CABADES Voir KAVADH.
CADMOS Roi légendaire de Thèbes (Grèce), chef d’une colonie Phénicienne.
Fils du Roi de Tyr Agénor, il serait le fondateur de la Cadmée, forteresse de
Thèbes au carrefour principal de la Béotie. Il épousa Harmonie et il eut
un fils, Polydore (ou Polydoros) et quatre filles dont : Sémélé, qui eut une enfant avec
Zeus, le Dieu Dionysos et Agavé qui eut pour fils Penthée, qui succéda à
Cadmos de son vivant, mais fut déchiré par les Ménades. Cadmos laissa alors
le trône à Polydore (ou Polydoros).
CAECILIA Paulina Impératrice Romaine, elle fut l’épouse de
l’Empereur Maximin I (235-238) et eut un enfant qui fut exécuté la même année qu’elle,
en 238 ap.J.C.
CAERE Nom Latin de la Ville de Cerveteri.
CAIA Cornelia Supera Impératrice Romaine, elle fut
l’épouse de l’Empereur Aemilianus (253).
CAÏN ou Kain Roi de Byblos de vers 1780
à vers 1770. Il est peut-être le fil d’Ipshemouabi.
Il n’est connu que par un sceaux cylindrique.
CAIUS (né en 20) César et Consul Romain
en 1 ap.J.C. Fils de Julia I et Marcus Vipsanius Agrippa. Il fut adopté par son grand-père
l’Empereur Auguste. Il épousa Livia Julia fille de Drusus I. Il mourut en 4.
CAIUS JULIUS Alexio Voir Alexio.
CAIUS JULIUS Azizus Voir Aziz.
CAIUS JULIUS Sampsigeram Voir SAMPSIGERAM.
CAIUS JULIUS Sohaemus Voir SOHAEMIUS.
CAIUS JULIUS Sulpicius Voir SULPICE I.
CALIGULA CAIUS (ou Gaius) CAESAR AUGUSTUS GERMANICUS (né en 12 ap.J.C)
Empereur Romain du 16-3-37 au 24-01-41. Il fut Consul suffect en 37 et 39
et 40 et 41. Fils de Germanicus I et Agrippine I. Il fut élevé parmi les
soldats auquel il dut son surnom de Caligula. Sûrement atteint d’une maladie
mentale, les trois dernières années de son règne ne furent qu’une suite
d’extravagances et de cruautés. Il fut assassiné par les Prétoriens commandés
par Chaerea et le Sénat décida de le rayer de la liste des Empereurs. Il épousa
en 33, Julia Claudia, fille de Marcus Junius Silanus (morte en 36) puis en 37,
Livia Orestilla puis en 38, Lollia Paulina et enfin en 39, Milonia Cæsonia
(assassinée en 41). Il eut un enfant du quatrième mariage Drusilla (assassinée en 41).
CALLIAS Nom de 3 Archontes annuel d’Athènes. CALLIAS Surnommé
Lakkoploutos (puits d’or). Archonte annuel en 456 av.J.C. Né en 511, il fut
l’ambassadeur athénien auprès d’Artaxerxès I (465-424). Il conclut la paix,
en 449 après la victoire Athénienne de Salamine de Chypre, entre les Perses
et Athènes qui mit fin aux Guerres Médiques ce qui assurait la prépondérance
maritime d’Athènes. Le Roi de Perse, Artaxerxès I, s’engageait à ne pas
envoyer de troupes à plus de trois jours de marche de la mer Égée. Cette
paix reconnaissait aussi l’indépendance des cités. À son retour, Callias
fut accusé d’avoir été corrompu par le Roi Perse et condamné à une amende
de 50 talents. Il fut aussi le principal négociateur Athénien, de la paix
de trente ans, conclue entre Sparte et Athènes (446).
CALLIAS Scambonides
Archonte annuel d’Athènes en 412 av.J.C. CALLIAS Archonte annuel d’Athènes en 406 av.J.C.
(Voir
Grèce, Athènes).
CALLIPPOS ou Callipus Tyran de
Syracuse de 354 à 352av.J.C. Il suivit à Syracuse son ami Dion (356-354),
puis il l’assassina pour prendre le pouvoir, il abdiqua et mourut en 351
Rhegiôn (Reggio aujourd’hui).
CALPURNIA Princesse Romaine, fille de Lucius
Calpurnius Pison gouverneur de Thrace, elle épousa César en 59 av.J.C.
CAMBYSE ou Kambouziya ou Kambyses ou Cambyses Nom de 2 Rois Perses. CAMBYSE I
Roi des Perses d’Anshan de 600 à 559 av.J.C. Fils de Cyrus I, il fut vassal des
Rois Mèdes. Il épousa Mandane fille du Roi des Mèdes Astyage (585-550/49), il
eut un enfant, Cyrus II le Grand (559-529). On ne sait pas pourquoi il laissa son trône à son fils en 559,
mais il l’épaula dans sa lute pour la libération des Perses d’Anshan. Il fut
d’ailleurs blessé à la bataille de la frontière Persane en 351 où il mourut. (Voir
Perse,
Perses d’Anshan,
Cambyse I). CAMBYSE
II Roi de Perse de 529 à 522 av.J.C et Pharaon de la XXVIIe dynastie (525-522).
Fils de Cyrus II le Grand. Après avoir battu le Pharaon Psammétique III (526-525) à la bataille de Péluse,
il força l’entrée du Delta et fit le siège de Memphis, Psammétique III capitula
entraînant ainsi la soumission de toute l’Égypte. Cambyse II le poussa
au suicide et fonda la XXVIIe dynastie en se faisant instaurer Pharaon par le
clergé de Saïs, capitale de la dynastie précédente. Cette action inaugura la
1ere domination des perses en Égypte, qui dura cent vingt ans, l’Égypte
devenant une Satrapie Perse. Cambyse II ne put poursuivre son expansion, il échoua contre l’oasis
d’Amon et contre l’Éthiopie, il renonça à attaquer Carthage. L’esprit troublé il se
livra à de nombreuses violences. Il mourut à son retour d’Égypte, après
avoir appris l’usurpation du trône de Perses par son frère Bardiya. Il
épousa ses demi-sœurs Atossa et Méroé, puis sa sœur Roxane
qu’il assassina. (Voir
Perse,
Achéménides,
Cambyse II).
CAMPANIE
Région d’Italie méridionale peuplée primitivement par les Samnites puis par
les Étrusques, elle fut ensuite colonisée par les Grecs. La Campanie fut
Romanisée à partir du VIe siècle av.J.C et son histoire se confondit alors
avec celle de Capoue.
CANAAN
–
CANANÉEN
Pays de l’Asie occidentale (Israël auj.) qui englobait la Palestine et
la Phénicie. Sa possession avait été promise par Dieu aux Israélites d’où
son nom de "terre promise". On appelle Cananéens les peuples occupant
au IIIe millénaire, la Palestine et le Liban actuel. Vers 2670, au temps de la
IIe dynastie Égyptienne
(2828-2647), on fait mention des "Fenkhou"
au nombre des vaincus de la côte Syrienne rançonnés par le Pharaon.
Ils se trouvaient sur cette côte depuis quelques siècles déjà, étant
arrivés sur le littoral de la Méditerranée vers 2900. Les tablettes trouvées
à Ougarit nous apprennent que les Cananéens furent installés tout d’abord en
Arabie Pétrée, entre les golfes actuels de Suez et Aqaba, ils s’arrêtèrent
dans la région du Negeb et de là, gagnèrent la côte de la Méditerranée,
où ils restèrent par la suite. Ils se fixèrent d’abord dans la région
d’Ashdod (ou Asdod), Gaza et Ascalon (Ashkelon). Ils possédaient une armée très puissante et une
flotte qui convoyait en Méditerranée les produits venus de l’Arabie. Les
fondateurs de Tyr, de Sidon ou de Byblos durent être aussi des Cananéens. Les
Cananéens vaincus par les Hébreux remontèrent plus au Nord et allèrent
rejoindre ceux de leurs compatriotes qui occupaient déjà cette partie du
littoral méditerranéen. Il jouèrent des rivalités entre l’Égypte et les
Empires proche-orientaux (Les Akkadiens, Mitanniens, Hittites et Hourrites).
Les Cananéens réussirent à garder une autonomie de fait et à
développer leur commerce maritime. Ils développèrent l’artisanat, en
particulier le travail du cuivre et celui de la fonte du bronze. Dès le milieu
du IIe millénaire, la commercialisation de la teinture de pourpre, qu’eux seuls
savaient extraire du murex, fit d’eux un peuple prospère. Les Cananéens furent
en relation avec les Égyptiens de l’Ancien Empire dès 2670-2650. Un scribe du
Pharaon Snéfrou (2575-2551), mentionna l’arrivée de quarante navires chargés
de fûts de cèdres provenant de Gebal (ou Byblos). Les artisans du Liban furent réputés
pour leurs constructions navales et le martelage des feuilles d’or sur des
tables de pierre. Ils multiplièrent les contacts avec la Mésopotamie. Leurs
scribes, maîtrisant l’usage de l’écriture cunéiforme, transcrivaient aussi
bien l’Akkadien, langue internationale de l’époque, que le sumérien ou leur
propre langue sémitique Cananéenne. Cependant, malgré certaines
simplifications (on passa de 2 000
à 600 signes) l’écriture cunéiforme resta difficile à manier. Pour pallier
ces difficultés, les scribes de Byblos mirent au point un système
pseudo-hiéroglyphique comportant 100 signes, tandis qu’au XIVe siècle, Ougarit
voyait naître un alphabet de 28 signes en graphie cunéiforme, dont l’ordre est
celui que nous connaissons aujourd’hui.(Voir
Syrie-Palestine,
Cananéens).
CANATHA ou Qanawat
(En Latin : Canatha, en
Grec : Κάναθα, en arabe : قنوات
Kānātā ou Qanawat) C’est un village du Sud de la Syrie, dans le
massif basaltique de Jabal al-`Arab, sur l’emplacement de la petite ville
actuelle de Qanawat, située à 7 km au Nord-est de Suwayda (ou As-Suwaydâ’). Il
s’élève à une hauteur d’environ 1200 m, près d’une rivière et entouré de bois.
Canatha fut une ville de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une
autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine. (Voir
Syrie/Palestine,
Décapole,
Canatha).
CANDAULE ou Myrsilos ou Myrsil ou Kandaúlês
(En Grec : Κανδαύλης)
Roi de Lydie de la dynastie des Héraclides de 735 à 718 ou 733 à 716 ou 733 à 685 ou 728 à 711 ou 714 à 687
ou 714 à 685 av.J.C. Certains spécialistes, comme Georges Albert Radet, le nomment Sadyatte (ou Saduatês,
en Grec : Σαδυατης “Père fort”) et Hérodote, Myrsilos (ou
Mursílos, en Grec : Μυρσίλος, ou Myrsil
nom à consonance Hittite, Histoires Livre I, 7, 14). Il accéda au pouvoir en épousant
Tudo (ou Toudô) la Reine de Lydie fille du Roi de Mysie.
Il fut détrôné par Gygès (687-652) qui fonda la dynastie des Mermnades. (Voir
Asie Mineure,
Lydie,
Candaule).
CANOPE Voir à
VASE CANOPE.
CAPOUE Ville de Campanie dont la
fondation remonte aux Étrusques. Elle s’unit à Rome au IVe siècle av.J.C
et fut prise par Hannibal en 215. Les Romains reprirent Capoue
en 211 et y fondèrent une colonie.
CAPITOLIAS Voir DION.
CAPPADOCE Région et royaume de 301 av.J.C à 14 ap.J.C
de l’Asie Mineure. Ce fut dès le IIIe millénaire un centre
caravanier important et plus tard le centre de l’empire Hittite. Elle fut
conquise par les Perses Achéménides au VIe siècle, puis intégrée à l’empire
d’Alexandre le Grand (336-323). À la mort de ce dernier, la région devint un
des royaumes Hellénistiques sous protectorat Romain jusqu’en 63 av.J.C, puis
en 14 ap.J.C, Tibère (14-37) en fit une province Romaine. (Voir
Asie Mineure,
Royaumes Hellénistiques,
Cappadoce).
CAPUSSA Roi des Massyles de 206 à 203 av.J.C, il succéda à Ozalcès. Il fut
tué dans une bataille, par Masaetullus qui lui succéda.
CARACALLA MARCUS AURELIUS ANTONIUS BASSIANUS
(Né en 188 ap.J.C)
Co-Empereur Romain du 12-10-198 au 04-2-211 avec son père jusqu’au, puis avec
son frère Geta et Empereur du 27-2-212 au 8-4-217 ap.J.C. Il fut César de 196
à 198. Fils de Septime Sévère (193-211). Il assassina Geta et resta seul
Empereur, en 212. Il battit les Parthes en 216. Il fut assassiné par le préfet
du prétoire Macrin (217-218) qui se proclama Empereur. Il épousa en 202,
Publia Fluvia Plautilla fille de
Caius Fluvius Plautianus, assassinée en 211.
