Les  nécropoles  :
Sheikh Abd el-Gourna
 

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La vallée des Rois  –  Les tombes
La vallée des Reines  –  Les tombes
Liste des tombes Thébaines
Deir el-Bahari  –  DB320
Deir el-Médineh
Dra Abou el-Naga
El-Assasif
El-Khokha
El-Tarif
Gournet Mourraï
Oumm el-Qaab

 

 
Sommaire
 

▪  Le site
▪  Les tombeaux les plus importants
▪  Liste des autres tombeaux du site
▪  Bibliographie

 

Vue du site

 

Le site

 
   Sheikh Abd el-Gourna (ou Sheikh Abd el-Gournah ou Sheikh Abd el-Qurna ou Cheikh Abd el-Gourna) est la nécropole privée principale de Thèbes centre. C’est un village sur la rive Ouest du Nil. Le terme Gourna semble être une dérivation de d’El-Gourn (La crête), qui peut se rapporter à la montagne. Celle-ci est de 482 mètres au-dessus de niveau de la mer, dominant la nécropole Thébaine. Le site comprend la colline proprement dite et la plaine à l’Est de celle-ci. Il est défini entre le Sud-ouest du secteur d’El-Khokha et le Nord du temple funéraire de Ramsès II (1279-1213) (Le Ramesseum). Dans le flanc de coteau et la plaine, il y a 150 tombeaux privés bien décorés, principalement des hauts fonctionnaires de la XVIIIe dynastie (1549-1295), la moitié environ, et le reste qui sont datés de la XIXe dynastie et XXe dynastie (1295-1186) ou de la période Saïte (XXVIe dynastie, 664-525). On y trouve aussi les temples funéraires de Séthi I (1294-1279, XIXe dynastie) et de Sennéfer, un des Maires de Thèbes. Deux frères de ce village, Ahmed et Mohamed Abd el-Rasul, en 1871, en recherchant une chèvre égarée, découvrirent une ouverture creusée dans la roche. En s’y glissant, Ahmed se trouva face à une véritable mine d’or pour sa famille et durant dix ans, il écoula les antiquités qu’il prenait dans les tombes.
 

Les tombeaux les plus importants

 
La tombe (TT24) de Nebamon. Il fut Régisseur de l’Épouse royale Nébétou (ou Nebtu) de Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe dynastie). Nebamon fut le fils de Tetires et de Dame Ipou. Sa femme se nommait Resti.
 


 

Décor de la tombe TT52 –
Scènes agricoles

La tombe (TT31) de Khonsou. Il fut Premier Prophète de Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe dynastie). L’entrée de sa tombe débute par une cour à ciel ouvert qui est flanquée de deux stèles. Le tombeau lui-même se compose d’une large salle transversale qui mène à un grand passage donnant dans un vestibule/chambre, puis une deuxième chambre avec une niche à l’arrière. Dans l’entrée se trouve une scène représentant le défunt et sa famille adorant . Au plafond on peut voir des peintures d’oiseaux. Une fois à l’intérieur de la salle transversale sur la gauche de l’entrée il y a une scène décrivant le Festival de Montou avec certains membres de la famille de Khonsou, comme son frère, Ousermontou, un Vizir et Prophète de Montou, entrain de faire des offrandes aux trois barques de Montou dans un cortège de bateaux. Sur le mur arrière gauche du vestibule, nous constatons que la barque de Montou arrive à Armant (Le nom moderne de centre de culte du Dieu nommé par les Grecs, Hermonthis). Sur le fond on enregistre les scènes funéraires habituelles qui montrent des femmes faisant des offrandes d’encens et des libations à Khonsou.
 
La tombe (TT41) d’Aménémopet dit Ipy. Cette tombe est récemment ouverte au public. Elle se situe près de la tombe de Menna (TT69). Aménémopet/Ipy fut Chef régisseur en chef des greniers d’Amon à Thèbes et Surintendant des prophètes de Min et d’Isis. Il fit carrière sous Ramsès I (1295-1294), Séthi I (1294-1279) et Ramsès II (1279-1213). Sa tombe est l’une des plus grandes ouvertes aux touristes après les tombes d’El-Assasif. Elle se compose d’une grande cour à piliers, aujourd’hui couverte, d’une salle à piliers, d’un long couloir et d’une chapelle funéraire à trois niches. Le travail de restauration est remarquable même si dans les salles à piliers, les décors sont partiellement recouverts d’une matière noirâtre (incendie, fumée, suie, etc.).


 

Première salle de la tombe
d’Aménémopet/Ipy – TT41

 
   La première cour dont les portiques sont soutenus par dix piliers est impressionnante. La rangée de gauche comprend les statues du défunt sculptées à même la roche. La moitié droite est restée inachevée. Dans cette partie de la tombe, les décors évoquent des processions et les cérémonies funéraires. La barque du Dieu Sokar est représentée. Dans l’angle gauche, une stèle est sculpté dans la roche. Elle représente le défunt devant Atoum et Osiris. Une seconde stèle se dresse près de l’entrée des salles souterraines. Le défunt y honore et Osiris. Les personnages sont très bien détaillés, perruques, gestes etc … La première salle souterraine est impressionnante par sa taille et la profusion de décor.
 
