ARIARATHÈS ou Ariarathes ou Ariaráthēs ou Ariarates (en Grec :
‘Aριαράθης) Nom de d’1 Satrape et 9 Rois de Cappadoce.
ARIARATHÈS I Satrape de Cappadoce de 350 à 322 ou 334 à 321
ou 330 à 322 av.J.C. Il fut le fils d’Ariamnès I à qui il succéda. Il naquit selon
certains spécialistes en 405. Lors de l’invasion Macédonienne de l’Empire Perse, Ariarathès I combattu
avec Darius III (336-330) à la bataille de Gaugamèles le 1 Octobre 331, puis il défendit la Cappadoce
contre les attaques d’Antigonos I Monophtalmos (Roi 306-301) en 330, ce qui lui valut d’acquérir une
certaine liberté. À cette date, il se fit proclamer Roi et rendit la Cappadoce indépendante et, d’après
Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), il ne semble pas avoir payé de tribut à
Alexandre le Grand (336-323) à qui pourtant il reconnaissait sûrement la suzeraineté. Ariarathès I
était connu pour l’amour qu’il éprouvait pour son frère Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne),
pour cette raison il fut surnommé Philadelphe (En Grec :
Φιλάδελφος). En 323, après la mort d’Alexandre,
Perdiccas (Régent de Macédoine 323-321) nomma Eumène de Cardia (ou Eumènès ou
Eumenês, en
Grec : Ευμένης, 362-316), Gouverneur de Cappadoce, mais Ariarathès I
refusa de se soumettre et leva une armée. Perdiccas lui fit alors la guerre au profit d’Eumène.
Ariarathès I fut vaincu, fait prisonnier et crucifié à l’âge de 82 ans. Eumène obtint alors possession
de la Cappadoce qu’il garda jusqu’à sa mort en 316. N’ayant pas eut de fils Ariarathès I avait adopté
le fils de son frère Orophernès qui lui succéda.
ARIARATHÈS II Satrape de Cappadoce de 322 à 301 et Roi de
301 à 280 av.J.C. Il fut le fils adoptif de son oncle Ariarathès I à qui il succéda.
Lorsqu’il hérita du pouvoir il vit donc toute la Cappadoce sous la domination de la Macédoine
et n’eut qu’un pouvoir relatif puisque sous le contrôle d’Eumène de Cardia. Après la mort de ce dernier
en 316, Ariarathès II profita que les anciens Diadoques d’Alexandre, Antigonos I Monophtalmos et
Séleucos I (305-280) soient occupés à se combattre pour le contrôle de l’Anatolie. Il obtint l’aide Roi
d’Arménie, Orontès III (ou Ardoatès, 317-v.300), qui lui confia une armée pour reconquérir ses territoires
perdus. Ariarathès tua le Général Gouverneur Macédonien Amyntas, chassa ces derniers du pays, et en 301 il
prit le titre de Roi de Cappadoce. Cependant, il ne fut pas possible pour lui d’établir un royaume totalement
indépendant car il dut reconnaitre la suzeraineté de l’Empire Séleucide.
Ce fut toutefois un Roi très actif qui eut la volonté d’agrandir son territoire.
Certains spécialistes avancent qu’il fut tué au combat contre les Macédoniens ?.
L’aîné de ses trois fils, Ariamnès II (ou Ariamnes) lui succéda.
ARIARATHÈS III Roi de Cappadoce en corégence de 262
ou 255 jusqu’à 230 ou 225 et seul de 230 à 220. Il arriva au pouvoir en 262 en corégence avec son père.
Pour beaucoup de spécialistes il fut le premier souverain de Cappadoce à prendre le titre de Basileus
(Roi). Il consolida un peu plus ses positions en épousant Stratonice III, la fille du Roi Séleucide,
Antiochos II (261-246) et de la Reine Laodice I (ou Laodiké), mais à la mort du Roi il prit position dans
la lutte de succession pour Antiochos Hiérax contre le prétendant légitime
Séleucos II Kallinikos (246-225). Antiochos Hiérax, après sa tentative de prise de pouvoir sur son frère
entra en conflit avec le Roi de Pergame, Attalos I Sôter (ou Attale, 241-197), qui
s’empara de la plupart de ses possessions en 228. Il dut s’enfuir et périt dans sa fuite en Thrace en 227
(ou 226). Selon Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) Ariarathès III élargit son royaume en ajoutant
la Cataonie (ou Kataonie) à ses possessions. Il eut trois fils avec Stratonice III, l’aîné Ariarathès IV
Eusèbe lui succéda. ARIARATHÈS IV Eusèbe
(En Grec :
‘Aριαράθης
Εὐσεϐής Ariaráthēs
Eusebḗs) Roi de Cappadoce de 220 à 163 av.J.C.
Il fut le fils d’Ariarathès III. Il succéda à son père alors qu’il n’était un peu plus qu’un enfant.
Sous son règne eurent lieu les premiers contacts avec les Romains. Il apporta son soutient à Antiochos III
Mégas (223-187) dans sa guerre contre ces derniers, mais ils furent vainqueur et devinrent les grands
maîtres de l’Asie Mineure. Selon Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C),
après la défaite d’Antiochos III, il sollicita la paix et acheta le Proconsul Cneius Manlius Vulso,
chef du corps expéditionnaire Romain, pour 300 talents. Il obtint ainsi une paix favorable de Rome et
fut admis in amicitiam “dans l’amitié” du peuple Romain, mais devint de ce fait leur vassal.
Les Romains furent les arbitres dans les luttes qui opposaient les différents royaumes qui la composaient.
Ariarathès IV épousa Antiochis III, la fille d’Antiochos III Mégas et de la Reine Laodice III.
Selon Diodore de Sicile (v.90-v.30), Antiochis III aurait été stérile et, désespérant d’avoir des fils,
elle aurait fait passer pour les siens au Roi deux enfants, Ariarathès et Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne),
avant de devenir la mère de deux filles et d’un fils, Mithridate. Après les aveux de la Reine, Ariarathès IV
envoya son fils aîné à Rome et le second en Ionie pour qu’ils y soient élevés à la manière des Romains et
désigna Mithridate comme son successeur sous le nom d’Ariarathès V avant de mourir peu après. Une de ses
filles, Stratonice IV, fut l’épouse des Rois de Pergame, Eumène II (ou Eumènès, 197-159) et Attalos II Philadelphe
(ou Attale, 159-138) dans le cadre d’un traité de paix entre les deux royaumes.
