Localisation
Les Araméens
(ou Amramean ou Aramäer, en Araméen : ܐܪ̈ܡܝܐ,
ארמיא ‘aramáyé, en
Hébreu :
ארמים, en Persan :
آرامیها), sont un peuple sémite du Moyen-Orient,
semi-nomades de pasteurs, qui vivaient en haute-Mésopotamie
et en Syrie. Les grandes puissances, telle que l’Égypte, la
Babylonie,
l’Assyrie, étant affaiblie, ces tribus s’installèrent dans le couloir
Syro-palestinien. Plusieurs royaumes Sémitiques, d’abord nomades, se fixèrent le long de l’Euphrate au Xe siècle.
Cliquez sur un nom de ville ou de région |
Les royaumes s’étendaient jusqu’en territoire
Assyrien, ses derniers en 733 rasèrent la ville de
Damas, qui, centrée sur son oasis, s’était constituée en
royaume. L’écriture Araméenne fut issue de l’alphabet Phénicien.
Les premières traces de ce peuple sont signalées par une inscription du Roi
Naram-Sin
d’Akkad (2255-2218). Elle fournit la plus ancienne référence à
"l’Aram" (Définissant le lieu), mais les chercheurs sont en désaccord quant à l’emplacement réel et à la
signification de ce mot "Aram". Pour la ville de Damas on
parle souvent de royaume d’Aram. On a trouvé d’autres très anciennes références à un endroit où les gens de "Aram" firent leur
apparition : Dans les archives de Mari
(vers 1900), celles d’Amarna (ou Tell el-Amarna, vers 1350),
puis celles d’Ougarit (vers 1300).
Dans la Bible Hébraïque est mentionné cinq fois, "Aram-Naharaim" (ou "Aram des deux rivières"). Cette région est
généralement identifiée avec Naharina (ou Nahrima), mentionnée dans trois tablettes
d’Amarna.
C’était la terre, ou la ville, de Haran. Selon une tradition rabbinique Juive, ce serait le
berceau d’Abraham.
D’autres entités avec le nom "Aram" sont mentionnées dans la Bible Hébraïque :
Aram-Damas (ou Aram-Damascus), qui était un État Araméen centré autour de
Damas en Syrie, de vers 1200 jusqu’à 733/732, Aram-Rehob qui fut l’un des premiers
royaume Araméen, dont le chef-lieu était Rehob (ou Beth-Rehob) et
Zobah (ou Tsoba ou Zoba ou Soba ou Aram-Soba)
qui était la capitale d’un État Araméens dans le Sud de la Syrie située probablement entre Hamath (ou Hama, une ville sur les rives de l’Oronte
dans le centre de la Syrie) et Damas, près de la ville de Berothah (Berothai).
Il fut d’une importance considérable. Dans le Premier Livre de Samuel (XIV. 47) son Roi est censé avoir combattu contre le Roi
des Hébreux,
Saül (1030-1010), mais ce fait est jusqu’à
aujourd’hui non confirmés ni par les écrits ni par l’archéologie.
Livre écrit en Araméen
(Serto Syriaque) du monastère de Sainte-Catherine, Mont Sinaï – XIe siècle |
Un autre de ses Rois,
Hadadezer ("aide Hadad" ou Hadadezer Ben Rehob ou Hadadezer Bar Rehob, début du Xe siècle), fils de Rehob, s’allia avec les
Ammonites contre
David, qui vaincu
Zobah et mit le royaume vassal
d’Israël (Deuxième Livre de Samuel – X).
Dans cette guerre Hadadezer fut aidé par les Araméens d’au-delà de l’Euphrate (Deuxième Livre de Samuel – X. 16).
Lors de la prise de pouvoir de Salomon,
Zobah redevint indépendante
d’Israël. Après le Xe siècle,
Zobah n’est plus mentionnée dans la Bible, mais la ville de
Subiti, qui est mentionnée dans les annales de l’Empereur d’Assyrie
Assurbanipal (ou Assur-Banapliou ou Assourbanipal, 669-626)
comme ayant été conquise par lui, est probablement la même que Zobah.