   Bien que nous ne retrouvions pas la clarté du calcaire de la cour, ce hall propose une belle iconographie. La salle est soutenue par 4 piliers. On y retrouve les processions funéraires, les rituels devant la tombe, la représentation du mystérieux Tekenou (sa signification demeure obscure). La pesée du cœur est présente ainsi que des extraits du Livre des Portes, où le défunt doit passer une à une les portes gardées, sans se tromper, pour espérer atteindre l’au-delà. Le long couloir menant à la chapelle funéraire a été en partie peint. Nous y retrouvons des extraits du Livre des Portes. 1
 
La tombe (TT51) de Néferhebef ou Ouserhat. Il fut Premier Prophète de Thoutmôsis II (1492-1479). Ce tombeau fut découvert par Sir Robert Mond le 10 Janvier, 1903. Il semble qu’il n’ait jamais complètement étudié la tombe, ni même commencé un début de restauration. Cette tâche fut laissée à Norman De Garis Davies, qui, en collaboration avec le Metropolitan Museum of Art, commença des travaux de consolidation en 1909. Davies publia ses travaux sur la tombe en 1927 sous le titre : Two ramesside tombs at Thebes.
 
   Le tombeau est dit l’un des plus beaux de Thèbes. Pourtant, en 1941, des pilleurs de tombe ont découper cinq gros morceaux de fresque de mur. Une partie des détériorations fut restaurée car heureusement, nous avions les dessins de Davies, qui avait été fait préalablement à cette destruction, pour aider dans ce travail. Le tombeau a une caractéristique particulière puisqu’il est en forme de T, avec une cour, suivie par un petit couloir menant à la plate-forme. Seulement cette partie de la tombe est ouverte au public, mais le tombeau se poursuit par un autre petit couloir menant dans une salle avec quatre colonnes.


 

Décor de la tombe TT52 –
Scènes de chasse

 
   Cette pièce donne enfin, à travers un troisième couloir court, dans la chambre funéraire. Seule une stèle située dans la cour et le vestibule sont décorées. Les stèles dans la cour gardent encore des scènes fragmentaires de la cérémonie funèbre avant la momification d’Ouserhat. Sur la partie inférieure de la stèle se trouve un texte décrivant l’offrande. En entrant dans le vestibule, sur le premier mur de gauche on trouve plusieurs scènes, notamment celle de la pesée du cœur (ou de l’âme) du défunt, une représentation des Divinités Osiris et Hathor, Ouserhat en adoration devant Rê-Horakhty. Sur le mur arrière gauche du vestibule on voit des scènes montrant des hommes portant des cadeaux.
 
   La première scène sur le mur arrière droite montre Ouserhat avec probablement deux de ses épouses et un fils faisant une offrande à Osiris et à deux autres Dieux. Ensuite, sur le même mur, nous trouvons les Prêtres vêtus de peaux de léopards et les femmes en deuil. Les Prêtres sont à la réalisation d’un rite de purification et de fumigations, tandis que les femmes font des offrandes au défunt et l’une de ses épouses. Sur le mur côté cour le défunt est représenté avec sa femme, Shepset et sa mère, Taousert. Ils sont assis sous un figuier, avec trois petits oiseaux perchés sur ses branches.
 
La tombe (TT52) de Nakht. Il fut Scribe et Astronome d’Amon sous le règne d’Amenhotep II (1428/27-1401, XVIIIe dynastie). L’architecture et la décoration de cette tombe sont conformes aux standards des tombes Thébaines du Nouvel Empire (1549-1080). Elle utilise des scènes que l’on trouve couramment dans les tombes contemporaines. Certaines de ces décorations représentent différentes scènes trouvées également dans des mastabas datant de l’Ancien Empire (2647-2150) à Memphis, où l’une des principales fonctions de la tombe était d’assurer la subsistance magique pour le Ka, alors que dans les tombes du Nouvel Empire (1549-1080), la fonction première était de se déterminer sur la parois de la tombe. Elle est disposée en T comme la plupart des tombes de nobles. Elle possède un large couloir, qui découle de l’entrée et la cour. Il conduit dans une chambre intérieure, une longue salle et le sanctuaire, qui fut placé dans une niche contenant la statue du défunt. Ces chambres furent conçues pour contenir des scènes qui serviraient pour le service des défunts dans leur vie après la mort.


 

Extérieur de la tombe TT55 de Ramosé


    Une stèle sur le mur Sud de grande salle montre des hommes faisant des offrandes à des images de la personne décédée. Des scènes semblables se trouvent aussi sur les murs des tombes de l’Ancien Empire, représentant des processions de personnes apportant des offrandes pour le défunt. Deux autres scènes représentées sur le mur Est à côté de l’entrée de la grande salle montrent Nakht et sa femme, Taouy, faire des offrandes à , qui se manifeste par la lumière du soleil qui se dégage de la porte.
 
