabes Batis résista près de huit semaines au Macédonien. Malheureusement son acharnement lors de la prise de la ville, mènera au massacre de tous les défenseurs et les femmes et les enfants furent vendus en esclavage. Batis fut exécuté.
 
BATO  Roi Dardanien D’Illyrie de 206 à 176 av.J.C. Il succéda à Longaros. Il combattit aux côtés des Romains contre la Macédoine pendant la Deuxième Guerre Macédonienne (200-197). Il fut succédé sur le trône Dardanien par son frère Monunios I
 
BATTIADES  Dynastie de Cyrène, dont les membres les plus connus furent : Battos I (631-590), fondateur de la colonie de Cyrène. Battos II (574-560) fils d’Arcésilas I, Battos III (550-530), Battos IV (510-470), dont le règne marqua l’apogée de Cyrène.
 
BATTOS  Nom de 4 Rois de Cyrène.  BATTOS  I  Roi de Cyrène de 631 à 590 av.J.C, fondateur de la colonie de Cyrène. Il eut un enfant Arcésilas I.  BATTOS  II   l’Heureux   Roi de Cyrène de 574 à 560 av.J.C, fils d’Arcésilas I. Il eut fils Arcésilas II et une fille Ladice qui épousa le Pharaon Amasis (570-526).  BATTOS  III  le Boiteux  Roi de Cyrène de 550 à 530 av.J.C. Fils d’Arcésilas II. Il eut un fils Arcésilas III.  BATTOS   IV  le Beau   Roi de Cyrène de 510 à 470 av.J.C. Fils d’Arcésilas III. Il eut un fils Arcésilas IV, son règne marqua l’apogée de la ville.
 
BAU-AKH-IDDIN  Voir BAB-AHA-IDDINA.
 
BAUDA  Reine des Wisigoths, elle fut la 1ère épouse du Roi des Wisigoths Reccared I (586-601). Elle lui donna un enfant, Liuva II (Roi, 601-603).
 
BAZAIA  ou  Bazaya  “Empereur” d’Assyrie de la 1ère dynastie de 1650 à 1622 ou de 1649 à 1622 ou 1629 à 1602 av.J.C, 2e fils de Belu-Bani, il succéda à son petit cousin Iptar-Sin. Il eut un enfant Kindi-Ninua (Empereur 1615-1602).
 
BEB-ANKH  Pharaon de la XVIe dynastie. (Voir Égypte).
 
BEBNEM  ou  Badmen  Pharaon de la XIVe dynastie.(Voir Égypte).
 
BEÏT-SHÉAN   Voir SCYTHOPOLIS.
 
BE’ER  SHEVA  ou  Beer Sheva  ou  Beer-Sheva  ou  Bersabée  ou  Beersheba  ou  Biʼr as-Sabʻ (En Hébreu : בְּאֶר שֶׁבַע, “puits du serment” ou “puits des sept" en arabe : بِئْرْ اَلْسَبْعْ, Bersabée dans la plupart des traductions Françaises de la Bible Hébraïque) C’est aujourd’hui une ville d’Israël et la plus grande ville du Néguev et la sixième plus grande ville Israélienne. C’est le centre administratif pour le Sud d’Israël. D’après les vestiges mis au jour à Tel Be’er Sheva, un site archéologique situé à quelques kilomètres au Nord-est de la ville moderne, il est avéré que le site fut occupé par l’Homme depuis le IVe millénaire. La cité fut plusieurs fois détruite et reconstruite au cours des siècles. Selon les récits bibliques, elle date au moins de l’époque d’Abraham. Le nom de Bersabée est en effet mentionné dans la Bible, dans le livre de la Genèse. On y trouve l’origine du nom de Be’er Sheva, le puits des sept : Ce puits d’eau appartenait à Abraham et il pensa que les serviteurs d’Abimelech (ou Abimélek, en Hébreu : אֲבִימֶלֶךְ ou אֲבִימָלֶךְ) s’en étaient emparés sans sa permission. Pour résoudre le conflit, une alliance fut conclue, symbolisée par le don de sept brebis (Genèse 21, 25 et 32). Ceci explique que Be’er Sheva est parfois appelée puits d’Abraham ou encore puits du serment. Il est également mentionné (Livre de Josué 19, 2) que Bersabée était la ville la plus méridionale d’Israël pendant la période biblique. L’expression "De Dan à Bersabée" a parfois été utilisée pour définir l’ensemble du royaume. Les derniers habitants de Tel Be’er Sheva furent les Byzantins, qui abandonnèrent la ville au VIIe siècle ap.J.C.
 
BEGRAM  ou  Alexandrie du Caucase  ou  Kapiçi  "ville de Kapiça" Ancienne ville de Bactriane qui est située à 60 kilomètres au Nord de Kaboul. La cité fut détruite par Cyrus II (559-529), restaurée par Darius I (522-486) et reconstruite et fortifiée par Alexandre le Grand (336-323). Elle devient la capitale sous les Rois Gréco-bactriens. La ville était construite sur un plan hippodamien. (Voir Perse, Bactriane, Begram).
 
BÉHÉNOU  ou  Behenu  – Bhnw  Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut sûrement une des épouse du Roi Pépi I (2289-2255). Cette Reine n’est pas attribuée avec certitude à Pépi I, mais comme sa pyramide fut retrouvée en 2007, par des archéologues Français, à proximité de celle du Roi à Saqqarah, comme celle des autres Reines de Pépi I, on peut supposer qu’elle fut bien une de ses épouses. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. Le nom de la Reine a été retrouvé sur le côté Sud de son temple funéraire ainsi que sur celui de sa petite pyramide de culte. Dans la tombe ont été mis au jour des fragments de végétaux, des Textes des Pyramides et la tête d’une statue de la Reine. Ce n’est que la deuxième fois connue que des textes anciens religieux furent utilisés en association avec une Reine à la place du souverain. Début 2010 la chambre funéraire a été fouillée. Elle mesure 10 m × 5 m et contenaient des restes de décoration murale, ainsi que le sarcophage de Béhénou. Un seul titre est connu : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts).
 
BEITHYS (En Grec : Βείθυς) Roi Odryse de Thrace de v.140 à v.120. Il fut le père de Cotys V (ou I des Astéens) qui fut le fondateur de la dynastie Astéenne.
 
BEÏT-SHÉAN   Voir SCYTHOPOLIS
 
BEKET   Voir BAKETAMON.
 
BÉLA BEN BÉOR  “Béla fils Béor” (En Hébreu : בלע) Il est le premier Roi d’Édom que la Torah cite (Genèse 36). Ses dates de son règne, comme pour ses successeurs, sont inconnues, mais l’ensemble de la période d’existence du royaume d’Edom, dura, soi-disant, environ 150 ans, jusqu’à sa conquête par le Roi David (1010-970). Il régna dans Édom avant donc qu’il n’y est des Rois d’Israël. Il fut originaire de Dinhaba. Il fut succédé (Genèse 36:33) par Jobab ben Zérah.
 
BELAKIM  Voir BALAKUM.
 
