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AMON  ou ‘Amon ben Menasheh  (En Hébreu : אמון בן-מנשה מלך יהודה, en Grec : Αμων)  Il fut le 15e Roi de Juda de 642 à 640 ou 643 à 640 av.J.C Edwin R.Thiele. 642 à 640 William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen ou 643 à 640 Edwin Richard Thiele. Il fut le fils de Meschullémeth (ou Meshullemet) et de Manassé, à qui il succéda. Il monta sur le trône à l’âge de 22 ans. D’après le récit biblique, il imita les impiétés de son père et restaura l’idolâtrie. Le Prophète Sophonie (ou Zephaniah ou Tzfanya) décrivit son règne comme marqué par la dépravation morale (1 : 4, 3 : 4, 11). Selon le Second Livre des Rois (21 : 18-26) et le Second Livre des Chroniques (33 : 20-25), il fut assassiné à l’âge de 24 ans par ses propres serviteurs (ou fonctionnaires), qui complotèrent contre lui. Certains chercheurs, comme Abraham Malamat, affirment qu’Amon fut assassiné parce que les gens n’aimaient pas l’influence lourde que l’Assyrie faisait peser sur Juda et le rendirent responsable. Il épousa Jedidah (ou Yedida ou Jedidiah), fille de Adaïa (ou Adaiah) de Botskath (ou Bozkath, dans la plaine de Shéphélah, mais son emplacement exacte est inconnu), qui lui donna un fils, Josias qui lui succéda.
 
AMON  Dieu de Thèbes (Égypte) identifié au Dieu soleil Rê (Râ). Il prit le nom d’Amon Rê et devint à partir de la XIe dynastie le Dieu national. Il fut représenté avec une couronne de plumes ou une tête de bélier. (Voir Égypte, Amon)
 
AMONHERKHEPSHEF   ou   Amonherounemef  – Jmn Hr xpS.f  "Amon est son bras puissant"  Nom de 3 Princes Égyptiens. AMONHERKHEPSHEF  Prince Égyptien de la IXe dynastie. Il fut le premier fils de Ramsès II (1279-1213) et de la Reine Néfertari. Selon certains spécialistes il aurait eu de grandes responsabilités au côté de son père pendant plusieurs années, Chef des armée etc…(Voir Égypte, les enfants de Ramsès).   AMONHERKHEPSHEF   Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut le premier fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis). Christian Leblanc le donne comme un fils de la Reine Tyti. Comme beaucoup de ses frères, il fut nommé ainsi d’après le nom d’un fils de Ramsès II (ci-dessus). Il semble qu’il se soit orienté vers une carrière militaire et civile, comme le révèlent ses titres. Son père lui confia le poste de "Commandant en chef de la cavalerie" ainsi que ce fut précisé dans sa tombe et "Inspecteur de l’administration du Double Pays". Pour certains spécialistes il mourut environ à l’âge de quinze ans, mais pour d’autres, dont Christian Leblanc, il était à l’âge adulte et serait mort autour de l’an 22 ou 28 de son père. Il fut représenté dans le temple de Ramsès III à Médinet Habou. Sa tombe QV55, dans la vallée des Reines est bien préservée. Elle fut fouillée par les archéologues Italiens en 1903-1904.  AMONHERKHEPSHEF   Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut le premier fils de Ramsès VI (1143-1136) et de la Reine Noubkhesed (ou Nubkhesbed ou Nubchesbed ou Nebouherkhesebed). Il fut enterré dans le sarcophage de la Reine Taousert et selon certains spécialistes déposé dans le tombeau du Chancelier Bay, KV13 dans la vallée des Rois, mais il y a peut-être confusion avec un fils de Ramsès II du même nom.
 
AMONROUD Voir ROUDAMON.
 
AMORRITE  ou  Amoréen  ou  Amorrhéen   Vers 2000 av.J.C, les Amorrites, peuple nomade venu de l’Ouest s’introduisirent en Mésopotamie et s’installèrent aussi à Palmyre au Nord de la Syrie. Ils prirent possession de vastes territoires. À la chute du Roi Ibbi-Sin (ou Ibbi-Sîn, 2028-2004) et de l’empire du Sumer, ils prirent le contrôle de plusieurs cités. De ces villes naquirent des royaumes qui compteront sur la carte politique de l’époque. La citée de Mari, sur le cours supérieur de l’Euphrate (Syrie), où le Roi de Yaggid-Lim (1830-1820 ou 1825-1815) fondera la dynastie Amorrite qui durera jusqu’à ce que Babylone écrase Mari. Le Roi Zimri-Lim (1775-1761/60) sera le dernier Roi de cette dynastie de Mari. La ville d’Assur, plus au Nord, qui verra l’arrivée au pouvoir du premier Empereur d’Assyrie, Shamshi-Adad I (1796) (voir Assyrie). La Babylonie sur laquelle la première dynastie Amorrite régnera de vers 1900 à vers 1595, qui sera fondée par Sumu-Abum (ou Samou Aboum, 1895-1881) et enfin les villes d’Eshnunna et de Larsa où le Roi Naplânum, fondera aussi sa propre dynastie. (Voir Mésopotamie, Amorrites et Syrie-Palestine.
 
AMOSIS   ou   Ahmosis    Voir AHMÈS I.
 
AMOURROUM   Dynastie Amorrite de Babylone au IIe millénaire, dont le Roi le plus célèbre fut Hammourabi (1792-1750). Elle fut la première dynastie Amorrite de Babylone. (Voir Mésopotamie, Babylone).
 
AMPAG  Nom de 2 Rois d’Arménie.   AMPAG  I  Roi d’Arménie vers 1350 av.J.C.  AMPAG  II  Roi d’Arménie vers 910 av.J.C.
 
AMPHICTYON  ou  Amphiktýôn  (En Grec : ‘Aμφικτύων)  3e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1497 à 1487 av.J.C. Il accéda au trône en épousant Cranae (ou d’Atthis selon certaines versions), fille de Cranaos qu’il détrôna. Il est considéré comme “autochtone” (enfant spontané de la terre) ou selon d’autres traditions il fut le fils de Deucalion (Un des seuls mortels qui survécut au Déluge) et Pyrrha. Il est réputé avoir fondé l’Amphictyonie de Delphes et il aurait réuni plusieurs bourgades autour d’un culte commun. Il eut deux enfants.
 
AMPHICTYONIE "Ceux qui sont voisins" Association ou confédération religieuse (De communautés Grecques) puis politique, qui vivait autour d’un sanctuaire, dont elle avait la responsabilité. La plus célèbre fut l’amphictyonie pylaio-delphique. Selon la mythologie, le mot serait issu d’Amphictyon fondateur de l’Amphictyonie de Delphes. Cette dernière fut la plus importante. Sont sanctuaire fut dans un premier temps le temple de Déméter, puis le temple d’Apollon (Delphes) dans lequel se trouvait l’oracle. Les députés de douze peuples de la Grèce continentale y siégeaient. Elle fut érigée en sorte de tribunal international. Elle fut le théâtre des quatre Guerres Sacrées. (Voir Grèce Guerres Sacrées).

 

AMPHICRATÈS  Tyran de Samos vers 670 av.J.C.
 
AMPHITRES  Tyran de Milet au VIIe siècle av.J.C.
 
AMRI  Voir OMRI.
 
AMSET  Divinité protectrice du foie des morts. Elle est représentée sous la forme d’un homme momifié. Son lieu de culte est associé à la ville de Bouto, dans le Delta du Nil. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes, appelés "Les fils d’Horus". Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt. (Voir Égypte, Amset).
 
AMYNTAS  ou  Amýntas  (En Grec : Αμύντας)  Nom de 4 Rois de Macédoine.  AMYNTAS  I  Roi de Macédoine de 567 à 498 ou 547 à 498 ou 540 à 500 ou 540 à 498 av.J.C. Il fut le fils d’Alcétas I à qui il succéda. Il entretint des relations avec les Tyrans Athéniens, Pisistrate et Hippias (527-510). Il recueillit ce dernier lorsqu’il fut chassé de sa ville par la révolution démocratique. En 513/512, Amyntas I fut obligé de se soumettre au Roi Perse Darius I (522-486). Ce dernier, après sa campagne de contre les Scythes et Péoniens, envoya son Général Mégabaze (ou Mégabyze) et une délégation à Amyntas I et exigea la terre et de l’eau en signe de soumission. Il eut deux enfants, Alexandre I Philhellène qui lui succéda et une fille Gygaea (ou Gygaia ou Gygée ou Ghygàie) qui épousa le Perse Bubarès. (Voir Grèce, Macédoine, Amyntas I).  AMYNTAS  II Micros “le petit”   Roi de Macédoine de 394 à 393 av.J.C. Il lutta pour accéder au pouvoir contre Pausanias II. Il fut un fils de Ménélas I (ou Ménélaos) ou de Philippe et donc le petit-fils d’Alexandre I Philhellène. Quelques spécialistes le présentent comme le fils d’Archélaos I. Il succéda à son père dans son apanage en haute-Macédoine, dont Perdiccas II semble avoir voulu le priver, mais son action fut entravée par les Athéniens. En 429, Amyntas II, aidé par le Roi de Thrace, Sitalcès (v.460-425), avança pour contester à Perdiccas II le trône de Macédoine, mais celui-ci parvint à garder sa couronne et Amyntas II se contenta de sa principauté héréditaire. On ne connaît pas le nom de son épouse mais il lui est attribué assez fréquemment la paternité d’un fils, Ptolémée I Alôros (Roi 368-365). Amyntas II fut trahit et tué par Derdas II, Prince de Lynkestis (ou Lyncestie “Pays du lynx" ou Élimaea), sûrement à la solde de Pausanias II qui prit le pouvoir (Diodore de Sicile, Livre XIV.37, 84; Dexippus), mais mourut lui aussi assassiné par Amyntas III.  AMYNTAS  III  Roi de Macédoine de 393 à 370/369 av.J.C. Fils d’Arrhidaios et arrière petit-fils d’Alexandre I Philhellène. Dès sa prise de pouvoir il dut faire face à l’invasion du Roi Illyrien Bardylis I (393-358). Amyntas III qui avait cherché des alliés, ne reçut d’aide que de la Ligue Chalcidienne en échange de territoire qu’il dût leur céder et de l’oligarchie des Aleuades de Larissa que la Macédoine avait aidé quelques années plus tôt. Ce renfort fut insuffisant et Amyntas III fut renversé, il fut alors remplacé par Argaeus II (393-392), un fils d’Archélaos. Il retrouva rapidement son trône avec l’aide des Thessaliens. Il réclama alors aux Chalcidiens les terres qu’il leur avait cédées lors de l’invasion Illyrienne, mais ces derniers refusèrent. Une guerre de trois ans éclata et en 379 Olynthe capitula, la Ligue Chalcidienne fut un temps dissoute et la Macédoine retrouva en partie ses frontières. Il épousa Eurydice et eut quatre enfants. Puis il épousa Gygaea (ou Gygaia ou Gygée ou Ghygàie) qui lui donna trois enfants Archélaos, Arrhidée (ou Arrhidaios) et Ménélas III (ou Ménélaos). (Voir Grèce, Macédoine, Amyntas III).  AMYNTAS  IV  Roi de Macédoine 359 à 356, mort en 336. Fils Perdiccas III et de la Reine Phila. Il fut proclamé Roi alors qu’il était encore mineur, à la mort de son père tué en combattant contre les Illyriens. À ce moment, son oncle Philippe II épousa sa mère et se nomma son tuteur, puis il l’écarta rapidement du trône et se fit proclamer Roi. Contrairement à la coutume de l’époque il ne le fit pas mettre à mort au contraire sa fille Cynane l’épousera plus tard. De cette union naîtra une fille, Adéa-Eurydice qui épousera Philippe III Arrhidée, un fils de Philippe II. En 336, Alexandre le Grand élimina son cousin en le faisant exécuter car Amyntas aurait pu devenir le Roi légitime.
 
AMYNTAS   Tétrarque de Trocmes et de Galatie de 39 à 36, puis Roi de Galatie et de plusieurs des pays limitrophes de 36 à 25 av.J.C. Il est mentionné par Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C) comme son contemporain. Il fut le fils de Brogitarix, Roi de Galatie et d’une Princesse Galate. Il semble avoir pris possession de la Lycaonie. Pour cela, il aurait ajouté au sien le territoire de la ville de Derbe en assassinant son Prince, Antipater de Derbe, un ami du Romain Cicéron et celui d’Isaura en Cappadoce par faveur des Romains. À l’origine il fut secrétaire (γραμματευς) du Roi de Cappadoce Deiotaros I Philoromaios (ou Dejotarus ou Deiotarix I en Galate) qui l’avait fait commandant en chef (στρατηγoς) des auxiliaires Galates envoyés pour aider Brutus et Cassius contre le second Triumvirats, mais il déserta au profit de Marc Antoine (83-30 av.J.C) juste avant la bataille de Philippes en 42 av.J.C. Après la mort de Deiotaros I, en 37, il fut fait Roi de Cappadoce en tant que client de Rome. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125 ap.J.C) lorsqu’il énumère les partisans de Marc Antoine, en 31, à la Bataille d’Actium, dit de lui qu’il déserta juste avant la bataille et qu’il rejoignit les rangs d’Octave (futur Auguste, 27 av.J.C-14 ap.J.C). Puis Amyntas tout en poursuivant ses projets d’agrandissement, s’efforça de réduire à sa merci les montagnards réfractaires autour de lui et se rendit maître d’Homonada (ou Hoinona) une cité des montagnes du Taurus, qui menaçaient les routes reliant la Pisidie à la Pamphylie. Il prit la ville et tua son Prince. Cependant la veuve de ce dernier le vengea et Amyntas fut victime en 25 av.J.C d’une embuscade où il mourut. Après sa mort la Galatie devint une province Romaine. Amyntas eut un fils, Artemidoros de Trocmes, qui épousa une Princesse Tectosages, la fille d’Amyntas, le Tétrarque de Tectosages. Ils furent les parents de Caius Julius Sévère, un noble d’Akmonia en Galatie, À son tour le père de Caius Julius Bassus, Proconsul de Bithynie en 98 et Caius Julius Sévère (ou Gaius Julius), un Tribun dans Legio VI Ferrata.
 
AMYRTHÉE  ou  Amyrtée  ou   Psammétique  IV    Pharaon de la XXVIIIe dynastie de 404 à 399 av.J.C. (Voir Égypte).
 
AMYTIS  ou  Amitis  (En Përsan : ام یتیس)  Nom de 2 Reines issues des Mèdes.  AMYTIS  I  Reine de Babylone, fille du Roi des Mèdes Cyaxare (633-585), elle épousa le Roi de Babylone, Nabuchodonosor II (605-562). Une des version de la légende des jardins suspendus de Babylone, raconte que son époux les aurait fait construire pou elle.   AMYTIS  II   Reine des Perses Achéménides. Elle épousa le Roi des Perses Achéménides Cyrus II (559-529). Cette union est donnée par Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398) et Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355). Elle fut une Princesse de Médie, fille du Roi des Mèdes Astyage (585-550/49) et de la Reine Aryenis (Donc sa tante ?). Il y a une polémique sur cette union entre les spécialistes. Certains, comme Kathleen Mary Tyrer Atkinson-Chrimes nient son existence, considérant que Ctésias est assez fantaisiste dans ses récits et qu’Amytis est connue pour avoir épousé Nabuchodonosor II (605-562), donc d’après eux elle ne put se remarier vers 550. D’autres, comme le généalogiste Christian Settipani font remarquer qu’il y aurait une confusion entre les deux Amytis, l’une étant la tante de l’autre. Elle donna une fille au Roi : Méroé qui épousa son demi-frère, Cambyse II.
 
AMYTIS  ou  Amitis   (En Përsan : امیتیس)  Princesse Perse Achéménide. Elle fut la fille du Roi Xerxès I (486-465) et de la Reine Amastris (ou Amestris). Elle fut donnée en mariage au Général Mégabaze (ou Mégabyze), membre d’une des familles nobles de premier plan de l’Empire. Avec sa mère elle est représentée dans les écrits de l’historien Grec Ctésias de Cnide comme l’une des femmes les plus influentes du règne de son frère Artaxerxès I (465-424). Autour de 445, son mari conduisit en Syrie une rébellion contre ce dernier, en battant plusieurs armées. Pendant ce temps, Amytis resta avec le Roi, mais par la suite elle participa, avec sa mère et le Satrape Artarius aux négociations qui conduisirent à la réconciliation de Mégabaze avec Artaxerxès I. Toutefois, selon Ctésias, Mégabaze fut expulsé de la cour et exilé dans le Golfe Persique. Après cinq ans d’exil, il fut autorisé à avoir un nouveau procès, grâce encore une fois, à l’intervention de son épouse et de sa belle-mère. Amytis lui donna deux fils : Zopyros (ou Zopyre) et Artiphios (ou Ardufiya). Zopyros, après la mort de son père et de sa mère s’enfuit à Athènes, où, selon Ctésias, il fut bien reçu. Toujours selon Ctésias, sous le règne de Xerxès I, Amytis fut accusée d’adultère par Mégabaze. Ctésias dit qu’après la mort de son mari, elle eu une histoire d’amour avec le médecin Grec Apollonide de Cos, qui, lorsqu’ils furent découvert, fut torturé et tué sur ordre de la Reine mère Amastris. Il ne faut peut-être pas prendre à la lettre la version de Ctésias qui créa beaucoup d’histoires fictives sans beaucoup rigueur historique.
 
AMZAP  ou  Amazasp  ou  Hamzasp  Nom de 3 Rois d’Ibérie.  AMZASP  I  Co-Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 106 à 116 ap.J.C. AMZASP  II  Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 182 à 186 ap.J.C.  AMZASP  III  Co-Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 260 à 262 ap.J.C. Il gouverna avec son père Mihrdat II.
 
ANAM  Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Akkad, d’Oumma, de Kish de 1823 à 1818 ou 1822 à 1817 av.J.C. Il eut un enfant Irdanene qui lui succéda.
 
ANAPA  Voir GORGIPPIA.
 
