E
E’ABZU ou Eabzu Roi d’Oumma vers 2450 av.J.C dont le nom nous est connu
par une inscription sur un fragment de statuette en pierre.
ÉACIDE ou Eacides ou Eácides ou Aiakides
(En Grec : Αἰακίδης)
Roi d’Épire de 322 à 317 av.J.C et en 313 av.J.C. Il fut la fils d’Arymbas et
naquit en 361. Celui-ci épousa Phthia (Fille de Ménon de Pharsale, un des Généraux
de la Guerre Lamiaque contre Antipatros). Il eut trois enfants : Pyrrhos I, Troas et
Deidameia. Cette dernière fut d’abord fiancée au Roi de Macédoine, Alexandre IV Aigos
(317-310), fils de Roxane et Alexandre le Grand, mais, en 309, elle épousa en fait
Démétrios I Poliorcète (294-287), fils d’Antigonos I Monophtalmos (306-301). En 317,
Éacide qui épuisait le peuple dans des combats incessants contre les Macédoniens,
s’attira la défaveur des citoyens et fut envoyé en exil. Il s’était allié au Régent de
Macédoine, Polyperchon (319-317) contre Cassandre (Futur Roi, 301-297) et avait aidé
Olympias à revenir en Macédoine. Chassé par Cassandre, il dut s’enfuir en Étolie et
laissa sur le trône son fils Pyrrhos I, un bébé de deux ans à peine, mais l’enfant fut
alors recherché pour être tué et dut lui aussi être exilé. Selon Pausanias
(Géographe Grec, v.115-v.180 – Description de la Grèce, i. 11), Diodore
de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30 – Bibliothèque, xix. 11, 36, 74) et Plutarque
(Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125 – “Pyrrhus”, 1-2), il fut tué
dans une bataille.
EA-GAMIL Roi d’Isin et du Pays de la mer de 1460 à ? av.J.C.
EA-MUKIN-ZERI ou Ea-Mukin-Zari
ou Ea-Mukin-Shumi Roi du Pays de la Mer et Roi de Babylone de la Ve dynastie en 1007 av.J.C.
E-ANNA-TUM ou Eannatum ou Eanatoum ou E-anna-tum
Roi de Lagash, de Kish de vers 2470 ou vers 2455 à vers 2425 ou vers 2445 av.J.C, dont le nom veut dire
"Digne de l’E-Anna" (La maison du Ciel) fut le fils
aîné de Akurgal. Il mena une politique expansionniste et affronta
plusieurs coalitions comprenant l’Élam, Kish, Ourouk, et Ur.
Il battit la ville d’Oumma et s’empara de la cité vers 2455. Pour commémorer sa victoire,
il fit creuser à la frontière des deux états une ligne de démarcation sur le
bord de laquelle on établit la stèle de Mésilim (Stèle des vautours). Il
vaincu l’Élam, puis il s’empara des cités de Kish, Mari, d’Ourouk et d’Ur. Le
pays de Sumer connut alors une grande prospérité. Lors d’une nouvelle
confrontation contre l’Élam, E-Anna-Tum prit le titre de Roi de Kish
et de Roi de Lagash. Il mourut sans laisser de postérité, son frère
En-Anna-Tum I lui succéda. Sans suivit une période d’instabilité où les Prêtres prirent un grand pouvoir. (Voir
Mésopotamie,
Lagash,
E-Anna-Tum).
EBARAT Nom de 2 Rois de l’Élam
de la dynastie de Simashki. EBARAT I Roi
d’Élam, vers 2020 à 2015 av.J.C. EBARAT II Roi
d’Élam, vers 1950 à 1930 av.J.C. Il mena une politique extérieure
ambitieuse, par des guerres ou par des alliances.
EBARICCO Roi des Suèves de 583 à 584 ap.J.C. Il fut le dernier Roi.
EBER ou ʕebr ou
Éver ou ‘Ēḇer (En Hébreu:
עֵבֶר)
(Table des Nations – Genèse 10-11 et Premier Livre des Chroniques). Selon la Bible Hébraïque,
il fut le fils de Sem (ou Shem) à qui il succéda. Eber mourut à l’âge de 464 (Genèse 11: 14-17).
Le calendrier Hébreu synchronise cette date avec 1817, mais de nombreuses autres dates ont
été proposées pour les Patriarches de la Genèse.
Son fils Péleg lui succéda.
EBIH-ILL Voir IBLUL-EL.
EBLA Ancienne ville de
Syrie. Elle a aussi le nom de "roche blanche" qui fait référence à
l’affleurement de calcaire sur lequel la ville a été construite. Elle se situe
sur le site moderne Tell Mardikh, à environ 55 km au Sud-ouest d’Alep
sur la route de Hama.
Elle occupa une position géographique stratégique, à l’entrée d’un col
commandant l’accès à la Méditerranée. Ebla fut une importante cité-État
au cours de deux périodes, la première à la fin du IIIe millénaire av.J.C, puis
la deuxième entre 1850 et 1600 av.J.C. Le site est très célèbre pour les
archives d’environ 15 000 tablettes cunéiformes qui y ont été trouvés datant
d’environ 2250 av.J.C, dont certaines sont rédigées dans la langue
Sumérienne et Eblaïte, une langue sémitique inconnue auparavant. Ebla fut une cité fortifiée
entourée de fortes murailles construites avec des blocs de pierre taillés. Elle tirait sa richesse
: De ses ressources agricoles comme l’orge et l’huile d’olive, de ses importants
troupeaux de moutons, d’où en découlait l’exportation de tissus de laine qu’elle
échangeait contre du cuivre et des pierres précieuses comme le lapis-lazuli. (Voir
Syrie-Palestine,
Ebla).
EBRIUM ou Ibrium Vizir (ou Lugal) pendant près de
20 ans des Rois d’Ebla
Irkab-Damu (v.2355) et Ishar-Damu (ou Iskar-Damu, v.2340 à v.2300).
Il fut le fils d’Ar-Ennum (ou Reshi-Ennum) à qui il succéda à ce poste.
Il fut semble t-il un des plus puissants personnage de la région.
La ville sous son mandat eut beaucoup de vassaux. Il fut
à l’origine de la monarchie absolue et héréditaire dans la cité. Son
fils Ibbi-Sipish (ou Ippi-Sipish ou Ibbi-Zikir), lui succéda 17 ans à ce poste.
ÉBURON Peuple Germanique de la Gaule établit entre le Rhin et la Meuse. En 54
av.J.C, sous les ordres de leur Roi Ambiorix, ils combattirent les Romains, mais
César les vainquit.
ECBATANE Capitale des Mèdes à la fin du VIIe siècle jusqu’à la prise de la
ville en 549 par le Perse Achéménides Cyrus II (559-529). Plusieurs fois pillée elle devint
au IIe siècle la capitale des Parthes, puis des Sassanides au IIIe siècle ap.J.C (Hanadhân auj.).
(Voir Perse,
Mèdes,
Ecbatane).
ÉCHESTRATOS ou Échestrate ou Echestratus ou Ekhéstratos
(En Grec : ‘Eχέστρατος)
Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 900 à vers 870 av.J.C. Il fut le fils d’Agis I.
On ne sait rien de son règne, juste que sous celui-ci, il asservit la région de Cynuria (ou Kynouria),
une des tribus les plus anciennes de la péninsule sur la frontière avec Argos. Selon Jérôme de
Stridon (ou Saint Jérôme ou Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, moine, traducteur de la Bible,
docteur de l’Église, v.347-420) il régna pendant 35 ans. Selon les Excerpta Latina Barbari (ou
Extraits Latins d’un barbare, chronique universelle en Latin), 34 ans. Ce fut son fils son fils
Léobotès (ou Labotas ou Léobatas) qui lui succéda pour les Agiades.
ÉDESSE Cité du Sud-est de l’Asie Mineure, au Nord-ouest de la Mésopotamie qui
fut une importante étape sur la route reliant la Mésopotamie à la
Méditerranée. Elle fut d’abord nommée Urhai (ou Orhai, en Araméen), puis
Édesse(ou Édessa), puis Urfa et enfin aujourd’hui Şanlıurfa.
Elle fut la capitale d’un important État dès le IIe millénaire, le Hourri.
Vers 1200, après la chute de l’Empire Hittite, la ville fut rattachée à la
principauté néo-Hittite de Karkemish. Au VIIe siècle la ville subit
l’invasion Assyrienne d’Assurbanipal (669-631 ou 626).
Plus tard lors de la victoire d’Alexandre le Grand (336-323)
sur les Perses Achéménides et de sa libéralisation, Urhai fut occupée par
une population Araméenne. En 303, les Macédoniens reconstruisirent la ville et
la rebaptisèrent, Édesse, en souvenir d’une cité de leur pays (Selon
l’Historien et le géographe Grec Appien et Etienne de Byzance). La ville devint
alors la capitale de la province d’Osroène et se peupla, ainsi que plusieurs
autres villes, de vétérans de l’armée.
Vers 132 (ou 136), un chef de tribu, Aryu (ou Ariou, 132-127 ou 136-127),
s’affranchit des Séleucides qui gouvernaient la ville et fonda un royaume (ou
principauté) indépendant avec Édesse pour capitale.
Ce "royaume", sera quelque fois appelé principauté des Abgar
(11 souverains porteront ce nom) et parviendra à conserver son autonomie
pendant quatre siècles. En 216, sous le règne d’Abgar
X Severus bar Abgar (IX) (214-216), l’Empereur Romain Caracalla (211-217)
s’empara définitivement du petit royaume, qui devint une province Romaine.
Cependant on a trouvé des monnaies au nom d’un Ma’Nu
IX bar Abgar (X) Severus (216-242) et d’un Abgar XI Farhat bar Ma’Nu (242-244)
avec sur l’autre face la tête de l’Empereur Romain Gordien III le Pieux
(238-244) ce qui laisse supposer que les Romains laissèrent encore quelques
temps des souverains en place. (Voir
Asie Mineure,
Édesse).
ÉDESSE ou Edessa ou Vodéna ou Bodena
Une des grandes villes de la Macédoine. Elle était
située à l’Ouest de Thessalonique et fut la résidence des Rois de Macédoine,
puis, quand la capitale fut transférée à Pella, elle devint la nécropole
royale. En 287 av.J.C, le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272), pilla la ville.
Après la conquête Romaine, elle devint nobilis urbs. Puis à l’époque
Byzantine, elle prit le nom slave de Bodena, qui donne le nom d’aujourd’hui,
Vodena.
EDFOU ou Apollinopolis Magma
ou Edfu ou Behdet ou Behédet
ou Djéba "la ville du Flotteur" en Égyptien,
ou Apollinopolis Magna en Grec, ou Atbô en Copte, est une ville de Haute-Égypte.
Elle est identifiée au site de la ville moderne de Tell el-Balamoûn. Ce sont les
Grecs, qui avaient identifié le Dieu Horus
avec Apollon, qui lui donnèrent le nom d’Apollinopolis Magna (ou Apollonopolis).
Elle s’est développée sur la colline où se situait
la ville antique de Behédet (ou Behdet) et où se développera plus tard celle d’Apollinopolis Magna. Elle
était située sur la rive Ouest du Nil, dans une région particulièrement riche en blé, au
débouché des pistes caravanières venant du désert et des mines d’or de Nubie. Entre
Assouan et Thèbes, elle était à 105 km au Sud de celle-ci et à 755 km du Caire.
En 237 av.J.C, au milieu de la petite ville, Ptolémée
III Évergète I (246-222) fit construire le temple colossal dédié à
la triade : Horus, Hathor et Harsomtous,
qui fut achevée en 57 av.J.C. Il est aujourd’hui encore presque intact, c’est
un des monuments les mieux conservés de toute l’antiquité et des plus visité. (Voir
Égypte,
Edfou)
ÉDOMITES ou Iduméens Descendants d’Ésaü,
vers 1300 av.J.C, ils s’établirent au Sud de la mer Morte. Ce petit royaume,
qui a prospéré au début du premier millénaire, fut vassal des Assyriens et réduit à l’état de
province par les Babyloniens vers 550. Édom signifie "roux" en
Hébreu, ce qui correspond à la couleur de la toison d’Ésaü considéré comme
l’ancêtre des Édomites, appelés aussi Iduméens dans les textes
gréco-romains. Des documents Égyptiens de la fin du XIIIe siècle et du début
du XIIe mentionnèrent leur existence. Ils occupèrent une région comprise du
Sud de la mer Morte jusqu’aux abords du golfe d’Aqaba. La liste des Rois d’Édom
mentionnée dans la Genèse laisse supposer qu’il s’agissait plus d’une
confédération de Princes régnant chacun sur leur cité que d’une lignée de
monarques à part entière. On sait peu de choses sur l’occupation de Pétra par
les Édomites, mais ils laissèrent le souvenir d’un peuple connu pour sa
sagesse, la qualité de ses textiles et de ses céramiques et une certaine
maîtrise dans le travail des métaux. S’appuyant sur un territoire facile à
défendre, ils s’enrichirent par les péages ou le pillage des caravanes qui
transitaient de l’orient vers l’Égypte. Les Édomites furent un ennemi constant
d’Israël, les Rois David, puis Salomon (970-931) luttèrent contre eux.
Ils furent longtemps vassaux des Rois de Juda. Vers 845 coalisés avec d’autres
tribus arabes, les Édomites pillèrent le palais de Jérusalem. Ils se
libérèrent de la tutelle Israélienne vers 735 et participèrent plus tard à
l’invasion de Jérusalem menée par le Babylonien Nabuchodonosor II (605-562).
Les Judéens étant emmenés en exil à Babylone, les Édomites vinrent
s’installer dans la région d’Hébron et abandonnent le site de Pétra au profit
des Nabatéens. Le mot Hébreu "Sela" signifie "la Roche" et
désigne la forteresse Édomite qui a longtemps été identifié à Pétra. Ils
reprirent le pouvoir avec Antipater (Régent
de Judée de 47-40) et fondèrent une dynastie, celle des Hérode qui gouverna la
région jusqu’en 92 ap.J.C, fin du règne d’Hérode Agrippa II. (Voir
Syrie-Palestine,
Édomites).
ÉGAUX (les) Voir les
HOMOIOI.
ÉGÉE ou Aigeús (En Grec :
Αἰγεύς)
9e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1282 à 1234 av.J.C.
Il fut le fils de Pandion II à qui il succéda et de Pylia. Il épousa : Æthra, fille du Roi de
Trézène Pitthée, puis Médée, fille du Roi de Colchide Æetès, puis Méta,
fille d’Hoplès, puis Chalciopa, fille de Chalcodon. Il eut deux enfants:
Thésée qui lui succéda et Médos (Roi légendaire de Colchos).
ÉGION ou Aigion ou Aigio ou Egio
ou Egion ou katharévousa ou Aigio
(En Grec : Αἴγιον,
en Latin : Aegium) Ce fut une ville d’Achaïe, sur le golfe de Corinthe.
Elle fit partie des douze villes de la Ligue Achéenne et c’est en son territoire que se tenaient
les assemblées générales de cette Ligue. Le Stratège Aratos I de Sicyone y mourut.