ARIARATHÈS V Eusèbe Philopator (En Grec :
‘Aριαράθης
Εὐσεβής
Φιλοπάτωρ Ariaráthēs Eusebḗs
Philopátōr) Roi de Cappadoce de 163 à 158 ou 163 à 159 et 157 à 130 ou 156 à 130 av.J.C,
fils d’Ariarathès IV. Il épousa Nysa. Il fut détrôné et chassé de son royaume en 158 par son frère et
concurrent Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne),
soutenu par le Roi Séleucide, Démétrios I Sôter (162-150). Le Roi de Pergame Attalos II (ou
Attale, 159-138)
l’aida à reprendre son trône. Il eut un enfant Ariarathès VI Épiphane Philopator qui lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
La Cappadoce,
Ariarathès V).
ARIARATHÈS VI Épiphane Philopator (En Grec : ‘Aριαράθης
‘Eπιφανής Φιλοπάτωρ
Ariaráthēs Epiphanḗs Philopátōr) Roi
de Cappadoce de 130 à 116 ou 130 à 111 ou 126 à 111 av.J.C. Il fut le fils
d’Ariarathès V Eusèbe Philopator à qui il succéda. Au cours de son règne, il fit
reconstruire l’agora de Priène dévastée lors de l’attaque de la ville par son
père et y fit rajouter des statues de marbre et de bronze. Selon Appien
d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), le Roi du Pont, Mithridate V Évergète
(156-123 ou 120) profita de la confusion lors de la mort d’Ariarathès V Eusèbe
pour occuper, en raison d’un héritage présumé, la Cappadoce. Cette tentative
échoua, probablement du fait de l’intervention des Romains. Il décida alors de
donner sa fille Laodice (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée) en mariage à Ariarathès VI.
Ariarathès VI fut assassiné par Gordias (ou Gordius), un noble de Cappadoce, sur l’ordre de son beau-frère, le Roi
du Pont Mithridate VI (120-63). Laodice prit alors le pouvoir comme Régente pour leur jeune fils Ariarathès VII.
Cependant, craignant pour sa vie et celle de ses enfants elle épousa le Roi de Bithynie Nicomède III Évergète (127-94),
allié de son frère, qui venait d’envahir son royaume. ARIARATHÈS VII Philométor (En Grec :
‘Aριαράθης Φιλομήτωρ
Ariaráthēs Philomḗtōr) Roi de
Cappadoce de 116 à 101 ou 111 à 100 av.J.C. Il fut le fils d’Ariarathès VI
Épiphane Philopator et Laodice (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée).
Après l’assassinat de son époux, Laodice prit le pouvoir comme Régente pour leur jeune fils Ariarathès VII
Philométor. Cependant, craignant pour sa vie et celle de ses enfants elle épousa le Roi de Bithynie Nicomède III
Évergète (127-94), allié de son frère Mithridate VI (120-63), qui venait d’envahir son royaume. En 100, Mithridate VI
refusa d’accepter le rapprochement des deux États voisins du royaume du Pont. Il annula son alliance avec Nicomède III,
envahit la Cappadoce et chassa sa sœur ainsi que Nicomède III du pays. Ariarathès VII demeura seul Roi mais il refusa
d’accepter le retour de Gordias (ou Gordius), l’assassin de son père, que Mithridate VI voulait lui imposer.
La relation entre les deux souverains devint alors explosive et Mithridate VI assassina lui-même Ariarathès VII
lors d’une rencontre. ARIARATHÈS VIII Épiphane (En Grec :
‘Aριαράθης Eπιφανής Ariaráthēs
Epiphanḗs) Roi de Cappadoce de 101 à 96 ou
100 à 95 av.J.C. Il fut le 2e fils d’Ariarathès VI Épiphane Philopator et
Laodice (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée). Il monta sur le trône de
Cappadoce à la mort de son frère assassiné, proclamé Roi par la noblesse Cappadocienne en opposition à Ariarathès IX
Eusèbe Philopator (100 puis 95 à 87), le fils du Roi du Pont, Mithridate VI (120-63), installé sur le trône de
Cappadoce à l’âge de huit ans par son père, qui était en fait le véritable souverain. Il fut rapidement chassé
du royaume par Mithridate VI et mourut peu de temps après de mort naturelle. Mithridate VI restaura sur le trône son fils
Ariarathès IX. ARIARATHÈS IX Eusèbe Philopator (En Grec :
‘Aριαράθης
Εὐσεϐής
Φιλοπάτωρ Ariaráthēs
Eusebḗs Philopátōr) Roi de Cappadoce en 100
puis de 95 à 88 ou 87 av.J.C. Il fut le fils du Roi du Pont Mithridate VI (120-63).
Installé sur le trône de Cappadoce à l’âge de huit ans, par son père, qui fut le véritable souverain de Cappadoce.
Il fut chassé, puis rétablit plusieurs fois sur ce trône. En 95, le Sénat Romain
ordonna de déposer Ariarathès IX. Après une courte période de domination Pontique directe, le Sénat
obligea Mithridate VI d’évacuer la Cappadoce. Ariarathès IX ne fut chassé définitivement du pays
qu’en 87 av.J.C. Il mourut en combattant pour son père en Thessalie ou peut-être empoisonné par lui ?. ARIARATHÈS X
Roi de Cappadoce de 42 à 36 av.J.C, fils cadet d’Ariobarzane II Philopator et le frère d’Ariobarzane III Eusèbe
Philoromaios (51-42). Il succéda à son frère en 42, après la bataille de Philippes. Il fut intronisé par Marc Antoine,
mais fut destitué et mis à mort six ans plus tard et remplacé par Archélaos (ou Archælaus).