ANASTASE   Nom de 2 Empereurs Byzantins (de Constantinople).  ANASTASE I  Empereur Byzantin (de Constantinople) du 09-4-491 à 518 ap.J.C. Il entoura de murs Constantinople. Il épousa en 491 Ælia Ariadna, fille de l’Empereur Léon I (457-474). ANASTASE II   Empereur Byzantin (de Constantinople) de 713 à 716 ap.J.C.
 
ANASTASIA   Impératrice Byzantine (de Constantinople). Elle épousa l’Empereur Byzantin Constantin IV (654-685).
 
ANAT-HER   ou   Heka-Khasut Anat–her    Pharaon la XVIe dynastie. (Voir Égypte).
 
ANATOLIE  Nom antique de l’Asie Mineure.
 
ANAXANDRA  Reine de Sparte vers 940 av.J.C, fille du Roi de Cléonoe Thersandros. Elle épousa le Roi de Sparte Eurystène.
 
ANAXANDRE  ou  Anaxandros (En Grec : ‘Aνάξανδρος)  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 640 à vers 615 av.J.C de la dynastie des Agiades. Il fut le fils d’Eurycratès à qui il succéda. Son règne fut marqué par la Deuxième Guerre de Messénie (685-668 ou 670-657 ou v.650-620) dont Sparte sortit victorieuse et que Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) décrivit longuement. Cette guerre naquit du désir de revanche des Messéniens sur la domination de Sparte. Sa chronologie précise est encore sujette à discutions. Grâce à sa phalange hoplitique les Messéniens furent dans un premier temps favorisés. La guerre se porta alors sur le territoire Laconien et les Spartiates durent se battre avec acharnement. Finalement, ils se ressaisirent et l’emportèrent à la bataille dite “du Grand Fossé”, suite en grande partie à une trahison du Roi d’Orchomène, Aristocrates II (v.680-v.670) allié des Messéniens. La guerre devint alors une suite de raids et de coups de main, comme lors de la Première Guerre de Messénie. À l’issue de la guerre, la Messénie battue fut de nouveau annexée au territoire Spartiate. Les habitants des plaines furent une fois encore réduits à l’état d’Hilotes, tandis que les cités côtières restèrent dans les mains des Messéniens mais prirent le statut de cités Périèques. Anaxandre eut deux épouses, Kléo qui était Prêtresse de Thétis et Léandris une esclave qui lui donna un fils qui lui succéda. Il eut un enfant Eurycratidès qui lui succéda.
 
ANAXANDRIDAS  ou  Anaxandridos  ou  Anaxandride  (En Grec : Αναξανδριδης)  Nom de deux Co-Rois de Sparte.  ANAXANDRIDAS  I  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers v.675 à v.645 ou v.665 à v.645 av.J.C (ou 675 à 645 dans la version d’un autre ordre de succession, voir Sparte, Eurypontides). Il fut le fils de Théopompe à qui il succéda. Sa succession est toujours incertaine, selon une version son fils Zeuxidamos (ou Zeuxidamus, en Grec : Ζευξίδαμος) lui succéda.   ANAXANDRIDAS II Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 560 à 520 av.J.C. Il fut le fil de Léon à qui il succéda. Il eut quatre enfants dont Cléomène I et Léonidas I qui lui succédèrent, Cléombrotos et Dorieus. (Voir Grèce, Sparte, Anaxandridas II).
 
ANAXIDAMOS  ou  Anaxidamus  (En Grec : ‘Aναξίδαμος)  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de v.625 à v.600 av.J.C (ou 645 à 625 dans la version d’un autre ordre de succession, voir à Sparte, Eurypontides) selon certains spécialistes, car la succession à Sparte à cette époque est encore incertaine. Il aurait été un contemporain d’Anaxandre (ou Anaxandros, v.640-v.615) des Agiades, et il aurait vécu la fin de la Deuxième Guerre de Messénie (685-668 ou 670-657 ou v.650-620) dont Sparte sortit victorieuse et que Pausanias décrivit longuement. Cette guerre naquit du désir de revanche des Messéniens sur la domination de Sparte. Sa chronologie précise est encore sujette à beaucoup de discutions car on a du mal à faire coïncider les dates de règne des souverains cité avec celles données pour celle-ci. Selon cette version son fils Archidamos I (ou Archidamus, en Grec : Aρχίδαμος A’) lui succéda. 
 
ANCUS  MARTIUS  4e Roi de Rome de 640 à 616 av.J.C, d’origine Sabine. Petit-fils de Numa Pompilius (714-673). Il fonda le port d’Ostie.
 
ANDANIA  ou  Andanie  Ville de Messénie située près de Messène, elle fut dans l’Antiquité la résidence des Rois Lélèges de Messénie. On y célébra pendant un temps les mystères des grandes Déesses (Cérès et Proserpine). La localisation du site antique fut longtemps hypothétique, on considère actuellement qu’il s’agit du village de Polichni, appartenant au district municipal de Meligalas. Ce fut la patrie d’Aristomène.
 
ANDECA  Roi des Suèves de 584 à 585 ap.J.C. Fils de Théodomir, il abdiqua.
 
ANDIA Princesse Babylonienne, qui fut selon certains spécialistes la fille du Roi de Babylone Nabuchodonosor IV (521), ce qui est peu probable au niveau des dates il doit y avoir confusion avec une autre Andia. Andia fut la concubine du Roi des Perses Achéménides Artaxerxès I (465-424). Elle lui donna un fils Bogapaeus (Bagapaios) et une fille Parysatis qui épousera son demi-frère le Roi Darius II (423-404).
 
ANDRANODOROS Roi de Syracuse de 214 à 213 av.J.C, puis devint co-Roi de Syracuse avec Hippocrate et Épicydes de 213 à 212, jusqu’à la prise de Syracuse par Rome. 2e fils de Hiéron II.
 
ANDROSTHÈNES  Tyran de Corinthe de la dynastie des Cypsélides de 200 à 197 av.J.C.
 
ANI  Voir INI.
 
ANITTA  Roi de Kussara (ou Kussar) et Kanesh vers 1780 à vers 1750 av.J.C. Il fut le fils de Pithana à qui il succéda. Il fit de Kanesh sa capitale, et, de là, il poursuivit la politique d’expansion de son père. D’après la légende il le suivait déjà sur les champs de bataille à l’âge d’un an. Certains spécialistes avancent qu’il serait un contemporain du Roi d’Assyrie, Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1796-1775). D’abord, il se tourna contre le royaume de Zalpa (ou Zalpuwa, qui n’est pas localisée avec certitude mais qui devrait se situer sur la côte Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du Halys), dont le Roi Uhna (ou Una) avait jadis dérobé l’idole de la divinité de Kanesh. Anitta vainquit le Roi Huzziya (ou uzziya) de Zalpa et ramena l’idole à Kanesh. Il battit ensuite le Roi du Hatti, Piyushti (ou Piyušti ou Piyusti ou Pijusti), mais apparemment si Anitta le vaincu dans la bataille, il ne put l’éliminer totalement. (Voir Asie Mineure, Hatti, Kussara, Anitta).
 
ÂNKH  C’était une Croix "ansée" qui symbolisait la vie, l’éternité et l’amour on l’appelait aussi croix de vie ou signe de vie. Elle était considérée comme la clé du monde des morts mais incarnait avant tout la notion de souffle vital qui donne la vie. Elle était souvent tenue dans la main des Dieux en tant que symbole de la vie et était aussi portée autour du cou comme une amulette par les initiés. On la retrouvait également dans les décorations tombales. Elle ne pouvait être donnée ou prise que par une divinité qui le plus souvent l’offrait en retour au Pharaon qui lui rendait le culte. Ce dernier recevait ainsi le principe vital. L’Ankh était constitué d’un nœud qui liait tous les éléments du monde et de la croix de la conscience et était censé attirer l’énergie vitale sur les êtres, tant sur terre que dans l’au-delà. C’est pourquoi il accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur. Amon, Dieu de la vie, tient la croix dans sa main gauche et les Déesses Isis et Nephtys la portaient en permanence car elles étaient, elles-mêmes, des symboles de la vie éternelle.
 
ÂNKHESENPAATON  ou  Ânkhesenamon  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Ânkhesenpaaton "Elle vit pour Aton". Fille cadette d’Amenhotep IV (1353-1338) et de Néfertiti, elle épousa à l’âge de onze ans son père, puis son frère le Pharaon Toutânkhamon (1336-1327). Elle changea de Nom lorsque le culte d’Aton fut aboli par son mari et devint Ânkhesenamon. Héritière du trône après l‘assassinat de Toutânkhamon, elle sut qu’elle ne pouvait lutter contre les complots de palais. Elle aurait proposé à l’empereur des Hittites (Les pires ennemis de l’Égypte) d’épouser un de ses fils plutôt que de s’associer avec un des hauts dignitaires, mais ce dernier refusa croyant à un piège. Elle fut obligée d’épouser le Vizir Aÿ II, véritable maître du pouvoir qui prit ainsi le titre de Pharaon. A partir de ce moment plus aucune trace d’elle ne subsiste, si Toutânkhamon a été tué (?), elle subit sûrement le même sort. Elle aurait eut un enfant, Ânkhesenpaaton Tasherit (ou Ânkhesenamon Tasherit) mais qui fut le père ?. (Voir Égypte, les Reines, Ânkhesenamon).
 
ÂNKHESENPAATON  TASHERIT  ou  Ânkhesenamon-ta-Sherit  {Ankhesenpaaton la Jeuneanx-sn-Jmn t3Srjt}  Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Les avis quant à son origine sont très controversés. Ânkhesenpaaton Tasherit et une autre Princesse, Méritaton Tasherit sont deux petites Princesses qui apparaissent dans les scènes sur des fresques datant de la dernière partie du règne d’Amenhotep IV (ou Akhénaton, 1353/52-1338). Ankhesenpaaton Tasherit est connue par les archéologues depuis 1938, lorsqu’un talatate avec sa représentation et son nom fut mis au jour à Hermopolis Magma. Plusieurs parents différents ont été proposées pour Ankhesenpaaton Tasherit (Ainsi que pour Méritaton Tasherit d’ailleurs) : Elle est le plus souvent considérée comme ayant été la fille d’Ânkhesenpaaton (plus tard Ânkhesenamon, fille d’Amenhotep IV et Néfertiti) et Amenhotep IV (Cyril Aldred, Violaine Vanoyeke, Claire Lalouette etc…). (Voir Égypte, Les Reines, Ânkhesenpaaton Tasherit).
 
ÂNKHESENPÉPI  {Elle vit pour le Roi Pépianx n=s ppj}  ou  Ânkhnespépi  ou  Ânkhnesmérirê {Elle vit pour aimer Rê}  Nom de 4 Reines d’Égypte.  ÂNKHESENPÉPI  I  ou  Mérirê-Ânkhémes  Reine d’Égypte de la VIe dynastie. En fonction des spécialistes, elle fut soit la fille de Téti I (2321-2291) et de la Reine Ipout I, soit la première fille du Vizir Khoui et de Nebet, des nobles d’Abydos. Elle fut la demi-sœur (?) et première épouse du Roi Pépi I (2289-2255). La Reine serait morte après la naissance de son fils. Elle a très longtemps été confondue avec Ânkhesenpépi II. Aujourd’hui encore nous savons très peu de chose sur cette elle. Elle serait mentionnée avec sa sœur et leur frère, le Vizir Djaou (ou Djau ou Zau), sur une stèle à Abydos et également dans la pyramide de Pépi I sur une inscription aujourd’hui au Musée de Berlin et enfin sur un décret trouvé à Abydos. La Reine posséda une petite pyramide à côté de celle de son époux à Saqqarah. Dans les débris de la chambre funéraire du tombeau un énorme sarcophage de basalte a été trouvé. Elle portait les titres : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte Kha-Nefer-Mérenrê (mwt -nswt-biti-kh -nfr-mr-nr) ; Mère du Roi Kha-Nefer-Mérenrê (mwT-nswt-kh-nfr-mr-nr) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Épouse du Roi Men-nefer-Meryre (Hmt-nswt-mn-nfr-mry-ra) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Servante d’Horus (kht @r) ; Intime d’Horus (tist @r) ; Compagne d’Horus (smrt @r) ; Sœur du Roi (snt-nswt). Elle donna deux enfants à Pépi I : Une fille, Neith qui épousera son frère Merenrê I et son demi-frère Pépi II ; Un fils, Mérenrê I (2255-2246).   ÂNKHESENPÉPI II   Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut la 2e fille d’une famille importante d’Abydos, dont son frère Djaou était Vizir, donc la sœur d’Ânkhesenpépi I. Elle épousa les Rois : Pépi I (2289-2255) déjà âgé et son successeur, Mérenrê I (2255-2246). Elle fut la mère de Pépi II dont elle assura la régence quand ce dernier arriva au pouvoir âgé de six (ou dix ans). (Voir Égypte, Reines, Ânkhesenpépi II).   ÂNKHESENPÉPI  III  Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut, selon certains spécialistes, la fille de Mérenrê I (2255-2246) et fut une des épouses de Pépi II (2246-2152), le fils de sa belle-mère Ankhesenpépi II si elle est la fille de Mérenrê I. Elle fut enterrée entre les pyramides des Reines Neith et Ipout II à Saqqarah, mais pas sous une pyramide. Ceci pourrait peut-être indiquer qu’elle était de rang inférieur aux autres Reines de Pépi II. Sa chambre funéraire comportait une ligne de hiéroglyphes inscrite tout autour sur les murs du caveau. Gustave Jéquier a découvert le sarcophage de granit de la Reine et sur le couvercle de basalte de celui-ci restaient des inscriptions, sûrement écrites pendant le règne de Pépi II.  Elle eut les titres de : Épouse du Roi (hmt-nswt) Fille du Roi (sAt-nswt). Elle donna un fils à Pépi II, Néferkarê III Nebi qui fut un des Rois éphémères de la VIIe dynastie.   ÂNKHESENPÉPI  IV Reine d’Égypte de la VIe dynastie, dont on ignore l’origine. Elle fut, selon certains spécialistes une des épouses de Pépi II (2246-2152). Selon certains égyptologues, dont Joyce Anne Tyldesley, c’est elle qui serait la mère de Néferkarê III Nebi. D’après certains spécialistes après la mort du Roi elle se remaria avec un nommé Iounou. Un texte gravé sur le couvercle de son sarcophage, mis au jour dans le magasin Ouest du complexe pyramidal de Ipout II, fait état de l’histoire de la monarchie Égyptienne, mais il est malheureusement très endommagé. Ce morceau de basalte mesure 2,43 m x 0,92 m et 20 centimètres d’épaisseur. Il est inscrit sur les deux côtés, mais une grande partie de l’inscription est effacée et illisible. Les techniques modernes de photographie ont permis de découvrir qu’il s’agissait des annales de la famille royale de la VIe dynastie. Outre la chronologie des Rois, il contient également beaucoup d’informations intéressantes sur les évènements des règnes de chaque souverain, notamment ceux qui mirent fin au règne de Téti I. Celle liste royale est appelée aujourd’hui : Annale de la Pierre de Saqqarah Sud. (Voir à Listes Royales). Ânkhesenpépi IV eut les titres de : Mère du Roi Ânkh-Djed-Néferkarê (mwt-nswt-ankh-djd-nfr-k3ra) ; Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti Xwfw) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Épouse du Roi des hommes Ânkh-Djed-Néferkarê (Hmt nswt-mn-ankh-nfr-k3ra) ; Fille du Dieu (z3t-nrt-tw) ; Enfant de Ouadjet (sdjtit-w3djt). Il n’y a pas d’autre enfant connu de cette union.
 
ÂNKHKARÊ   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
ÂNKHNESMÉRIRÊ  Voir ÂNKHESENPÉPI.
 
ÂNKHNESNÉFERIBRÊ  MÉRIMOUT  HEQANÉFEROUMOUT  Divine épouse d’Amon sous la XXVIe dynastie d’Égypte. Son nom de naissance était Ânkhnesnéferibrê. Fille de Psammétique II (595-589). (Voir Égypte, Adoratrices).
 
ÂNKHOU  Vizir Égyptien de la première partie de la XIIIe dynastie (v.1783-v.1625). D’origine Thébaine, fils d’un Vizir et de la fille d’un prophète d’Amon. À cette époque troublée, les Rois régnant très peu de temps, Ankhou fut au service de plusieurs souverains, dont Sobekhotep I et II (vers 1760 av.J.C).
 
ANNI  ou  Iluni   Roi d’Eshnunna en 1727 av.J.C. Vers 1727, Eshnunna fut libérée par Anni qui réussit à mettre en danger le nouveau Roi de Babylone, Samsu-Iluna (ou Samsou-Ilouna, 1750-1712) et l’attaqua jusqu’en pays de Sumer. Mais il fut finalement vaincu et Eshnunna tomba de nouveau sous la domination Babylonienne. (Voir Mésopotamie, Eshnunna).
 
ANNIA   Nom de 4  Impératrices Romaines.  ANNIA   Aurélia   Galéria   Lucilla    Co-Impératrice  Romaine. Fille de l’Empereur Marc Aurèle, elle mourut en 172, elle fut l’épouse en 164 ap.J.C du co-Empereur Verus (161-169), puis elle épousa Tiberius Claudius Pompeianus.   ANNIA  Galéria   Faustina  I  l’Ancienne Impératrice Romaine. Fille de Marcus Annius Verus, elle fut l’épouse de l’Empereur Antonin le Pieux (138-161). Elle mourut en 141 ap.J.C.   ANNIA   Galéria   Faustina  II la Jeune   Impératrice  Romaine (132-175). Fille de l’Empereur d’Antonin le Pieux et d’Annia Galeria Faustina I l’Ancienne, elle fut l’épouse en 145 ap.J.C de l’Empereur Marc Aurèle (161-180).  ANNIA Faustina   Impératrice Romaine, elle fut une des épouses de l’Empereur Élagabal  (218-222).

 

AMPHICTYONIE  L’Amphictyonie à l’origine était une assemblée religieuse, puis politique de l’ancienne Grèce. La plus célèbre fut l’amphictyonie pylaio-delphique qui réunissait deux fois par an, à Delphes ou aux Thermopyles, les députés de douze peuples de la Grèce continentale. Elle fut érigée en sorte de tribunal international. Elle fut le théâtre des quatre Guerres Sacrées. (Voir Guerres Sacrées).