BEL-IBNI   Roi de Babylone de IX dynastie de 703 à 700 av.J.C. Élevé en Assyrie, il fut placé sur le trône de Babylone par l’Empereur d’Assyrie Sennachérib (705-681).
 
BÉLISAIRE Général Byzantin (494-565 ap.J.C). Premier général de l’empire sous Justinien, il fut vainqueur des Perses en 530. Il ne put empêcher les Ostrogoths de prendre Rome en 546, mais il sauva Constantinople de l’invasion des Huns. Impliqué dans une conspiration il fut disgracié en 562.
 
BELLOVAQUE  Peuple de la Gaule, qui occupa la région de Beauvais.
 
BEL-SHANA-USUR  Voir BALTHAZAR.
 
BELU  15e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
BELU-BANI   “le Seigneur est le créateur” "Empereur" d’Assyrie de 1700 à 1691 ou 1680 à 1671 av.J.C de la Ière dynastie. Fils d’Adasi. Il régna à Assur et selon la Chronique Assyrienne pendant dix ans. Nous ne savons rien de plus à son sujet. Il fut le premier souverain de ce qui fut appelé plus tard la dynastie des Adasides. Son fils Libaia lui succéda. Certains spécialistes ont suggéré qu’il était en fait son frère.
 
BENERIB  ou  Beneryb  ou  Nerenib    Bnr jb"Celle dont le cœur est doux"  Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Horus Aha (v.2995-2974) qui selon certains spécialistes, dont Walter Bryan Emery, est sa sœur. On a retrouvé la trace de cette Reine à Abydos, sur des étiquettes en ivoire et des fragments de sceaux trouvés dans la tombe de Aha. Un fragment d’une boîte en ivoire avec les noms d’Horus Aha et Benerib a également trouvé à Abydos et est aujourd’hui au Museum of Fine Arts de Boston. Son nom fait l’objet d’une controverse, il est aussi lu : Ima-ib ou Imaib. Peter Kaplony lit le nom : Ima (t)-ib. Son incertitude familial vient du fait qu’aucune titulature n’accompagne son nom. Par conséquent, il est nécessaire de préciser qu’elle n’était peut-être pas une fille de Narmer, ni même une épouse d’Aha, mais pourrait aussi bien être une fille de ce dernier.  Benerib fut enterrée à Oumm el-Qaab dans la tombe B14. On ne connaît pas d’enfant de cette union.
 
BEN-HADAD  (En Hébreu : בן הדד  Ben Hadad, en Araméen : בר חדד  Bar-Hadad) Nom de 3 Rois de Damas.    BEN-HADAD I  ou  Hadad V  Roi de Damas de 920 à 880 ou 890 à 860 ou 885 à 865 av.J.C. Il fut le fils de Tabrimmon (ou Hadad IV) à qui il succéda. Nous ne savons pas grand chose de sa vie, si ce n’est qu’il attaqua le royaume de Juda et prit la haute vallée du Jourdain. Plus tard le nouveau Roi de Juda Asa (ou Abia, 911-870) prit une partie de l’or et l’argent du Temple de Jérusalem et l’envoya à Ben-Hadad I, en échange de l’annulation de son traité de paix avec le Roi d’Israël Baasha (ou Basha ou Baasa, 908-885). Ben-Hadad I accepta et attaqua la tribu de Dan et de nombreuses villes importantes de la tribu de Nephthali (ou Neftali – Premier Livre des Rois 15 : 20). Cette acquisition donna le contrôle à Aram-Damas de la route commerciale vers le Sud de la Phénicie. Baasha fut forcé de se retirer de Ramah (ou Rama), dans le royaume de Juda, qu’il occupait et retourna dans son pays. Son fils Ben-Hadad II (ou Hadad VI) lui succéda.    BEN-HADAD  II   ou   Hadad VI   Roi de Damas de 880 à 842 ou 865 à 842 ou 860 à 842 av.J.C. Il fut le fils de Ben-Hadad I (ou Hadad V) à qui il succéda. En 858 et 857, il fut un adversaire acharné du royaume de Juda et du Roi d’Israël Achab (873-852) où par deux fois il fut battu. En 853, il fut à la tête d’une immense coalition de 11 Rois contre l’Empereur d’Assyrie Salmanasar III (ou Shalmaneser ou Salmanazar, 859-824). (Voir Syrie/Palestine, Damas, Ben-Hadad II).  BEN-HADAD III  ou  Hadad VII  Roi de Damas de 796 à 792 ou 796 à 766 av.J.C. Il fut le fils du Roi Hazaël à qui il succéda. Sa succession est mentionnée dans le livre des Rois II de la Bible Hébraïque (13:3, 24). La Stèle Zakkur le mentionne comme "Bar Hadad, fils de Hazaël". Il y a de nombreux conflits d’opinions entre les archéologues bibliques quant à la durée de son règne. Lorsqu’il arriva au pouvoir il eut déjà l’entraînement de la guerre puisqu’il commandait les armées sous son père. Il avait dû lutter contre l’Empereur d’Assyrie Salmanasar III (ou Salmanazar, 859-824) et s’était réfugié dans sa capitale, mais l’Assyrien n’avait pas réussi à prendre la ville. Au début de son règne Ben-Hadad III lutta contre le Roi d’Israël Joas (ou Joash, 804-790) et envahit son Pays. Mais Joas se rétablit et battit les Araméens à trois reprises près d’Antipatris (ou Tell Afek ou Aphek) au Nord de la plaine du Sharon, dans le centre d’Israël, et s’en affranchit. Dans le même remps, il dut aussi faire face à une attaque de l’Empereur d’Assyrie Adad-Nirâri III (ou Adad-Nerari, 810-782). En 796, ce dernier tint le siège de Damas qu’il soumit, ce qui entraînera l’éclipse du royaume Araméen d’Aram-Damas. Ben-Hadad III dut payer un tribut de 2.000 talents d’argent, 1.000 talents de cuivre, 2.000 talents de fer et céder encore d’autres biens. Adad-Nirâri III permit le rétablissement du royaume d’Israël sous ses Rois : Joas (ou Jehoash) et Jéroboam II (790-750) qui durent eux aussi payer un tribut à l’Empereur Assyrien en échange de leur semi-liberté. Le fils de Ben-Hadad III, Razin, lui succéda.
 
BENI HASSAN  ou  Béni Hassan  Site à 18 kilomètres au Sud de Al Minya sur la rive droite du Nil, où l’on trouve un ensemble de sépultures Princières datant du Moyen Empire (2022-1650). Parmi les trente-neuf hypogées qui composent l’immense nécropole creusées dans la falaise, douze présentent des décorations murales d’un grand intérêt qui évoquent des thèmes empruntés à la vie agricole et à l’artisanat. Ces décors, typiques du Moyen Empire, sont particulièrement remarquables dans le tombeau de Khnoumhotep II, qui fut un Nomarque sous la XIIe dynastie(1991-1783), on y observe ainsi une caravane d’Asiatiques, une récolte de figues et une chasse aux canards. Les grottes de Beni Hassan, près d’Antinoupolis, furent le cimetière commun de cette cité et des Hermopolitains, sur la rive opposée du Nil, car il était plus facile de transporter les morts sur l’eau que de les emmener par voie terrestre vers les collines.
 
