ANTIOCHOS ou Antiochus Nom porté par 4 Rois de Commagène.
ANTIOCHOS I Théos Dicée Épiphane Philoromée Philéllen
(En Grec : о Αντίοχος A’ Θεός
Δίκαιος Επιφανής
Φιλορωμαίος
Φιλέλλην) Roi de Commagène de 69 à 38. Il fut le fils de
Mithridate I et de Laodice VII Théa Philadelphe (ou Laodicée ou Laodiké), il naquit en
86. Quelques spécialistes avancent que sa mère ne serait pas Laodice VII, mais une
autre femme au nom inconnu. Il est le plus célèbre des Rois de Commagène.
Cependant on sait peu de choses de son début de la vie. Bien que la
République Romaine ait annexée des territoires en Anatolie, Antiochos I par le
biais de la diplomatie va être en mesure de tenir la Commagène indépendante des
Romains. Antiochos I épousa Isias Isias Philostorgue (ou Philostorgus, en Grec :
η Ισίας
Φιλόστοργος
“Isias l’aimer”) qui pour certains spécialistes fut sa sœur et pour d’autres,
la fille du Roi de Cappadoce, Ariobarzane I Philoromaios (ou Ariobarzanês, 95-62)
et son épouse Athénaïs Philostorgos I ?. Elle lui donna cinq enfants dont
deux fils, Antiochos II et Mithridate II qui vont lui succéder. (Voir
Asie Mineure,
Commagène,
Antiochos I). ANTIOCHOS II Épiphane (en Grec :
‘Aντίοχος ó ‘Eπιφανής)
Roi de Commagène de 40 à 38 av.J.C. Il fut un des deux fils d’Antiochos I et de
la Reine Isias Philostorgue. Il eut un règne très court. Il fut détrôné à peine
deux ans après sa prise de pouvoir par le triumvir Marc Antoine au profit de son
frère Mithridate II. En 29 av.J.C, il fut exécuté sur ordre de l’Empereur
Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) pour avoir fait mettre à mort un Ambassadeur que
son frère avait envoyé à Rome. ANTIOCHOS III Épiphane (en
Grec : ο Αντίοχος
Επιφανής)
Roi de Commagène de 12 av.J.C à 17 ap.J.C. Il fut le fils de la Reine Jotapé (ou Iotapa ou Iotape)
de Médie et du Roi Mithridate III. Malheureusement nous savons très peu de chose
sur sa vie. Lorsqu’Antiochos III mourut la situation devint inquiétante pour le
royaume et la Commagène traversa une grave crise qui amena à des troubles
politiques. Les raisons de cette "révolution" sont inconnues. À ce moment
apparurent les enfants d’Antiochos III nés d’une femme inconnue : Le Prince
Antiochos IV et la Princesse Jotapé. Ils étaient trop jeunes pour succéder à
leur père et il n’y avait pas moyen de stabiliser le pouvoir et prévenir les
troubles civils entre les citoyens de Commagène. Celle-ci fut alors placée sous
la gestion directe de Rome jusqu’en 38 ap.J.C. ANTIOCHOS
IV Caius Julius Antiochos IV Épiphane (ou Antiochus, en
Grec : ο Γαίος Ιούλιος
Αντίοχος
Επιφανής) Roi de Commagène de 38 à 40 et 41
à 72. Il fut le fils d’Antiochos III et d’une mère
inconnue. Il fut porté sur le trône par l’Empereur Romain Caligula (37-41). Ce
dernier lui donna également la Cilicie à gouverner
et lui restitua le montant total des recettes de Commagène perçues au cours des
vingt ans où elle avait été une province Romaine. Il vécu
et grandit à Rome, avec sa sœur.
Alors que lui et sa sœur étaient de plus en plus appréciés à Rome, ils devinrent
les invités de marque de la cour d’Antonia Minor. Antonia Minor fut une nièce du
premier Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C et d’une fille de Marc
Antoine (83-30 av.J.C). Antiochos IV vécu très intime avec Caligula ce qui
n’empêcha pas ce dernier peu de temps après de le destituer. (Voir
Asie Mineure,
Commagène,
Antiochos IV).
ANTIOCHOS HIÉRAX "l’épervier" (En Grec :
‘Αντίοχος Ιέραξ)
Il naquit vers 259 (on trouve aussi vers 263). Prince Séleucide, il fut le fils d’Antiochos II
Théos et de Laodice I et le frère de Séleucos II Kallinikos (246-225).
En 241 il profita des difficultés militaires de son frère face aux Lagides pour
se révolter et s’emparer de l’Asie Mineure et se proclamer Corégent. Cependant
il entra en conflit avec le Roi de Pergame, Attalos I Sôter (ou Attale,
241-197), qui s’empara de la plupart de ses possessions en 228.
Antiochos Hiérax dut s’enfuir, il périt dans sa fuite assassiné en Thrace en 227 (ou 226).
Il fut marié à Laodicée (ou Laodiké), née en 245, fille du Roi de Bithynie Zélas (254-229). (Voir
Syrie-Palestine,
Séleucides,
Antiochos Hiérax).