Du Moyen Âge au XIXe siècle, la ville porta le nom de Vostitza ou Vostitsa. (Voir
Grèce,
Les cités Achéennes,
Égion).
ÉGINE Cité-État, île de la mer Égée, l’île fut conquise vers 1000
av.J.C par les Doriens. Elle acquit une très grande importance commerciale et fut la
première cité Grecque à avoir une monnaie, mais Athènes, jalouse de cette
prospérité l’envahit en 456, la population fut déportée et le petit
royaume déclina rapidement.
ÉGIRE ou Égira ou Ægira ou Aigeira
ou Paleocastro (En Grec :
Αἴγειρα), ville et
port d’Achaïe dans le Nord du Péloponnèse. Elle fit partie des douze villes de la Ligue Achéenne.
Elle reçut les habitants d’Aigéai, après que celle-ci eut été ruinée par une inondation. (Voir
Grèce,
Les cités Achéennes,
Égire).
ÉGLA ou Eglah Reine des Hébreux. Elle fut une des épouses du Roi
David (1010-970). Elle lui donna un fils : Ithream (ou Jithream ou yithre`am, en Hébreu :
יתרעם
“Reste” ou “Excellence du peuple“), qui naquit à Hébron. Dont on ne sait rien.
EGLON (En Hébreu :
עֶגְלוֹן)
Roi de Moab vers 1080 av.J.C. Il opprimait Israël au temps du Livre des Juges (Juges Chapitre 3 versets 12-30), le
royaume eut une lutte sévère avec la tribu de Benjamin, lorsqu’il soutint, du fait de leur parenté, les Ammonites
et les Amalécites. Eglon était à la tête de la confédération de Moab avec ces derniers. Un jour, le Suffète (ou Juge)
Benjaminite, Ehoud ben Gera (ou Ehud Ben-Gera ou ‘Ēhûḏ ben-Gērā’,
en Hébreu :
אֵהוּד בֶּן-גֵּרָא)
venu présenter un hommage coutumier, dupa Eglon et le transperça avec son épée, cependant lorsqu’Ehoud ben Gera tenta
de retirer l’épée, l’excès de graisse du Roi obèse empêcha son extraction. Ehoud la laissa alors dans le corps du
souverain et partit tranquillement en refermant les portes de la chambre derrière lui. Les serviteurs d’Eglon trouvant
les portes fermées pensèrent que le Roi était entrain de se reposer et laissèrent partir Ehoud sans problème.
Ce ne fut que beaucoup plus tard, trouvant le temps long, qu’ils déverrouillèrent les portes et trouvèrent le
Roi mort, ce qui avait largement laissé le temps à Ehoud de s’échapper de la ville.
Fort de son succès, il rallia les tribus Israélites contre les Moabites et mena l’armée par un gué du Jourdain,
tuant nombreux d’entre eux (environ 10.000) et envahit le royaume. Les Rabbins dans le Talmud affirment que Ruth, mère de David,
était la fille d’Eglon. Le Talmud décrit également Eglon comme le petit-fils de Balak. Il n’y a cependant aucun document
pour accréditer cette affirmation. Après la mort d’Eglon il y eut la paix dans le pays pendant près de 80 ans (on trouve
quelque fois les dates de 1188 à 1107). Le royaume de Moab fut partagé entre trois des douze tribus d’Israël, Ruben,
Gad et Manassé.
EGNATIA Mariniana Impératrice Romaine, elle fut
l’épouse de l’Empereur Valérien I l’Ancien (253-260) et la mère de Gallien.
ÉGYPTE Voir
Égypte chronologie.
|
EKALLĀTÉ ou Ekallaté
ou Ekallatum ou Ekallâtum ("Les palais") Ville d’Assyrie
de Haute-Mésopotamie. Son emplacement exact n’a pas encore été identifié, mais
on la situe traditionnellement sur le cours du Tigre, peut-être au Sud d’Assur. Ekallāté
était une forteresse et elle fut la capitale d’une dynastie Amorrite, parente de celle de Babylone.
Elle commandait la région Est du Tigre. Elle fut très importante aux XIXe et
XVIIIe siècle. Ces faits sont attestés dans la documentation des archives de
Mari. Son premier Roi qui nous soit connu fut Ila-Kabkabu (ou Igur-Kabkabu sur une
brique d’Assur), qui semble être entré en conflit avec le Roi de Mari Yaggid-Lim
(1830 à 1820 ou 1825 à 1815). Son fils Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu) lui succéda sur
le trône en 1814 (ou 1810) avant de devenir le
premier Empereur d’Assyrie (1796-1775). Il s’en suivit une série de
victoires militaire de Shamshi-Adad I, qui s’empara de tout le Nord
Mésopotamien et fonda ce que les historiens appellent le Royaume de
Haute-Mésopotamie. Il installa sa propre capitale à Shubat-Enlil et confia
Ekallāté à son fils aîné Isme-Dagan I (ou Ishme-Dagan, 1775-1741). Il plaça son
autre fils Iamash-Adad (ou Iasmah-Adad ou Iasmakh-Addu ou Yasmakh-Addu, 1790-1775)
sur le trône de Mari. Isme-Dagan I se révéla un Roi porté sur l’action
militaire, mais une fois son père mort, il s’avéra incapable de maintenir
l’empire de celui-ci. Il parvint néanmoins à garder Ekallāté, tandis que son
frère perdait Mari et fut tué. Il sera
incapable de restaurer la puissance de sa ville malgré de nombreuses tentatives.
Quand les Élamites prirent Ekallāté vers 1765, il se réfugia auprès du Roi de
Babylone Hammourabi (1792-1750), qui l’aida à remonter sur le trône. Il reprit
aussi la cité d’Assur avec l’aide d’Hammourabi. Dès lors, Ekallāté devint
vassale du Roi de Babylone, qui plaça toute la Mésopotamie sous sa coupe. À la
mort d’Isme-Dagan I, son fils Mut-Assur lui succéda. Ce fut le dernier Roi
d’Ekallāté connu, la ville disparaissant de l’histoire Mésopotamienne.
EKRON (En Hébreu : עֶקְרוֹן ‘eqrōn,
également transcrit Accaron) fut une des cinq villes de la célèbre "pentapole"
Philistine. Elle fut située dans le Sud-ouest du pays de Canaan. À l’âge de fer,
Ekron fut une ville sur la frontière contestée entre les Philistins et le
royaume de Juda. Située sur un site désormais connu sous le nom de Tell Mikne
(ou Tell Miqne), son identification avec la ville biblique a été possible grâce à sa
présence dans le petit village Palestinien de Akir. Ekron se trouve 35 km à
l’Ouest de Jérusalem et 18 kilomètres au Nord de Gath, sur la bordure Ouest de
la plaine côtière intérieure. Les fouilles de 1981-1996 sur le petit Tell
d’Ekron ont permis d’avoir une meilleure documentation sur les Philistins. La
ville Cananéenne a été détruite, ses principaux bâtiments publics incendiés, au
XIIIe siècle av.J.C. Elle fut reconstruite par les Philistins vers 1200 av.J.C.
ÉKURDUANNA Roi d’Isin et du Pays de la mer au XVIe siècle av.J.C.
ÉLA ou Elah ou ’Elah ben Ba’asha (En
Hébreu :
אלה בן-בעשא מלך ישראל, en
Grec : ‘Hλά) fut le 4e Roi d’Israël de 885-884 av.J.C ou 886-885 Edwin Richard Thiele ou 877-876 William Foxwell
Albright. Il fut le fils de Baasha et lui succéda. Selon le Premier Livre des Rois (16 : 8) il devint Roi dans la 26e année
de règne du Roi de Juda, Asa (ou Abia) et ne régna que deux ans. Il fut tué dans sa capitale à Tirtza
(ou Thirsa ou Thirtsa ou Tirsa ou Tirzah) par Zimri qui prit le pouvoir.
ÉLAGABAL ou Heliogabale Sextus Varius Avitus
Bassianus (né en 203 ap.J.C) Empereur Romain du 15-5-218 au 13-3-222 ap.J.C.
Descendant de la sœur de Julia Domna. Grand Prêtre du soleil à Émèse, il fut proclamé
Auguste par les légionnaires et tua l’Empereur Macrin. Son règne fut marqué par la
superstition et la débauche. Les prétoriens l’assassinèrent. Il épousa Julia Cornelia
Paula dont il divorça, puis Julia Aquilia Sévèra, puis Annia Faustina. Il eut un fils
adopté, Sévère Alexandre (fils de sa tante) qui lui succéda.
ÉLAM Royaume à l’Est du Tigre au bord du golf persique, la capitale fut Suse.
Les Élamites parlaient une langue Asianique et adoptèrent une écriture
cunéiforme. Vers 2000, les Élamites, mirent à sac la ville d’Ur, ce qui mit
fin au royaume et à la puissance des Goutis. L’Élam tomba ensuite, vers
1895, sous la domination des Amorrites de Babylone, puis pendant des siècles
sous la souveraineté Kassite. L’Élam ne retrouva son indépendance qu’au
XIIIe siècle en renversant les Rois Kassites. Le règne du Roi Untash-Napirisha
(v.1345-v.1305) marqua l’apogée de la puissance de l’Élam. Plus tard
Shutruk-Nahhunté I (1185-1153) attaqua avec l’aide des Assyriens, en 1168 Babylone
et rapporta à Suse le code des lois d’Hammourabi (1792-1750). Vers 1100, les
Babyloniens mirent un terme à la gloire de l’Élam qui eut un bref sursaut au
VIIIe et VIIe siècle, mais qui fut vaincu et dévasté par les Assyriens, puis
conquit par le Roi des Perses, Cyrus II (559-529) qui l’intégra à l’Empire.(voir
Perse,
Élam).
ELAM-SHAKIN-SHUMI Voir EULMA-SAKIN-SHUMI.
EL-ASSASIF ou El-Asasif ou El-Assassif ou al-ʿAsāsīf (En
arabe :
العساسيف) Ce
fut une petite vallée de Thèbes Ouest qui s’étendait entre Deir el-Bahari et Dra Abou el-Naga.
La nécropole inclut des douzaines de tombes privées de nobles et de
hauts fonctionnaires, du Moyen Empire (2022-1650), du Nouvel Empire (1549-1080), de la
Troisième Période Intermédiaire (1080-656) et du début de la Basse Époque (656-332),
mais principalement des XIXe dynastie (1295-1186) et XXe dynastie (1186-1069).
Toutefois les plus majestueuses datent de l’époque tardive. (Voir
Égypte,
les Tombes,
El-Assasif).
ÉLÉPHANTINE ou Abou L’île/ville d’Éléphantine (ou Abou ou Yeb ou Yebu, en
Grec Éléphantine, en arabe :
جزيرة الفنتين) est située sur le Nil, face à
Assouan, juste en aval de la Première cataracte. Elle constitue la dernière des
îles qui forment la première cataracte du Nil. Ce fut une ville du 1er nome de Haute-Égypte,
le nome "Du Pays de l’arc ou du Pays de Nubie" (tA-sty),
dont elle fut un temps la capitale. Son emplacement marqua la frontière entre le Sud de l’Égypte et la Nubie.
L’île mesure environ 1.200 mètres (3.900 pieds), du Nord au Sud et est d’environ 400 mètres (1.300 pieds) de large
en son point le plus large. Elle est aujourd’hui un quartier de la ville d’Assouan. (Voir
Égypte,
Éléphantine).
ÉLEUSIS ou Elefsína (En Grec : ‘Eλευσίς)
est une ville de Grèce, en Attique, à 20 kilomètres environ au
Nord-ouest d’Athènes, sur le golfe de Salamine. D’une grande importance
historique et mythologique, Éleusis occupe aujourd’hui des fonctions industrielles,
portuaires et commerciales. Dans l’Antiquité, elle était un dème de l’Attique. (Voir
Grèce,
Éleusis)
ÉLIACIN Voir JOACHIM I.
ELIBAAL Roi de Byblos de vers 930 à vers 920 av.J.C, fils de
Yahimilik. Il eut un enfant Shipitsbaal (ou Sibittibaal) qui lui succéda.
Son nom n’est connu que d’une statue Égyptienne retrouvée à Byblos.
ÉLIDE ou Êlis ou Ileía ou Ilía
(En Grec : ‘Hλις ou ‘Hλεία ou Ηλεία)
Région située à l’Ouest de la péninsule du Péloponnèse
sur la mer Ionienne entre la Messénie et l’Achaïe.
À l’époque antique, la capitale de l’Élide était Élis. Le sanctuaire sacré d’Olympie,
près de la ville de Pyrgos, se trouvait sur son territoire. Elle fut peu touchée par les
invasions Doriennes, l’Élide resta longtemps un pays de bourgs ruraux. Un gouvernement oligarchique
avait supprimé très tôt la monarchie. L’Élide fut l’alliée d’Athènes contre Sparte, puis l’alliée
de Sparte contre Thèbes.
ÉLISSA Voir DIDON.
EL KAB ou Nekheb
C’est le nom arabe de la ville antique de Nekheb et elle se situe entre
le Nil et le désert, au Sud de Thèbes sur la rive droite du fleuve. La cité
fut la capitale religieuse du 3e nome de Haute Egypte. Les Grecs, avaient
identifié la Déesse Égyptienne Nekhbet, la Déesse tutélaire d’El Kab, à
leur Déesse des accouchements Eileithyia et ils appelèrent la cité
Eileithyaspolis. Les plus anciennes traces de construction sont datées de la
XIe dynastie. Aujourd’hui il ne reste que les ruines des temples situés dans la
partie Sud-ouest de la ville. On y trouve des tombes rupestres. (Voir
Égypte, El Kab).
EL-KHOKHA Ce fut une des nécropoles de Thèbes.
Elle se situe sur une petite colline au Sud-est du site de Deir el-Bahari.
L’emplacement est baptisé du nom d’un village moderne et est situé entre El-Assasif au Nord, et
Sheikh Abd el-Gourna à l’Ouest. La signification exacte du nom Khokha n’est pas
très claire, bien qu’elle ait été traduite comme : Pêche ou chambre forte. En
Égyptien aujourd’hui, le terme est employé pour décrire une ouverture dans un
mur, une porte ou une porte de guichet, se rapportant probablement aux entrées
des tombeaux creusées dans la roche. (Voir
Égypte,
les
Tombes,
El-Khokha).
ELLAC Roi des Huns de 453 à 455 ap.J.C, fils d’Attila.
ÉLLIPI
Royaume au centre du Zagros (Perse). L’Éllipi d’après les textes Assyriens
aurait été un Royaume indépendant au 1er millénaire av.J.C.
ÉLOSIS Tyran de Crotone en 389 av.J.C.
EL-BAAL ou El-Paal
Roi de Byblos vers 362 av.J.C. Il n’est attesté que sur des monnaies.
ELPIDE ou Elpis Reine de
Judée. Elle fut le 10e épouse du Roi de Judée et d’Israël
Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna une fille Salomé.
