Son origine et généralités
Souppilouliouma I (ou Suppiluliuma ou Shubiluliuma ou Šuppiluliuma, en
Akkadien : Šu-up-pi-lu-li-u-ma)
fut pour beaucoup le plus important souverain de la période
Hittite dite :
"Nouvel Empire". Il succéda à Tudhaliya III. Son origine est
très discutée, pour certains il fut le fils cadet de Tudhaliya II (Donc peut-être un
frère de Tudhaliya III, idée qui fait pour l’instant la majorité), pour d’autres, il fut
celui d’Hattousili II et d’une concubine, enfin pour d’autres il fut un fils cadet de
Tudhaliya III ?. Le jeune Empereur réforma complètement l’Empire
Hittite. Beaucoup d’historiens font débuter le
Nouvel Empire à partir de son règne alors
que traditionnellement on le compte à partir de celui de
Tudhaliya I (ou Tudhalia ou Touthalija ou
Duhalijas ou Tudhalijaš, v.1430-v.1420).
Il poursuivit la politique de consolidation du royaume et par ses conquêtes
territoriales il l’agrandit considérablement tout en créant un Empire durable où les États vassaux de Syrie demeurèrent fidèles.
Quelques spécialistes avancent qu’il se fit remarquer très jeune pour ses talents militaires, et gagna en importance sous le
règne de son père dans des campagnes contre les
Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) qui avaient pris la capitale
Hattousa, ainsi que dans différentes expéditions
contre des royaumes d’Arzawa et des pouvoirs vassaux de la frontière orientale.
On lui attribue aussi le fait d’avoir reconstruit et agrandit la capitale
Hattousa qui
selon certaines sources tripla de superficie.
Représentation de Souverains – Karkemish
|
Son règne
En dépit de sa valeur en tant que soldat, Souppilouliouma I n’était pas l’héritier
du trône, c’est ce qui le conduisit probablement à participer à la conspiration contre Tudhaliya III, action qui le mena
au pouvoir. Dès son accession au trône, il fut confronté à des invasions sur sa frontière
Nord par les Gasgas qu’il maitrisa rapidement, puis sur sa frontière orientale par des alliés du
Mitanni, comme l’Isuwa (ou Issuwa ou Ishuwa, royaume
Hourrite situé autour de
Milid), mais il réussit à repousser
l’ennemi. Toutefois, à cette époque, ses forces n’étaient pas en mesure de causer des dommages considérables au
Mitanni.
Dans ces circonstances, Souppilouliouma I appliqua toutes les mesures diplomatiques possibles en sa possession.
Il signa
une alliance avec la dynastie
Kassite de
Babylone et favorisa une guerre
civile interne entre les différents prétendants au trône
Mitannien, ce qui affaiblit leur royaume.
En effet, lorsque l’Empereur du Mitanni,
Tushratta (v.1380-v.1350) lança
une expédition contre le royaume de Nuhashshe (ou Nukhashshe ou Nuhasse ou Nuhašša, petit royaume au Sud
d’Alep), vassal des
Hittites, à titre de sanction pour l’aide
que donnait celui-ci à son frère et rival pour le trône,
Artatâma II (v.1350),
Souppilouliouma I déclara la guerre au Mitanni.
Ce conflit réduisit la puissance de
Tushratta, n’étant que
faiblement soutenu par l’Égypte.
Cependant, le Mitanni ne fut pas encore complètement
défait et l’Empereur Hittite devra
effectuer une deuxième guerre en Syrie quelques années plus tard.
Puis il lança une campagne contre le
Kizzuwatna qu’il annexa à son
Empire. Il signa un accord avec le Roi de ce royaume qui accepta, contre certains avantages, une sorte de suzeraineté
Hittite qui donnait aux armées de Souppilouliouma I un accès direct
par ses territoires en Syrie.
