Quelques grands Rois d’Arménie :
Mouwatalli II
1295  à  1272
 

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  Sommaire
 

Son origine et généralités
Son règne
Sa famille
Bibliographie

Sceau de
Mouwatalli II
DATES  de  RÈGNE
 1295 – 1272
1310 – 1269
1290 – 1272

 

 
 

Bas-relief représentant
Mouwatalli II près de Sirkeli

Son origine et généralités

 
   Mouwatalli II ([et non pas Muwatalli comme on le trouve souvent en Français, cf Larousse] ou Muwatallish ou Muwattalli ou Muwatallis ou Moutallou) fut un important souverain de la période Hittite dite : "Nouvel Empire". Il fut un fils de Moursil II et de la Reine Gassulawija. Il succéda à son père après la mort de son frère aîné, Halpasulupi (ou Halpa-Sulupi). Il eut un autre frère identifié, Hattousili III, qui sera Empereur et une sœur, Massanauzzi (ou Massana-Uzzi ou Matanaza). Il eut des demi-frères car son père eut une deuxième épouse mais on n’en connait pas les noms.
 
   Il fut mis au jour près de l’ancienne route Misis-Ceyhan, près de Sirkeli, au Sud-ouest des ruines d’Yilanlikale, un bas-relief sculpté sur une paroi rocheuse face à la rivière Ceyhan que beaucoup pensent représenter Mouwatalli II. Il se trouve à environ 50 m. au-dessus du niveau de l’eau. Il montre un souverain Hittite barbu avec une longue robe. Les inscriptions à la droite du bas-relief ont été identifiées comme celles de Mouwatalli fils de Moursil. Ce serait le plus ancien bas-relief rocheux d’un souverain Hittite identifié à ce jour. Comme nous le précisent Itamar Singer et Harry A.Hoffner, c’est de sous son règne que date également la plus longue des prières (ou hymnes) connues de la religion Hittite. Elle est composée de 300 lignes divisées en 150 chapitres. Elle nous fournit une liste exhaustive des principales divinités de l’Anatolie à cette époque.

 

Son règne

 

   Mouwatalli II comme pour le règne de son père Moursil II, ou des souverains avant lui, vit le sien rythmé par les guerres. Il lutta contre les Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) qui avaient une nouvelle fois franchi la frontière et ravageaient le pays, jusqu’à la capitale Hattousa qui fut prise et détruite. Mouwatalli II se réfugia alors dans le Sud à Tarhuntassa (ou Tarhundassa, dont l’emplacement exact est toujours inconnu, on pense dans le Sud Anatolien, en Cilicie ou Pamphylie) qui devint la nouvelle capitale. Pour reprendre le Nord du pays, il nomma son frère Hattousili III (Empereur de 1264-1234) administrateur des provinces du Nord et plus tard vice-Roi de la ville d’Hakpissa (ou Hakmis ou Hakpiš), au Nord du Hatti (Toutes les régions au Nord d’Hattousa), mais dont l’emplacement exact est inconnu.
 
   Dans le même temps, la menace Assyrienne se précisa avec l’avènement de l’Empereur Salmanasar I (ou Salmanazar, 1275-1245) qui écrasa définitivement le Mitanni et son dernier souverain Shattuara II (ou Shuttuara, v.1270). Mouwatalli II signa à cette époque un accord avec Alaksandu de Wilusa (ou Wilusiya, dont la localisation précise n’est  pas établie). Ce traité sur des tablettes d’argile fut retrouvé dans les fouilles du palais d’Hattousa. Dans ce document Alaksandu se soumet comme vassal aux Hittites, à qui il assure sa protection ainsi que ses descendants. C’est probablement une extension du système d’alliance que Moursil II avait mis en place dans l’Ouest de l’Asie Mineure.
  


