Les grandes batailles de l’antiquité :
Les  batailles  de  Kadesh
 

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Première  bataille  de  Kadesh vers 1290

 

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Localisation

 
  Kadesh (ou Qadesh ou Kadès dans la Genèse), est une référence dans l’historique des inscriptions et des archives de deux grandes civilisations de l’Antiquité, les Hittites et les Égyptiens. En Palestine on recense trois Kadesh : Une Kadesh sur l’Oronte, Kadesh-Barnea et Kadesh de Galilée, ce qui à fait dire à plusieurs égyptologues que les trois grandes batailles, dites "de Kadesh", ne ce sont peut-être pas déroulées au même endroit. Selon, entre autres Kenneth Anderson Kitchen, la Kadesh de Séthi I (1294-1279) ou de Ramsès II (1279-1213) est une ancienne ville fortifiée de Syrie, située sur (ou près) du fleuve Oronte, au confluant de l’Oronte et du Tannour. Elle est aujourd’hui identifiée au site de Tell Nebi Mend, à environ 24 km. au Sud-ouest d’Émèse (ou Homs), près d’Al Qusayr, dans ce qui est maintenant l’Ouest de la Syrie.
 

Le  contexte  et  le  déroulement

 
   Avec l’avènement de la XIXe dynastie Égyptienne (1295-1186), les conflits reprirent dans cette région de Syrie. Nous connaissons mal la situation au Proche-Orient sous le règne d’Horemheb (1323-1295, fin XVIIIe dynastie). Sans descendance, il nomma comme héritier un vieil officier et Vizir : Pa-Ramassou (ou Pa-ra-mes-su ou Paramsès) futur Ramsès I (1295-1294). Ce dernier régna à peine 2 ans et laissa sa place à son fils, Séthi I (1294-1279). Très rapidement, l’Égypte chercha à revenir dans la région de Kadesh, mais les Hittites bloquaient son accès depuis les règnes d’Akhenaton (1353/52-1338) et Toutankhamon (1336/35-1327). L’Amourrou (Le Liban) était sous contrôle Hittite.
 
   Afin de récupérer cette région stratégique, Séthi I lança une première campagne mais qui se solda par un échec stratégique. En l’an 5 de son règne, une nouvelle offensive eut lieu, toujours contre Kadesh. En effet, profitant des menaces Assyriennes contre les Hittites, l’Amourrou était de nouveau accessible aux Égyptiens.
 
   La plus grande réussite en politique étrangère de Séthi I, fut au cours de cette nouvelle campagne vers la Syrie avec la reprise aux Hittites de Kadesh et des territoires voisins de l’Amourrou. Séthi I réussit à y vaincre une importante armée Hittite dirigée par l’Empereur Mouwatalli II (1295-1272) qui essayait de défendre la ville. Il entra triomphalement dans la cité avec son fils, le futur Pharaon Ramsès II (1279-1213) et y érigea une stèle de la victoire.
 
   La scène de cette bataille de Kadesh de Séthi I est retranscrite sur la paroi extérieure de la salle hypostyle de Karnak et dans une inscription à Abydos dans un temple commémoratif de Ramsès I. Il y a cependant un grand débat entre les spécialistes depuis près d’une décennie, sur le fait que la Kadesh de Séthi I ne serait peut-être pas Kadesh sur l’Oronte, mais Kadesh de Galilée ?.
 
   La ville revint cependant dans l’escarcelle des Hittites. En effet les Égyptiens ne pouvaient pas maintenir une occupation militaire permanente dans la cité et sur tout l’Amourrou qui était trop proche de l’Empire Hittite. Il est peu probable que Séthi I est signé un traité de paix avec les Hittites, ou qu’il leur ait rendu volontairement la cité, mais le Pharaon peut avoir conclu une entente informelle avec Mouwatalli II sur les frontières précises des deux Empires. Quoi qu’il en fut, ce ne fut pas respecté puisque dès que Séthi I retourna en Égypte, Mouwatalli II marcha au Sud de l’Oronte et reprit Kadesh, qui devint le fief des défenses Hittites en Syrie, bien que les Hittites firent diriger la ville par le vice-Roi de Karkemish. Les Égyptiens ne lâchèrent pas prise pour autant et une guérilla s’installa dans la région qui allait bientôt mener à la Deuxième bataille de Kadesh.