ANTIPATER ou Antipatros ou Antipas (En Hébreu :
אנטיפטרוס, en Grec :
‘Aντίπατρος) Non d’1 procurateur et
de 2 Princes de Judée. ANTIPATER
I Gouverneur puis Procurateur de Judée de 47 à 43 av.J.C. Chef Édomite (ou
Iduméen), fils d’Antipater, il fut le principal ministre du Roi de
Juda Hyrcan II (67-40) de 63 à 49 av.J.C, et exerça sous ce prince toute l’autorité et
prépara l’élévation de son fils Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Il fournit à César des secours dans sa
guerre contre Alexandrie et reçut en récompense le titre de Procurateur de la
Judée en 48 av.J.C à la place du Prince Hasmonéen Antigonos II Mattathias.
Il eut deux enfants Hérode le Grand et Phasaël. Il mourut empoisonné en 43 av.J.C. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hérodiens,
Antipater I).
ANTIPATER II Prince de Judée. Il fut le fils de Joseph, le frère d’Antipater I et de Salomé I
la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Il épousa sa cousine
Cypros la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine
Mariamne I. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. ANTIPATER III
Prince de Judée. Il fut le fils du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand
(41-4 av.J.C) et de la Reine Doris. En 13, Hérode fit par testament premier héritier
de son royaume Antipater III. En 5 av.J.C, Antipater III fut porté devant le
tribunal, accusé de tentative d’assassinat sur son père. À la même époque Hérode
tomba gravement malade, il nomma Hérode Antipas, un
des fils qu’il eut avec sa quatrième épouse Malthace (ou Maltake) la Samaritaine,
comme son successeur. En 4 av.J.C, l’Empereur Auguste approuva la peine de mort pour
Antipater III. Hérode fit exécuter son fils et de nouveau changea sa volonté. Il
fit d’Hérode Archélaos, le premier fils qu’il a de Malthace, son successeur, tandis
qu’Hérode Antipas et Hérode Philippe
II, qu’il eut d’un cinquième mariage avec Cléopâtre,
devinrent Tétrarques juste de Galilée et de la Pérée (ou Peræa, Transjordanie)
pour le premier, et de la Gaulanitide
(ou Gaulanitis ou Golan), la (ou Batanaea, maintenant Ard el-Bathanyeh),
la Trachonitide (ou Trachonitis, en
Hébreu : Argob) et l’Auranitide (ou Panias) pour le second. Antipater III
épousa une fille d’Antigonos II Mattathias, dernier Roi Hasmonéen. Il n’y a pas
d’enfant connu de cette union.
ANTIPATROS ou Antipater (En Grec :
‘Aντίπατρος) Nom d’1
Régent et d’1 (ou 2) Roi de Macédoine.
ANTIPATROS Général et Régent de Macédoine de 321 à 319. C’est lui
qui mena pour Philippe II (359-336) les
négociations de paix avec Athènes (346). Lorsqu’Alexandre le Grand partit
pour ses campagnes en Asie, il le nomma Régent de la Macédoine et de la Grèce
avec Olympias avec le titre de stratège d’Europe. En 331, il dut affronter une
rébellion du stratège de Thrace et mener une guerre contre le Roi de Sparte,
Agis III (338-331) dont il sortit victorieux. Après la mort d’Alexandre, il eut
à faire face à une autre rébellion, celle des villes Grecques alliées
d’Athènes. Assiégé en 323 dans Lamia, il réussit à s’enfuir et fut
victorieux en 322 à la bataille de Crannon. Il soumit alors les Athéniens et
renforça son contrôle de la Grèce. Il fut le père de Cassandre, mais nomma
Polyperchon comme son successeur. Il eut cinq enfants. Sa fille Eurydice I et
sa petite-fille Bérénice I (en 316) épousèrent le
Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) une autre de ses filles Phila I
épousa le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287)
et enfin sa fille Nicée (ou Nicæa ou Nikaia) épousa le Roi de Thrace Lysimaque (322-281). (Voir
Grèce,
Macédoine,
Antipatros).
ANTIPATROS I Roi de Macédoine de 296 à 294 av.J.C. Il fut le deuxième
fils de Cassandre et de la Reine Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké).
Il épousa Eurydice II, la fille du Roi de Thrace Lysimaque (322-281) et de Nicée (ou Nicæa ou Nikaia).
Après la mort de son frère Philippe IV, il arriva sur le trône avec son autre frère Alexandre V,
qui reçut la partie Ouest du royaume (À l’ouest du fleuve Axios, actuel Vardar). Dès sa prise
de pouvoir il dut lutter contre les ambitions de celui-ci. Alexandre V épousa Lysandra I, la
fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). L’entente entre les deux frères ne dure pas.
Antipatros I fit assassiner leur mère sous prétexte qu’elle favorisa Alexandre V dans le partage
du royaume et en 294 désireux de régner seul, il le destitua. Celui-ci face aux visées de son
frère appela alors à l’aide le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-302 et 297-272) et Démétrios I Poliorcète
(Roi en 294). Pyrrhos I intervint le premier. Il rétablit la situation au profit d’Alexandre V
avec le partage initial et il fit payer son intervention par d’importantes provinces frontalières
de son royaume qui lui furent cédées (Ambracie, Acarnanie et Amphilochie), puis il quitta la Macédoine.
