Bas-relief
représentant Mouwatalli II près de Sirkeli |
Son origine et généralités
Mouwatalli II ([et non pas Muwatalli comme on le trouve souvent en Français,
cf Larousse] ou Muwatallish ou Muwattalli ou Muwatallis ou Moutallou) fut un important souverain de la période
Hittite dite : "Nouvel Empire".
Il fut un fils de Moursil II et de la Reine Gassulawija. Il succéda à son père après la mort de
son frère aîné, Halpasulupi
(ou Halpa-Sulupi). Il eut un autre frère identifié, Hattousili III, qui sera Empereur et une
sœur, Massanauzzi (ou Massana-Uzzi ou Matanaza). Il eut des demi-frères car son père eut une deuxième épouse mais on n’en
connait pas les noms.
Il fut mis au jour près de l’ancienne route Misis-Ceyhan, près de Sirkeli, au Sud-ouest des ruines
d’Yilanlikale, un bas-relief sculpté sur une paroi rocheuse face à la rivière Ceyhan que beaucoup pensent représenter
Mouwatalli II. Il se trouve à environ 50 m. au-dessus du niveau de l’eau. Il montre un souverain Hittite barbu
avec une longue robe. Les inscriptions à la droite du bas-relief ont été identifiées comme celles de Mouwatalli
fils de Moursil. Ce serait le plus ancien bas-relief rocheux d’un souverain Hittite identifié à ce jour.
Comme nous le précisent Itamar Singer et Harry A.Hoffner, c’est de sous son règne que date également la plus longue des
prières (ou hymnes) connues de la religion Hittite. Elle est composée de 300 lignes divisées en 150 chapitres.
Elle nous fournit une liste exhaustive des principales divinités de l’Anatolie à cette époque.
Son règne
Mouwatalli II comme pour le règne de son père Moursil II, ou des souverains avant
lui, vit le sien rythmé par les guerres. Il lutta contre les
Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou
Keschkesch ou Keske) qui avaient une nouvelle fois franchi la frontière et ravageaient le pays, jusqu’à la capitale
Hattousa qui fut prise et détruite. Mouwatalli II se réfugia
alors dans le Sud à Tarhuntassa (ou Tarhundassa, dont l’emplacement exact est toujours inconnu, on pense dans le Sud Anatolien,
en Cilicie ou
Pamphylie)
qui devint la nouvelle capitale. Pour reprendre le Nord du pays, il nomma son frère
Hattousili III (Empereur de 1264-1234)
administrateur des provinces du Nord et plus tard vice-Roi de la ville d’Hakpissa (ou Hakmis ou Hakpiš), au Nord du
Hatti (Toutes les régions au Nord
d’Hattousa), mais dont l’emplacement exact est inconnu.
Dans le même temps, la menace
Assyrienne se précisa avec l’avènement
de l’Empereur Salmanasar I
(ou Salmanazar, 1275-1245) qui écrasa définitivement le
Mitanni et son dernier souverain
Shattuara II (ou Shuttuara, v.1270).
Mouwatalli II signa à cette époque un accord avec Alaksandu de Wilusa (ou Wilusiya,
dont la localisation précise n’est pas établie). Ce traité sur des
tablettes d’argile fut retrouvé dans les fouilles du palais d’Hattousa.
Dans ce document Alaksandu se soumet comme vassal aux
Hittites,
à qui il assure sa protection ainsi que ses descendants. C’est probablement une extension du système d’alliance
que Moursil II avait mis en place dans l’Ouest de l’Asie Mineure.
La bataille de Kadesh représentation dans le temple d’Abou Simbel
|
Pendant qu’Hattousili III s’occupait
du Nord du pays, Mouwatalli II entra en conflit
avec le Pharaon Séthi I (1294-1279).
L’Égyptien, à peine arrivé au pouvoir
avait lancé une campagne en
Palestine afin de récupérer les
anciennes positions de l’Égypte perdues
sous la dynastie précédente (voir XVIIIe dynastie).
La confrontation eut lieu à Kadesh sur
l’Oronte, Sethi I réussit à y vaincre une importante
armée Hittite qui essayait de défendre la ville. Il
entra triomphalement dans la cité avec sons fils, le futur Pharaon
Ramsès II (1279-1213) et y érigea une stèle de la
victoire.