BENJAMIN   12e et dernier fils de Jacob qui donna son nom à l’une des douze tribus d’Israël. Le Roi Saül (1030-1010) en était originaire. Les principales villes où il s’implanta furent : Jérusalem, Jéricho, Béthel. Lors de la période de troubles, la tribu de Benjamin s’unit à celle de Juda pour fonder le royaume de Juda. Il eut dix enfants.
 
BEN-KOSEBA   Voir BAR-KOKHEBA.
 
BENTANAT   ou   Bint-Anath  ou  Bintanath  ou  Bentanath  – bnt ant – "Fille d’Anat"  Nom de 2 Reines d’Égypte.   BENTANAT I  Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut l’aînée des filles de Ramsès II  (1279-1213) et de la Grande Épouse Royale Isis-Nofret I (Iset-Nofret I). Il est intéressant de noter que son nom est Syrien, se référant à la Déesse Cananéenne Anath. Son nom signifie : "Fille de la Déesse Anat". Elle aura une fille avec son père, Bentanat II. (Voir Égypte, Bentanat I). BENTANAT II  Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la fille de Ramsès II et Bentanat I. Cette fille apparaît par deux fois sur les représentations dans la tombe QV71 de la vallée des Reines de Bentanat I, sans toutefois y être explicitement nommée. Seul est visible son titre de : Fille du Roi engendrée par lui. Selon quelques égyptologues, dont Christiane Desroches Noblecourt et Joyce Anne Tyldesley, cette Princesse épousera son oncle, le Pharaon Mérenptah (1213-1203), le fils et successeur de Ramsès II. Cette hypothèse repose sur la découverte d’une statue de ce Pharaon à Louxor, qui mentionne "La Grande Épouse Royale Bentanat, Sœur du Roi, Fille du Roi", qui est, sûrement, cette Bentanat (II), car il est peu probable que Bentanat I se soit remariée avec Mérenptah alors qu’entre eux il devrait y avoir au moins 20 ans d’écart. Cependant d’autres spécialistes, comme Christian Leblanc réfute cette propositions. Il faut aussi souligner qu’à ce jour aucune autre trace archéologique n’a été trouvée mentionnant cette Princesse fille de Bentanat I. Il se pourrait aussi que Mérenptah est usurpé cette statue à son père ?.
 
BENTESHINA  ou  Bentešina  ou  Pendishena  (En Sumérien : IZAG.ŠEŠ)  Roi d’Amourrou de 1290 à 1280 ou 1280 à 1275 ou 1280 à 1274, puis de 1260 à v.1230 av.J.C. Il fut pris entre les zones d’influences Hittites et Égyptiennes, dont les royaumes sont alors dirigés respectivement par Mouwatalli II (ou Muwatallish ou Moutallou, 1295-1272) et Ramsès II (1279-1213, XIXe dynastie). Il choisit finalement de se rallier au second, alors que depuis Azirou l’Amourrou était vassal des Hittites. Il rompu de ce fait le traité passé par son prédécesseur avec les Hittites. et il apporta son soutien au Pharaon Ramsès II lors de la bataille de Kadesh (ou Qadesh, 1274). Son fils Shaushga-Muwa (ou Šaušgamuwa ou Shaushgamuwa) lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Amourrou, Benteshina).
 
BÉOTIE  Région de Grèce au Nord-est du golfe de Corinthe, la ville principale fut Thèbes. Les Béotiens de race Éolienne l’envahirent au XIIe siècle. Les villes de Béotie se constituèrent en confédération. Affaiblie par les Guerres Médiques, elle fut de nouveau florissante à l’époque d’Épaminondas (418-362). L’hégémonie de la région fut exercée par Thèbes. La Béotie comprenait une vingtaine de bourgades. En dehors des relations conflictuelles avec Athènes au Sud et les Thessaliens au Nord, le problème politique majeur de la Béotie fut toujours celui du rôle que devait y tenir Thèbes. La ville fut à une période très puissante, mais pas assez pour pouvoir comme Athènes en Attique ou Sparte en Laconie s’assurer une suprématie totale. La ville d’Orchomène, déjà importante à l’époque Mycénienne ou celle de Platées s’opposèrent constamment à la domination Thébaine. Dès le VIe siècle, Platées et les bourgades de son orbite se mirent sous le protectorat d’Athènes. Après la défaite des Thermopyles, les Béotiens rejoignirent le camp des Perses, tandis que Platées resta dans le camp des Grecs. La confédération Béotienne fut dissoute puis reconstruite puis dissoute plusieurs fois. (Voir Grèce, Thèbes)
 
BERBÈRE  Groupe ethnique de l’Afrique du Nord, ils furent à l’origine de plusieurs royaumes : Les Psylles de Libye, les Garamantes du Sahara, les Numides, les Maures, les Gétules. Ils résistèrent farouchement aux invasions étrangères. Après l’unification par Masinissa, les Berbères passèrent sous domination Romaine.
 