Origines
Les Araméens sont identifiés
comme des tribus semi-nomades et pastorales et ils s’implantèrent en
Mésopotamie du Nord, en Syrie et sur la côte
Phénicienne après l’effondrement de l’Empire
Hittite, vers 1200. Ils n’ont
jamais eu un empire unifié, ils ont été divisés petits en royaumes indépendants dans tout le Proche-Orient. Pourtant, ils eurent le privilège d’imposer leur
langue et leur culture à l’ensemble de ce Proche-Orient. Leur origine géographique, comme celle des
Amorrites, n’est pas, même aujourd’hui, bien définie en raison de
la quantité limitée inscriptions concernant leur mention en
Mésopotamie. Les hypothèses anciennes, qui supposaient pour l’ensemble des Sémites, un berceau en
Arménie, ou dans la chaîne de hautes montagnes du Pamir, ou en Arabie,
ne sont plus retenues. Les spécialistes, aujourd’hui, penchent plus pour un mode de vie commun plutôt qu’une origine géographique commune.
Les tribus se seraient formées instinctivement à l’intérieur du système économique
Syro-Mésopotamien.
La question de l’identification ethnique est débattue au sein de la communauté Araméenne, c’est pourquoi les Araméens modernes sont
identifiés comme des Assyriens ou des
Syriaques, ou des Assyro-Chaldéens.
Langue et écriture
Les Araméens n’ont jamais eu un Empire unifié, ils ont été
divisés petits en royaumes indépendants dans tout le Proche-Orient. Pourtant, ils eurent le privilège d’imposer leur langue et leur culture à l’ensemble de ce
Proche-Orient. Une des plus grandes collections de textes en Araméen
Achéménide, au nombre de 500 environ, est celle des "tablettes des fortifications de
Persépolis", découverte durant
les fouilles de la ville par Ernst Herzfeld et Erich Frederich Schmidt.
Les Araméens sont généralement définis par l’utilisation de cette langue Araméenne,
d’abord écrite en utilisant l’alphabet Phénicien légèrement modifié.
Leur langue, appartient comme l’Hébreu,
l’Ammonite et d’autres, au groupe de dialectes Sémitiques du Nord-ouest.
Dès le VIIIe siècle av.J.C, l’Araméen (langue et écriture) fut en concurrence avec
l’Akkadien (langue et écriture cunéiforme) en
Assyrie, puis se répandit dans tout l’Orient.
Fragment d stèle où figure une dédicace en Araméen au Dieu Salm – Ve s. av.J.C – Musée du
Louvre |
Au VIe siècle, lorsque les monarques de l’Empire
Perse Achéménide voulurent un langage qui pouvait être compris par tous leurs sujets dans leur Empire, ils choisirent l’Araméen qui devint aussi
la langue administrative. Le Grec, en tant que langue, ne vit le
jour dans cette Empire que plusieurs siècles plus tard, au IIIe siècle av.J.C, lorsque l’Araméen perdit de son prestige parce que ce fut une langue trop
sophistiquée.
La langue resta quand même le dialecte commun de tous les peuples du Proche-Orient et ce jusqu’à l’invasion arabe en 650 ap.J.C. Elle
donna son nom à l’alphabet Araméen avec lequel elle était écrite. L’Araméen est
aujourd’hui un groupe de langues et dialectes sémitiques de la famille des langues afro-asiatiques. Selon le linguiste Klaus Beyer, l’histoire de la
langue Araméenne se décompose en trois grandes périodes :
▪ L’Araméen ancien (1100 av.J.C-200 ap.J.C) avec notamment : L’araméen biblique de la Bible
Hébraïque, l’Araméen de Jésus, l’Araméen du Targums, le tournant du vieux araméen serait au environs de 500 av.J.C lorsque la langue changea en Araméen
impérial, la lingua franca de l’Assyrie,
les néo-Babyloniens et l’Empire
Perse Achéménide.