EL-TARIF ou nécropole des Antef Le site comprend principalement
des tombes du début de la XIe dynastie dont El-Daouabah : Antef I (2130-2118), El-Kisasiyah : Antef II
(2118-2069), El-Bagar : Antef III (2069-2061) et d’autres tombes du Moyen
Empire. (Voir Égypte,
les
Tombes, El-Tarif).
ÉLULÉE Voir LULLE.
ELULU ou Ellili ou Elulumeš ou E-lu-lu Roi d’Ur
de la Ière Dynastie de vers 2475 à 2459 ou de vers 2450 à vers 2445 av.J.C. que certains chercheurs
relient avec le “Elilina” dont le fils En-Shakansha-Ana (ou En-Sakus-Anna ou En-shag-Kush-ana
ou Enshakushanna ou Enukduanna, v.2430-v.2400) fut le fondateur de la IIe dynastie d’Ourouk, mais
pour d’autres cette théorie est incertaine, en raison de difficultés chronologiques. La
Liste Royale Sumérienne lui donne 25 ans de règne. Une inscription précoce pour un
“Elulu (ou Elili), Roi d’Ur” a été trouvée à proximité d’Eridou. Elle précise que ce
Roi aurait construit la ziggourat pour le Dieu Enki. Balulu lui succéda mais on ne connaît pas les
liens de parenté entre les deux.
ELULUMESH ou Elulumeš ou Elulu
ou Silulumesh ou
Sililu Roi d’Akkad et des Goutis (Roi du Gutium) de 2189
à 2183 ou 2186 à 2180 av.J.C. Il succéda à Shulme (ou Su-Mum ou Šulme ou Yarlagash), mais il
eut unpouvoir très faible. Il dut en plus composer avec les souverains
des autres états de Basse Mésopotamie qui avaient reprit leur indépendance.
ELYAKIN Voir JOACHIM I.
ÉLYMAÏS ou Elymais À l’époque Parthe Arsacide(141 av.J.C-224 ap.J.C), un
royaume au nom d’Élymaïs existait, qui a survécu jusqu’à son extinction par l’invasion des
Perses Sassanides au début du IIIe siècle de notre ère. Il est
situé dans le cœur de l’antique Élam. La plupart des Élymaïs étaient
probablement des descendants d’anciens Élamites. Les premières références à
Elymaïs sont par Nearchus, l’amiral d’Alexandre le Grand (336-323), dans un passage conservé par Strabon
(Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C- Livre II .13.6).
Il rapporte que le "Elymaei" a été une des quatre tribus prédatrices dans
ce qui est aujourd’hui le Sud-ouest de la Perse. Il semble que de temps à autre
au fil des siècles, les Rois de Élymaïs ont également contrôlé la
Susiane. (Voir
Perse,
Élam,
Élymaïs).
EMAR Aujourd’hui
Maskanah en Syrie du Nord fut une ancienne ville Amorrite sur un grand virage au
milieu de l’Euphrate, maintenant sur la rive du lac Assad. Elle fut à l’origine
de nombreuses tablettes cunéiformes, ce qui en fait, avec Ugarit, Mari et Ebla,
un des plus importants sites archéologiques de la Syrie. Dans ces textes, qui
remontent à 2500 av.J.C et dans les excavations, suite à plusieurs campagnes de
fouilles depuis les années 1970, Emar apparaît comme un important site à l’âge
du bronze et un centre commercial, occupant une position sensible entre les
centres de pouvoir de la Haute-Mésopotamie et ceux de l’Anatolie/Syrie.
Contrairement à d’autres villes, les tablettes préservées à Emar, pour la plupart
d’entre elles sont en Akkadien et datent du XIIIe Siècle av.J.C. Elles ne sont pas
des archives officielles ou royales, mais enregistrent des transactions privées,
des casiers judiciaires, des négociations dans l’immobilier, des mariages, les
dernières volontés, des adoptions formelles etc… Dans la maison d’un Prêtre,
une bibliothèque contenait des textes littéraires et lexicaux dans la pure
tradition Mésopotamienne. Ils transcrivaient aussi des textes pour les rituels
et les cultes. Les premières fouilles de
sauvetage avant la montée des eaux du projet du Barrage Syrien de Tabqa ont été
menées par deux équipes Françaises, en 1972 et 1976, sous la direction de
Jean-Claude Margueron. Les fouilles ont révélé une zone de temple
comprenant les sanctuaires dédiés à Baal et éventuellement à son conjoint
Astarté datant de la fin de l’âge du bronze (XIIIe et début du XIIe siècle
av.J.C). Emar était stratégiquement située comme une plaque tournante des
expéditions où les marchandises arrivant de l’Euphrate étaient rechargées pour
des caravanes par voie terrestre. Au milieu du IIIe millénaire la cité tomba
sous l’influence des dirigeants d’Ebla, la ville fut mentionnée dans les
archives d’Ebla. Dans les textes de Mari du XVIIIe siècle av.J.C, Emar était sous l’influence du voisin Amorite le Yamkhad (Alep). Pour le
XIIIe et le début du XIIe siècles, il existe une documentation écrite d’Emar
principalement dans la langue Akkadienne et aussi des références dans des textes
contemporains de la capitale Hittite Hattousa, d’Ougarit et dans les archives
Assyriennes, au moment où Emar est tombée dans la sphère d’influence Hittite et
fut soumise au Roi de Karkemish, ville vassale des Hittites. Par la suite site
est resté désolé du à l’instabilité des frontières orientales de l’Empire
Romain. En 253 ap.J.C, il a été l’endroit de la bataille de Barbalissos entre
les Perses Sassanides de Châhpûhr I et les troupes Romaines. Son histoire
Byzantine peut être suivie à Barbalissos. Après les fouilles Française le site a
été laissé sans surveillance et a été systématiquement pillés, ce qui fait que
l’on trouve de nombreuses tablettes cunéiformes sur le marché noir des
antiquités. En 1992, le ministère Syrien des antiquités a pris en charge le site
et une nouvelle série de campagnes a révélé des strates plus récentes, du Moyen
et Petit âge de Bronze (Seconde moitié du IIIe millénaire et la première moitié
du IIe millénaire av.J.C).
ÉMÈSE ou Homs (En Grec : Έμεσα,
en Latin : Émessa, "La Chamelle" lors des Croisades, en arabe : Hims
حمص, en turc : Humus) est
une ville dans l’Ouest de la Syrie, sur l’Oronte. Elle est aujourd’hui
la capitale du gouvernorat de Homs. Elle se situe 450 m au-dessus du niveau de
la mer et est situé à 160 km de Damas et 190 km. d’Alep.
Elle est également le maillon central entre les villes de l’intérieur et celles de
la côte de la mer Méditerranée. À l’époque Romaine, elle
fut connue sous le nom d’Émessa. L’épouse de
l’Empereur Sévère, Julia Domma y naquit. Elle sera surtout remarquée par son
temple du soleil El-Gabal (En Araméen), également appelé
Elagabalus (En Latin) et Heliogabalus (En Grec). Le Dieu soleil fut adoré sous
une forme de pierre noire. Les Prêtres, formaient une entité aristocratique
puissante et influente. Les fouilles de la citadelle d’Émèse par une équipe
Syro-britannique ont mis en évidence des récipients en céramique
retrouvés juste au-dessus du lit de la rivière à la base Sud-est du tell
(Colline). Ils indiquent que le site a été occupé dès 2300 av.J.C.
Ses Rois les plus connus furent Sampsigeram et Jamblique. (Voir
Syrie-Palestine,
Émèse).
ÉMILIEN Voir AEMILIANUS.
EMISUM ou Iemsium Roi de Larsa de 2005 à 1978 ou
2005 à 1977 ou 2004 à 1977
ou 2004 à 1976 ou 1940 à 1912 av.J.C. Il fut le fils de Naplânum à qui il succéda. Nous avons très peu de
renseignements sur son règne. Il semble toutefois que Larsa tennait allégeance à la ville d’Isin.
EMTSU Voir IMSU.
EN-A-KALE ou Enakale Roi d’Oumma de vers 2400 à vers 2370 av.J.C.
Il fut le fils de Usk. Il fut contemporain du Roi de Lagash, E-Anna-Tum (ou Entemena,
v.2400-v.2375) contre qui il fut en guerre et E-Anna-Tum s’empara d’Oumma. Ils semblent
que la dispute, qui provoqua le conflit entre les deux cités, portait sur l’approvisionnement
en eau. Oumma était située plus en amont sur le Tigre et était en mesure de drainer à travers
des canaux de grandes quantités d’eau sur ses propres terres ce qui entraînait une baisse des
revenus à Lagash. E-Anna-Tum signa finalement un traité de paix avec En-A-Kale, à la suite
duquel pour commémorer sa victoire il fit creuser à la frontière
des deux États un canal de démarcation sur le bord duquel il fit ériger la stèle de Mesalim de
Kish (qui eut fonction d’arbitre entre les deux parties), dite “Stèle des Vautours“.
C’est l’un des premiers documents historiques connus. La stèle, d’1,80 m. de hauteur x 1,30 m.
de largeur, comporte deux faces gravées, représentant l’armée de Lagash écrasant celle d’Oumma
et la divinité tutélaire de Lagash, Ningirsu (ou Ningirsou, Divinité agraire de la ville
de Girsou) soutenant E-Anna-Tum. Quatre fragments sont aujourd’hui au musée du Louvre.
Il eut un enfant Our-Louma (ou Ur-Luma) qui lui succéda.
EN-ANNA-TUM ou E-ana-tum ou Ennatoum ou Inannatum
Nom de 2 Rois de Lagash. EN-ANNA-TUM I
Roi de Lagash de vers 2440 ou vers 2425 à vers 2400 av.J.C, fils de Akurgal et frère
de E-Anna-Tum à qui il succéda. Il fut confronté tout de suite au soulèvement du Roi d’Oumma,
En-A-Kale (Enakale, v.2400-v.2370), qui voulut reprendre les territoires perdus. Le conflit
aboutit à la défaite de Lagash et En-Anna-Tum I fut tué au cours d’une bataille.
Il eut un enfant En-Teme-Na qui lui succéda. EN-ANNA-TUM II
Roi de Lagash de 2374 à 2365 av.J.C, fils d’En-Teme-Na à qui il succéda. Certains
spécialistes avancent qu’il serait mort avec sa famille lors d’une attaque contre les Élamites.
ENBI-ISHTAR ou En-Bi-Ishtar Roi de Kish vers 2440 av.J.C.
On ne sait absolument rien de lui si ce n’est qu’il fut sûrement contemporain du
Roi d’Ur et d’Ourouk, En-Shakansha-Ana (ou En-Sakus-Anna ou Enshakushanna ou Enukduanna,
v.2430 à v.2400) qui se vante sur une inscription qu’il laissa sur un vase offert au Dieu
Enlil d’avoir vaincu Enbi-Ishtar.
EN-ENTAR-ZI ou En-entar-zi ou Enentarzi ou En-entarzi
ou Enitarzi ou Enentarzid Roi de Lagash de vers 2385 ou 2364 à 2359 av.J.C.
Il arriva au pouvoir dans des conditions encore obscures. On ignore son lien de parenté avec les précédents
souverains, même si déjà il y en eut un car apparemment il occupait la fonction de Prêtre sous
leurs règnes. Son règne est connu essentiellement par des tablettes économiques, qui ne disent
rien des événements politiques à cette époque. Ce qui est sûr c’est que son règne fut relativement
court et son fils Lougal-Anda (ou Lugalanda, 2358 à 2352 ou 2384 à 2378) lui succéda.
ENGILSA Prince de la IIe dynastie de Lagash de vers 2245 à vers 2240 av.J.C.
EN-HAGAL ou Enheĝal ou Enkhegal ou Enhengal
Premier Souverain de Lagash de vers 2570 à vers 2530 ou vers 2550 av.J.C. qui fut vice-Roi pour le Roi de
Kish, Mesalim (ou Me-Salim ou Meslim, v.2550-v.2530).
ENIBEF Voir NIBEF.
ENKHEGAL Voir EN-HAGAL.
ENLIL-BÂNI ou Enlil-bâni ou Enlil-Bani ou
Enlilbani Roi d’Isin de 1861 à 1837 ou 1860 à 1837 ou 1798 à 1775 av.J.C.
Selon certaines sources il fut le jardinier de son prédécesseur Erra-Imitti (ou Erra-Imittī).
On sait qu’il fit construire un nouveau palais et un nouveau mur pour la ville l’ancien
étant devenu vétuste. Il fut le dernier Roi de la ville à avoir un hymne (peut-être deux).
À sa mort, Zambiya (ou Zambija, 1837 à 1836) lui succéda.
ENLIL-KUDURRI-USUR ou Enlil-kudurri-usur “Enlil
protège le fils aîné" Dernier "Empereur" d’Assyrie de la IVe dynastie
de 1198 à 1193 ou 1197 à 1193 ou 1196 à 1192 ou 1194 à 1190 ou 1187 à 1183 ou
1186 à 1182 av.J.C. Deuxième fils de Toukoulti-Ninourta I. Il mourut en faisant
la guerre à Babylone, face au Roi Adad-Shuma-Usur (1219-1189) qui fit un moment
de l’Assyrie son vassal. À la fin de son règne, le trône fut usurpé par
Ninourta-Apla-Ekur I (ou Ninurta-Apal-kur), un descendant d’Adad-Nirâri I appartenant à une branche
très éloignée au sein de la famille royale mais protégée du Roi de Babylone.
ENLIL-MERODASH Voir AMEL-MARDUK.
ENLIL-NADIN-AHHE ou Enlil-Nâdin-Ahi Roi de Babylone
de la dynastie Kassite, de Mari et d’Hana de 1160 à 1157 ou 1160 à 1153 av.J.C. Il réussit
à reprendre le trône de Babylone aux Élamites qui s’en étaient emparés,
mais le Roi de l’Élam Shutruk-Nahhunté I (1185-1153) revint en 1153 et le tua, mettant
définitivement fin à la dynastie Kassite, dont il fut le dernier Roi.
ENLIL-NADIN-APLI ou Enlil-nadin-apli ou Enlil-Nâdin-ahi
ou Enlil-nādin-apli “Enlil donneur d’héritier
Nom de 2 Rois de Babylone. ENLIL-NADIN-APLI
Roi de Babylone de la dynastie Kassite, de Mari et d’Hana de 1225 à
1224 av.J.C. ENLIL-NADIN-APLI Roi de Babylone de la
IVe dynastie et Roi d’Isin de 1103 à 1099 av.J.C, fils de Ninourta-Nadin-Shumi.
ENLIL-NADIN-SHUMI Roi de Babylone de la dynastie Kassite, de Mari et d’Hana de 1235 à
1228 av.J.C.
ENLIL-NASIR Nom de 2 "Empereurs" d’Assyrie. ENLIL-NASIR I
“Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1498 à 1485 ou 1497 à 1484 ou 1479 à 1466 ou
1478 à 1466 ou 1474 à 1463 av.J.C. Il fut le fils de Puzur-Assur III à qui il succéda. Selon la
Chronique Royale Assyrienne, il fut un contemporain du Roi Babylonien, Ulamburiash (ou
Ulam-buriaš ou Ulam-Buriash, 1483 à 1475). Il semble qu’il restaura les tours des portes
d’un temple d’Assur. Au XVe siècle, une nouvelle puissance apparut, le Mitanni. Ce royaume fut
dirigé par une aristocratie de Princes guerriers Hourrites, qui par leur conquêtes contrôlèrent
un territoire du Zagros à la Palestine dont le centre fut le Khābūr (ou Habur). Enlil-Nasir I
fut menacé dès 1470, par les Mitanniens et il chercha de l’aide auprès des Égyptiens.