À ce moment arriva Démétrios I, mais Alexandre V, n’ayant plus besoin de lui, décida de le faire
assassiner lors d’un banquet. Démétrios I eut vent du projet, qu’il anticipa en faisant tuer Alexandre V
à Larissa en Thessalie en 294. Il renversa Antipatros I et il devint Roi de Macédoine à leur place.
Antipatros I fuit alors avec son épouse chez son beau-père Lysimaque. Mais ce dernier mit à mort
son beau-fils, parce qu’il se plaignait d’avoir été privé du trône de Macédoine par la trahison de
son beau-père. ANTIPATROS II Étésias Roi de Macédoine en 279 av.J.C.
(En Grec : ‘Aντίπατρος Β’
‘Eτησίας, 279). Il monta un court moment sur le trône. Il fut le
fils de Philippe (ou Philippos), le troisième fils d’Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319), et
donc le neveu de Cassandre (Roi 301-297). La brièveté de son règne lui valut son surnom :
“Étésias (Étésien)”. En effet il ne régna que 45 jours, il fut assassiné, par le
Stratège Sosthènes (Roi 279-277).
Pour certains spécialistes il s’agirait d’Antipatros I qui ne serait pas mort ?.
ANTOINE ou Marc Antoine Général Romain et Consul.
Il naquit le 14 Janvier 83 à Rome et décéda le 1 Août 30 av.J.C à Alexandrie.
Ancien lieutenant de Jules César (100-44), il fut associé à Octave et Lepidus dans
le 2e triumvirat en 43. Il reçut en partage l’Orient. Il fut séduit par la
Reine d’Égypte, Cléopâtre VII et eut avec elle trois enfants à qui il reconnut
le titre de Roi et Reine. (Cléopâtre Sélène sera Reine de Cyrène et Ptolémée
Philadelphe, en 36, Roi de Syrie). Il agrandit le royaume de Cléopâtre
en lui cédant la Phénicie, la Cœlé-Syrie (Liban), Chypre, une partie de la
Cilicie, de la Judée et de l’Arabie. En 34, après sa victoire sur l’Arménie,
Antoine célébra son triomphe à Alexandrie. Venant après toute une série
d’affront à la puissance de Rome, Antoine annonça qu’il divorçait, de son
épouse Romaine, Octavie qui était aussi la sœur de Octave et reconnaissait Césarion
(Fils de César et Cléopâtre) comme héritier du trône. Cette décision fut
considérée comme un véritable "casus belli" par Octave. La
politique d’Antoine et de Cléopâtre
menaçait l’hégémonie Romaine sur la Méditerranée, Octave les provoqua et
les battit lors de la bataille navale d’Actium, en septembre 31. Après cette
défaite, Marc Antoine et Cléopâtre s’enfuirent à Alexandrie. L’Égypte ne put
résister à l’avancée Romaine et la ville tomba, le 1 août 30, Marc Antoine
choisit alors de se suicider. (Voir
Égypte,
les Ptolémée,
Cléopâtre VII).
ANTONIA TRYPHAENA (née en 10 av.J.C.
et morte en 55 ap.J.C.) Reine de Thrace et Reine
titulaire du royaume du Pont de 21 à 27. Elle fut également la tutrice de ses fils : Cotys XII
(ou IV des Sapéens) et Rhœmétalcès III (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcèss, Rois
entre 19 et 38. Elle fut une arrière-petite-fille de Marc Antoine, fille de la
Reine Pythodoris de Trallès (8 av.J.C-38 ap.J.C) et du Roi du Pont Polémon I (37-8 av.J.C).
Elle épousa le Roi Thrace Sextus Julius Cotys XI (ou III des Sapéens, 19 à 38) qui fut assassiné
en 19 par son oncle et co-Roi avec lui, Rheskouporis IV (ou II des Sapéens, 12-19). Ce dernier
fut accusé par Antonia Tryphaena et fut condamné à mort par Rome pour cet acte. Le royaume de
Thrace fut alors divisé entre Rhœmétalcès II (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès, 19 à 38),
fils de Rheskouporis IV qui s’était ouvertement opposé aux plans de son père, et les très
jeunes enfants de Cotys XI et Antonia Tryphaena : Cotys XII (ou IV des Sapéens, 19 à 38) et
Rhœmétalcès III (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès, 38 à 46), au nom desquels, selon Tacite (ou
Publius Cornelius Tacitus, historien et Sénateur Romain, 56/57-v.120), le Propréteur Titus
Trebellenus Rufus fut nommé Régent avec Antonia Tryphaena du fait de leur jeune âge.
Elle eut avec Cotys XI trois fils établis par l’Empereur Caligula dans différents États
vers l’an 38, et deux filles. Cotys XII (ou IV des Sapéens) fut Roi de Thrace,
puis céda la place sur l’ordre de Rome à son frère Caius Julius Rhœmétalcès III
(38-46), qui fut le dernier Roi, jusqu’en 46. Il obtient l’Arménie Mineure (ou
Sophène) de 38 à 54 en compensation ; Caius Julius Polémon II reçut le royaume du Pont de 38 à 64. Les deux filles furent :
Gepaepyris, qui épousa Aspurgos du Bosphore, Roi du Bosphore;
Pythodoris II, qui épousa de son cousin Roi de Thrace Rhœmétalcès II (19-38),
fils de Rheskouporis IV (ou II des Sapéens, 12-19).