 

 

Deuxième  bataille  de  Kadesh

fin Mai 1274

 


 

La bataille de Kadesh, représentation
dans le temple d’Abou Simbel

Le contexte

 

   Cinq ans après la mort de Séthi I, son fils Ramsès II (1279-1213) allait reprendre officiellement les hostilités contre les Hittites. Car la victoire en Amourrou de Séthi I, bien qu’importante, ne permettait pas de stabiliser la présence Égyptienne au loin, au Nord, car les Hittites avaient repris Kadesh. Le Pharaon était conscient que pour garder la Syrie/Palestine, il lui fallait prendre cette ville qui était un point stratégique en Amourrou. Ramsès II porta donc son effort au Proche-Orient. Il pacifia tout d’abord la Palestine, les objectifs des deux campagnes restent flous. Il était néanmoins présent sur le fleuve Lycus (Aujourd’hui Nahr el-Kelb, Liban) prélude à l’offensive contre l’Amourrou.
 
   En Hatti, le Roi Mouwatalli II (1295-1272) était lucide des intentions du Pharaon et il savait très bien que l’Égypte devait récupérer absolument Kadesh si elle espérait reprendre un jour le contrôle de la Syrie. Si son royaume tombait entre leurs mains, les Hittites risquaient de perdre tout le Nord et le centre de la Syrie, dont les villes stratégiques d’Alep ou Karkemish. Cependant il avait un nouvel atout en main qu’ignorait peut-être Ramsès II. En effet, il venait de signer un traité de paix avec les Assyriens, ce qui fait qu’il pouvait maintenant se concentrer sur un seul front. Il réunit alors une immense armée composée d’une coalition de près de vingt peuples de ses vassaux Anatoliens et Syriens.
 


 

Bataille de Kadesh de Ramsès II sur le mur
extérieur de la salle hypostyle de Karnak

 
   Ainsi, aux Hittites, vinrent se joindre : L’Arawanna (Irwnt en Anatolie) ; L’Arzawa (‘IrTw) ; Les Denyen (Drdny ou Dananéens ou Dardaniens de Troade) ; Les Gasgas (KSkS ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Krchkch Keschkesch ou Keske, des rives de la mer Noire) ; Halba (#lb ou Alep, dirigée par Talmi-Sarruma qui fut le petit-fils de Souppilouliouma I) ; Inouna (Ins ou Inesa, localisation inconnue) ; Karkemish (KrkmS) ; Karkisa (KrkS ou Carie) ; Kadesh (QdS) ; Le Kedy (Qd une zone mal définie dans le Nord de la Syrie) ; Le Kizzuwatna (QDwdn) ; Les Lukka (Lk ou Luka ou Loukou ou Lyciens) ; Masa (Ms ou Mysie) ; Les Mouchaset (MwSAnt ou Mushanet, localisation inconnue) ; Les Nouges (Nwgs ou Nuhhašši en Syrie) ; Le Naharina (Nhrn ou Mitanni) ; Ougarit (akrT) ; Pidasa (PdsPds ou Pitassa en Anatolie centrale) et peut-être d’autres petits vassaux, soit environ 30.000 hommes, dont 3.000 chars.

 

Les préparatifs

 

   Fin Mai 1274, Ramsès II mobilisa une puissante armée. Il partit de sa capitale Pi-Ramsès (on trouve aussi Memphis selon les sources ?) vers le Nord à la tête de cette immense troupe. Ramsès II conduisit personnellement l’armée de quatre divisions aux noms : D’Amon, Ptah, (P’re) et Seth (Suteh). Elles étaient constituées de 2.500 chars, de 1.900 soldats Égyptiens auxquels s’ajoutait également une troupe peu documentée appelée : nrrn "Ne’arin" ou "Nearin", de 2.100 mercenaires, peut-être Cananéens (voir ci-dessous), qui avaient voué allégeance à l’Égypte, et des Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes), issus des Peuples de la mer, qui allaient jouer un rôle crucial dans la bataille soit au total au moins 15.000 hommes.
 