Il eut un fils Nur-Ili qui lui succéda et un autre Assur-Rabi I qui fut Empereur
de 1453 à 1435. ENLIL-NASIR II "Empereur" d’Assyrie de la
Ière dynastie de 1433 à 1427 ou 1432 à 1427 ou 1430 à 1425 ou 1422 à 1417 ou 1420 à 1415 ou 1420 à 1414
av.J.C. Il fut le frère d’Assur-Nadin-Ahhe I qu’il renversa, il arriva au pouvoir avec
l’aide de l’Empereur du Mitanni Shaushtatar I (ou Shaushatar ou Šauštatar, v.1440-v.1410). Son fils
Assur-Nirâri II lui succéda.
ENLIL-NIRÂRI ou Enlil-Narari ou Enlil-nirari ou
En-líl-né-ra-rù ou Ellil-nārāri ou Enlil nērāru ou Elli-nerari
“Enlil est mon aide” Empereur d’Assyrie de la IVe dynastie de
1330 à 1320 ou 1330 à 1319 ou 1329 à 1320 ou 1327 à 1318 ou 1321 à 1312 ou 1317 à 1308 av.J.C. Il fut le fils
d’Assur-Uballit I à qui il succéda en fondant la IVe dynastie. Il dut lutter contre le Roi de Babylone,
Kurigalzu II afin de fixer la frontière entre les deux États et il fut tué au cours d’une bataille
contre ce dernier. Il restaura les murs extérieurs d’Assur. Son fils Arik-Den-Ili lui succéda.
ENMERKAR ou Enmer-Kar ou En-merkar Roi d’Ur et d’Ourouk de la Ière dynastie de vers
2850 à vers 2830 ou vers 2800 à vers 2780 ou v.2750 av.J.C. Il fut le fils de Mes-Ki-Ang-Gaser.
Il est le héros de plusieurs épopées. La Liste Royale Sumérienne
le donne comme le fondateur de la ville d’Ourouk. Il semble que la cité ne fut
alors qu’une agglomération autour de l’Éanna (sanctuaire de la Déesse Inanna [ou Ishtar]),
voisine du bourg de Kullab, où se trouvait le temple d’Anu.
Cette bourgade portait le nom du temple Eannaka (ou E.an.na.ka). Enmerkar aurait
fusionné les deux villages pour en faire un seul sous le nom d’Ourouk. Il
épousa Inanna. Toujours selon la Liste royale il aurait régné 420 ans. (Voir
Mésopotamie,
Ourouk,
Enmerkar).
EN-MEN-BARAGE-SI ou Enmen-Baragesi ou Emmembaragesi ou
En-Barrage-Si 22e Roi de Kish de la
Ière dynastie, de vers 2615 à vers 2585 av.J.C. Il fut le fils de Lougal-Banda
qui succéda à Ilta-Sadum (ou Iltasadum, v.2615). Il affronta,
d’après la Liste Royale Sumérienne, et vaincu les Élamites. Il eut un
enfant Agga qui lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Kish,
En-Men-Barage-Si).
ENNA-DAGAN Roi de Mari
de la Ière dynastie vers 2350 av.J.C. Il semble que sous son règne il avait
comme vassal Ebla.
EN-NUN-TARAH-ANA ou Ennun-Dara-Anna ou
Ennundaranna ou En-nunad-anna
Roi d’Ourouk de la Ière dynastie de vers 2595 à v.2588 av.J.C.
Il succéda à La-Ba’Shun.
ENPI-LUHHAN
Roi d’Élam de la dynastie de Simashki vers 2020 av.J.C.
ENRIDAPUZZIR ou Enridapizzir ou Enridavizzir
Il serait le premier Roi des Goutis de vers 2220 à vers 2210 av.J.C. Son fis
Erridupuzzir lui succéda.
ENRIDAVIZZIR Voir ENRIDAPUZZIR.
EN-SHAKANSHA-ANA ou En-Sakus-Anna ou En-shag-Kush-ana
ou Enshakushanna ou Enukduanna
Roi d’Ourouk, d’Ur de vers 2430 à vers 2400 av.J.C. Il fonda la IIe dynastie d’Ur et également
la IIe dynastie d’Ourouk et réussit à faire retrouver à la cité une situation dominante. Il
est connu par quelques inscriptions qu’il a laissées. On y apprend qu’il fut le fils du Roi
Elulu (ou Ellili, v.2450-v.2445) d’Ur. On a aussi trouvé une mention de lui dans une inscription
sur un vase offert au Dieu Enlil, commémorant sa victoire sur le Roi de Kish, Enbi-Ishtar (ou
En-Bi-Ishtar, v.2440), ville dont il fut peut-être même le Roi jusque vers 2410. Il conquit
également Hamazi (ou Khamazi), Akkad et Nippur, affirmant hégémonie sur l’ensemble de Sumer.
Il adopta le titre Sumérien de : en ki-en-gi lugal kalam-ma, qui peut être traduit comme
“Seigneur de Sumer et Roi de toute la terre“. La Liste Royale Sumérienne lui crédite
un règne de 60 ans. On ne connait pas le nom de son épouse mais son fils Lougal-Kinishe-Dudu (ou
Lugal-kinishe-dudu) lui succéda.
EN-TEME-NA ou Entemena ou En-Metena ou Enmetena
Roi de Lagash de vers 2430 ou vers 2400 à vers 2375 av.J.C, fils de En-Anna-Tum I.
Aussitôt monté sur le trône, il voulut venger son père et reprit le combat. Il écrasa l’armée d’Oumma
qui avait tenté de transgresser la frontière fixée précédemment et commémora son exploit dans une inscription
gravée sur un cône d’argile, dit “Le cône d’En-Teme-Na”. Il vaincu aussi Bad-Tibira (ou Tubal, non encore
localisée avec certitude, il pourrait s’agir de Tell al-Madainet) et sans doute d’autres cités. Puis il
remporta ensuite une victoire sur le Roi d’Ourouk, Lougal-Kinise-Dudu (ou Lugal-kinishe-dudu, V.2400-v.2380)
avec lequel il signa un traité renforçant sa position politique dans le pays de Sumer. Il fut le dernier
grand souverain de Lagash. Ses successeurs ne furent pas capables de conserver leur position de force sur
la région, s’en suivit une période d’instabilité où les Prêtres prirent un grand pouvoir. Les souverains
d’Ourouk profitèrent de cette faiblesse et devinrent, au le milieu du XXIVe siècle, la plus grande puissance
de la région. Parmi les successeurs d’En-Teme-Na, dont on sait peu de chose si ce n’est qu’ils perpétuèrent
la tradition de construction de leurs ancêtres, arriva sur le trône, sont fils, En-Anna-Tum II (ou Enannatum,
2374 à 2365).
ÉOLIDE
Région du Nord-ouest de l’Asie Mineure entre la Troade et la Ionie
tirant son nom des Éolides, peuple venu de Thessalie au XIe siècle. Enrichie
par le commerce des vins, les villes d’Éolide furent prospères mais restèrent
rurales. Elles furent dominées par des princes locaux. Annexée au royaume de
Pergame, l’Éolide entra avec lui dans l’empire Romain en 133 av.J.C. (Voir
Asie Mineure,
Éolide).
|
ÉPAMINONDAS
Général et homme politique Béotien de Thèbes (418-362).
Il se lia dès sa jeunesse avec le chef du parti populaire Thébain,
Pélopidas. Après avoir réorganisé l’armée, il battit les Spartiates
le 06 juillet 371 à Leuctres et envahit le Péloponnèse en 370, il imposa à toute la Grèce
la prépondérance de Thèbes. Il mourut lors d’une bataille à Mantinée
contre les villes de Sparte et Athènes unies. (Voir
Grèce,
Thèbes,
Épaminondas).
EPARTI Roi de l’Élam de la dynastie du même nom, de vers 1850 à vers 1840
av.J.C. Il se proclama Roi d’Anshan et de Suse après avoir regroupé tout le pays Élamite
sous sa coupe au cours d’un règne brillant. Son fils Shilhaha lui succéda.
ÉPARTITE Dynastie qui régna sur l’Élam de vers 1930 à vers 1500 av.J.C, elle
fut fondée par Éparti, son apogée fut sous ses Rois, Siwe-Palar-Khuppak,
Kuduzulush I et Kutir-Nahhunté I. Ils prirent Anshan pour capitale. (Voir
Perse,
Élam,
Eparti).
ÉPHÈSE Ville d’Asie mineure la mer Égée à la sortie de la route royale de
Lydie, toute son activité fut tournée vers l’orient. Éphèse reconnut la
suzeraineté du Roi de Lydie, Crésus (561-547),
puis fut incorporée à l’empire Perse, par Cyrus II (559-529). Elle fut
ensuite libérée en 334, par Alexandre le Grand (336-323). Puis, en 190,
annexée au royaume de Pergame et devint en 133, la capitale de la province Romaine d’Asie. (Voir
Asie Mineure,
Éphèse).
ÉPHIALTES Homme politique Athénien (497-457 av.J.C). Il fut le chef du parti
démocratique après Périclès. Il fut assassiné par les membres du parti oligarchique.
ÉPHRAIM Second fils de Joseph, qui donna son nom à l’une des douze tribus d’Israël.
Il eut deux enfants : Shutelah et Beria.
ÉPICYDES
Co-Roi de Syracuse avec Andranodoros et Hippocrates de 213 à 212 av.J.C, date
de la prise de Syracuse par Rome.
ÉPIDAMNE Ce fut une cité Grecque,
puis Romaine sur la côte de la mer Adriatique en Illyrie (Albanie aujourd’hui).
Elle était située sur une petite péninsule à environ 30 km à l’Ouest
de Tirana et à 200 km de Brindisi. Au long de son histoire la cité à eu plusieurs noms :
Ses fondateurs l’ont appelée Epidamnos (En Grec :
Επίδαμνος Épidamne) par la suite elle s’est appelée
Durrákhion (En Grec : Δυρράχιον) ce qui a donné en Latin Dyrrachium
(Dyrrachion), en Slave Drač, en Italien Durazzo, en Albanais Durrës et
en Français (Depuis le Moyen Âge), Duras. (Voir
Grèce,
Illyrie,
Épidamne).
ÉPIRE Royaume au Nord-ouest de la Grèce, habité primitivement par les
Hellènes. La capitale fut Dodone. Partagé entre l’Albanie et la Grèce,
l’Épire est une région montagneuse au climat très rude. À l’époque antique
elle ne fut pas considérée comme faisant partie de la Grèce, bien que la
population y soit de race Hellénique, mais avec une forte influence Illyrienne.
Des colonies Grecques qui s’installèrent sur la côte furent le foyer d’une
civilisation. L’hellénisation se fit grâce à la famille royale, les Molosses,
puis gagna progressivement la population.
Les Molosses prétendirent se rattacher, par Néoptolème
I (370-360), à Achille. Pendant la Guerre du Péloponnèse, l’Épire fut
l’allié d’Athènes, mais ce ne fut qu’au IIIe siècle qu’elle prit de
l’importance parmi les états Grecs. Les Molosses constituèrent un puissant
royaume qui dura jusqu’à 235, que le Roi Pyrrhos I (307-272 av.J.C) porta à son apogée.
Pyrrhos I fut même par trois fois Roi de Macédoine, puis l’Épire en 235 av.J.C,
entra dans l’empire Macédonien. En 197 av.J.C, elle s’allia à Rome contre
le Roi de Macédoine Philippe V, elle perdit ainsi son indépendance et devint
province Romaine en 148. (Voir
Grèce,
Épire)
ÉPYTOS Voir ÆPYTOS.
ÉRARIC Roi des Ostrogoths et
Roi d’Italie en 541 ap.J.C. Il ne régna que quelques mois.
ÉRATO (En Arménien :
Էրատո) Co-Reine et Reine d’Arménie de la dynastie Artaxiade.
Elle régna d’abord de 12 ou 6 av.J.C à 1 ap.J.C, avec son demi-frère Tigrane IV, qu’elle épousa,
puis seule en 1 ap.J.C et enfin de 6 à 11/12 ap.J.C. Fille de Tigrane III.
Elle fut le dernier membre sur le trône de la dynastie Artaxiade. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Érato).
EREBOUNI Voir EREVAN.
ÉRECHTHÉE ou Érechtée ou Érecthée ou Erekhtheús
(En Grec : ‘Eρεχθεύς) 6e Roi légendaire d’Athènes de la
dynastie des Érechthides de 1397 à 1347 av.J.C. Il fut le fils de
Pandion I. Il épousa Praxithée II (ou Praxithéa), fille de Phrasimos qui lui donna neuf enfants :
Cécrops qui lui succéda, Métion, Créuse, Protogénie, Pandoros, Procris, Mérope, Chthonie, Orithye.
La légende raconte qu’en guerre contre les Éleusiens, son armée était sur le point d’être défaite quand
un oracle lui promit la victoire s’il sacrifiait l’une de ses filles. Il choisit la plus jeune,
Chthonie, mais, à son insu, Pandore et Protogénie firent vœu de ne pas survivre à leur sœur et se
donnèrent la mort. Victorieux des Éleusiens, il tua leur allié, le Roi de Thrace, Eumolpos, fils de Poséidon.
Le Dieu tua alors Érechthée de son trident ou suivant une autre version demanda à Zeus de le foudroyer.
ÉRECHTHIDE ou Cécropide Dynastie de 15 Rois légendaires qui
régna sur Athènes, fondée par Cécrops I, de 1556 à 1127 av.J.C.
ÉRÉTRIE ou Eretria (En
Grec : Ερέτρια) Cité-État dans l’île d’Eubée.
Érétrie était située sur la côte occidentale de l’île et elle contribua largement au
développement et au rayonnement de la civilisation Grecque. Les premières fouilles
archéologiques sur son site eurent lieu en 1885 par la société archéologique d’Athènes
et l’École Américaine. Depuis 1964, elle fait l’objet de recherches archéologiques
conduites par l’École Suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) et de publications dans
le cadre de la collection Eretria, Fouilles et Recherches. La vie politique d’Érétrie
fut marquée par la figure du philosophe Ménédème (v.350–v.277, philosophe Grec).
Elle fut détruite par les Perses en 490 av.J.C pendant la Première Guerre Médique.
(Voir
Grèce, Eubée,
Érétrie).