Durant cette période la nation Hittite fut, avec
l’Égypte, l’État le plus puissant du
Proche-Orient. Souppilouliouma I passa les dix premières années de son règne à rétablir la situation à son avantage en
Asie Mineure, puis il attaqua toutes les régions de
la Méditerranée et prit
Alep qui devint vassale. Tushratta
ne put réagir et dut éviter l’affrontement. Il fomenta alors des révoltes avec les grandes cités de la région afin d’affaiblir
Souppilouliouma I. Mais celui-ci en représailles s’attaqua aussitôt au
Mitanni et mena son armée directement au cœur de
l’Hanigalbat. Il prétendit avoir pillé la région et avoir rapporté en butin, des captifs, des bovins, des ovins et des chevaux.
Tushratta s’enfuit et
laissa sa capitale (ou Washshukanni ou Waššukanni ou Ushshukana dans les textes
Assyriens) sans défense, mais
Souppilouliouma I ne parvint à prendre la ville. Puis,
Tushratta
fut assassiné par un groupe dirigé par un de ses fils, son autre fils,
Shattiwaza (ou Shattiwazza,
v.1350-v.1320), l’héritier légitime du trône, prit lui aussi la fuite.
Tête de Prince Hittite –
Musée d’Antioche |
Artatâma II (v.1350), le troisième fils
de Shuttarna II, qui prétendait lui
aussi au trône, saisit l’occasion de l’assassinat de
Tushratta et prit le pouvoir avec son fils Shuttarna III (v.1350-v.1345), à Wassouganni. Son règne fut éphémère, car dès sa
prise de fonction il dut faire face à Souppilouliouma I.
Artatâma II et les Rois de
Syrie/Palestine sollicitèrent
de l’aide auprès de leur allier l’Égypte,
cependant aucune aide ne leur parvint. La correspondance entre les Rois de
Kadesh et
de l’Amourrou
avec l’Égypte conservée
dans les "lettres d’Amarna"
nous informent sur les relations diplomatiques à cette période. Souppilouliouma I put alors mener une campagne fructueuse
contre le Mitanni.
La chute de celui-ci
entraîna celle de la partie Nord de la Syrie, notamment des villes alliées de
l’Égypte. Une forte influence des
Assyriens en
Mitanni semble être la raison pour laquelle les
Hittites ne parvinrent pas à avoir une
domination totale sur le pays. Ils vont alors changer de politique et s’employer à soutenir les
Mitanniens
contre les Assyriens
qui avaient des vues sur les mêmes territoires qu’eux.
Shattiwaza,
dans la débâcle qui suivit l’assassinat de son père, fut lui aussi forcé de fuir et il se réfugia dans
un premier temps à Babylone, en laissant
le pouvoir à son "oncle"
Artatâma II et son fils
Shuttarna III.
Il regagna ensuite la cour de Souppilouliouma I, qui lui accorda l’asile et où il épousa une de ses filles,
Mouwatti (ou Muwatti).
Le souverain Hittite lui promit
alors de le remettre sur le trône du Mitanni
et il chargea son fils Piyassilis (ou Piyashshili ou Pijaššili ou Sarri-Kusuh) avec son armée d’aider le
Mitannien.
Shattiwaza fort de cette nouvelle alliance,
avec l’aide du Prince Hittite,
mena ses soldats jusqu’aux abords de son royaume. D’après des sources
Hittites, Piyassilis et lui traversèrent
l’Euphrate à Karkemish.
Ils marchèrent ensuite contre Irridu, en plein centre du Khābūr (ou Habur, actuelle Haut-Djézireh),
entre Qattara et Taidu (ou Taite dans les textes
Assyriens),
en territoire Hourrite, qu’ils prirent,
ainsi que Harran, puis ils s’installèrent à Irridu.
Le traité entre Souppilouliouma I et
Shattiwaza est l’une des sources
principales qui nous renseigne sur l’histoire de cette époque.
Artatâma II décédé,
Shuttarna III
s’installa lui, dans la capitale Wassouganni.
La période de troubles qui suivit l’assassinat de
Tushratta
et le rétablissement de Shattiwaza
provoqua le réveil de l’Assyrie.
Leur souverain,
Assur-Uballit I (1366-1330), se libéra de la tutelle du
Mitanni en se rendant indépendant.