ARIAZATE-AUTOMA Reine des Parthes Arsacides, fille de Tigrane II (95-54) Roi d’Arménie,
elle fut en 88 av.J.C une des épouses du Roi Parthe Mithridate II (124-88).
ARIBAL Voir ABIBAAL.
ARIE ou Aria Fut le nom de l’une des satrapies de l’Empire des Achéménides.
Elle fut située au Nord de la Drangiane et au Sud-est de la Parthie. Elle correspondait à la
partie orientale du Khurāsān Iranien et à la région de Hérat dans l’Afghanistan actuel.
Cette satrapie fut conquise par Alexandre le Grand (336-323) en 330 qui y fonda la ville d’Alexandrie
d’Arie qui correspond à Hérat. Satibarzane, le Satrape d’Arie se révolta après avoir fait semblant
de se soumettre. Alexandre le Grand dut envoyer deux corps d’armée,
dont l’un fut vaincu, pour venir à bout de sa résistance. (Voir Perse, Arie).
ARIK-DEN-ILI ou Arik-den-ili ou Arik-den-ilu ou
Ārik-dēn-ili “Empereur” d’Assyrie de la IVe dynastie de
1320 à 1308 ou 1319 à 1308 ou 1317 à 1306 ou 1315 à 1300 ou 1311 à 1301 ou 1307 à 1296 av.J.C.
Il fut le fils d’Enlil-Narâri. Comme ses aïeux, il dut se battre contre Babylone. Notamment
contre son Roi Nazimarrutash II (1324-1298) contre qui il se disputa les frontières. Il eut
aussi à affronter avec succès diverses tributs nomades. Son fils Adad-Nirâri I lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Arik-Den-Ili).
ARINNA Ce fut un important centre de culte Hittite dédié à la Déesse du soleil d’Arinna,
la Déesse principale du panthéon Hittite. L’emplacement exact de la ville est inconnu, mais les spécialistes
pensent qu’il doit être assez proche de la capitale Hattousa. Il est proposé Eskiyapar, au Nord d’Hattousa,
ou Alacahöyük (ou Alaca Höyük). On sait que lors des festivals le Roi prenait part dans la même journée à
des festivités dans la capitale et à Arinna. Le temps nécessaire pour le voyage devait donc être au maximum
de quelques heures, d’où l’idée d’une certaine proximité entre les deux cités.
(Voir
Asie Mineure,
les cités Hittites,
Arinna).
ARIOBARZANE d’Atropatène ou Ariobarzane de Médie ou
Ariobarzane d’Arménie ou Ariobarzane II Roi d’Arménie de la dynastie
Artaxiade de 2 à 4 ou 1 à 4 ap.J.C. En 1 ap.J.C, les Romains envoyèrent en Arménie
Caius César Vipsanio pour mettre fin à la guerre civile, mais avant son arrivée
Tigrane IV, le Roi en poste avec sa sœur Érato, fut assassiné au cours d’une émeute
(On trouve aussi tué au cours d’une expédition contre les barbares ?) et le trône
Arménien fut donné à Ariobarzane d’Atropatène, un Mède d’origine. Il naquit en 40.
Selon Marie-Louise Chaumont il fut le fils d’Artavazde I d’Atropatène qui régna
également sur la Sophène de 30 à 20. Selon Cyrille Toumanoff, la dynastie à laquelle
il appartint descendait du dynaste de Médie Atropatène, Mithridate I (100-66), époux
d’une fille de Tigrane II d’Arménie ?. Ariobarzane fut tué dans un accident, selon
certains spécialistes le 26 Juin 4 ap.J.C. L’Empereur Auguste nomma alors Roi le fils
de ce dernier, Artavazde V Ariobarzane. Il eut un autre fils du nom de Caius Julius
Ariobarzane (ou Gaius Julius), mais on ne connait pas le nom de son épouse.
ARIOBARZANE ou Ariobarzanês Nom de 3 Rois de Cappadoce.
ARIOBARZANE I Philoromaios ou Ariobarzánēs
Philorṓmaios
(En Grec : ‘Aριοϐαρζάνης
Φιλορώμαιος, “l’ami des Romains”
Roi de Cappadoce de 95 à 63 ou 95 à 62 av.J.C. Rome ne pouvait accepter la conquête du pays par le
Roi du pont Mithridate VI (120-63). Les Romains lui ordonnèrent d’évacuer la Cappadoce et
la Paphlagonie ce qu’il fît rapidement. La Cappadoce reçut alors pour Roi un Seigneur Perse,
Ariobarzane I Philoromaios. Il fut plusieurs fois détrôné par Mithridate VI et son allié le
Roi d’Arménie Tigrane II et remis sur le trône par les Romains. Il épousa Athénaïs Philostorgos I.
Il abdiqua en faveur de son fil Ariobarzane II, qui lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
La Cappadoce,
Ariobarzane I).
ARIOBARZANE II Philopator
ou Ariobarzánēs Philopátōr (En Grec :
‘Aριοϐαρζάνης
Φιλοπάτωρ) Roi de Cappadoce de
63 à 51 ou 62 à 51 av.J.C. Il fut le fils d’Ariobarzane I à qui il succéda et
d’Athénaïs Philostorgos I. La Cappadoce fut complètement libérée par Pompée et le royaume
devint un protectorat Romain en 63, juste avant son avènement. Ce fut un admirateur de la culture
Grecque, il fit restaurer l’Odeon d’Athènes qui avait été brûlé au cours du siège de
la ville en 87 par le Général et Consul Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78).
Son règne est assez mal connu. On sait qu’il fut un dirigeant inefficace et qu’il requit
l’aide du Général Romain Aulus Gabinius (v.100-47) en 57 pour contrer ses ennemis.
Selon Cicéron (ou Marcus Tullius Cicero, Philosophe, homme d’État, avocat, orateur,
théoricien politique et Consul, 106-43) il fut une victime
d’une conspiration et fut tué. Il épousa Athénaïs Philostorgos II, fille du Roi du
Pont, Mithridate VI. Ses deux fils, Ariobarzane III et Ariarathès X lui succédèrent.
