Présentation
La bataille de Raphia (En
Hébreu :
קרב רפיח,
en Grec :
Ναυμαχία της ‘Pαφία Naumachia tēs Rhaphia,) se
déroula le 22 Juin 217 av.J.C. On trouve aussi le 13, le 18 ou le 21. Les différences de datation peuvent-être dues au calendrier utilisé, Grégorien ou Julien.
Sur des documents
Égyptiens on trouve le 10 Shemou
I (soit 18 Juin).
Elle eut lieu à Rafah (ou Raja aujourd’hui, en Arabe : رفح Rafh, en
Hébreu :
רפיח Rafiah,
en Grec : ‘Pαφία Rhaphia, en Latin : Raphia, en
Égyptien : Robihwa, en
Assyrien : Rafihu), à 30 km. de
Gaza.
De ce fait elle est également connue sous le nom de bataille de
Gaza.
Ce fut une bataille entre les armées
Séleucides, commandées par leur Roi
Antiochos III Mégas ("Le Grand", en
Grec :
‘Aντίoχoς Γ’ Μέγας, en
Hébreu :
אנטיוכוס השלישי
Antiochus, 223-187) et celles d’Égypte commandées par le Roi
Ptolémée IV Philopator (En
Grec :
Πτολεμαίος Φιλοπάτωρ, 222-204).
Elle se situe dans le cadre de la Quatrième Guerre Syrienne (219-217) pour la domination de la Cœlé-Syrie (Toute la Syrie à l’exception de la
Phénicie), qui vit la victoire des
Égyptiens.
Ce fut l’une des plus grandes batailles des royaumes Hellénistiques et du monde antique.
Contexte et prélude
Buste d’Antiochos III Mégas – Musée du Louvre |
Les deux plus grands des royaumes Hellénistiques,
l’Égypte
Ptolémaïque et l’Empire
Séleucide, étaient des ennemis acharnés, et à plusieurs reprises
ils se sont battus pour le contrôle de la Syrie/Palestine. Ce sont les Guerres Syriennes.
La Quatrième Guerre Syrienne commença en 219. L’Égypte
Ptolémaïque était alors gouvernée par
Ptolémée IV Philopator et l’Empire
Séleucide par
Antiochos III Mégas.
En 217, ce dernier et son armée avancèrent en Syrie. Lorsque la nouvelle arriva en
Égypte, les Ministres, conseillers et Généraux de
Ptolémée IV lui conseillèrent de faire des préparatifs sérieux en vue de ce nouvel affrontement qui se préparait.
Les deux royaumes allaient une nouvelle fois se disputer la Syrie. Le
Séleucide et les armées
Ptolémaïques
allaient se rencontrer près de la petite ville Syrienne de Rafah. Au IIIe siècle av.J.C.,
Polybe (Général, homme d’État et historien
Grec, v.205-126 av.J.C) décrivit la bataille.
Comme dit plus haut cette bataille fit partie intégrante de la période dites des Guerres Syriennes, correspondant à une série de six
conflits entre 274 et 168 av.J.C. qui opposèrent les deux royaumes. Plus particulièrement, la bataille de Raphia termina la Quatrième Guerre Syrienne.
Lorsqu’il prit le pouvoir, le jeune et dynamique Roi Séleucide,
Antiochos III Mégas
se donna pour tâche de restaurer l’Empire de
Séleucos I (305-280), qui s’étendait du Royaume de
Bactriane et l’Indus à l’Est, l’Hellespont au Nord et à l’Ouest, et
à la Syrie au Sud. En 221 il rétablit le pouvoir des
Séleucides sur la
Médie et la
Perse. Puis il regarda vers la
Cœlé-Syrie qui lui semblait indispensable à conquérir, seulement cette région
était la possession de l’Égypte
Ptolémaïque.
L’ambitieux Roi était de plus motivé par le fait qu’il savait cette dernière considérablement affaiblie par des querelles dynastiques
et par des troubles publics.
Le règne du nouveau Roi Ptolémée IV avait débuté
avec l’assassinat de la Reine-mère Bérénice II et le jeune
souverain était tombé sous l’influence totale des courtisans. Ses Ministres utilisèrent leur pouvoir dans leur propre intérêt au détriment du peuple.