Il envahit le Royaume d’Alzi (ou
Alshe, haute vallée de l’Euphrate) et vers 1345, il marcha sur la capitale
Mitannienne, Wassouganni. Bien que
Shuttarna III
fut son vassal et sous sa protection, il lui refusa l’entrée de la ville.
Assur-Uballit I encercla
alors la cité et l’assiégea. Les habitants préférant dépendre des
Hittites
plutôt que des Assyriens,
leurs anciens sujets, demandèrent de l’aide au Prince Piyassilis et
Shattiwaza toujours à Irridu. Ils
acceptèrent et tournèrent leur armée vers Wassouganni. Durant tout le trajet ils poursuivirent les
Assyriens
sans jamais qu’il n’y ait de réelles confrontations. Ils libérèrent la ville et
Shattiwaza
fut rétabli sur son trône. Il devint le seul souverain du
Mitanni, mais son royaume ne
se limitait plus qu’aux vallées du Khābūr et de plus, il était sous la tutelle de Souppilouliouma I.
Pour son effort Piyassilis reçut de son père le territoire d’Ashtata (Ouest de l’Euphrate), avec comme cités principales
Karkemish,
Ekallāté et
Terqa,
villes qui appartenait au Mitanni. Peut après son père le nommera Roi de
Karkemish :
“Et toutes les cités du pays de Karkemish, Mazuwati, Murmurik, Shipri, ……… Je les donne à mon fils”.
(Extrait du traité entre Souppilouliouma et
Shattiwaza)
En fait, l’intégralité du territoire
Mitannien situé à l’Ouest de l’Euphrate passa
sous contrôle Hittite et fut gouverné par Piyassilis.
Morceau de fresque avec le
Dieu Katuva |
Cette nouvelle puissance, qu’était les
Hittites, bouleversa l’équilibre du Proche-Orient. Les
Égyptiens qui exerçaient un contrôle
sur le couloir commercial entre la Syrie et la
Palestine, étaient maintenant
directement menacés. Cependant le Pharaon
Amenhotep III (1390-1353/52) ne réagit que
timidement aux succès
Hittites (Voir
Égypte, XVIIIe dynastie).
Au contraire même, selon certains spécialistes,
l’Égypte aurait signé un traité avec eux.
Souppilouliouma I finira par profiter de la situation. Il envahit l’Ouest de la vallée de l’Euphrate et
conquit
l’Amourrou
(Liban aujourd’hui) du Roi
Azirou
(ou Aziru, v.1344-v.1315) qui intriguait avec le Roi de
Kadesh,
Etakkama
(ou Aitakama, v.1355-1312), pour former une coalition de petits États, mais qui
se rangera finalement de son côté, puis il prit
Ougarit,
Alalah et
Kadesh.
En
Égypte, le Pharaon
Amenhotep IV (ou Akhénaton, 1353/52-1338)
succéda à son père Amenhotep III.
Comme lui il ne porta que peu d’intérêts à l’imparable avancée des
Hittites.
Selon de nombreux historiens, il aurait toléré la chute de la cité commerciale
d’Ougarit et celle de
Kadesh sans intervenir pour les défendre.
La correspondance entre les Rois de Kadesh
et de l’Amourrou
avec l’Égypte est conservée dans les
"Lettres d’Amarna".
Elle permit de retracer la progression des
Hittites. Les noms de Rois de
Kadesh, qui y sont indiqués,
servent dans nos sources contemporaines. En réalité, la conquête de
Kadesh par les
Hittites
fut la conséquence non désirée d’un impondérable, il semble que Souppilouliouma I était désireux de respecter le traité
de paix avec les Égyptiens et ne
souhaitait pas attaquer la ville qui était leur possession.
Cependant, le Roi de
Kadesh,
Etakkama,
manœuvrant pour son propre compte et sans avoir consulté
Amenhotep IV,
interdit le passage de la vallée de l’Oronte aux troupes
Hittites,
obligeant Souppilouliouma I à l’attaquer et à s’emparer de
sa cité. Etakkama
fut fait prisonnier et emmené dans la capitale Hattousa.