ANTONIN le Pieux TITUS ÆLIUS ADRIANUS
ANTONINUS AUGUSTUS PIUS Empereur Romain du 10-7-138 au
07-3-161. Il fut César en 138. Issu d’une famille de l’aristocratie
de Nîmes. Il fut adopté par Hadrien (117-138). Sous son règne l’empire fut
bien défendu et gouverné avec une grande justice. Il adopta Marc Aurèle
pour lui succéder. Il épousa Annia
Galéria Faustina I l’Ancienne, fille de Marcus Annius Verus. Il eut quatre
enfants dont, Annia Galéria Faustina II (132-175), qui épousa l’Empereur
Marc Aurèle et deux fils adoptés en 138 : Vérus et Marc Aurèle qui lui
succédèrent.
ANTONIN Uranius Roi-Prêtre d’Émèse de 210 à 235 ap.J.C. Il succéda à
Sulpice I Caius Julius mais on ne connait pas leur lien de parenté. Lui même fut succédé
par Sulpice II Lucius Julius Aurelius Sévère Uranius Antonin.
ANUBIS Dieu Égyptien des morts, protecteur des
embaumeurs et Seigneur des nécropoles, exerçant les fonctions de souverain des
défunts. Anubis, est le nom Grec de l’Égyptien Inpou ou Anepou.
Son nom veut dire "chacal" ou un "chien noir",
d’où sa représentation souvent couchée sur une maquette de chapelle
funéraire ou sur un naos, avec un bandeau rouge autour du cou et un fouet entre
les pattes postérieures. (Voir
Égypte,
Anubis).
ANUBU Roi de Mari de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
ANYSOS Roi de Sidon vers 490 av.J.C. Il eut un fils Tétramnestos qui lui succéda.
ANZAN Voir
ANSHAN.
ANZAPAHHADU ou Anzapaḫḫadu ou
Anzapattadou Roi de l’Arzawa de vers 1345 à vers 1335 av.J.C. Sous son
règne l’Empereur Hittite Souppilouliouma I (ou Suppiluliuma, 1355-1322) par ses
conquêtes territoriales créa un Empire durable où les États vassaux dont
l’Arzawa, demeurèrent fidèles.
AOUIBRÊ ou Aoutibrê Voir HOR I.
AOUTIBRÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie en 1689 av.J.C. (Voir
Égypte).
APACHNAS Voir YAKHOB-HAR.
APAMA Nom porté par diverses Reines à l’époque hellénistique. APAMA I (En
Grec : ‘Aπάμα A’)
Reine Séleucide, dont le nom est parfois orthographié Apame pour
une femme et Apammes pour un homme.
Elle fut la fille du Satrape de Bactriane, Spatamenès (ou Spitamenes, † 328). Elle
épousa le Roi Séleucide Séleucos I (305-280) en 324 lors des "Noces de Suse".
Elle lui donna quatre enfants : Deux filles, Apama qui selon certaines sources est
identifiée à l’Apama II qui épousa le Roi de Cyrène Magas (275-250) et Laodice (ou Laodiké ou Laodicé).
Deux garçons, Antiochos I, qui naquit en 325, qui succéda à son père et Achaïos (ou Achaeus) qui fut le père
d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos) prétendant au trône et de Laodice I épouse d’Antiochos II.
Son nom fut donné à six villes appelées Apamée. Les plus importantes furent Apamée de Phrygie et
Apamée sur l’Oronte. APAMA ou APAMA II
(En Grec : ‘Aπάμα B’) Reine de Cyrène. Elle est en
général donnée comme la fille du Roi Séleucide Antiochos I Sôter (280-261) et de
la Reine Stratonice I, mais aussi selon quelques sources identifiée à Apama la
fille de Séleucos I (305-280) et Apama I. Elle naquit en 292 et épousa vers 275,
le Roi de Cyrène Magas (275-250) et lui donna, après 270, une fille, Bérénice II
de Cyrène, (Morte en 221), qui serait leur seul enfant connu, et qui épousa, en
246, le Roi d’Égypte Ptolémée III Évergète I (246-222). (Voir
Syrie-Palestine,
Reines Séleucides,
Apama II).
APAMA III (En Grec : ‘Aπάμα Γ’)
Reine de Bithynie. Fille du Roi de Macédoine Démétrios II
l’Étolique (239-229) et de la Reine Stratonice II. Elle épousa le Roi de
Bithynie Prusias I Cholus (229-182) et lui donna un fils Prusias II.
APAMA IV (En Grec : ‘Aπάμα Δ΄)
Reine de Bithynie. Fille du Roi de Macédoine Philippe V (221-179) et de la Reine
Polycrateia. Elle épousa le Roi de Bithynie Prusias II Cynegus (182-149) et eut deux enfants.
Son fils Nicomède II succéda à son père et sa fille épousa le Roi de Thrace des
Caenes Diegylis (v.150-141).