 

La bataille de Kadesh représentation
dans le temple d’Abou Simbel

   Pendant qu’Hattousili III s’occupait du Nord du pays, Mouwatalli II entra en conflit avec le Pharaon Séthi I (1294-1279). L’Égyptien, à peine arrivé au pouvoir avait lancé une campagne en Palestine afin de récupérer les anciennes positions de l’Égypte perdues sous la dynastie précédente (voir XVIIIe dynastie). La confrontation eut lieu à Kadesh sur l’Oronte, Sethi I réussit à y vaincre une importante armée Hittite qui essayait de défendre la ville. Il entra triomphalement dans la cité avec sons fils, le futur Pharaon Ramsès II (1279-1213) et y érigea une stèle de la victoire.
 
   La scène de cette bataille de Kadesh de Sethi I est retranscrite sur la paroi extérieure de la salle hypostyle de Karnak et dans une inscription à Abydos dans un temple commémoratif de Ramsès I. Il y a cependant un grand débat entre les spécialistes depuis près d’une décennie, sur le fait que la Kadesh de Sethi I et Mouwatalli II ne serait peut-être pas Kadesh sur l’Oronte, mais Kadesh de Galilée ?.
 
   La ville cependant revint dans l’escarcelle des Hittites. En effet les Égyptiens ne pouvaient pas maintenir une occupation militaire permanente dans la cité et sur tout l’Amourrou qui était trop proche de l’Empire Hittite, et il est peu probable que Séthi I est signé un traité de paix avec les Hittites ou qu’il leur ait rendu volontairement la cité, mais le Pharaon peut avoir conclu une entente informelle avec Mouwatalli II sur les frontières précises des deux Empires. Quoi qu’il en fut, ce ne fut pas respecté puisque dès que Séthi I retourna en Égypte, Mouwatalli II marcha au Sud de l’Oronte et reprit Kadesh, qui devint le fief des défenses Hittites en Syrie. Bien que les Hittites firent diriger la ville par le vice-Roi de Karkemish, les Égyptiens ne lâchèrent pas prise pour autant et une guérilla s’installa dans la région. Cinq ans après la mort de Séthi I, son fils Ramsès II allait reprendre officiellement les hostilités avec les Hittites.
 
   Ramsès II était conscient que pour garder la Syrie, il lui fallait prendre la ville de Kadesh qui était un point stratégique en Amourrou. En Mai 1274, il partit de sa capitale Pi-Ramsès vers le Nord à la tête d’une immense troupe. Ramsès II conduisit personnellement une armée de quatre divisions aux noms : D’Amon, Ptah, (P’re) et Seth (Suteh). Elles étaient constituées de 2.500 chars, de 1.900 soldats Égyptiens auxquels s’ajouta également une troupe peu documentée appelée : nrrn "Ne’arin" ou "Nearin", de 2.100 mercenaires, peut-être Cananéens qui avaient voué allégeance à l’Égypte, dont les Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes), issus des Peuples de la mer, qui allaient jouer un rôle crucial dans la bataille. L’expédition menée à un train d’enfer afin de surprendre les Hittites passa en Canaan, en Galilée, puis remonta par la plaine de la Bekaa pour s’enfoncer en Amourrou jusqu’à Kadesh. Lorsqu’il vit cette force impressionnante arriver le Roi d’Amourrou, Benteshina (ou Bentešina ou Pendishena, 1280-1274, puis de 1260-v.1230) choisit finalement de se rallier à Ramsès II, alors que depuis le Roi Azirou son pays était vassal des Hittites. Il rompu de ce fait le traité passé par son prédécesseur avec les Hittites. Benteshina joignit ses forces aux troupes Shardanes dont il prit le commandement.


 

Autre représentation de la bataille –
Ramsès II sur son char –
Temple d’Abou Simbel


   Mouwatalli II était lucide des intentions du Pharaon et il savait très bien que l’Égypte devait récupérer à tous prix Kadesh si elle espérait reprendre un jour le contrôle de la Syrie. Avec la trahison de Benteshina pour le camp Égyptien, si son royaume tombait entre leurs mains, les Hittites risquaient de perdre tout le Nord et le centre de la Syrie, dont les villes stratégiques d’Alep ou Karkemish. Cependant il avait maintenant un nouvel atout en main qu’ignorait peut-être Ramsès II. En effet, il venait de signer un traité de paix avec les Assyriens, ce qui fait qu’il pouvait maintenant se concentrer sur un seul front.
 