Toutefois Souppilouliouma I le relâcha rapidement pour ne pas donner un prétexte à
Amenhotep IV de lui déclarer la guerre, ce que
ce dernier n’aurait d’ailleurs peut-être même pas fait et il redonna
Kadesh aux
Égyptiens et tout redevint normal,
mais pour peu de temps.
Etakkama fut d’abord un allié fidèle
de l’Égypte, puis il rejoignit une
alliance du Roi
d’Amourrou
qui venait de trahir
Amenhotep IV dans une affaire entre
Byblos et
Sidon que le Pharaon lui avait
demandé de régler. Une fois de plus,
l’Égypte
décida de ne pas intervenir face à cette potentielle menace. Dans les "Lettres
d’Amarna", le Pharaon nomme
Etakkama
comme : "Un traître et un partisan de l’ennemi de l’Égypte, avec lequel on ne s’assoit pas à une table".
Souppilouliouma I décida alors d’attaquer le Nord de la Syrie, il prit
Ougarit, où le Roi
Niqmaddou II
(ou Niqmadu, 1353-1318) se soumit.
Lorsque les Rois, Itur-Addu (v.1350)
d’Alalah (ou Alalakh ou Alakhtum ou Mukish
ou Tell Açana, capitale du petit royaume de Mukish) et Addu-Nirari du Nuhashshe (ou Nukhashshe ou Nuhasse ou Nuhašša,
petit royaume au Sud
d’Alep)
se soulevèrent contre les
Hittites et cherchèrent à
rallier les royaumes voisins à leur cause,
Niqmaddou II
choisit de rester dans le camps des
Hittites.
Plusieurs lettres nous montrent des propositions faites par l’Empereur à
Niqmaddou II
pour le convaincre de rester fidèle.
Quand la coalition fut matée par Souppilouliouma I qui prit
Alalah,
Niqmaddou II
rejoignit son suzerain dans la ville où il conclut un accord diplomatique. Puis Souppilouliouma I se tourna vers
l’Amourrou.
Avant d’arriver dans cette région il attaqua
Qatna (Au Nord-est d’Émèse).
Le Prince de la ville, Akizzi, demanda de l’aide au Pharaon
Amenhotep IV. Il écrivit cinq lettres à
ce dernier à Amarna. Cependant le Pharaon
plus prit par sa réforme religieuse dans son pays, que par les évènements au Proche-Orient, délaissa ces
territoires Syriens et le pauvre Prince.
Amenhotep IV finira quand même par envoyer des
troupes pour venir en aide à Akizzi, mais trop tard. La région sera prise par les
Hittites dans la
violence, comme en témoignent les traces de destructions retrouvées sur le site, et les habitants seront déportés à
Hattousa.
Lettre d’Azirou au Pharaon |
Les faits de la trahison
d’Azirou
sont mentionnés dans la "lettre
d’Amarna"
(EA 162) d’Amenhotep IV, adressée à ce dernier,
dans laquelle le Pharaon exigeait
qu’Azirou
vienne en Égypte
pour expliquer ses actes. Le Roi une fois dans le pays fut arrêté pendant au moins un an avant d’être libéré pour faire
face à l’avancée des
Hittites, qui avaient déjà conquis la ville d’Amki,
ce qui constituait une menace pour
l’Amourrou
(Lettre EA 170). Une fois dans son royaume
Azirou prit
contacts avec Souppilouliouma I. Il changea alors son allégeance et resta fidèle aux
Hittites jusqu’à sa mort, dont on ignore la date exacte.
Informé
qu’Azirou
avait à sa cour une mission diplomatique
Hittite afin de trouver un accord de paix, et qu’en plus
Kadesh, dont
Etakkama venait de changer de camp
et prêter allégeance à Souppilouliouma I pour garder son trône, se retrouvait dans leur camp,
Amenhotep IV comprit qu’il fallait intervenir et
envisager une solution militaire. Bien que l’on n’ait trouvé aucun document qui le confirme, on pense aujourd’hui que le Pharaon
envoya une armée qui fut semble t-il battue. Bien plus encore, les
Hittites attaquèrent les places fortes
Égyptiennes de
Byblos et
Damas.