CARAINDASH Voir KARAINDASH.
CARAUNUS ou Caranos Voir KÉRANOS.
CARDAMYLE Voir KARDAMYLI.
CARIE ou Karkisa Région et royaume du Sud-ouest de l’Asie
Mineure, face à la Crète,
colonisée par les Doriens qui y fondèrent des villes importantes. Capitale
Halicarnasse, la Carie fut annexée par la Lydie, puis soumise par le Roi Perse
Cyrus II (559-529) et enfin fit partie de l’empire d’Alexandre Le Grand. Elle
eut une certaine liberté et Halicarnasse fut très prospère et très bien
embellit sous son Roi, Mausole (377-353). Ce fut la patrie d’Hérodote
(Historien Grec, v.484-v.425). (Voir
Asie Mineure,
Carie).
CARIN MARCUS AURELIUS CARINUS (né en 250 ap.J.C) Co-Empereur Romain de
01-283 à 07-285 avec son père Carus jusqu’à 07-283, puis associé au pouvoir avec son frère Numérianus, il fut
tué par ses soldats. Il épousa Magnia Urbica, il eut un enfant.
CARRHES ou Carrhae ou Charran Voir
HARRAN.
CARTHAGE Comptoir fondé par les Phéniciens venus de Tyr (voir Didon) au IXe siècle.
Carthage imposa progressivement sa domination aux autres comptoirs Phéniciens
de la Méditerranée occidentale, grâce à l’implantation de la riche famille
de la dynastie Magonide et battit les Phocéens de Corse à la bataille navale d’Alalia en 535.
Son impérialisme économique s’étendit sur les côtes d’Espagne, les Baléares, la Sardaigne.
En Sicile elle se heurta aux Grecs ou elle fut battu en 480. Au Ve siècle
Carthage consolida ses positions en Méditerranée et explora les routes
maritimes au-delà des colonnes d’Hercule (Gibraltar) : Expéditions
d’Hannon vers 500 le long des cotes d’Afrique et d’Himilcon jusqu’aux îles
britanniques. Vers 400, les Carthaginois reprirent leur expansion en Sicile, qui
fut sans cesse remise en question tant que régna à Syracuse, Denys l’Ancien
(405-367). En fait Carthage ne put jamais achever la conquête de toute la
Sicile. Elle se heurta successivement de 311 à 306, à Agathoclès
(317-289) qu’elle avait contribué à porter au pouvoir à Syracuse et au Roi
d’Épire Pyrrhos I (307-272), puis à Hiéron II de Syracuse (275-215). Dès lors se déroula durant
un siècle le conflit avec Rome où Carthage trouva sa perte : 1ere guerre punique (264-241)
2e Guerre Punique (218-202), 3e guerre punique (149-146) (Voir Dico, guerres puniques).
En 122, le Romain, Caius Gracchus tenta d’y fondée une colonie, mais
à la suite de l’opposition des nobles la tentative échoua.
Elle fut reprise par César en 44. La nouvelle Carthage fut embellie sous
Hadrien (117-138) et sous Antonin le Pieux (138-161), elle fut la véritable
capitale de l’Afrique Romaine. Elle déclina avec l’empire romain et fut prise
par les Vandales de Geiséric en 439 qui en fit sa capitale. Elle fut reconquise
par l’empire Byzantin en 534, puis passa aux mains des arabes en 698.
CARUS MARCUS AURELIUS
(né en 224 ap.J.C). Empereur Romain usurpateur en Rhétie en 09-282, puis devint Empereur Romain jusqu’en
01-283, puis de nouveau co-Empereur avec son fils Carin jusqu’à 07-283, date
de sa mort. Il fut élu Empereur après la mort de Probus, il vainquit les
Sarmates et les Perses. Il eut trois enfants dont Carin et Numérien.
CASSANDANE ou Casandana (En perse :
کاساندان ,
en Grec : Κασσανδάνης) Reine des Perses
Achéménides, fille de Pharnaspès (Sokhrès) et d’Atossa d’Anshan. selon Hérodote et la Chroniques
de Nabonide elle épousa le Roi des Perses Achéménides Cyrus II (559-529). Elle est considérée
par quelques spécialistes comme la première épouse de Cyrus II. Elle décéda le 28 Mars 537.
Selon Hérodote, elle fut l’épouse préférée du Roi. Cyrus II
ressentait un profond amour pour sa femme, après sa mort, tous les sujets furent
obligés de respecter un deuil national. Selon un rapport publié dans la Chronique de Nabonide
ce deuil national à Babylone dura de six jours. Selon une suggestion de Mary
Boyce, la tombe de Cassandane serait situé à Pasargades. Elle donna deux fils au Roi :
Cambyse II (Roi 529-522) qui succéda à son père ; Bardiya et deux filles : Roxane (ou Roxana)
qui épousera son frère, Cambyse II et qui est donnée par Muhammed Abdulkadyrovič
Dandamaev ; Atossa qui épousa son demi-frère Cambyse II et le Roi
Darius I (522-486). La Reine Neithiyti est quelques fois donnée comme sa mère.
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CASSANDRE ou Kassander ou Kássandros
(En Grec : Κάσσανδρος) Régent de Macédoine
de 317 à 306/305 et Roi de Macédoine de 301 à 297
av.J.C. Fils du Régent Antipatros (ou Antipater). Fin 324, Alexandre appela
Antipatros (Régent de Macédoine) à Babylone et le remplaça par Cratère (ou Kraterós).
Antipatros refusa et envoya son fils plaider sa cause. Après la mort
d’Alexandre, Cassandre fut mêlé aux luttes pour le pouvoir entre Diadoques. En
319, il s’allia avec Antigonos I Monophtalmos et Ptolémée
I, il vaincu Polyperchon, Régent de Macédoine. Il devint alors
souverain de toute la Grèce et s’empara d’Athènes. Il passa alors alliance
avec Eurydice, l’épouse du Roi de Macédoine
Philippe III Arrhidée.
Mais en 317, Eurydice, Philippe III Arrhidée et
le frère de Cassandre, furent exécutés par Olympias. Il entra en guerre
contre elle et en 316, Olympias
se rendit. Il ordonna alors la mort de la Reine mère,
puis en 310 celle de Roxane
et de son fils Alexandre IV. Antigonos I tenta de reconstituer à son profit l’Empire éclaté d’Alexandre,
Cassandre fut battu aux Thermopyles. Il s’allia à Séleucos
I Nikatôr, Lysimaque et
Ptolémée I et écrasa Antigonos
I à la bataille d’Ipsos en 301. Il devint alors Roi
de Macédoine (Il s’était proclamer Roi dès 305). Il fut le fondateur de la ville
de Thessalonique (D’après le nom de son épouse) et il rebâtit Thèbes. Il mourut
en 296. Il épousa Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike) fille de Philippe II et eut trois enfants :
Philippe IV (Roi 4 mois 297-296), Antipatros I (ou Antipater, Roi 296-294) et Alexandre V (Roi
296-294).
(Voir Grèce,
Macédoine,
Cassandre).
CASSIUS CAIUS (ou GAIUS) CASSIUS LONGINUS (87/86-42 av.J.C)
Cassius appartint à la gens Cassia, une famille de la noblesse. Sa carrière politique ne débuta vraiment
qu’en 54/53, où il fut questeur auprès du Proconsul Marcus Licinius Crassus
(115-53) dans sa campagne contre les
Parthes. En 52, il réussit à contenir et à repousser des attaques Parthes qui visaient Antioche.
De retour à Rome, il fut, en 50, élu Tribun de la plèbe L’année suivante il suivit Pompée lors
de la guerre civile contre César. Il commanda une flotte qui infligea de
lourdes pertes à celle de César en Sicile. Il forma avec Brutus la conjuration
contre César qui aboutit à son assassinat le 15 mars 44. Au début de l’année
42. il se joignit à Brutus en Macédoine. Là, Marc Antoine et Octave leur
livrèrent bataille dans les plaines de Philippes (octobre 42) : Cassius,
croyant Brutus battu de son coté, demanda à Octave de le transpercer de son
épée. On le surnomma le Dernier Romain.
CASTELROSSO Voir KASTELLORIZO.
CÉCROPIDE voir ÉRECHTHIDE.
CECROPS ou Kékrôps (En Grec : Κέκρωψ)
Nom de 2 Rois légendaires d’Athènes de la dynastie des Érechthides.
CECROPS I 1er Roi légendaire “autochtone” (enfant spontané de la terre)
de l’Attique de la dynastie des Érechthides (ou Cécropides), de 1556 à 1506 av.J.C.
Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et
apologète Chrétien, v.265-v.340) il régna pendant cinquante ans et selon Strabon (Géographe Grec,
v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) son nom n’est pas d’origine Grecque. Il épousa Aglaure, la fille d’Actée (ou Actaios).
Roi de l’Attique. Il eut quatre enfants. Il fut l’un des fondateurs de la ville et représenté sous la forme
d’un Dieu serpent. Il fut suivit par Cranaos. CECROPS II
7e Roi légendaire d’Athènes de 1347 à 1307 av.J.C. Il fut le fils d’Érechthée et de
Praxithée (ou Praxithéa). Il épousa Métiaduse, (ou Metadiousa), fille d’Eupalamos. Il eut un enfant
Pandion II qui lui succéda.
CELAENAE ou Kelainai ou Kélainai ou Celaenæ
Ville de Phrygie, située sur la
grande route commerciale vers l’Est. Son acropole a lutté longtemps contre
Alexandre le Grand (336-323) en 333 et se rendit suite à un accord de paix passé
entre les deux parties. Antigonos I Monophtalmos "Le borgne" (306-301) en fera
son quartier général. Puis la ville passera aux mains du Roi de Thrace
Lysimaque (322-281) et ensuite sera la possession du Roi Séleucide Séleucos Nikâtor I (305-280).
Son fils Antiochos I (280-261), voyant son importance géographique la reconstruira.
À l’Ouest de l’acropole, lors de l’invasion Perse Achéménide se trouvait le
palais de Xerxès I (486-465) et l’Agora et à proximité la caverne Marsyas, une
des sources du Méandre. Selon Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec,
v.430-v.355), le palais du Roi Perse avait un grand parc plein de bêtes sauvages.
CELTE Peuple d’origine du Sud-ouest de l’Allemagne, entre le Rhin et le Danube.
Vers le VIIe siècle av.J.C débutèrent les premières invasions Celtes, d’abords
dans les îles Britanniques puis en Gaule centrale. Au VIe siècle, ils s’implantèrent
dans la péninsule Ibérique. Au Ve siècle ils occupèrent l’Armorique et la
vallée du Rhône. Ils se dirigèrent ensuite vers l’Est jusqu’en Bohème,
puis en 393, ils ébranlèrent la puissance Étrusque et se fixèrent dans la
plaine du Pô. Au IIIe siècle, ils envahirent les royaumes Hellénistiques et s’installèrent
dans la région à laquelle fut donné le nom de Galatie. L’expansion atteint
alors son apogée, mais comme il n’y eut aucune cohésion entre les tribus, le
déclin fut rapide. Les Celtes furent vaincus par les Romains au Sud en 225 et
au Nord par les Germains. Finalement, ils se soumirent aux Romains (2e et 1er
siècles av.J.C).
CELTIBÈRE Peuple de l’Espagne, ce nom fut attribué aux populations
Celtiques du centre de l’Ibérie, elles se soumirent aux Romains après la prise de Numance.
CÉOS ou Kéa (En Grec : Κέως) Île de la mer Égée des Cyclades, qui fit partit de la deuxième Ligue de
Délos (Confédération Athénienne). Elle voulut reprendre son indépendance,
mais elle fut vigoureusement réprimée par Athènes, ce qui provoqua la guerre
avec les alliés de Céos en 364 av.J.C contre Athènes.
CERSOBLEPTÈS I ou Kersobleptes ou Kersebleptes ou
Cersebleptes ou Cersouleptes (En Grec :
Kερσoβλέπτης) Co-Roi
Odryse de Thrace de
359 à 347 avec ses frères Berisadès et Amadocos II, puis devint Roi de Thrace 347 à 341 av.J.C.
Il régna sur l’Est du royaume à l’Est de l’Hèbre. Il était très jeune lorsqu’il hérita de sa part
et la gestion des affaires fut assumée par Charidème (ou Charidemus ou Kharídêmos, en Grec :
Χαρίδημος, † 333), Général Grec mercenaire au service
des Athéniens, des Thraces et des Perses, qui était lié par mariage à la
famille royale. La zone contrôlée par Cersobleptès I et Charidème (ou Charidemus) eut un rôle de
premier plan dans les circonstances qui suivirent les négociations avec Athènes pour la possession
de la Chersonèse de Thrace. Pendant un certain temps, bien qu’il ait dû rendre en 357 les colonies
de Chersonèse à Athènes, Cersobleptès I continua à garder des bonnes relations avec la ville, étant
peut-être retenu de l’agresser par la crainte de ses escadrons dans l’Hellespont. Selon certains
spécialistes il eut un enfant Seuthès III. (Voir
Grèce,
Thrace,
Cersobleptès I).