   Il réunit alors une immense armée composée d’une coalition de près de vingt peuples de ses vassaux Anatoliens et Syriens. Ainsi, aux Hittites, vinrent se joindre : L’Arawanna (Irwnt en Anatolie) ; L’Arzawa (‘IrTw) ; Les Denyen (Drdny ou Dananéens ou Dardaniens de Troade) ; Les Gasgas (KSkS ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Krchkch Keschkesch ou Keske, des rives de la mer Noire) ; Halba (#lb ou Alep dirigée par Talmi-Sarruma qui fut le petit-fils de Souppilouliouma I) ; Inouna (Ins ou Inesa, localisation inconnue) ; Karkemish (KrkmS) ; Karkisa (KrkS ou Carie) ; Kadesh (QdS) ; Le Kedy (Qd une zone mal définie dans le Nord de la Syrie) ; Le Kizzuwatna (QDwdn) ; Les Lukka (Lk ou Luka ou Loukou ou Lyciens) ; Masa (Ms ou Mysie) ; Les Mouchaset (MwSAnt ou Mushanet, localisation inconnue) ; Les Nouges (Nwgs ou Nuhhašši en Syrie) ; Le Naharina (Nhrn ou Mitanni) ; Ougarit (akrT) ; Pidasa (PdsPds ou Pitassa en Anatolie centrale) et peut-être d’autres petits vassaux, soit environ 30.000 hommes et 3.000 chars.
 
   Le champ de bataille se trouvait sur la plaine au Sud de la ville et à l’Ouest de l’Oronte. Cette bataille est considérée comme le plus grand affrontement de chars de tous les temps (Entre 5000-6000 pour les deux parties). Elle est décrite en détail dans un long poème épique d’un scribe connu sous le nom de Penthaour qui est un recueil de souvenirs de guerre. Il nous apprend que les habitants de Kadesh avaient détourné la rivière par un canal ce qui avait transformé la ville en une île virtuelle et la rendait imprenable. Puis suivit une catastrophe militaire pour l’armée Égyptienne. Des espions Hittites, des Shasous (Shsw "vagabond"), traversant le bois de Labouy, réussirent à convaincre les Égyptiens que Mouwatalli II, craignant Ramsès II, préférait resté avec son armée aux environs d’Alep. Ramsès II pensant être tranquille fit installer son camp sur la rive Ouest de l’Oronte, à proximité de la forteresse, sans attendre le renfort de ses divisions qui le suivaient à plusieurs heures de marche. Seules étaient avec lui les divisions d’Amon et de Ptah. Cependant après un interrogatoire les bédouins finirent par avouer que l’armée Hittite était en fait tout près, derrière la ville sur la rive Est de l’Oronte.
 

Cliquez sur un nom de ville ou de région

 

   Le Pharaon envoya alors des messagers prévenir ses divisions à l’arrière. Celles-ci eurent à peine le temps d’arriver. L’armée de Mouwatalli II traversa le fleuve et attaqua la division de qui tentait de rejoindre le campement et l’écrasa. Elle fondit alors sur le camp Égyptien alors que la division de Ptah traversait à peine l’Oronte et que celle de Seth se trouvait encore dans le bois de Labouy. Ramsès II et la division d’Amon se retrouvèrent donc seuls face aux 2.500 chars et aux milliers de fantassins de Mouwatalli II. Ils furent décimés et ils étaient sur le point de se rendre.
 
   Selon la légende Ramsès II aurait alors demandé de l’aide au Dieu Amon et avec le pouvoir de ce dernier, il se serait jeté dans la bataille pour massacrer l’ennemi. Les Shardanes (ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes), qui constituaient sa garde, résistèrent jusqu’à l’arrivé des renforts de la division de Ptah, sûrement enrichie des derniers hommes de la division de , mais sa "victoire" Ramsès II la du surtout à l’arrivée des Néarins (ou Ne’arin), les forces d’Amourrou de Benteshina. Grâce à eux le Pharaon fut en mesure de reprendre l’initiative.
 