EREVAN
ou Erebouni ou Erebuni ou Yeravan ou
Erivan (En Arménien :
Երևան ou
Երեւան,,
prononcé Yerevan) fut la capitale et la plus grande ville d’Arménie. Elle est
située sur la rivière Hrazdan et est aujourd’hui le centre administratif,
culturel et industriel du pays. Elle est la capitale de l’Arménie
depuis 1918 et la douzième dans l’histoire du Pays. L’histoire d’Erevan remonte
aux VIIIe siècle av.J.C, avec la fondation de la forteresse
Ourartéenne d’Erebouni en 782 à l’extrémité Ouest de la plaine
d’Ararat. C’était à l’époque une des principales villes de l’Ourartou. (Voir
Asie Mineure,
Les capitales Arméniennes,
Erevan).
ERGAMÈNE Roi de Méroé au Ier siècle av.J.C, il installa quelques
garnisons en territoire Lagide.
ERIBA-ADAD Nom de 2 "Empereurs" d’Assyrie. ERIBA-ADAD I
"Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de
1393 à 1366 ou 1391 à 1366 ou 1392 à 1366 ou 1390 à 1364 ou 1389 à 1363 ou 1383 à 1357 ou
1380 à 1366 ou 1380 à 1354 ou 1380 à 1353 av.J.C. Il fut le frère (ou l’oncle) d’Assur-Nadin-Ahhe II qu’il
remplaça. Il fut le premier Empereur du Moyen Empire Assyrien. Il combattit le Mitanni dont il
était probablement le vassal. Il eut deux enfants dont Assur-Uballit I qui lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Eriba-Adad I). ERIBA-ADAD II
“Empereur” d’Assyrie de la Ve dynastie de 1057 à 1055 ou 1056 à 1054 ou 1055 à 1054 av.J.C. Il fut
le fils d’Assur-Bel-Kala I. Il eut un règne très court il fut renversé par son oncle
Shamshi-Adad IV (1054-1051), le 3e fils de Téglath-Phalasar I.
ERIBA-MARDUK Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 770 à 761 av.J.C, fils
Marduk-Sadin-Shumi.
ÉRICHTHONIOS ou Erekhthónios (en Grec :
‘Eρεχθόνιος)
4e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1487 à 1437 av.J.C.
Il épousa Praxithée I (ou Praxithéa ou Pasithée, en Grec :
Πραξιθέα),
une naïade, fille d’Océan et de Téthys. Il eut un enfant Pandion I qui lui succéda.
Les textes sont souvent confus à son égard, mélangeant son mythe avec celui de son petit-fils,
Érechthée. Il est probable qu’il s’agisse d’un seul personnage ensuite dédoublé ou,
de manière moins plausible, que les deux aient été confondus par la suite.
ÉRIDOU ou Eeridu ou Eridug ou Ourudug
du Sumérien Er.i.dug, "Maison construite au Lointain", aujourd’hui Abu Chahrayn,
fut une ancienne cité Sumérienne située à un peu plus de 11 km au Sud-ouest d’Ur et à 300 Km au
Sud-est de Bagdad. Éridou fut la plus méridionale des villes du Sud de la Mésopotamie. Selon la
mythologie Sumérienne, la cité a été fondé par le Dieu Sumérien nommé Enki (Dieu de l’artisanat,
de l’intelligence et de la création), connu plus tard sous les Akkadiens et Babyloniens
comme le Dieu Ea. Selon la liste royale Sumérienne Éridou était la première ville du monde,
on peut y lire "Quand la royauté des
cieux est descendue, elle s’est installée à Eridu". On trouve la même
légende pour Kish. (Voir
Mésopotamie,
Éridou).
ÉRIMENA ou Erimena Roi d’Ourartou de 625 à 605 ou 635 à 629 av.J.C.
Il fut peut-être un fils de Sarduri III, ou, selon Gérard Dédéyan, un frère de Rousa II,
ce fut au tour de l’Ourartou de subir l’attaque des nouveaux envahisseurs Mèdes et Babyloniens.
Ce Roi est très contesté, beaucoup pensent qu’il n’a jamais régné du fait de l’absence pour lui
de noms royaux. Selon l’historien Arménien, Moïse de Khorène (ou Movsès Khorenatsi ou
Movsēs Xorenac‘i, 410-v.490), Érimena est susceptible d’avoir aidé le Roi Cyaxare à
conquérir l’Assyrie. Ce dernier en reconnaissance l’aurait nommé Roi de l’Ourartou nouvellement
conquis. Une chronique Babylonienne cite une expédition dans la région montagneuse de Bit-Hanunya
(ou Bit Hanounia) durant le règne du Roi Nabopolassar (626-605).
ERISHUM ou Erišum ou Ērišum ou
Erischum ou Erisum ou Erišu(m) ou me-ri-šu
Nom de 2 Rois d’Assur et d’1 Empereurs d’Assyrie.
ERISHUM I Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 1974 à 1935 ou
1910 à 1871 ou 1906 ou 1905 à 1867 ou 1890 à 1851 av.J.C. Fils d’Ilu-Shuma.
Sous son règne les Assyriens commercèrent directement avec l’Anatolie.
L’étain en fut importé, ce qui permit la confection du bronze. Son frère (ou
fils) Ikunum lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Paléo-Assyrie,
Erishum I). ERISHUM II Dernier Roi d’Assur de la
IIIe dynastie de 1839 à 1812 ou 1819 à 1796 ou 1819 à 1814 ou 1818 à 1813 ou 1815 à 1809 ou 1775 à 1748.
Il ne réussit pas à maintenir l’Empire de son père Naram-Sin (ou Naram-Suen ou Narām-Sîn). Vers 1810, Kanesh
(ou Kültepe) fut détruite et le commerce fut interrompu entre l’Assyrie et la Cappadoce. Avec la mort d’Erishum II,
la cité-État d’Assur tomba sous la domination d’une succession de dirigeants étrangers pour une durée de près de
500 ans. Le premier fut le Roi Amorrite Shamshi-Adad I (1814-1775), qui succéda à Erishum II en 1796.
ERISHUM III “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1599 ou 1598 à 1586 ou 1579 à 1567 ou 1550 à 1538
av.J.C. Fils de Kidin-Ninua. Il eut un enfant Shamshi-Adad II qui lui succéda.
ERMANARIC Voir HERMANARIC.
ERMENBERGE Reine d’Austrasie,
fille du Roi des Wisigoths Witteric, elle épousa en 607 ap.J.C, le Roi
d’Austrasie Thierry II.
ÉROPE Voir ÆROPOS.
EROVANT I Roi d’Arménie de 569 à 565 av.J.C. Fils de Haik
II. Il eut un enfant Tigrane I qui lui succéda.
ERRA-IMITTI ou Irra-Mitti ou Erra-Imittī ou
Erraimitti ou Ura-imitti ou èr-ra-i-mit-ti Roi d’Isin, d’Akkad,
de Kish, et d’Oumma de 1869 à 1861 ou 1868 à 1861 ou 1805 à 1799 av.J.C, puis seulement Roi d’Isin
de 1865 à 1861. Sa filiation est inconnue. Il semble avoir récupéré le contrôle de Nippur sur Larsa,
au début de son règne, mais qui fut vite de nouveau perdu. On sait également qu’il prit Kisurra
(ou Kisarra ou Kissura, aujourd’hui Tell Abu Hatab, située sur la rive Ouest de l’Euphrate, à 7 km
au Nord de Shuruppak) par la date de réception d’un cadeau de mariage et qu’il détruisit le mur
de la ville de Kazallu (Située au Nord-ouest d’Adab), une ville alliée avec Larsa. Un sceau-cylindre
de son serviteur et scribe Iliska-Utul (ou Iliška-uṭul
ou Ilishka-utul), fils de Sin-Ennam
fut mis au jour dans à Kisurra. Le nom de la dernière année attestée de son règne nous informe
qu’il construisit le mur de la ville de Gan-x-Erra-Imitti, peut-être une nouvelle ville éponyme.
Il ne put s’opposer au démarrage des travaux hydrauliques de Larsa destinés à détourner à son
profit les canaux irriguant Isin. Comme nous le précise Jean-Jacques Glassner, sa succession est
incertaine. Il abdiqua et il fut remplacé soit par Ikun-Pi-Ishtar, selon deux copies variantes de la Liste
des Rois Sumériens, ou par son jardinier Enlil-Bâni (ou Enlil-bâni, 1861 à 1837 ou 1860 à 1837),
si les autres sources sont correctes ?.
ERRIDUPUZZIR ou Erridupizzir ou Erradupuzzir
Roi des Goutis (Roi du Gutium) de v.2210 à 2207 ou 2220 à 2202
av.J.C. Il fut le fils d’Enridapuzzir (ou Enridavizzir ou Enridapizzir). Il
laissa des inscriptions sur des statues dans un temple de Nippur, la cité sainte
du Sud de la Mésopotamie, commémorant notamment une victoire contre les
Loulloubi (ou Lullubi ou Lulubi, aujourd’hui le Sharazor dans les plaines du
Zagros Iranien). Il s’y proclama "Roi puissant, Roi du Gutium, Roi des quatre
rives", une titulature inspirée de celle des Rois d’Akkad qu’il vaincu.
ERVANDACHAT ou Ervandashat ou Ervandaschat
ou Jerwandaschat ou Yervandasha ou Kherbeklu
ou Kheyli-Begli (en Arménien:
Երվանդաշատ “La joie Jerwands“)
Ville d’Arménie qui était située sur la rive gauche de l’Araxe et bordée par l’Akhourian
(ou Achurjan). Elle n’eut le statut de capitale que peu de temps. C’est un village
dans la province Arménienne d’Armavir. On y trouve une basilique en ruine datant du
IVe ou Ve siècle et l’église de Saint-Shushanik datant du XVIIe Siècle. C’est en
dehors de l’actuel village que l’on trouve les ruines de l’ancienne Ervandachat
qui fut créée en 210, par le dernier Roi Orontide, Orontès IV (228-200). Le Roi
fit creuser des canaux depuis l’Araxe pour alimenter sa cité en eau. (Voir
Asie Mineure,
Les capitales Arméniennes,
Ervandachat)
ERVANDOUNI Voir ORONTIDE.
ÉRYTHRÉE Royaume au Nord-est de l’Éthiopie, qui lui a souvent été soumis.
ÉRYTHRÉE ou Érythrées Ville de l’Ionie dans la presqu’île de
Clazomènes. Elle fit partie dans l’antiquité d’une confédération Ionienne
regroupant douze cités : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Lébédos,
Milet, Myonte, Phocée, Priène, Samos et Téos. Smyrne (Izmir) fut ensuite rattachée à la
confédération et Halicarnasse les rejoignit après avoir été chassée pour impiété de la sienne.
Elle fut une colonie d’une ville de Béotie du même nom. La sibylle d’Erythres, nommée Hérophile
fut célèbre. (Voir Asie Mineure,
Ionie,
Érythrée).
ESARHEMET Impératrice d’Assyrie, épouse d’Assarhaddon (681-669) son fils
Samas-Shuma-Ukin fut Roi de Babylone (669-650).
ÉSAÜ Vers 1835 av.J.C. Fils d’Isaac et de Rébecca et frère aîné de Jacob
à qui il vendit ses droits d’aînesse. Il épousa : Ada, puis Mahalath fille d’Ismaël,
puis Okolibuma, il eut deux enfants : Eliphaz et Revel. (Voir
Syrie/Palestine,
Hébreux,
Isaac).
ESCHINE ou Aiskhínês ou Aeschynus (En Grec : Αiσχίνης)
Tyran de Sicyone de la dynastie des Orthagorides de vers 570 à ?. Il est possible qu’il fut le fils de Clisthène
à qui il succéda ?. Certaines sources disent qu’il avdiqua.
ESCHINE ou Aiskhínês ou Aeschynus (En Grec : Αiσχίνης)
Il fut l’un des dix orateurs attiques, homme politique Athénien. Il naquit à Athènes vers 390
av.J.C. et mourut à Rhodes en 314 av.J.C (on trouve aussi 322).
Il naquit dans une famille pauvre du dème Athénien de Cothocos. Il fut le fils d’Atromète,
maître d’école et Glaucothée, Prêtresse d’une divinité étrangère. Il eut deux frères prénommés Démocharès et Aphobos.
Il était doté d’une constitution solide qui lui permit de faire de la gymnastique et d’avoir une forte voix, ce qui
le destina au théâtre, à être souffleur, puis acteur. Son père étant instituteur, il donna des cours de lettres et il
servii comme greffier. Ce fut peut-être là qu’il se prit la vocation d’orateur. Il décida de suivre l’enseignement
de Lysias, auprès de qui il apprit l’art oratoire et le métier d’avocat. Léodamas, qui lui apprit les mathématiques
et Platon, la philosophie. Il était réputé comme un bon soldat, il accomplit son service militaire et plusieurs campagnes
brillamment. Il fut décoré deux fois lors de la bataille de Mantinée contre les Thébains, puis en Eubée à la bataille
de Tamynes contre les Eubéens révoltés. Il fut un des grands adversaire du Roi de Macédoine Philippe II.
En 348, après la chute d’Olynthe aux mains de Philippe II, il se fit remarquer en défendant l’idée d’une grande réunion
des cités contre le Macédonien. Il participa à une ambassade envoyée en Arcadie à cette fin, mais essuya un échec qui
le découragea tellement qu’il changea de parti et réclama la paix avec Philippe II. Tout au long de sa carrière il fut
également un adversaire politique de Démosthène.
En 339, il fit partie des délégués Athéniens envoyés à l’amphictyonie de Delphes. Il s’emporta et convainc l’amphictyonie
de punir Amphissie (ou Amphissa ou Amfissa), coupable d’avoir cultivé la plaine sacrée de Crisa, déclenchant ainsi l’une des Guerres sacrées.
En 336, Ctésiphon proposa de voter l’attribution d’une couronne en or à Démosthène, pour s’être bien conduit
dans l’exercice de ses charges. Eschine saisit l’occasion et attaqua Ctésiphon en illégalité. Il prononça alors son fameux
discours Contre Ctésiphon. Démosthène rédigea la défense de Ctésiphon, qui le blanchit Ctésiphon et humilia Eschine.
Il se retira alors à Éphèse, puis à Rhodes où il ouvrit une école de rhétorique. Il y mourut à l’âge de 75 ans, survivant
à son grand rival Démosthène.
ESCHYLE Archonte perpétuel d’Athènes de 777 à 754 av.J.C.
ESDRAS ou Ezra
(En Hébreu : עזרא – Ezra). Grand Prêtre des Juifs en
398 av.J.C, il vivait en Babylonie où il
fut chargé des affaires juives. Il ramena à Jérusalem quelques milliers de
ses compatriotes et restaura la nationalité et la religion juive.
Appelé aussi Ezra le Scribe, ce fut l’un des chefs des Judéens qui revinrent de
Babylone avec Zorobabel. Ce scribe versé dans la loi de Moïse, dont il faisait
un sujet d’étude et d’enseignement, descend de Tsadoq et de Phinéas. Il est le
personnage principal du Livre d’Esdras et on le retrouve dans le récit de
Néhémie du retour d’exil de Babylone. Une maison patriarcale de la génération
suivante porte son nom. La tradition Juive voit en Esdras un homme de la stature
de Moïse qui aurait mérité de recevoir la Torah. Elle le crédite de la rédaction
de son livre et de celle des Chroniques. Esdras a créé la grande assemblée de
120 sages dont auraient fait partie les prophètes Aggée, Malachie et Zacharie et
Daniel. Cette assemblée évolua avec le temps pour devenir le Sanhédrin, tribunal
suprême et arbitre de la loi Juive. Sous son autorité, cette assemblée aurait
édité les livres de Daniel, d’Esther et d’Ézéchiel. Esdras aurait aussi été le
disciple de Baruch ben Neria, le scribe du prophète Jérémie.