 

Représentation de la scène de la bataille de Kadesh gravée
sur le mur Sud de la salle hypostyle de Karnak

   L’expédition se déroule sans difficulté et fut menée à un train d’enfer afin de surprendre les Hittites. Certains spécialistes avancent qu’elle passa en Canaan, par une route longeant la mer, puis en Galilée, puis remonta par la plaine de la Bekaa pour s’enfoncer en Amourrou jusqu’à Kadesh. Les spécialistes ne sont pas d’accord pour savoir si le Pharaon arriva à Kadesh par le Sud ou par l’Ouest.
 
   On ne situe toujours pas précisément la vallée des Sapins, et encore moins la ville de Ramsès-Mériamon, lieux que l’armée Égyptienne traversa. Selon le récit Égyptien, l’armée et le Pharaon atteignirent une hauteur au Sud de Kadesh, identifiée à Quamouat el-Hermel (ou Kamouh el Hermel, au Nord de la vallée de la Bekaa sur le cours de l’Oronte) et située à environ 25 km. du lieu de la future bataille. L’unique réalité géographique connue est l’Oronte.


 

Char de guerre Hittite

 
   Lorsqu’il vit cette force impressionnante arriver le Roi d’Amourrou, Benteshina (ou Bentešina ou Pendishena, 1280-1274, puis de 1260-v.1230) choisit finalement de se rallier à Ramsès II, alors que depuis le Roi Azirou son pays était vassal des Hittites. Il rompu de ce fait le traité passé par son prédécesseur avec les Hittites. Benteshina joignit ses forces aux troupes Shardanes dont il prit le commandement.

 

Le déroulement

 

   Le champ de bataille se trouvait sur la plaine au Sud de la ville et à l’Ouest de l’Oronte. Cette bataille est considérée comme le plus grand affrontement de chars de tous les temps (Entre 5.000/6.000 pour les deux parties). Elle est décrite en détail dans un long poème épique d’un scribe connu sous le nom de Penthaour qui est un recueil de souvenirs de guerre. Il nous apprend que les habitants de Kadesh avaient détourné la rivière par un canal ce qui avait transformé la ville en une île virtuelle et la rendait imprenable. L’armée Égyptienne s’étirait sur plusieurs kilomètres et seule la division d’Amon était proche du Pharaon et de l’unité qui l’accompagnait. Il n’y avait pas d’ennemi à l’horizon.
 


 

Les espions Shasous montrés après avoir
été fait prisonnier par les Égyptiens

   Ramsès II était dans les environs de la ville de Shabtouna (Une vingtaine de km. au Sud de Kadesh) lorsque deux espions Hittites, des Shasous (Shsw "vagabond"), traversant le bois de Labouy, se présentèrent au Pharaon. Ils prétendirent que leur tribu se soumettrait à lui. Ils réussirent à convaincre les Égyptiens que Mouwatalli II, craignant Ramsès II, avait préféré rester avec son armée aux environs d’Alep. Ramsès II croyant ces paroles et pensant être tranquille fit installer son camp sur la rive Ouest de l’Oronte, à proximité de la forteresse, sans attendre le renfort de ses divisions qui le suivaient à plusieurs heures de marche. Le camp Égyptien s’organisa en toute quiétude alors que la division d’Amon était toujours en marche vers le camp. Seule était avec lui une partie la division de Ptah.
 
   La division d’Amon finit par rejoindre Ramsès II. Toutefois, au même moment, après un interrogatoire, les bédouins finirent par avouer que l’armée Hittite était en fait tout près, cachée derrière la ville sur la rive Est de l’Oronte. Ordre fut alors donné de hâter la marche de la division de Ptah encore en partie au Sud du gué tandis que la division de se trouvait entre le camp et le gué. Le Pharaon envoya alors des messagers prévenir du danger, ces divisions à l’arrière.