   Cette scène est décrite pour montrer la poursuite d’un rituel terrestre dans l’au-delà. Une scène sur le côté Sud du mur Ouest représente un banquet. La famille du défunt est également indiquée et ils sont divertis par des musiciens et des danseurs. Sur le côté Sud du mur Est, il y a une scène agricole. Nakht est montré surveillant les hommes qui sont entrain de faire les travaux agricoles dans les champs, de labours, de semailles et de récoltes. Sur le côté Nord du mur Ouest, Nakht est représenté dans une scène de pêche et de chasse aux oiseaux.
 
La tombe (TT55) de Ramosé. Il fut Gouverneur de Thèbes et Vizir du Sud sous le règne d’Amenhotep IV (ou Akhénaton, 1353/52-1338, XVIIIe dynastie). Cette tombe est remarquable par la très haute qualité de ses décorations, autant de style classique que de style Amarnien. Passé l’entrée, on débouche sur une cour orientée vers l’Est par un vaste hall, comportant deux groupes de quatre rangs de quatre colonnes papyriformes. Sur le mur Est, il y a des reliefs non peints montrant Ramosé, sa femme et son frère Amenhotep avec sa femme May. À côté on trouve celui de son frère May, Chef des chevaux du Roi et Émissaire royal dans les pays étrangers et sa femme Ouret, qui fut favorite de Moût d’Isherou.


 

Décor de la tombe TT38

 
   Un Prêtre revêtu d’une peau de panthère offre des libations à Ramosé et à sa famille. Trois jeunes filles jouent de la musique. Dans la partie Sud de ce mur, il existe une image d’un couple d’hommes cote à cote lors d’un banquet. Sur le mur Sud, il y a des scènes funéraires, peintes, sur deux registres. Le registre supérieur décrit la procession avec le sarcophage du défunt sur une barque. Sur le mur Ouest, il y a deux scènes montrant le Pharaon Amenhotep IV. Celle de gauche représente le souverain assis avec la Déesse Maât derrière lui. Sous le trône, sont inscrits les noms des vassaux, Nubiens, asiatiques et Libyens. Ramosé est debout devant le Pharaon et lui montre ses titres. La scène de droite représente Amenhotep IV et la Reine Néfertiti assis au balcon, récompensant Ramosé avec de l’or. À l’extrême droite de ce mur, on voit Ramosé quittant le palais, acclamé par la foule. Au centre, s’ouvre un corridor, sans décoration, menant à une chapelle avec trois niches.
 
La tombe (TT56) de Ouserhet. Il fut Scribe royal et Enfant de la nurserie royale au cours de la XVIIIe dynastie, on pense sous le règne du Roi Amenhotep II (1428/27-1401). Dans ce tombeau fut trouvé le nom de son épouse qui se nommait Moutnéfer. TT56 est l’une des tombes Thébaines occidentales, appartenant à la noblesse de la ville, les mieux conservés. Ses nombreux reliefs peints offrent de nombreuses et vives couleurs, représentant des scènes du défunt et de son épouse, entrain de recevoir des cadeaux et présents dans l’au-delà.
 
La tombe (TT57) de Khâmaât (ou Khaemhet) ou Mahou. Il fut Scribe royal et Inspecteur des greniers royaux de Haute et Basse-Égypte sous le règne d’Amenhotep III(1390-1353/52, XVIIIe dynastie).


 

Hall de la tombe TT55

 
La tombe (TT60) d’Intefiqer (ou Antefoqer) et d’une femme nommée Senet, sa mère ou épouse. Il fut Gouverneur de Thèbes et Vizir sous les règnes d’Amenemhat I (1991-1962) et Sésostris I (1962-1928, XIIe dynastie). C’est l’une des toutes premières tombes de la région. On pénètre dans celle-ci par un long corridor lequel débouche dans une chambre avec une niche. Par cette chambre, on accède à la chambre funéraire. Dans une chapelle, Senet est dépeinte devant une table d’offrandes. D’autres scènes montrent Intefiqer à la chasse ou en compagnie de Sésostris I.
 
La tombe (TT69) de Menna. Il fut haut fonctionnaire du cadastre, Scribe des domaines Royaux sous le règne de Thoutmôsis IV (1401/1400-1390, XVIIIe dynastie). Étrangement le nom du Roi ne figure pas dans son tombeau. Menna eut aussi le titre de Scribe des domaines du Seigneur de Haute et Basse-Égypte. Son épouse fut Henouttaoui, qui fut Une chanteuse d’Amon. On sait par les textes de sa tombe que Menna eut deux fils et quatre filles, qui sont tous représentés dans la sépulture. Le tombeau de Menna se situe à l’Ouest du tombeau de Nakht (TT52), il est réputé pour ses superbes fresques de scènes de la vie quotidienne, représentées dans des couleurs lumineuses.
 