ARIOBARZANE III Eusèbe Philoromaios ou Ariobarzánēs
Eusebḗs Philorṓmaios (En
Grec : ‘Aριοϐαρζάνης
Εὐσεϐής
Φιλορώμαιος,
"L’ami des Romains") Roi de Cappadoce de 51 à 42 av.J.C. Il fut
le fils aîné d’Ariobarzane II à qui il succéda. Après l’assassinat de son père, le Sénat Romain
convenu qu’il devait être le successeur de celui-ci, mais Cicéron, à ce moment Proconsul de Cilicie,
attira l’attention sur les nombreux ennemis d’Ariobarzane III dont il était entouré, n’excluant pas sa
mère. Il l’aida notamment à déjouer une conspiration destinée à mettre sur le trône son frère Ariarathès X,
soutenu par Archélaos II (ou Archélaus) de Comana (ou Kommana
ou Kommanae), Grand-Prêtre du temple de Bellone à Comana.
Initialement fervent partisan de Pompée (ou Cnaeus Pompeius Magnus, 106-48), il fut toutefois
maintenu à son poste même après que Jules César (100-44) ait gagné la guerre civile Romaine,
obtenant même l’élargissement de son territoire avec l’annexion de la Petite Arménie
(ou Sophène) de (47 à 44). Brutus (ou Marcus Junius Brutus Caepio, v.85-42) et Cassius (ou Caius Cassius
Longinus, 87/86-42), les conspirateurs de César, le déclarèrent traître en 42, en raison de son opposition
à de nouvelles interventions Romaines dans son royaume. Il fut condamné à mort et exécuté par Cassius.
ARIOBARZANE de Kios ou Ariobarzanês (En Grec :
‘Aριoβαρζάνης) Nom de 2 Satrapes d’Axaïna (ou
satrapie de Cappadoce [Katpatuka]). ARIOBARZANE I de Kios Satrape
et dynaste de Kios de 405 à 402 av.J.C. Kios (ou Keios, en Grec :
Kίος ou Kείος, en Latin : Cius, ou Prusa ou
Prusias) fut une ville Grecque, au bord de la Propontide, sur le golfe de
Mudanya d’où seront issus les Rois du Pont. Ariobarzane est très certainement à
assimiler avec un homonyme qui a accompagné en 405 les Ambassadeurs Athéniens détenus
depuis trois ans par Cyrus le Jeune (424-401) dans sa ville côtière de Kios (ou Cius).
Son fils Mithridate I de Kios lui succéda.
ARIOBARZANE II de Kios Satrape et Dynaste de Kios de 363 à 337 ou
362 à 337 av.J.C. Il succéda à son père Mithridate I de Kios comme dynaste de la ville Grecque de Kios (ou Cius),
pour le compte de l’Empire Perse. Il semble avoir occupé une charge importante à la cour Perse cinq ans avant
la mort de son père, puisqu’on le trouve, apparemment au nom du Roi, en Ambassadeur auprès des
Grecs en 368. Il est souvent confondu avec Ariobarzane II de Phrygie (407-362) qui se révolta entre
365 et 362 contre le Roi Perse, Artaxerxès II (404-359).
Il fut probablement un parent et se révolta lui en 360. Dix ans plus tard, Démosthène (384-322) l’évoque
avec ses trois fils comme ayant reçu récemment la citoyenneté Athénienne. Il le mentionne de nouveau
en 351 en précisant que les Athéniens envoyèrent Timothée (Stratège et homme politique Athénien du IVe
siècle av.J.C) le secourir, mais que ce dernier, voyant Ariobarzane II en rébellion ouverte contre le Roi,
refusa de lui porter secours.
ARIOBARZANE de Perse ou Ariobarzanês ou Ario Barzan ou Aryo Barzan (“exalter les Aryens")
(En Persan :
آریوبرزن, en
Grec :
‘Aριoβαρζάνης)
Il est aussi connu sous le nom d’Ariobarzane le Brave. Il naquit en 368
et mourut le 20 Janvier 330. Ce fut un Satrape Perse, Commandant militaire qui mena une dernière
résistance sur une position de l’armée Perse à la bataille dite des Portes Persiques (Près de Persépolis)
contre Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) dans l’hiver de 330 av.J.C. Ariobarzane fut fait Satrape de Persis
(ou Pārs, la province méridionale du Fars dans l’actuel Iran) en 335 par
le Roi Darius III. Les historiens se demandent toujours pourquoi le Roi nomma un
Satrape pour Persépolis et Persis.
Il semble qu’avant lui, ce poste n’existait pas. Ariobarzane commanda aussi une partie de l’armée Perse contre les Macédoniens
à la bataille de Gaugamèles en 331. Après la défaite Perse à cette dernière, Darius III se rendit compte qu’il ne pouvait
pas défendre sa capitale Persépolis et partit à l’Est pour tenter de reconstruire ses armées, laissant les commandes à
Ariobarzane.
Pendant ce temps, Alexandre le Grand divisa son armée et en mena une partie vers la capitale Perse via les Portes Persique.
Ariobarzane tendit une embuscade avec succès à l’armée d’Alexandre, infligeant de lourdes pertes aux Macédoniens.
Toutefois, son succès aux Portes Persiques fut de courte durée car après avoir tenu pendant 30 jours, Alexandre déborda
sa position et écrasa les défenseurs. Ariobarzane lui-même fut tué, soit pendant la bataille ou pendant la retraite vers Persépolis.
Certaines sources indiquent que les Perses furent trahis par un chef de tribu capturé par Alexandre qui montra aux Macédoniens
un autre chemin qui leur permis de déborder Ariobarzane.
ARIOBARZANE de Phrygie ou Ariobarzanês (En
Grec : ‘Aριoβαρζάνης) Satrape de
Phrygie de 407 à 362 av.J.C. Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30)
le qualifie de Satrape de Phrygie, et Cornélius Népos (Écrivain latin, 100-29 ou 25) de Lydie et
d’Ionie. Il se révolta entre 365 et 362 contre le Roi Perse Artaxerxès II
(404-359) et une armée Perse fut envoyée contre lui, il fut capturé et crucifié.