Ils continuèrent leur progression, que les
Égyptiens
n’arrivèrent pas à freiner et ils grignotèrent petit à petit toutes les conquêtes
Égyptiennes en
Palestine.
Souppilouliouma I renforça ses possessions par plusieurs actes
importants. Il maria ses filles à différents Rois assujettis, il
passa des alliances avec ses vassaux, enfin, il nomma un de ses fils, Télépinu (ou Telipinu) Roi
d’Alep et un autre,
Piyassilis, Roi de Karkemish.
Les actes de son règne furent compilés après sa mort par son fils
Moursil II. Ils sont une importante source pour
connaître les faits qui se déroulèrent à cette période. Une des lettres de Souppilouliouma
I, adressée au Pharaon
Amenhotep IV
(ou Akhénaton) (EA 41), a été conservé dans les "lettres
d’Amarna".
Elle exprime l’espoir que les bonnes relations qui existaient entre
l’Égypte
et le Hatti sous
le règne du père de ce dernier,
Amenhotep III, continueront
dans le nouveau règne d’Amenhotep IV.
Souppilouliouma I mourut de la peste (On trouve quelque fois de la variole ?), rapportée par les prisonniers
Égyptiens après la campagne en
pays de Canaan
(Sud de la Palestine).
Son successeur fut son fils ainé Arnouwanda II qui ne régna qu’un an, lui aussi victime de la peste. Son plus jeune fils
Moursil II (ou Mursil ou Mursili)
arriva alors au pouvoir.
Sa famille
Souppilouliouma I eut trois Tawananna
(épouse du Roi) attestées en fonction des spécialistes comme Boaz Stavi :
• Tadukhepa (ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa), qui selon certain spécialistes fut la veuve de son "père"
et qu’il épousa au début de son règne.
• Hinti (ou Henti ou Hintiš).
• Malnigal (ou Mal-Nikal), qui fut une Princesse
Babylonienne. Son beau-fils
Moursil II l’accusa de sorcellerie,
il est dit qu’elle interféra dans les affaires du gouvernement et introduisit
des coutumes étrangères, telles que la prostitution, dans le palais, et d’avoir
tué son épouse Gassulawija en l’empoisonnant. Il consulta l’oracle qui confirma
l’allégation et lui dit que les Dieux seraient d’accord s’il la faisait tuer en
représailles. Malnigal fut jugée et reconnue
coupable, démise de ses titres et bannie, mais laissée en vie.
Plusieurs enfants lui sont également attestés mais on ignore qui en furent les mères :
▪ Arnouwanda II (ou Arnuwanda), qui succéda à son père.
▪ Zida qui commanda des troupes dans les
campagnes en
Palestine de son père.
▪ Télépinu (ou Telipinu), qui fut Roi
d’Alep.
▪ Piyassilis (ou Piyashshili ou Pijaššili ou Sarri-Kusuh), qui fut Roi de
Karkemish.
▪ Zananza (ou Zannanza). Il est surtout connu pour être presque devenu Pharaon,
et parce que sa mort provoqua un incident diplomatique entre les
Hittites et les
Égyptiens.
▪
Moursil II (ou Mursil ou Mursili), qui succéda à son frère Arnouwanda II.
▪ Mouwatti (ou Muwatti), qui épousa l’Empereur du
Mitanni,
Shattiwaza (ou Shattiwazza, v.1350-v.1320).
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le
souverain voir les ouvrages de :
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– Hethiter : Die unbekannte weltmacht, Piper, München, 2001-2003.
Trevor Bryce :
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– Historical dictionary of the Hittites, Scarecrow Press, Lanham, 2004.
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Violetta Cordani :
– One-year or five-year war? A reappraisal of suppiluliuma’s first Syrian campaign, pp : 240-253,
Altorientalische Forschungen 38, N°2, 2012.
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– Le traité de Suppiluliuma et Shattiwaza, Office International des Périodiques, 1998.
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– Histoire du Mitanni, L’Harmattan, Paris, 2003.
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– The genealogy of suppiluliuma I, pp : 226-239, Altorientalische Forschungen 38, N°2, 2012.
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