Antiochos III ne résista pas à chercher à tirer profit de
cette situation chaotique. Après l’invasion ratée de l’Égypte
de 221, en 219 (le 3e mois de la saison Peret dans les écrits
Égyptiens) débuta la Quatrième Guerre de Syrie.
Il s’empara de Séleucie de Piérie, (ou Suedia, en
Grec : Σελεύκεια
Πιερία Seleucia Pieria) ainsi que de nombreuses villes en
Phénicie, dont
Tyr.
Cependant, plutôt que de profiter de ses succès et envahir l’Égypte,
Antiochos III attendit en
Israël pendant plus d’un an, consolidant ses nouveaux
territoires. Côté Égyptien
cette attente était une aubaine et ils organisèrent dans le plus grand secret une réforme radicale de leur armée, avec dans le même temps des propositions
diplomatiques fictives dans le but de faire croire à des négociations de paix.
Sosibios (ou Sosibius, en
Grec : Σωσιβιoς),
le Ministre de Ptolémée IV s’occupa du recrutement et
de la formation d’une armée composée de la populations
Grecques locales,
mais aussi de plus de trente mille Égyptiens.
Cela se révéla payant mais eu de terribles conséquences sur la stabilité du royaume. Lorsque les préparatifs furent terminés,
l’Égypte entra en guerre et
Ptolémée IV et son armée marchèrent sur la
Cœlé-Syrie. Péluse (ou Pelusium), une cité de la
Basse-Égypte, située à l’extrémité Nord-est du Delta du Nil,
servit de base de départ. Dans la campagne, il se fit accompagner par sa sœur et épouse
Arsinoé III. Selon les écrits
Égyptiens, il quitta Péluse (ou Pelusium)
le 1er Shemou (13 Juin calendrier Julien)
et il se déplaça vers le Nord dans les montagnes Kasion (ou Casius) à la limite de son royaume.
Le Roi Séleucide quitta lui
Acre (ou Ptolémaïs ou Akko) et marcha à sa rencontre
en direction de Gaza.
Lorsque les deux armées s’approchèrent, Antiochos III initialement
mis en place son camp à une distance d’environ 2 km. de celui de
Ptolémée IV. Puis il réduisit cette distance à 1 km. (environ 5 stades).
De nombreux accrochages eurent lieu avant la bataille en raison de cette proximité. Une nuit, Théodote d’Étolie (ou Theodotus ou Theodotos, en
Grec : Θεoδoτoς),
ancien officier Égyptien qui avait trahi
Ptolémée IV et remis une grande partie de la Cœlé-Syrie et de la
Phénicie à
Antiochos III, se faufila à l’intérieur du camp
Ptolémaïque et atteignit ce qu’il supposait être la tente du
Ptolémée IV, mais celui-ci était absent et donc évita
d’être assassiné, ce fut son médecin personnel, Andreas, qui se trouvait là qui fut tué.
Le lendemain, la plus importante bataille depuis
celle d’Ipsos (301), 80 ans plus tôt, allait débuter.
Ptolémée IV – Museum of Fine Arts – Boston |
Les effectifs
En
ce qui concerne les effectifs dans chaque camp, comme pour pratiquement toutes les batailles de l’antiquité les chiffres varient et sont contredits en fonction
des auteurs, que ce soit les anciens ou les historiens d’aujourd’hui. Selon Polybe
(Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C),
pour les forces Égyptienne,
Ptolémée IV
venait de terminer un plan de recrutement majeur avec l’aide de nombreux Généraux mercenaires.