La scène de cette
bataille de
Kadesh de Sethi I est retranscrite sur la
paroi extérieure de la salle hypostyle de Karnak et dans une inscription à
Abydos dans un temple commémoratif de
Ramsès I. Il y a cependant un grand débat
entre les spécialistes depuis près d’une
décennie, sur le fait que la
Kadesh de Sethi I et Mouwatalli II ne serait
peut-être pas
Kadesh sur l’Oronte, mais Kadesh de Galilée ?.
La ville cependant revint dans l’escarcelle des
Hittites. En effet les
Égyptiens ne pouvaient pas maintenir une
occupation militaire permanente dans la cité et sur tout
l’Amourrou
qui était trop proche de l’Empire
Hittite, et il est peu probable que
Séthi I est signé un traité de paix
avec les Hittites ou qu’il leur ait rendu
volontairement la cité, mais le Pharaon peut avoir conclu une entente informelle avec
Mouwatalli II sur les frontières précises des deux Empires. Quoi qu’il en fut, ce ne fut pas respecté puisque dès que
Séthi I retourna en
Égypte,
Mouwatalli II marcha au Sud de l’Oronte et reprit
Kadesh, qui devint le fief des défenses
Hittites en Syrie. Bien que les
Hittites firent diriger la ville par le vice-Roi de
Karkemish, les
Égyptiens ne lâchèrent pas prise pour
autant et une guérilla s’installa dans la région. Cinq ans après la mort de
Séthi I, son fils
Ramsès II allait
reprendre officiellement les hostilités avec les
Hittites.
Ramsès II était conscient que pour garder la
Syrie, il lui fallait prendre la ville de
Kadesh qui était un point stratégique en
Amourrou.
En Mai 1274, il partit de sa capitale Pi-Ramsès
vers le Nord à la tête d’une immense troupe. Ramsès II
conduisit personnellement une armée de quatre divisions aux noms :
D’Amon,
Ptah,
Rê
(P’re) et Seth (Suteh). Elles étaient constituées de
2.500 chars, de 1.900 soldats
Égyptiens auxquels s’ajouta également une troupe peu documentée appelée :
nrrn "Ne’arin" ou "Nearin", de 2.100 mercenaires, peut-être
Cananéens qui avaient voué
allégeance à l’Égypte,
dont les Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou
Sherden ou Shirdana ou Chardanes), issus des
Peuples de la mer, qui allaient jouer un rôle crucial dans la bataille.
L’expédition menée à un train d’enfer afin de surprendre les
Hittites passa en
Canaan, en Galilée, puis
remonta par la plaine de la Bekaa pour s’enfoncer en
Amourrou
jusqu’à
Kadesh. Lorsqu’il vit cette force impressionnante arriver le Roi
d’Amourrou,
Benteshina
(ou Bentešina ou Pendishena, 1280-1274, puis de 1260-v.1230) choisit finalement de se rallier à
Ramsès II, alors que depuis le Roi
Azirou son pays
était vassal des Hittites. Il rompu de ce fait le
traité passé par son prédécesseur avec les
Hittites.
Benteshina joignit ses forces aux troupes Shardanes dont il prit le commandement.
Autre représentation de la bataille – Ramsès II sur son char –
Temple d’Abou Simbel |
Mouwatalli II était lucide des intentions du Pharaon et
il savait très bien que
l’Égypte devait récupérer à tous prix
Kadesh si elle espérait reprendre un jour
le contrôle de la Syrie. Avec la trahison de
Benteshina
pour le camp Égyptien, si son royaume
tombait entre leurs mains, les
Hittites risquaient de perdre tout le Nord et le centre de la Syrie, dont les villes stratégiques
d’Alep
ou Karkemish.
Cependant il avait maintenant un nouvel atout en main qu’ignorait peut-être
Ramsès II. En effet, il venait de
signer un traité de paix avec les
Assyriens, ce qui fait qu’il pouvait maintenant se concentrer sur un seul front.