CERVETERI ou Caere
Ville du Latium, près de la mer Tyrrhénienne, elle fut l’un des
principaux centres Étrusques. Son Roi le plus connu fut Thefarie
Velinas, vers 500 av.J.C. On y trouva des tombes en forme de tumuli et des sarcophages
sculptés. Elle fut annexée par les Romains en 351.
CÉSAR CAIUS JULIUS CÆSAR Général et
homme d’état Romain né à Rome le 12 ou le 13 Juillet 100 et mort le 15 Mars 44 av.J.C,
d’origine Patricienne. Il fut un
homme de guerre remarquable et un habile politicien. Il fut consul en 59 et
renouvelé 56. Il soumit toute la Gaule de 58 à 51. Après la mort de sa fille
Julia (1er mariage) en 54, plus rien ne le rattachait à Pompée (Marié à elle
en 59), il entra en conflit avec lui et l’emporta en 48 à Pharsale. Il réinstalla
Cléopâtre VII sur le trône d’Égypte et eut avec elle une liaison et en 47 un enfant,
Césarion (Ptolémée XV). Il réorganisa l’orient et de retour à Rome, il fut nommé
Dictateur à vie puis Imperator, à partir de ce moment il gouverna en souverain
absolu. Il adopta son neveu Octave. Soupçonner de vouloir ré instaurer la
royauté, une conjuration de républicains, dirigée par Cassius et Brutus, l’assassinat
en plein sénat le 15 mars 44. Il épousa en 2e noce en 59 Calpurnia.
CÉSARÉE MARITIMA ou Cæsaria
La ville de Césarée est située sur la côte méditerranéenne, à environs 20 km au
Sud de la ville de Dor. Elle fut construite sur l’emplacement d’un port connu
sous le nom de Tour de Straton. En 37 av.J.C, il fut donné
en récompense au Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Il y
fit bâtir une large ville portuaire qu’il nomma Césarée Maritima en hommage à l’Empereur
Auguste César. Césarée devint la ville de résidence des Gouverneurs Romains de Judée. Après la
grande révolte des juifs de 70 ap.J.Ccette grande cité d’Hérode, deviendra
la capitale de la Palestine, un statut qui sera maintenu jusqu’à ce que l’Empire
Romain se Christianise sous l’Empereur Constantin en 325 ap.J.C. La
ville posséda un aqueduc, un hippodrome et un magnifique amphithéâtre qui est
encore, de nos jours, bien conservé. C’est dans cette cité
qu’est né l’historien Grec de l’Église, Eusèbe de Césarée. Son livre "Des martyrs
de Palestine" parle de plusieurs martyrs à Césarée sous l’Empereur Romain
Dioclétien (284-305), précisant même la date inscrite dans de nombreux
calendriers liturgiques. (Voir
Syrie/Palestine,
Césarée Maritima).
CÉSARÉE de
PHILIPPE ou Baniyas ou Banias ou Panias
Ville Aujourd’hui Baniyas, dans le Golan au pied du mont Hermon. Le nom de
Césarée de Philippe lui fut donné pendant la période Romaine. Le site est près
d’une des sources du Jourdain sur le mont Hermon et a donné son nom à la
seigneurie de Baniyas un des fiefs du royaume de Jérusalem pendant les croisades.
Le site est à l’Est de la frontière entre Israël et la Syrie dans
le territoire occupé par Israël dans le Golan. La rivière affluent
du Jourdain s’appelle aussi Baniyas. Le site fut un lieu de culte du Dieu Pan
d’où son nom Grec Panion Latinisé ensuite en Panias. En 198 av.J.C le Roi
Séleucide Antiochos III Mégas (223-187 av.J.C) battit l’armée d’Égypte dans
cette région et s’empara de Panion Panion (ou Panium ou Baniyas ou Banias ou
Panéas). À la fin de cette période la région faisait partie
du royaume des Ituréens. En 20 av.J.C, le Tétrarque d’Iturée Zénodore mourut sans
héritier. L’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C à 14 ap.J.C) donna alors au Roi de Judée et d’Israël
Hérode le Grand (41-4 av.J.C) les territoires de Zénodore. Hérode y fit
construire un temple à la gloire d’Auguste. En 4 av.J.C, à la mort d’Hérode le
Grand, son royaume fut divisé entre ses fils. Un de ceux-ci Hérode Philippe II, en 2 av.J.C, créa
une ville qu’il nomma Caesarea Philippi (Césarée de Philippe). Le Nouveau
Testament la nomme ainsi. Elle devint la capitale de son royaume qui s’étendait
au-delà du Golan et de l’Auranitide. Pendant la période Byzantine jusqu’à l’arrivée des musulmans,
la ville devint un centre Chrétien. La ville devient un évêché. (Voir
Syrie/Palestine,
Césarée de Philippe).
CHABAKA Pharaon de la
XXVe dynastie et Roi de Napata de 716 à 707/706 av.J.C. (Voir
Égypte).
CHABATAKA Pharaon de la
XXVe dynastie et Roi de Napata de 707/706 à 690 av.J.C. (Voir
Égypte).
CHABRIAS Stratège d’Athènes mort en 357 av.J.C, il vainquit les
Spartiates à Égine, puis sur mer près de Naxos en 376. Il lutta contre le Roi de
Sparte Agésilas II (398-360) et repoussa Épaminondas (418-362) de Thèbes
(Grèce). Il fut le général du Pharaon Achôris (393-380) et le conseillé de
Tachos (362-360).
CHÂHPÛHR ou Shapur ou Sapor Nom de 3 Rois des Perses Sassanides.
CHÂHPÛHR I Roi des Perses Sassanides de 241 à 272 ap.J.C. Fils d’Ardachêr I, il continua
la lutte menée par son père contre Rome, mais il fut battu
par l’Empereur Gordien III. Il remplaça sur le trône d’Arménie le Roi Mithridate
II, allié de Rome, par un vassal et fit prisonnier près d’Édesse l’Empereur
Romain Valérien I (253-260). Après avoir pillé Antioche et le Cappadoce, il dut
renoncer à la conquête de la Syrie et de l’Asie Mineure et repasser l’Euphrate.
(Voir Perse,
Sassanides,
Châhpûhr I).
CHÂHPÛHR II Roi des Perses Sassanides de 309 à 379
ap.J.C. Fils posthume d’Hormizd II, il lutta contre le Christianisme persécutant
les évêques de Perse. Après la mort de l’Empereur Romain Constantin II en
340, la guerre éclata entre les deux Empires pour la possession de l’Arménie,
les Romains essayant d’y mettre un Prince vassal. Il eut trois fils qui lui succédèrent.
(Voir Perse,
Sassanides,
Châhpûhr II).
CHÂHPÛHR III Roi des Perses Sassanides de 383 à 388 ap.J.C. Fils de Châhpûhr II, il signa la
paix avec l’Empereur Romain Théodose I (379-395) et reconnut l’indépendance de l’Arménie. (Voir
Perse,
Sassanides,
Châhpûhr III).
CHÂHPÛHR IV Il fut un prétendant au trône
Sassanide sous le nom de Châhpûhr IV en 421 et il fut Roi d’Arménie de 415 à 420 ap.J.C. Il fut le fils aîné du Roi Yazdgard
I. À la mort du Roi Vram Shâhpouh (ou Bahrâm I ou Vram-Shapuh, 392-414) d’Arménie, la cour Perse prit la décision de
donner la couronne royale d’Arménie à Khosrô IV au lieu de la remettre au jeune fils du défunt Artases (ou Artachès).
Cependant, ce dernier à peine un an après son deuxième règne, décéda. En 415, le Roi Perse
Yazdgard I le remplaça par son propre fils Châhpûhr IV. Le nouveau Roi fut mal accepté par la noblesse Arménienne et il
passa les 4/5 ans de son règne à essayer de se réconcilier avec elle et avoir des relations amicales.
Il fit aussi beaucoup d’efforts pour convertir les Arméniens Chrétiens au Zoroastrisme, mais il échoua largement dans
cette quête. En 419/420 Châhpûhr IV apprit que son père était sur son lit de mort. Il se précipita alors à
Ctésiphon afin de réclamer le trône des Sassanides. Il fut tué par les nobles et ce fut
son frère cadet Bahrâm V Ghûr (ou Vahram Gôr, 420-438) qui, après une guerre civile d’un an,
s’empara de la couronne.
CHAHRBARAZ Voir SCHAHR BARÂZ.
CHAJAN Voir KHYAN.
CHALCÉDOINE ou Khalkêdôn (En Grec : Χαλκηδών)
Ville Grecque de Bithynie, située sur la mer Propontide, à l’entrée orientale du Bosphore de Thrace,
face à Byzance et au Sud de Chrysopolis. Elle s’appelle aujourd’hui Kadıköy, et est dans le prolongement
d’Üsküdar, un districts de la ville d’Istanbul. Pline l’Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79)
estime sa distance de Byzance à environ 1.300 m., alors que Polybe (Général, homme d’État et historien
Grec, v.205-126 av.J.C) la fixe lui à environ 2.500 m., et il explique qu’atteindre Chalcédoine
par mer était une entreprise ardue, car il était impossible de naviguer en droite ligne
à cause du courant qui traversait le détroit. Selon Hérodote (Historien Grec, 484-v.425),
les Chalcédoniens avaient bâti leur ville 17 ans avant que les Byzantins fondent la leur. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Chalcédoine).
CHALCIDIQUE La Chalcidique ou dans l’Antiquité Chersonèse Chalcidique, est une péninsule du
Nord de la Grèce s’avançant dans la mer Égée. Les Grecs nomment cette région “le paradis secret de la Grèce”.
Elle fait partie de la région géographique de Macédoine.Baignée par la mer Égée, elle est délimitée par plusieurs
de ses golfes et mers : le golfe Thermaïque au Sud-ouest, la mer Égée proprement dite au sud et les golfes
Strymonique et de Ierissos de la mer de Thrace au nord-est. Son extrémité méridionale est formée de trois
étroites péninsules parallèles qui sont d’ouest en est celles de Cassandra ou Pallène, Sithonie et Aktè
séparées respectivement par les golfes Toronéen et Singitique. Au nord, la péninsule est délimitée par
une dépression allongée reliant les golfes Thermaïque et Strymonique et dans laquelle se logent les lacs
Koronia et Volvi. Elle compte plusieurs sites antiques : Olynthe, Potidée, Stagire et Acanthos.
CHALCIS Ville principale d’Eubée. (Voir
Grèce,
Eubée,
Chalcis).
CHALCIOPE Reine légendaire d’Athènes, fille de Chalcodon, elle fut la
4eme épouse du Roi d’Athènes Égée.
CHALDÉE – CHALDÉEN Dénomination d’une partie de la région de Basse-Mésopotamie, étendu ensuite à
toute la Babylonie, entre les cours inférieurs de l’Euphrate et du Tigre. Les premiers habitants civilisés qui occupèrent
cette région formèrent les royaumes de Sumer et d’Akkad. Les Chaldéens habitaient au Sud-ouest de Babylone.
C’est un ancien peuple Sémite nomade. On désigne aujourd’hui sous le nom de “Chaldéens”, les membres de l’Église Catholique
Chaldéenne, Catholiques de rite oriental et de langue liturgique Araméenne.
Du IXe siècle au VIe siècle av.J.C, les Chaldéens jouèrent un rôle important dans l’histoire de l’Asie et contribuèrent à
la destruction de l’Empire Assyrien. Pour une courte période, ils firent de la Babylonie, qui progressivement s’appela la
Chaldée, la puissance dominante de la Mésopotamie.
En 626 av.J.C. lorsque l’Assyrie fut menacée par les Mèdes, les Scythes et les Cimmériens, un Chaldéen du nom de Nabopolassar
(626-605) se proclama Roi de Babylonie et s’alliant aux Mèdes, contribua à la destruction de la puissance Assyrienne.
Puis e règne de Nabuchodonosor II (605-562) fut marqué par une extension du contrôle politique de la Babylonie sur la majeure partie
de la Mésopotamie. La renaissance Babylonienne ne dura pas longtemps. Après la mort de Nabuchodonosor,
commença une interminable lutte pour le pouvoir. En 539 av.J.C, elle passa possession du Perce Achéménide
Cyrus le Grand (559-529) et perdit son indépendance. (voir
Mésopotamie,
Sumer,
Akkad
et
Néo-Babyloniens).