 

Représentation de la bataille de Kadesh –
Le Caire – Village pharaonique

 
   Celles-ci eurent à peine le temps de prendre connaissance du message. L’armée de Mouwatalli II apparut brutalement au Sud de Kadesh, traversa le fleuve et attaqua la division de prise au dépourvu qui tentait de rejoindre le campement et l’écrasa. Elle fondit alors sur le camp Égyptien qu’elle commença à piller alors que la division de Ptah traversait encore à peine l’Oronte et que celle de Seth se trouvait encore dans le bois de Labouy. Ramsès II et la division d’Amon se retrouvèrent donc seuls face aux 2.500 chars et aux milliers de fantassins de Mouwatalli II. Ils furent décimés et ils étaient sur le point de se rendre. Mais le temps que perdirent les Hittites à piller fut une chance pour les Égyptiens. Ce début de pillage laissa le temps d’organiser un soupçon de défense.
 
   Selon la légende Ramsès II, allant au combat, n’hésitant pas à risquer sa vie, aurait alors demandé de l’aide au Dieu Amon et avec le pouvoir de ce dernier, il se serait jeté dans la bataille pour massacrer l’ennemi. Nous sommes sans doute loin de la réalité, car la résistance du camp ne pouvait à elle seule sauver la situation. Toutefois, les Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes), qui constituaient sa garde, résistèrent jusqu’à l’arrivée des renforts de la division de Ptah, sûrement enrichie des derniers hommes de la division de , mais sa "victoire" Ramsès II la dut surtout à l’arrivée d’une autre unité qui visiblement était indépendante des 4 divisions : Les Néarins (ou Ne’arin), composés de soldats à pied et d’une bonne charrerie.
 


 

Représentation de la bataille de Kadesh 1274 –
Ramsès II sur son char – Temple d’Abou Simbel

   Les Néarins (ou Ne’arin) bousculèrent les Hittites, les forçant à reculer en désordre vers l’Oronte, provoquant de nombreuses noyades, sans que le Roi Hittite ne put lancer sur eux une contre-attaque, provoquant ainsi la mort de plusieurs officiers ennemis. Ils durent aussi faire face à l’arrivé, enfin, de la division de Seth. Ils comprirent alors qu’ils allaient être massacrés et ils n’eurent d’autre choix que de se replier, mais ils subirent de lourdes pertes. Qui étaient donc les Néarins (ou Ne’arin) qui sauvèrent la situation ?, les spécialistes encore aujourd’hui ne sont pas d’accord. Pour certains, il s’agit sans doute d’Égyptiens car les représentations de cette troupe montrent des Égyptiens. Pour d’autres (Idée généralement retenue), les Néarins, étaient les forces d’Amourrou de Benteshina ?.
 


 

Stèle de la bataille de Kadesh –
Musée du Louvre

   La question est de savoir s’il s’agissait d’une troupe composée de soldats des divisions Égyptiennes ou d’une troupe totalement indépendante ?. Pour Pierre Grandet, il pourrait s’agir d’une troupe servant de couverture à Ramsès II alors en position près de Kadesh, afin de surveiller les environs et prévenir tout mouvement ennemi et il semble que les Hittites n’avaient pas connaissance de la présence des Néarins au Nord du camp Égyptien. Dans tous les cas, grâce à eux le Pharaon fut en mesure de reprendre l’initiative.
 
   Au soir de la première journée, le bilan était sans doute lourd chez les deux adversaires. La nuit permit aux Égyptiens de regrouper les divisions. La 2e journée de la bataille n’est pas connue en détail et le Roi Hittite, Mouwatalli II, n’ayant plus l’avantage de la surprise, se retrouvait face à l’armée Égyptienne au complet. Il n’y eut pas vraiment de vainqueur à cette bataille, mais les deux camps déclarèrent l’avoir gagné. Le lendemain, Mouwatalli II aurait envoyé une proposition d’armistice et demandé la clémence à Ramsès II qui lui accorda bien volontiers, sûrement pressé de quitter la région. Il rentra en Égypte sans avoir pris Kadesh. Il fit graver sur le mur de plusieurs temples, comme à Abou Simbel, le récit de sa "grande victoire" sur les troupes Hittites.
 