   Le tombeau, en T inversé, est constitué d’un passage d’entrée menant à une première salle. Sur le mur Sud-est, à gauche de l’entrée, Menna est assis devant une table d’offrandes chargée de nourriture, avec un scribe devant lui. Le reste du mur est consacré aux scènes agricoles avec des descriptions détaillées de la moisson sur cinq registres. Sur le mur Sud-ouest de la première salle, Menna et son épouse font des offrandes au Dieu Osiris. Le mur contigu représentait une scène de banquet mais il est maintenant presque totalement détruit. De l’autre côté de l’entrée, Menna et son épouse offrent un bouquet à un Prêtre.


 

Entrée de la tombe TT69

 
   Le reste du mur montre des invités à un banquet. Le mur Nord-ouest est conçu sous forme de stèle, avec des double scènes dépeignant les Dieux Anubis, Osiris, Rê-Horakhty et Hathor, avec Menna et son épouse. Sur le mur Nord-est, Menna est suivi de son épouse et de leurs fils et filles. Sous la scène il y a des hommes apportant des offrandes et trois chanteuses. Un passage mène dans une seconde salle qui est une chapelle intérieure. Le mur gauche de cette salle dépeint le cortège funèbre avec des scènes traditionnelles. Le sarcophage est transporté dans une barque qui précède un autre bateau contenant des personnes en deuil. À l’extrémité du mur, lors d’une scène de jugement, Menna explique ses actions terrestres et son cœur est pesé. Le mur du côté droit, représente les plus belles peintures du tombeau. Elles montrent Menna avec sa famille dans les marais à la chasse, dans des bateaux, transperçant des poissons et des oiseaux avec un harpon.
 
La tombe (TT71) de Sénènmout (ou Senmout). Il fut l’Architecte de la Reine Hatchepsout (1479-1457) et aussi le Précepteur de sa fille Néferourê. Il possède aussi la tombe TT353 (ou DB353) à Deir el-Bahari. En 1920, Norman de Garis Davies découvrit, devant la tombe un ostracon mentionnant : "La VIIe année, IVe mois de Peret et IIe jours débute les travaux de ce tombeau…". La tombe fut en suite étudiée par John Gardner Wilkinson, puis Robert Hay et Karl Richard Lepsius. En 1930, Herbert Eustis Winlock dégagea la tombe. La façade fut sculptée directement dans la roche. La porte centrale, encadrée de chaque côté par quatre fenêtres carrées qui permettent de faire entrer la lumière, ouvre sur une salle transversale d’environ 26 m de long sur 5,20 m de large, avec une rangée centrale de huit colonnes également taillées directement dans la roche.


 

Entrée du couloir central de TT71 au-dessus de la partie Sud de la salle des colonnes.

 
   Sur le plafond du hall transversal, les noms des parents de Senmout, Ramosé et Hatnéfer, ont été préservés d’une destruction intentionnelle effectuée lors de la période Amarnienne. Celui de Senmout y apparaît également accompagné d’une malédiction contre tous ceux qui causeraient des dommages à sa tombe. Les murs et le plafond de la tombe ont été entièrement décorés de scènes colorées. Aujourd’hui, il ne reste que quelques décorations d’origine des murs et du plafond. En particulier neuf fragments de mur lissés, chacun étant conçu comme une stèle et contenant des inscriptions. En 1936, sous le parvis de TT71 fut découvert par Ambrose Lansing et William Christopher Hayes la tombe de Ramosé et Hatnéfer les parents de Senmout Elle est composée d’une unique pièce. Elle était fermée par une dalle de pierre, maintenue et couverte de mortier blanc. Un petit couloir rectangulaire, jalonné de jambages en calcaire brut conduit dans une petite chambre taillée dans la roche
.
 
La tombe (TT80) de Thoutnéfer. Il fut Prince et Scribe du trésor sous le règne d’Amenhotep II (1428/27-1401). Sa tombe se présente sous la forme habituelle des sépultures Thébaines. Il y a un atrium taillé dans la roche et un lieux de culte qui furent créés d’après un plan en forme de T. L’atrium mesure environ 5,50 m de large. La première salle transversale est d’environ 5 m de large. La salle principale a 5,40 m de long. À la fin de celle-ci un couloir descend vers la chambre funéraire. La décoration du tombeau est peinte. La première salle transversale montre des scènes de banquet et d’autres qui présentent Thoutnéfer et sa femme, Tachât, devant la table des sacrifices. Dans la salle principale, les peintures de gauche présentent des scènes agricoles, avec Thoutnéfer tourné vers la table d’offrande. Sur le mur de droite on voit des rites funéraires et Thoutnéfer à nouveau devant la table d’offrande. Les peintures ont été en partie inachevées et elles sont aujourd’hui gravement endommagées.


 

Miniatures trouvées dans le tombeau TT280 –
Metropolitan Museum of Art – New York

 
La tombe (TT81) d’Ineni. Il fut Architecte de Thoutmôsis I (1504-1492), Maire de Thèbes et Surintendant des greniers d’Amon. La chapelle funéraire de sa tombe se compose d’une galerie taillée dans la roche, dont le toit est supporté par 6 piliers carrés. De cette galerie on accède à une chambre. L’arrière des piliers conservent leur décoration, la plus méridionale des scènes de chasse représente Ineni courant avec un arc et ses chiens, capturant une hyène. La colonne suivante montre Ineni dans un verger et un jardin.
 