CHANDRAGUPTA Il fut le fondateur de la dynastie des Maurya. Il est dit
avoir vécu à Takshashîlâ (ou Taxila) lorsque Alexandre le Grand (336-323) s’empara de cette ville. Il y
aurait rencontré Chânaka, l’auteur de l’Arthashâstra, qui
serait resté son principal conseiller tout au long de sa carrière. Il aurait
utilisé le Gandhâra comme la base de développement de son royaume. Sous
l’influence de son ministre, Chandragupta Maurya conduisit une rébellion contre
l’Empire Magadha. En 321, il renversa son Roi, Nandâ, qui fut le dernier
représentant de la dynastie des Shaishunâga. Chandragupta s’installa dans sa
capitale Pâtaliputra, puis étendit son pouvoir sur le Nord du sous-continent
Indien. Il porta ensuite son attention sur le Nord-ouest de son royaume où il
repoussa les troupes Gréco-Macédoniennes restées au Pendjab après le retrait d’Alexandre. (Voir
Perse,
Gandhâra,
Chandragupta).
CHAONES ou Chaoniens ou Chaonides
ou Chāǒni
(En Grec : Χάονες, en Latin : Chāǒnes ou
Chāǒnum) Ils formaient une des quatorze tribus qui peuplaient l’Épire.
Les Chaones habitaient la côte entre les monts Cérauniens au Nord et la rivière Thyamis (ou Thiamis,
aujourd’hui Kâlâma) au Sud, autour de deux bassins, celui du Drinos, dominé par Antigoneia
(ou Antigonia) et celui de
la Bistrica, autour de Phoiniké (ou Phœnicè). Ils avaient pour voisins les Molosses et les Thesprôtes.
Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), les Chaones et les Molosses furent les plus
célèbres des quatorze tribus de l’Épire, car, pendant un temps, ils gouvernèrent toute la région.
Les Illyriens et les Chaones semblent avoir eu une relation de confrontation. Polybe (Général, homme
d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C) raconte une attaque dévastatrice en 230 av.J.C.
menée par les Illyriens contre Phoiniké (ou Phœnicè), la cité principale des Chaones. L’incident
eut d’importantes conséquences politiques. Beaucoup de commerçants Italiens qui se trouvaient
dans la ville à l’époque de la mise-à-sac, furent assassinés ou emmenés comme esclaves par les
Illyriens, ce qui incita Rome à s’engager dans la première des deux Guerres d’Illyriennes l’année suivante.
CHARACÈNE ou Mésène
Ce fut un royaume situé à l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate, sur le Golfe
Arabo-persique. Il fut créé à la fin du IIe siècle av.J.C et fut vassal de l’Empire
Parthe. Sa capitale fut Charax Spasinu , "La forteresse d’Hyspaosinès".
Au Ier et au IIe siècle ap.J.C il joua un rôle important dans le commerce de la
Syrie avec l’Inde. (Voir
Mésopotamie,
Characène).
CHARAN ou Carrhes Voir
HARRAN.
CHARATON Voir GARATON.
CHARAX SPASINU ou Charax Pasinu ou
Charax Spasinou en Grec : Σπασίνου
Χάραξ ou Antioche en Susiane Άντιόχεια
τής Σουσιανής, “La forteresse d’Hyspaosinès”
est un ancien port du fond du golfe Persique qui fut la capitale de l’ancien royaume de Characène.
Elle fut fondée par le Roi de Characène, Hyspaosinès (209-124). L’emplacement exact de la ville reste
toujours inconnu. Le nom de Charax, probablement du Grec Χάραξ, signifie
littéralement fort(in) à palissade, et a été appliqué à plusieurs villes fortifiées Séleucides.
Un site possible est un grand monticule connu sous le nom de Jabal Khuyabir ou Naisan près du
confluent de l’Eulaios / Karkheh et du Tigre. Les autres possibilités sont que la ville disparut
quand la digue s’effondra et/ou que l’un des fleuves modifia son delta.
CHARILAOS ou Charillos ou Chariklos ou
Kharílaos ou Khárillos (En Grec : Χαρίλαος ou
Χάριλλος) Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de
vers 780 à vers 750 av.J.C. Il fut le fils d’Eunomos à
qui il succéda. Certains spécialistes avancent qu’il fut le fils de Polydectes ?.
Avec son collègue Archélaos (ou Archelaus ou Archélas, v.790-v.760) des Agiades, il
dirigea une expédition qui permit de s’emparer de la ville voisine d’Aigys, à la frontière
Arcadienne, et de réduire en esclavage ses habitants. Il combattit Argos et Tégée et fut
fait prisonnier par cette dernière. Il fut libéré sur la promesse de ne plus faire la
guerre à la cité. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125) rapporte
qu’il avait une très bonne réputation, que critiquait son collègue Archélaos qui demandait
“Comment peut-on le juger bon alors qu’il n’est pas mauvais avec les méchants“.
Charilaos fut succédé par son fils Nicandre (ou Nikandros).
CHARITON Impératrice Romaine, elle épousa l’Empereur Jovien
(363-364). Fille de Lucilien, elle eut un fils qui fut Consul.
CHARRIARIA Roi des Suèves jusqu’à 559 ap.J.C.
CHECHANQ Voir SHESHONQ.
CHEDEBNETJERBONE I Voir KHEDEBNEITHIRBINET I.
CHELBES ou Keleb Suffète de Tyr de 564 à 563 av.J.C. Il fut le fils d’Abdaeos.
Après la chute de Baal II face aux Babyloniens, la monarchie fut abolie et un gouvernement oligarchique fut établi.
Nabuchodonosor II nomma des Juges ou Suffètes (ou Shoftim, nom des premiers magistrats. Leur pouvoir ne
durait normalement qu’un an) pour gouverner la ville. Le premier qui suivit Baal II fut Yakinbaal
pour un règne de deux mois et lui succéda Chelbes.
CHEMOSH-NADAB Voir KEMOCH-NADAB.
CHEMOU Voir SHEMOU.
CHENERÊS ou Chenerès Voir HOUDJEFA I.
CHÉOPS Voir KHÉOPS.
CHÉPÉNOUPET ou Shapeneoupet "Celle
qui s’unit au cœur d’Amon" Nom de 3 Divines Adoratrices d’Amon.
CHÉPÉNOUPET I Divine Adoratrice d’Amon de 754 à 714 av.J.C sous la
XXIIIe
dynastie. Fille d’Osorkon III (787-759) envoyée par lui comme épouse au
Dieu Amon, elle fut la 1ere de ses Divines Adoratrices. Elle fut chassée par le Roi
de Napata Piânkhy (ou Piye, 747-716) qui s’emparait de la Thébaïde.
CHÉPÉNOUPET II Divine Adoratrice d’Amon de 710 à 650 av.J.C sous la
XXIIIe
dynastie. Fille du Roi de Napata Piânkhy (ou Piye, 747-716).
CHÉPÉNOUPET III Voir NITOCRIS I. (Voir
Égypte,
Adoratrices).
CHÉPHREM Voir KHÉPHREN.
CHEPSESKAF Voir SHEPSESKAF.
CHEPSESKARÉ Voir SHEPSESKARÉ.
CHÉRÈS Voir NÉFEREFRÊ.
CHÉRONÉE Ville de Béotie sur le fleuve Céphise (ou Kifisos ou
Khèphisos ou Mavronero). Le Roi de Macédoine Philippe II, en 338 av.J.C y
vainquit les armées alliées de Thèbes et d’Athènes. Les Thébains ensevelirent
leurs morts sur place dans un immense tumulus sur lequel fut construit un lion
colossal. Une autre grande bataille y eut lieu en 86 av.J.C. entre les armées
Romaines commandées par le Consul Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78)
et celles du Roi du Pot Mithridate VI (120-63), commandées par le Général
Archélaos (ou Archélaüs) qui vit la défaite de ce dernier.
CHERSONÈSE (En Grec : Khersonêsos – Khersos = le continent et nêsos = île)
Ce fut le nom générique donné par les Grecs à plusieurs péninsule, les deux plus
célèbres étant la Chersonèse Taurique (Auj. la Crimée) le long du Bosphore Cimmérien
et la Chersonèse de Thrace (Auj. la presqu’île de Gallipoli). La Chersonèse Taurique (Voir
Asie Mineure,
Bosphore Cimmérien)
|
CHERSONÉSOS
ou Chersonèse ou Chersonese ou Chersonesos, en Grec :
Khersonêsos, en Latin : Chersonesus, en Slave
oriental : Корсунь Korsun, en Russe :
Херсонес Khersones)
Fut une cité de Chersonèse Taurique (Crimée auj.), près de l’actuelle
Sébastopol. Elle fut fondée en vers 600 av.J.C par des exilés d’Héraclée
du Pont, dont Miltiade l’Ancien, exilé volontairement à l’avènement de
Pisistrate. Il y établit une dynastie et la ville fut rapidement très
florissante. Il fonda aussi plusieurs colonies en Chersonèse de Thrace. Elle
fut au IIe siècle av.J.C sous le protectorat du Roi du Pont Mithridate VI
(120-63), puis après la chute de celui-ci, elle devint possession Romaine. Elle
fut par la suite une place commerciale importante sous l’Empire Byzantin et en
988, elle fut occupée par le Grand-duc de Kiev, Vladimir Sviatoslavitch.
CHÉRUSQUE Peuple de Germains installés
entre la Weser et l’Elbe soumit par les Romains en 12 av.J.C.
Il se soulevèrent sous le Roi Arminius et battirent trois légions
Romaines en 9 ap.J.C, mais furent battus en 16 après une 2e tentative de
soulèvement.
CHILDÉRIC I (Né en 436 ap.J.C)
Roi des Francs Saliens de 458 à 459 puis de 463 à 481. Fils du Roi Mérovée. Il
installa sa capitale à Tournai où l’on a retrouvé sa tombe. Il épousa en
463, Basine et eut trois enfants dont : Clovis I qui lui succéda en 481 et Audolflede
qui épousa le Roi des Ostrogoths Théodoric le Grand.
CHILONIS Co-Reine de Sparte de la branche des Agiades. Elle fut la fille de Léonidas II.
Elle épousa le co-Roi de Sparte Cléombrotos III (242-240). De retour de son exil
Léonidas II avait l’intention de condamner à mort son gendre mais l’intervention
de Chilonis sauva ce dernier en commuant sa peine en exil permanent.
CHILPERIC Nom de 2 Rois des Burgondes. CHILPERIC I Roi
des Burgondes de 443 à 459 ap.J.C. Fils de Gondicaire. CHILPERIC II
Roi des Burgondes de 473 à 476 ap.J.C, fils de Gondioc, il fut assassiné,
il épousa Caretène et eut deux enfants, dont sa fille Clotilde, qui épousa
le Roi des Francs Saliens Clovis I (481-511).
CHIOS ou Kios Île Grecque dans la partie Ouest de la mer Égée,
une des îles Sporades, appelée d’abord Pityuse, elle n’est, séparée que par
un canal de la côte occidentale de l’Asie Mineure. Elle était renommée pour
la bonne qualité de ses vins, de ses figues et de sa production d’oranges.
Des Ioniens venus d’Athènes la colonisèrent vers 1100 av.J.C. Sa capitale,
appelée Chios, fut une des douze villes de la confédération Ionienne. Elle
prit part à la lute contre la domination des Perses de 499 à 493 av.J.C,
auxquels elle s’était d’abord soumise. Elle fut gouvernée par des Tyrans
et subit successivement la domination d’Athènes, de Sparte, de la Macédoine,
de Pergame, puis elle devint l’alliée des Romains contre Mithridate qui, en
représailles réduisit tous les habitants en esclavage. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Chios).
CHIUSI Cité Étrusque (Toscane auj.). Elle joua un rôle important sous le
règne de son Roi Porsenna qui tenta de remettre sur son trône le Roi de Rome
Tarquin après la révolution de 509 av.J.C. De nombreuses tombes étrusques y
ont été découvertes.
CHLODESWINTHE (418-449) Reine des Francs Saliens, elle épousa le Roi des
Francs Saliens Mérovée (448-458).
CHLODOSWINTHE Reine des Wisigoths, fille de Sigebert I Roi d’Austrasie,
elle fut la 2e épouse du Roi des Wisigoths Reccared I (586-601).
CHOGA ZANBIL Voir
DÛR-UNTASH.
CHORASMIE ou Kharezm
(En Perse Uvârazmiya) Royaume, d’abords nomade, il se
fixa ensuite sur le cours inférieur de l’Oxus (Amou-Daria) au Sud de la mer
d’Aral. Les Princes locaux prirent le titre de Khan (Khagan) "Roi
des Rois" et restèrent indépendants sous la domination des Perses
Achéménides (À l’époque de Darius III, elle devint un royaume indépendant) et sous Alexandre
le Grand (336-323). Son roi, Pharasmanes conclu un traiter de paix avec Alexandre le Grand en hiver
328/327.
CHOSRŒS Voir KHOSRÔ.
CHOUI ou Khoui Pharaon de la
VIIIe dynastie (Voir
Égypte).