   Les coalisés étaient maintenant encerclés. Ils durent aussi faire face à l’arrivé, enfin, de la division de Seth. Ils comprirent alors qu’ils allaient être massacrés et ils n’eurent d’autre choix que de se replier, mais ils subirent de lourdes pertes. Il n’y eut pas vraiment de vainqueur à cette bataille, mais les deux camps déclarèrent l’avoir gagné. Le lendemain, Mouwatalli II envoya une proposition d’armistice et demanda la clémence des Égyptiens que Ramsès II lui accorda bien volontiers, sûrement pressé de quitter la région.
 
   Les armées Égyptiennes et Hittites se retirèrent après ce dur affrontement, à l’issue apparemment indécise, dans leur territoire respectif. Ramsès II, sans hélas avoir pris Kadesh, dans sa capitale du Delta, quand à Mouwatalli II ses forces ne firent pas immédiatement retraite vers Hattousa. Du fait du recul des Égyptiens, les Hittites profitèrent de la situation pour descendre vers le Sud. Benteshina se retrouva isolé et abandonné a ces derniers qui reprirent l’Amourrou et la région Syrienne de Ube (ou Upe), près de la cité-État Araméenne de Damas. Mouwatalli II captura le Roi et donna son royaume à un homme de leur confiance, Shapili (ou Šapili, v.1274-v.1260), qui fut nommé Roi d’Amourrou. En dehors de sa nomination par Mouwatalli II on ne sait rien à propos de cet individu. Le récit de la nomination de Shapili est brièvement décrit dans le traité du Roi Shaushga-Muwa (v.1230-v.1210) et dans des textes parallèles. Toutefois, menacés à l’Est par les Assyriens, Mouwatalli II arrêta là sa progression.

 

  Pour d’autres détails voir : La bataille de Kadesh – 1274 av.J.C

 

  Dans le Nord, les campagnes victorieuses d’Hattousili III, lui assurèrent une grande reconnaissance de son frère, qui lui concéda alors en récompense le titre de vice-Roi d’Hakpissa (ou Hakmis ou Hakpiš), au Nord du Hatti (Toutes les régions au Nord d’Hattousa), mais dont l’emplacement exact est inconnu. Lorsque Mouwatalli II mourut, son jeune fils qu’il eut d’une concubine lui succéda.
 
   Ourhitechoud (ou Uri-Teššub ou Uri-Teššup ou Uri-Tešub ou Urchi-Teschub ou Ulmi-Teshup) monta sur le trône sous le nom de règne de Moursil III (ou Mursili). Mais pour peu de temps car il dut faire face à la forte influence de son oncle Hattousili III qui tentait de l’écarter. Ce dernier mena alors une révolution de palais qui lui donna le pouvoir en 1264. Il exila son neveu en résidence surveillée à Chypre, mais Moursil III réussit à prendre la fuite et se réfugia en Égypte auprès du Pharaon Ramsès II (1279-1213).

 

Sa famille

 
   On ne connait pas avec certitude le nom de l’épouse ou des épouses de Mouwatalli II. Il est avancé par quelques spécialistes une nommée, Tadukhepa (ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa ou Tanuhepa ou Tanu-Hepa ou Tanu-epa) comme pour ces trois prédécesseur ?. Deux fils lui sont attestés :
 
Moursil III (ou Mursil ou Mursili ou Ourhitechoud ou Uri-Teššub ou Uri-Teššup ou Uri-Tešub ou Urchi-Teschub ou Ulmi-Teshup), qui succéda à son père, mais pour peu de temps car il dut faire face à la forte influence de son oncle Hattousili III qui l’écartera du pouvoir.
 