Il réunit alors une immense armée composée d’une coalition de près de vingt peuples de ses vassaux
Anatoliens et Syriens. Ainsi, aux
Hittites,
vinrent se joindre :
L’Arawanna (Irwnt en Anatolie) ;
L’Arzawa
(‘IrTw) ;
Les Denyen (Drdny ou Dananéens ou Dardaniens de Troade) ;
Les Gasgas (KSkS ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou
Krchkch Keschkesch ou Keske, des rives de la mer Noire) ;
Halba (#lb ou
Alep
dirigée par Talmi-Sarruma qui fut le petit-fils de
Souppilouliouma I) ;
Inouna (Ins ou Inesa, localisation inconnue) ;
Karkemish
(KrkmS) ;
Karkisa (KrkS ou
Carie) ;
Kadesh (QdS) ;
Le Kedy (Qd une zone mal définie dans le Nord de la Syrie) ;
Le
Kizzuwatna (QDwdn) ; Les
Lukka
(Lk ou Luka ou
Loukou ou Lyciens) ;
Masa (Ms ou Mysie) ;
Les Mouchaset (MwSAnt ou Mushanet, localisation inconnue) ;
Les Nouges (Nwgs ou Nuhhašši en Syrie) ;
Le Naharina (Nhrn ou
Mitanni) ;
Ougarit
(akrT) ; Pidasa (PdsPds ou Pitassa
en Anatolie centrale) et peut-être d’autres petits vassaux, soit environ 30.000 hommes
et 3.000 chars.
Le champ de bataille se trouvait sur la plaine au Sud de la ville et à l’Ouest de l’Oronte. Cette bataille est
considérée comme le plus grand affrontement de chars de tous les temps (Entre 5000-6000 pour les deux parties). Elle est
décrite en détail dans un long poème épique d’un scribe connu sous le nom de Penthaour
qui est un recueil de souvenirs de guerre. Il nous apprend que les habitants de
Kadesh avaient détourné la rivière par un
canal ce qui avait transformé la ville en une île virtuelle et la rendait imprenable. Puis suivit une catastrophe militaire pour
l’armée Égyptienne.
Des espions Hittites, des
Shasous
(Shsw "vagabond"), traversant le bois de Labouy,
réussirent à convaincre les
Égyptiens que Mouwatalli II, craignant
Ramsès II, préférait resté avec son armée aux environs
d’Alep.
Ramsès II pensant être tranquille
fit installer son camp sur la rive Ouest de l’Oronte, à proximité de la forteresse, sans attendre le renfort de ses divisions
qui le suivaient à plusieurs heures de marche. Seules étaient avec lui les divisions
d’Amon et de
Ptah.
Cependant après un interrogatoire les bédouins finirent par avouer que l’armée
Hittite était en fait tout près,
derrière la ville sur la rive Est de l’Oronte.
Cliquez sur un nom de ville ou de région
|
Le Pharaon envoya alors des messagers prévenir ses divisions à l’arrière. Celles-ci
eurent à peine le temps d’arriver. L’armée de Mouwatalli II traversa le
fleuve et attaqua la division de
Rê qui tentait de rejoindre le campement et
l’écrasa. Elle fondit alors sur le camp
Égyptien alors que la division de Ptah traversait à
peine l’Oronte et que celle de Seth se trouvait encore
dans le bois de Labouy. Ramsès II
et la division d’Amon
se retrouvèrent donc seuls face aux 2.500 chars et aux milliers de fantassins de
Mouwatalli II.
Ils furent décimés et ils étaient sur le point de se rendre.
Selon la légende Ramsès II
aurait alors demandé de l’aide au Dieu Amon et avec le
pouvoir de ce dernier, il se serait jeté dans la bataille pour massacrer l’ennemi. Les
Shardanes (ou Sardanes ou
Sherden ou Shirdana ou Chardanes), qui constituaient sa garde, résistèrent jusqu’à l’arrivé des
renforts de la division de
Ptah, sûrement enrichie des derniers hommes
de la division de Rê, mais sa "victoire"
Ramsès II la du surtout à l’arrivée des Néarins
(ou Ne’arin), les forces
d’Amourrou de
Benteshina.
Grâce à eux le Pharaon fut en mesure de reprendre l’initiative.
Les coalisés étaient maintenant encerclés. Ils durent aussi faire face à l’arrivé, enfin, de la division de
Seth.
Ils comprirent alors qu’ils allaient être massacrés et ils n’eurent d’autre choix que
de se replier, mais ils subirent de lourdes pertes. Il n’y eut pas vraiment de vainqueur à cette bataille, mais les deux
camps déclarèrent l’avoir gagné. Le lendemain, Mouwatalli II envoya une proposition d’armistice et demanda la clémence des
Égyptiens que
Ramsès II
lui accorda bien volontiers, sûrement pressé de quitter la région.