CHRYSÉIS ou Criséis ou Khrusêîs
(En Grec : Χρυσηΐς)
Reine de Macédoine. Elle fut une des épouses de Démétrios II l’Étolique (239-229). On ne sait rien
d’elle, mais selon certains spécialistes elle serait le même que Phthia une autre épouse du Roi ?.
Elle lui donna un fils (ou Phthia donc) : Philippe V qui naquit en 238 et qui fut Roi de 221 à 179.
À la mort de son père, trop jeune pour assurer le pouvoir les Macédoniens désignèrent
Antigonos II Dôson, son cousin.
CHYPRE Appelée aussi Alasia (ou Alašija). Dès le IIIe millénaire des
royaumes se formèrent dans l’île. Elle fut conquise par l’Égypte de Thoutmôsis III
(1479-1425) vers 1450. Chypre devint ensuite vassale de l’Assyrie, sous Sargon
II (722-705) de nouveau de l’Égypte sous Amasis (570-526) et enfin de la Perse,
tout en conservant son organisation en cités et en petits royaumes. Les Grecs
se révoltèrent à plusieurs reprises contre les Perses puis se rendirent maître
de l’île, sous Alexandre le Grand. Elle échut ensuite aux Lagides en 295 et devint en 22
av.J.C une province sénatoriale Romaine. Les arabes y apparurent en 649 ap.J.C. (Voir
Grèce,
Chypre).
CICÉRON MARCUS TULLIUS CICERO
(03/01/106-07/12/43 av.J.C). Il fut
un homme d’État Romain et un auteur latin. Sa vie politique fut diversement
appréciée. Orateur remarquable, il publia une abondante production
considérée comme un modèle de l’expression latine classique et dont la plus
grande partie nous est parvenue. Il fut un des partisans de la théorie
d’Anacyclose de Polybe (Général, homme d’État, historien et théoricien
politique, v.205-126 av.J.C). S’il s’enorgueillit d’avoir sauvé la
République Romaine de Catilina. Il fut l’instrument de Pompée puis César
selon Théodore Mommsen et Jérôme Carcopino.
CILICIE Royaume, capitale Tarse, au Sud-est de l’Anatolie (Sud Turquie et Nord
Liban auj.). Le royaume passa successivement sous domination Assyrienne, Perse,
Grecque, puis Romaine. Une langue asiatique y était parlée dont on ignore tout. (Voir
Asie Mineure,
Cilicie).
CIMBRE Tribu de Germains établit sur la rive droite de l’Elbe. Les Cimbres
apparurent vers 115 av.J.C et s’établirent en Germanie aux dépens des
Celtes. Les Boiens les refoulèrent le long du Danube. Ils furent vainqueurs des
Romains à Noreia en 113, puis en 109, en Narbonnaise. Avec l’aide des
Helvètes ils envahirent la Gaule, ils pillèrent l’Espagne, mais furent
arrêtés par les Celtibères, le Consul Marius les écrasa en 102.
CIMMÉRIE Vers 2000 des cavaliers Indo-européens
conquirent de vastes domaines, qui allaient de l’Iran à l’Atlantique. Les
steppes au Nord de la Mer Noire restèrent occupées dès 1200 par une de leurs
tribus : Les Cimmériens. Entre 750 et 700 les
Scythes, Indo-européens de la moyenne Volga, prirent possession des domaines
Cimmériens et créèrent l’empire Cimméro-Scythe qui dura jusqu’au IIIe
siècle ap.J.C. De 207 à 375, les steppes Scythes furent traversées par les
Goths venus de la Baltique, ils laissèrent le terrain aux nomades Huns venant
de Sibérie centrale, puis Avars et Khazars qui conquirent les plaines de la mer
Noire à l’Oural. Du Ve au VIIe siècle les Slaves Polians occupèrent
l’Ukraine, les Séverians le haut Donetz et les Radimitches la Biélorussie.
CIMMÉRIEN Peuples des pays situés au Nord de la Mer Noire (Crimée) qui au
VIIe siècle av.J.C, envahirent l’Asie Mineure. Le mot Grec "Kimméryi" peut-être emprunté
au Hittite " Kammara "désignait une contrée brumeuse et nordique. Hérodote
(Historien Grec, v.484-v.425) l’appela le Bosphore
Cimmérien, correspondant à la presqu’île de Kertch. Les Cimmériens, peuple
indo-européen qu’on estime de race Thraco-Phrygienne, occupèrent la steppe
Russe au Nord de la Mer Noire dès 1200. Les Cimmériens, peuvent être
identifiés aux fondateurs de la civilisation du Luristan. Entre 750 et 700
selon le témoignage des historiens Grecs, complétés par la chronologie
Assyrienne. Il furent dépossédés de leur territoire par les Scythes. Face à
cette invasion, les Cimmériens se déchirèrent, les nobles souhaitèrent
semble-t-il résister, alors que le reste de la population choisit la fuite. Une
partie des Cimmériens s’enfuit par la Thrace ou par la Colchide en Asie
Mineure. Chacun de ces deux ensembles connu un destin propre. Les Cimmériens
qui choisirent la fuite vers l’Ouest traversèrent le continent Européen et
vers 517, ils franchirent le Rhin et envahirent le Nord et l’Ouest de la Gaule.
Par la suite, ils se fondèrent dans les tribus Gauloises. Quant aux Cimmériens
qui émigrèrent vers l’Est, vers 708, ils franchirent le Bosphore et prirent
pied en Asie Mineure où, autour des villes d’Héraclée du Pont et de Sinope, ils
constituèrent un royaume permanent. Ils envahirent ensuite le royaume
d’Ourartou et celui des Mèdes. Ils ne tardèrent pas à se heurter à la
puissance Assyrienne. En 679, l’Empereur d’Assyrie Assarhaddon (681-669) écrasa
en Cappadoce le Roi des Cimmériens. Contenus de ce côté, les Cimmériens se
retournèrent vers l’Asie Mineure Occidentale, vers les royaumes de Phrygie et
de Lydie. En Phrygie, ils remportèrent un succès complet. Ils se tournèrent
alors vers la Troade et entamèrent la lutte contre le Roi de Lydie Gygès
(687-652). Après la mort de Gygès en 652, personne en Asie Mineure ne fut plus
capable de contenir les Cimmériens. De la côte d’Ionie aux portes de Cilicie,
ils inondèrent le pays, mais d’une manière générale, échouèrent contre les
villes fortes et durent se borner à ravager le plat pays. On nota ensuite leur
présence en Cappadoce et en Cilicie (vers 650) et enfin dans le Pont (vers
630). Les Cimmériens continuèrent après la pénétration Scythe en Crimée
d’avoir des villages, voire des villes, comme Cimméric (près
de l’actuelle ville de Kertch) et d’autres sur la rive droite du Dniepr. (Voir
Asie Mineure,
Bosphore Cimmérien).
CIMON ou Kimôn (En Grec :
Κίμων, v.510- † Cition 450/449) Stratège et homme d’état Athénien
de 510 à 450 av.J.C. Il fut élu stratège de la Ligue de Délos en 479. Il
vainquit les Perses en 468. Il élimina Thémistocle en 471 et resta un des
seuls maîtres d’Athènes après la mort d’Aristide le Juste (ou Aristide. Il châtia l’île de
Thassos pour s’être révoltée contre Athènes. (Voir
Grèce,
Athènes,
Cimon).
CIPPORA Voir SÉPHORA.
CIRTA Ville de Numidie sur l’Ampsaga,
c’est l’actuelle Constantine.
CIUS Voir
KIOS (Bithynie).
CITION ou Kition ou Kitim ou Qart Hadasht
(En Grec : Κίτιον, en Phénicien : kty, en Latin : Citium,
actuellement Larnaca) Ce fut une cité de la côte Sud-est de Chypre. Malgré son importance durant l’Antiquité, elle demeure assez mal connue,
en partie parce que l’actuelle Larnaca fut bâtie sur le site de l’ancienne cité. Cependant les fouilles archéologiques ont permis de dégager
une partie imposante de l’enceinte fortifiée qui entourait la cité ainsi que d’importants vestiges comme les murs des monuments commémoratifs,
datant des époques classique et Romaine. La ville, qui n’a pratiquement jamais cessé d’être habitée durant quatre millénaires est déjà mentionnée
dans la Bible sous la forme Kitim. Voir
Grèce,
Chypre,
Cition).
CIVILIS Chef des Bataves au 1er siècle
ap.J.C. Citoyen Romain, il souleva les Bataves contre les Romains, mais il fut
battu en 69 par Cérealis envoyé par Vespasien (69-79).
CLAUDE Nom de 2 Empereurs Romains.
CLAUDE I TIBERIUS CLAUDIUS CAESAR AUGUSTUS GERMANICUS
(Né en 10 av.J.C) Empereur Romain
du 25-01-41 au 12-10-54 ap.J.C. Fils de Drusus (frère de Tibère) et petit-neveu d’Auguste.
Il fut proclamé Empereur par les Prétoriens en 41. Il constitua une monarchie bureaucratique
centralisée en organisant la chancellerie. Il renforça la ligne de frontière du Rhin et du Danube.
Il épousa : Plautia Urgulanilla, dont il divorça en 28 où il épousa Ælia Pætina, il divorça en
38 et épousa Valéria Messalina, fille de Marcus Valérius Messalla Barbatus, puis Appianus
(morte en 48) et enfin en 49, Agrippine II fille du César et Consul Germanicus I (morte en 59.
Il eut deux enfants du 1er mariage, un du 2e, deux du 3e : Octavia qui épousera l’Empereur Néron
(adopté par Claude en 50) et Claudius Britannicus (41-55) assassiné. Il fut empoisonné par Agrippine
qui plaça alors sur le trône son fils d’un premier lit, Néron, qui avait été adopté par Claude.
CLAUDE II le Gothique MARCUS AURELIUS CLAUDIUS
AUGUSTUS (Né en 214 ap.J.C) Empereur
Romain du 22-3-268 au 06-9-269 d’origine Illyrienne, dont il en fut son gouverneur sous Valérien I
(253-260). Élu Empereur par ses soldats, victorieux des Goths. Il rétablit son autorité en Espagne
et en Narbonnaise, mais échoua en Gaule et en Égypte. Il mourut de la peste. Il eut deux enfants
adoptés, dont Claudia, la fille de son frère, qui fut la mère de l’Empereur Constance I Chlore.
CLAUDIA Nom de 2 Princesses Romaines.
CLAUDIA Princesse Romaine, fille de Publius Claudius Pulcher.
Elle fut la 1ère épouse en 43 av.J.C du futur Empereur Auguste (27
av.J.C à 14 ap.J.C) et divorça en 39. CLAUDIA
Princesse Romaine, fille de Marcus Aurélius Claudius
Crispus, frère de l’Empereur Romain Claude II (268-269). Elle fut adoptée par
Claude II. Elle épousa Eutropus et fut la mère de l’Empereur
Constance I Chlore.
CLAUDIOLAODICEA Voir
LAODICÉE Combusta.
CLAUDIOPOLIS Voir
BOLU.
CLAZOMÈNES ou Clazomène Ville de l’Ionie la côte
Ouest d’Asie Mineure, sur le golfe Hermaïque, bâtie sur le rivage et dans une
île située en face. Elle fut l’une des douze cités de la confédération
Ioniennes. Une grande partie des ses colons venaient de Cléone et de Phlionte et
leur chef de Colophon. Elle vit naître notamment Anaxagore. Le principal Dieu de
la ville fut Apollon. Selon le mythe, des cygnes tiraient le char dans lequel
chaque année Apollon volait au Sud dans sa demeure d’hiver, au pays des
Hyperboréens, d’où le symbole de la cité sur ses monnaies. Mais en fait
Clazomènes fut aussi le foyer d’un grand nombre de cygnes et on pense que le
verbe klazo fut
utilisé pour décrire l’appel des oiseaux sauvages. Le cygne sur les pièces serait
à la fois un attribut d’Apollon et un jeu de mots sur le nom Clazomènes.
(Voir Asie
Mineure,
Ionie,
Clazomènes).
CLEANDRE Tyran de Géla de 505 à 498 av.J.C. Il fut le fils de Pantarès.
CLÉARQUE ou Clearchus Il fut Général
Spartiate de la fin du Ve siècle et du début du IVe siècle av.J.C. Ce fut
un proche de Lysandre, il dirigea une flotte Spartiate lors de la Guerre du
Péloponnèse. Mais en 403, il fut condamné à mort à Sparte pour avoir
désobéi à des ordres. Il devient alors mercenaire et entra au service du
Perse Cyrus le Jeune, dont il dirigea les mercenaires Grecs lors de
l’expédition de 401, pour renverser le frère de Cyrus, Artaxerxès II Memnon.
