
Prise de Jérusalem par Nabuchodonosor – Flavius Josèphe, Antiquités
Judaïques, enluminure de Jean Fouquet, vers 1470-1475,
BnF, département des manuscrits Français.
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Son origine
Nabuchodonosor II (ou Nabucodonosor, en
Akkadien : Nabu-kudurri-usur ou Nabû-kudurrī-uṣur, en
Babylonien : Nabium-Kudurru-usur “Dieu bénisse
Nabû mon premier fils” ou “Oh Dieu Nabû, préserve mon fils premier-né“, en
Sumérien : AG.NIG.DU-URU
ou PA.NIG.DU-PAP, en
Hébreu :
Nəbūkaden Essar ou Nəbūkadnệṣṣar
ou Nebuchadrezzar ou Nebukadnezar
נבוכדנאצר “Vainqueur du destin“, en
Araméen :
Nebukadser nbwkdsr
ܢ ܵ ܒ ܘ ܼ ܟ ܘ ܼ ܕ ܘ ܼ ܪ
ܝ ܼ ܐ ܘ ܼ ܨ ܘ ܼ ܪ, en
Grec :
Naboukhodonósôr Ναβουχοδονόσωρ, en arabe :
نبوخذنصر
nibūḫaḏniṣṣar) fut le 2e souverain de la
XIe dynastie de
Babylone
dite "Dynastie Chaldéenne" ou "Période
néo-Babylonienne" de 605 à 562 av.J.C.
Il fut le fils aîné de
Nabopolassar, mais
on ne connait pas le nom de sa mère. Il naquit selon certains spécialistes en 634. Nabû était la divinité
Babylonienne de la sagesse et le fils du
Dieu Marduk. Dans une inscription, Nabuchodonosor II se nomme lui-même comme "bien-aimé" et
"favori" de Nabû. Son nom fut interprété à tort comme “O
Nabû, défend mon kudurru“,
(Un kudurru est un acte de propriété gravé dans la pierre). Toutefois, lorsque le mot est contenu dans le titre du
souverain, kudurru se rapproche de “fils aîné“.
Son règne
Son arrivée au pouvoir
Nabuchodonosor II arriva sur le trône le 23
Septembre 605 (on trouve aussi le 31 Août ?). Cette même année, durant la fin du
règne de son père, avant sa prise
de pouvoir, alors qu’il n’était que Prince, il conduisait déjà les opérations
militaires contre les armées
Égyptiennes du Pharaon Néchao II (610-595).
Les détails de la Chronique Babylonienne permettent une datation précise des faits au cours de l’an 605. En
Août/Septembre (Mois Ululu), l’armée
Égyptienne fut écrasée à
Karkemish, puis à Hamath (ou Hama), sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie et la région passa aux mains des
Babyloniens. Dans le Livre de Jérémie (46,2 UE), la défaite de
l’Égypte à
Karkemish est située
dans la première année du règne de Nabuchodonosor II et la quatrième année du règne du Roi de
Juda,
Joachim I
(ou Jehoiakim ou Yehoyaqim ou Eliakim, 609-598).
Nabuchodonosor II repoussait les
Égyptiens jusqu’à Péluse et s’apprêtait
à envahir le pays de Pharaon lorsqu’il apprit la mort de son père, le 1er Septembre (on trouve aussi le 9 ou le 15 ou le 16 Août
?) 605, qui venait de mourir de mort naturelle. De ce fait
l’Égypte échappa à
l’invasion. Il rentra alors à Babylone pour toucher la main
de Marduk dans l’Esagil, afin de recevoir du Dieu le trône de
Babylone. Par la suite
l’Égypte perdit de nombreuses régions de
la côte orientale de la Méditerranée. En Novembre/Décembre 604 Nabuchodonosor II fit une brève campagne sur le littoral
Philistin et prit les villes de
Gaza et
d’Ascalon,
cette dernière qui est confirmée par les sources archéologiques de la cité. Il détruisit la ville et rentra à
Babylone en Janvier/Février 603.
Néchao II
ne fut plus en mesure de récupérer la partie importante de ses territoires perdus. Par exemple,
lorsqu’Ascalon
(ou Ashkalon) se souleva contre les Babyloniens, en dépit des
appels répétés aux Égyptiens,
aucune aide n’arriva.