Ses forces comptaient un peu plus de 70.000 hommes et 4.700 cavaliers dont :
▪ 25.000 phalangistes Macédoniens
sous le commandement d’Andromaque (ou Andromachus) d’Aspendos et
Ptolémée, fils de Thraséas ;
▪ 20.000 phalangistes Égyptiens
sous le commandement du Ministre Sosibios (ou Sosibius), formé à la manière
Macédonienne :
▪ 8.000 hoplites mercenaires
Grecs sous le commandement
Phoxidas l’Achéen ;
▪ 6.000 fantassins Galates (2.000) et
Thraces (4.000)
sous le commandement de Denys le Thraces ;
▪ 3.000 hypaspistes de la garde royale (ou agêma ou bouclier d’argent, troupe d’infanterie d’élite) sous le commandement
d’Euryloque (ou Eurýlokhos) de Magnésie ;
▪ 3.000 fantassins lourds mercenaires Libyens sous le commandement d’Ammonios (ou Ammonius ou Ammốnios) ;
▪ 2.300 cavaliers Libyens (ou egchorioi) eurent comme Général un nommé Polycrate
d’Argos ;
▪ 2.000 cavaliers Grecs
menés par Échécrate (ou Echecrates) de
Thessalie ;
▪ 2.000 mercenaires peltastes sous le commandement de Socrate le Béotien ;
▪ 2.000 archers mercenaires Crétois
sous le commandement de Cnopias d’Allaria :
▪ 1.500 fantassins mercenaires Crétois
sous le commandement de Philon de Cnossos :
▪ 700 cavaliers de la Garde du Royale ;
▪ 73 éléphants de guerre d’Afrique du Nord et de l’Érythrée. Beaucoup plus petit que leurs congénères Indiens (Elephas maximus).
Selon Polybe, les éléphants d’Afrique ne pouvaient pas
supporter l’odeur, le bruit et la vue de leurs homologues indiens.
Du côté des Séleucides, toujours selon
Polybe,
Antiochos III alignait une armée
un peu moins importante de 64.000 hommes et, 6.000 cavaliers dont :
▪ 20.000 phalangistes Macédoniens
sous le commandement de Nikarchos (ou Nicarchus ou Nicarch ou Nicarchos) et Théodote Hémioles (ou Theodotus Hemiolius ou Theodotos Hemiolios † après 217) ;
▪ 10.000 hypaspistes Macédoniens
(ou bouclier d’argent, troupe d’infanterie d’élite) sous le commandement de Théodote d’Étolie (ou Theodotus ou Theodotos) ;
▪ 10.000 fantassins Arabes
Palmyréniens dirigés par Zabdibel (ou Zabdibelus ou Zabdibelos) ;
▪ 11.500 fantassins légers d’origines diverses : Des Carmaniens (Province de Kerman) et des Ciliciens
sous le commandement de Byttacos (ou Byttacus) le Macédonien ; des Cissiens
(ou Kissiens, ou de Cissie, partie de la Susiane),
des Mèdes, des
Cadusiens (Tribu nomade de Perse vivant dans la province de Zanjān) sous le commandement d’Aspasien (ou Aspasianos ou Aspasianus) le
Mèdes ; 5.000 de Dahae (ou Daae ou Dahas ou Dahaeans ou Daoi, apparentés aux Scythes)
et des Thraces ;
Représentation des éléphants de guerre Séleucide et Ptolémaïque à la bataille de Raphia –
Dessin Richard da Mota |
▪ 5.000 hoplites mercenaires
Grecs sous le commandement d’Hippoloque (ou Hippolochos ou Hippolokhos) de
Thessalie ;
▪ 4.000 cavaliers sous le commandement d’Antipater, le neveu du Roi ;
▪ 3.000 (ou 2.000) archers Perses et frondeurs Agrianiens (Tribus
Thraces)
sous le commandement de Ménédème d’Alabanda (ou Alabande) ;
▪ 2.000 cavaliers de la Garde Royale sous le commandement de Thémison ;
▪ 1.500 fantassins mercenaires
Crétois sous le commandement d’Euryloque (ou Eurýlokhos) ;
▪ 1.500 archers mercenaires
Crétois sous le commandement de Zelys de
Gortyne (En Crète, sur les bords du fleuve Léthée, au pied du mont Ida) ;
▪ 1.000 Cardaces (ou Cardaques ou Kardakes) infanterie lourde, sous le commandement de Lysimaque le Galate ;
▪ 500 lanceurs de javelot
Lydiens ;
▪ 102 éléphants de guerre Indiens sous le commandement de Philippe et Myischos.
Le déroulement
Après 5 jours d’escarmouches,
les deux Rois décidèrent de positionner leurs troupes pour la bataille.