ARIOBARZANE du Pont ou Ariobarzanês (En
Grec : ‘Aριoβαρζάνης) Roi du pont de 266 à 258 ou
266 à 256 ou 266 à 250 av.J.C. Il fut le fils de Mithridate I Ktistès et lui succéda. Il arriva au pouvoir
dans ce jeune royaume créé par son père et à cette période les frontières du Pont sont encore imprécises, elles
changeaient souvent, de même que les noms des royaumes limitrophes. La seule véritable frontière, qui de plus
était vitale pour le royaume, fut celle qui bordait la mer Noire. L’unité territoriale du pays reposait
uniquement sur le sentiment de solidarité entre les habitants et la fidélité qu’ils portaient aux Rois.
Nous avons très peu de renseignements sur le relativement court règne d’Ariobarzane. Lorsqu’il mourut en
250 (ou 258 ou 256), il était en conflit avec les Galates. Son fils Mithridate II lui succéda.
ARIOU Voir ARYU.
ARIOVISTE Chef de la tribu Germaine des Suèves, il fut vaincu après une campagne difficile,
par César dans la plaine d’Alsace en 58 av.J.C, alors qu’il tentait d’envahir la Gaule.
ARIPHRON Archonte perpétuel d’Athènes de 844 à 824 av.J.C.
ARISTAGORAS Tyran de Milet en 494 av.J.C. Il souleva la Ionie contre le Roi Perse, Darius I
(522-486). Les Ioniens cherchèrent des alliés sur le continent. Seules Athènes et
Érétrie y répondirent favorablement.
Ce fait fut à l’origine de la Première Guerre Médique. Les Milésiens assez isolés dans cette offensive, furent écrasés
à la bataille navale de Ladé (Du nom de l’île située face à Milet). La ville fut assiégée, puis en 494, prise d’assaut
et rasée par les Perses qui déportèrent ses habitants à Suse.
(Voir Asie Mineure,
Ionie,
Milet,
Aristagoras).
ARISTIDE le Juste ou Aristeidês ou Aristidès (En Grec : ‘Aριστείδης).
Archonte annuel d’Athènes en 489 av.J.C et homme
d’état (540 à 468). Il fut le créateur de la confédération maritime de Délos (ligue de Délos) point de
départ de l’empire colonial Athénien en 476.
ARISTOBULE ou Aristobulus Nom de divers Princes et souverains Juifs.
ARISTOBULE I ou Judas Aristobule (En Hébreu :
יהודה, en
Grec : ‘Aριστόβουλος,
dit Philhellène "Ami des Grecs". Roi de Juda (Judée) et Grand Prêtre des Juifs
de 104 à 103 av.J.C. Il fut le premier des fils de Jean Hyrcan I à lui succéder. À la mort
de son père, le "royaume" avait été réparti entre les héritiers, Aristobule I
devait lui succéder en tant que Grand Prêtre et sa mère comme "Reine régnante".
Cependant Aristobule I eut rapidement la volonté de puissance et il prit le titre de Roi
(Il fut le premier de la dynastie à le faire). Au début de son court règne, il
soumit une partie de l’Iturée. Dans le même temps il ordonna que de sa mère, qui
lui disputait le pouvoir et à qui Jean Hyrcan I avait tout légué par
testament et ses frères soient emprisonnés (Sauf Antigonos qu’il épargna un
temps). Il poussa la cruauté jusqu’à la faire mourir de faim dans sa prison.
Plus tard il mit à mort sur de faux soupçons Antigonos (ou Antigone), à qui il devait
la conquête de l’Iturée. Cet événement semble marquer le début du
déclin de la dynastie Hasmonéenne, en un peu plus de quatre décennies, ils
seront écartés du pouvoir par la république Romaine et aucun des successeurs de
Jean Hyrcan I n’approchera le niveau de pouvoir ou de prestige qu’il pût avoir.
Aristobule I fut hostile aux Pharisiens qu’il persécuta avec acharnement. Il
mourut d’une grave maladie un an après sa prise de pouvoir. Sa veuve, Salomé Alexandra, libéra ses
beaux-frères séquestrés et épousa un d’entre eux Alexandre I Jannée. (Voir
Syrie-Palestine,
les Hasmonéens,
Aristobule I). ARISTOBULE I Tétrarque
d’Iturée, puis Roi d’Arménie mineure. Il fut le fils d’Hérode III Roi de Chalcis
(ou Qinnasrin, 41-48 ap.J.C) et de Mariamne. Il épousa Salomé la fille d’Hérode Philippe I
(ou Hérode Boêthos) et d’Hérodiade, il en eut trois fils : Hérode, Agrippa,
Aristobule. ARISTOBULE II Roi de Juda (Judée) et Grand Prêtre
des Juifs, après avoir renversé son frère Hyrcan II, de 66 à 63 av.J.C. Il fut le
fils d’Alexandre I Jannée. Il eut des
pouvoirs limités, il ne gouvernait que la Judée, Samarie, Pérée
(Transjordanie) et la Galilée. Il fut emprisonné à Rome puis il fut assassiné
par les partisans de Pompée en 49 av.J.C. Il eut trois enfants. (Voir
Syrie-Palestine,
les Hasmonéens,
Aristobule II).
ARISTOBULE III de Judée (Né en 53, mort en 35
av.J.C) Grand Prêtre des Juifs, en36/35 av.J.C, fut le dernier descendant de la maison royale
Hasmonéenne. Il fut le petit-fils d’Hyrcan II, le fils de Jonathan Alexandre II Prince de Judée
et d’Alexandra l’Hasmonéenne et le frère de Mariamne I, l’épouse d’Hérode le Grand.