ESHMOUNAZAR ou Eshmun’Azar ou Eshmunazar (En Hébreu :
אשמנעזר) Nom de plusieurs
Rois de Sidon (Phénicie). ESHMOUNAZAR II Son tombeau, qui est maintenant
au Louvre, a été découvert en 1855 dans un site près de Saïda. Sur ce dernier une inscription
en Phénicien sur son couvercle indique qu’il était un Roi des Sidoniens, probablement au
Ve siècle av.J.C et que sa mère était une Prêtresse de la Déesse Ashtart. Dans cette inscription
Eshmounazar II et le Dieux Ba’al Saïda (ou Baal) "Seigneur de Sidon" sont
cités comme chef des Dieux Sidoniens. Ashtart est intitulée Ashtart-Shem-ba’al
"Ashtart le nom du Seigneur", un titre également trouvée dans un texte
Ougaritique.
ESHNUNNA ou Eshnounna ou Eshunna
Ville et Royaume de basse Mésopotamie découverte sur le site de Tell
Asmar. Elle devint indépendante en 2026-2027, sous le Roi Ilushu-Ilia
qui se libéra des Sumériens. Ses successeurs agrandirent le territoire
de la ville et contrôlèrent les routes commerciales entre l’Élam, la Haute
Mésopotamie et le Sumer. À la disparition du Roi Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu,
1814-1775) le royaume Assyrien de Haute Mésopotamie devint une proie facile. Il fut
repris en partie par le Roi de Mari, Zimri-Lim (1775-1761/60) et ce fut le Roi
d’Eshnunna Ibal-Pi-El II (1779-1766) qui conquit les
autres villes de l’ancien royaume et se retourna alors contre Mari. Zimri-Lim
et Hammourabi, en 1766, s’allièrent et l’écrasèrent. En 1764,
le Roi de l’Élam, Siwe-Palar-Khuppak (1770-745) attaqua
Eshnunna, le Roi de Babylone forma une coalition anti Élamite. Zimri-Lim
plus les troupes envoyées par Hammourabi rencontrèrent Siwe-Palar-Khuppak à Hiritum.
Les Élamites furent écraser, perdant d’un seul coup tout appui en Mésopotamie. Eshnunna
devint vassale des Rois de Babylone. (Voir
Mésopotamie,
Eshnunna).
ESSENIEN Membre d’une secte religieuse Juive au 1ère et 2e siècle ap.J.C,
située dans la région d’Engadi, près de la mer Morte.
ESTHER ou Kosmartydène ou Cosmartydène
(En Grec : Εσθήρ
en Persan :استر en
Hébreu : אסתר)
Reine de Perse. Hadassah Bat Avigaïl fut plus connue sous le nom d’Esther (En
Hébreu : אסתר). Elle fut d’origine Juive, de Judée.
Elle fut la fille d’Abihajil d’Israël de la tribu de Benjamin et elle naquit à Hadassah.
Son nom Hadassah signifie myrte en Hébreu (Plante très répandu dans les régions
Méditerranéennes qui sert à la confection de diverses liqueurs). Dans le Tanakh
(ou Bible Hébraïque) c’est un personnage de l’Ancien Testament. Ce fut une Reine de l’Empire
Perse Achéménide, elle fut l’épouse d’Assuérus (ou Ahasuerus) qui est
traditionnellement identifié au Roi Perse, Xerxès I (486-465), mais quelques spécialistes
pensent qu’il pourrait s’agir d’Artaxerxès I (465-424). (Voir
Perse,
Reines Achéménides,
Esther).
ETAKKAMA ou Attakama Roi
de Kadesh de vers 1355 à 1312 av.J.C. On trouve aussi son nom orthographié :
Aitaqama, Itakama, Itaqama, Etakama, Aitagama ou en Hittite : A-i-tag-GA-MA). Il
fut le fils de Shutatarra. Il fut d’abord un allié fidèle de l’Égypte avant de
rejoindre une alliance du Roi d’Amourrou (Liban), Azirou (ou Aziru, v.1344-v.1315).
Cependant lorsque l’Empereur Hittite Souppilouliouma I (1355-1322) par ses conquêtes
envahit l’Ouest de la vallée de l’Euphrate et prit l’Amourrou (Liban) du Roi Azirou,
Ougarit, Alalah, puis Kadesh, Etakkama changea de camp et prêta allégeance aux Hittites
afin de garder son trône. Dans les Lettres d’Amarna, le Pharaon Amenhotep IV (ou Akhenaton,
1353/52-1338) le nomme comme “un traître et un partisan de l’ennemi de l’Égypte, avec
lequel on ne s’assoit pas à une table”. Toutefois en 1314/1312, il dirigea un soulèvement
contre les Hittites, sous le règne de l’Empereur Moursil II (ou Mursil ou Mursili,
1321-1295), mais il fut assassiné lors du siège de Kadesh par les Hittites et son
fils Niqmaddou (ou Niqmadu) lui succéda.(Voir
Kadesh,
Etakkama).
ÉTANA le Pasteur ou le Berger Roi de Kish
de la Ière dynastie vers 2280 ou 2750 av.J.C. Il fut sûrement un personnage
légendaire, qui était peut-être à l’origine un
individu ayant réellement existé et qui a finalement été mythifié. Dans
la Liste royale Sumérienne il est présenté comme "Celui qui a mis de l’ordre dans
tous les pays". Son fils Balih lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Kish,
Étana).
ETAYA ou Etēia Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, d’Akkad, d’Oumma, de Kish de
1823 à 1822 av.J.C. Il succéda à Ilum-Gamil.
ETAZÈTA ou Heptazeta Reine de Bithynie de 255 à 254 av.J.C.
Elle fut la deuxième épouse du Roi de Bithynie Nicomède I (278-255). Femme ambitieuse,
elle réussit à convaincre son époux de léguer son royaume à ses propres enfants, et non
pas ceux de son premier mariage. Au moment de sa mort, les enfants d’Etazèta étaient
encore petits, leur fils Zipoétès III (ou Zipoites ou Zipoite) était même nouveau-né.
Etazèta devint alors Régente en son nom. Afin de l’aider dans ses fonctions, le Roi
qui pensait renforcer le trône avait demander la protection des enfants aux Rois
Ptolémée II Philadelphe (282-246) d’Égypte et Antigonos II Gonatas, ainsi qu’aux
cités-État de Byzance, Héraclée du Pont et Kios. Cependant, l’aîné des fils de Nicomède I et
de Ditizèle (ou Ditizela), Zélas (254-229), refusa d’accepter la décision de son père
et se révolta contre sa belle-mère. Etazèta chassa Zélas du royaume. Il se réfugia
d’abord en Arménie, puis à la cour du Satrape de Commagène, Samès (v.290-v.260),
à Samosate (Samsat aujourd’hui). Il leva une armée avec l’aide de quelques Galates
et tenta immédiatement de retrouver ses droits par la force. Le conflit fut de courte durée,
car aucun des dirigeants cité ci-dessus, si ce n’est un faible appui du futur Roi de Macédoine,
Antigonos III Dôson (229-221), ni les villes désignées par Nicomède I pour donner une
protection à ses plus jeunes enfants ne se précipitèrent à son secours. Etazèta essaya
de résister et acquérir une légitimité, mais tous ses efforts furent vain et, vers 254,
Zélas conquit rapidement une première partie, puis l’ensemble de la Bithynie, ce qui
obligea Etazèta et son fils à s’échapper en Macédoine à la cour de Philippe V (221-179).
ETENNA (En Grec : ‘Eτεννα) Ville de Pamphylie
identifiée à Sirt aujourd’hui, au Nord de Manavgat. Etenna est rarement mentionnée
dans les sources historiques sauf en 218, lorsque la ville livra bataille avec 8.000
hoplites contre Achaïos II (ou Achaeus, 219-215), un Prince de la dynastie Séleucide
qui voulait usurper le pouvoir à Antiochos III Mégas (223-187). Du IVe Siècle av.J.C
au IIIe siècle ap.J.C la cité frappa sa propre monnaie. Dans l’Antiquité tardive
elle fut le siège d’un Évêché.
ÉTÉOCLE Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils d’Œdipe,
dans la guerre "des Sept Chefs" il s’entretua avec son frère
Polynice. Il eut un enfant Laodamas qui lui succéda.
ÉTHIOPIE Nom donné par les Grecs "à la région d’Afrique du Nord-est,
limité par la mer Rouge et englobant les contrées peuplées d’hommes à peau
sombre", son histoire fut celle de la Nubie, du pays de Kouch et des
dynasties de Napata et Méroé. La Ière dynastie Éthiopienne descendrait du
fils de Salomon et de la Reine de Saba Makéda. Sa capitale fut Aksoum. Son chef portait
le titre de "Negusa Nagast" (Roi des Rois). À son apogée entre le
IIIe et le Ve siècle ap.J.C, le royaume vendait de l’or, de l’ivoire aux
marchands syriens.(Voir Nubie, Kouch, Napata, Méroé).
ETH-BAʾAL AB ou Ethba’al Voir ITHOBAAL.
ETHNARQUE
Titre donné à l’époque Romaine à certain chef de peuple.
Le titre est utilisé dans l’Empire Romain
(Surtout en Orient) pour désigner les gouvernants de royaumes vassaux qui
n’avaient pas le titre de Rois. Les Romains utilisaient les mots natio et gens
pour un peuple à partir de son identité familiale et culturelle, quel que soit
son statut politique. Le plus connu est
sans doute Archélaos, fils d’Hérode le Grand, qui fut Ethnarque sur la partie
principale du royaume de son père, la Samarie, la Judée et l’Idumée. Son frère
Philippe reçut le Nord-est du royaume et le titre de "Tétrarque". La Galilée fut
confiée à Hérode Antipas, Tétrarque également. Auparavant, quelques Hasmonéens,
avaient été aussi désigné du titre d’Ethnarque, qu’ils cumulaient avec celui de
Grand Prêtre. (Ethnarque de Judée).
|
ÉTOLIE Région de la Grèce au Nord du golfe de Corinthe. Cette région, à l’écart
des courants commerciaux et intellectuels demeura longtemps attardée. Les
Étoliens excellents soldats résistèrent aux Athéniens en 426 av.J.C et furent à
la tète d’une confédération. (Voir
Ligue Étolienne). Elle fut constituée en principauté en 316 par le
Macédonien Polyperchon qui avait fuit devant le Roi de Macédoine Cassandre
(301-297 av.J.C). Elle fut plus tard intégrée à la province Romaine d’Achaïe.
ÉTRUSQUE Peuple qui apparaît à la fin du VIIIe siècle et dont l’origine
est très discutée, on suppose les Étrusques être un peuple d’Asie Mineure, venu (dee
Lydie) par la mer. Il fondèrent de puissantes et riches cités groupées en
confédérations et gouvernées par des Rois, puis au début du Ve siècle par des
oligarchies. Au VIIe siècle, ils s’emparèrent de Rome et donnèrent à cette ville
par la suite des Rois Étrusques. Au VIe siècle, ils étendirent leur puissance
jusqu’à la Campanie où ils se heurtèrent aux Grecs. Alliés à Carthage, ils
battirent les Phocéens à Alalia en 535, mais les changements politiques,
invasions et les guerres successives pendant les deux siècles qui suivirent,
affaiblirent considérablement les Étrusques, que Rome finit par vaincre. La
conquête Romaine fut achevée vers le milieu du IIIe siècle.
ETUTA Reine Ardiéenne d’Illyrie. Elle fut la fille du Roi
Dardanien Monunios (II ou Monunius, 176 à 167) et l’épouse du dernier Roi Ardiéen
d’Illyrie Genthios (ou Gentios ou Gentius, 180-168). On ne connait pas d’enfant
de cette union.
EUAGORAS Voir EVAGORAS.
EUBÉE Île de la mer Égée, peuplée par les Ioniens, Eubée fut partagée entre
plusieurs cités. L’oligarchie des Hippobotai se maintint longtemps au pouvoir.
Après la guerre qui opposa les cités de Chalcis et d’Érétrie à la fin du VIIe
siècle, commença la décadence de l’île. Une clérouquie Athénienne s’établit à
Chalcis en 506.La domination d’Athènes
sur Eubée provoqua des soulèvements en 446 et 411, qui permirent la création
de la Ligue Eubéenne. Néanmoins Eubée resta sous la domination d’Athènes, puis
sous celle de Rome en 196 et enfin rattachée à la province d’Achaïe. (Voir
Grèce,
Eubée).
EUBÉE ou Euboea ou Euboia Reine Séleucide,
originaire de Chalcis (Eubée). Elle fut la deuxième épouse en 191 av.J.C du Roi Séleucide Antiochos III
Mégas (223-187). Elle fut la fille de Kleoptolème (ou Kléoptolémou) de Chalcis (en
Eubée).
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union, cependant
certains spécialistes donne un enfant, mais dont le nom reste inconnu par
ailleurs.
EUCLEIDAS ou Euclidas (En Grec :
Εὐκλείδας)
Co-Roi de Sparte de 227 à 222 av.J.C. Deuxième fils de Léonidas II. Bien que de la branche des
Agiades, il fut porté au pouvoir sur le trône des Eurypontides, par son frère Cléomène III (235-219)
qui avait déposé Archidamos V. À sa mort son frère lui succédera devenant de ce fait le seul Roi de Sparte.
Selon beaucoup d’auteur il serait mort à la bataille de Sellasie (ou Sellasia) contre les Achéens et
Antigonos III. Son frère récupéra le trône.
EUCRATIDE
ou Eucratides ou Eukratide Nom de deux
Co-Roi Gréco-bactrien. EUCRATIDE I
Co-Roi Gréco-bactrien de vers 171 à vers 145 av.J.C. Il fut
selon les sources soit un général de Démétrios I, soit un allié des Séleucides.
il réussit à renverser la dynastie Euthydèmide et établir son propre règne.
Il lutta contre le Roi Séleucide de Syrie, Démétrios I (162-150). Il fut battu par
les Parthes et assassiné par un de ses fils Eucratide II ou Hélioclès I. (Voir
Perse,
Bactriane)
EUCRATIDE II Co-Roi Gréco-bactrien de vers 145 à vers 140 av.J.C.
Il semble régner pendant un laps de temps relativement court après l’assassinat de son père,
jusqu’à ce qu’il fut détrôné dans la guerre civile dynastique causée par le même meurtre.
Au cours des années précédant sa prise de pouvoir, Eucratide II fut un Corégent
de son père et sur ses dernières pièces de monnaie il ajouta le titre "Sôter"
(Sauveur), ce qui pourrait être une indication qu’il se jugeait comme successeur
légitime. En 141, les Gréco-bactriens semblent avoir passé une alliance avec le Roi Séleucide
Démétrios II Nikatôr (145-125) dans sa lutte contre le Roi Parthe Mithridate I.