APAMÉE de Médie (En Grec : Απάμεια)
Ville de Médie près d’Ecbatane, dont la localisation précise est inconnue, mais sûrement située
près de la ville moderne de Nahavand. La ville fut fondée par le Roi Séleucide, Séleucos I (305-280).
APAMÉE de Phrygie ou Apameia ou Apamea
C’est l’ancienne Kibôtos ou Cibotus (En Grec : Απάμεια
κιβωτός) Ce fut une ville d’Asie
Mineure fondée par le Roi Séleucide Antiochos I Sôter (280-261).
Il la nomma ainsi en souvenir de son épouse Apama I et non pas de sa mère comme
l’on trouve souvent. La ville fut érigée près du site de Celaenae (ou Kelainai ou Kélainai ou Celaenæ),
la capitale de la Satrapie Achéménide de la Grande Phrygie où Xerxès I (486-465)
fit bâtir un palais à son retour de Grèce. Le site, qui aujourd’hui
surplombe la vallée, est entièrement occupé par la ville nouvel de Dinar,
parfois également appelée localement Geiklar, "les gazelles". Parmi les
vestiges du site on trouve un théâtre et un grand nombre d’importantes
inscriptions Gréco-romaine. Strabon (Géographe
Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C, Livre XII p. 577) dit que la ville se trouvait à la source
(Ekbolais) de la Marsyas et que la rivière coulait ensuite à travers le milieu
de la ville, puis devenait un torrent violent qui se jetait dans le fleuve
Méandre (Aujourd’hui le Büyük Menderes en Turquie), après que ce dernier fut
rejoint par l’Orgas (Appelé Catarrhactes par Hérodote
(Historien Grec, v.484-v.425 – Enquête VII. 26). (Voir
Asie Mineure,
Phrygie,
Apamée).
APAMÉE sur l’Oronte ou Apameia ou Apamea ou
Qalaat El Madiq ou Apharnaké ou Pharmaké ou Pella
(En
Grec : Απάμεια, en arabe
أفاميا ou
آفاميا Famia ou Fâmieh)
Ce
fut une ville de Syrie, située près de l’Oronte sur sa rive droite. Elle fut
baptisée successivement Apharnaké au Ve siècle av.J.C, puis Pella pendant la
période Hellénistique, Apamée sous les Séleucides et ce
fut la Fémie des croisés. Le site d’Apamée est aujourd’hui identifié (en
fait depuis le XIXe siècle) à l’actuel Qalaat-el-Madiq. Elle serait la ville où
était gardé le trésor des Séleucides (Strabon Livre XII. P. 752;
Ptolémée v. 15. § 19; Festus Avienus, v. 1083). La forteresse a été placée sur
une colline entre les enroulements de l’Oronte où avec le lac et les marais cela
lui donnait une de forme de péninsule, d’où son autre nom de Cherronêsos. Son
site se trouve à environ 55 km au Nord-ouest de Hama, en Syrie, avec une vue sur
la vallée Ghab. Située à un carrefour stratégique pour le commerce avec l’Est,
la ville a prospéré au point que sa population va atteindre 500 000 habitants.
(Voir
Syrie/Palestine,
Apamée).
APED Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
APER-ANAT Voir OUSER-ANAT.
APHÉIDAS 14e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides
de 1136 à 1135 av.J.C. Il fut le fils d’Oxyntès à qui il succéda.
APHRODISIAS (En Grec : ‘Aφροδισιάς) Ce fut une cité de Carie dont le site est
situé près du village moderne de Geyre, en Turquie, à environ 100 km. à l’Ouest des côtes
de la mer Egée et 230 km. d’Izmir. Elle doit son nom à Aphrodite, la Déesse de l’amour qui
avait un sanctuaire dans la ville avec son unique statue de culte, l’Aphrodite d’Aphrodisias.
(Voir
Asie Mineure,
La Carie,
Aphrodisias).
APIASHAL 2e Roi d’Assur de la IIe dynastie au XXIIe siècle, fils de
Ushpia. Son fils Hale fut le 18e Roi d’Assur lors du retour de la Ière dynastie.
APIL-SIN ou Apil-Sîn
4e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1831 à 1813 av.J.C.
Il repoussa à l’Est les frontières du royaume de Babylone jusqu’au Tigre.