   La troisième colonne le montre assis devant des offrandes où l’on voit des corbeilles de raisins, de pains, de viande, des pots à vin, etc… Les piliers suivants le montrent dans les champs, avant et après la récolte, avec un groupe de travailleurs avec des fourches. La chambre intérieure est décorée avec des scènes d’Ineni et de sa famille et se termine par un groupe de quatre statues, représentant Ineni, sa femme, Thouau son père, également appelé Ineni et Iâh-Hotep, sœur d’Ineni.
 
La tombe (TT89) d’Amenmosé. Il fut Régisseur de la "ville du Sud" (Thèbes) sous les règnes d’Amenhotep II (1428/27-1401) et Amenhotep III (1479-1425), XVIIIe dynastie. La tombe fut fouillée par Roberta L.Shaw et Lyla Pinch Brock.
 
La tombe (TT96) de Sennéfer et de sa femme Meryt, dite "La tombe aux vignes" en raison de sa décoration. Il fut Maire de Thèbes sous le règne d’Amenhotep II. Le tombeau est situé au-dessus d’une autre tombe célèbre, celle de Rekhmirê (TT100). On accède au cœur de la sépulture par un escalier raide s’enfonçant dans la roche. On arrive alors sur une petite antichambre donnant accès à la chambre funéraire, soutenue par quatre piliers taillés dans le roc. La remarquable préservation du tombeau et la qualité de sa décoration en font une tombe d’exception. La chambre basse est couverte de décors peints. Cette petite chambre montre Sennéfer avec les fonctionnaires transportant des boîtes et un lit pour son tombeau. En passant par cette chambre, la chambre funéraire principal est atteinte par une porte gardée par des chacals. Le spectacle du mur Sud montre le cortège funèbre. Le mur Ouest, présente des scènes offrandes et du voyage rituel dans la ville sainte d’Abydos. Dans la chambre funéraire, les ouvriers firent des ondulations de la roche un atout. Sa qualité, à cet endroit est particulièrement mauvaise, ce qui rend pratiquement impossible toute surface plane, surtout au plafond. C’est pour cette raison que celui-ci ressemble à une tonnelle sous les vignes, ondulée par le vent.


 

Vue de la tombe de Sennéfer – TT96

 
   Le mur Nord montre Sennéfer et sa femme adorant Osiris et Anubis. Il montre aussi la chambre d’embaumement et la purification de Sennéfer et Meryt par un Prêtre du temple funéraire de Thoutmôsis III. L’une des décorations a un graffito ajouté à une date beaucoup plus tardive, montrant que le tombeau était ouvert au cours de la période Gréco-romaine. Le mur Est montre à nouveau des scènes d’offrandes et de libations et la fausse porte. Le plafond comporte trois lignes de hiéroglyphes. Les piliers montrent des scènes de Meryt offrant de la myrrhe, des offrandes de nourriture et des fleurs de lotus et des scènes où l’on voit Sennéfer assis à l’ombre des arbres à coté d’une table. Le quatrième pilier présente Sennéfer entouré de Prêtres, alors qu’il se dresse sur une colline de sable.
 
La tombe (TT99) de Sennéfer (ou Sennéferi). Il fut Gardien des Porteurs de sceau et Trésorier sous le règne de Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe dynastie). Sa femme Taiamou est dépeinte dans la tombe, mais on ne sait rien à son sujet. La sépulture est étudiée depuis juin 1992 par l’égyptologue Britannique Nigel Strudwick, pour le compte de l’université de Cambridge.
 
La tombe (TT100) de Rekhmirê. Il fut Vizir et Maire de Thèbes sous les règnes de Thoutmôsis III (1479-1425), puis d’Amenhotep II (1428/27-1401). Son père et son grand-père furent également Vizir. En outre, il fut aussi l’Intendant du Temple d’Amon dans le complexe de Karnak. Le descriptif de sa fonction de Vizir se trouve dans son tombeau. C’est l’un des textes les plus importants nous présentant l’administration sous le Nouvel Empire (1549-1080). Sauf pour une brève mention sur un ostracon et un papyrus, tout ce que nous savons de Rekhmirê vient de son tombeau. Dont la partie la plus intéressante est en fait la chapelle mortuaire de Rekhmirê. Il n’y a pas de chambre funéraire à côté de cette chapelle. La tombe du Vizir doit être quelque part ailleurs, peut-être dans la vallée des Rois.
 


 

Décor de la tombe TT100

   Le tombeau fut à deux reprises pillé par des voleurs, qui enlevèrent la plupart de son contenu. Le premier chercheur à l’explorer fut le Français Frédéric Caillaud, qui copia entre 1819 et 1822 certaines de ses scènes de la vie quotidienne qui furent publiées en 1831. L’importance de la tombe est attestée par un flux de spécialistes plus tard, y compris Sir Alan Henderson Gardiner en 1825, Jean François Champollion et Ippolito Rossellini en 1828, Joseph Bonomi en 1832 et George Alexander Hoskins en 1832. Comme la plupart des tombes privées, celle de Rekhmirê est assez simple et se compose d’une cour donnant sur un vestibule qui est de 20 m. de longueur, puis la chapelle longue de 25 m. Celle-ci possède un plafond qui est de 3 m. à l’entrée, mais s’élève jusqu’à 8 mètres à l’arrière. Elle fournit donc quelques 300 m² d’espace pour son programme décoratif.
 