Il perdit la bataille de Counaxa et Cyrus le Jeune fut tué. Cléarque dirigea alors la
retraite dites des "Dix Mille" vers le Nord. Il passa un accord
avec le Satrape Perse Tissapherne pour rentrer libre en Grèce, mais il fut
trompé et Tissapherne le fit décapiter avec de nombreux officiers de son état-major. C’est
Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre, v.430-v.355) qui lui succéda
dans cette retraite à la tête des mercenaires. Celui-ci dressa plus tard un
portrait plutôt flatteur de Cléarque dans l’Anabase.
CLÉARQUE Nom de deux Tyrans d’Héraclée du Pont.
CLÉARQUE ou Cléarque d’Héraclée ou Clearchus ou Klearchos
(En Grec : Kλέαρχoς) Tyran d’Héraclée du Pont de 365 à 353 ou
364/363 à 353. Natif de la ville, il naquit vers 410. Il séjourna dans sa jeunesse à Athènes
où il fut l’élève d’Isocrate (Un des dix orateurs Attiques, 436–338)
pendant quatre ans et ensuite de Platon (Philosophe Grec, 427-346).
L’oligarchie de sa cité, qui l’avait d’abord exilé, le rappela pour combattre une sédition populaire.
Selon Justin (ou Marcus Junianus Justinus ou Justinus Frontinus, historien Romain du IIIe siècle),
Cléarque décida d’un coup d’État et il passa
alors des accords avec Mithridate de Kios (ou Keios ou Cius, aujourd’hui Konuralp ou Üskübü) ville de
Bithynie qui se situait bord de la Propontide, pour lui livrer sa cité et la gouverner pour son compte.
Ce dernier entra alors en guerre contre Héraclée ce qui causa une crise violente dans la ville.
Mais c’était une ruse, car Cléarque arriva vite à la conclusion qu’il pouvait se faire maître
de la cité sans l’aide de Mithridate. Il retourna alors les mercenaires de Kios à son compte
et il fit prisonnier Mithridate. Il ne le libéra que contre grosse rançon. Une fois au pouvoir,
il se retourna contre l’Oligarchie et instaura une Tyrannie appuyée sur le peuple. (Voir
Asie Mineure,
Les cités de Bithynie,
Cléarque).
CLÉARQUE II (En Grec : Kλέαρχoς) Tyran d’Héraclée du
Pont de 306 à 284 av.J.C. Fils de Denys, il régna conjointement avec son frère
Oxyartès sous la tutelle de leur mère Amastris car trop jeune pour prendre le pouvoir.
En 302, Amastris se remaria, avec le Roi de Trace Lysimaque (322-281) après la mort
de sa première épouse Nicée (ou Nicæa ou Nikaia, en Grec : Nίκαια).
Lorsque les fils d’Amastris furent assez vieux, ils voulurent reprendre leur suzeraineté
à Lysimaque et le gouvernement à leur mère et des tensions avec cette dernière éclatèrent.
En 284, Amastris mourut noyée par ses deux fils, certains pensent que ce fut probablement
à l’instigation de Lysimaque, entre-temps devenu Roi de Macédoine (285).
Cet événement donna l’occasion à Lysimaque d’intervenir et de s’emparer de la ville,
qu’il annexa en tant que province, après avoir fait exécuter les deux assassins.
Ainsi prit fin la Tyrannie à Héraclée.
CLEINIOS Tyran de Crotone vers 650 av.J.C.
CLÉITOS ou Kleitos ou Cleithos (En Grec :
Κλεῖτος, vers 375
– 328 av.J.C) Surnommé Mêlas
"Le noir" Il fut un officier de Philippe II de Macédoine et d’Alexandre le Grand (336-323).
Il fut Stratège de Philippe II puis d’Alexandre. Il fut le fils de Dropidès, un noble Macédonien et frère de Lanicé,
la nourrice d’Alexandre. Il sauva la vie du Roi lors de la bataille du Granique en Mai 334, épisode avec des récits
diffèrent selon les historiens Arrien et Plutarque. Alexandre était aux prises avec le Satrape Perse
de Lydie Mithridate qui manqua de tuer le Roi, mais il fut sauvé par Cléitos, qui abattit Spithridatès. Selon Arrien,
Cléitos lui aurait tranché le bras, tandis que pour Plutarque, il l’aurait transpercé de sa lance. Dans son récit de la
bataille, Diodore de Sicile le confond avec Mithridatès, le gendre de Darius III qu’Alexandre tua en combat singulier
et raconte l’épisode de la main tranchée au sujet de Rhosacès, frère de Spithridatès. Pour Plutarque et Arrien,
c’est Alexandre qui tua Rhosacès, alors que Spithridatès le menaçait. Arrien élargit l’amputation de ce dernier au bras,
ce qui constitue la version la plus citée de nos jours.
Cléitos fut un des officiers les plus proches d’Alexandre au début de ses conquêtes.
Il commandait une Hipparchie, escadron Royal lors de la bataille de Gaugamèles et dirigea avec
Héphestion (ou Héphaestion
ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324) la cavalerie d’Alexandre
après la conjuration et la mise à mort de Philotas. Quand Artabaze, se retira, ce fut à Cléitos que le Roi confie
la Satrapie de Bactriane. Cependant, en 328 av.J.C., une violente altercation opposa les deux amis. Cléitos
n’approuvait pas la politique d’union avec les barbares préconisée par Alexandre et défendit la grandeur de Philippe II
tandis qu’il rabaissa celle d’Alexandre. Il reprocha à ce dernier la mort d’Attalos et de Parménion.
Cléitos fut évacué de la salle de banquet par Ptolémée mais revint brusquement sur ses pas et reçut alors un coup de
sarisse de la part d’un Alexandre fou de rage et passablement ivre. Se rendant compte de son acte le Roi tenta, selon
Arrien, de se tuer sur le corps de son ami, mais en fut empêché par ses gardes.
CLÉOMBROTOS ou Cléombrote ou Kleómbrotos
(En Grec : Κλεόμϐροτος)
Nom d’1 Régent et de 2 co-Rois de Sparte. CLÉOMBROTOS I Régent de Sparte de la branche des Agiades
pour son neveu Pleistarchos (ou Pleistarches, 480 à 458) de 480 à 479 av.J.C. Après sa mort ce fut son fils Pausanias
qui assura la régence. CLÉOMBROTOS II Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades
de 380 à 371 av.J.C. Il fut le frère d’Agésipolis I à qui il succéda. On sait peu de chose sur le début de sa vie.
L’essentiel de son règne fut consacré à la lutte contre la puissance montante de Thèbes. Au printemps 378,
Cléombrotos II fut envoyé par les Éphores pour diriger un raid sur le Pirée. Il réussit sans problèmes majeurs
et le contingent continua sa route pour pénétrer en Béotie. Il campa 16 jours dans la région Thébaine et se lança
à l’assaut de la ville. Mais les Lacédémoniens échouèrent devant Thèbes. Ce conflit aboutit en 371 à une paix
entre Athènes et Sparte soucieuses de l’expansion de Thébaines. La même année, Sparte lança une attaque contre
cette dernière, mais le 06 Juillet 371, Cléombrotos II subit une sévère défaite à Leuctres, devant le Général
Thébain Épaminondas (418-362). Les 6/7.000 hommes d’Épaminondas écrasèrent les 10/11..000 Spartiates et Cléombrotos II
perdit la vie. Épaminondas mena alors une offensive contre la ville elle-même, qui dut enrôler de nombreux
Hilotes pour repousser l’agresseur. Ce fut la fin de l’hégémonie de Sparte, qui ne put jamais retrouver sa
puissance. Cléombrotos II eut deux fils qui vont lui succéder, Agésipolis II et Cléomène II.
CLÉOMBROTOS III Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 242 à 240. Il épousa Chilonis,
fille Léonidas II, qu’il chassa du trône avec l’aide d’Agis IV, mais Léonidas II le reprit en 240.
Léonidas II avait l’intention de condamner à mort son gendre mais l’intervention
de Chilonis sauva ce dernier en commuant sa peine en exil permanent.
Il eut un
enfant Agésipolis III (Roi 219-215).
CLÉOMÈNE ou Cléomenes ou Kleoménês (En Grec :
Κλεομένης)
Nom de 3 co-Rois de Sparte. CLÉOMÈNE I Co-Roi
de Sparte de la branche des Agiades de 520 à 490 ou 520 à 489 ou 520 à 488 av.J.C. Il fut le fils d‘Anaxandridas II à qui il succéda.
Toutefois lorsqu’il arriva sur le trône, étant issu du second mariage d’Anaxandridas II, son accession ne fut pas
sans difficultés. Ses demi-frères bien que nés après lui étaient issus de la première épouse du Roi et ils
revendiquèrent à ce titre leur légitimité. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), Dorieus avait
davantage de mérites, mais les Spartiates préférèrent respecter la loi et nommèrent Roi l’aîné, Cléomène I.
Il combattit les Argiens, mais échoua devant Argos. Il aida Athènes à chasser les Pisistratides en 510 et refusa
de défendre les Ioniens contre les Perses, il entra en conflit avec son collègue Démarate et dut s’exiler. (Voir
Grèce,
Sparte,
Cléomène I).
CLÉOMÈNE II Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 370 à 309 av.J.C. Il fut le fils de Cléombrotos I.
Il succéda à son frère Agésipolis II après le règne éphémère de ce dernier pour, au contraire, le plus long règne
d’un Roi de Sparte. En 370/369, Sparte perdit la plus grande partie de la Messénie et la Ligue du Péloponnèse
fut dissoute. En 362, son collègue Agésilas II (398-360) des Eurypontides fut battu une nouvelle fois par
Épaminondas, à Mantinée, mais ce dernier y trouva la mort (Sparte avait remporté une victoire au même endroit
contre Athènes, Argos, Élis (Capitale d’Élide) et Mantinée en 418, pendant la Guerre du Péloponnèse). Si l’on excepte le début,
avec la défaite de Mantinée, le règne de Cléomène II correspond à une période relativement paisible dans
l’histoire de la cité mais aussi de son déclin. Sparte ne fut malheureusement plus de force pour prendre
part à la résistance de la Grèce contre les tendances hégémoniques du Roi de Macédoine Philippe II (359-336).
Cléomène II eut deux fils: Acrotatos I et Cléonyme (ou Kleonymos).
CLÉOMÈNE III
Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 235 à 219, de 235 à 222 av.J.C avec Eudamidas III (241-228) des
Eurypontides, puis devint seul Roi de Sparte de 221 à 219. Il naquit selon
certains spécialistes vers 265 ou 260 (Peter Green) ou 257 et il fut le fils de
Léonidas II. Il épousa la veuve d’Agis IV, dont il reprit les réformes à son
compte. Il opéra un coup d’état en 227, il renversa l’autre Roi de Sparte
Archidamos V (228-227) et établit la double royauté pour les Agiades en nommant
Roi des Eurypontides son propre frère Eucleidas (ou Euclida, 227-222). Il mit en place les
Patronomes, au nombre de six, sorte d’Éphores nommés par le Roi et non plus
élus. Son règne fut marqué par la guerre dite cléoménique (232-229) contre la
Ligue Achéenne. Il fut vaincu par les Achéens à Sellasie (ou Sellasia) et dut
s’enfuir en Égypte. Il se suicida en 219. Cette défaite marqua la fin de
l’indépendance de Sparte. D’importants troubles politiques s’ensuivirent dans la
cité. (Voir
Grèce,
Sparte,
Cléomène
III)
CLÉON Homme d’État Athénien, mort en 422 av.J.C, il fut le chef du parti
populaire opposé à Périclès, élu stratège en 424, il fut vaincu et tué par les Spartiates.
CLÉON Tyran de Sicyone fondateur de la dynastie des Aristratos à partir de 303 av.J.C.
CLÉOPÂTRE (En Grec : Κλεοπάτρα) Nom de 7 Reines d’Égypte Lagide. CLÉOPÂTRE I Syra
Reine d’Égypte. Elle fut la fille du Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187) et de
la Reine Laodice III. Elle est née vers 219 (ou 212, on trouve aussi 204). En
194/193 elle épousa le Roi d’Égypte Ptolémée V Épiphane, ce qui amena
une paix provisoire entre l’Égypte et les Séleucides en mettant fin à la cinquième guerre
Syrienne. Elle mourut en 178/177. (Voir
Égypte,
les Ptolémée,
Cléopâtre I).
CLÉOPÂTRE II Philométor Soteira Évergète Reine d’Égypte.
Elle naquit en 187 (ou 185 ou 181 ?). Elle fut la fille de Ptolémée V Épiphane et Cléopâtre I Syra.
Elle fut l’épouse de ses deux frères : Ptolémée VI Philométor (176-145) et Ptolémée VIII Évergète II
(145-116) en 145. Elle épousa en 172 (On trouve aussi 175) Ptolémée VI Philométor
avec qui elle régna en corégence lors de ses deux règnes (176-170 et 163-145). En 145, après à la
mort de Ptolémée VI elle devint Régente, son fils Ptolémée VII Néos Philopator
n’ayant alors que quinze ans. (Voir
Égypte,
les Ptolémée,
Cléopâtre II.