Nabuchodonosor II,
sur une pièce de monnaie
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Ses conquêtes
En Novembre/Décembre 601, Nabuchodonosor II eut de nouveau l’intention d’envahir
Égypte et il reprit les armes pour une
nouvelle expédition. Malgré une armée très affaiblie,
Néchao II repoussa cette nouvelle attaque Babylonienne,
dont les soldats furent arrêtés à la bordure orientale du Delta du Nil et il reprit même possession de
Gaza, mais n’essayant
toutefois pas de pénétrer en
Palestine. Nabuchodonosor II fut contraint de se retirer dans ses forteresses de Syrie.
Il décida l’année suivante
d’attaquer l’Arabie. Ce revers du Babylonien conduisit à de nombreuses rébellions parmi les royaumes
Phéniciens et
Cananéens du Levant,
y compris le royaume de Juda.
La victoire Égyptienne fut de courte
durée car Nabuchodonosor II ne pouvait laisser la région dans cet état. En 598, il reprit, lors d’une nouvelle offensive,
le contrôle de la côte
Philistine, dont
Gaza. Le dernier Roi de la ville fut exilé et
Gaza devint une
ville de garnison pour les Babyloniens.
Néchao II
passa alors la fin de son règne concentré sur la protection de son pays, la menace aux frontières étant grande.
Pendant cette période Nabuchodonosor II guerroya de la
Syrie à l’Arabie pour chasser les
derniers Égyptiens d’Asie et établir son
autorité sur les Rois vassaux. Il conquit la
Palestine et après deux
campagnes, en 597, il prit
Damas, puis la même année en Janvier/Février, il fit le siège de
Jérusalem.
Le Roi de Juda,
Joachim II
(ou Joaquin ou Jeconiah, en
Hébreu : יהויכין Yehoyaqim, 598-597) se rendit
le 16 Mars 597 (Après trois mois et dix jours de règne) et fut déporté avec le Prophète Jérémie, alors très jeune,
la noblesse Juive et 3.000 habitants, en majorité des artisans, à
Babylone où il vécut 37 ans. (D’autres sources donnent 10.000 personnes : La cour, les Prêtres, les artisans travaillant les métaux).
Il sera libéré par le Roi suivant de
Babylone,
Amel-Marduk (ou Awêl-Marduk) en 562. Nabuchodonosor II pilla les trésors du Temple et du palais royal et institua comme
Gouverneur "Roi" de la ville un oncle de
Joachim II,
Mattanyahu, qui prit le nom de
Sédécias (ou Zedecias ou Zedekiah, en
Hébreu : צדקיהו
Şidhqiyyāhû, 597-586). Pour mieux contrôler la région, le
Babylonien fit ériger une forteresse dans le
Mukish (Liban aujourd’hui), à Riblah
(Nord de l’Israël). Toutefois, cela n’empêcha pas les souverains locaux de continuer à se révolter.
En 593, un soulèvement eut lieu également en
Babylonie qui fut vite réprimée dans la violence.

Le massacre des enfants de Sédécias
sous ses yeux – Tableau de François-Xavier Fabre – 1787 – Musée Fabre – Montpellier |
En 589,
Sédécias, homme faible,
se laissa entraîner, avec l’aide du Roi
d’Ammon, Baalis (v.600-v.585),
dans une coalition avec le Roi de
Tyr, Ithobaal III
(590-573) et celui de Sidon,
contre les Babyloniens. Cette politique anti-Babylonienne,
poussée dans cette voie par le Pharaon
Apriès (589-570), amena à une
nouvelle intervention de Nabuchodonosor II qui battit les coalisés et mit le siège devant
Tyr.
Celui-ci dura pendant 13 ans, mais sans succès pour le
Babylonien. Quelques hypothèses présument qu’une sorte de
compromis fut signé entre les
Tyriens et les
Babyloniens au terme duquel
Tyr
conserva une certaine autonomie.
Puis,
mi Janvier 588, il assiégea de nouveau
Jérusalem, qu’il prit d’assaut
fin Septembre 587. Le Temple et le quartier aristocratique furent brûlés
et la ville et les remparts furent détruits et de nombreux habitants furent tués ou une nouvelle fois déportés à
Babylone.