 

ANSHAN  ou  Anzan   Ville de l’Élam (à l’Est de Suse) qui joua un rôle important au IIIe millénaire. Après la domination de la dynastie d’Awan, de la cité de Suse sous le Roi Puzur-Inshushinak vers 2250-vers 2210, puis de la Dynastie Simashki, Anshan redevint la plus puissante des villes de l’Élam. La ville, jadis abandonnée (vers 2700), fut réoccupée vers 2350, alors que Awan dominait l’Élam. Elle profita du regain des échanges commerciaux dans toute la Perse pour prospérer, durant la période 2200 à 1600. Elle regagna petit à petit de l’importance sous la dynastie de Simashki, avant de redevenir la capitale politique de l’Élam sous les Epartides. Elle fut alors la plus importante de la région, avec Suse. Elle fut construite sur un espace de 200 hectares et fut entourée par une muraille puissante. Les échanges commerciaux contribuèrent à faire de cette ville une cité prestigieuse. Lorsque la Dynastie d’Eparti toucha à sa fin, la région d’Anshan traversa une grave crise, qui entraîna un retour de sa population au nomadisme. Elle s’enfonça dans un sommeil de deux siècles comme tout l’Élam. Après la ruine de Suse en 640, le Perse Achéménide, Teispès y instaura un royaume qui devint par la suite vassal des Mèdes (Voir Perse, Anshan).

 

ANTAKYA  Voir ANTIOCHE.

 

ANTALCIDAS  Général Spartiate du IVe siècle av.J.C. Il conclut avec le Roi Perse Artaxerxès II Mnémon (404-359) en 387/386, une paix qualifiée d’ignominieuse. Par ce traité, Sparte, dans le but d’asservir la Grèce, achetait l’appui du Roi Perse en lui soumettant toutes les villes Grecques d’Asie Mineure. Poursuivi par le mépris général, Antalcidas se réfugia en Perse. Chassé par Artaxerxès II lui-même, il revint en Grèce et s’y laissa, mourir de faim.

 

ANTALYA   Voir ATTALIA.

 

ANTEF  Nom de 9 Rois d’Égypte.   ANTEF  I  ou  Horus  Séhertaoui  Roi de Thèbes sous la XIe dynastie de 2130 à 218 av.J.C. ANTEF  II  ou Horus Ouahânkh  Roi de Thèbes sous la XIe dynastie de 2118 à 2069.   ANTEF  III   ou  Horus   Neket  Nebtepnéfer    Roi de Thèbes sous la XIe dynastie de 2069 à 2061 av.J.C.  ANTEF  KAKARÊ  Roi sous la XIe dynastieANTEF  IV    SEHETEPKARÊ  Roi de la XIIIe dynastie en 1734 av.J.C.  ANTEF  V  NEBOUKHÉPERRÊ  Roi de Thèbes sous la XVIIe dynastie de 1625 à 1622.   ANTEF  VI  SEKHEMRÊ  OUEPMAÂT   Roi de Thèbes sous la XVIIe dynastie de 1570 à 1568 av.J.C.  ANTEF  VII  NeboukhÉperrÊ   Roi de Thèbes sous la XVIIe dynastie de 1568 à 1565 av.J.C.  ANTEF  VIII  SEKHEMRÊ  HÉROUHERMAÂT   Roi de Thèbes sous la XVIIe dynastie de 1565 à 1559 av.J.C. (Voir Égypte.
 
ANTEFIQER  Vizir Égyptien pendant la régence et le règne du Pharaon Sésostris I (1962-1828). Il supervisa toutes les grands chantiers de construction à Abydos. Il prit part à des expéditions en Nubie et y fit bâtir une forteresse.  
 
ANTENOR  Roi des Francs début du Ve siècle ap.J.C. Il eut un enfant Marcus qui lui succéda.  
 
ANTESION  ou  Autesion Roi de Thèbes (Grèce) vers 950 av.J.C, sa fille Argia II épousa le Roi de Sparte Aristodème, ils eurent deux enfants Eurysthène et Proclès qui fondèrent les deux branches familiales qui régnèrent sur Sparte.  
 
ANTHEMIUS  ou  Antheme Procopius Anthemius Empereur d’Occident du 12-4-467 au 11-7-472 ap.J.C, il fut désigné puis détrôné et mit à mort par Ricimer. Il épousa Ælia Marcia Euphemia, fille de l’Empereur d’Orient Marcien. Il eut deux enfants : Alypia qui épousa le Général Ricimer et un fils qui épousa, Léontia la fille de l’Empereur d’Orient Léon I.  
 
ANTIGONÉ  ou  Antigone  (En Grec : ‘Aντιγόνη)  Reine d’Épire. Elle naquit en 317 et fut une fille de Bérénice I (Future Reine d’Égypte, épouse de Ptolémée I Sôter, de son premier mariage avec Philippe, un Macédonien inconnu par ailleurs. Certains spécialistes le donnent comme le fils d’Amyntas, mais ne précisent pas le nom de sa mère. Elle eut un frère aîné appelé Magas et une sœur plus jeune appelée Théoxena. Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125 – Pyrrhus 4.4), son père servit comme militaire officier au service du Roi Alexandre le Grand (336-323) et se fit une réputation dans le commandement d’une division de la Phalange dans les Guerres d’Alexandre et serait mort en 318 de causes naturelles. Sa mère fut la petite-fille du Macédonien Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319), probablement la fille de Magas et la cousine d’Eurydice I. Après la mort du père d’Antigoné, sa mère et ses frères et sœurs prirent le chemin de l’Égypte où ils firent partie de l’entourage d’Eurydice I, alors épouse du Roi Ptolémée I Sôter (305-283). En 317/316, Ptolémée I tomba amoureux de Bérénice I, il divorça d’Eurydice I pour l’épouser. Antigoné devint une Princesse Égyptienne et vécut alors à la cour de son beau-père. En 300/299 BC, le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-302 et 297-272) fut envoyé comme otage en Égypte par Démétrios I Poliorcète (294-287) de Macédoine lors d’un rapprochement de court terme entre Démétrios I et Ptolémée I. Pyrrhos I fut traité à la cour de Ptolémée I avec de grands égards. Le souverain Égyptien étant impressionné par les capacités de Pyrrhos I, pendant sa captivité, il lui donna en mariage sa belle-fille, Antigoné. Les deux hommes devinrent suffisamment proches pour qu’en 297, à la mort de Cassandre, Ptolémée I apporte à Pyrrhos I son aide militaire afin qu’il récupère son trône. Avec l’aide d’Antigoné, Pyrrhos I obtint une flotte de navires et de l’argent de Ptolémée I et partit avec elle pour l’Épire. On en sait peu sur sa relation avec Pyrrhos I et ses activités en tant que Reine. Elle serait morte en couche en 295. En son honneur, à titre posthume, Pyrrhos I fonda une colonie appelée Antigoneia (ou Antigonia). Elle lui donna deux enfants : Un fils, Ptolémée d’Épire, qui naquit en 296 et mourut en 272. Une fille, Olympias II, qui naquit en 296 et mourut en 234 et qui fut l’épouse de son demi-frère Alexandre II (Roi 272-240).
 
ANTIGONIDE  Dynastie Macédonienne fondée par Antigonos I Monophtalmos (306-301), à la mort d’Alexandre le Grand, qui régna de 306 à 301 et de 294 à 168, sur la Macédoine et la Grèce où ils avaient le plus grand mal à maintenir leur contrôle sur les citées du sud de la péninsule. La dynastie fut défaite par Rome en 168. (Voir Grèce, Macédoine).

ANTIGONOS  II  MATTATHIAS 
ou  Antigone  ou  Antigonus  ou  Mattatayah  ou  Matityahu  (En Hébreu : מתתיהו אנטיגונוס השני) Roi de Juda [Judée] de 40 à 37 av.J.C. Il fut dernier fils d’Aristobule II, né vers 80. Lorsque les Romains, devenus une grande puissance dans la région, succédèrent aux Séleucides, ils accordèrent à son oncle le Roi Hyrcan II, une autorité limitée et le titre d’Ethnarque, sous le contrôle du Gouverneur Romain de Damas. Les Juifs, hostiles au nouveau régime, multiplièrent les insurrections au cours des années suivantes. Ce fut Antigonos II Mattathias qui fit les deux dernières tentatives pour restaurer la gloire de la dynastie Hasmonéenne. La première, en 42, pour saisir le gouvernement de Judée par la force fut avec l’aide de Ptolémée Mennéos (ou Mennei) mais ils furent battus par Hérode le Grand (41-4 av.J.C). L’état de la situation en Judée, ainsi que les conditions générales prévalant dans l’ensemble de l’Empire Romain lui furent très propices. L’excès de fiscalité pour enrichir les Romains suscita de façon profonde la haine contre Rome et Antigonos II eut seulement à se montrer à la population pour gagner leur allégeance par rapport à Hérode ou Hyrcan II vendus à la puissance Romaine. Il obtint également l’adhésion de la classe aristocratique, à Jérusalem et probablement la coopération des chefs des Pharisiens. Ce qui l’incita pendant les deux années qui suivirent à poursuivre la lutte et monter une nouvelle opération et avec l’aide des Parthes il réussit à prendre le pouvoir. En 37, Jérusalem fut prise par Hérode le Grand avec l’aide des légions Romaines, Antigonos II fut capturé et décapité. (Voir Syrie/Palestine, les Hasmonéens, Antigonos II Mattathias).
 
ANTIGONOS  (En Grec : Αντίγονος)  Non de 3 Rois et d’1 Prince de Macédoine. ANTIGONOS  I  Monophtalmos  "Le borgne" (384–301). Roi de Macédoine de 306 à 301 av.J.C. Fils de Philippe le Prince d’Élymiotis (ou Élimaea). Lieutenant de Philippe II et d’Alexandre le Grand, il fut satrape de Lycie et de Phrygie, dont il hérita après le partage de l’empire d’Alexandre. Lors de ce partage, il participa à la coalition des Diadoques contre Perdiccas (321) où il fut chargé, avec son fils Démétrios I Poliorcète, de la guerre contre le parti de celui-ci. Fort de son succès, il tenta de reconstituer à son profit l’unité de l’Empire. Dès 316, il étendit son autorité sur l’Asie Mineure, la Syrie et la plus grande partie de la Grèce. Il tenta aussi, mais en vain, de soumettre les Nabatéens en 312. Après un nouveau partage de l’empire en 311, il reprit la lutte, à la fois contre le Roi Séleucide Séleucos I (305-280) en Asie, contre le Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) en Syrie et contre Cassandre en mer Égée. En 306, il prit le titre de Roi d’Asie. Il épousa Stratonice, fille de Corrhaeus et eut deux enfants: Démétrios I Poliorcète qui fut Roi en 294 et Philippe qui mourut en 306. (Voir Grèce, Macédoine, Antigonos I Monophtalmos).  ANTIGONOS  II  Gonatas  Roi de Macédoine de 277 à 274 et de 272 à 239 av.J.C. Fils de Démétrios I Poliorcète et de la Reine Phila I. Il succéda à son père mais ses pouvoirs étaient très faibles. Il ne disposa plus que d’une flotte et de quelques possessions en Grèce. Il fit une première tentative pour s’emparer de la Macédoine mais il fut repoussé par le Général et Stratège Sosthènes (Roi 279-277) et se replia vers la Thrace. La Macédoine fut alors être partagée entre le Roi de Thrace Lysimaque puis son beau-frère Ptolémée Kéraunos et le Roi  d’Épire Pyrrhos I et connu une décennie de guerre civile. En 279, pendant le règne de  Lysimaque, Sosthènes qui était son gouverneur en Asie Mineure, tua son cousin le Roi Antipatros II Étésias (ou Antipater II) et accéda au trône. Il fut lui-même tué juste deux ans après son couronnement et remplacé par Antigonos II Gonatas. Antigonos II se consacra à renforcer le royaume. Il ramena la capitale royale à Pella. Il épousa, entres autres, Phila II, fille du Roi séleucide Séleucos I (305-280). Il eut un fils, Démétrios II l’Étolique qui fut Roi (239-229). (Voir Grèce, Macédoine,
Antigonos II Gonatas).  ANTIGONOS  III  Dôson  Roi de Macédoine de 229 à 221 av.J.C. Il fut le fils de Démétrios le Beau, lui même fils de Démétrios I Poliorcète. Il fut d’abord désigné comme Stratège et tuteur du jeune Roi de neuf ans Philippe V, qu’il adopta après avoir épousé  Phthia, la mère de celui-ci. L’expansion de la Ligue Achéenne inquiéta la Ligue Étolienne qui conclut la paix avec Antigonos III et s’allia avec le Roi de Sparte Cléomène III (235-219) contre les Achéens. En 227, Antigonos III fit une expédition en Carie et étendit son influence sur Priène et Samos pour contrer la puissance maritime des Égyptiens. Dans le même temps la Ligue Achéenne vu sa situation se dégrader par les succès de Sparte aidée par le Pharaon d’Égypte Ptolémée III. La fin du règne d’ Antigonos III fut marqué par une nouvelle invasion Illyrienne. Il mourut après la victoire, d’une longue maladie. Il épousa Phthia. Il eut un fils adoptif Philippe V qui lui succéda. (Voir Grèce, Macédoine, Antigonos III Dôson).  ANTIGONOS  Fils du Macédonien Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319), il eut un enfant Bérénice I qui épousa le Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282).

 

ANTIMAQUE  de  Colophon  ou  Antimachus  Nom d’1 co-Rois Gréco-bactriens et d’1 co-Roi Indo-grec.  ANTIMAQUE  I  de  Colophon   Co-Roi Gréco-bactriens de vers 180 à vers 170 ou 165 av.J.C.  Il fut un autre frère de Démétrios I. Il est reconnu comme tel par une grande partie des historiens. Il régna sur  une zone couvrant une partie de la Bactriane, la basse vallée du Kaboul et peut-être une partie des régions septentrionales du Pakistan. Une inscription retrouvée sur ce Roi va contre l’idée selon laquelle il est régné avec deux co-Roi du Nord Euthydème II et Démétrios I. Cette inscription donne également une excellente idée quant à la nature de son royaume. Sur sa monnaie, Antimaque I de Colophon s’appelle "Dieu-Roi", ce qui est une première dans le monde hellénistique. Il fut battu par l’usurpateur Eucratide I et son royaume fut absorbé par ce dernier.  ANTIMAQUE  II  de Colophon  Co-Roi Indo-grec de vers 160 à vers 155 av.J.C. (Voir Perse, Bactriane).

 

ANTIOCHE  sur   l’Oronte  ou  Antakya  ou  Théopolis   (En Grec : ντιόχεια ἡ ἐπ Δάφν ῃ, Ἀντιόχεια ἡ ἐπὶ Ὀρόντου ou Ἀντιόχεια ἡ Μεγάλη, en Latin : Antioche ad Orontem, en arabe : انطاكيّة) La cité fut aussi appelée Grande Antioche ou l’Antioche Syrienne. Ce fut une ancienne ville sur la rive Est de la rivière Oronte. Elle est proche de la ville moderne d’Antakya, en Turquie, en bordure de la frontière Syrienne, chef-lieu de la province de Hatay. La ville fut située dans la plaine fertile de l’Amuq, abritée par de petits massifs montagneux, le mont Staurin et le mont Silpion (ou Silpios ou Silpius) qui défendaient son approche et fournissaient de vastes plaines faciles à fortifier. Elle fut fondée par Séleucos I Nikatôr (305-280) vers 300 av.J.C. Elle devient la capitale de l’Empire Séleucide sous Antiochos I Sôter (280-261). (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antioche).

 

ANTIOCHE  de  Pisidie  Aujourd’hui Yalvaç (ou Yalobatch). Ce fut une cité située sur la face Sud des montagnes d’Anatolie, à la limite séparant la province de Pisidie et de Phrygie. Fondée par Antiochos I en 280, qui lui donna son nom tout comme à la ville d’Antioche sur l’Oronte (Antakya). Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), elle fut fondée par des citoyens de Magnésie sur le Méandre. Elle est reforme comme colonie Romaine en 19 av.J.C, dans le cadre des fondations de colonies de vétérans en Asie, en Grèce, en Anatolie et en Syrie. Selon Pline l’Ancien, il s’agit de la capitale de la province Romaine de Pisidie, nommée Antiochea Caesarea. (Voir Asie Mineure, Pisidie, Antioche de Pisidie).
 
ANTIOCHIS  ou  Antiochia   Nom de trois Princesses de la dynastie des Séleucides.  ANTIOCHIS  I  (En Grec : Αντιοχίς A’) Elle fut la fille soit d’Antiochos I Sôter ou du frère de celui-ci Achaïos I et de Nysa. Elle épousa Attalos (ou Attale) et lui donna un fils Attalos I Roi de Pergame (ou Attale, 241-197). Par ce mariage la dynastie de Pergame se rattacha aux Séleucides.   ANTIOCHIS  II  (En Grec : Αντιοχίς B’) Reine d’Arménie. Elle fut la fille du Roi Séleucide Séleucos II Kallinikos (246-225) et de Laodice II. Elle épousa en 212, le Roi d’Arménie Xerxès qui devint la vassal des Séleucides lors de "l’Anabase" de son frère Antiochos III Mégas Selon certaines sources, elle aurait empoisonné son époux.   ANTIOCHIS  III  (En Grec : Αντιοχίς Γ’) Reine de Cappadoce. Elle fut la fille du Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-181) et de la Reine Laodice III. Quelques temps avant la guerre de son père contre les Romains, elle épousa le Roi de Cappadoce Ariarathès IV Eusèbe (220-163), qui appuya son beau-père à la bataille de Magnésie en 190. Une de ses filles, Stratonice IV, fut l’épouse des Rois de Pergame, Eumène II (ou Eumènès, 197-159) et Attalos II Philadelphe (ou Attale, 159-138) dans le cadre d’un traité de paix entre les deux royaumes. (Voir Syrie-Palestine, Reines Séleucides, Antiochis III).  ANTIOCHIS  de  Commagène  Elle fut la fille d’Antiochos I de Commagène (69-40) et Isias Philostorgue. L’identité de son mari est inconnue et elle eut une fille appelée Aka, aussi connue comme Aka I de Commagène.
 