CLÉOPÂTRE III Évergète Reine d’Égypte. Elle fut la fille de
Ptolémée VI Philométor et Cléopâtre II Philométor Soteira. Sa date de naissance est inconnue mais peut
être estimée entre 160 et 155 (Certains spécialistes avancent 161). Elle épousa en 142 son oncle Ptolémée
VIII Évergète II Tryphon, le deuxième mari de sa mère et lui donna cinq enfants. Elle régna avec son époux,
puis de 116 à 115 avec sa mère et à partir de 115 avec ses fils : Ptolémée IX Sôter II et
Ptolémée X Alexandre I Philométor. (Voir
Égypte,
les Ptolémée,
Cléopâtre III).
CLÉOPÂTRE IV Reine d’Égypte et Reine de Syrie Séleucide. Elle fut la fille de Ptolémée VIII
Evergète II Tryphon (145-116) et de la Reine Cléopâtre III Évergète Philométor. Elle nquit en 138 (ou selon
d’autres sources 135, on trouve aussi 140). En 115, elle épousa son frère Ptolémée IX Sôter II Lathiros
(116-107 et 89-81). Toutefois, sa haute position ne dura que quelques mois, son frère et époux la répudia
car elle refusait de reconnaître la préséance de leur mère comme Corégente. Elle s’enfuit à Chypre où elle
leva une armée et passa en Syrie. (Voir
Égypte,
Reines,
Cléopâtre IV).
CLÉOPÂTRE (V) Sélène I Reine d’Égypte et Reine Séleucide. Elle fut la
fille de Ptolémée VIII Evergète II Tryphon (145-116) et de la Reine Cléopâtre III Évergète Philométor. Elle
naquit en 135 (Ou entre 135 et 130 la date est incertaine). En 112 sa mère l’obligea à se marier avec son
frère Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 / 89-81) qu’elle quitta assez rapidement après lui avoir donné
une fille, Bérénice III Cléopâtre Philopator. Au départ, Cléopâtre V fut appelée seulement Sélène et c’est
après son mariage avec Ptolémée IX qu’elle rajouta le nom de Cléopâtre. Elle n’e fut pas Corégente,
contrairement à sa sœur et à de nombreuses épouses de Rois Ptolémaïques. Elle épousa ensuite Ptolémée X
Alexandre I (107-88), puis les Rois Séleucides : Antiochos VIII Gryphos (125-96) en 102, et Antiochos IX
Cyzique Philopator (114-95) en 96 et enfin Antiochos X Eusèbe (95-83). (Voir
Égypte,
Reines,
Cléopâtre V Sélène I).
CLÉOPÂTRE V Tryphaena Reine d’Égypte, elle épousa Ptolémée XII Philopator II
Philadelphe (80-51). Toute l’histoire de cette Reine est pleine d’hypothèses et de controverses. Elle serait née
entre 100 et 95. Selon les sources elle serait soit : La fille de Ptolémée IX Sôter II Lathiros et de la Reine
Cléopâtre IV, soit celle de Ptolémée X Alexandre I Philométor et de la Reine Bérénice III Cléopâtre Philopator.
Cette dernière hypothèse est pratiquement admise aujourd’hui par la majorité des spécialistes. Elle est souvent
identifiée à sa fille Cléopâtre VI Tryphaena. (Voir
Égypte,
Reines,
Cléopâtre V Triphaena).
CLÉOPÂTRE VI Tryphaena “La magnifique” Comme elle est appelée par certains historiens
modernes, est une Princesse et une Reine (?) d’Égypte. Sa vie comme celle de sa mère est sujette à de nombreuses
controverses. Elle est la fille de Ptolémée XII Néos Dionysos Philopator II Philadelphe (80-51) et de la Reine
Cléopâtre V Tryphaena (Sources incertaines, les avis des spécialistes sont partagés) et elle aurait été une
grande sœur de la célèbre Cléopâtre VII Théa Philopator. Si tel est le cas, son année de naissance devrait être
vers 75. Elle est souvent identifiée et/ou confondue avec sa mère (?). Certaines sources disent qu’elle mourut enfant.
D’autres affirment que lorsqu’en 58 Ptolémée XII fuit à Rome pour éviter une révolte à Alexandrie
contre lui, elle et sa sœur (ou demi sœur) Bérénice IV Cléopâtre Épiphane prirent le contrôle de l’Égypte Ptolémaïque.
(Voir Égypte,
Reines,
Cléopâtre VI).
CLÉOPÂTRE VII Théa Philopator “Fille aimant son père” (69-30) Co-Reine
d’Égypte de 51 à 44 avec ses deux frères et époux : Ptolémée XIII Philopator (51-47) et son Ptolémée XIV Philopator II
l’Enfant (47-44), puis Reine de 44 à 36, puis co-Reine de 36 à 30 av.J.C avec son fils Césarion. Fille de Ptolémée XII
Philopator II Aulète. Douée de réelles capacités intellectuelles, elle l’était particulièrement pour les langues
orientales, elle fut très instruite et montra beaucoup de goût pour les sciences. Elle mit sa puissance de séduction
au service du relèvement de la monarchie Lagide et réussit à lui donner assez de force pour inquiéter sérieusement Rome.
(Voir Égypte,
Reines,
Cléopâtre VII).
CLÉOPÂTRE (En Grec : Κλεοπάτρα)
Nom porté par diverses Reines et Princesses. CLÉOPÂTRE
Reine de Macédoine. Elle fut l’épouse du Roi de Macédoine Perdiccas II (454-413). Elle lui donna un
fils, dont le nom n’est pas connu, qui fut assassiné par son demi-frère Archélaos I.
CLÉOPÂTRE Reine de Macédoine. Elle fut une des épouses du Roi de Macédoine Philippe II (359-336) en 337.
Elle fut la fille d’Hippostratos (ou Hippostrate) et la nièce du Général Attalos de Macédoine.
Quelques spécialistes la donnent comme la sœur d’Attalos. Elle lui donna une fille, Europa qui
naquit en 336, et selon d’autre sources également un fils du nom de Caranus (ou Caranas).
La mort des enfants, comme celle de la mère, semble avoir été ordonnée par Olympias.
(Voir Grèce,
Reines Macédoniennes,
Cléopâtre).
CLÉOPÂTRE
Reine d’Épire, qui naquit en 356/5. Elle fut la fille d’Olympia et du Roi de Macédoine Philippe II (359-336) et
la sœur d’Alexandre le Grand. Elle épousa Perdiccas. Les autres Diadoques inquiets de l’ambition
de ce dernier, s’unirent contre lui. Le conflit latent éclata lorsque Perdiccas, qui avait
accepté la main de Nicée
, fille d’Antipatros
(ou Antipater, Régent 321-319) accepta d’épouser Cléopâtre et de ce fait,
entrer du même coup dans la famille royale Macédonienne. Il fut assassiné à Memphis et
Cléopâtre épousa le Roi d’Épire Alexandre I (342-331), elle fut assassinée par Antigonos I
Monophtalmos en 309. (Voir Grèce,
Reines Macédoniennes,
Cléopâtre). CLÉOPÂTRE Bérénice III Voir BÉRÉNICE III.
CLÉOPÂTRE Théa Princesse d’Égypte et Reine Séleucide. Elle fut la fille de
Ptolémée VI Philométor (176-170 et 163-155) et de la Reine Cléopâtre II Philométor Soteira et
elle est née en 164. Elle fut surnommée Euergetis, c’est-à -dire, “bienfaitrice”. Elle a tout
juste 14 ans et elle épouse le Roi Séleucide, Alexandre I Balas (150-145) en 150. Le Roi étant
ni populaire, ni efficace et l’état de la situation empirant son mariage est annulé par son
père en 148. En 145 Cléopâtre Théa se remaria, avec Démétrios II Nikatôr (145-138 et 129-125).
Elle fit tuer son fils aîné Séleucos V Philométor peu après son avènement en 125.
Elle mourut en 121. (Voir
Égypte,
Reines,
Cléopâtre Théa). CLÉOPÂTRE V Tryphaena
“La magnifique” Princesse d’Égypte et Reine Séleucide. Elle fut la fille de Ptolémée
VIII Evergète II Tryphon (145-116) et de la Reine Cléopâtre III Évergète Philométor. Elle naquit
probablement en 141 ou début 140. Elle fut la première épouse, en 124, du Roi Séleucide Antiochos
VIII Gryphos (125-96). En 114, ce dernier fut chassé du pouvoir par son demi-frère Antiochos IX
Cyzique Philopator (114-95) avec l’aide de l’armée de sa sÅ“ur Cléopâtre IV qui venaient d’envahir
la Syrie et se firent couronner à Antioche. Cependant Antiochos VIII poursuivit la lutte et peu
de temps après, il écrasa son demi-frère. Son armée victorieuse entra à son tour dans Antioche
en 112. (Voir
Égypte,
Reines,
Cléopâtre Tryphaena). CLÉOPÂTRE du Pont
Reine d’Arménie. Elle fut la fille du Roi du Pont, Mithridate VI (120-63) et de la Reine Laodice (ou Laodicée).
Elle naquit en 110. En 94, elle épousa à l’âge de 16 ans le Roi d’Arménie Tigrane II le
Grand (95-54) âgé lui de 47 ans, pour cimenter l’alliance entre le Pont et l’Arménie.
Cléopâtre est parfois connue comme Cléopâtre l’aînée, pour la distinguer de sa sÅ“ur du même nom,
qui naquit et grandit elle dans le royaume du Pont. Elle joua un rôle décisif dans la vie de
Tigrane II et de toute l’Arménie. Cléopâtre donna à Tigrane trois fils : Zariadrès, Artavazde III
(ou II) qui succéda à son père et Tigrane le Jeune qui naquit en 93 ; et deux filles. Une qui épousa le
Roi Parthe, Pacorus I (v.40-38), et l’autre qui fut mariée au dynaste de Médie Atropatène,
Mithridate I (100-66). Contrairement à Mithridate VI, Tigrane II avait une politique étrangère
différente envers la République Romaine fondée sur ses intérêts et il signa finalement un traité
avec Rome après la bataille d’Artaxata, à la suite duquel Cléopâtre, peut-être sous l’influence
de son père Mithridate VI et à l’instigation de ses fils aurait trahit Tigrane II.
Les fils, Zariadrès et son jeune frère Tigrane tentèrent en vain de s’emparer du trône de Tigrane II.
En 66/65, Pompée captura Tigrane le Jeune et l’emmena à Rome comme otage.
Il s’évada en 58, avec l’aide de Publius Clodius Pulcher. L’historien Romain Asconius
décrivit l’événement. Cléopâtre échappa à son époux et vécut le reste de
sa vie dans le royaume du Pont. CLÉOPÂTRE de Jérusalem Reine de Judée, elle fut la 5e épouse
du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna deux fils : Hérode
Philippe II, Tétrarque des districts du Nord de 4 av.J.C à 34 ap.J.C. Il épousa Salomé, fille
de son demi-frère Hérode Philippe I et Hérodiade. Hérode dont nous ne savons rien. Â
CLÉOPÂTRE VIII  Sélène II
Reine de Cyrène en automne 34 (ou 37) puis de Maurétanie. Elle naquit en 40. Fille de la
Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30) et de Marc Antoine (83-30). Elle épousa le Roi de
Maurétanie Juba II (25 av.J.C à 24 ap.J.C). Cléopâtre Sélène II mourut probablement en
5 ap.J.C et fut sûrement enterrée avec son époux dans le “Tombeau de la Chrétienne”, près
de Cherchell (Ville à 100km à l’Ouest d’Alger). Elle eut deux enfants avec Juba II :
Un fils : Ptolémée, né vers l’an 1, qui fut Roi de Maurétanie (23-40) assassiné par
l’Empereur Romain Caligula (37-41) en 40 ap.J.C et une fille : Qui selon Pausanias
(Géographe Grec, v.115-v.180) répondrait au nom de Cléopâtre, mais qui peut être
identifiée avec Drusilla, décrite par Tacitus (Histoires 5.9) en tant que petite-fille
d’Antoine et de Cléopâtre VII. (Voir
Égypte,
Reines,
Cléopâtre VIII).
CLÉOPÂTRE de Maurétanie ou CLÉOPÂTRE IX
(En Grec : η Κλεοπà τρα) Elle fut une fille
de la Reine Cléopâtre VIII Sélène II et du Roi de Maurétanie Juba II. Les preuves
de son existence sont les suivantes : À Athènes, il ya 3 inscriptions dédiées aux
enfants de Juba II. Sur ces descriptions il est inscrit “fille du Roi Juba”, mais
le nom n’est pas donné. Ptolémée de Maurétanie (son frère), a une inscription qui
lui est consacrée. Une épitaphe d’Athènes, est dédiée à la mémoire de la fille d’un
Roi de la Libye. Le nom de cette personne est perdu. Libya ou Libyan en Grec ancien,
est une vague description de toute personne ou partie de l’Afrique du Nord. Le géographe
Grec Pausanias (v.115-v.180) indique que Juba a été appelé à Athènes “Juba le Libyen”.