Il fut très apprécié par la population en raison de son ascendance noble et sa
belle présence. De ce fait il devint un objet de crainte pour Hérode le Grand,
qui chercha d’abord à l’ignorer tout à fait, puis par lui interdire le haut
sacerdoce. Mais sa mère Alexandra l’Hasmonéenne (63-28), par l’intercession de la
Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30 av.J.C) et du Romain Marc Antoine (83-30
av.J.C), contraint Hérode le Grand à retirer Hérode Hananel de la fonction de
Grand Prêtre et de nommer Aristobule III à sa place. Pour s’assurer contre le
danger que pouvait représenter Aristobule III, Hérode le Grand mit en place un
réseau d’espionnage contre Aristobule III et sa mère. Cette surveillance fut si
lourde que la mère et le fils cherchèrent à obtenir leur liberté en se réfugiant
près Cléopâtre. Leur plan fut déjoué et sa divulgation eut pour effet d’accroître
les soupçons d’Hérode contre son beau-frère. Comme il n’osa pas recourir directement
à la violence, Hérode le Grand fit noyer Aristobule III lors d’une baignade à Jéricho. (Voir
Syrie-Palestine,
les Hasmonéens,
Aristobule II).
ARISTOBULE IV
Né en 31, Prince de Judée, mort en 7 av.J.C, fils d’Hérode le Grand (41-4 av.J.C)
et de Mariamne I. Il épousa sa cousine Bérénice, fille de Costobar
(ou Costobarus ou Kostobar) et Salomé I
de Judée. Elle lui donna quatre enfants: Hérode Agrippa I (Roi
d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C); Hérodiade (ou
Hérodias) née en 7 av.J.C, qui mourut en 39 ap.J.C et qui épousa ses oncles :
Hérode Philippe I et Hérode Antipas; Hérode qui sera Roi de Chalcis (ou
Qinnasrin, 41-38),
Hérode de Chalcis (ou Qinnasrin) et Aristobule le Jeune qui épousa Jotapé (ou Iotape ou
Iotapa), fille du Roi d’Émèse Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et la
Reine Jotapé. Aristobule IV vécu la plus grande partie de sa vie en dehors de
Judée, ayant été envoyé à l’âge de 12 ans, en 20 av.J.C, avec son frère Alexandre
à Rome pour être éduqués à la cour Impériale, dans la maison même de
l’Empereur Auguste. À partir de 13, il fut un temps avec son frère Aristobule IV mieux placé dans le testament
de leur père derrière leur demi-frère Antipater III héritier du royaume. Lorsque les jeunes frères retournèrent
à Jérusalem en 12 av.J.C, la population les reçus avec enthousiasme. Leurs
manières impérieuses et le fait d’avoir vécu une grande partie de leur vie au
cœur même de la puissance impériale Romaine avaient souvent offensé Hérode. Ils
ont également attiré la jalousie de leur demi-frère plus âgé, Antipater III, qui
a habilement incité le Roi, avec des rumeurs défavorables à ses fils. Après de
nombreuses tentatives infructueuses de réconciliation entre le Roi et ses héritiers et surtout après avoir
conspirés contre Hérode, ils furent jugés et exécutés en 7 av.J.C. ARISTOBULE
le Jeune ou Mineur Prince de Judée, fils d’Aristobule IV et frère
du Roi Hérode Agrippa I, mort après 44 ap.J.C. Il fut le plus jeune fils né
d’Aristobule IV et de la Princesse de Judée Bérénice. Lors de sa croissance, il
étudia avec ses frères aînés, Agrippa I et Hérode de Chalcis
(ou Qinnasrin) à Rome au cours du
règne de l’Empereur Claude. Ce dernier et Aristobule devinrent amis et il obtint
de grandes faveurs de la part du futur Empereur. Aristobule épousa Jotapé (ou Iotape ou
Iotapa), une Princesse Syrienne de la famille Royale d’Emèse, fille du Roi
Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et la Reine Jotapé. Ce mariage
d’Aristobule fut un mariage prometteur en termes dynastique. Jotapé et
Aristobule n’auront qu’un enfant, une fille appelée également Jotapé, qui fut
sourde et muette. Sous le règne de l’Empereur Caligula (37-41), Aristobule
s’opposa à l’Empereur qui voulait mettre en place des statues à son effigie dans le temple de Jérusalem.
ARISTOCRATES ou Aristacratos ou Aristocrate ou Aristocratès
(En Grec : Aristocratos Nom de 2 Rois d’Orchomène
d’Arcadie. ARISTOCRATES I
Roi d’Orchomène et d’Arcadie vers 720 av.J.C. Il fut le fils d’Aechmis (ou Æchmis ou Échmis)
à qui il succéda. Il fut lapidé à mort par le peuple pour avoir violé la vierge Prêtresse
d’Artémis d’Hymnia. Son fils Hicétas lui succéda. ARISTOCRATES II Roi
d’Orchomène et d’Arcadie de v.680 à vers 670 av.J.C. Il fut le fils d’Hicétas
à qui il succéda. Au cours de la Deuxième Guerre de Messénie (685-668 ou 670-657
ou v.650-620) il trahit les Messéniens,
lors de la bataille bataille dite “du Grand Fossé“, au profit des Spartiates. Vers 670, il
fut, comme son grand-père, lapidé. Il semble avoir été le dernier Roi d’Orchomène, qui régna sur
l’Arcadie, la royauté sur toute la région étant sûrement supprimée, mais sa famille ne fut pas
privée du royaume d’Orchomène, puisque comme il est indiqué dans certaines sources, nous trouvons
son fils Aristodème présenté comme Roi de la ville.
ARISTODÈME ou Aristodemos ou Aristódêmos (En Grec :
‘Aριστόδημος, de
αριστος aristos “meilleur” et δημος dêmos
"peuple") Nom porté par divers souverains.
ARISTODÈME Roi de Corinthe de la dynastie des Bacchiades de 834 à 799 av.J.C. Il succéda
Eudemos. ARISTODÈME Roi d’Orchomène d’Arcadie au VIIe siècle av.J.C. Il fut le
fils d’Aristocratès II, mais ne régna que sur Orchomène, la royauté sur toute l’Arcadie ayant été abolie à la
mort de son père. ARISTODÈME Roi d’Orchomène de vers 670 à vers 650 av.J.C. Il fut le fils
d’Aristocratès II à qui il succéda mais seulement sur le trône d’Orchomène d’Arcadie, car dans le reste de
l’Arcadie la royauté fut abolie. (Pausanias. Livre VIII. 5; Polybe. Livre IV. 3; Héraclide du Pont. Lc).