Les armées
Égyptiennes et
Hittites se retirèrent
après ce dur affrontement, à l’issue apparemment indécise, dans leur territoire respectif.
Ramsès II, sans hélas avoir pris
Kadesh,
dans sa capitale du Delta, quand à Mouwatalli II ses forces ne firent pas
immédiatement retraite vers
Hattousa.
Du fait du recul des Égyptiens,
les Hittites profitèrent de la situation pour descendre
vers le Sud.
Benteshina se retrouva isolé et abandonné a ces derniers qui reprirent
l’Amourrou et la
région Syrienne de Ube (ou Upe), près de la cité-État
Araméenne de
Damas.
Mouwatalli II captura le Roi et donna son royaume à un homme de leur confiance, Shapili (ou Šapili, v.1274-v.1260), qui fut nommé
Roi d’Amourrou.
En dehors de sa nomination par Mouwatalli II on ne sait rien à propos de cet individu. Le récit de la nomination de Shapili est
brièvement décrit dans le traité du Roi
Shaushga-Muwa
(v.1230-v.1210) et dans des textes parallèles. Toutefois, menacés à l’Est par les
Assyriens,
Mouwatalli II arrêta là sa progression.
Dans le Nord, les campagnes victorieuses d’Hattousili III, lui assurèrent une grande
reconnaissance de son frère, qui lui concéda alors en récompense le titre de vice-Roi d’Hakpissa (ou Hakmis ou Hakpiš),
au Nord du Hatti (Toutes les régions au Nord
d’Hattousa), mais dont l’emplacement exact est inconnu.
Lorsque Mouwatalli II mourut, son jeune fils qu’il eut d’une concubine lui succéda.
Ourhitechoud (ou Urḫi-Teššub ou
Urḫi-Teššup ou Urḫi-Tešub ou Urchi-Teschub ou Ulmi-Teshup)
monta sur le trône sous le nom de règne de Moursil III (ou Mursili). Mais pour peu de temps car il dut faire face à la
forte influence de son oncle Hattousili III qui tentait de l’écarter. Ce dernier mena alors une révolution de palais
qui lui donna le pouvoir en 1264. Il exila son neveu en résidence surveillée à
Chypre,
mais
Moursil III réussit à prendre la fuite et se réfugia en
Égypte auprès du Pharaon
Ramsès II (1279-1213).
Sa famille
On ne connait pas avec certitude le nom de l’épouse ou des épouses de Mouwatalli II.
Il est avancé par quelques spécialistes une nommée, Tadukhepa (ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa ou Tanuhepa ou Tanu-Hepa
ou Tanu-Ḫepa) comme pour ces trois prédécesseur ?. Deux fils lui sont attestés :
•
Moursil III (ou Mursil ou Mursili ou Ourhitechoud ou Urḫi-Teššub ou
Urḫi-Teššup ou Urḫi-Tešub ou Urchi-Teschub ou Ulmi-Teshup),
qui succéda à son père, mais pour peu de temps car il dut faire face à la
forte influence de son oncle
Hattousili III qui l’écartera du pouvoir.
• Kurunta, dont de récentes découvertes à Hattousa
fournissent de nouvelles informations sur lui. C’est une plaque de bronze qui est le traité qu’il passa avec
son cousin Tudhaliya IV (ou Tudhalia ou
Touthalija, 1234-1215). Ce dernier lui donna plein pouvoir sur la région de Tarhuntassa
(ou Tarhundassa) dans le Sud Anatolien (En
Cilicie ou Pamphylie).
Il semble que
Tudhaliya IV voulait apaiser son rival de
cette façon. Kurunta apparemment ne fut pas satisfait, car, selon quelques chercheurs, quelques temps plus tard, il
prit brièvement par la force le titre d’Empereur à Hattousa.
Par contre, il n’est pas clair si ces faits se déroulèrent sous le règne de
Tudhaliya IV ou pendant le court règne de son fils aîné
Arnouwanda III (1215-1214).