 

Autre décor de la tombe TT100

   Le programme décoratif commence dans le vestibule et se prolonge dans la chapelle où le travail est exceptionnel. Il traite de thèmes multiples avec des éléments communs trouvés dans les tombes, y compris le rituel de l’Ouverture de la Bouche. il y a également des scènes absolument unique, qui nous donne un compte rendu complet et détaillé des nombreux aspects de la vie quotidienne à cette période. Ces peintures ont gardé un haut degré de conservation avec encore des belles couleurs.
 
   En entrant dans le vestibule, sur le mur à gauche (Sud-ouest), on trouve des scènes en cinq registres présentant tous les produits de la Haute-Egypte, y compris un texte décrivant les marchandises. Sur le mur à côté (Ouest) se trouve un texte autobiographique, décrivant les fonctions de Vizir. Puis sur le mur Nord-ouest il y a des scènes de l’hommage rendu à l’Égypte par des pays étrangers. Les hommages sont divisés en cinq groupes d’éléments, qui sont ensuite enregistrés par des scribes.
 
La tombe (TT106) de Paser. Il fut au service de Ramsès I (1295-1294), Séthi I (1294-1279) et Vizir de Ramsès II (1279-1213), XIXe dynastie. Il fut le fils de Nebnéterou, qui fut Prêtre d’Amon et Chef du Harem d’Amon de Méritrê. Il faisait partie de l’entourage proche du fils de Séthi I, Ramsès II, qui n’était alors que Prince. Il fut nommé Chef des Chambrelans sous le règne de Séthi I, puis Porteur d’étendard sur le côté droit du Roi, Grand Prêtre de la Déesse Neith et plus tard Vizir sous le règne de Ramsès II, au service depuis 25 ans. Dans sa tombe, Paser relate avec énormément de détails son existence qu’il présente comme glorieuse. Notamment le jour où Séthi I fut couronné Pharaon, Paser, lui, fut promu au titre de Premier Ami du palais royal. Sa tombe, bien qu’aujourd’hui très endommagée, a livré sur ses parois des représentations passionnantes de la vie quotidienne d’un Vizir qui servit trois Pharaons, un homme entièrement dévoué à la cause de son pays.


 

Autre miniature provenant du tombeau TT280

 
La tombe (TT107) de Néfersekherou. Il fut Scribe royale et fut probablement en fonction dans le palais de Malkata (ou Malkatta ou Malqata) sous le règne d’Amenhotep III (1390-1353/52, XVIIIe dynastie).
 
La tombe (TT120) d’Âanen ou Anen. Il fut le frère de la Reine Tiyi, Grande Épouse Royale d’Amenhotep III (1390-1353, XVIIIe dynastie). Il fut Chancelier de Basse-Égypte, Prêtre-Sem d’Héliopolis et Père Divin durant le règne d’Amenhotep III. Cette tombe est actuellement fouillée (depuis 2008) par Lyla Pinch Brock.
 
La tombe (TT280) de Méketrê (ou Meketra ou Antef ou Intef). Il fut Prince héritier, Chancelier et Grand Intendant durant les règnes de Montouhotep II (2061-2010) et Montouhotep III (2010-1998), XIe dynastie. La tombe fut découverte en 1919 près du complexe funéraire de Montouhotep III. Cette sépulture, un des plus célèbres tombeaux privés connus, contenait une extraordinaire collection de miniatures en bois. Ces répliques, représentent les activités quotidiennes et la vie dans l’Égypte ancienne, avec des figurines de navires, de soldats et de bovins qui ont été placés à proximité des bâtiments et des jardins miniatures. Équivalentes aux peintures dans les autres tombes, ces miniatures nous informent sur les biens d’un noble au Moyen Empire. Sa maison avec ses différents ateliers, ses cuisines, ses étables et ses troupeaux, ses serviteurs, ses domaines, son jardin ainsi que ses navires et ses bateaux de pêche. Elles étaient placées dans la tombe pour servir le défunt dans l’au-delà. À la suite de cette découverte, la collection fut répartie entre le musée du Caire et le Metropolitan Museum of Art de New York.
 