BÉRÉNICE  Nom porté par diverses Reines et Princesses à l’époque hellénistique.  BÉRÉNICE  I   (En Grec : Βερενίκη A’) Reine d’Égypte. Petite-fille du Macédonien Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319). En 325 elle fut mariée une première fois à Philippe, un noble Macédonien, avec qui elle eut au moins deux enfants : Antigoné (ou Antigone) qui épousera le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272) et Magas et probablement un troisième, Théoxena. Après la mort de Philippe elle partit en Égypte dans l’entourage d’Eurydice I. Elle épousa en 316/317 le futur Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-283. (Voir Égypte, les Reines, Bérénice I).   BÉRÉNICE  II  Phernophorus  ou  Bérénice Fernoforos  ou  Bérénice Syra (En Grec : Βερενίκη Φερνοφόρος)  Princesse d’Égypte et Reine Séleucide de Perse. Elle fut la fille du Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe (282-246) et de la Reine Arsinoé I. Elle épousa à l’été 252 (on trouve aussi 261 ?) le Roi Séleucide Antiochos II (261-246) qui avait divorcé son épouse Laodice I. Suivant un accord avec Ptolémée II, en 249, Antiochos II fit transférer sa succession sur les enfants de Bérénice dont leur fils Antiochos. (Voir Égypte, les Reines, Bérénice II).  BÉRÉNICE  II  de  Cyrène  (En Grec : Βερενίκη B’) Reine d’Égypte, fille du Roi Magas de Cyrène et d’Apama II. Elle naquit autour de 267/266. En 275, lors du règne de Ptolémée II Philadelphe, son père Magas, se révolta contre l’Égypte et il proclama l’indépendance de la Cyrénaïque. Sachant qu’il ne pouvait lutter contre la puissance Égyptienne, il se plaça sous la protection des Séleucides. Elle épousa en 246 en deuxième noce Ptolémée III Évergète (246-222). (Voir Égypte, les Ptolémée, Bérénice II de Cyrène).  BÉRÉNICE  III  Cléopâtre  Philopator  (En Grec : Βερενίκη Γ’ Κλεοπάτρα Φιλοπάτωρ) Reine d’Égypte. Elle naquit en 120, fille de Ptolémée IX Sôter II et Cléopâtre IV Sélène. Elle épousa en 114 ou 107 son oncle Ptolémée X Alexandre I (107-88), puis en 80 son cousin Ptolémée XI Alexandre avec qui elle gouverne jusqu’en 88, son père reprenant son trône à cette date. En 100 elle adopta son cousin Ptolémée XI Alexandre II. Après la mort de son père en décembre 81 elle devient Régente. (Voir Égypte, les Ptolémée, Bérénice III).   BÉRÉNICE  de Chios (ou Khios)  Reine du Pont. Elle fut la troisième épouse du Roi du Pont Mithridate VI (12-63) qu’il épousa en 86 et avec qui il fut marié jusqu’en 72/71. On sait peu de chose au sujet de leur relation. Il y a une possibilité que Mithridate VI ait renommé la capitale de Chios en l’honneur de Bérénice. La ville porta son nom jusqu’à ce que les Romains annexent l’île, vers 85. Selon Plutarque, Mithridate VI lui ordonna de s’empoisonner pour qu’elle puisse éviter la capture par le Consul Romain Lucius Licinius Lucullus (Homme d’État et Général Romain, 115-57). Mais le poison ne fit pas effet, elle fut alors étranglée. On ne sait pas si il y eut des enfants de cette union.  BÉRÉNICE  IV  Cléopâtre  Épiphane  (En Grec : Βερενίκη Γ’) Reine d’Égypte de 58 à 55 av.J.C. Elle naquit entre 79 et 75 (On trouve souvent 76). Elle fut la fille aînée de Ptolémée XII Néo Dionysos et Cléopâtre V Tryphaena. En juin 58 lorsque les Alexandrins se révoltèrent contre son père, coupable de ne pas avoir empêcher l’annexion de Chypre par Rome, ils portèrent Bérénice IV sur le trône avec son mari Archélaos (ou Archélaus, en Grec : ‘Αρχέλαος, † en Janvier/Février 55), Grand Prêtre de Bellone à Comana en Cappadoce. Elle s’associa au pouvoir, sa mère Cléopâtre V pendant un an, jusqu’à sa mort le 1 septembre 57, puis sa sœur Cléopâtre VI. (Voir Égypte, les Ptolémée, Bérénice IV).
 
BÉRÉNICE  Nom de 2 Princesses Juives.  BÉRÉNICE   Princesse Juive, fille de Costobar (ou Costobarus ou Kostobar) et de Salomé I et nièce d’Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle épousa son cousin Aristobule IV (mort en 7 av.J.C). Elle lui donna quatre enfants : Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C); Hérodiade (ou Hérodias) née en 7 av.J.C, qui mourut en 39 ap.J.C et qui épousa ses oncles : Hérode Philippe I et Hérode Antipas; Hérode qui fut Roi de Chalcis (ou Qinnasrin, 41-38), qui épousa Mariamne, la fille de Joseph et Olympe; et Aristobule le Jeune qui épousa  Jotapé (ou Iotape ou Iotapa), la fille du Roi d’Émèse Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et la Reine Jotapé.   BÉRÉNICE  Elle naquit en 28 ap.J.C, Princesse Juive. Fille aînée du Roi Hérode Agrippa I (37-44 ap.J.C) et de la Reine Cypros. Elle fut mariée très jeune à Marcus Alexander, neveu du philosophe Philon d’Alexandrie et frère de Tibère Alexandre, qui abjura le Judaïsme. Elle séjourna à Alexandrie de 41 à 46, jusqu’à la mort de son époux. Elle fut remariée à 20 ans à son oncle le Roi de Chalcis (ou Qinnasrin) Hérode (41-48), dont elle eut deux fils. Elle fut à nouveau veuve en 48 et se remaria une troisième fois avec le Roi de Cilicie Polémon, qu’elle abandonna pour revenir à Jérusalem auprès de son frère Hérode Agrippa II. Quand éclatèrent en 66 les émeutes contre le procurateur Florus, Bérénice et Hérode Agrippa II s’employèrent à apaiser les esprits. Mais l’Empereur Romain Néron envoya Vespasien et son fils Titus combattre la révolte. Ils établirent leur quartier général dans le palais d’Hérode Agrippa II, à Césarée de Philippe où Bérénice séduit Titus. Or en juin 68, Néron fut "suicidé". Pendant les règnes éphémères de trois Empereurs, Galba et Othon, et Vitellius, Bérénice intrigua. Le 1 juillet 69, le préfet d’Égypte Tibère Alexandre, son ex beau-frère, fit jurer fidélité à Vespasien par ses légions. Tandis que Vespasien attendait à Alexandrie, le gouverneur de Syrie Mucien marcha sur Rome et fit proclamer Vespasien Empereur le 20 décembre 69. Vespasien retourna alors à Rome et laissa Titus à la tête de ses légions. Le 29 août 70, le Temple de Jérusalem fut livré aux flammes et la Judée perdit ce qui lui restait d’autonomie. Bérénice rejoignit alors Titus à Rome. En 75, il promit de l’épouser. Le scandale fut immense et Titus dut se résigner. En 78, il renvoya Bérénice, "malgré lui, malgré elle", écrit Suétone. En 79, il succéda à son père, mais mourut après deux ans de règne, en septembre 81, sans avoir voulu revoir sa maîtresse.
 
BERISADÈS  ou  Berisades  (En Grec : Bηρισάδης)  Co-Roi Odryse de Thrace de 360 à 357 ou 359 à 356 ou 358 à 352 av.J.C avec ses frères: Cersobleptès I et Amadocos II. Il fut le fils de Cotys I et à la mort de son père il hérita de l’Ouest du royaume. Pour beaucoup de spécialistes il aurait en plus régné conjointement avec son fils Ketriporis (ou Cétriporis, 356-347). La partie sous la domination de Berisadès et son fils incluait les zones côtières, y compris la région du lac Prasias, la ville d’Amphipolis et les mines d’argent d’Achladochori. Ketriporis, en 356, conclut une alliance avec Athènes, le Roi Illyrien Grabos (ou Grabus, 358-356) et le Roi Péonien Lyppeius. Cette coalition, à la demande des Athéniens, fut constituée afin de résister à la montée en puissance de Philippe II (359-3336) de Macédoine. Cependant Philippe II prit ses ennemis par surprise et son Général, Parménion, fut en mesure de bloquer la coalition avant qu’elle n’ait eu une chance de converger. Au cours de l’été 356, Grabos fut défait par Parménion dans une grande bataille et il fut forcé de s’allier avec la Macédoine. En 353, Philippe II vaincu complètement la coalition. Le règne de Berisadès fut court, et, à sa mort, son frère Cersobleptès I déclara la guerre à ses enfants.
 