Les deux armées furent déployées de façon traditionnelle, la phalange au centre, soutenue sur les ailes par la cavalerie
et les troupes légères de mercenaires. Puis
les éléphants, légèrement en avant. Les deux souverains voulaient en finir rapidement. Ils invectivèrent leurs soldats et prirent place dans les lignes.
Ptolémée IV sur son aile gauche et
Antiochos III sur son aile droite,
et la bataille commença. Au début de celle-ci, les deux armées s’avancèrent l’une vers l’autre sans manœuvres particulières. Puis,
les contingents d’éléphants Indiens de l’aile droite
Séleucide, appuyés par de la cavalerie, chargèrent les éléphants d’Afrique du Nord et la garde royale
Égyptienne.
Ces derniers, plus petits et moins puissants que leurs congénères, prirent peur et se retirèrent en panique avant l’impact. Ils coururent
au travers des lignes d’infanterie de leur propre camp derrière eux, ce qui provoqua le désordre dans leurs rangs.
Dans le même temps, depuis son aile droite,
Antiochos III mena personnellement une charge à la tête de sa cavalerie, sur l’aile gauche
Ptolémaïque, avec pour objectif de tuer
Ptolémée IV.
Puis les phalanges ennemies s’engagèrent violemment dans un combat rude et chaotique.
Cependant, alors qu’Antiochos III avait les Argyraspides
(Les boucliers d’argent), les Macédoniens de
Ptolémée IV, qui étaient soutenus par la phalange
Égyptienne, prirent légèrement le dessus et le Roi
réussit à se réfugier derrière sa phalange pour se protéger contre les éléphants paniqués,
pendant qu’Antiochos III poursuivait une partie de la garde
Égyptienne en déroute.
Ptolémée IV prit alors position au centre,
encourageant sa phalange à l’attaque, Polybe (Général, homme d’État et historien
Grec, v.205-126 av.J.C), nous dit : “Avec empressement et de l’esprit“.
Les éléphants de l’aile droite de l’Egyptien
refusaient de charger, le Roi ne pouvait compter que sur sa cavalerie qui esquiva les éléphants de l’aile gauche
d’Antiochos III
et mit en déroute la cavalerie Séleucide qui lui faisait face
ainsi que les fantassins Arabes Palmyréniens
dirigés par Zabdibel (ou Zabdibelus ou Zabdibelos). Sur l’extrême droite, la cavalerie de
Ptolémée IV
poursuivit également ses adversaires en retraite. Les phalanges, de part et d’autre, privées de leurs ailes continuaient toutefois à combattre. Les troupes
Égyptiennes, plus nombreuses, prirent le dessus conduisant leurs adversaires
à reculer.
Antiochos III, sur son cheval, toujours à la poursuite acharnée
d’une partie des troupes fuyardes de l’aile gauche Égyptienne,
se pensait lui vainqueur.
Autre représentation des éléphants de guerre – Dessin Igor Dzis |
Lorsqu’il se rendit compte de son erreur, il revint de sa poursuite, mais trop tard.
Il tenta de rejoindre ses phalanges qui étaient déjà battues. Polybe nous dit :
"S’étant rendu compte que toute son armée était en déroute, il se replia sur Raphia”.
Le Roi commanda alors la retraite, mais au moment où il voulut se replier, ses troupes en déroute ne pouvaient plus être regroupées.
La bataille était terminée et perdue.
Selon Polybe,
Ptolémée IV ne perdit que 1.500 fantassins,
700 cavaliers, 16 éléphants tués et 26 capturés. Le camp
d’Antiochos III fit quant à lui
état de près de 10.000 fantassins tués, 300 cavaliers, 5 éléphants tués et 4.000 fantassins prisonniers.
Après la bataille
Après la bataille,
le Roi Séleucide voulut regrouper
ses troupes et faire un nouveau campement en dehors de Raphia, mais la plupart de ses hommes avaient déjà trouvé refuge à l’intérieur et il fut donc
forcé d’entrer lui-même dans la ville. Puis il marcha vers
Gaza et demanda à Ptolémée IV la trêve habituelle pour enterrer les morts,
ce qui lui fut accordé. La victoire de Ptolémée IV lui permit de
sauver l’Égypte et de reprendre le contrôle de ses possessions en
Asie Mineure et en Cœlé-Syrie.