La tombe (TT343) de Benia ou Pahekmen. Il fut Enfant de la nurserie royale et Surveillant des travaux publics, au cours de la XVIIIe dynastie. Il s’agit d’une tombe assez simple, avec une forme assez classique en T. Toutefois, elle est assez complète et contrairement à certaines des tombes privées elle est complètement ouverte. Dans un certain nombre de tombeaux privés, la chambre funéraire est souvent fermée, mais ici, les visiteurs peuvent entrer dans cette section arrière de la tombe, qui est également décorée. On pénètre dans le tombeau par une cour, suivie d’un petit couloir qui mène à un vestibule transversal. Dans le vestibule, sur le mur avant gauche nous trouvons une première scène représentant l’adoration des décédés. La scène suivante décrit Benia, apparemment pendant l’exercice de ses fonctions, qui comprenait la pesée et le stockage de l’or, de l’argent, de l’ivoire, de l’ébène et de turquoises.
 


 

Scène avec des musiciens – TT343

   Sur le mur Sud, se trouve une stèle avec un texte, à côté de Benia à genoux entrain de faire des offrandes. Sur le mur arrière gauche du vestibule, nous trouvons une scène représentant des musiciens, dont une harpiste et un joueur de luth qui animent le banquet funéraire de Benia. Les musiciens sont suivies par trois hommes qui applaudissent. Les parents du défunt sont assis devant les musiciens, avec une table devant eux avec des offrandes. La mère de Benia, du nom de Tiroukak, embrasse affectueusement son mari, Irtonena. Dans une autre scène sur ce mur, nous trouvons Benia avec un inconnu devant une table d’offrandes. Sur le mur arrière droit, on le voit, comme Surveillant des travaux, armé d’un bâton, entrain d’inspecter les porteurs et les offrandes.
 
   Celle-ci consistent en : Bovins, oiseaux, poissons, fleurs de lotus et une variété d’aliments. Cette représentation est ventilée en un certain nombre de scènes sur trois registres. En entrant dans la chapelle arrière, à gauche (Sud) du long mur, on trouve une scène représentant le cortège funéraire et les offrandes à la Déesse Hathor qui porte un sceptre. Il y a là aussi encore une scène du défunt devant une table d’offrandes. Sur le mur arrière de cette chambre se trouve une niche, avec des statues représentant le défunt assis, avec sa mère et son père. Enfin, sur le mur Nord de la chapelle il y a une scène montrant Benia, une fois de plus, devant une table d’offrandes. Il y a aussi une scène de purification de ces offrandes, une du pèlerinage dans la ville sainte d’Abydos et un autre représentant la cérémonie du rituel de l’ouverture de la bouche.

 

Liste  des  propriétaires  des  autres  tombeaux  du  site

 

TT21  – Ouser
TT22  – Mériamon ou Ouah
TT23  – Tjay ou To
TT24  – Nebamon
TT29  – Aménémopet ou Pairi
TT30  – Usurpée par Khonsoumosé
TT31  – Khonsou
TT38  – Djeserkarêseneb
TT41  – Aménémopet ou Ipy
TT42  – Amenmosé
TT43  – Néferrenpet
TT44  – Amenemheb
TT45  – Thiout ou Thoutemheb
TT46  – Ramosé
TT50  – Néferhotep
TT51  – Néferhebef ou Ouserhat
TT52  – Nakht
TT53  – Amenemhat
TT54  – Huy usurpée par Kenro
TT55  – Ramosé
TT56  – Ouserhet
TT57  – Khâmaât ou Mahou
TT58  – Usurpé par Aménémonet
TT59  – Ken ou Qen
TT60  – Intefiqer et Senet
TT61  – Ouseramon ou Ouser
TT62  – Amenemouaskhet
TT63  – Sobekhotep
TT64  – Hekerneheh
TT65  – Imiseba ou Nebamon
TT66  – Hepou
TT67  – Hapouseneb
TT68  – Espanéferhor ou Penrenkhnoum
TT69  – Menna
TT70  – Amenmosé
TT71  – Sénènmout

TT72  – Rê
TT73  – Amenhotep
TT74  – Tjanouny
TT75  – Amenhotep-si-se
TT76  – Thenouna
TT77  – Ptahemhet ou Roy
TT78  – Horemheb
TT79  – Menkhéper ou Menkhéperrêséneb
TT80  – Thoutnéfer
TT81  – Ineni
TT82  – Amenemhat
TT83  – Amethou ou Ah Amonedjeh ou Méry
TT86  – Menkhéperrêséneb
TT87  – Minnakht
TT88  – Pehsoukher ou Thenenou
TT89  – Amenmosé
TT90  – Nebamon
TT91  – Meri
TT92  – Souemnout
TT93  – Kenamon
TT94  – Amy ou Ramosé
TT95  – Méry (84)
TT96  – Sennéfer
TT97  – Amenemhat
TT98  – Kaemheribsen
TT99  – Sennéfer (ou Senneferi)
TT100 – Rekhmirê
TT101 – Thanouro
TT102 – Imhotep
TT103 – Dagi
TT104 – Thoutnéfer (80)
TT105 – Khâemopet
TT106 – Paser
TT107 – Néfersekherou
TT108 – Nebseni
TT109 – Min