BERYTOS  ou  Béryte  ou  Beyrouth  Ville de Phénicie. La cité est située sur un cap rocheux qui constitue, à égale distance des frontières Nord et Sud du Liban, un élargissement de la plaine côtière du pays. La ville comprend deux collines : Achrafiyeh à l’Est, Ras Beyrouth à l’Ouest. Berytos est traversée à Est par le fleuve de Béryte dont les sources se situent dans le Haut Metn. Au Nord, les collines plongent de manière abrupte dans la mer. Ce fut au début un petit port Phénicien puis la ville prit une moyennement importante dans l’Empire Romain. Elle fut restaurée et embellie par le Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (44-4 av.J.C). Elle fut détruite par un violent séisme accompagné d’un tsunami en 552, dont elle ne se remit qu’au cours de l’époque moderne. L’essor de la ville dut beaucoup à son port et ses comptoirs commerciaux.
 
BÈS   Dieu Égyptien du foyer. Il est vénéré comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de Dieu de la fertilité, du mariage et de la grossesse. Il protège les femmes en couches et les nouveau-nés, mais aussi des reptiles et des scorpions. Bès a certains aspects en commun avec la Déesse Taouret. Il est également associé aux divertissements et était le patron des danseuses qui se faisaient tatouer sa représentation sur leurs cuisses. Il était présent aussi lors de la toilette journalière et son effigie était sculptée sur les miroirs et les objets qui y étaient nécessaires. (Voir Égypte, Bès).
 
BESSOS  ou  Bessus  ou  Artaxerxès V  (en Persan : اردشیر پنجم Ardeshir V, Grec : Βήσσος) Satrape de Bactriane qui se proclama Roi sous le nom d’Artaxerxès V après avoir assassiné, en Juillet 330, Darius III lors de sa fuite face à Alexandre le Gaand (335-323). Ce dernier le captura et le tua à l’été 329. (Voir Perse, Achéménides)
 
BETHSABÉE ou  Bæthetav  ou  Bat-Seba  (En Hébreu : בַּת שֶׁ֫בַע Fille de serment“, en arabe : بثشبع) Princesse Hittite. La petite-fille de l’un des plus proches conseillers de David. Elle fut la femme d’Uri (ou Uriah), un officier Hittite puis fut une des épouses du Roi David (1010-970). David prit pour maîtresse Bethsabée, mais enceinte de David. Celui-ci envoya alors Uri avec l’armée Israélite au siège de Rabbath-Ammon (ou Rabbah ou Rabbathammana chez les Grecs ou Philadelphia, Amman aujourd’hui) dans l’espoir qu’il se fasse tuer au combat contre les Philistins. David envoya aussi à son Général Joab un message, avec pour mission d’abandonner Uri sur le champ de bataille et Uri fut tué. David put épouser Bethsabée qui portait son enfant, mais cet acte déplut à l’Éternel. Le prophète Nathan se prononça contre le péché de David et bien que David se repentit, Dieu "frappe l’enfant … et il tombe malade … et le septième jour, l’enfant meurt" Bethsabée, lui donne quatre fils : Shammua (ou Schimea, en Hébreu : שמוע ou שמעא “Renommée”) ; Shobab (ou Schobab ou Showbab “Rebelle, rétrograde“) ; Nathan (ou Natan, en Hébreu : נתן), l’Evangile de Luc trace la lignée de Jésus à travers celle de Nathan ; Salomon (ou Solomon ou Shlomo ou Šəlōmō ou slomo ou Shlemun ou Sulaymān ou Siliman ou Sleman, en Hébreu : שְׁלֹמֹה, en Syriaque : ܫܠܝܡܘܢ, en arabe : سليمان, en Grec : Σολομών), qui succéda à son père.
 
BEYROUTH   Voir  BERYTOS.
 
BICHERIS  ou  Baefrê  Voir BAKA.
 
BILALAMA  Roi d’Eshnunna de vers 1980 à vers 1960 av.J.C. Il qui ne fut pour beaucoup qu’un Gouverneur. Il régna pendant au moins 20 ans et fut un contemporain des Rois d’Isin, Su-Ilisu (ou Su-Ilišus, 1985-1975) et Iddin-Dagan (ou iddin-Dagon, 1975-1954). La plupart des souvenirs historiques de lui tournent autour du mariage de sa fille, Mekubi, avec Tan-Ruhuratir (ou Tan-Rukhurater ou Tan-Ruhurater, v.1960-v.1950), le fils du Roi d’Élam, Indattu-Inshushinak I (ou Idaddu, v.1980-v.1960). Les années de son règne témoignent de plusieurs batailles contre les Amorrites, qui sont confirmées par des lettres retrouvées et également d’une activité de bâtisseur avec la restauration et la construction de bâtiments publics à Eshnunna. Il fut succédé par Ishar-Ramashshu (ou Išar-Râmâšu ou Isharramashu, v.1960 à v.1940) qui fut peut-être son fils.
 
BILISTICHE  “Reine” d’Égypte qui est quelques fois attribuée aussi à Ptolémée II Philadelphe (282-246). Ce fut une Macédonienne, fille de Philo, qui fut probablement avec lui la mère de Ptolémée Andromaque. Certains spécialistes datent cette liaison autour de 260. Elle mourut à une date inconnue, mais avant 246 et fut enterrée dans le temple de Sérapis à Rakotis par Ptolémée II et déifiée par lui comme Aphrodite Bilistiche.

BIRCENNA  ou  Birkenna  ou  Bicernna  (En Grec : Βιρκέννα)  Reine d’Épire. Elle fut une des épouses du Roi d’Épire Pyrrhos I (307-302 et 297-272), qu’il épousa en 292. Elle fut la fille du Roi d’Illyrie, Bardylis II (v.295-290) et naquit vers 310. Pyrrhos I l’épousa pour des raisons diplomatiques afin d’augmenter son pouvoir dans le Sud de l’Illyrie. Elle mourut en 272. Elle lui donna deux enfants: Un fils : Hélénus (ou Héllènos) d’Épire ; Une fille : Néréis, qui fut co-Reine de Syracuse, épouse du co-Roi de Syracuse Gélon II (240-216).
 

BINDUSÂRA   Deuxième Empereur Maurya de 298 à 274 av.J.C, fils de Chandragupta à qui il succéda, héritant d’un Empire qui comprenait le Gandhâra, l’Hindou Kush, le Mâlvâ, le Mysore, le Bihâr, le Bengale, l’Orissa, l’Assam, le Balûchistân et l’Afghanistan. Le Gandhâra resta une partie de l’Empire Maurya pendant environ un siècle et demi. Surnommé Devanampriya, son nom originel était Simhanesa d’après le Rajâvalikhata, un ouvrage Jaïna. Il est connu des Grecs et Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) le nomme Allitrochadès. Il l’étendit son Empire au cours de son règne, vers le Sud, le pays Dravidien, intégrant ce que nous connaissons aujourd’hui comme le Karnataka, dominant ainsi la plus grande partie de la péninsule Indienne, qu’il nomma le pays entre les deux mers. (Voir Perse, Gandhâra, Bindusâra).
 
BINT-ANATH  Voir BENTANAT.
 
BIRKENNA  Voir BIRCENNA.
 