ANTIOCHOS  Nom porté par 13 Rois Séleucides.  ANTIOCHOS  I  Sôter
"Le sauveur" (En Grec : ‘Aντίοχος Α’ ὁ Σωτήρ, en Hébreux : אנטיוכוס הראשון Antiochus I Sôter, 280 à 261 ou 281 à 261)  Roi Séleucide de Perse de 280 à 261 av.J.C, fils de Séleucos I Nikâtor. Il épousa Stratonice I fille de Démétrios I Roi de Macédoine et eut quatre enfants, dont Stratonice II qui épousa le Roi de Macédoine Démétrios II l’Étolique (239-229). Dès les débuts de son règne, il dut affronter les sécessions de la Bithynie, du Pont et de la Cappadoce qui s’érigent en royaumes indépendants et plus tard de Pergame. Il parvint à repousser les Galates qui envahissaient l’Asie Mineure. Il fut battu par le Dynaste de Pergame Eumène I (ou Eumènès, 263-241) et ne put empêcher Pergame de se constituer en royaume. La région du Taurus n’ayant jamais été véritablement soumise, les possessions Séleucides se restreignirent à la Troade, l’Éolide, la Carie et à la Lydie, reliées à la Cilicie et à la Syrie par un corridor. Quant à la Cœlé-Syrie (Liban), elle allait devenir l’enjeu de conflits répétés avec les Ptolémée, la Première Guerre Syrienne se déroula de 276 à 272. Antiochos I épousa, en 294/293, Stratonice I, la fille du Roi de Macédoine Démétrios I, mais surtout première épouse de son père qui lui céda voyant qu’il en était très amoureux. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos I).  ANTIOCHOS  II  Théos "Dieu" (En Grec : ‘Aντίοχος Β’ ò Θεός, en Hébreux : אנטיוכוס השני  Antiochus II Theus) Roi Séleucide de Perse de 261 à 246 av.J.C, puis ne devint que Roi de Syrie (Perte de la Perse) de 250 à 246. Fils d’Antiochos I Sôter et de la Reine Stratonice I. II mena la Seconde Guerre Syrienne de 260 à 253. Il s’occupa fort peu des régions orientales où le satrape de Bactriane s’affranchit de son autorité royale. Vers 247, dans la région comprise entre l’Ochos et la mer Caspienne, les Parthes, venu de la steppe d’Asie Centrale, fondèrent leur nouvel État. La fin du règne d’Antiochos II fut assombri par de sanglantes luttes dynastiques qui opposèrent la Reine Laodice I et son fils Séleucos II à la seconde épouse d’Antiochos II, la Princesse Lagide Bérénice II Phernophorus (ou Bérénice Syra). Laodice I lui donna cinq enfants dont Séleucos II Kallinikos qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos II).  ANTIOCHOS  III Mégas "Le Grand" (En Grec : ‘Aντίoχoς Γ’ ò Μέγας, en Persan : آنتیوخوس سوم  Antiochus, en Hébreu : אנטיוכוס השלישי Antiochus, en Arménien : Անտիոքոս III Մեծ Antiochos, 223 à 187)  Roi Séleucide de 223 à 187 av.J.C. Frère et successeur de Séleucos III. Il épousa en 222 Laodice III fille du Roi du Pont Mithridate II (250-220) et Euboea de Chalcis. Il eut huit enfants, sa fille Cléopâtre I Syra épousa le Roi d’Égypte Ptolémée V Épiphane (196-180). Il est battu en 217 à Rafia, par le Roi d’Égypte Ptolémée IV Philopator (222-204). En 198 il s’empara de l’or du temple de Jérusalem et interdit la pratique religieuse. Il reconquit l’Empire à ses limites originelles, mais vaincu aux Thermopyles en 191, lors d’une intervention contre les Romains et il dut renoncer à ses conquêtes en Asie Mineure.   (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos III Mégas).  ANTIOCHOS  IV  Épiphane  "l’illustre" (En Grec : ‘Αντίοχος Δ΄ Επιφανής, en Hébreu : אנטיוכוס הרביעי אפִּיפָאנֶס Antiochus IV Afifans, en Persan : آنتیوخوس چهارم اپیفانس Antiochus IV Apyfans)  Roi Séleucide de 175 à 164 av.J.C. Il épousa Laodice, il eut deux enfants, sa fille Laodice fut Reine du Pont. Fils d’Antiochos III, il fut le successeur de son frère, Séleucos IV Philopator. À l’annonce de la mort de son frère il quitta Athènes où il vivait et avec l’aide de Pergame, il prit le pouvoir à Antioche. En 170/169, il dut faire face à une invasion des Lagides, décidés à lui reprendre la Cœlé-Syrie (Liban), il repoussa l’invasion et envahit à son tour l’Égypte mais en fut chassé par les Romains. En 167 sa politique d’Hellénisation de Jérusalem, qu’il pilla et où il massacra dans le Temple les fidèles, provoqua la révolte des Juifs (Révolte des Maccabées). Commença alors une guerre inexpiable qui conduira à l’émancipation de la Judée en 104.  (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos IV Épiphane).   ANTIOCHOS  V  Eupator  "Né d’un père illustre" (En Grec : Αντίοχος Ε΄ Ευπάτωρ, en Persan : آنتیوخوس پنجم,en Hébreu : אנטיוכוס החמישי  Antiochus V Aaoftor)  Roi Séleucide de 164 à 162 ou 163 à 161 av.J.C. Fils d’Antiochos IV qui naquit en 173 (ou 172), il n’avait que neuf ans à la mort de son père, ce fut Lysias qui assura la régence et un certain Philippe en tant que conseiller. Lysias fut cependant sérieusement remis en question par d’autres Généraux et fut donc dans une situation précaire. En 163, Timarque (ou Timarchus) de Milet, le Gouverneur de Médie se révolte. Pour aggraver les choses, le Sénat Romain menaçait de libérer Démétrios I Sôter, le fils de Séleucos IV Philopator, héritier du trône, qu’ils détenaient en otage depuis le règne de ce dernier. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos V Eupator).  ANTIOCHOS  VI Épiphane Dionysos  (En Grec : Αντίοχος Στ΄ Επιφανής Διόνυσος)  Roi Séleucide de 145 à 142 av.J.C. Il fut le fils d’Alexandre I Balas. Il fut mis sur le trône vers 145, à l’âge de deux ans, à la mort de son père, tué en luttant contre Démétrios II Nikatôr, par le Général Diodote Tryphon (ou Diodotus Tryphon, Roi 142-138) qui s’opposait à Démétrios II. Antiochos VI ne fut qu’une marionnette entre les mains de Tryphon qui en 142 l’assassina afin de régner à sa place avant de succomber peu après, en 138, devant Antiochos VII. (VoirSyrie-Palestine, Séleucides, Antiochos VI Épiphane).  ANTIOCHOS  VII  Évergète Sidète  "Bienfaiteur de Sidon" (En Grec : Αντίοχος Ζ΄Ευεργέτης Σιδήτης, Roi de 138 à 129 av.J.C. Fils de Démétrios I Sôter. Son frère Démétrios I ayant été fait prisonnier par les Parthes, il fut proclamé Roi sous le nom d’ Antiochos VII. À la tête d’une puissante armée, il mit fin à l’indépendance de Jérusalem, il reconquit Babylone et Suse et s’installa en Médie. Après plusieurs défaites, il choisit d’hiverner en Médie et proposa la paix au Roi Parthe Phraatès II (138-127). En réponse, les Parthes relâchèrent Démétrios pour forcer Antiochos à se retirer. Face aux exactions des troupes Séleucides, les cités nouvellement conquises se rebellèrent, Antiochos fut abandonné par ses hommes et il mourut en combattant les Parthes au printemps 129. Sa mort entraîna la perte définitive de la Mésopotamie pour les Séleucides qui restèrent cantonnés en Syrie. Il épousa en 137, Cléopâtre Théa, fille du Roi d’Égypte Ptolémée VI Philométor et épouse de son frère et eut trois enfant : Antiochos IX, Laodice et Antiochos. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos VII).   ANTIOCHOS  VIII  Gryphos  "Nez crochu" (En Grec : Αντίοχος Η’ Γρυπός Φιλομήτωρ) Roi de Syrie Séleucide de 125 à 114 av.J.C, puis co-Roi avec son demi-frère Antiochos IX Cyzique Philopator de 114 à 96. Fils de Démétrios II. Après l’assassinat de son fils aîné sur son ordre, Cléopâtre Théa assura elle-même la direction (125-120) du royaume, mais afin d’éviter de troubler la population elle s’associa son autre fils Antiochos VIII. Ce dernier tua ensuite l’usurpateur Alexandre II Zabinas. Soupçonneux, il refusa la coupe de vin que sa mère lui offrit. Comme Cléopâtre insistait, il la força à la boire elle-même et elle décéda. Désormais seul maître du royaume Antiochos VIII passa son temps à écrire des poèmes. En 114, Antiochos IX, que Cléopâtre Théa avait eut d’Antiochos VII et qu’elle avait envoyé à Cyzique pour le protéger, revint en Syrie et revendiqua le trône, aidé en cela par l’armée de son épouse Cléopâtre IV, fille aînée du Roi d’Égypte Ptolémée VIII Évergète II. Il épousa Cléopâtre Tryphaena et Cléopâtre V Sélène II, autres filles du Roi d’Égypte Ptolémée VIII Évergète II. Il eut six enfants, son fils Séleucos VI lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos VIII).  ANTIOCHOS  IX  Cyzique Philopator “Le Cyzicène” “Qui aime son père” (En Grec : Αντίοχος Θ΄ Κυζικηνός Φιλοπάτωρ) Co-Roi de Syrie Séleucide de 114 à 96, puis Roi de 96 à 95 av.J.C. Il fut le fils d’Antiochos VII Évergète Sidêtês et de la Reine Cléopâtre Théa. En 114, avec l’armée de son épouse Cléopâtre IV, fille du Roi d’Égypte Ptolémée VIII Evergète II Tryphon, il occupa la partie méridionale de la Syrie, qu’il prit à son demi-frère Antiochos VIII Gryphos et se proclame Roi. En 110/109, Antiochos IX et son allié Ptolémée IX Sôter Lathiros (116-107 et 89-81) assaillirent le Grand Prêtre et Ethnarque de Judée Jean Hyrcan I (134-104), qui demanda de l’aide à Rome. Antiochos IX n’aura en fait jamais régné seul puisqu’il partagea le pouvoir de 114 à 96 avec Antiochos VIII Gryphos, puis à la mort de celui-ci, à l’été 96, il dut lutter contre le fils d’Antiochos VIII, Séleucos VI Épiphane Nikatôr qui le tua dans une bataille en 95. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos IX).  ANTIOCHOS  X  Eusèbe Philopator  "Le bienfaiteur ou le Pieux, Qui aime son père") En Grec : Αντίοχος Ι΄ Ευσεβής Κυζικηνός) Co-Roi de Syrie Séleucide de 95 à 83 ou 94 à 89 av.J.C. Il fut le fils d’Antiochos IX et Cléopâtre IV et succéda à son père en 95 sur la branche dynastique Nord de la Syrie et de suite sa première intention fut de défaire son "demi-cousin" Séleucos VI Épiphane et ainsi venger la mort récente de son père. Les épithètes qu’il prit furent en son hommage. Une fois Séleucos VI mort, en 94/93, les Séleucides ratèrent une troisième occasion de parvenir à la paix et unifier leur royaume, car l’autre branche se trouva un nouveau chef de file en la personne d’Antiochos XI Philadelphe Épiphane. En 93 ce dernier occupa la capitale Antioche, mais il fut repoussé et vaincu par Antiochos X qui récupéra sa ville et ses environs et la partie Sud du royaume. Il épousa sa belle-mère Cléopâtre V Sélène I, fille du Roi d’Égypte Ptolémée VIII Évergète II et eut un ou deux enfant(s) : Antiochos XIII l’Asiatique et Séleucos VII Philométor identifier probablement (Source incertaine) avec Séleucos Kybiosaktes "Le Poissard".  (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos X).  ANTIOCHOS  XI  Épiphane Philadelphe "L’ami de son frère, l’Illustre"  (En Grec : Αντίοχος ΙΑ΄ Επιφανής Επιφανής) Co-Roi de Syrie Séleucide de 95 à 93/92 ou 94 à 93 ou 93 à 90 av.J.C. Il fut le deuxième fils d’Antiochos VIII et de Cléopâtre Tryphaena. Avec l’un de ses frères, son jumeau Philippe I Épiphane, il prit le titre de Roi en 95 de la branche dynastique Sud de la Syrie et entra en lutte contre Antiochos X, son cousin, qui venait de s’emparer du trône. L’été 94 lors de la défaite de son frère Séleucos VI devant Antiochos X à Mopsueste en Cilicie, les Séleucides ratèrent une troisième occasion de parvenir à la paix et unifier leur royaume. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos XI).   ANTIOCHOS  XII  Dionysos Épiphane Philopator Kallinikos "Dionysos, Qui aime son père, l’Illustre, le Victorieux" (En Grec : Αντίοχος ΙΒ’ Διόνυσος Φιλοπάτωρ Επιφανής Καλλίνικος, en Hébreu : אנטיוכוס השנים-עשר דיוניסוס Antiochus XII Dionysos)  Roi de Syrie Séleucide de 87 à 84 ou 83/82 av.J.C. Il fut le cinquième et dernier fils d’Antiochos VIII et de Cléopâtre Tryphaena. En 88/87, Démétrios III fut capturé par les Parthes et mourut en captivité, Antiochos XII Dionysos se proclama alors Roi de Damas à sa place. Dès le début de son règne il chercha à agrandir son territoire. En 86, Antiochos XII décida d’envahir la Nabatène et entra en guerre contre le Roi Obodas I (96-85). Celui-ci lui fit front et résista à l’envahisseur et ses armées allaient même réussir à le repousser et sauver l’Empire Nabatéen. En 84 (ou 83/82), Antiochos XII s’attaqua au Roi Hasmonéen Alexandre I Jannée (103-76).(Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos XII).  Antiochos XIII Dionysos Philopator Kallinikos ou Asiaticos "Dionysos, Qui aime son père, le Victorieux" ou "l’Asiatique" (En Grec : Αντίοχος ΙΓ’ Διόνυσος Φιλοπάτορα Καλλίνικος ou Αντίοχος ΙΓ’ Ασιατικός, en Hébreu : אנטיוכוס השלושה-עשר אסיאטיקוס  Antiochus XIII Asiatikos)  Roi de Syrie Séleucide de 83 à 64 ou 68 à 64 ?av.J.C. ses dates de règnes sont très incertaines. Il fut le fils d’Antiochos X et de la Reine Cléopâtre V Sélène I, il fut le dernier des Rois Séleucides. Il fut élevé chez les Parthes où son père s’était réfugié. Après la mort d’Antiochos XII la Syrie fut envahie par le Roi d’Arménie Tigrane II (95-54). Cet état de fait va durer jusqu’en 68 où le Romain Lucius Lucullus exigea de Tigrane II l’expulsion d’Arménie du Roi du Pont Mithridate VI qui y a trouvé refuge. Une telle trahison était impossible pour Tigrane II et il refusa de livrer le Roi aux Romains. Romain Lucius Lucullus envahit alors l’Arménie et il écrasa Tigrane II et Antiochos XIII fut un temps rétablit sur son trône par les Romains. Cependant il fut ensuite battu par Pompée. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos XIII).

 

ANTIOCHOS  ou  Antiochus  Nom porté par 4 Rois de Commagène.  ANTIOCHOS  I  Théos  Dicée  Épiphane  Philoromée  Philéllen   (En Grec : о Αντίοχος A’ Θεός Δίκαιος Επιφανής Φιλορωμαίος Φιλέλλην) Roi de Commagène de 69 à 38. Il fut le fils de Mithridate I et de Laodice VII Théa Philadelphe (ou Laodicée ou Laodiké), il naquit en 86. Quelques spécialistes avancent que sa mère ne serait pas Laodice VII, mais une autre femme au nom inconnu. Il est le plus célèbre des Rois de Commagène. Cependant on sait peu de choses de son début de la vie. Bien que la République Romaine ait annexée des territoires en Anatolie, Antiochos I par le biais de la diplomatie va être en mesure de tenir la Commagène indépendante des Romains. Antiochos I épousa Isias Isias Philostorgue (ou Philostorgus, en Grec : η Ισίας Φιλόστοργος “Isias l’aimer”) qui pour certains spécialistes fut sa sœur et pour d’autres, la fille du Roi de Cappadoce, Ariobarzane I Philoromaios (ou Ariobarzanês, 95-62) et son épouse Athénaïs Philostorgos I ?. Elle lui donna cinq enfants dont deux fils, Antiochos II et Mithridate II qui vont lui succéder. (Voir Asie Mineure, Commagène, Antiochos I).  ANTIOCHOS  II  Épiphane (en Grec : ‘Aντίοχος ó ‘Eπιφανής)  Roi de Commagène de 40 à 38 av.J.C. Il fut un des deux fils d’Antiochos I et de la Reine Isias Philostorgue. Il eut un règne très court. Il fut détrôné à peine deux ans après sa prise de pouvoir par le triumvir Marc Antoine au profit de son frère Mithridate II. En 29 av.J.C, il fut exécuté sur ordre de l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) pour avoir fait mettre à mort un Ambassadeur que son frère avait envoyé à Rome.  ANTIOCHOS  III  Épiphane (en Grec : ο Αντίοχος Επιφανής) Roi de Commagène de 12 av.J.C à 17 ap.J.C. Il fut le fils de la Reine Jotapé (ou Iotapa ou Iotape) de Médie et du Roi Mithridate III. Malheureusement nous savons très peu de chose sur sa vie. Lorsqu’Antiochos III mourut la situation devint inquiétante pour le royaume et la Commagène traversa une grave crise qui amena à des troubles politiques. Les raisons de cette "révolution" sont inconnues. À ce moment apparurent les enfants d’Antiochos III nés d’une femme inconnue : Le Prince Antiochos IV et la Princesse Jotapé. Ils étaient trop jeunes pour succéder à leur père et il n’y avait pas moyen de stabiliser le pouvoir et prévenir les troubles civils entre les citoyens de Commagène. Celle-ci fut alors placée sous la gestion directe de Rome jusqu’en 38 ap.J.C.   ANTIOCHOS  IV   Caius Julius Antiochos IV Épiphane (ou Antiochus, en Grec : ο Γαίος Ιούλιος Αντίοχος Επιφανής) Roi de Commagène de 38 à 40 et 41 à 72. Il fut le fils d’Antiochos III et d’une mère inconnue. Il fut porté sur le trône par l’Empereur Romain Caligula (37-41). Ce dernier lui donna également la Cilicie à gouverner et lui restitua le montant total des recettes de Commagène perçues au cours des vingt ans où elle avait été une province Romaine.  Il vécu et grandit à Rome, avec sa sœur. Alors que lui et sa sœur étaient de plus en plus appréciés à Rome, ils devinrent les invités de marque de la cour d’Antonia Minor. Antonia Minor fut une nièce du premier Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C et d’une fille de Marc Antoine (83-30 av.J.C). Antiochos IV vécu très intime avec Caligula ce qui n’empêcha pas ce dernier peu de temps après de le destituer. (Voir Asie Mineure, Commagène, Antiochos IV).
 