▪ L’Araméen moyen (200-1200) avec notamment : Le Syriaque littéraire, l’Araméen des Talmuds et Midrashim, l’Araméen
Nabatéen.
▪ L’Araméen moderne (à partir de 1200) avec notamment : Diverses langues vernaculaires modernes.
Ces langues ne sont pas toutes mutuellement compréhensible, par exemple le Syriaque orientale est appelée
Chaldéen ou
Assyrien. Il reste par contre très peu de vestiges de l’Araméen
occidental, qui aujourd’hui n’est parlé que dans le village Chrétien de Ma’lula en Syrie et les villages musulmans de Bakh`a et Jubb’Adin dans
les montagnes de l’Anti-Liban (Chaîne de montagnes parallèle à la chaîne du Mont Liban, dont elle est séparée par la
vallée de la Bekaa).
Fresque dédiée aux Dieux Bêl, Ba’alsâmin,
Yarhibôl et ’Aglibôl – Palmyre – 121 ap.J.C- Musée des beaux-arts de Lyon
|
L’histoire……
Les tribus pasteurs et nomades
ont toujours été une caractéristique du Moyen-Orient, mais leur nombre semble varier en fonction des conditions climatiques et de la force des Empires
qui se créèrent. La période 1800-1300 semble avoir été une période d’aridité croissante qui incita les éleveurs à passer une plus longue transhumance avec
leurs troupeaux. Les zones urbaines diminuèrent d’importance, jusqu’à ce que finalement tout un mode de vie nomade d’éleveurs soit arrivé à dominer la région.
Au début du XIVe siècle, une grande partie de l’Israël
était Araméenne. Ces tribus pratiquèrent alors en
Babylonie des raids. Les Araméens pillèrent les campagnes et attaquèrent les caravanes. Ils furent une menace pour le commerce de longue distance
et le prestige royal s’en ressentit.
Les citadins riches achetèrent la protection des Araméens. Les opposants à ce système se réfugièrent au
Pays de la Mer et incitèrent les Rois
de Babylone à reprendre la guerre.
Selon le livre biblique des Juges, Othniel (ou Othiel Ben Kenaz, en
Hébreux :
עָתְנִיאֵל
בֶּן קְנַז, premier des Juges bibliques) aurait été vaincu par une armée
commandée par le Roi d’Aram-Naharaim, (ou "Aram des deux rivières") Shushan-Rishathaim (En
Hébreux : כּוּשַׁן
רִשְׁעָתַיִם). Au XIVe siècle on trouve la trace
d’un peuple Araméen, les Ahlamu (ou Aḫlamû "vagabonds" ou Akhlamû-Araméens ou
Ablamu-Arameens). Le nom Ahlamu est mentionné pour la première fois dans les lettres
d’Amarna. La présence des Ahlamu fut également attestée
en Assyrie et même à
Nippur et Dilmun (ou Bahreïn).
L’Empereur d’Assyrie
Salmanasar I (1275-1245) vainquit le Roi du
Mitanni,
Shattuara II (v.1280-v.1270) qui s’était
révolté avec l’aide de mercenaires Hittites et Ahlamu.
Un terme équivalent apparaît chez les
Égyptiens, Shasou (Shsw
Shsw "vagabond"). Ceux-ci sont mentionnés comme la principale source d’instabilité dans l’Empire
Égyptiens du Levant à partir du
règne de Toutânkhamon (1336/35-1327).
Ils sont encore cités un peu plus tard.
Tablette cunéiforme d’argile – Musée de Persépolis
|
Les Ahlamu auraient coupé la route de
Babylone à la capitale
Hittite
Hattousa et l’Empereur
d’Assyrie
Toukoulti-Ninourta I
(1245-1208) affirma qu’il conquit la ville de Mari,
le Hana, Rapiqum sur l’Euphrate
et "la montagne de l’Ahlamu", apparemment la région De Djebel Bisri. Enfin sur
une inscription de l’Empereur
Téglath-Phalasar I (1116-1077), ce dernier les appellent "Akhlamû-Araméens" (ou Ahlame Armaia). Puis les Ahlamu
disparurent des annales Assyriennes pour être remplacés par les
Araméens (ou Aramu, Arimi).