BIRYAWAZA  ou  Birijawaza  ou  Birjawaza  ou  Namiawaza  ou  Biria Waza  (En Hébreu : ביריאווזה Biriaoozh, en Akkadien : M Bir5-ia-wa-za). Roi de Damas de vers 1350 à vers 1335 av.J.C. Les textes les plus anciens faisant référence à la ville (Sous son nom en Akkadien : Dimašqa ou Dimasqu) sont les lettres de Tell el-Amarna (4 lettres EA 194-197), de l’époque du Pharaon Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338) échangées avec son vassal, le “Roi” (Son titre est jamais donné clairement) Biryawaza. Dans cette correspondance (EA 250), le Pharaon ordonnait à Biryawaza de prendre les armes contre les fils de Labaya, un chef de guerre Cananéen. Certains chercheurs, comme Wayne Thomas Pitard le décrivent comme le Roi de Damas et d’autres pensent qu’il n’était qu’un haut fonctionnaire Égyptien. Les spécialistes avancent que son nom fut d’origine Indo-européenne. Il fut le fils d’un dénommé Shuttarna, peut-être issu d’une caste Indo-européenne semblable à celle des Maryannou qui gouverna le Mitanni et plus tard, les Hittites ?. Dans la lettre EA 151 Biryawaza mentionne une attaque d’Abi-Milki (ou Abimilki ou Abimilku) de Tyr sur ses territoires. Dans une autre lettre il est présenté comme un fidèle vassal de l’Égypte. Par cette correspondance on sait qu’il fut en guerre contre Etakkama (ou Aitakama ou Attakama, 1355-1312) de Kadesh et Azirou (ou Aziru, v.1344-v.1315) d’Amourrou qui étaient tous deux vassaux de l’Égypte et venaient de changer de camps pour rejoindre celui des Hittites. Il fut détrôné par Azirou.
 
BITHYNIE  Région au Nord-ouest de l’Asie Mineure qui est limitée par la mer Noire au Nord, la Paphlagonie à l’Est, la Galatie et la Phrygie au Sud, la Propontide et la Mysie à l’Ouest. La Bithynie forme d’abord un État indépendant, puis elle est annexée par le Roi de Lydie Crésus (562-546) qui ajoute ce territoire à la son royaume. Elle suit ensuite l’histoire de l’Asie Mineure et après la chute de Crésus elle passe sous la domination des Perses Achéménides qui l’incluent dans la satrapie de Phrygie. Vers 279, Nicomède I (278-255) unifie le pays et instaure un royaume indépendant. Il prit pour capitale Nicomédie (Izmit auj.), cette ville aurait été créée en 712, par une colonie de Mégariens qui lui donnent le nom "d’Olbia" d’après le nom de la mère de leur chef Astacos (?). La cité qui avait été détruite par le Roi de Thrace Lysimaque (322-281) est reconstruite par Nicomède I qui lui donne son nom de Nicomédie. La ville comptait de nombreux monuments, magnifiquement ornés de statues, dont celle de Nicomède lui-même, en ivoire, que l’Empereur Trajan fera transporter à Rome. Le royaume va connaître la prospérité et devenir un des plus importants parmi ceux d’Asie Mineure. Durant ses deux siècles d’existences, le royaume sera constamment en guerre contre les autres royaumes hellénistiques. Son dernier Roi, Nicomède IV (94-74), est détrôné par le Roi du Pont Mithridate VI et ne reprendra son trône qu’avec l’aide des Romains, à qui il lègue par testament son royaume en 74 av.J.C. La Bithynie devient alors province Romaine. Plus tard sous l’Empereur Trajan (98-117), elle est réunie à la province du Pont. Nicomédie sera ravagée par les Goths en 259 ap.J.C. (Voir Asie Mineure, Royaumes Hellénistiques, Bithynie).
 
BITHYNIUM  Voir BOLU.
 
BLEDA  Co-Roi des Huns de 433 à 434 ap.J.C avec Attila.  
 
BNÔN  Voir SHESHI.  
 
BOCCHORIS  Voir BAKENRANEF.  
 
BOCCHUS  Nom de 2 Rois de Maurétanie.  BOCCHUS  I  l’Ancien Roi de Maurétanie de 105 à 70 av.J.C. Il livra à Sylla (ou Sulla) son gendre Jugurtha, Roi de Numidie, en échange de la partie occidentale de la Numidie.  BOCCHUS  II  le Jeune  Co-Roi de Maurétanie de 70 à ?, puis devint Roi de Maurétanie de ? à 44 et de 42 à 33 av.J.C.  
 
BOGUD  Co-Roi de Maurétanie de 70 à ? et Roi 33 à 31 av.J.C. Il prit parti pour César contre Pompée, puis pour Antoine contre Octavien. Il fut tué par Agrippa (général Romain).  
 
BOIREBISTA  Voir BUREBISTA.
 
BOLU  ou  Vithinion  ou  Bithynium  ou  Claudiopolis  (en Grec : Βιθύνιον) est une ville dans le centre administratif de la province du même nom. Bolu faisait partie d’une des plus importantes cité déjà dans le royaume des Hittites autour de 2000 av.J.C. (Voir Asie Mineure, Bithynie, Bolu). 
 
BÔRAN  Voir BÛRÂNDÛKHT.
 
BORYSTHÈNES  (En Grec : Βορυσθένης) Ce fut un nom géographique de l’Antiquité classique, mais qui serait aussi une ancienne cité à part entière. Le nom se réfère généralement à la Dniepr, qui était appelée ainsi par les Grecs, mais parfois à l’Olbia pontique, une ville située à l’embouchure de cette rivière. Borysthènes est mentionnée à plusieurs reprises dans “L’Histoire du déclin et la chute de l’Empire Romain” d’Edward Gibbon. La citée fut utilisée comme étape sur la route à la mer Noire, entre autres par les Goths.
 
BOSPHORE  Nom donné par les Grecs à deux détroits : Celui qui relie la mer Noire (Pont-Euxin) à la mer de Marmara (Propontide) était le Bosphore de Thrace (Le Bosphore d’auj.) et celui qui relie la mer Noire à la mer d’Azov (Palus Méotide) était le Bosphore Cimmérien (Auj. détroits Kertch ou Ienikale). (Voir Asie Mineure, Bosphore Cimmérien).
 
BOSPHORE  CIMMÉRIEN  Le Royaume du Bosphore, fut un royaume Grec établit sur les rives du Bosphore Cimmérien et sur la Chersonèse Taurique. Celle-ci fut d’abord colonisé au VIe av.J.C siècle par des Grecs d’Ionie, plus précisément de Milet, qui y fondèrent le royaume vers 480 av.J.C. Pour la première partie de l’histoire du royaume on débute la liste des souverains avec Spartokos (ou Spartocus, 438-431), pour la terminer avec Pairisadès V (ou Parisades, v.140-107). Celui-ci, en 115, ne pouvant résister aux attaques des Scythes, demanda  de l’aide  auprès  du  Roi  du  Pont  Mithridate VI (120-63). Mithridate VI le débarrassa des envahisseurs, mais à sa mort récupérera le royaume. Le fils Mithridate VI, Pharnace II (63-47) lui succéda comme Roi du Pont et Roi du Bosphore Cimmérien. En 47 av.J.C, le royaume du Pont fut partagé par Rome. Une partie fut rattachée à la province Romaine de Bithynie et une autre attribuée sous Antoine (83-30) à une dynastie vassale de Rome, les Polémons (Royaume du Pont Polémoniaque) avec Trapézonte pour capitale. Resta le royaume du Bosphore Cimmérien qui perdura jusqu’au Roi Oliotès (ou Oliotos ou Olympios) en 307 ap.J.C où il disparut, conquis par les Goths, lors des invasions Barbares. (Voir Asie Mineure, Bosphore Cimmérien).
 