ANTIOCHOS  HIÉRAX
"l’épervier" (En Grec : ‘Αντίοχος Ιέραξ) Il naquit vers 259 (on trouve aussi vers 263). Prince Séleucide, il fut le fils d’Antiochos II Théos et de Laodice I et le frère de Séleucos II Kallinikos (246-225). En 241 il profita des difficultés militaires de son frère face aux Lagides pour se révolter et s’emparer de l’Asie Mineure et se proclamer Corégent. Cependant il entra en conflit avec le Roi de Pergame, Attalos I Sôter (ou Attale, 241-197), qui s’empara de la plupart de ses possessions en 228. Antiochos Hiérax dut s’enfuir, il périt dans sa fuite assassiné en Thrace en 227 (ou 226). Il fut marié à Laodicée (ou Laodiké), née en 245, fille du Roi de Bithynie Zélas (254-229). (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Antiochos Hiérax).
 
ANTIPATER  ou  Antipatros  ou  Antipas  (En Hébreu : אנטיפטרוס, en Grec : ‘Aντίπατρος)  Non d’1 procurateur et de 2 Princes de Judée.   ANTIPATER  I  Gouverneur puis Procurateur de Judée de 47 à 43 av.J.C. Chef Édomite (ou Iduméen), fils d’Antipater, il fut le principal ministre du Roi de Juda Hyrcan II (67-40) de 63 à 49 av.J.C, et exerça sous ce prince toute l’autorité et prépara l’élévation de son fils Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Il fournit à César des secours dans sa guerre contre Alexandrie et reçut en récompense le titre de Procurateur de la Judée en 48 av.J.C à la place du Prince Hasmonéen Antigonos II Mattathias. Il eut deux enfants Hérode le Grand et Phasaël. Il mourut empoisonné en 43 av.J.C. (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Antipater I).  ANTIPATER  II  Prince de Judée. Il fut le fils de Joseph, le frère d’Antipater I et de Salomé I la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Il épousa sa cousine Cypros la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine Mariamne I. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.  ANTIPATER  III   Prince de Judée. Il fut le fils du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine Doris. En 13, Hérode fit par testament premier héritier de son royaume Antipater III. En 5 av.J.C, Antipater III fut porté devant le tribunal, accusé de tentative d’assassinat sur son père. À la même époque Hérode tomba gravement malade, il nomma Hérode Antipas, un des fils qu’il eut avec sa quatrième épouse Malthace (ou Maltake) la Samaritaine, comme son successeur. En 4 av.J.C, l’Empereur Auguste approuva la peine de mort pour Antipater III. Hérode fit exécuter son fils et de nouveau changea sa volonté. Il fit d’Hérode Archélaos, le premier fils qu’il a de Malthace, son successeur, tandis qu’Hérode Antipas et Hérode Philippe II, qu’il eut d’un cinquième mariage avec Cléopâtre, devinrent Tétrarques juste de Galilée et de la Pérée (ou Peræa, Transjordanie) pour le premier, et de la Gaulanitide (ou Gaulanitis ou Golan), la (ou Batanaea, maintenant Ard el-Bathanyeh), la Trachonitide (ou Trachonitis, en Hébreu : Argob) et l’Auranitide (ou Panias) pour le second. Antipater III épousa une fille d’Antigonos II Mattathias, dernier Roi Hasmonéen. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
ANTIPATROS  ou  Antipater  (En Grec : ‘Aντίπατρος)  Nom d’1 Régent et d’1 (ou 2) Roi de Macédoine.  ANTIPATROS  Général et Régent de Macédoine de 321 à 319. C’est lui qui mena pour Philippe II (359-336) les négociations de paix avec Athènes (346). Lorsqu’Alexandre le Grand partit pour ses campagnes en Asie, il le nomma Régent de la Macédoine et de la Grèce avec Olympias avec le titre de stratège d’Europe. En 331, il dut affronter une rébellion du stratège de Thrace et mener une guerre contre le Roi de Sparte, Agis III (338-331) dont il sortit victorieux. Après la mort d’Alexandre, il eut à faire face à une autre rébellion, celle des villes Grecques alliées d’Athènes. Assiégé en 323 dans Lamia, il réussit à s’enfuir et fut victorieux en 322 à la bataille de Crannon. Il soumit alors les Athéniens et renforça son contrôle de la Grèce. Il fut le père de Cassandre, mais nomma Polyperchon comme son successeur. Il eut cinq enfants. Sa fille Eurydice I et sa petite-fille Bérénice I (en 316) épousèrent le Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) une autre de ses filles Phila I épousa le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287) et enfin sa fille Nicée (ou Nicæa ou Nikaia) épousa le Roi de Thrace Lysimaque (322-281). (Voir Grèce, Macédoine, Antipatros).  ANTIPATROS  I  Roi de Macédoine de 296 à 294 av.J.C. Il fut le deuxième fils de Cassandre et de la Reine Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké). Il épousa Eurydice II, la fille du Roi de Thrace Lysimaque (322-281) et de Nicée (ou Nicæa ou Nikaia). Après la mort de son frère Philippe IV, il arriva sur le trône avec son autre frère Alexandre V, qui reçut la partie Ouest du royaume (À l’ouest du fleuve Axios, actuel Vardar). Dès sa prise de pouvoir il dut lutter contre les ambitions de celui-ci. Alexandre V épousa Lysandra I, la fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). L’entente entre les deux frères ne dure pas. Antipatros I fit assassiner leur mère sous prétexte qu’elle favorisa Alexandre V dans le partage du royaume et en 294 désireux de régner seul, il le destitua. Celui-ci face aux visées de son frère appela alors à l’aide le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-302 et 297-272) et Démétrios I Poliorcète (Roi en 294). Pyrrhos I intervint le premier. Il rétablit la situation au profit d’Alexandre V avec le partage initial et il fit payer son intervention par d’importantes provinces frontalières de son royaume qui lui furent cédées (Ambracie, Acarnanie et Amphilochie), puis il quitta la Macédoine. À ce moment arriva Démétrios I, mais Alexandre V, n’ayant plus besoin de lui, décida de le faire assassiner lors d’un banquet. Démétrios I eut vent du projet, qu’il anticipa en faisant tuer Alexandre V à Larissa en Thessalie en 294. Il renversa Antipatros I et il devint Roi de Macédoine à leur place. Antipatros I fuit alors avec son épouse chez son beau-père Lysimaque. Mais ce dernier mit à mort son beau-fils, parce qu’il se plaignait d’avoir été privé du trône de Macédoine par la trahison de son beau-père.  ANTIPATROS  II  Étésias  Roi de Macédoine en 279 av.J.C. (En Grec : ‘Aντίπατρος Β’ ‘Eτησίας, 279). Il monta un court moment sur le trône. Il fut le fils de Philippe (ou Philippos), le troisième fils d’Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319), et donc le neveu de Cassandre (Roi 301-297). La brièveté de son règne lui valut son surnom : “Étésias (Étésien)”. En effet il ne régna que 45 jours, il fut assassiné, par le Stratège Sosthènes (Roi 279-277). Pour certains spécialistes il s’agirait d’Antipatros I qui ne serait pas mort ?.
 
ANTOINE ou  Marc Antoine Général Romain et Consul. Il naquit le 14 Janvier 83 à Rome et décéda le 1 Août 30 av.J.C à Alexandrie. Ancien lieutenant de Jules César (100-44), il fut associé à Octave et Lepidus dans le 2e triumvirat en 43. Il reçut en partage l’Orient. Il fut séduit par la Reine d’Égypte, Cléopâtre VII et eut avec elle trois enfants à qui il reconnut le titre de Roi et Reine. (Cléopâtre Sélène sera Reine de Cyrène et Ptolémée Philadelphe, en 36, Roi de Syrie). Il agrandit le royaume de Cléopâtre en lui cédant la Phénicie, la Cœlé-Syrie (Liban), Chypre, une partie de la Cilicie, de la Judée et de l’Arabie. En 34, après sa victoire sur l’Arménie, Antoine célébra son triomphe à Alexandrie. Venant après toute une série d’affront à la puissance de Rome, Antoine annonça qu’il divorçait, de son épouse Romaine, Octavie qui était aussi la sœur de Octave et reconnaissait Césarion (Fils de César et Cléopâtre) comme héritier du trône. Cette décision fut considérée comme un véritable "casus belli" par Octave. La politique d’Antoine et de Cléopâtre menaçait l’hégémonie Romaine sur la Méditerranée, Octave les provoqua et les battit lors de la bataille navale d’Actium, en septembre 31. Après cette défaite, Marc Antoine et Cléopâtre s’enfuirent à Alexandrie. L’Égypte ne put résister à l’avancée Romaine et la ville tomba, le 1 août 30, Marc Antoine choisit alors de se suicider. (Voir Égypte, les Ptolémée, Cléopâtre VII).
 
ANTONIA TRYPHAENA (née en 10 av.J.C. et morte en 55 ap.J.C.) Reine de Thrace et Reine titulaire du royaume du Pont de 21 à 27. Elle fut également la tutrice de ses fils : Cotys XII (ou IV des Sapéens) et Rhœmétalcès III (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcèss, Rois entre 19 et 38. Elle fut une arrière-petite-fille de Marc Antoine, fille de la Reine Pythodoris de Trallès (8 av.J.C-38 ap.J.C) et du Roi du Pont Polémon I (37-8 av.J.C). Elle épousa le Roi Thrace Sextus Julius Cotys XI (ou III des Sapéens, 19 à 38) qui fut assassiné en 19 par son oncle et co-Roi avec lui, Rheskouporis IV (ou II des Sapéens, 12-19). Ce dernier fut accusé par Antonia Tryphaena et fut condamné à mort par Rome pour cet acte. Le royaume de Thrace fut alors divisé entre Rhœmétalcès II (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès, 19 à 38), fils de Rheskouporis IV qui s’était ouvertement opposé aux plans de son père, et les très jeunes enfants de Cotys XI et Antonia Tryphaena : Cotys XII (ou IV des Sapéens, 19 à 38) et Rhœmétalcès III (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès, 38 à 46), au nom desquels, selon Tacite (ou Publius Cornelius Tacitus, historien et Sénateur Romain, 56/57-v.120), le Propréteur Titus Trebellenus Rufus fut nommé Régent avec Antonia Tryphaena du fait de leur jeune âge. Elle eut avec Cotys XI trois fils établis par l’Empereur Caligula dans différents États vers l’an 38, et deux filles. Cotys XII (ou IV des Sapéens) fut Roi de Thrace, puis céda la place sur l’ordre de Rome à son frère Caius Julius Rhœmétalcès III (38-46), qui fut le dernier Roi, jusqu’en 46. Il obtient l’Arménie Mineure (ou Sophène) de 38 à 54 en compensation ; Caius Julius Polémon II reçut le royaume du Pont de 38 à 64. Les deux filles furent : Gepaepyris, qui épousa Aspurgos du Bosphore, Roi du Bosphore; Pythodoris II, qui épousa de son cousin Roi de Thrace Rhœmétalcès II (19-38), fils de Rheskouporis IV (ou II des Sapéens, 12-19).
 
ANTONIN  le Pieux  TITUS  ÆLIUS  ADRIANUS  ANTONINUS  AUGUSTUS  PIUS  Empereur Romain du 10-7-138 au 07-3-161. Il fut César en 138. Issu d’une famille de l’aristocratie de Nîmes. Il fut adopté par Hadrien (117-138). Sous son règne l’empire fut bien défendu et gouverné avec une grande justice. Il adopta Marc Aurèle pour lui succéder. Il épousa Annia Galéria Faustina I l’Ancienne, fille de Marcus Annius Verus. Il eut quatre enfants dont, Annia Galéria Faustina II (132-175), qui épousa l’Empereur Marc Aurèle et deux fils adoptés en 138 : Vérus et Marc Aurèle qui lui succédèrent.
 
ANTONIN  Uranius  Roi-Prêtre d’Émèse de 210 à 235 ap.J.C. Il succéda à Sulpice I Caius Julius mais on ne connait pas leur lien de parenté. Lui même fut succédé par Sulpice II Lucius Julius Aurelius Sévère Uranius Antonin.
 
ANUBIS  Dieu Égyptien des morts, protecteur des embaumeurs et Seigneur des nécropoles, exerçant les fonctions de souverain des défunts. Anubis, est le nom Grec de l’Égyptien Inpou ou Anepou. Son nom veut dire "chacal" ou un "chien noir", d’où sa représentation souvent couchée sur une maquette de chapelle funéraire ou sur un naos, avec un bandeau rouge autour du cou et un fouet entre les pattes postérieures.  (Voir Égypte, Anubis).
 
ANUBU  Roi de Mari de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
ANYSOS  Roi de Sidon vers 490 av.J.C. Il eut un fils Tétramnestos qui lui succéda.
 
ANZAN  Voir ANSHAN.
 
ANZAPAHHADU  ou  Anzapaḫḫadu  ou  Anzapattadou  Roi de l’Arzawa de vers 1345 à vers 1335 av.J.C. Sous son règne l’Empereur Hittite Souppilouliouma I (ou Suppiluliuma, 1355-1322) par ses conquêtes territoriales créa un Empire durable où les États vassaux dont l’Arzawa, demeurèrent fidèles.
 
AOUIBRÊ  ou  Aoutibrê  Voir HOR  I.
 
AOUTIBRÊ  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie en 1689 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
APACHNAS  Voir YAKHOB-HAR.
 
APAMA  Nom porté par diverses Reines à l’époque hellénistique.  APAMA  I (En Grec : ‘Aπάμα A’) Reine Séleucide, dont le nom est parfois orthographié Apame pour une femme et Apammes pour un homme. Elle fut la fille du Satrape de Bactriane, Spatamenès (ou Spitamenes, † 328). Elle épousa le Roi Séleucide Séleucos I (305-280) en 324 lors des "Noces de Suse". Elle lui donna quatre enfants : Deux filles, Apama qui selon certaines sources est identifiée à l’Apama II qui épousa le Roi de Cyrène Magas (275-250) et Laodice (ou Laodiké ou Laodicé). Deux garçons, Antiochos I, qui naquit en 325, qui succéda à son père et Achaïos (ou Achaeus) qui fut le père d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos) prétendant au trône et de Laodice I épouse d’Antiochos II. Son nom fut donné à six villes appelées Apamée. Les plus importantes furent Apamée de Phrygie et Apamée sur l’Oronte.  APAMA  ou  APAMA  II  (En Grec : ‘Aπάμα B’) Reine de Cyrène. Elle est en général donnée comme la fille du Roi Séleucide Antiochos I Sôter (280-261) et de la Reine Stratonice I, mais aussi selon quelques sources identifiée à Apama la fille de Séleucos I (305-280) et Apama I. Elle naquit en 292 et épousa vers 275, le Roi de Cyrène Magas (275-250) et lui donna, après 270, une fille, Bérénice II de Cyrène, (Morte en 221), qui serait leur seul enfant connu, et qui épousa, en 246, le Roi d’Égypte Ptolémée III Évergète I (246-222). (Voir Syrie-Palestine, Reines Séleucides, Apama II).  APAMA  III  (En Grec : ‘Aπάμα Γ’) Reine de Bithynie. Fille du Roi de Macédoine Démétrios II l’Étolique (239-229) et de la Reine Stratonice II. Elle épousa le Roi de Bithynie Prusias I Cholus  (229-182) et lui donna un fils Prusias II.  APAMA  IV  (En Grec : ‘Aπάμα Δ΄) Reine de Bithynie. Fille du Roi de Macédoine Philippe V (221-179) et de la Reine Polycrateia. Elle épousa le Roi de Bithynie Prusias II Cynegus (182-149) et eut deux enfants. Son fils Nicomède II succéda à son père et sa fille épousa le Roi de Thrace des Caenes Diegylis (v.150-141).
 
APAMÉE  de  Médie (En Grec : Απάμεια)  Ville de Médie près d’Ecbatane, dont la localisation précise est inconnue, mais sûrement située près de la ville moderne de Nahavand. La ville fut fondée par le Roi Séleucide, Séleucos I (305-280).
 
APAMÉE  de  Phrygie  ou  Apameia  ou  Apamea  C’est l’ancienne Kibôtos ou Cibotus (En Grec : Απάμεια κιβωτός) Ce fut une ville d’Asie Mineure fondée par le Roi Séleucide Antiochos I Sôter (280-261). Il la nomma ainsi en souvenir de son épouse Apama I et non pas de sa mère comme l’on trouve souvent. La ville fut érigée près du site de Celaenae (ou Kelainai ou Kélainai ou Celaenæ), la capitale de la Satrapie Achéménide de la Grande Phrygie où Xerxès I (486-465) fit bâtir un palais à son retour de Grèce. Le site, qui aujourd’hui surplombe la vallée, est entièrement occupé par la ville nouvel de Dinar, parfois également appelée localement Geiklar, "les gazelles". Parmi les vestiges du site on trouve un théâtre et un grand nombre d’importantes inscriptions Gréco-romaine. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C, Livre XII p. 577) dit que la ville se trouvait à la source (Ekbolais) de la Marsyas et que la rivière coulait ensuite à travers le milieu de la ville, puis devenait un torrent violent qui se jetait dans le fleuve Méandre (Aujourd’hui le Büyük Menderes en Turquie), après que ce dernier fut rejoint par l’Orgas (Appelé Catarrhactes par Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425Enquête VII. 26). (Voir Asie Mineure, Phrygie, Apamée).