Sédécias tenta de
s’enfuir, mais il fut capturé et il fut condamné à avoir les
yeux crevés et ses enfants furent massacrés. Il mourut en captivité à
Babylone. Cet épisode est connu sous le nom d’Exil dans la Bible.
Nabuchodonosor II fut l’allié des
Mèdes et il prit part dans leur lutte contre la
Lydie. Le 28 Mai 585, pendant une bataille
entre le Roi de Lydie,
Alyatte II (618-562 ou 610-561)
et Cyaxare (633-585), sur les bords du Halys,
se produisit une éclipse de soleil. Cet événement fut considéré comme un signe divin par les deux Rois et la paix fut décidée
entre les belligérants grâce à l’arbitrage de Nabuchodonosor II, qui en profita pour occuper la
Cilicie.
Bien qu’eut lieu un exil massif de la population après la prise de
Jérusalem, il resta
cependant une partie de celle-ci rescapée et surtout des habitants des campagnes et des villages
Judéens.
Parmi ces derniers, un groupe, qui résista aux côtés des
Moabites et des
Ammonites jusqu’en 582, réussit à assassiner
le Gouverneur Godolias placé par les
Babyloniens à la tête de la province et s’enfuit en
Égypte.
Cette révolte obligea Nabuchodonosor II à intervenir encore une fois dans la région. Il fallut une nouvelle
déportation des rebelles, cinq ans plus tard, pour que le calme revienne dans la région et la province passa directement sous
administration Babylonienne.
La fin de son règne
Une tablette d’argile, aujourd’hui au British Museum, nous apprend que dans
la 37e année de son règne, après la pacification de la
Phénicie, Nabuchodonosor II se tourna de nouveau vers
l’Égypte : "Il est allé à
Mitsraïm (ou Mitzraim – nom
de l’Égypte) pour faire la guerre à Amasis Roi d’Égypte,
son armée marcha et se répandit“. En effet on sait que lors du règne du
Pharaon Apriès (589-570) une guerre civile éclata en
Égypte, entre les forces nationalistes et
les mercenaires Grecs et
Cariens.
Apriès envoya
son Général Amasis
(570-523), pour étouffer la révolte, mais ce dernier renversa les rôles et se proclama Roi, soutenu dans cet acte par toute la
caste militaire.
Apriès
fut obligé de s’exiler. En dépit des années de conflit avec
Babylone, l’ex-Pharaon s’allia avec la cité
et retourna en Égypte avec l’armée
Babylonienne pour essayer de reprendre son trône.
Il fut tué et son armée fut défaite dans une bataille, près de Terrana. Plusieurs versions existent
sur sa mort, toutes arguant le fait qu’il aurait été assassiné : Étranglé par la foule, tué dans la bataille par un
soldat d’Amasis, etc….
Vers 568, Nabuchodonosor II profita de ses troubles en
Égypte pour tenter une invasion du
pays, mais Amasis parvint à l’arrêter.
Nabuchodonosor II mourut en Octobre 562 de maladie (on trouve le 2 Octobre [26 du mois Ululu]
ou entre le 2e et le 6e mois de sa 43e année de règne).
Babylone sous
son règne compta environ 80.000 habitants et s’étendit de part et d’autre de l’Euphrate sur 2.500 m. d’Est en Ouest et
1.500 m. du Nord au Sud. Le nom de "Babylone"
représentait alors la Mésopotamie méridionale tout entière sous la forme de
"Babylonie". Il fit la fortune des villes de cette région.

Temple de Marduk de Nabuchodonosor II
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Ses constructions
Nabuchodonosor II fut aussi un grand bâtisseur, la plupart des monuments de
Babylone, néo-Babyloniens, mis au jour par les fouilles
Allemandes datent de son époque. Les dix premières années de son règne, le Roi,
presque chaque année, termina avec succès d’importantes campagnes militaires, ce
qui lui permit de récolter d’immenses tributs ensuite utilisés pour financer
d’autres expéditions, mais surtout pour la construction d’imposants ouvrages de défense et l’embellissement de la ville.
Par exemple, pour parer la montée en puissance des
Mèdes, pourtant ses alliés, il protégea son Empire
par la construction d’une ligne fortifiée, le "Mur des
Mèdes", entre le Tigre et
l’Euphrate et fortifia les défenses de Babylone.