Cependant, ce ne fut qu’un répit, en 198 à la bataille de Panion (ou Panium ou Baniyas ou Banias ou Panéas), près de
Césarée de Philippe,
Antiochos III défit l’armée du jeune fils de
Ptolémée IV,
Ptolémée V Epiphane Eucharistos (196-180) et
il reprit la Cœlé-Syrie et la Judée.
Ptolémée IV dut sa victoire en partie à
une phalange Égyptienne nouvellement crée et correctement équipée et
entrainée qui, pour la première fois forma une grande partie de ses hommes, mettant ainsi fin à ses problèmes de recrutement permanant de mercenaires.
La bataille de Raphia marqua un tournant dans l’histoire Ptolémaïque.
La stèle qui enregistra la convocation des Prêtres à
Memphis en Novembre 217, pour rendre grâce pour la victoire fut inscrite en
Grec, en hiéroglyphique et démotique
Égyptien. Ce fut la première fois où un souverain de la dynastie des
Lagides reçut les honneurs
Égyptiens complets, ce qui devint la norme et fut transmis
aux autres Rois. Certains commentateurs Bibliques voient cette bataille comme étant celle indiquée dans le Livre de Daniel (11 : 11), où il est dit :
“Alors le Roi du Sud marchera, dans une grande rage, en lutte contre le Roi du Nord, qui soulèvera une grande armée, mais qui sera vaincu“.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
Lionel Casson :
– A Petrie papyrus and the battle of Raphia, American Society of Papyrologists, 1964
Robert Malcolm Errington :
– A history of Macedonia, University of California Press, Berkeley, 1990.
– A History of the Hellenistic World : 323-30 B.C., Wiley, Chicester, 2011.
Christelle Fischer-Bovet :
– Army and society in Ptolemaic Egypt, Cambridge University Press, Cambridge, 2014.
Christelle Fischer-Bovet et Willy Clarysse :
– A military reform before the battle of Raphia ?, pp : 26-35, Archiv für Papyrusforschung und verwandte Gebiete 58, N°1, De Gruyter, Berlin, 2012.
René Ginouvès :
– La Macédoine : De Philippe II à la conquête Romaine, CNRS Éditions, Paris, 1993.
John D.Grainger :
– The Syrian wars, E.J.Brill, Leiden – Boston, 2010.
Günther Hölbl :
– Geschichte des Ptolemäerreiches, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt, 1994.
Werner Huß :
– Untersuchungen zur außenpolitik Ptolemaios’ IV,
Münchener Beiträge zur Papyrusforschung und antiken Rechtsgeschichte, Heft 69, Beck, München, 1976.
David Klotz :
– Who was with Antiochos III at Raphia ? Revisiting the Hieroglyphic Versions of the Raphia Decree (CG 31008 and 50048), pp: 45-59,
Chronique d’Egypte 88, N°175, 2013.
John Frtancis Lazenby :
– Raphia, battle of, Oxford University Press, Oxford, 1998.
Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond :
– A History of Macedonia, vol. 3 : 336-167 B.C., Clarendon Press, Oxford, 1988.
Stephen Nutt :
– Raphia, battle of (217 bc), Oxford University Press, Oxford, 2001.
Willy Peremans :
– Notes sur la bataille de Raphia, Università Cattolica del S. Cuore, 1951 – pp : 214-222, Aegyptus 31, N°2, 1951.
Edouard Will :
– Les premières années du règne d’Antiochos III, 223-219 av.J.C, pp : 72-129, Revue des études Grecques, T.75, 1962.
– Histoire politique du monde hellénistique (323-30 av. J.-C.). Tome 1 :
De la mort d’Alexandre aux avènements d’Antiochos III et de Philippe V,
Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université de Nancy, 1966-1967-1979-1988 – Éditions du Seuil, Paris, 2003.
– Histoire politique du monde hellénistique (323-30 av. J.-C.). Tome 2 :
Des avènements d’Antiochos III et de Philippe V a la fin des Lagides,
Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université de Nancy, 1967-1968-1982.
|