 

APAMÉE sur l’Oronte  ou  Apameia  ou  Apamea  ou  Qalaat El Madiq  ou  Apharnaké  ou  Pharmaké  ou  Pella (En Grec : Απάμεια, en arabe أفاميا ou آفاميا Famia ou Fâmieh) Ce fut une ville de Syrie, située près de l’Oronte sur sa rive droite. Elle fut baptisée successivement Apharnaké au Ve siècle av.J.C, puis Pella pendant la période Hellénistique, Apamée sous les Séleucides et ce fut la Fémie des croisés. Le site d’Apamée est aujourd’hui identifié (en fait depuis le XIXe siècle) à l’actuel Qalaat-el-Madiq. Elle serait la ville où était gardé le trésor des Séleucides (Strabon Livre XII. P. 752; Ptolémée v. 15. § 19; Festus Avienus, v. 1083). La forteresse a été placée sur une colline entre les enroulements de l’Oronte où avec le lac et les marais cela lui donnait une de forme de péninsule, d’où son autre nom de Cherronêsos. Son site se trouve à environ 55 km au Nord-ouest de Hama, en Syrie, avec une vue sur la vallée Ghab. Située à un carrefour stratégique pour le commerce avec l’Est, la ville a prospéré au point que sa population va atteindre 500 000 habitants. (Voir Syrie/Palestine, Apamée).
 
APED  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
APER-ANAT  Voir OUSER-ANAT.
 
APHÉIDAS  14e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1136 à 1135 av.J.C. Il fut le fils d’Oxyntès à qui il succéda.
 
APHRODISIAS  (En Grec : ‘Aφροδισιάς) Ce fut une cité de Carie dont le site est situé près du village moderne de Geyre, en Turquie, à environ 100 km. à l’Ouest des côtes de la mer Egée et 230 km. d’Izmir. Elle doit son nom à Aphrodite, la Déesse de l’amour qui avait un sanctuaire dans la ville avec son unique statue de culte, l’Aphrodite d’Aphrodisias. (Voir Asie Mineure, La Carie, Aphrodisias).
 
APIASHAL  2e Roi d’Assur de la IIe dynastie au XXIIe siècle, fils de Ushpia. Son fils Hale fut le 18e Roi d’Assur lors du retour de la Ière dynastie.
 
APIL-SIN  ou  Apil-Sîn  4e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1831 à 1813 av.J.C. Il repoussa à l’Est les frontières du royaume de Babylone jusqu’au Tigre.
 
APIROU  ou  Habiru  ou  Abirou  ou  Hapirou  ou  Habirou  ou  Hapiru  ou  Ha Biru  ou  Apiru  Nom donné par de nombreuses sources Sumériennes, Égyptiennes, Akkadiennes, Hittites, Mitanniennes et Ougaritiques (Datant environ de 2000 à 1200) à une catégorie de la population du Nord-ouest de la Mésopotamie et du Croissant Fertile, depuis les frontières de l’Égypte, jusqu’en Canaan et en Iran. Le portrait qu’on dresse des Apirou varie selon la source et l’époque : Ils sont nomades, semi-sédentaires, hors-la-loi, marginaux, rebelles, mercenaires, esclaves, travailleurs migrants, etc. Les termes Habiru et Hapiru se trouvent dans les tablettes Akkadiennes en écriture cunéiforme et semblent correspondre au terme apr.w apparaissant dans les textes Égyptiens à partir du Pharaon Thoutmôsis III (1479-1425), conventionnellement prononcé "Apirou" qui les rencontre pour la première fois lors d’une de ses campagnes en Syrie. Dans les annales Mésopotamiennes, on les identifie par le logogramme Sumérien sa.gaz, dont la prononciation est inconnue. Apirou signifie peut-être poussiéreux, à l’instar des nomades de la steppe. Des documents Sumériens datant du règne du Roi d’Ur Shulgi (2094-2047), décrivent "Un peuple voyageant sans vêtements, dans un silence de mort, détruisant tout sur son passage; les hommes vont où bon leur semble, plantant leurs tentes et leurs campements. Ils vivent dans la contrée sans observer les décrets de mon Roi". Les lettres d’Amarna, sous le Pharaon Amenhotep IV (ou Aménophis/Akhénaton, 1353/52-1338), sont l’une des sources les plus significatives concernant les Apirou. Elles proviennent de ses vassaux en Canaan et d’autres Rois de l’époque. Elles sont écrite en écriture cunéiforme Akkadienne. De nombreuses lettres sont un appel à l’aide du Pharaon, écrites par des Rois attaqués par des tribus nomades ou semi-nomades, qui formaient des alliances changeantes avec l’un ou l’autre des royaumes pour mener des guerres locales. Ces peuples sont appelés par le logogramme sa.gaz dans certaines lettres et par le nom "Hapirou" dans d’autres. Le logogramme sa.gaz est mentionné dans au moins une douzaine de documents du royaume Hittite. Dans plusieurs documents on peut lire la phrase suivante : Les troupes de Hatti et les troupes de Sa.gaz. Hatti signifiant le noyau de l’Empire. Une inscription sur une statue trouvée à Alalah (ou Alalakh) en Anatolie du Sud-ouest, qui représente le Roi d’Alep Idrimi (v.1490-v.1450), rapporte qu’après que sa famille a dû fuir vers Emar, il les a abandonnés pour se joindre au peuple "Apirou" à "Ammija dans la terre de Canaan".
 
APHOPHIS  Voir APOPI I et II. (Voir Égypte).
 
APIL-KIN  ou  Kabilkin  ou  Habilkin  ou  abilkin  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2150 à 2147 ou 2147 à 2144 av.J.C.
 
APIL-SIN  ou  Apil-Sîn   4e Roi de Babylone de la 1ère dynastie Amorrite, de 1831 à 1813. Il succéda à son père Sabium. Il repoussa à l’Est, jusqu’au Tigre, les frontières du royaume de Babylone. Il fit construire dans la ville un temple dédié à Inanna. Son fils Sin-Muballit lui succéda.
 
APIRU  Voir APIROU.
 
APIS  Dieu Égyptien de la fertilité, de la puissance sexuelle et de la force physique. Il est représenté comme un taureau couronné avec le disque solaire et l’uræus serpent (Cobra royal). Il est vénéré dès la préhistoire, les premières traces de sa présence, en tant que culte, sont représentées sur des gravures rupestres.  (Voir Égypte, Apis).
 
APLAHANDA  Roi de Karkemish de vers 1790 à vers 1770 ou 1786 à 1766 ou 1786 à 1762 av.J.C. Il est connu d’un sceau cylindrique traduit par René Dussaud en 1929, qui fut trouvé à la base de la butte d’Ougarit. On trouve également sa trace dans les archives de Mari. Il aurait été un contemporain d’Iamash-Adad (ou Iasma-Addu, 1790-1775) et de Zimri-Lim (1775-1761/60), que ce dernier appelle mon frère. Selon William James Hamblin, il fut allié avec le Roi Amorrite d’Ekallāté (ou Ekallatum), Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775) dans une guerre contre Alep qui échoua. Aplahanda fut remplacé par ses deux fils, Yatar-Ami et Yahdul-Lim, il eut également une fille du nom de Matrunna.
 
APOLLINOPOLIS  MAGMA  ou  Apollonopolis  ou  Edfou (En Grec : πόλις μεγάλη Aπόλλωνος ou πόλις μεγάλη Aπόλλωνος, en Latin : Superioris Apollonos) était assigné par Ptolémée (ou Claudius Ptolemaeus, astronome et astrologue Grec, v.90-v.168) comme faisant parti du 4e nome Hermonthite, le "nome du Sceptre" (wAst), mais elle est plus communément considérée comme une des capitales du 2ème nome, le "nome du Trône d’Horus" (Ts Hrw). Ce sont les Grecs, qui avaient identifié le Dieu Horus avec Apollon, qui donnèrent le nom d’Apollinopolis Magna à Edfou. À l’époque Romaine elle fut le siège d’un évêché et, selon le Notitia dignitatum (Document de la chancellerie Romaine), une partie de la légion "Legio II Traiana Fortis" y avait son quartier-général. Ses habitants étaient des ennemis du crocodile et de ses adorateurs. (Voir Edfou, Apollinopolis).
 
APOLLONIA  ou  Apollonie  ou  Sosopolis   (En Bulgare : Созопол Sozopol, transcription du Grec : Σωσόπολις) Ce fut une petite ville située à 30 km de Bourgas sur la mer Noire, sur les côtes de Thrace. On a retrouvé les vestiges d’un premier peuplement sur le site par des Thraces, qui datent du XIVe et XIIIe siècle av.J.C. De récentes recherches archéologiques ont mis au jour une importante nécropole de ce peuple datant des VIIIe et VIIe siècles av.J.C. Vers 609 av.J.C Milet installe sur le site une colonie avec à sa tête Anaximandre (En Grec : Anaximandros Anaximandros, 610-546), qui nomme la ville Antheia. La cité sera rapidement rebaptisée : Apollonia, à cause d’un temple consacré à Apollon et dont une statue colossale, transportée plus tard par Lucullus à Rome, sera placée dans le Capitole. Il ne faut pas la confondre avec Apollonia sur la côte Illyrienne, près de l’embouchure de l’Aous (ou Aoös ou Vjosa) ou le Roi de Macédoine, Philippe V (221-179) fut battu par le Préteur Laevinus en 214.. (Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Apollonia).
 
APOLLONIS  de  Cyzique ou  Apollônis  ou  Apollonide (En Grec : ‘Aπολλωνίς)  Reine de Pergame. Elle fut l’épouse du Roi de Pergame, Attalos I (241-197). Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C) la décrivit comme une femme qui, pour de nombreuses raisons, méritait de recevoir tous les honneurs. Il poursuit, que bien qu’elle naquit d’une famille modeste, elle sut naturellement devenir une Reine et conserva ce rang élevé jusqu’à la fin de sa vie, et n’utilisa jamais de fascinations factices, mais ce fut par la vertu et l’intégrité de sa conduite dans la vie publique et privée qu’elle atteignit cette aptitude. L’affection que portait la Reine à ses enfants ainsi que leur éducation sont remarquées par plusieurs sources antiques. Elle serait morte vers 158. Elle donna quatre fils au Roi : Eumène II (ou Eumènès ou Eumenês ou Euménès ou Eumene ou Eumène de Pergame), qui succéda à son père de 197 à 159 ; Attalos II Philadelphe (ou Attale ou Attalus ou Attalos II Philadelphos, qui succéda à son frère de 159 à 138 ; Philetairos dont nous ne savons rien ; Athénée dont nous ne savons rien et qui reçut ce nom en hommage au père d’Apollonis.
 
APOLOGOS  Ville de Characène qui fut un port important entre Forat et le Golf. La ville est mentionnée à plusieurs reprises par les auteurs anciens. Elle était connue sous les Sassanides comme Schad-Schabuhr et à la période islamique, al-Ubulla. Elle est identifiée par certains spécialistes aujourd’hui au port de Bassorah.
 
APOPI   ou  Apopi  I  Aasemrê,  puis  Apopi  II  Aakenemrê  Aphophis  II   Pharaon de la XVe dynastie de 1581 à 1541. (Voir Égypte).
 
APOPHIS   ou  Apopi  Dieu des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal cherchant à anéantir la création divine. Son nom Aapep ou Aapef (en Égyptien) signifiait "géant" ou "serpent géant". Il est représenté justement sous la forme d’un serpent gigantesque qui s’attaque quotidiennement à la barque de Rê voguant sur le Noun, afin de mettre fin au processus de la création, mais il est chaque fois vaincu. Chaque lever du soleil marquait ainsi la victoire de Rê sur Apophis. (Voir Égypte, Apophis).
 
APPIANUS  Impératrice Romaine, elle fut la 4e épouse de l’Empereur Claude (41-54). Elle mourut en 48 ap.J.C.
  
APRIÈS  HÂÂIBRÊ  ou  Ouâhibrê  Pharaon de la XXVIe dynastie
de 589 à 570 av.J.C. (Voir Égypte).
 
APSAROS  ou  Apsaruntos  ou  Apsaras  (En Géorgien : გონიოს ციხე)  Ville de Colchide, aujourd’hui Gonio. Ce fut une fortification Romaine en Adjarie, sur la mer Noire, à 15 km au Sud de Batoumi. La ville était aussi connue pour son théâtre et son hippodrome.
 
ARA  Nom de 2 Rois d’Arménie.  ARA  I  le Beau  Roi d’Arménie au XXe siècle av.J.C. Fils d’Aram. Il eut un enfant Ara II Gartos qui lui succéda.  ARA  II  Gartos  Roi d’Arménie au XXe siècle av.J.C. Fils d’Ara I. Il eut un enfant Anoushavan qui lui succéda.
 
ARABIE  Au cours du premier millénaire les royaumes des Minéens, puis de Saba dominèrent successivement l‘Arabie du Sud. Ceux d’Hadramaout et de Qataban se développèrent parallèlement mais leur importance fut moindre. Par la mer Rouge l’Arabie méridionale commerçait avec les royaumes Nabatéens de Pétra (Arabie du Nord, IVe siècle av.J.C). De 60 av.J.C à 105 ap.J.C, ce royaume devint province Romaine d’Arabie, vassal de Rome. Le royaume de Palmyre qui remplaça celui de Pétra, atteignit son apogée au cours du IIIe siècle, mais fut à son tour anéanti par Rome en 273. En Arabie du Sud le royaume de Himyar, qui avait succédé à celui de Saba, échappa à la domination Romaine, mais fut ensuite disputé entre les Perses et les Byzantins. C’est à La Mecque, capitale du Hedjaz que naquit Mahomet en 570.
 
ARABION  Roi de Numidie et Maurétanie de 44 à 43 av.J.C fils de Massinissa.
 
ARACH  Voir ROHOB.
 
ARACHIDAMIA  ou  Archidamia  (En Grec : Αραχιδάμεια)  Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides. Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte Eudamidas I (331-305). Elle eut la réputation d’être très riche. Elle lui donna trois enfants : Deux fils, Archidamos IV qui lui succéda et Agésilas et une fille, Agesistrata (En Grec: ‘Aγησιστράτα, † 241).
 
ARACHOSIE  ou  Arachosia  ou Haraiva  (En Perse : Harahuvatiš "bien arrosé") Ce fut une région située au Sud-ouest de l’Afghanistan et une ancienne satrapie de l’Empire Perse Achéménide le long de la rivière Tarnak. Arachosie est le nom dérivé du Grec Arachotos, une forme Hellénisée du Perse Ancien Harahuvatiš, le nom du fleuve Helmand. La région fut également connue sous le nom de Zabulistan au Moyen-âge. La région se trouvait sur la route à l’Ouest de l’Iran qui passait à travers les montagnes dans la vallée de l’Indus. À son extension maximale l’Arachosie s’étendait au Sud de l’Afghanistan, ainsi que sur des parties du Pakistan et de l’Inde. La rivière Helmand parcourrait aussi la région et fournissait des terres très fertiles dans le Sud de l’Afghanistan. (Voir Perse, Arachosie).
 
ARAM  Roi d’Arménie au XXe siècle av.J.C. Fils de Harma. Il eut un enfant, Ara I qui lui succéda.
 
ARAMANEAG  Roi d’Arménie en 2026 av.J.C. Il fut le fils de Haik (ou Haïg ou Haïk). Il eut un enfant Armais qui lui succéda.
 
ARAMU  ou  Arame  (En Arménien : Արամ)  Roi d’Ourartou de 880 à 844 ou 860 à 843 ou 860 à 840 ou 858 à 844 ou vers 855 à 844 ou 850 à 840 av.J.C. Il est considéré comme le fondateur du royaume d’Ourartou. Il aurait unit toutes les principautés Arméniennes et Hourrites, qu’il ajouta à son territoire et se donna le titre de “Roi des Rois”, titre qui deviendra traditionnel des Rois de l’Ourartou. Ce fut en 855 (on trouve aussi 858), qu’apparut pour la première fois le nom Ourartou dans les tablettes Assyriennes, avec la mention d’Aramu. Pour beaucoup de spécialistes Lutipris (ou Lutipri) lui succéda. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Aramu).
 
ARAMÉEN  Les grandes puissances telle que l’Égypte, la Babylonie, l’Assyrie étant affaiblie, des tribus nomades s’installèrent dans le couloir Syro-palestinien. Plusieurs royaumes Sémitiques, d’abord nomades, se fixèrent le long de l’Euphrate au Xe siècle. Les royaumes s’étendaient jusqu’en territoire Assyrien, ses derniers en 733 rasèrent la ville de Damas, qui centrée sur son oasis s’était constituée en royaume. L’écriture Araméenne était issue de l’alphabet Phénicien. (Voir Syrie-Palestine, Araméens).
 
ARAM-MADARA  Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
ARAM-ZOBAH   Voir ZOBAH.
 
ARARAT  Nom Hébreu, qui est en fait l’ancien nom de l’Arménie.
 
ARBÈLES  ou  Erbil  ou  Hewlêr (en Kurde)  Ce fut l’une des principales ville d’Assyrie, en Adiabène, qui se situe dans le Kurdistan actuel au Nord de l’Irak. On donne parfois le nom de bataille d’Arbèles à la bataille de Gaugamèles ou Alexandre le Grand (336-323) vainquit le Roi Perse Darius III le 01 Octobre 331 av.J.C et trouva le trésor des Rois Achéménides, en raison de sa proximité avec le champ de bataille.
 
ARBOGAST  Général barbare, au service des Romains, mort en 394 ap.J.C, il fit peut être étranglé l’Empereur Valentinien.
 
ARCADIE  Région au centre du Péloponnèse (Grèce) capitale Olympie.
 