APIROU ou Habiru ou Abirou ou
Hapirou ou Habirou ou Hapiru ou Ha Biru ou Apiru Nom
donné par de nombreuses sources Sumériennes, Égyptiennes, Akkadiennes, Hittites,
Mitanniennes et Ougaritiques (Datant environ de 2000 à 1200) à une catégorie de
la population du Nord-ouest de la Mésopotamie et du Croissant Fertile, depuis
les frontières de l’Égypte, jusqu’en Canaan et en Iran. Le portrait qu’on dresse
des Apirou varie selon la source et l’époque : Ils sont nomades,
semi-sédentaires, hors-la-loi, marginaux, rebelles, mercenaires, esclaves,
travailleurs migrants, etc. Les termes Habiru et Hapiru se
trouvent dans les tablettes Akkadiennes en écriture cunéiforme et semblent
correspondre au terme apr.w apparaissant dans les textes Égyptiens à partir du
Pharaon Thoutmôsis III (1479-1425), conventionnellement prononcé "Apirou"
qui les rencontre pour la première fois lors d’une de ses campagnes en Syrie. Dans les annales
Mésopotamiennes, on les identifie par le logogramme Sumérien sa.gaz, dont la
prononciation est inconnue. Apirou signifie peut-être poussiéreux, à l’instar
des nomades de la steppe. Des documents Sumériens datant du règne du Roi d’Ur Shulgi (2094-2047),
décrivent "Un peuple voyageant sans vêtements, dans un silence de mort,
détruisant tout sur son passage; les hommes vont où bon leur semble, plantant
leurs tentes et leurs campements. Ils vivent dans la contrée sans observer les
décrets de mon Roi". Les lettres d’Amarna, sous le Pharaon Amenhotep IV (ou
Aménophis/Akhénaton, 1353/52-1338),
sont l’une des sources les plus significatives concernant les Apirou. Elles
proviennent de ses vassaux en Canaan et d’autres Rois de l’époque. Elles sont
écrite en écriture cunéiforme Akkadienne. De nombreuses lettres sont un
appel à l’aide du Pharaon, écrites par des Rois attaqués par des tribus nomades
ou semi-nomades, qui formaient des alliances changeantes avec l’un ou l’autre
des royaumes pour mener des guerres locales. Ces peuples sont appelés par le
logogramme sa.gaz dans certaines lettres et par le nom "Hapirou" dans d’autres.
Le logogramme sa.gaz est mentionné dans au moins une douzaine de documents du
royaume Hittite. Dans plusieurs documents on peut lire la phrase suivante : Les
troupes de Hatti et les troupes de Sa.gaz. Hatti signifiant le noyau de
l’Empire. Une inscription sur une statue trouvée à Alalah (ou Alalakh) en Anatolie du
Sud-ouest, qui représente le Roi d’Alep Idrimi (v.1490-v.1450),
rapporte qu’après que sa famille a dû fuir vers Emar, il les a abandonnés pour
se joindre au peuple "Apirou" à "Ammija dans la terre de Canaan".
APHOPHIS Voir APOPI I et II. (Voir
Égypte).
APIL-KIN ou Kabilkin ou Habilkin ou
Ḫabilkin Roi
des Goutis (Roi du Gutium) de 2150 à 2147 ou 2147 à 2144 av.J.C.
APIL-SIN ou Apil-Sîn
4e Roi de Babylone de la 1ère dynastie Amorrite, de 1831 à 1813. Il succéda
à son père Sabium. Il repoussa à l’Est, jusqu’au Tigre, les frontières
du royaume de Babylone. Il fit construire dans la ville un temple dédié à Inanna. Son fils Sin-Muballit lui succéda.
APIRU Voir APIROU.
APIS Dieu Égyptien de la fertilité, de la puissance sexuelle et de la force physique. Il est
représenté comme un taureau couronné avec le disque solaire et l’uræus
serpent (Cobra royal). Il est vénéré dès la préhistoire, les premières
traces de sa présence, en tant que culte, sont représentées sur des gravures rupestres.
(Voir Égypte,
Apis).
APLAHANDA Roi de Karkemish de vers 1790 à vers 1770 ou 1786 à 1766 ou 1786 à 1762 av.J.C.
Il est connu d’un sceau cylindrique traduit par René Dussaud en 1929, qui fut trouvé à la base de la
butte d’Ougarit. On trouve également sa trace dans les archives de Mari. Il aurait été un contemporain
d’Iamash-Adad (ou Iasma-Addu, 1790-1775) et de Zimri-Lim (1775-1761/60), que ce dernier appelle mon
frère. Selon William James Hamblin, il fut allié avec le Roi Amorrite d’Ekallāté (ou Ekallatum),
Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775) dans une guerre contre Alep qui échoua. Aplahanda fut
remplacé par ses deux fils, Yatar-Ami et Yahdul-Lim, il eut également une fille du nom de Matrunna.
APOLLINOPOLIS MAGMA ou Apollonopolis ou Edfou (En
Grec : πόλις μεγάλη Aπόλλωνος
ou πόλις μεγάλη
Aπόλλωνος, en
Latin : Superioris Apollonos) était assigné par Ptolémée (ou Claudius
Ptolemaeus, astronome et astrologue Grec, v.90-v.168) comme faisant parti du 4e nome
Hermonthite, le "nome du Sceptre" (wAst),
mais elle est plus communément considérée comme une des capitales du
2ème nome, le "nome du Trône
d’Horus" (Ts Hrw). Ce sont les
Grecs, qui avaient identifié le Dieu Horus avec Apollon, qui donnèrent le nom d’Apollinopolis Magna à Edfou.
À l’époque Romaine elle fut le siège d’un évêché et, selon le Notitia
dignitatum (Document de la chancellerie Romaine), une partie de la légion "Legio
II Traiana Fortis" y avait son quartier-général. Ses habitants étaient
des ennemis du crocodile et de ses adorateurs. (Voir
Edfou,
Apollinopolis).
APOLLONIA ou Apollonie ou Sosopolis (En Bulgare : Созопол
Sozopol, transcription du Grec : Σωσόπολις)
Ce fut une petite ville située à 30 km de Bourgas sur la mer Noire, sur les côtes de Thrace.