Toutefois il est possible que les deux peuples n’aient rien de commun, mais qu’ils aient simplement habités
la même zone. Au XIe siècle les Araméens s’établirent en Syrie. La Bible nous dit que les Rois
Hébreux,
Saül (1030-1010),
David (1010-970) et
Salomon (970-931) luttèrent
contre les royaumes Araméens à la frontière Nord
d’Israël : Aram-Sôvah dans
le Beq’a, Aram-Bêt-Rehob et Aram-Ma’akah autour Mount Hermon et enfin Damas.
Statue du temple Araméen de Tell Halaf
|
Plus au Nord, les Araméens furent en possession
d’Hamath (ou Hama, une ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie) et ils devinrent assez fort pour se
dissocier du bloc
néo-Hittite. Au cours du Xe et IXe siècles, ils conquirent Samal (ou Sam’al ou Ja’udi ou Ya’udi ou Yadiya ou Gabbar bits),
cité-État du Nord de la Syrie (aujourd’hui Zincirli Höyük ou Zenjirli Höyük dans les montagnes de l’Anti-Taurus, province de
Gaziantep de la Turquie) et le
Yamkhad, dans la région d’Alep,
puis Arpad (Ville de Syrie au Nord-ouest d’Alep appelée actuellement Tell Rifat)
qu’ils rebaptisèrent Bît-Agushi et Til Barsip, qui devint le chef-lieu de Bît-Adini (Également connu sous le nom de Beth Eden).
Dans le même temps, ils se déplacèrent à l’Est de l’Euphrate où ils s’établirent aussi grand nombre dans l’ensemble de la région que l’on a appelé
Aram-Naharaim (ou "Aram des deux rivières").
L’un de leurs premiers royaumes de la
Mésopotamie fut Bît-Bahiâni (Tell Halaf). L’Empereur
d’Assyrie
Adad-Nirâri II (912-891)
fut attaqué par les Babyloniens
alliés à ces Araméens, mais il va battre deux de ses Rois. Il se réconcilia avec le second et inaugura un protectorat
Assyrien sur la
Babylonie durant deux siècles. Les
Assyriens exterminèrent alors quelques Araméens pour le plaisir.
Les Rois de Babylone voulurent définitivement
s’affranchir de ce joug, en 878, ils tentèrent de porter secours à des Araméens
attaqués par l’Assyrien
Assur-Nasirpal II (884-859), mais ce dernier
gagna la bataille et sema la terreur dans le pays.
Au cours du IXe et VIIIe siècle, tous les petits royaumes Araméens furent envahit par les
Empereurs successifs d’Assyrie,
Adad-Nirâri III (810-782),
Assur-Nasirpal II et son fils
Salmanasar III (859-824), qui détruisit
un grand nombre de petites tribus. Il apporta de ce fait aux
Assyriens le contrôle de la
Syrie, de son commerce local et de ses ressources naturelles. Certains Empereurs
Assyriens
prirent même des épouses Araméennes. Les Araméens maintenant mêlés aux populations locales suivirent le cours de l’histoire de ces régions où
Néo-Babyloniens,
Perses Achéménides,
Macédoniens,
Séleucides et Romains se succédèrent.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur les Araméens
voir les ouvrages de :
Noël Aime-Giron :
– Textes Araméens d’Égypte, Imprimerie de
l’IFAO, Le Caire, 1931.
William Foxwell Albright et Albert Vincent :
– La religion des Judéo-araméens d’Éléphantine, p : 128, Jewish Social Studies 1, N°1, Janvier 1939.
Paul Auvray :
– Les langues sacrées, Librairie A. Fayard, Paris, 1957.
Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève :
– Il était une fois la Mésopotamie, Gallimard, Collection Découvertes, Paris, 1993.