ARCADIUS  FLAVIUS  PIUS  ARCADIUS (Né en 377 ap.J.C)  Co-Empereur d’Orient du 19-1-383 au 17-1-395, puis Empereur d’Orient jusqu’au 10-1-402, puis de nouveau co-Empereur d’Orient jusqu’au 01-5-408 avec Théodose II. Fils de l’Empereur Théodose I (379-395). Il laissa l’empire dévasté par les barbares. Il épousa en 395 Ælia Eudoxia (morte en 404). Il eut deux enfants : Ælia Pulchérie (ou Sainte Pulchérie) elle épousa : Théodose II Empereur (402-450) et l’Empereur d’Orient Marcien (450-457).

 

ARCÉSILAS  ou  Arkesilaos  Nom de 4 Rois de Cyrène.   ARCÉSILAS  I  Roi de Cyrène de 590 à 574 av.J.C. Fils de Battos I. Il lutta contre le Pharaon Apriès (589-570) qui défendait les tribus libyennes. Son fils BattosII lui succéda.  ARCÉSILAS  II  Roi de Cyrène de 560 à 550 av.J.C. Fils de Battos II. Il eut un enfant Battos III.   ARCÉSILAS  III  Roi de Cyrène de 530 à 510 av.J.C. Fils de Battos III. Il eut un enfant Battos IV.  ARCÉSILAS  IV  Roi de Cyrène de 470 à 458 av.J.C. Fils de Battos IV.
 
ARCHALBOU  I  ou  Archalbu  Roi d’Ougarit vers 1440 av.J.C. Il succéda à Hammourabi II et fut suivi par Niqmepa V (ou Niqmiepu).
 
ARCHÉLAOS  ou  Archælaus  ou  Archélaus  ou  Archelaus  Philopatris  Ktistes  (En Grec : ‘Aρχέλαος Φιλοπατρίς Κτίστης  “Amant et fondateur de son pays“)  Roi de Cappadoce de 36 av.J.C à 17 ap.J.C. Il fut le 2e fils d’Archélaos II de Comana (ou Kommana ou Kommanae), Grand-Prêtre du temple de Bellone à Comana et de Glaphyra. Il fut porté au pouvoir par Marc Antoine (83-30). En témoignage de sa reconnaissance, il fournit des troupes au Romain pour ses expéditions contre les Parthes et le soutiendra contre Octave (Empereur Auguste, 27 av.J.C-14 ap.J.C) jusqu’à la batille d’Actium. Après la chute de Marc Antoine, ce soutient lui valut de n’être confirmé comme Roi de Cappadoce par Auguste qu’en 20 av.J.C. Il obtint néanmoins alors en plus une partie de la Cilicie et la Petite Arménie (ou Sophène). Il eut deux épouses. La première dont l’origine et le nom ne sont pas connus lui donna deux enfants : Une fille, Glaphyra qui fut l’épouse d’Alexandre, le fils du Roi de Judée et d’Israël, Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine Mariamne I. Un fils : Archélaos de Cilicie († 38 ap.J.C) qui fut un Roi client Romain de la Cilicie Trachée et de l’Est de la Lycaonie. Il récupéra ces territoires à la mort de son père. La deuxième, Pythodoris de Trallès (ou Pythadoris, 8 av.J.C-38 ap.J.C), dont il fut le second époux. Il n’y eut pas d’enfant de cette union. (Voir Asie Mineure, La Cappadoce, Archélaos).
 
ARCHÉLAOS  ou  Archælaus  Ethnarque de Judée et de Samarie, Voir HÉRODE ARCHÉLAOS.
 
ARCHÉLAOS  I  ou  Archélaüs (En Grec : ‘Αρχέλαος Α’) Roi de Macédoine de 413 à 399 av.J.C. Fils de Perdiccas II et d’une esclave nommée Simiché. Il monta sur le trône en faisant assassiner son oncle Alcétas II et les successeurs légitimes, dont son demi-frère. Son règne commença en pleine guerre du Péloponnèse, au moment où Athènes, après son expédition en Sicile, fut en plein déclin. Archélaos I ne craignant plus rien de la cité, entretint des relations cordiales avec elle, et l’aida même à reconstruire une partie de sa flotte en lui vendant du bois. Il fut un grand restaurateur de l‘état Macédonien, il fixa la nouvelle capitale du royaume à Pella et y accueillit de nombreux artistes, poètes et musiciens Grecs. Il développa le commerce et favorisa l’essor de la monnaie. Il renforça l’armée et construisit de nombreuses forteresses. Il fut assassiné, victime d’un complot lors d’une partie de chasse. Sa mort fut suivie d’une longue période de troubles. Archélaos I eut semble t’il deux épouses ?. Une (Qui ne fut peut-être qu’une concubine) dont on ne connait pas le nom et Cléopâtre la veuve de Perdiccas II. Il eut six enfants mais on ne sait pas pour la plupart qui en fut la mère, dont, Oreste (399-397) et Argaeus II (393-392) qui furent Rois. (Voir Grèce, Macédoine, Archélaos I).
 
ARCHÉLAOS  ou  Archélaüs  ou  Archélas  ou  Arkhélaos  (En Grec : ‘Aρχέλαος)  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 790 à vers 760 av.J.C. Il fut le fils d’Agésilas I à qui il succéda. Selon Jérôme de Stridon (ou Saint Jérôme ou Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, moine, traducteur de la Bible, docteur de l’Église, v.347-420) il régna 60 ans. Sous prétexte que les Arcadiens avaient passé une alliance avec l’Égypte, il dévasta leur pays. Avec son collègue Charilaos (v.780-v.750), de la famille des Eurypontides, il dirigea une expédition qui lui permit de s’emparer de la ville voisine d’Aigys et de réduire en esclavage ses habitants. Son fils Télècle lui succéda.
 
ARCHÉOPOLIS (En Grec : Αρχαιόπολις, en Géorgien : ნოქალაქევი)  Ville de Colchide aujourd’hui Nokalakevi, qui signifie littéralement “ville ancienne” et Tsikhegoji  "forteresse de Kuji“, située dans le Senaki.
 
ARCHIAS  ou  Arkhias  Tyran de Thèbes (Grèce) en 378 av.J.C, Imposé par Sparte il fut assassiné par des conjurés.
 
ARCHIDAMIA  Voir ARACHIDAMIA.
 
ARCHIDAMOS  ou Arkhidamos  ou Archidamus (En Grec : Aρχίδαμος) Nom de 5 co-Rois de Sparte.  ARCHIDAMOS  I  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 600 à vers 575 av.J.C (ou 665 à 645 dans la version d’un autre ordre de succession, voir à Sparte, Eurypontides). La succession à Sparte à cette époque est confuse. Selon une version il fut le fils d’Anaxidamos à qui il succéda. Il épousa Lampito, la fille de son grand-père Léotychidas, qui donna naissance à son fils Agasiclès qui lui succéda.  ARCHIDAMOS II   Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 469 à 426 av.J.C. Petit-fils de Léotychidas II. Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), sous son règne, en 464, Sparte subit un violent tremblement de terre qui la détruisit entièrement. Les Hilotes profitèrent du séisme pour se révolter et cette rébellion dura près de dix ans, ce fut la Troisième Guerre de Messénie (464-454) à laquelle Archidamos II mit fin en 454. Les relations entre Sparte et Athènes restèrent bonnes jusqu’en 462, À cette date Sparte renvoya un contingent Athénien, dirigé par le Stratège Cimon(v.510-450/449), qui était venu l’aider contre les Hilotes. Ce fut alors la rupture entre les deux villes. En 446, la révolte de Mégare et d’Eubée attisa le conflit lattant et Sparte prit la tête des cités coalisées. Son fils Agis II lui succéda. (Voir Grèce, Sparte, Archidamos II).  ARCHIDAMOS III  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 360 à 338 av.J.C. Il fut le fil d’Agésilas II.  Il avait l’habitude du pouvoir, et du commandement d’une armée. Il avait remplacé son père, vers 361, lorsque Agésilas II était partit dans son expédition pour l’Égypte. Alors qu’il était encore Prince, il fut l’Eispnelas (Inspirateur ou amant) de Cleonymus, le fils du Général Spartiate Sphodrias. Il intercéda auprès de son propre père pour qu’il épargne la vie de Sphodrias dans une affaire judiciaire. En 367, il remporta une victoire sur les Arcadiens, mais il fut à son tour battu en 364, à Cromnus. En 362, Il organisa la résistance de Sparte contre le Général Thébain Épaminondas. Lors de cette dernière il aurait montré un grand courage dans la lutte et il combattit dans le Péloponnèse. Une fois Roi, Archidamos III soutint les Phocidiens contre Thèbes lors de la Troisième Guerre Sacrée (355-346). En 346, il partit en Crète pour aider Lyttos (ou Litos) dans sa lutte contre Cnossos. En 343, il partit au secours de la colonie de Tarente qui avait demandé de l’aide dans la guerre contre les peuples Italiques, notamment les Lucaniens. En 342, Archidamos III arriva en Italie avec une flotte et une armée pour lutter contre les barbares. En 338, il fut battu et tué sous les murs de Manduria (Dans la province de Tarente) en combattant contre les peuples Messéniens et Lucaniens. Archidamos III eut deux fils qui lui succédèrent, Agis III et Eudamidas I.   ARCHIDAMOS  IV  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 305 à 275 av.J.C. Il fut le fils d’Eudamidas I à qui il succéda. Il partagea le pouvoir avec Areus I (309-265) pour les Agiades. Cependant ce dernier pour accéder au pouvoir connu quelques problèmes de succession. La Gérousie trancha en sa faveur mais alors en bas âge son oncle Cléonyme devint le Régent. L’homme fort de cette période était le Roi d’Épire, Pyrrhos I (307-272). Cléonyme, qui était détesté par ses compatriotes, lui demanda d’attaquer Sparte afin de le mettre sur le trône. Pyrrhos I envahit le Péloponnèse et dans le même temps Antigonos II Gonatas (Roi de Macédoine, 277-239), le fils du Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287), profita de l’occasion, il rassembla toutes ses forces et prit l’offensive contre l’Épirote. Il fut battu une première fois, mais il continua son action. Pyrrhos I assiégea Sparte, mais les citoyens résistèrent vaillamment, ce qui permit à un des commandants d’Antigonos II, Aminias le Phocidien, de porter secours à la cité. Peu de temps après, l’armée d’Areus I arriva avec 2.000 hommes. Ces renforts sapèrent le moral des troupes de Pyrrhos I dont des hommes désertèrent de plus en plus, il cessa alors l’attaque. Dans le même temps, Archidamos IV mena une campagne contre Démétrios I Poliorcète. En 296, il fut défait une première fois près de Mantinée dans les environs du Mont Lycée (ou Lykaion ou Lycaeon), puis devant Sparte. On ignore la date de sa mort. Pour certains spécialistes il mourut sur le champ de bataille. Son fils lui succéda.  ARCHIDAMOS  V  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 228 à 227 av.J.C. Il fut l’oncle d’Eudamidas III dont il assura la régence sur le trône des Eurypontides. Archidamos V, après que son frère Agis IV fut assassiné, s’était enfuit en Messénie. En 228 il fut rappelé à Sparte par le Roi Cléomène III (235-219) des Agiades. Eudamidas III fut assassiné peu de temps après, Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C) affirme qu’il fut tué sur ordre de Cléomène III. Après un an de règne Archidamos V fut également détrôné par Cléomène III qui mit son frère sur le trône Eurypontide.
 
ARCHIPPOS  Archonte perpétuel d’Athènes de 1012 à 993 av.J.C.
 
ARCHONTE  Magistrat principal dans beaucoup de cités Grecques, en particulier à Athènes où il y eut d’abords des Archontes perpétuels de 1068 à 753, puis des Archontes décennaux de 753 à 683 date ou Créon I fut le 1er Archonte annuel (Éponyme). Le collège annuel des neufs Archontes comprenait : L’Archonte Roi, chef religieux et président, l’Archonte éponyme donnant son nom à l’année, le Polémarque chef de l’armée et les six thesmothètes gardiens des lois. A la fin du Ve siècle l’Archonte vit son pouvoir réduit à un rôle honorifique.
 
ARCHYTAS  Tyran de Tarente, mort en 347 av.J.C.
 
ARDACHÊR  ou  Ardeshir  Nom de 3 Rois des Perses Sassanides.  ARDACHÊR  I  ou  Ardeshir  Babigan  ou  Artexerce  ou  Artaxerxès I (En Moyen-Perse : Arđaxšēr,  en Parthe : Artaxšaθra, en Pahlavi : ‘rthštr "Qui a l’ordre divin que son Royaume"). Roi des Perses Sassanides de 224 à 241 ap.J.C, petit-fils de Sassan et fils de Palik. Pendant que les Parthes étaient en pleine guerre civile Ardachêr I commença ses conquêtes en Perse et attaqua les territoires Parthes. En Susiane le Roi Parthe Artaban V (216-224) essaya de lui barrer la route, mais ses troupes furent défaites. La guerre dura plusieurs années et en 224, Ardachêr I conquit les provinces orientales de Parthie et se proclama Roi. Artaban V fut définitivement vaincu et tué le 28 avril 224 (Quelques spécialistes avancent le 22 avril) à la bataille d’Hormizdaghan (Plaine dans la région de Suse). Il combattit les Romains avec succès. Bien que au cours des années qui suivirent Ardachêr I agrandit son nouveau royaume il ne chassa (et tua ?) le frère d’Artaban V, Vologèse VI qu’en 228. Ardachêr I eut aussi à combattre deux des fils d’Artaban V, Archak et Artavazde qui furent capturés et exécutés à Ctésiphon, probablement vers 235. Ardachêr I épousa Ziyanak (ou Myrôd, Née vers 210), la fille d’Artaban V . Il eut un enfant Chahpuhr I qui lui succéda. (Voir Perse, Sassanides, Ardachêr I).  ARDACHÊR  II  ou  Artaxerxès  II le Bienfaiteur Roi des Perses Sassanides de 379 à 383 ap.J.C. Il est considéré quelques fois comme le fil de Châhpûhr II. Il accéda au pouvoir à un âge très avancé et l’on ne connaît pas grand chose de son règne. Ce qui est sûr c’est qu’il servit sous son frère comme Gouverneur d’Adiabène (Royaume de Mésopotamie dont la capitale était Arbèles, aujourd’hui Erbil en Irak) et qu’il aurait comme lui persécuté les Chrétiens. Cependant, ces actes de brutalité contre les Chrétiens qui lui sont attribuées viennent en contradiction avec l’avis unanime qu’il fut le plus vertueux de tous les dirigeants Sassanides. Il avait l’épithète "Nihoukar" ou "bénéficient" par les Perses. Les arabes l’appelaient "Al Djemil" ou "vertueux". Selon le "Modjmel-al-Tewarikh", il ne préleva pas de taxes sur ses sujets au cours des quatre années de son règne et il eut toute leur affection et leur gratitude. Peu de temps après son accession au trône, les événements en Arménie, presque en guerre civile, semblent attirer son attention. Désireux de maintenir la paix dans les régions frontalières, l’Empereur Romain Théodose I le Grand (379-395) et Ardachêr II décidèrent d’un traité. Mais Ardachêr II mourut avant que le traité puisse être signé. Il sera finalement été signé et ratifié par son neveu Châhpûhr III qui lui succéda.  ARDACHÊR  III  Roi des Perses Sassanides de 628 à 630 ap.J.C, fils de Kavadh II. Il lui succéda. Ce n’était qu’un jeune enfant de 7 ans qui régna sous la tutelle d’un échanson Mâh-Adhûr Gushnasp. Les Khazars envahirent l’Arménie et l’Ibérie et le général Perse Farrukhan Schahr Barâz (ou Shahrbaraz ou Schahryar) fut vaincu à Uti près du lac Guéghan. Avec l’accord de l’Empereur Byzantin Héraclius I (610-641). Schahr Barâz tenta alors un coup de force et déposa et tue le jeune Roi le 24 avril 630 et prit son trône au bout d’un an et demi de règne.
 
ARDASCHÈS  Voir ARSACE XXIV.
 
ARDASCHÈS  Nom de 4 Rois d’Arménie   ARDASCHÈS  I  Voir ARTAXIAS  I.   ARDASCHÈS  II  Voir ARTAXIAS  III.  ARDASCHÈS  III  Voir ARTAXIAS III Zénon.   ARDASCHÈS  IV  Voir ARTAXIAS IV.
 
ARDIEENS  ou  Ardianes  ou  Ardian  ou  Ardiaei  ou  Ouardiaei  (En Grec : ‘Aρδιαοι ou Οαρδαοι, en Latin : Vardiaei). Une des tribus d’Illyrie qui constitua une dynastie. Ils résidaient au départ à intérieur des terres mais finalement s’installèrent sur la côte Adriatique. (Voir Grèce, Illyrie).
 
ARDOATÈS  ou  Artaontès  Roi d’Arménie de la dynastie des Orontide de vers 300 à 260 av.J.C. Il y a une polémique sur sa personne il serait peut être le même qu’Orontès III. (Voir à Orontès III Roi d’Arménie).
 
ARDYS  ou  Ardus  ou  Ardi  ou  Ardyssos  ou  Ardysus  Nom de 2 Rois de Lydie.  ARDYS  I  Roi de Lydie de 797 à 761 ou 795 à 759 ou 790 à 754 av.J.C de la dynastie des Héraclides. Il mena des attaques sur les cités d’Ionie notamment Priène. Lui succéda son fils Alyatte I.  ARDYS II  Roi de Lydie de la dynastie des Mermnades de 682 à 633 ou 678 à 629 ou 671 à 624 ou 652 à 621 ou 652 à 615 ou 644 à 637 ou 644 à 625 ou 644 à 615 ou 643 à 624 av.J.C . Il fut le fils de Gygès à qui il succéda. Il reprit la politique première de son père et demanda de l’aide à l’Assyrie. Ceux-ci acceptèrent de l’aider à débarrasser le territoire des Cimmériens. Vers 640, leur Roi, Tougdamis (ou Tugdamme ou Dugdamme, appelé Lygdamis par Strabon) fut battu et tué dans les gorges du Taurus par des Généraux d’Assurbanipal (669-631 ou 626). Ardys II récupéra alors la plus grande partie du territoire perdu et projeta de l’agrandir. Il entreprit des expéditions contre les Ioniens de Milet, puis il s’empara de l’acropole fortifiée de Priène. Le royaume qui s’étendait alors jusqu’au Halys était très riche et les influences Grecques et orientales s’y mêlaient. À sa mort son fils Sadyatte (ou Sadyatte II si l’on donne ce nom à Candaule, ou Sadyattès) monta sur le trône.
 