En réalité
Nabuchodonosor II fit restaurer totalement les deux enceintes traditionnelles de Nimit-Enlil et Imgur-Enlil
(ou Balawat, à 27 kilomètres au Sud-est de l’actuelle Mossoul) sur une longueur d’environ 8 km, lesquelles
enserraient la surface bâtie de la cité. Puis il fit construire une seconde muraille externe d’environ 11 km, qui partait de
la colline de Babil 300 m. au Nord de la ville et rejoignait l’Euphrate au Sud. Elle entourait une zone agricole qui
pouvait contribuer au ravitaillement de Babylone en cas de siège.
On lui attribue aussi les constructions dans la ville : De l’imposant bâtiment appelé "palais
d’été" ; du palais Sud ; de la porte d’Ishtar ; des jardins suspendus, soit disant pour son épouse
Mède,
Amytis I ; de la ziggourat (ou Tour de Babel ou Etemenanki, la maison du fondement du ciel et de la terre) qui fut installée
à l’intérieur d’une vaste cour rectangulaire de 458 m. sur 312 m.
Il rebâtit également le temple de Marduk (ou Esagil) de 79 m. sur 85,80 m. et pava la voie processionnelle de dalles cuites
jointoyées au bitume.
Comme le précise des auteurs comme,
Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur
Grec, v.90-v.30 av.J.C) et
Hérodote (Historien
Grec, v.484-v.425),
les temples anciens furent restaurés et de nouveaux bâtiments d’une incroyable magnificence furent construits en l’honneur
des Dieux du panthéon Babylonien (Diodore de Sicile, 2,95;
Hérodote, 1.183). Des canaux servant à irriguer l’agriculture, des aqueducs et des réservoirs furent aussi construit pour
alimenter encore plus la ville en eau. Des constructions lui sont aussi attestées à :
Akkad, Borsippa, Dilbat,
Kish,
Lagash,
Larsa,
Ourouk,
Sippar et
Ur.
Sa famille
Nabuchodonosor
II eut deux épouses attestées :
• Amytis I (ou Amyitis), qui fut la fille du Roi des
Mèdes, Cyaxare, qu’il
épousa semble t-il avant sa prise de pouvoir. Ce mariage n’est toutefois, à ce
jour, pas confirmé par des textes contemporains. Elle est donnée
par quelques spécialistes comme la mère d’Amel-Marduk.
• Nitocris, qui serait selon certains spécialistes la fille du Pharaon
Néchao II (610-595) et de la Reine Chépénoupet.
Elle lui donna deux ou trois enfants : Un fils :
▪
Amel-Marduk (ou Amel-Mardouk ou
Amil-Marduk ou Amēl-Marduk ou Awêl-Marduk ou
Awil-Marduk ou Enlil-Merodash ou Nabû-šuma-ukîn, dans la Bible : Evil-Mérodach ou Evil-Merodac ou Evilmerodac)
qui succéda à son père (562-560), dont Amytis I est aussi donnée comme la mère. Selon certains spécialistes il
naquit en 581.
Deux filles :
▪ Nitocris qui aurait épousée le Roi
de Babylone,
Nabonide (ou Nabounaid ou Nabu-na’id, 556 ou 555-539)
et qui lui donna quatre ou cinq enfants : Balthazar (ou Bêl-Shana-Usur, Corégent), Nidintu-Bel (ou Nabuchodonosor III, Roi en 522),
Bel-Shalti-Nannar (ou Bel-shalti-nanna ou En-nigaldi-Nanna), Ina-Esaggila-rišat et Akkabu.
▪ Kashshaya (ou Kaššaia) qui
épousa le Roi de Babylone,
Nériglissar
(ou Nergal-sarra-usur, Roi 560/59-556) et qui lui donna deux enfants : Une fille, Gigitum et un fils, Labashi-Marduk
(ou Labâshi-Marduk ou
Lābāši-Marduk ou Labasi-Marduk ou La-Abasi-Marduk).
On lui connait d’autres fils : Eanna-šar-usur, Marduk-šum-usur,
Marduk-nadin-aḫi, Mušezib-Marduk et Marduk-nadin-šumi, mais on ignore qui en sont
la ou les mères.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le
Roi voir les ouvrages de :
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Moskva, 2009.
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– Nabuchodonosor II. von Babylon, G. Huübner, Gross-Strehlitz, 1898.
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