BOSRA  ou  Bostra  ou Busrana ou Bozrah ou Bozra ou Eski Busra Sam ou Nova Trajana Bosra ou Nea Traiane Bostra ou Burā ou Burā aš-Šām (En Hébreu : בוסרה, en arabe : بصرى ou بصرى الشام) fut une ville du Sud de la Syrie. Il s’agit d’un site archéologique majeur qui a été déclaré site du patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville était située sur un plateau basaltique à environ 140 km. de Damas, entre Tafilah et Chôbak, en plein centre de la région fertile du Hauran dont elle fut la capitale. (Voir Syrie/Palestine, Nabatéens, Bosra).
 
BOULOMENOS  ou  Boulomanes  ou  Boulomenus  “Roi” de Tyr vers 450 av.J.C, dont on ne sait rien. Il est un des souverains hypothétiques après le règne d’Hiram III sous la domination Perse, mais on ignore s’il eut le titre de Roi.
 
BOUNÉFER  ou Benefer  ou  BuneferB (w) nfr“Promesse pour la belle” Reine d’Égypte de la IVe dynastie. On pense qu’elle fut l’épouse du Roi Shepseskaf (2472-2467), mais leurs relations ne sont pas claires. Elle est présentée ainsi dans la tombe du Roi, mais parfois les textes peuvent laisser entendre le fait qu’elle fut sa sœur ou encore sa fille. Elle donne deux enfants à Shepseskaf, un fils : Djédefptah, qui succéda à son père. Cette filiation est contestée par certains spécialistes. Une fille : Khâmaât qui épousera le Grand Prêtre de Memphis, Ptahshepses (ou Ptahchepsès). (Voir Égypte, Reines, Bounéfer).
 
BOURNABOURIASH   Voir BURNABURIASH.
 
BOUTO  ou  Per-Ouadjet   Ce fut une ville du 6e nome de Basse-Égypte "Le taureau montagnard", dans le Delta du Nil, à environ 80 km d’Alexandrie. La ville fut identifiée à l’actuel site de Tell el-Farâ’ûn (ou Tell el-Farain, la colline des Pharaons) par William Matthew Flinders Petrie en 1886. Bouto est le nom hellénisé. Elle fut la capitale de la Basse-Égypte à la période Pré-dynastiques. À cette époque Bouto est un des lieux saints du Delta les plus importants. Les plus anciens textes mentionnent l’existence d’une ville qui était découpée en deux bourgs jumeaux : Pê et Dep qui se faisait face. Il étaient séparées par un des bras du Delta du Nil. (Voir Égypte, Bouto).
 
BOZRAH  ou  Bueirah  Botsra  ou  Botzrah  ou  Bozrah (En Hébreu : בצרה) est une ancienne ville biblique dans le Sud de l’actuelle Jordanie, au Sud-est de la mer Morte, maintenant Bouseira entre Tafilah (Tophel) et Shobak. Elle fut la capitale du royaume d’Édom. Selon l’Ancien Testament, la ville fut la patrie de Jacob et de son frère jumeau, Ésaü. Bozrah signifie "bergerie".
 
BRASIDAS  Général Spartiates au cours des premières années de la guerre du Péloponnèse (Ve siècle av.J.C.). En 431, il sauva la ville de Méthone, assiégée par les Athéniens. À la suite de cela, il fut nommé doyen des magistrats (Éphore) à Sparte. Il participa à la tentative des Spartiates pour déloger les Athéniens de Pylos en 425, mais ne détint que des commandements relativement subalternes jusqu’en 424, lorsqu’il fut  en Thrace. Là, il s’empara de plusieurs villes importantes alliées à Athènes, parmi lesquelles Amphipolis et Torone. Brasidas poursuivit ses opérations en Thrace jusqu’en 422, quand il lui fallut faire face sans renforts à une nouvelle armée Athénienne sous les ordres de Cléon, envoyée pour récupérer les pertes. Les Athéniens reprirent Torone mais échouèrent devant Amphipolis, tenue par les Lacédémoniens sous les ordres de Brasidas. Ce dernier attaqua l’armée Athénienne avec une centaine de soldats, semant la panique et la mort dans l’armée adverse forte de plusieurs milliers d’hommes. C’est au cours de cette bataille que Cléon et Brasidas furent tous deux tués. Brasidas reçut les honneurs exceptionnels d’un enterrement à l’intérieur des murs d’Amphipolis et sa tombe accueillit des sacrifices annuels comme celle d’un héros.
 
BRENNUS  ou  Brennos  ou  Brenn  "Chef de guerre" Il fut un chef Celte au IIIème siècle av.J.C. Il dirigea, avec Akichorios, une grande expédition militaire. Il pilla Delphes, puis il pénétra en Macédoine, avec une énorme armée et tua Sosthènes, Général et Stratège Macédonien (Roi 279-277) et Ptolémée Kéraunos Roi de Macédoine et de Thrace (281-279). Il saccagea la Thessalie et la Grèce. D’après la légende, il s’avançait vers le temple de Delphes pour en enlever les trésors lorsqu’il fut repoussé : Ses soldats furent saisis d’une terreur panique suite à un ouragan d’une rare violence et prirent la fuite ou s’entretuèrent. Désespéré de ce désastre et blessé, Brennos se donna la mort en s’empoisonnant.

 

BRUNEHAUT (534-613 ap.J.C) Reine d’Austrasie, elle fut exécutée. Fille du Roi des Wisigoths Athanagild I (554-567). Elle épousa en 566, Sigebert I Roi d’Austrasie et en 576 Mérovée (mort en 577).

 

BRUTTIA  Crispina  Impératrice Romaine, elle fut l’épouse en 178 ap.J.C de l’Empereur Commode (180-192) et fut la fille de Bruttius Praesens, elle mourut en 183.

 

BRUTTIUM  Nom antique de la Calabre, les habitants constitués en confédération vers 335 av.J.C tentèrent d’annexer les cités Grecques côtières, mais la montée en puissance Romaine entraîna la chute de cette confédération en 270.  Les villes principales furent : Consentia (Cosenza) et Rhegium (Reggio aujourd’hui).

 

BRUTUS  LUCIUS  JUNIUS   Un des deux premiers consuls Romains en 509 av.J.C. Neveu du Roi Tarquin le Superbe. Il avait une haine farouche pour les Rois de Rome, il souleva le peuple et fit abolir la royauté. Ses fils ayant comploté pour restaurer la monarchie, il commanda lui-même à leurs exécutions.
 