Jean Bottéro et Barthel Hrouda :
– L’Orient ancien : Histoire et civilisations, Bordas, Paris, 1991 – En Allemand :
Der alte orient : Geschichte und Kultur des alten vorderasien, Orbis-Verl, München, 1991-1998.
John A. Brinkman :
– Notes on Arameans and Chaldeans in southern Babylonia in the early 7 century B.C.,
Pontificium institutum biblicum, Roma, 1977 – OrNS 46, pp : 304-25. 1977.
Françoise Briquel-Chatonnet :
– Les Araméens a l’âge du fer: Histoire politique et structures sociales, pp : 125-127,
JNES 61, N°2,
Chicago, Avril 2002.
– Les Araméens et les premiers arabes : Des royaumes Araméens du IXe s. à la chute du royaume Nabatéen
Édisud, Aix-en-Provence, 2004.
Antony Dammron :
– Grammaire de l’araméen biblique, P.H. Heitz, Strasbourg, 1961.
Conn Grayson Davis :
– The Aramean influence upon ancient Israel to 732 B.C., Southern Baptist Theological Seminary, Louisville, 1979.
Sébastien De Courtois :
– Le génocide oublié : Chrétiens d’Orient, les derniers Araméens, Ellipses, Paris, 2002.
Sébastien De Courtois et Douchan Novalovik :
– Les derniers Araméens, le peuple oublié de Jésus, La Table Ronde, Paris, 2005.
Paul Eugène Dion :
– Les Araméens à l’âge du fer : Histoire politique et structures sociales, J. Gabalda, Paris, 1997.
André Dupont-Sommer :
– Les araméens, A. Maisonneuve, Paris, 1949.
Jean-Jacques Glassner et Benjamin R Foster :
– Mesopotamian chronicles, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2004.
Emil Gottlieb Heinrich Kraeling :
– Aram and Israel, or, the Aramaeans in Syria and Mesopotamia, Columbia University Press, New York,
1918 – AMS Press, New York, 1966.
Pierre Grelot :
– Documents Araméens d’Égypte, Éditions du Cerf, 1972.
Charles-François Jean :
– Grammaire hébraïque élémentaire : Suivie de notions d’Araméen biblique, Letouzey et Ané, Paris, 1943.
Edward Lipiński :
– The Aramaeans : Their ancient history, culture, religion, Verlag Peeters, Leuven, 2000.
Paulette M.Michèle Daviau, John William Wevers, Michael Weigl et Paul-Eugène Dion :
– The world of the Aramaeans, Collection : Journal for the study of the Old Testament,
Sheffield Academic Press, Sheffield, 2001.
Sergio Moscati :
– The Aramaean Ahlamû, pp : 303-307, Journal of Semitic Studies 4, N°4, 1959.
Hélène S.Sader :
– Les états Arameens de Syrie depuis leur fondation jusqu’à leur transformation en province Assyrienne,
Orient-Institut der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, Beirout, 1987 – F. Steiner, Wiesbaden, 1987 – Köhler, Tübingen, 1984.
Albert Šanda :
– Die Aramäer, J.C. Hinrich, Leipzig, 1902.
Ursula Schattner-Rieser :
– Textes araméens de la mer Morte, collection : Langues et cultures anciennes 5, éditions Safran, Bruxelles, 2005.
Glenn M.Schwartz :
– The origins of the Aramaeans in Syria and northern Mesopotamia : Research problems and potential
strategies, To the Euphrates and Beyond, Brookfield, Rotterdam, 1989.
Jeffrey Justin Szuchman :
– Prelude to Empire : Middle Assyrian Hanigalbat and the rise of the Aramaeans, UCLA, 2007.
Merrill Frederick Unger :
– Israel and the Aramaeans of Damascus : A study in Archaeologicalillumination of Bible history,
Collection : An Evangelical Theological Society publication 2, Zondervan, Grand Rapids, 1957 – J.Clarke & Co., London, 1957.
Marc Van de Mieroop :
– A history of the ancient near East : ca. 3000-323…, Blackwell, Oxford, 2004 – Blackwell, Malden, 2007.
|