EUDAMIDAS (En Grec :
Εὐδαμίδας)
ou Eurydamidas (En Grec :
Εὐρυδαμίδας)
Non de 3 co-Rois de Sparte de la branche des Eurypontides. EUDAMIDAS I
Co-Roi de Sparte de 331 à 305 ou 331 à 300 av.J.C. Il fut le frère d’Agis III à qui
il succéda. On ne connaît rien de sa vie avant son accession au trône. Suivit une période
relativement paisible dans l’histoire de la cité Lacédémonienne, mais aussi son déclin.
Sous le règne de Cléomène II (370 à 309) et Eudamidas I, la ville ne prit plus aucune part à la
résistance de la Grèce contre les tendances hégémoniques de la Macédoine. Pas plus lors de
la Guerre Lamiaque, conflit qui se déclencha en Grèce à la mort d’Alexandre le Grand en Juin 323
et qui opposa des cités Grecques révoltées, dont Athènes, aux Macédoniens menés par
Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319). Cette guerre fut finalement remportée par ce
dernier en 322 et les villes rebelles durent se soumettre. Eudamidas I épousa Arachidamia
(ou Archidamia, en Grec : Αραχιδάμεια)
dont il eut trois enfants : Deux fils, Archidamos IV qui lui succéda et Agésilas
et une fille, Agesistrata (En Grec : ‘Aγησιστράτα,
† 241). On ne connait pas la date exacte de la fin de son règne, ni de sa mort. Pour cette dernière
on trouve souvent vers 295/294 ?. EUDAMIDAS II Co-Roi de Sparte de
275 à 245 av.J.C. Il fut le fils d’Archidamos IV à qui il succéda. On ne
sait rien de son règne. Il n’est même pas mentionné dans la liste des Eurypontides fournie par
Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), peut-être parce que celui-ci le confond avec son
grand-père Eudamidas I ?. Certains auteurs estiment qu’il régna 50 ans, d’autres placent son
accession au trône bien après 294, ce qui revient à raccourcir son règne. Ce que l’on sait c’est
qu’avec son collègue Agiade, Areus I (309 à 265) et peut-être lui, Sparte joua de nouveau un
rôle actif dans le monde Grec et elle fut très active pendant la Guerre Chrémonidéenne, conflit
qui opposa de 268 à 261 une coalition de cités Grecques menée par Athènes, la nouvelle alliée,
et Sparte avec le soutien des Lagides contre la Macédoine. Cependant, en 265, celle-ci
reprit le dessus. Areus I fut chassé de la ville d’Agrigente (Sicile) qu’il avait secourue
contre le Tyran de Syracuse Agathoclès (317-289). Il trouva la mort lors de la troisième
tentative de prise de Corinthe. On ne sait pas ce que devint Eudamidas II. Il épousa sa
tante Agesistrata, (En Grec : ‘Aγησιστράτα,
† 241) dont il eut deux fils Agis IV et Archidamos V qui furent Roi.
EUDAMIDAS III Co-Roi de Sparte de 241 à 228 av.J.C. Il fut le fils d’Agis IV.
Il monta sur le trône des Eurypontides à une période très troublée alors qu’il
venait juste de naitre. Il fut alors placé sous une régence et de fait n’a
jamais vraiment régné. Son oncle Archidamos V (228-227), après que son frère Agis IV fut assassiné,
s’était enfuit en Messénie. En 228 il fut rappelé à Sparte par le Roi Cléomène III (235-219) des
Agiades. Eudamidas III fut assassiné peu de temps après, Polybe (Général, homme d’État et historien Grec,
v.205-126 av.J.C) affirme qu’il fut tué sur ordre de Cléomène III.
EUDEMOS Roi de Corinthe de la dynastie des Bacchiades de 859 à 834 av.J.C.
Il succéda à Agélas II.
EUDOXIA Reine des Vandales. Fille de l’Empereur d’Occident Valentinien III (425-455).
Elle épousa en 455 ap.J.C, le Roi des Vandales Huneric (477-484), puis le César, Pallade.
EUGÈNE FLAVIUS EUGENIUS Empereur d’Occident usurpateur du 22-8-392 au 06-9-394 ap.J.C,
il se fit proclamer à la mort de Valentinien II. Il fut battu par Théodose I (379-395), il abdiqua
et fut décapité.
EULMASH-SHAKIN-SHUMI ou Eulma-Sakin-Shumi ou Eulmaš-Sakin-Šumi
Roi de Babylone de la VIe dynastie ou dynastie de Bazu (ou Bazi) de 1005 à 989 ou 1004 à 987 ou 1003 à 986 av.J.C.
Ce fut un cheik d’origine inconnue, mais probablement issu d’une tribu vivant
dans la région entre le Tigre et l’Euphrate au niveau de Babylone. Il fonde la
dynastie qui ne lui survivra que trois ans.
EUMÉLOS ou Eumèle (En Grec :
Εὔμηλος)
Roi du Bosphore CImmérien de 310/09 à 304/3 ou 310 à 304 ou 309 à 304 av.J.C.
Après la mort de son père Pairisadès I (ou Parisades ou Pairisades ou Pairisádēs)
il entra en lutte contre ses frères pour le pouvoir et en sortit vainqueur.
On ne connait pas le nom de son épouse mais il eut comme successeur son fils Spartokos III. (Voir
Asie Mineure,
Bosphore Cimmérien,
Eumélos).
EUMÈNE ou Eumènès ou Eumenês ou
Eumene
(En Grec :
‘Aριαράθης) Nom de 3 Rois de Pergame. EUMÈNE I Dynaste et Roi de
Pergame de 263 à 241 av.J.C. Fils adoptif de Philetairos.
Dès son arrivé au pouvoir dut lutter pour garder son héritage. Le Roi Séleucide
Antiochos I, ne le reconnut pas comme souverain et de plus, lui réclama le
trésor que son "père" n’avait pas voulut rendre. Eumenês I sentit que le conflit
serait inévitable. Il s’allia avec les cités d’Asie Mineure qui s’opposaient aux
Séleucides et pour renforcer encore plus son armée il engagea des mercenaires
Galates. La bataille eut lieu dans la plaine de Sardes (Lydie) et en 261,
Antiochos I fut battu et tué. Eumenês I gagna son indépendance et le Royaume de
Pergame fut constitué. Sous son règne, Pergame devint un centre artistique,
scientifique et culturel. Dans tous les domaines, la cité put se permettre de
rivaliser avec celles cités d’Asie Mineure. Il s’attacha à réorganiser et
renforcer l’armée, ne serait-ce que pour maintenir les Galates qui s’étaient
installés sur les rives du Halys et à qui Pergame payait un tribut. Son neveu
Attale I lui succéda.(Voir
Asie Mineure,
Royaumes Hellénistiques,
Eumène I).
EUMÈNE II
Roi de Pergame de 197 à 159 av.J.C. Fil aîné et successeur d’Attalos I
(ou Attale),
il poursuivit la politique extérieure menée par son père, surtout celle
concernant les liens avec Rome. Dans les premières années de son règne, il dut
faire face aux Galates qu’il écrasa. Puis, il dut affronter les cités d’Éphèse
et Telmessos, alliées au Roi séleucide Antiochos III Mégas(223-187). Pergame demanda
alors de l’aide à Rome à laquelle ce joignit Milet et Érythrée. En 190, les deux
coalitions s’affrontèrent dans la plaine de la cité de Magnésie du Sypile
(Manisa). Les Séleucides furent battus et Magnésie passa alors sous la
domination de Pergame. En 188, après le traité d’Apamée et toutes ses victoires,
Pergame étendit son territoire de l’Hellespont à la Carie et l’Ionie à la
Cappadoce. Eumène
II dut lutter aussi contre le Roi de Bithynie Prusias I (229-182) et
contre le Roi du Pont Pharnace I (184-170). Le règne d’Eumène II marqua
l’apogée de Pergame. Il agrandit la ville et l’embellit en l’ornant d’un grand
nombre de monuments. Il agrandit et enrichit la bibliothèque, il édifia le Grand
Autel, le temple d’Athéna et de nombreux gymnases et étendit. La ville connut
aussi un grand développement dans tous les domaines: architecture, astronomie,
construction navale, littérature, mathématiques etc. Eumène II épousa
Stratonice IV, fille du Roi de Cappadoce Ariarathès IV (220-163) et de la Reine
Antiochis III. Il eut deux enfants : Attalos III
(ou Attale) et Aristonicos qui furent être Rois. EUMÈNE III
voir ARISTONICOS.
EUMÈNE de Cardia ou Eumènès ou Eumenês
ou Eumene
(En Grec : ‘Aριαράθης)
Diadoque d’Alexandre le Grand (336-323). Né en 362 av.J.C.
Originaire de Chersonèse, il commença sa carrière à la cour de Philippe II puis
d’Alexandre le Grand, où il remplissait les fonctions de chef du secrétariat. À
la mort d’Alexandre, il hérita de la satrapie de Cappadoce, qui n’avait pas été
complètement conquise. Eumène s’y employa avec l’aide de Perdiccas
(Régent de Macédoine 323-321). Puis, il entreprit de réorganiser
l’administration de sa province. Après la mort de Perdiccas en 321, il lutta
contre Antigonos I Monophtalmos (306-301), qui lui disputait la prépondérance en
Asie Mineure et sur la Cappadoce. Battu en 317 (Bataille de Paraitacène) et 316
(Bataille de Gabiène), il fut finalement exécuté, après
avoir été jugé par les soldats Macédoniens en 316.
EUNOMOS ou Eunomus
(En Grec : Εὔνομος)
Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 929 à 883 ou de vers 800 à vers 780 av.J.C.
il fut le fils de Polydestes, à qui il succéda, ou selon les versions celui de Prytanis ?.
Selon Apollodore d’Athènes (ou Apollódôros, grammairien Grec du IIe siècle av.J.C) il aurait
régné 45 ans. Alfred von Gutschmid à calculé de 929 à 883 ?. Dans la liste des Eurypontides
il aurait un lien avec Lycurgue. Pausanias en fait d’ailleurs son père ?. Plutarque indique
Eunomos comme l’artisan de la paix dans les émeutes qui suivirent les réformes de Lycurgue
et qu’il aurait été poignardé à mort. Les réformes de Lycurgue au IXe ou VIIIe siècle
(Personnage mythique pour certains spécialistes) furent un véritable tournant pour la ville.
Son fils Charilaos lui succéda.
EUPATOR Tibérius Julius ou Tiberius Julius Eupator
Philocaesar Philoromaios Eusebes (En Grec : Τιβέριος
‘Iούλιος Ευπάτωρ
Φιλόκαισαρ
Φιλορώμαίος
Eυσεbής) Roi du Bosphore Cimmérien de 153 à 170 ou 153 à 174 ou
154 à 171 ou 154 à 174 ou 154/155–170/171 ap.J.C. Il fut le fils (ou frère ?) de Rhœmétalcès I
et lui succéda. Bien qu’il eut un règne relativement long on ne sait pratiquement rien de lui.
Il est mentionné dans les écrits de Lucien de Samosate (ou Lucian ou Lucianus Samosatensis,
Rhéteur et satiriste de Commagène, v.120-† après 180 ap.J.C). Sur sa monnaie son titre royal est
en Grec. Il fut un contemporain des règnes des Empereurs Romains : Antonin le Pieux (138-161),
Marc Aurèle (161-180) et Lucius Verus (161-169). Sa succession fait débat, certains voit
en Sauromatès II son frère, d’autres sont fils ?.
EUPHÉMIE Impératrice Byzantine (de Constantinople) en 527 ap.J.C. Elle épousa
l’Empereur de Constantinople Justin I (518-527).
EUPHÉMIE ou Euphémia Reine des Perses Sassanides. Bien que
Chrétienne, elle épousa le Roi des Perses Sassanides Khosrô I (531-579). Elle lui donna un
fils, Nushzad qui se rebella contre son père en 551.
EUPOLEIA ou Eupolie Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides.
Elle fut la deuxième épouse du Co-Roi de Sparte Archidamos II (ou Arkhidamos, 469-426).
Elle lui donna deux fils : Téleutias dont on ne sait rien mais qui accompagna plusieurs fois au
combat son frère Agésilas II (Qui naquit en 444) et qui succéda à son demi-frère Agis II,
et une fille, Cynisca (ou Kyneska, en Grec : Κυνίσκα) qui naquit
vers 440 et qui devint la première femme de l’histoire à gagner aux Jeux Olympiques.
EURIC Rois des Wisigoths de 466 à 484 ap.J.C. Fils de Théodoric I, il s’empara du
pouvoir après avoir assassiné son frère Théodoric II. Il épousa Ragnahild et eut un enfant
Alaric II qui lui succéda.
EURIDIKA Voir EURYDICE.
EUROPA Princesse de Macédoine, née en 336. Fille de Cléopâtre et du Roi de
Macédoine Philippe II (359-336).
EURIZELMÈS ou Euryzelmes ou Hebriselmis ou Hebryzelmis
(En Grec : Εὐρύζελμις ou
‘Eβρύζελμις ou
‘Eβροζέλμης) Co-Roi Odryse de Thrace de 389 à 384 av.J.C.
Il gouverna avec Seuthès II (Co-Roi 405-384) qui contrôlait les terres le long des côtes méridionales
Égéennes et Mæsadès (ou Maisades ou Moesades, Co-Roi 389-384) que quelques auteurs comme Xénophon
(Anabase – 7.2.32) donnent comme le père de Seuthès II, d’autres comme un fils de Seuthès I (Ce qui
n’est pas incompatible).
EURYBIADE ou Eurybiádês (En Grec : Εűρυβιάδης)
Général de Sparte. Il dirigea, avec Thémistocle, la flotte Grecque
lors de la bataille de Salamine. Il fut effrayé en voyant l’importance numérique de
la flotte du Roi Perse Xerxès I (486-465) et songea à battre en retraite, sans doute
aussi pour protéger sa patrie d’origine, le Péloponnèse. Il eut alors un violent
accrochage verbal avec Thémistocle qui souhaitait livrer bataille. Celui-ci finit
par l’emporter auprès des chefs de la flotte. Il s’emporta au point de lever sur
lui le bâton : “Frappe, lui dit Thémistocle, mais écoute”. Eurybiade livra alors
bataille (Septembre 480), qu’il remporta. C’est la plus célèbre bataille navale de
l’Antiquité. D’accord avec Thémistocle, il dissuada les Grecs, après leur victoire,
de couper la retraite aux troupes de Xerxès I, en détruisant le pont qu’il avait
jeté sur l’Hellespont.
EURYCRATÈS ou Eurycrate ou Eurykrates (En Grec :
Ευρυκράτης) Co-Roi de Sparte
de la branche des Agiades de vers 665 à
vers 640 av.J.C. Il fut le fils de Polydore (ou Polydoros) à qui il succéda.
Ce fut sûrement sous son règne que la situation politique avec les Messéniens se dégrada à nouveau.