On a retrouvé les vestiges d’un premier peuplement sur le site par des Thraces, qui datent du XIVe et XIIIe siècle
av.J.C. De récentes recherches archéologiques ont mis au jour une importante nécropole
de ce peuple datant des VIIIe et VIIe siècles av.J.C. Vers 609 av.J.C Milet installe sur le site une colonie
avec à sa tête Anaximandre (En Grec : Anaximandros Anaximandros, 610-546),
qui nomme la ville Antheia. La cité sera rapidement rebaptisée : Apollonia, à cause d’un temple
consacré à Apollon et dont une statue colossale, transportée plus tard par Lucullus à Rome, sera placée dans le Capitole.
Il ne faut pas la confondre avec Apollonia sur la côte Illyrienne, près de l’embouchure de l’Aous (ou Aoös ou Vjosa) ou le
Roi de Macédoine, Philippe V (221-179) fut battu par le Préteur Laevinus en 214.. (Voir
Asie Mineure,
Colonies de Milet,
Apollonia).
APOLLONIS de Cyzique ou Apollônis ou Apollonide (En Grec :
‘Aπολλωνίς) Reine de Pergame. Elle fut l’épouse du
Roi de Pergame, Attalos I (241-197). Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C)
la décrivit comme une femme qui, pour de nombreuses raisons, méritait de recevoir tous les honneurs.
Il poursuit, que bien qu’elle naquit d’une famille modeste, elle sut naturellement devenir une Reine
et conserva ce rang élevé jusqu’à la fin de sa vie, et n’utilisa jamais de fascinations factices, mais
ce fut par la vertu et l’intégrité de sa conduite dans la vie publique et privée qu’elle atteignit
cette aptitude. L’affection que portait la Reine à ses enfants ainsi que leur éducation sont
remarquées par plusieurs sources antiques. Elle serait morte vers 158. Elle donna quatre fils au Roi :
Eumène II (ou Eumènès ou Eumenês ou Euménès ou Eumene ou Eumène de Pergame), qui succéda à son père de 197 à 159 ;
Attalos II Philadelphe (ou Attale ou Attalus ou Attalos II Philadelphos,
qui succéda à son frère de 159 à 138 ; Philetairos dont nous ne savons rien ; Athénée dont nous ne
savons rien et qui reçut ce nom en hommage au père d’Apollonis.
APOLOGOS Ville de Characène qui fut un port important entre Forat et le Golf. La ville est mentionnée à
plusieurs reprises par les auteurs anciens. Elle était connue sous les Sassanides comme Schad-Schabuhr et à la période
islamique, al-Ubulla. Elle est identifiée par certains spécialistes aujourd’hui au port de Bassorah.
APOPI ou Apopi I Aasemrê, puis Apopi II Aakenemrê Aphophis II Pharaon de la
XVe dynastie de 1581 à 1541.
(Voir Égypte).
APOPHIS ou Apopi Dieu des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal cherchant
à anéantir la création divine. Son nom Aapep ou Aapef (en Égyptien) signifiait "géant" ou "serpent géant".
Il est représenté justement sous la forme d’un serpent gigantesque qui s’attaque quotidiennement à la barque
de Rê voguant sur le Noun, afin de mettre fin au processus de la création,
mais il est chaque fois vaincu. Chaque lever du soleil marquait ainsi la
victoire de Rê sur Apophis. (Voir
Égypte,
Apophis).
APPIANUS Impératrice Romaine, elle fut la 4e épouse de l’Empereur Claude
(41-54). Elle mourut en 48 ap.J.C.
APRIÈS HÂÂIBRÊ ou Ouâhibrê Pharaon de la
XXVIe
dynastie de 589 à 570 av.J.C. (Voir
Égypte).
APSAROS ou Apsaruntos ou Apsaras
(En Géorgien : გონიოს ციხე)
Ville de Colchide, aujourd’hui Gonio. Ce fut une
fortification Romaine en Adjarie, sur la mer Noire, à 15 km au Sud de Batoumi. La
ville était aussi connue pour son théâtre et son hippodrome.
ARA Nom de 2 Rois d’Arménie. ARA I le Beau
Roi d’Arménie au XXe siècle av.J.C. Fils d’Aram. Il eut un enfant Ara
II Gartos qui lui succéda. ARA II Gartos
Roi d’Arménie au XXe siècle av.J.C. Fils d’Ara I. Il eut un enfant
Anoushavan qui lui succéda.
ARABIE Au cours du premier millénaire les royaumes des Minéens, puis de
Saba dominèrent successivement l‘Arabie du Sud. Ceux d’Hadramaout et de
Qataban se développèrent parallèlement mais leur importance fut moindre. Par
la mer Rouge l’Arabie méridionale commerçait avec les royaumes Nabatéens de
Pétra (Arabie du Nord, IVe siècle av.J.C). De
60 av.J.C à 105 ap.J.C, ce royaume devint province Romaine d’Arabie, vassal de
Rome. Le royaume de Palmyre qui remplaça celui de Pétra, atteignit son apogée
au cours du IIIe siècle, mais fut à son tour anéanti par Rome en 273. En
Arabie du Sud le royaume de Himyar, qui avait succédé à celui de Saba,
échappa à la domination Romaine, mais fut ensuite disputé entre les Perses et
les Byzantins. C’est à La Mecque, capitale du Hedjaz que naquit Mahomet en 570.