Il faut noter que pour certains spécialistes, dont Oliver R.Gurney,
il est fort probable qu’Ulmi-Teshup et Kurunta furent la même personne ?.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le
souverain voir les ouvrages de :
James Henry Breasted :
– The battle of Kadesh : A study in the earliest known military strategy, The University of Chicago Press, 1903.
Gary M.Beckman :
– Hittite diplomatic texts, Scholars Press, Atlanta, 1996.
Birgit Brandau et Hartmut Schickert :
– Hethiter : Die unbekannte weltmacht, Piper, München, 2001-2003.
Trevor Bryce :
– The Kingdom of the Hittites, Clarendon Press, Oxford, 1998 – Oxford University Press,
New York, 1998 – 2005.
Charles Allen Burney :
– Historical dictionary of the Hittites, Scarecrow Press, Lanham, 2004.
Georges Contenau :
– La civilisation des Hittites et des Hourrites du Mitanni, Payot, Paris, 1934- 1948 – Éditions d’Aujourd’hui,
Paris, 1983.
Ernst Deissinger et Sascha Priester :
– Als Pharao Ramses gegen die Hethiter zog,
Deutscher Taschenbuch Verlag, München, 2004.
Marc Desti :
– Les civilisations anatoliennes,
PUF, Paris, 1998.
Raymond Oliver Faulkner :
– The battle of Kadesh,
MDAIK 16, Le Caire, Mainz, 1958.
Gerhard Fecht :
– Ramses II und die schlacht bei Qadesch (Quidsa), pp. 23–54,
GM 80, Göttingen, 1984.
– Nachträge zu meinem, das poème über die Qadesch-Schlacht, pp. 55–58,
GM 80, Göttingen, 1984.
Jacques Freu :
– Histoire du Mitanni, L’Harmattan, Paris, 2003.
Jacques Freu et Michel Mazoyer :
– Les débuts du nouvel empire Hittite – Les Hittites et leur histoire, Harmattan, Paris, 2007.
John Garstang :
– The land of the Hittites, Constable and Company Ltd., London, 1910.
– Index of Hittite names, British School of Archaeology in Jerusalem 1, Sup. Papers, 1923.
– The Hittite Empire, Constable and Company Ltd., London, 1929.
– The geography of the Hittite Empire, British Institute of Archaeology in Ankara, 1959.
Hans Goedicke :
– Perspectives on the battle of Kadesh, Halgo, 1985.
Oliver R.Gurney :
– Ulmi-Tešup Treaty, pp : 13-28, Anatolian Studies 43, London, 2005.
Selim Hassan :
– Le poème dit de Pentaour et le rapport officiel sur la
bataille de Qadesh, Recueil de travaux publiés par la
Faculté des Lettres, Université égyptienne 2, Imprimerie Nationale, Le Caire, 1929.
Jörg Klinger :
– Die Hethiter, C.H.Beck, München, 2007-2012.
Isabelle Klock-Fontanille :
– Les Hittites,
PUF, Paris, 1995.
Johannes Lehmann :
– Die Hethiter, volk der tausend götter, C. Bertelsmann Verlag, München, Wien, 1975.
James Galloway Macqueen :
– The Hittites : And their contemporaries in Asia Minor (Ancient Peoples and Places),
Thames & Hudson; Revised and Enlarged Edition edition, Septembre 1996.
Florence Maruéjolet Monique Bruant :
– Ramsès II affronte les Hittites : la bataille de Qadesh : 1274 avant J.C, Collection : Les Tournants de
l’histoire du monde, Hachette Éditions, Paris, 1990.
Juan Manuel González Salazar :
– El Imperio Hitita : Suppiluliuma, Alderabán, D.L. Cuenca, 2010.
Maurice Sartre :
– L’Asie Mineure et l’Anatolie, d’Alexandre à Dioclétien, Armand Colin, Paris, 1997.
Itamar Singer et Harry A.Hoffner :
– Hittite prayers, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2002.
Waltraud Sperlich :
– Die Hethiter, das vergessene volk, Jan Thorbecke Verlag, Ostfildern, 2003.
Claude Vandersleyen et Josef Sturm :
– La guerre de Ramsès II contre les Hittites, (Der Hettiterkrieg Ramses’II) Réédition du texte allemand (Vienne, 1939)
et traduction française de Claude Vandersleyen, Collection : Connaissance de
l’Égypte Ancienne, Éditions Safran, Bruxelles, 1996.
|