BRUTUS ALBINUS DECIMUS JUNIUS (85-42) Un des meurtriers de César dont il avait été le lieutenant en Gaule. Il battit Antoine, mais abandonné par ses troupes il se réfugia en Gaule où il fut tué sur l’ordre d’Antoine en 42 av.J.C.  
 
BUBASTIS  Ville d’Égypte dans le Delta Oriental. Bubastis s’appelait à sa création “Bast”, d’où provient le nom de la Déesse Bastet et fut plus tard nommée “La maison de Bastet”. L’importance de la ville, dès la VIe dynastie, est attestée par les constructions qu’y firent les Rois : Téti I et Pépi I. Elle fut le berceau de la XXIIe Dynastie, jusqu’en 818, où elle perdit le contrôle du Delta central au profit de la XXIIIe dynastie. Son temple fut embelli par plusieurs Rois au cours des siècles. Les Libyens Méchouech (ou Mâchaouach ou Meshwesh) choisirent Bubastis et s’y implantèrent durant la période Tanite. (Voir Égypte, Bubastis).
 
BUHAZUNI  Roi de Babylone de la Ière dynastie v.2040 av.J.C.  
 
BÛRÂNDÛKHT  ou  Bôran  ou  Pôran  ou  Pooran Dokton Tourandokt  ou  Pûrandokht  “Fille au visage rose” Reine des Perses Sassanide de 630 à 631. Elle fut la fille de Khosrô II. Elle fut une des deux seules femmes à monter sur le trône Sassanide, l’autre étant sa sœur Arzen-Dokt (ou Azarmedûkht). Elle fut proclamée Reine à Ctésiphon et voulut essayer de stabiliser l’Empire. Pour atteindre son objectif, elle signa une paix définitive avec Byzance, puis tenta de revitaliser l’Empire en améliorant la justice, en rétablissant les infrastructures, en baissant les taxes et en frappant une nouvelle monnaie. (Voir Perse, Sassanides, Bûrândûkht).  
 
BURCIDE  Voir BARCIDE.
 
BUREBISTA  ou  Boirebista  ou  Byrebistas   Roi de Dacie de 82 à 44 ou 72 à 44 av.J.C. Il réalisa l’union des populations de Thraces depuis la rivière Moravie à l’Ouest, jusqu’au fleuve Bug à l’Est et des Carpates jusqu’à Dionysopolis sur le littoral. Il choisit comme capitale Argedava (ou Sargedava) localisée par C.Daicoviciu, sur le cours supérieur de l’Arges, dont le Roi fut peut-être son père. L’unité politique des tribus Daces terminées, Burebista prit possession de vastes territoires. La chronologie de ses conquêtes est sujet à controverses, les sources n’indiquant que ses victoires. Il défit l’armée Romaine près d’Istros et intégra à son royaume les villes libérées d’Istros, de Tomis, de Callatis (Ouest de la mer Noire, aujourd’hui Mangalia), de Dionysopolis et d’Apollonia. Il poursuivit son avance et conquit Mesembria, Odessos et Tyras.  Puis il dirigea une deuxième offensive en direction de la Macédoine, en ravageant la péninsule balkanique. Ensuite il se tourna contre ses voisins Celtes de l’Ouest et en 59, fut victorieux, ce qui entraîna la dislocation de la fédération de tribus dominée par les Boïes (Celtes Boiens) et étendit son royaume jusqu’à la Morava. En 44, Burebista mourut, victime d’un attentat politique. (Voir Asie Mineure, Dacie, Burebista).  
 
BURGONDE Peuple germanique, originaires des rives de la Baltique. Il s’avancèrent jusqu’au Rhin, mais furent vaincu par Aetius en 436 ap.J.C, ils s’étendirent alors jusqu’au Rhône, où ils furent soumit par les Francs.  
 
BUR-SIN  ou  Bur-Sîn  ou  Bursin  ou  Būr-Sin  ou  Bur-Suen  “Fils du Dieu Sin”  Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish et d’Oumma de 1895 à 1874 ou 1896 à 1874 ou 1831 à 1811. Il fut le fils de Our-Ninourta. Il redressa temporairement la situation de crise où se trouvait Isin en battant le Roi de Larsa, Sumu-El (1895-1866). Il reprit Nippur et Ur, mais pour très peu de temps. Une statuette le représentant assis avec probablement une tenue militaire fut mises au jour. Il eut un fils Lipit-Enlil  
 
BURNABURIASH  ou  Bournabouriash  ou  Burna-Buriash  ou  Burna-buriaš  ou  Burna-Buriyåš  Nom de 2 Rois de Mari et Rois d’Hana.  BURNABURIASH  I  Roi de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite v.1550 av.J.C. Fils d’Agum II, il eut deux enfants : Kashtiliash III (ou Kaštiliaš) et Ulamburiash (ou Ulam-buriaš) qui lui succédèrent. (Voir Mésopotamie, Kassites, Burnaburiash I).  BURNABURIASH  II  Roi de Mari, d’Hana et de Babylone de la dynastie Kassite de 1375 à 1347 ou 1369 à 1333 av.J.C. Il passa alliance avec l’Assyrie en épousant la fille de l’Empereur Assur-Uballit I (1366-1330). Il est succédé sur le trône par le fils qu’il a de cette union Karahardash (1347).  
 
BYBLOS  Ancienne cité de Phénicie. Byblos est le nom Grec de la ville de Gebal. Ils la nomment ainsi parce que c’est grâce à Gebal (ou Gubla) que les papyri Égyptiens, bublos Bύβλος, sont importés en Grèce. Elle a également portée le nom de Gibelet pendant les Croisades. Elle se situe aujourd’hui sur le site de la ville moderne de Jbeil (جبيل Gubayl ou Joubayl, un nom descendant directement des Cananéens), dans le gouvernorat du Mont-Liban (Actuelle Liban), sur la côte méditerranéenne, à environ 40 kilomètres au Nord de Beyrouth. Elle aurait été fondée vers 5000 av.J.C. Dès le IVe millénaire Byblos fut un centre commercial actif, trafiquant surtout avec l’Égypte avec laquelle elle exporte du bois du Liban. Ce rapprochement de l’Égypte eut un effet durable sur l’art et la culture de Byblos, elle devint un centre religieux important où l‘on pratiqua le culte d’Osiris. Elle fit aussi commerce de textile et de vêtement avec la Mésopotamie, notamment avec la ville de Mari et également avec les Minoens de Crête. (voir Syrie-Palestine, Byblos).
 
BYZANCE  Colonie Grecque fondée sur le Bosphore de Thrace par les Mégariens (Bysas selon la légende) au VIIe siècle av.J.C.   Elle prit par la suite un grand essor de 324 à 330 ap.J.C, sous l’Empereur Constantin I (305-337) et devint la capitale de l’empire Romain d’Orient sous le nom de Constantinople.
 
BYZANTIN  État constitué en 395 ap.J.C dans la partie orientale de l’empire Romain. Il s’est maintenu jusqu’en 1453 ap.J.C date de la prise de Constantinople par les Turcs.

 

 
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