ARABION Roi de Numidie et Maurétanie de 44 à 43 av.J.C fils de Massinissa.
ARACH Voir ROHOB.
ARACHIDAMIA ou Archidamia (En Grec :
Αραχιδάμεια) Co-Reine de Sparte de la
branche des Eurypontides. Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte Eudamidas I (331-305).
Elle eut la réputation d’être très riche. Elle lui donna trois enfants : Deux
fils, Archidamos IV qui lui succéda et Agésilas et une fille, Agesistrata (En
Grec: ‘Aγησιστράτα, † 241).
ARACHOSIE ou Arachosia ou Haraiva (En Perse : Harahuvatiš
"bien arrosé") Ce fut une région située au Sud-ouest de l’Afghanistan et une ancienne
satrapie de l’Empire Perse Achéménide le long de la rivière Tarnak. Arachosie est le nom dérivé du
Grec Arachotos, une forme Hellénisée du Perse Ancien Harahuvatiš, le nom du fleuve Helmand.
La région fut également connue sous le nom de Zabulistan au Moyen-âge. La région se trouvait sur
la route à l’Ouest de l’Iran qui passait à travers les montagnes dans la vallée de l’Indus. À
son extension maximale l’Arachosie s’étendait au Sud de l’Afghanistan, ainsi que
sur des parties du Pakistan et de l’Inde. La rivière Helmand parcourrait aussi la
région et fournissait des terres très fertiles dans le Sud de l’Afghanistan. (Voir
Perse,
Arachosie).
ARAM Roi d’Arménie au XXe siècle av.J.C. Fils de Harma. Il eut un enfant,
Ara I qui lui succéda.
ARAMANEAG Roi d’Arménie en 2026 av.J.C. Il fut le fils de Haik (ou Haïg ou Haïk).
Il eut un enfant Armais qui lui succéda.
ARAMU ou Arame (En Arménien :
Արամ) Roi d’Ourartou de
880 à 844 ou 860 à 843 ou 860 à 840 ou 858 à 844 ou vers 855 à 844 ou 850 à 840 av.J.C. Il est considéré comme le
fondateur du royaume d’Ourartou. Il aurait unit toutes les principautés Arméniennes et Hourrites, qu’il ajouta à
son territoire et se donna le titre de “Roi des Rois”, titre qui deviendra traditionnel des Rois de l’Ourartou.
Ce fut en 855 (on trouve aussi 858), qu’apparut pour la première fois le nom Ourartou dans les tablettes Assyriennes,
avec la mention d’Aramu. Pour beaucoup de spécialistes Lutipris (ou Lutipri) lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Ourartou,
Aramu).
ARAMÉEN Les grandes puissances telle que l’Égypte, la Babylonie, l’Assyrie
étant affaiblie, des tribus nomades s’installèrent dans le couloir
Syro-palestinien. Plusieurs royaumes Sémitiques, d’abord nomades, se
fixèrent le long de l’Euphrate au Xe siècle. Les royaumes s’étendaient
jusqu’en territoire Assyrien, ses derniers en 733 rasèrent la ville de Damas,
qui centrée sur son oasis s’était constituée en royaume. L’écriture
Araméenne était issue de l’alphabet Phénicien. (Voir
Syrie-Palestine,
Araméens).
ARAM-MADARA Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
ARAM-ZOBAH Voir ZOBAH.
ARARAT Nom Hébreu, qui est en fait l’ancien nom de l’Arménie.
ARBÈLES ou Erbil ou Hewlêr (en Kurde)
Ce fut l’une des principales ville d’Assyrie,
en Adiabène, qui se situe dans le Kurdistan actuel au Nord de l’Irak. On donne parfois le nom
de bataille d’Arbèles à la bataille de Gaugamèles ou Alexandre le Grand (336-323) vainquit le
Roi Perse Darius III le 01 Octobre 331 av.J.C et trouva le trésor des Rois Achéménides, en
raison de sa proximité avec le champ de bataille.
ARBOGAST Général barbare, au service des
Romains, mort en 394 ap.J.C, il fit peut être étranglé l’Empereur Valentinien.
ARCADIE Région au centre du Péloponnèse (Grèce)
capitale Olympie.
ARCADIUS FLAVIUS PIUS ARCADIUS (Né
en 377 ap.J.C) Co-Empereur d’Orient
du 19-1-383 au 17-1-395, puis Empereur d’Orient jusqu’au 10-1-402, puis de
nouveau co-Empereur d’Orient jusqu’au 01-5-408 avec Théodose II. Fils de
l’Empereur Théodose I (379-395). Il laissa l’empire
dévasté par les barbares. Il épousa en 395 Ælia Eudoxia (morte en 404). Il eut deux
enfants : Ælia Pulchérie (ou Sainte Pulchérie) elle épousa : Théodose II Empereur
(402-450) et l’Empereur d’Orient Marcien (450-457).
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