ARISTODÈME Tyran de Cumes (en Campanie, mort en 492 av.J.C. ARISTODÈME
Roi de Messénie de 744 à 724 ou 736 à 716 ou 714
av.J.C. Il fut le héros de la Première Guerre de Messénie en tenant vingt ans la résistance contre Sparte,
mais il fut vaincu et les Messéniens furent réduits à l’état d’Hilotes, il se suicida. (Voir
Grèce,
Messénie,
Aristodème).
ARISTODÈME Roi de Sparte vers 950 av.J.C. Il fut le fils d’Aristomachos (ou Aristomaque)
à qui il succéda. Comme ses aïeuls ce fut un Héraclides. Il épousa Argia II (ou Argie ou Argeía, en
Grec : ‘Aργεία), fille du Roi de Thèbes, Antésion et il eut deux enfants
(jumeaux ?) Eurysthène (ou Eurysthènes, en Grec : Εuρυσθένης)
et Proclès (ou Prokles, en Grec : Προκλῆς).
Il mourut foudroyé et ses fils,
suite à un oracle de la Pythie, fondèrent les deux branches familiales qui régnèrent sur Sparte, les
Eurypontides (ou Proclides ou Branche de Proclès) et les Agiades (ou Eurysthènides ou Branche d’Eurystène).
Il y a des incertitudes sur l’origine et l’existence de ces deux dynasties. Certains spécialistes pensent
qu’il y avait au début trois Rois, chacun commandant l’une des trois tribus attestées au début de la Première
Guerres de Messénie. L’un des trois Rois aurait ensuite disparu. Une autre hypothèse fait des Agiades
les Rois des anciens Achéens, Cléomène I (520-490)se déclarera Achéens et non Dorien à Athènes, les
Eurypontides étant les envahisseurs Doriens. Enfin, une dernière version se fonde sur la localisation
des tombeaux royaux, qui fait des Agiades les représentants d’une partie de la Laconie, Pitana et Mésoa
et les Eurypontides, ceux d’une autre, Limai et Konooura ?.
ARISTOGITON Athénien, meurtrier du Tyran Hipparque en 514 av.J.C.
ARISTOMAQUE Épouse du Tyran de Syracuse Denys I l’ancien (405-367).
ARISTON (En
Grec : ‘Aρίστων) Co-Roi de Sparte de la branche
des Eurypontides de vers 550 à vers 515 av.J.C. Il régna conjointement avec son
collègue Agiade, Anaxandridas II (ou Anaxandride, v.560-520). Sous leur règne Sparte
restructura son système politique et militaire et n’eut qu’un seul objectif, former
la meilleure armée de toute la Grèce. Elle soumit toutes les cités Arcadiennes et en
545, à la "bataille des Champions" elle défit Argos.
Anaxandridas II mena conjointement avec Ariston, la guerre contre Tégée. Ils consultèrent
l’oracle de Delphes et reçurent la réponse qu’ils allaient gagner la guerre, lorsque les
restes d’Oreste seraient apportés à Sparte. Mais personne ne savait où sa tombe se trouvait.
Ils consultèrent l’oracle une deuxième fois et le cadavre fut rapporté à Sparte.
Les Spartiates pouvaient maintenant vaincre Tégée. Au-delà de cette légende, dès lors
Sparte eut l’hégémonie sur l’ensemble du Péloponnèse, qu’elle conserva jusqu’aux
Guerres Médiques (499-490 et 480-479). Ariston eut deux premières épouses qui ne lui
donnèrent pas d’héritier. Ce fut la troisième qui lui donna un fils, Démarate qui lui succéda.
ARISTONICOS ou Aristonikos Tyran de Mytilène de 334 à 333 av.J.C.
Il fut installé à la tête de la cité par Memnon de Rhodes (v.380-333) favorable aux Perses Achéménides
et hostile à Alexandre le Grand (336-323). Il fut fait prisonnier à Chios.
ARISTONICOS ou Aristonikos ou Eumenês III
Roi de Pergame de 133 à 129 av.J.C. Demi-frère d’Attalos III (ou Attale), il n’était pas
issu d’un mariage légitime, mais né d’une concubine originaire d’Éphèse,
fille d’un cithariste. A la mort d’Attalos III, il n’accepta pas que Rome
devient propriétaire de Pergame. Il déclencha une révolte et afin de grossir
les rangs de ses partisans, il promit aux esclaves la liberté. Certaines
villes se rallièrent à la révolte, mais d’autres par peur des Romains, ne
voulurent pas apporter leur assistance. Aristonicos
considérant qu’il était désormais le Roi légitime enleva de force ces
résistantes. Mais sa flotte fut anéantie à Kymé par celle d’Éphèse qui
avait pris le parti des Romains. En dépit de cette défaite, la révolte
continua de se répandre parmi les cités de la côte égéenne. En 131, Rome
assigna l’Asie au Consul Licinius Crassus Mucianus avec une armée, pour
contrecarré la rébellion. Licinius était plus intéressé par le trésor des
Attalides que par la guerre elle même. Il engagea le combat à la fin de
l’année, mais son armée était désorganisée et il fut vaincu. Il fut fait
prisonnier et paya de son sang le prix de sa cupidité. En 130, Rome envoya le
Consul Perperna (ou Perpenna) avec une seconde armée pour le remplacer. en 129,
Perperna engagea le combat contre Aristonicos qui fut écrasé. Il fit
transporter par bateau à Rome les trésors des Attalides et Aristonicos pour y
être exécuté.
Asie Mineure,
Royaumes
Hellénistiques,
Pergame).
ARISTONYMOS ou Aristonimos (En Grec :
‘Aριστώνυμος) Tyran de Sicyone
de la dynastie des Orthagorides de vers 630 à 601 av.J.C.
On ne sait rien de lui. Il succéda à Myron I et fut succédé entre autres par son
fils Clisthène après que ses frères furent évincés.