ARÉTAEOS  Co-Tyran de Syracuse de 352 à 350 av.J.C avec son frère Hipparinos. Fils de Denys l’Ancien.
 
ARÉTAS  ou  Harthah  ou  Haritha  ou  Harétat  ou  Harithath (En arabe : حارثة)  Nom de 4 Rois de Nabata.  ARÉTAS  I  Roi de Nabata vers 170/168 à 144 av.J.C. Son nom est la forme Grecque d’un nom d’origine Nabatéenne. Il serait donc le premier Roi des Nabatéens. Cependant, son identité exacte et les données précises sur son règne ne sont pas connues. On ne sait pas, en particulier, s’il doit être considéré comme le fondateur du royaume nabatéen, comme on l’a longtemps cru. Son nom figure sur la plus ancienne inscription Nabatéenne retrouvée datant de 168 av.J.C, qui a été mise au jour à Halutza (ou Haluza ou Halasa ou al-Khalasa ou Elusa, ville dans le Néguev). Il est également mentionné dans les Apocryphes (Deuxième Livre des Maccabées 5 : 8). Ce livre présente la façon dont Jason, le Grand Prêtre qui fonda un quartier Grec à Jérusalem, fut retenu prisonnier par Arétas I après avoir été forcé de quitter la ville. D’autres sources, comme les Antiquités de Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100), mentionnent Arétas I allié aux Hasmonéens (ou Asmonéens), Mattathias et ses fils, il y est appelé “Le Tyran des Arabes“. Lorsque les Hasmonéens se révoltèrent contre l’emprise Séleucide et parvinrent à se rendre indépendants, ensemble ils firent face au Roi Antiochos IV Épiphane (175-164). Toutefois la progression des Nabatéens à l’Est du Jourdain finit par les mettre en conflit avec les Juifs Les spécialistes ne sont pas unanimes sur le nom de ses successeurs : Malichos I (144-120), dont on ne sais rien, puis Rabbel I.  ARÉTAS II  Roi de Nabata vers 120 à 96 ou vers 110 à 96 ou 103 à 96. Il fut au début, selon beaucoup, plus un Chef de tribu. Il bénéficia d’une certaine ascendance sur le peuple suite à ses nombreuses victoires et devint Roi des Nabatéens sous le nom d’Arétas II. Selon d’autres sources il serait un fils de Rabbel I. Son règne fut marqué par des luttes contre les Hasmonéens (ou Asmonéens). En 97, leur Roi, Alexandre I Jannée (103-76) fit le siège de Gaza. Les habitants firent appel à Arétas II pour qu’il leur vienne en aide. Mais ce dernier ne bougea pas et Alexandre I Jannée prit la cité au bout d’un an et massacra une partie de la population. Puis il se tourna vers la Transjordanie et soumit la Galaaditide (ou Gilead, chaîne de montagnes qui longent le Jourdain sur sa rive orientale, en Jordanie). Beaucoup de Nabatéens furent convertis de force au Judaïsme par Alexandre I Jannée, qui envahit le Moab. Il décida ensuite d’attaquer le plateau du Golan, mais se heurta à Arétas II qui lui avait tendu une embuscade. Suite a cette défaite Alexandre I perdit le Moab et la Galaaditide qui passèrent sous le contrôle des Nabatéens. Fort de ses succès Arétas II lança des raids contre les Rois, d’Égypte Ptolémée X Alexandre I (107-90) et de Syrie Séleucide, Antiochos VIII Gryphos (125-96). Arétas II est crédité d’âtre le premier Roi Nabatéen à battre monnaie. Son fils Obodas I lui succéda.  ARÉTAS  III  Philhellène  Roi de Nabata de 87 à 62 ou 85 à 62 av.J.C ou 87-62 ou 84 à 72 ou 84-62 av.J.C. Il fut le fils d’Obodas I. Dès son arrivé au pouvoir il commença les conquêtes. En 84, le Roi Hasmonéen Alexandre I Jannée (103-76) fit face aux armées du Roi Séleucide Antiochos XII Dionysos (87-84) dans la plaine entre Kfar-Saba (ou Kephar-Saba) et Jaffa (ou Joppa). Antiochos XII fut battu et tué au Sud de la mer Morte. Arétas III profita de la situation et prit le pouvoir à Damas. La ville, à cheval sur la première route commerciale qui allait de la mer Méditerranée à l’Inde et le Moyen-Orient avait une position plus que stratégique. En prenant la ville Arétas III fit des Nabatéens, d’une tribu nomade, une des plus grandes puissances eurasiennes. De ce fait Arétas III cacha ses origines nomades en se faisant appeler Arétas III Philhellènes (L’ami des Grecs). (Voir Syrie-Palestine, Nabatéens, Arétas III).  ARÉTAS  IV  Philopatris  Roi de Nabata de 9 av.J.C à 40 ap.J.C, surnommé "Ami de son peuple". Sous son règne le royaume atteignit son apogée dont il repoussa les frontières. Sa zone d’influence comprenait : Damas au Nord, Wejh (Sur la côte de l’Arabie Saoudite actuelle) à l’Est, El Ula au Sud (au Nord de l’actuelle Médine), jusqu’au Delta du Nil au Sud-ouest. Pour se ménager le voisinage d’Hérode Antipas, Roi des Juifs, il lui offrit sa fille Phasaelis en mariage. Après leur divorce en 37, Arétas IV voulut venger son honneur, il envahit la Judée et marcha avec son armée sur Machéronte (ou Machaerus ou Qalatu l-Mishnāqá, située sur une colline à environ 24 km. au Sud-est de l’embouchure du Jourdain sur la côte orientale de la mer Morte) et prit les territoires le long de la rive occidentale du Jourdain, y compris les zones situées autour de Qumran (ou Qumrân, en surplomb de la rive Ouest de la mer Morte). Il fut un grand bâtisseur, les principaux monuments de Pétra furent édifiés sous son règne. (Voir Syrie-Palestine, Nabatéens, Arétas IV).
 
AREUS  ou  Aréus  ou  Aréos  ou  Áreus  (En Grec : ‘Aρευς)  Nom de deux co-Roi de Sparte.  Areus I  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 309 à 265 av.J.C. Il fut le fils d’Acrotatos et il succéda à son grand-père Cléomène II, son père héritier du trône ayant trouvé la mort avant ce dernier. Areus I et son oncle Cléonyme (ou Kleonymos) pouvaient à cette époque revendiquer le trône. La Gérousie trancha en faveur d’Areus I étant l’héritier du Prince héritier. Toutefois Cléonyme devint le Régent d’Areus, alors en bas âge. Son fils Acrotatos I lui succéda. (Voir Grèce, Sparte, Areus I).  Areus  II  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 262 à 256 ou 262 à 254 av.J.C. Il fut le fils posthume d’Acrotatos I à qui il succéda. Il mourut de maladie à l’âge de 8 ans. Les Delphiens promulguèrent un décret en l’honneur du “Roi Areus, fils d’Acrotatos et de Chilonis”. Areus II étant mort pendant l’enfance, certains historiens conclurent qu’il ne pouvait s’agir que de son grand-père, Areus I ?. Cependant, la mention de l’Archonte de Delphes, Emmenidas, clairement postérieur à la mort de ce dernier, montre que le décret honore bien Areus II. Son oncle et tuteur Léonidas II (ou Leônidas), fils de Cléonyme (ou Kleonymos), lui succéda.
 
ARGAEUS  ou  Argée  ou  Argeios  ou  Argaîos  (En Grec : Αργαίος)  Nom de 2 Rois de Macédoine.  ARGAEUS  I  Roi de Macédoine de 678 à 640 ou 652 à 621 ou 602 à 576 av.J.C, fils et successeur de Perdiccas I. Il est mentionné par Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), Polyen (ou Polýainos, orateur et écrivain militaire Grec, IIe s. ap.J.C – l’histoire de Dionysos Pseudanor) et par Justin (ou Marcus Junianus Justinus, historien Romain, IIIe s. ap.J.C.), qui lui comptent 31 ans de règne et de façon telle qu’il gagna l’affection de ses sujets. Selon les anciennes listes de Roi, il régna 38 années. Argaeus I épousa Prothée et eut un fils Philippe I qui lui succéda.  ARGAEUS  II  Roi de Macédoine de 393 à 392 av.J.C, mort en 359, fils d’Archélaos I, il détrôna Amyntas III, en 393, mais celui ci reprit son trône rapidement avec l’aide des Thessaliens.
 
ARGANDEA  ou  Arga-Ande-A  Roi d’Ourouk de la IIe Dynastie vers 2360 ?. Selon la Liste Royale dernier Roi de la dynastie, qui le crédite d’un règne de 7 ans. Sa succession est un peu flou puisque certains chercheurs donnent un dernier Roi dans la IIe dynastie au nom de Lougal-Tar (v.2370 ou ? -2371) qui dut dès sa prise de pouvoir affronter le Roi d’Oumma, Lougal-Zaggesi (ou Lugal-Zaggisi ou Lugal-Zagesi ou Lugal-Zage-Si, v.2340-2316) qui le détrôna et fonda la IIIe dynastie d’Ourouk (dont il fut le seul Roi).
 
ARGÉADE  Dynastie qui régna sur la Macédoine, qui fut fondée selon la tradition par Perdiccas I (729-678) et qui s’éteindra avec Alexandre IV en 310. Elle dut son nom à Argaeus. Philippe II et Alexandre le Grand furent des Argéades. (Voir Grèce, Macédoine, Argéade).
 
ARGÉIOS  Voir ARGAEUS.
 
ARGIA  ou  Argie  ou  Argeía  (En Grec : ‘Aργεία)  Nom de 2 Reines Grecques. ARGIA  I  Reine de Thèbes, fille du Roi d’Argos Adraste, elle épousa le Roi de Thèbes Polynice.  ARGIA  II Reine de Sparte, fille du Roi de Thèbes Antésion. Elle épousa le Roi de Sparte Aristodème (Vers 950 av.J.C).  
 
ARGIEN  Habitants d’Argos ou de l’Argolide. (voir Grèce, Argos).
 
ARGISHTI  ou  Argištiše  ou  Argišti  ou  Argischtis   Nom de 2 Rois d’Ourartou.  ARGISHTI  I  (En Arménien : Արգիշտի Ա) Roi d’Ourartou de 786 à 764 ou 786 à 754 ou 785 à 766 ou 785 à 763 ou 785 à 756 ou 785 à 753 av.J.C. Il fut le fils de Menoua à qui il succéda. Dès les premières années de son règne il mena une campagne vers l’Ouest, cherchant à s’emparer des principales routes commerciales contrôlées par les Assyriens et à se procurer un accès vers la Méditerranée. Dans le même temps il lança une expédition vers le Nord. Il occupa la haute vallée de l’Araxe, en Transcaucasie et y fonda des villes telles qu’Argishtikhinili (Armarvir) et Irbuni (Arin-Berd). Argishti I, qui avait conquis le territoire lui assurant l’accès à la Méditerranée, voulut s’assurer que ces régions resteraient en sa possession. Il déporta alors en Transcaucasie, les populations Hittite et Sophène qui auraient pu se révolter. L’Ourartou atteignit alors son maximum d’expansion, alors que l’Assyrie connu une période de régression politique. Il eut un enfant Rousa I qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Argishti I).  ARGISHTI  II  (En Arménien : Արգիշտի Բ), Roi d’Ourartou de 714 à 685 ou 714 à 680 ou 714 à 678 av.J.C. Il fut le fils de Rousa I à qui il succéda. Il reprit la lutte contre les Assyriens, mais sous son règne il eut aussi à faire avec de multiples attaques des Cimmériens sur l’Ourartou contre qui, selon Gérard Dédéyan, il aurait perdu une bataille en 707. Toutefois sa contre-offensive sur les Assyriens força ces derniers à se retirer au-delà de ses frontières et il reprit des grandes villes à proximité du lac d’Ourmia, y compris Musasir (ou Mutsatsir ou Mu-ṣa-ṣir ou Ardini), Tepe (ou Tappeh, Markazi) et Ochnavieh (ou Ushnu ou Oshnaviyeh ou Ushnūīyeh). Il conquit ensuite de nouveaux territoires aussi loin au Sud que Nimrud, sur le fleuve Tigre, à 35 km de la capitale Assyrienne, Ninive. Ses victoires forcèrent les Assyriens à accepter une paix durable et la cession de vastes étendues de terre au Nord du Tigre qui permirent à l’Ourartou de reprendre une longue période de prospérité économique. Il est crédité de la construction de la forteresse d’Altintepe (Identifiée au site d’Üzümlü dans le district de la province d’Erzincan dans l’Est de la Turquie actuelle). Son fils Rousa II qui lui succéda.
 
ARGOB  Voir TRACHONITIDE.   
 
ARGOLIDE  L’histoire de l’Argolide commence vers 1600 av.J.C avec l’arrivée des Achéens. Devenue le centre de la civilisation Achéenne avec Mycènes et Tirynthe. Elle connut sa plus grande prospérité ente 1400 et 1200. La conquête des Doriens marqua une coupure et entraîna le morcellement des cités rivales.  
 
ARGON  Roi de Lydie de 1292 à 1219.  
 
ARGOS  (En Grec : Άργος) Cité-État du Nord-est du Péloponnèse (Grèce), qui fut une cité du Péloponnèse dont elle fut la capitale du Nord-est, à l’Est de l’Arcadie, à 40 km. de Corinthe près de Nafplio. C’est l’une des plus anciennes villes de Grèce. Son nom vient de la racine Grecque "arg" qui signifie "quelque chose de brillant" ou "qui luit". Cependant, le nom pré-Grec de son acropole, Larissa, suggère que le site fut auparavant occupé par les Pélasges. La ville eut pour fondateur mythique Argos, fils de Zeus. Dans les poèmes d’Homère (Poète Grec, VIIIe siècle), la région est désignée comme "la plaine aux riches moissons" ou "l’Argos pélasgique" qui définit les plaines de Thessalie ou encore "l’Argos Achéenne", expression qui désigne aussi bien le Péloponnèse dans son ensemble que la ville d’Argos à proprement parler. (Voir Grèce, Argos).
 
ARGOTE  Reine des Francs Saliens, fille d’un Roi des Cimbres, elle épousa le Roi des Francs Saliens, Pharamond (420-428).
 
AR-HALBA   ou  Arhalba  ou  Arhalbu  Roi d’Ougarit de vers 1340 à vers 1315 ou 1317 à 1314 ou 1315 à 1313. Il succéda à son père Niqmaddou II (ou Niqmadu). Ses dates de règne sont aussi très discutées. Certains chercheurs avancent une datation relativement précise qui serait pendant l’an 7 à 9 du règne de l’Empereur des Hittites Moursil II (ou Mursil ou Mursili, 1321-1295) et d’autres pendant l’an 16 à 18 du règne du Pharaon Horemheb (1323-1295) ?. Contrairement à son père, il choisit de se rallier à une révolte fomentée par le Roi de Kadesh (ou Qadesh) contre leur suzerain respectif, l’Empereur des Hittites Moursil II (ou Mursil ou Mursili, 1321-1295), deuxième fils de Souppilouliouma I. Cette rébellion fut très vite matée, ils furent battus par les Hittites. Devant la déroute, une révolte se produisit à Ougarit et Ar-Halba fut renversé par son frère Niqmepa VI (ou Niqmiepu).
 
ARHAVIENE  Roi d’Arménie au VIe siècle av.J.C. Fils de Vahagn. Il eut deux enfants, son fils Nerseh lui succéda.
 
ARIA   Voir ARIE.
 
ARIAMNÈS  ou  Ariamnes  ou  Ariámnēs  (En Grec : ‘Aριάμνης) Nom d’1 Satrape et 1 Roi de Cappadoce.  ARIAMNÈS  I  Satrape de Cappadoce de 362 à 350 ou 362 à 330 ou 361 à 334 av.J.C. Il fut le second fils de Datamès et lui succéda donc sur le “trône” de Cappadoce, mais retomba sous la suzeraineté de la Perse. Il fut le père et d’Ariarathès I qui lui succéda et d’Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne). Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) nous dit qu’Ariamnès I régna pendant 50 ans ?.  ARIAMNÈS  II  Roi de Cappadoce de 280 à 262 ou 280 à 230 avec la corégence ou 280 à 225 av.J.C. Il fut le fils d’Ariarathès II à qui il succéda. Il aimait ses enfants et il partagea sa couronne avec son fils Ariarathès III à partir de 262 (ou 255) jusqu’à sa mort. Selon Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30), il fut probablement le premier à obtenir l’indépendance totale de la Cappadoce de la part de l’Empire Séleucide, lorsque vers 260, il contracta avec Antiochos II Théos (“Dieu“, 261-246) une alliance familiale en obtenant pour, Ariarathès III, la main de Stratonice III, la fille d’Antiochos II et Laodice I (ou Laodiké).
 
ARIARAMNÈS  En Persan moderne : اریارمنه  Haxāmaniš, en Perse ancien : هخامنش  Ariyāramna ou Aryau-Ramna "Celui qui a amené la paix à Aans [aux Iraniens]", en Grec : ‘Aριαράμνης  Ariaramnes, en Babylonien : Ariaramna, en Élamite : Harriyaraumna. Il fut Roi de Parsumash (ou Parsamash ou Parsumaš) de 640 à ? (La date de la fin de son règne n’est pas connue). Il serait l’arrière grand-père de Darius I (522-486) d’après l’inscription de Béhistoun (ou Behistun). L’inscription sur la feuille d’Or, trouvée par Ernst Herzfeld, dit : "Ariaramnes, le grand Roi, le Roi des Rois de Parsumash, fils du Roi Teispès, petit-fils de Achéménès. Le Roi Ariaramnes dit : La Perse, ce pays que je détiens, qui possède de bons chevaux et de bons hommes c’est le grand Dieu Ahuramazda qui me la donné. À la faveur d’Ahuramazda, je suis le Roi de ce pays…" Nous ne connaissons pratiquement rien de son règne, si ce n’est qu’il fut vassal des Mèdes. Certains spécialistes prétendent que sa maison dominait celle de son frère Cyrus I, mais rien n’atteste ces faits.

 

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