TT110 – Thoutmôsis
TT111 – Amonouahsou
TT112 – Ashefytemouaset
TT113 – Kynebou
TT114 à 116   Noms perdus
TT117 – Usurpé par Djedmoutesânkh
TT118 – Amenmosé
TT119 – Nom perdu
TT120 – Âanen
TT121 – Ahmose
TT122 – Amenemhat ou Amenhotep
TT123 – Amenemhat
TT124 – Ray
TT125 – Douaouneheh
TT126 – Hormosé
TT127 – Senemiah
TT128 – Pathenfy
TT129 – Nom perdu
TT130 – May
TT131 – Ouseramon ou Ouser
TT132 – Ramosé
TT133 – Néferrenpet
TT134 – Thaouenany ou Any
TT135 – Bakenamon
TT136 – Nom perdu
TT137 – Mosé
TT138 – Nedjemger
TT139 – Pairi ou Pairy
TT170 – Nebmehyt
TT171 – Nom perdu
TT224 – Ahmose ou Houmay
TT225 – Nom perdu
TT226 – Nom perdu
TT227 – Nom perdu
TT228 – Amenmosé
TT229 – Nom perdu

TT230 – Men
TT249 – Néferrenpet
TT251 – Amenmosé
TT252 – Senimen
TT259 – Hori
TT263 – Piay
TT269 – Nom perdu
TT280 – Méketrê (ou Antef)
TT309 – Nom perdu
TT317 – Thoutnéfer
TT318 – Amenmosé
TT324 – Hatiay
TT331 – Penne ou Sounero
TT341 – Nakhtamon
TT342 – Thoutmôsis
TT343 – Benia ou Pahekmen
TT345 – Amenhotep
TT346 – Amenhotep ou Penra
TT347 – Hori
TT348 – Nedjemger
TT349 – Tjay
TT350 – Nofretouah et …y
TT351 – Abaou
TT352 – Nom inconnu
TT367 – Paser
TT368 – Amenhotep ou Huy
TT384 – Nebmehyt
TT385 – Hounéfer
TT391 – Karabasaken
TT397 – Nakht
TT398 – Kamosé ou Nentouaref
TT399 – Nom inconnu
TT400 – Nom inconnu
TT403 – Mérimaât

 

C1 – Amenhotep
C2 – Amenemhat
C3 – Amenhotep (Lieu perdu)
C4 – Mérimaât
C5 – Nom inconnu
C6 – Ipy
C7 – Hormosé
C8 – Nakht (Lieu perdu)
C10 – Penrennou
C11 – Nebseni
C12 – Mahou
C14 – Änkhefenthout dit Néferibrê-Seneb
C15 – Nom inconnu

 

Bibliographie

 
   Pour plus de détails sur le site voir les ouvrages de :
 
Annie Gasse, Bertha Porter et Jacques Livet :
Cheikh abd el-Gourna: N° 42, 74, 85, 90 : Quatre tombes de militaires: Amenmes N° 42, Tchanouny N° 74, Amenemheb N° 85, Nebamon N° 90 : chapelles de surface et caveaux, J.E. Livet Publications, Paris, 1996.
Annie Gasse, Philippe Virey, Jacques Livet et Alberto Siliotti :
Rekhmirê : N° 100 : Cheik Abd el Gourna, chapelle de surface, XVIIIème dynastie, J.E. Livet Publications, Paris, 1996.
Annie Gasse, Marcel Kurz et Jacques Livet :
Cheikh Abd el-Gourna : N° 78 : Horemheb, J.E. Livet Publications, Paris, 2000.
Anie Gasse et Jacques Livet :
Cheikh Abd el-Gourna : TT 57, Khâemhat, J.E. Livet Publications, Paris, 2006.
Marcel Kurz, Sydney Hervé Aufrère et Jacques Livet :
Sheikh Abd el-Gourna : N° 69 : Menna, J.E. Livet Publications, Paris, 1997.
Marcel Kurz, Monique Nelson et Jacques Livet :
Abd el-Gourna : N° 51 : Ouserhat, J.E. Livet Publications, Paris, 1997.
Marcel Kurz, Jean-Claude Goyon et Ibrahim Soliman :
Sheikh-Abd-el-Gourna : N° 139 : Pairy, Corea Éditions, Paris, 1997.
Marcel Kurz, John Frederick Dewey et Jacques Livet :
Sheikh Abd el-Gourna : N° 38 : Djeserkarêseneb, J.E. Livet Publications, Paris, 1998.
Marcel Kurz, Jean-Claude Goyon et Jacques Livet :
Sheikh-Abd-el-Gourna : N° 341 : Nakhtamon, Corea Editions, Paris, 2002.
Marcel Kurz, Jacques Livet et Jérôme Rizzo :
Khonsou, surnommé TA : Cheikh Abd el-Gourna, N° 31, J.E. Livet Publications, Paris, 2004.
Marcel Kurz, Roland Tefnin, Jacques Livet et Alberto Siliotti :
Sheikh Abd el-Gourna : N° 52 : Chapelle de Nakht TT 52, J.E. Livet Publications, Paris, 2003.
1 – Article extrait de celui de Pharaon Magazine N°19, Les nouvelles merveilles de Louxor à découvrir, François Tonic, Décembre-Janvier 2014-2015.

 

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