• Kurunta, dont de récentes découvertes à Hattousa fournissent de nouvelles informations sur lui. C’est une plaque de bronze qui est le traité qu’il passa avec son cousin Tudhaliya IV (ou Tudhalia ou Touthalija, 1234-1215). Ce dernier lui donna plein pouvoir sur la région de Tarhuntassa (ou Tarhundassa) dans le Sud Anatolien (En Cilicie ou Pamphylie). Il semble que Tudhaliya IV voulait apaiser son rival de cette façon. Kurunta apparemment ne fut pas satisfait, car, selon quelques chercheurs, quelques temps plus tard, il prit brièvement par la force le titre d’Empereur à Hattousa. Par contre, il n’est pas clair si ces faits se déroulèrent sous le règne de Tudhaliya IV ou pendant le court règne de son fils aîné Arnouwanda III (1215-1214).
 
  Il faut noter que pour certains spécialistes, dont Oliver R.Gurney, il est fort probable qu’Ulmi-Teshup et Kurunta furent la même personne ?.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le souverain voir les ouvrages de :
  
James Henry Breasted :
The battle of Kadesh : A study in the earliest known military strategy, The University of Chicago Press, 1903.
Gary M.Beckman :
Hittite diplomatic texts, Scholars Press, Atlanta, 1996.
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Hethiter : Die unbekannte weltmacht, Piper, München, 2001-2003.
Trevor Bryce :
The Kingdom of the Hittites, Clarendon Press, Oxford, 1998 – Oxford University Press, New York, 1998 – 2005.
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Historical dictionary of the Hittites, Scarecrow Press, Lanham, 2004. 
Georges Contenau : 
La civilisation des Hittites et des Hourrites du Mitanni, Payot, Paris, 1934- 1948 – Éditions d’Aujourd’hui, Paris, 1983. 
Ernst Deissinger et Sascha Priester :
Als Pharao Ramses gegen die Hethiter zog, Deutscher Taschenbuch Verlag, München, 2004.
Marc Desti :
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The battle of Kadesh, MDAIK 16, Le Caire, Mainz, 1958.
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Histoire du Mitanni, L’Harmattan, Paris, 2003.
Jacques Freu et Michel Mazoyer :
–  Les débuts du nouvel empire Hittite – Les Hittites et leur histoire, Harmattan, Paris, 2007.
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The land of the Hittites, Constable and Company Ltd., London, 1910.
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The Hittite Empire, Constable and Company Ltd., London, 1929.
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Oliver R.Gurney :
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Le poème dit de Pentaour et le rapport officiel sur la bataille de Qadesh, Recueil de travaux publiés par la Faculté des Lettres, Université égyptienne 2, Imprimerie Nationale, Le Caire, 1929.
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Die Hethiter, C.H.Beck, München, 2007-2012.
Isabelle Klock-Fontanille :
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Johannes Lehmann :
Die Hethiter, volk der tausend götter, C. Bertelsmann Verlag, München, Wien, 1975.
James Galloway Macqueen :
The Hittites : And their contemporaries in Asia Minor (Ancient Peoples and Places), Thames & Hudson; Revised and Enlarged Edition edition, Septembre 1996.
Florence Maruéjolet Monique Bruant :

Ramsès II affronte les Hittites : la bataille de Qadesh : 1274 avant J.C, Collection : Les Tournants de l’histoire du monde, Hachette Éditions, Paris, 1990.
Juan Manuel González Salazar :
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L’Asie Mineure et l’Anatolie, d’Alexandre à Dioclétien, Armand Colin, Paris, 1997.
Itamar Singer et Harry A.Hoffner :
Hittite prayers, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2002.
Waltraud Sperlich :
Die Hethiter, das vergessene volk, Jan Thorbecke Verlag, Ostfildern, 2003.
Claude Vandersleyen et Josef Sturm :
La guerre de Ramsès II contre les Hittites, (Der Hettiterkrieg Ramses’II) Réédition du texte allemand (Vienne, 1939) et traduction française de Claude Vandersleyen, Collection : Connaissance de l’Égypte Ancienne, Éditions Safran, Bruxelles, 1996.

 

 

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