Il eut un enfant Anaxandre qui lui succéda.
EURYCRATIDÈS ou Eurycratès II (En Grec :
Εὐρυκρατίδας,
"Grand dirigeant") Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 615
à vers 590 av.J.C. Il fut le fils d’Anaxandre à qui il succéda. On ne sait pas grand chose de son règne,
mais sous celui-ci les guerriers Spartiates semblent avoir surtout connus des échecs. Il aurait été
vaincu dans une guerre contre Tégée. Son fils Léon lui succéda.
Eurycratidès est mentionné dans “Enquête” d’Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425).
EURYDAME ou Eurídama CO-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides.
Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte Léotychidas II (ou Leotychides, 491-469).
Elle fut la sœur de Menius (ou Maenius) et la fille de Diactoridès (ou Diactoridas).
Il n’eurent qu’une fille, Lampito, que le Roi donna en mariage à son petit fils,
Archidamos II (ou Arkhidamos, 469-426) qui lui succéda.
EURYDICE ou Eurydice ou Euridika
(En Grec : Εὐρυδίκη)
Non de diverses Reines et Princesse à l’époque hellénistique.
EURYDICE Reine de Macédoine. Elle fut une des épouses d’Amyntas III (393-37/69).
Elle fut la fille de Sirrhos (ou Sirrha), prédécesseur de Derdas II Prince d’Elimiôtide
et une petite-fille d’Arrhabaeus, Prince de la famille des Bacchiades et Roi de Lynkestis (ou Lyncestie). Avec l’aide de Thèbes, elle voulut faire assassiner Amyntas III, pour donner le trône
à son gendre (ou fils ?) Ptolémée I Alôros. Mais Euryone, l’épouse de ce denier, trahit et dévoila le
plan à son père empêchant ainsi le meurtre. Elle donna quatre (ou cinq) enfants à Amyntas III :
Alexandre II, l’aîné qui succéda à son père ; Perdiccas III qui fut Roi (368-359) ;
Philippe II qui fut Roi (359-336) et Euryone (ou Eurynoe) qui épousa Ptolémée I Alôros (Roi 368-365).
Qui fut soit un fils d’Amyntas II (Idée généralement retenue), soit, selon Diodore de Sicile (Historien
et chroniqueur Grec, v.90-v.30), celui d’Amyntas III et d’Eurydice. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Reines de Macédoine, Eurydice).
EURYDICE ou
Euridika ou Adéa Reine de Macédoine et d’Égypte. Fille de Cynané et d’Amyntas IV,
née vers 336. Elle épousa le Roi de Macédoine Philippe III Arrhidée (323-317) âgée seulement de 15 ans,
malgré l’opposition de Perdiccas (Régent de Macédoine 323-321) qui ordonna de tuer sa mère. L’armée
Macédonienne, scandalisée par cet assassinat d’une fille de Philippe II, se mutina et fit accepter le
mariage voulu par Cynané. Eurydice fut considérée comme la porte-parole de son époux par l’assemblée
des Macédoniens et donc la représentante du Roi. Elle joua, malgré sa jeunesse, un rôle important dans
la guerre civile qui secouait la Macédoine. En 317, elle profita de l’absence de Polyperchon à la lutte
contre Cassandre pour s’entendre avec le parti de ce dernier et prendre le pouvoir en Macédoine. Elle
ordonna au nom de Philippe III à Polyperchon et Antigonos I Monophtalmos de remettre leurs armées à
Cassandre, auquel elle confia l’administration du royaume. Olympia, alors en Épire avec Alexandre IV,
mobilisa une armée et marcha sur la Macédoine. Elle rencontra celle de Philippe III et d’Eurydice, sur
la frontière entre la Macédoine et la Thessalie. Les soldats de Philippe III refusèrent le combat
contre Olympias et désertèrent, Philippe III fut fait prisonnier. Eurydice fut aussi arrêtée alors
qu’elle fuyait vers Amphipolis. En Septembre 317, Olympias fit assassiner Philippe III et Eurydice
au suicida. (Voir Grèce,
Reines de Macédoine,
Adéa-Eurydice).
EURYDICE I Princesse Macédonienne, fille du Régent de Macédoine Antipatros
(ou Antipater, 321-319), elle
épousa en 321 le futur Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). Après le mariage
de son époux avec Bérénice I elle finit ses jours à Millet. Elle lui donna six enfants :
Trois fils : Un enfant dont le nom est inconnu ; Ptolémée Kéraunos
"la foudre", 281-279) qui devint Roi de Thrace et de Macédoine
(281-279) ; Méléagre (ou Meleager) qui aurait succédé à son frère deux mois
(Février/Mars 279) ; Argées (ou Argaeus) qui fut exécuté par son demi-frère
Ptolémée II Philadelphe pour rébellion, probablement en 282. Les sources
incertaines son incertaines pour cette filiation. Deux filles : Ptolémaïs qui
épousa en 299 le Roi de Macédoine, Démétrios I Poliorcète (294-287) ; Lysandra I
qui épousa en 297 le futur Roi de Macédoine, Alexandre V (296-294), puis après la
mort de celui-ci, elle épousa en 292 Agathoclès de Thrace, fils de Lysimaque (322-281).
Après l’exécution d’Agathoclès par son père, en 283/2, elle s’enfuit à la cour de
Séleucos I Nikâtor (305-280) avec son enfant. EURYDICE II
Reine de Macédoine, fille du Roi de Thrace Lysimaque (322-281). Elle
épousa le Roi de Macédoine Antipatros I (296-294). Elle mourut après 287. EURYDICE
Reine de Macédoine, elle épousa le Roi de Macédoine Amyntas III (393-370).
EURYDICE Reine de Macédoine. Elle fut une des épouses du Roi de
Macédoine Démétrios I Poliorcète(294-287). Il l’a connu au cours de son premier séjour
à Athènes et l’épousa vers 307. Ce fut une descendante du glorieux Général Miltiade
(ou Miltiadês, 540-489). Elle était veuve et avait été précédemment l’épouse d’un
dénommé Ophellas († 309), Gouverneur de la Cyrénaïque. Selon Plutarque (Philosophe,
biographe et moraliste Grec, 46-v.125), elle mourut après 306 et elle donna un fils
à Démétrios I : Korragos (ou Corrhabus ou Korrhagos, en Grec : Κόρραγος) dont
on ne sait rien.
EURYMÉDON Stratège Athénien mort en 413 av.J.C. En 427 il défendit Corcyre et en 426
il fut en conflit contre Tanagra en Béotie.
EURYPHON ou Eurypon
(En Grec : Ευρυτίων) Co-Roi de Sparte de
la branche des Eurypontides de vers 890 à vers 860 av.J.C. Il fut le fils de Soos à qui il succéda.
Il fut l’ancêtre éponyme de la dynastie des Eurypontides qui lui succéda. Sous son règne, Sparte
prit de l’ampleur et soumit l’ensemble de la Laconie. Elle commença par annexer toute la plaine
de l’Eurotas, ensuite elle repoussa les Argiens (Habitants d’Argos) et s’assura le contrôle de
toute la région. Son collègue des Agiades Échestratos (ou Échestrate, v.900 à v.870) asservit la
région de Cynuria (ou Kynouria), une des tribus les plus anciennes de la péninsule sur la frontière
avec Argos. Selon certains auteurs il fut le fils de Proclès. Plutarque nous dit qu’il assouplit
le pouvoir royal et joua les démagogues. Polyen (Orateur et écrivain militaire Grec, IIe s. ap.J.C)
rapporte une guerre contre les Arcadiens de Mantinée sous son commandement.
Il eut un fils Prytanis qui lui succéda.
EURYPONTIDE Branche royale de Sparte qui gouverna conjointement avec la branche des Agiades.
(Voir Grèce,
Sparte, les Eurypontides).
EURYPYLE Roi légendaire de Thessalie.
EURYSTHÉE ou Eurystée
Roi légendaire de Mycènes et Tirynthe, fils de Sthénélos, il
épousa Antimache et eut six enfants. Il aurait imposé les douze travaux à
Hercule.
EURYSTHÈNE ou Eurysthènes (En Grec : Εuρυσθένης
Co-Roi de Sparte de 1104 à 1066 ou de ? à vers 930 av.J.C. Jumeau de Proclès, il fut le fondateur de
l’une des deux branches familiales qui régna sur Sparte, les Agiades (ou Eurysthènides ou Branche d’Eurystène).
Il épousa Anaxandra, fille du Roi de Cléonoe Thersandros et il eut un enfant Agis I qui lui succéda.
|
EURYSTHÈNIDES Nom donné à une des deux branches dynastiques qui régnèrent sur
Sparte de vers 950 à 221 av.J.C, dont le Roi fondateur fut Eurysthée.
EUSÉBIA Impératrice Romaine. Elle fut une des épouse, en 354 ap.J.C de
l’Empereur Constance II (337-361). Fille de Flavius Eusebius. Elle mourut en 360.
EUSTÈRE Reine d’Austrasie. Fille du Roi des Wisigoths Alaric II (484-507).
Elle épousa le Roi d`’Austrasie Thierry I. Elle mourut en 521.
EUTHYDÈME ou Euthydèmes ou Euthymdus
Nom de 2 Rois Gréco-bactriens. EUTHYDÈME I Roi
Gréco-bactrien de 223 à 200 av.J.C. Il étendit largement le
royaume vers l’Inde. Il lutta contre le Roi Séleucide, Antiochos III
Mégas (223-187). EUTHYDÈME II Roi Gréco-bactrien
de vers 180 à 171 av.J.C, il fut probablement un fils de Démétrios I
et régna sur la Bactriane. Il devint Roi vers 180, soit après la mort de son
père ou comme co-Roi avec lui. Ses pièces de monnaies l’associent étroitement
avec le Roi Agathoclès, mais leur relation reste incertaine. Euthydème II est
représenté comme un très garçon sur ses pièces, ce qui laisse supposer qu’il
soit mort très jeune. (Voir
Perse,
Bactriane).
EUTHYDÈME ou Euthydèmes ou Euthymdus ou
Euthididnos Co-Tyran de Sicyone de la dynastie des Aristratos jusqu’en 282 av.J.C
avec Timocleidas. Ils furent tous deux déposés par les citoyens de Sicyone et remplacés par
Clinias (ou Klínías). Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125),
seulement Euthydème fut remplacé par Clinias qui fut le père d’Aratos I de Sicyone, le
Stratège de la Ligue Achéenne.
EUTROPIA Impératrice Romaine, elle épousa
l’Empereur Maximien (286-308). Elle avait déjà une fille d’un premier
mariage, Flavia Maximiana Théodora (Adoptée par Maximien, qui épousa en
293, l’Empereur Constance I Chlore (Adoptée aussi par Maximien).
ÉVELTHÔN ou Evelthon ou Euelthôn Roi de Salamine de Chypre de 560 à 526/5 av.J.C.
Bien que sous domination Égyptienne il se décrivit sur ses monnaies comme
le Gouverneur de toute l’île.
ÉVAGORAS ou Euagoras (En Grec :
Εὐαγόρας
Nom de 2 Rois de Salamine de Chypre.
ÉVAGORAS I Roi de Salamine de 411 à 374 ou 410 à 374 av.J.C. Fils de
Nikoklès (ou Nikokleos), à qui il succéda, il se réclamait
descendant divin de Teucros, demi-frère de Ajax fils de Télamon, sa famille régnant depuis
longtemps sur Salamine, bien que durant son enfance Salamine soit tombée sous la domination
Phénicienne (Ces derniers se partageant Chypre avec les Hellènes) ce qui provoqua son exil.
Il conquit son royaume sur les Phéniciens et l’étendit à presque toute l’île. Il contribua à
la victoire des Athéniens à Cnide en 394. Il s’allia au Pharaon Achôris (393-380) contre les
Perses, mais battu sur mer, il dut renoncer à ses conquêtes dans Chypre. (Voir
Grèce,
Salamine de Chypre,
Évagoras I). ÉVAGORAS II Roi de Salamine de 361 à 351
av.J.C. 361 à 351) il dut se soumettre au souverain Achéménide, Artaxerxès II (404-359).
Il fut également Satrape pour ce dernier de 351 à 349 et enfin dynaste de Sidon de 349 à 346.
Évagoras II est généralement considéré comme un fils de Nicoclès, mais certains spécialistes
comme Achilleus K.Aimilianidēs disent qu’il fut son jeune son frère ?. En 351, une révolte
contre l’autorité d’Artaxerxès III Okhos (358-338), qui avait débutée de Sidon, gagna Chypre.
Elle fut menée sur l’île par son neveu Pnytagoras. Évagoras II, ami des Perses, fut chassé
de Salamine. Il se réfugia en Asie Mineure, puis en Carie, auprès d’Idrieos (ou Idrieus,
351-343), souverain de Carie où il devint Satrape pour le compte d’Artaxerxès III. Puis,
il reçut du Roi Perse, le gouvernement de la ville de Sidon. Il ne put
s’y maintenir que jusqu’en 346 avant d’être chassé pour sa mauvaise administration par la
population, qui fit appel à un descendant de l’ancienne lignée royale pour le remplacer.
Il revint alors se réfugier à Chypre mais il fut capturé et mis à mort. (Voir
Grèce,
Salamine de Chypre,
Évagoras
II)
EVILMERODACH Voir AWEL MARDUK.
EZANA ou Ezena
Roi d’Aksoum, 329 à 330 ap.J.C. Il convertit son royaume au Christianisme.
ÉZÉCHIAS ou Hezekiah ou Ḥizkiyyahu
ou Ḥizkiyyah ou ‘Hizqiyah ben ‘Achaz (En Hébreu :
חזקיה בן-אחז מלך
יהודה, en Grec : ‘Eζεκίας) Il fut le 13e Roi de
Juda de 726 à 697 Gershon Galil ou 716 à 697 Edwin Richard Thiele ou 715 à 687 William Foxwell Albright et
Kenneth Anderson Kitchen. Il fut le fils d’Achaz, à qui il succéda, et d’Abiy (ou Abi).
Son nom veut dire : "Le Seigneur a renforcé". Selon le
Second Livre des Chroniques, il monta sur le trône à l’âge de vingt-cinq
(29 : 1)Il existe une incertitude considérable sur les dates de son règne. Il fut l’un des
Rois mentionnés dans la généalogie de Jésus dans l’Evangile de Matthieu. Le
compte de ce Roi dans la Bible Hébraïque est contenue dans le Second Livre des
Rois (18-20), le Livre d’Isaïe (36-39) et le Second Livre des Chroniques
(29-32). Ces sources le présentent comme d’un grand et bon Roi. L’auteur du
Second Livre des Rois termine son compte par des louanges sur Ézéchias (18,5).
Il restaura le culte du vrai Dieu et favorisa la prospérité de Jérusalem. Il
résista au siège de Jérusalem, contre Empereur d’Assyrie, Sennachérib
(705-681) et lui paya un tribut. Il épousa Hephzibah (ou Hephzi-bah ou Hephei-Bak
“Mon plaisir en elle“) et eut un enfant Manassé qui lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Ézéchias).
EZRA Voir ESDRAS.
|