ARISTOTE (ouAristotélês, en Grec :
Aristotélês ou
Aριστοτέλης)
Philosophe Grec qui naquit à Stagire (aujourd’hui Stavros) en Macédoine
(d’où le surnom de "Stagirite",
Σταγειρίτης) en 384,
Stagire se trouvait près de l’actuelle Stavro, proche du mont Athos. Il mourut à
Chalcis, en Eubée, en 322 av.J.C. Il fut le fils de Nicomaque, médecin du Roi de
Macédoine Amyntas II (394 av.J.C). Sa mère, Phaéstis, était une sage-femme
originaire de l’île d’Eubée. Il perdit son père à l’âge de 11 ans, puis sa mère
et fut élevé par son beau-frère, Proxène d’Atarnée, à Atarnée, en Mysie où il se
lia d’amitié avec Hermias d’Atarnée, futur Tyran de Mysie. Aristote est donc
Grec et non Macédonien. Cependant les avis sont partagés. Avide de connaissance,
il se rendit à Athènes où il commença par suivre les cours d’Isocrate (436-338,
un des dix orateurs attiques). Vers 367, il décida de rentrer à l’Académie de Platon
(427-346). Il resta 20 ans à l’Académie, jusqu’à la mort de Platon. Sa première
période de production se place donc à l’Académie (366/346). En 343 il fut appelé par
le Roi, Philippe II (359-336), pour devenir le précepteur d’Alexandre le Grand
(336-323). En 335, Aristote revient à Athènes, il fonde alors sa
troisième école, le Lycée. En 322, à Chalcis, ville de sa mère,
dans l’île d’Eubée, Aristote mourut,
à l’âge de 63 ans. Son corps fut ramené à Stagire. Théophraste, son condisciple et
meilleur ami, succéda à Aristote à la tête du Lycée qui subsistera
jusqu’en 529 ap.J.C lorsque l’Empereur Romain Justinien I voulut mettre fin à la
philosophie "païenne".
(Voir Dictionnaire,
les grands auteurs,
Aristote).
ARISTRATOS
Dynastie qui régna sur Sicyone (Citée état du Péloponnèse) dont
Cléon fut le fondateur.
ARI-TESHUB ou Ari-Teshup ou Ari-Teššup Roi d’Amourrou de vers
1315 à 1313 av.J.C. Il succéda à Azirou dont il fut peut-être le frère.
On ne sait pas si c’est à la fin du règne de son père ou au début du sien, mais il mena des opérations
sur le terrain à l’appui de renforts Hittite pour réprimer la rébellion du Roi Tette du Nuhashshe (ou
Nukhashshe ou Nuhasse ou Nuhašša ou Nuhašše, petit royaume au Sud d’Alep) et d’Etakkama (ou Aitakama,
v.1355-1312) de Kadesh.
ARMAIS Roi d’Arménie vers 2020 av.J.C. Fils de Aramaneag. Il eut un enfant Armasia qui
lui succéda.
ARMASIA Roi d’Arménie vers 2010 av.J.C. Fils d’Armais. Il eut un enfant Giegham qui
lui succéda.
ARMAVIR ou Sardarapat ou Sardarapat ou Hoktemberyan de nos jours
(en Arménien :
Արմավիր) est une ville
d’Arménie située dans la région du même
nom au centre Ouest du pays. Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de l’histoire de
l’Arménie. Les fouilles ont révélé que le site d’Armavir fut occupé dès les Ve et VIe
millénaires av.J.C. On y a mis au jour : Des outils divers, des poteries, des objets en bronze.
(voir Asie Mineure,
Les capitales Arméniennes,
Armavir).
.
ARMÉNIE Région du lac de Van, entre la
mer Noire et la mer Caspienne, qui forma un premier royaume dès 2050 av.J.C. En
610 parmi les vassaux de l’empire Mède, sur le territoire de
l’Ourartou, se trouva une tribu Thraco-Illyrienne, les Haïkans (fondateur
mythique : Haïk). Le Roi des Mèdes Cyaxare (633-585) détruisit l’Ourartou
et fixa la tribu dans les montagnes. Ils adoptèrent la civilisation locale et
fondèrent la nation Arménienne. Jusqu’en 549, l’Arménie fut sous l’occupation
des Mèdes, puis de 549 à 334 av.J.C devint une satrapie Perse.
Vers 330 l’Arménie fut une nation libre, que ce soit dans l’empire
d’Alexandre le Grand ou dans celui des Séleucides. Il s’y créa de 321 à 200
la dynastie des Orontides avec Orontès I. Puis le Général Grec Artaxias
proclama l’indépendance de l’Arménie, appelé Artaxata (haut
bassin de l’Araxe) et fonda la dynastie Artaxiade, qui dura jusqu’en 35
ap.J.C. Vers 80, Tigrane II le Grand (Roi de 95 à 54) descendan d’Artaxias,
conquit les rives de la mer Caspienne, la Syrie, la Mésopotamie et prit le
titre de Roi des Rois avec pour capitale Tigranocerta. Puis en 66,
l’Arménie devint vassale de Rome. En 35 ap.J.C, Arsace
I, fils du Roi des Parthes Vononès I,
fonda la dynastie Arsacide qui durera jusqu’en 428. De 114 à 117, l’Arménie
devint province Romaine avec pour capitale Artaxata.
Vers 135, l’Empereur Hadrien rétablit l’autonomie. Au 3e siècle, une
partie de l’Arménie fut envahit par les Sassanides. Le Roi Tiridate
II passa alliance avec les Romains pour combattre les Sassanides et leur fit
reconnaître son indépendance. Vers 385 l’Arménie fut coupée en deux, l’Ouest
resta Arsacide et l’Est fut annexé par les Sassanides avec comme nouvelle
capitale, Dwin. De 428 à 631 l’Arménie fut dirigée par des Mazpans (Gouverneurs)
puis de 631 à 884 par des Patriciens. En 654 l’Arménie
choisit le protectorat Arabe plutôt que celui de Byzance. (voir
Asie
Mineure, Arménie).
ARMINIUS Chef des Chérusques, il vainquit les légions romaines en 9 ap.J.C, mais
fut battu en 16 par Germanicus.
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