 
Traité de Kadesh – Museum of the Ancient Orient

   Cependant Mouwatalli II ne fit pas immédiatement retraite vers sa capitale Hattousa. Du fait du recul des Égyptiens, les Hittites profitèrent de la situation pour descendre vers le Sud. Benteshina se retrouva isolé et abandonné à ces derniers qui reprirent l’Amourrou et la région Syrienne de Ube (ou Upe), près de la cité-État Araméenne de Damas. Mouwatalli II captura le Roi et donna son royaume à un homme de leur confiance, Shapili (ou Šapili, v.1274-v.1260), qui fut nommé Roi d’Amourrou. Par la suite un traité de paix fut signé entre les deux grandes puissances et avec lui le partage de la Syrie avec les Hittites donna à l’Égypte une paix relative de plus de quarante ans.
 

   Pour d’autres détails voir l’article :  Kadesh

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur les batailles voir les ouvrages de :
  
James Henry Breasted :
The battle of Kadesh : A study in the earliest known military strategy, The University of Chicago Press, 1903.
Trevor Bryce :
The Kingdom of the Hittites, Clarendon Press, Oxford, 1998 – Oxford University Press, New York, 1998.
Ernst Deissinger et Sascha Priester :
Als Pharao Ramses gegen die hethiter zog, Deutscher Taschenbuch Verlag, München, 2004.
Robert Du Mesnil du Buisson :
Le site de Qadesh Tell Nebi Mend, Imprimerie de l’IFAO, Le Caire, 1936 et 1938.
Raymond Oliver Faulkner :
The battle of Kadesh, MDAIK 16, Le Caire, Mainz, 1958.
Gerhard Fecht :
Ramses II und die schlacht bei Qadesch (Quidsa), pp : 23–54, GM 80, Göttingen, 1984.
Nachträge zu meinem, das poème über die Qadesch-Schlacht, pp : 55–58, GM 80, Göttingen, 1984.
John Garstang :
The land of the Hittites, Constable and Company Ltd., London, 1910.
The Hittite empire : Being a survey of the history, geography and monuments of Hittite Asia Minor and Syria, Constable and Company Ltd., London, 1929.
Hans Goedicke :
Perspectives on the battle of Kadesh, Halgo, 1985.
Selim Hassan :
Le poème dit de Pentaour et le rapport officiel sur la bataille de Qadesh, Recueil de travaux publiés par la Faculté des Lettres, Université égyptienne 2, Imprimerie Nationale, Le Caire, 1929.
Mark Healy :
The warrior pharaoh : Rameses II and the Battle of Qadesh, Osprey, Oxford, London, 1993 et 2000.
Qadesh 1300 BC : clash of the warrior kings, Collection : Campaign 22 , Osprey Military, London, 2001.
Florence Maruéjol et Monique Bruant :
Ramsès II affronte les Hittites : La bataille de Qadesh : 1274 avant J.C, Collection : Les Tournants de l’histoire du monde, Hachette Éditions, Paris, 1990.
William Joseph Murnane :
The road to Kadesh : A historical interpretation of the battle reliefs of King Sety I at Karnak, Studies in ancient oriental civilization, Oriental Institute of the University of Chicago, 2nd ed. rev edition, Décembre 1990.
Boyo Ockinga :
On the interpretation of the Kadesh Record, pp : 38-48, Chronique d’Égyptologie 62, 1987.
Katrin Schmidt :
Friede durch vertrag : Der friedensvertrag von Kadesch von 1270 v. Chr., der friede des Antalkidas von 386 v. Chr. und der friedensvertrag zwischen Byzanz und Persien von 562 n. Chr, Europäischer Verlag der Wissenschaften, Frankfurt, 2002.
Alan Richard Schulman :
The N’rn at the battle of Kadesh, American Research Center in Egypt, New York, 1962 – Society for the Study of Egyptian Antiquities, Toronto, 1981.
Claude Vandersleyen et Josef Sturm :
La guerre de Ramsès II contre les Hittites, (Der Hettiterkrieg Ramses’II) Réédition du texte allemand (Vienne, 1939) et traduction Française de Claude Vandersleyen, Collection : Connaissance de l’Égypte Ancienne, Éditions Safran, Bruxelles, 1996.

 

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