Enfin Cléopâtre Sélène II était très patriotique et fière de son patrimoine Égyptien et
Grec. Elle voulait conserver et continuer le legs Ptolémaïque. De ce fait, elle a nommé
son fils Ptolémée et si elle a eu une première née fille elle lui aura donné le nom de Cléopâtre.
CLÉORA Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides.
Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte Agésylas II (398-36).
Elle lui donna trois enfants : Deux filles, Eupoleia (ou Eupolie) et Proaugé et un fils Archidamos III
qui succéda à son père.
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CLÉROUQUE ou
Clérouquies Nom donné aux colonies Athéniennes dont la création et
l’organisation firent l’objet d’un décret du peuple. La clérouquie devaient
venir en aide aux citoyens pauvres. Les clérouquies furent aussi des postes
militaires qui occupèrent un point stratégique et servirent de bases
d’opérations à la flotte Athénienne. Elles furent importantes sur la route du
Pont-Euxin et un moyen d’imposer la supériorité militaire d’Athènes à ses
alliés et à tous les Grecs de la mer Égée. La clérouquie fut une
"annexe" détachée de la cité d’Athènes et ses habitants étaient
citoyen Athéniens, avec les même obligations, Financières ou devant la
justice. Elle ne fut pas indépendante et n’eut que l’usufruit de son
territoire.
CLINIAS ou Klínías (En Grec :
Κλείνίας) Tyran de Sicyone de la dynastie des Aristratos
de 282 à 264 av.J.C. La ville eut à sa tête avant Clinias des co-Tyrans, Euthydème (ou Euthydèmes, ? -282)
et Timocleidas (? -264). Ils furent tous deux déposés par les citoyens de Sicyone et remplacés par Clinias.
Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), seulement Euthydème fut remplacé par
Clinias qui fut le père d’Aratos I de Sicyone, le Stratège de la Ligue Achéenne. Clinias eut un adversaire
politique acharné Abantidas qui le fit assassiner en 264 et devint à la mort de Timocleidas le Tyran de la ville.
CLISTHÈNE ou Klisthène ou Clisthenes
ou Kleisthenēs (En Grec : Κλεισθένης)
Tyran de Sicyone de la dynastie des Orthagorides de 601 à vers 570 ou 600 à 550 av.J.C.
Il fut le fils d’Aristonymos, sa fille Agaristè épousa d’Athènes.
Il chercha à mettre en place une réforme démocratique. (Voir
Grèce,
Sicyone,
Clisthène)
CLISTHÈNE ou Klisthène ou Clisthenes
ou Kleisthenēs (En
Grec : Kλεισθένης, 570- † après 507)
Archonte annuel d’Athènes en 525 av.J.C. Il fut le petit-fils de Clisthène de
Sicyone par sa mère, Agaristè (ou Agariste ou Agaristes) et le fils de Mégaclès,
chef politique dont la fille, Coesyra (ou Cœsyra) avait épousé Pisistrate. Il était
de la famille des Alcméonides et, en 510, il prit parti pour la constitution de
Solon, qui élimina Hippias. En 508, il fut porté au pouvoir et fit triompher la
démocratie à Athènes. (Voir
Grèce,
Athènes,
Clisthène).
CLITOS ou Kleitos ou Cleitus
(En Grec : Κλεῖτος) Roi Dardanien d’Illyrie de 335 à 317 ou
335 à 295 av.J.C. Il fut un fis de Bardylis I. À sa prise de pouvoir, il fut le meneur de la
révolte Illyrienne contre le royaume de Macédoine. Il passa des accords avec le Roi Taulantien
Glaucias et le Roi Pleuras (337-335) des Autariates. Il eut la malchance d’être le chef des
troupes de cette coalition lors du siège et de la prise de Pélion par le Roi de Macédoine,
Alexandre le Grand (336-323) lors de ses conquêtes expansionnistes. Clitos fut le père de Bardylis II
qui sera Roi en 295. (Voir
Grèce,
Illyrie,
Clitos)
CLODÉRIC Roi des Francs Ripuaires en 508 ap.J.C,
il fut assassiné. Fils de Sigebert.
CLODION le Chevelu Roi des Francs Saliens de
428 à 448 ap.J.C. Fils du Roi Pharamond. Il eut un enfant Mérovée
qui lui succéda.
CLOTILDE ou Sainte Clotilde
(466 – 545 ap.J.C) Reine des Francs Saliens, fille du Roi des Burgondes
Chilpéric II, elle épousa en 493, le Roi des Francs Saliens Clovis I (481-511).
CLOTILDE Reine des Wisigoths, fille du Roi des
Francs Clovis I, elle épousa en 511 le Roi des Wisigoths Amalric (511-531).
CLOVIS I (né en 466 ap.J.C) Roi des Francs
de 481 à 511. Fils de Childéric I. Il fit de Paris sa capitale. Il
rangea sous son autorité la quasi-totalité des tribus Gauloises. Il
épousa en 493, Sainte Clotilde (Morte en 545), fille du Roi des Burgondes
Chilpéric II (473-476) qui l’obligea au baptême en 496. Il eut sept
enfants dont, quatre fils et Clotilde qui épousa le Roi des Wisigoths
Amalric (511-531).
CNEIA Seia Herennia Sallustia
Barbia Orbiania
Impératrice Romaine, elle fut l’épouse de l’Empereur Sévère Alexandre
(222-235), fille de Lucius Sallustius Macrinianus.
CNIDE ou Knidos (En Grec : Κνίδος, en Latin : Cnidus)
Ce fut une ville portuaire de Carie située dans le Sud-ouest de l’Asie Mineure. Elle était
située sur la presqu’île de Datça (environ 35 km. de Datça), qui forme le côté Sud du
Golfe de Kerme (ou de Gokova ou de Gokova ou de Kerma), en face de l’île Grecque de Cos
(ou Kos). Au IVe siècle av.J.C, Cnide était située sur le site de la moderne Tekir,
face à l’île Triopion. Les spécialistes pensent que ce fut à une époque plus tardive
(période classique) que la ville fut probablement sur le site à la pointe de la presqu’île de Datça. (Voir
Asie Mineure,
La Carie,
Cnide).
CNOSSOS
Ville de Crête, un premier palais qui fut la résidence de la
dynastie de Minos y fut construit vers 2000 av.J.C, il fut détruit par un
tremblement de terre au XVIIIe siècle av.J.C. Un deuxième fut reconstruit et
embellit au cours des années. (Voir
Grèce,
Minoens,
Cnossos).
CODRIDE Voir MÉLANTHIDE.
CODROS ou Kodros ou Codrus ou Kódros
(En Grec : Κόδρος)
17e Roi légendaire d’Athènes, 2e de la dynastie des Mélanthides de 1089 à 1068.
Il fut le dernier Roi, fils de Mélanthos à qui il succéda. Selon Strabon (Géographe Grec,
v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C – Strabon 6.33), il eut de nombreux fils, qui entreprirent de
coloniser l’Ionie : Andrémon (ou Andræmon) créa Colophon et Lébédos ; Androclos
(ou Androklos) Éphèse ; Cnopos (ou Knopos) Érythrée ; Kydrelos (ou Cydrelus) Myonte ;
Néléus (ou Nélée) Milet etc… La légende raconte qu’un oracle lui aurait dit que
dans la guerre avec les Doriens, le vainqueur serait le peuple dont le Roi serait
tué, Codros se dévoua volontairement pour les siens, en se jetant au milieu de la
bataille. Son fils Médon lui succéda en tant qu’Archonte perpétuel car après la mort
de Codros, les Athéniens décidèrent de ne plus avoir de Rois afin d’honorer sa mémoire.
Les dirigeants qui suivirent prirent le titre d’Archonte.
COENUS Voir KOINOS.
COESYRA Princesse Athénienne, fille de Mégaclès, épouse du Tyran
d’Athènes Pisistrate (560-527).
COLCHIDE ou KOLKHA Voir IBÉRIE.
COLOPHON Ville de Carie, côte Ouest d’Asie Mineure (Aujourd’hui
Degirmendere en Turquie), entre l’Hermos et le Méandre. Elle fut l’une des douze
cités de la confédération Ionienne. Colophon était réputée pour sa marine et sa
cavalerie. Elle fut conquise par le Roi des Lydiens Alyatte II (610-561), puis,
après la chute de ceux-ci, par les Perses, ce qui poussa les habitants à émigrer
à Notium. La ville vu naître, entre autres: Homère, Nicandre, Xénophane. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Colophon).
COMMAGÈNE Province du royaume Séleucide de Syrie. Elle devint un royaume
en 162 av.J.C, puis une province Romaine sous Tibère (14-37). (Voir
Asie Mineure,
Commagène).
COMOSICUS Roi de Dacie de 44 à 28 av.J.C. Il cumula les pouvoirs de Grand
Prêtre et de Roi.
COMMODE LUCIUS AURELIUS COMMODUS (Né
en 161 ap.J.C) Co-Empereur Romain
de 01-1-177 au 17-3-180 avec son père, puis devint Empereur du 17-3-180
au 31-12-192, fils de Marc Aurèle (161-180) il lui succéda. Ce fut un
Empereur corrompu et cruel et il laissa gouverner des favoris. Il fut
César de 175 à 177. Il épousa en 178,
Bruttia Crispina, fille de Bruttius Praesens (morte en183). Il mourut
étranglé sur l’ordre de son épouse et sa mort déclencha une guerre civile.
CONFÉDÉRATION ATHÉNIENNE Voir
LIGUE de DÉLOS.
CONFÉDÉRATION BÉOTIENNE La
confédération fut divisée en onze circonscriptions, elle fut dissoute après
la bataille de Platées, perdue par les Thébains qui furent alliés des Perse.
Sparte proposa alors d’exclure les Béotiens de l’Amphictyonie dont Thèbes
assurait la gestion depuis 447. Après la victoire de Coronée, la
confédération fut reconstituée et dissoute une nouvelle fois en 386 par la
paix du Roi. En 379 elle fut reconstituée pour quelque temps puisque dissoute
en 338 après la défaite de Chéronée.(Voir
Grèce,
Thèbes).
CONFÉDÉRATION IONIENNE La confédération vers 1100 av.J.C regroupait douze cités de
Ionie : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Érythrée, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée,
Priène, Samos, Téos et Halicarnasse, qui les rejoindra après avoir été
chassé de la confédération Dorienne (Camiros, Cnide, Cos, Lalysos et Lindos
sur l’île de Rhodes) pour impiété. Smyrne fut ensuite réunie aussi à cette
confédération. (Voir
Asie Mineure,
Ionie).
CONON Général Athénien (444-390).
Il prit le commandement de la flotte de Samos après la disgrâce d’Alcibiade.
Il fut vaincu par le Spartiate Callicratidas et par le Macédonien Lysandre en
408, à Notion. Il s’illustra à la bataille d’Aigos Potamos, en 405, au cours de
laquelle s’affrontèrent Sparte et Athènes. Il s’échappa avec huit navires, se
réfugiant à Chypre. Il passa alors au service du Pharaon Artaxerxès I
(465-424), puis à celui du Roi de Salamine Évagoras (410-374). Il fut nommé
commandant de la flotte Perse contre Sparte. Sa victoire à Cnide en 394, ruina
la puissance navale de Sparte, il rentra alors à Athènes où il acheva la
reconstruction des longs murs.
CONSTANCE Nom de 3 Empereurs Romains. CONSTANCE I Chlore
CAIUS FLAVIUS JULIUS CONSTANTIUS (né en 250 ap.J.C)
Co-Empereur Romain du 01-5-305 au 25-7-306. Il passa pour un souverain cultivé et
tolérant, mais aussi un très grand militaire. Il fut choisit et adopté par Maximien,
dont il fut le gendre. Il mourut lors d’une campagne contre les Pictes. Il fut le
fondateur de la 2e dynastie des Flaviens. Il épousa Flavia Julia Hélèna ou sainte
Hélène (morte en 327) dont il divorça en 293 pour épouser Flavia Maximiania Théodora,
fille d’Eutropia d’un premier mariage et adoptée par Maximien. Il eut six enfants
du 1er mariage et un fils adopté dont : Constantin I et Sévère II (fils adopté)
qui furent Empereur, Flavia Valéria Constantia qui épousa l’Empereur Licinius I (308-324).
CONSTANCE II FLAVIUS JULIUS CONSTANTIUS (né en 318 ap.J.C)
Empereur d’Orient du 09-9-337 au 27-2-350, puis Empereur jusqu’à 02-360, puis co-Empereur
jusqu’à 11-361. Il fut le 2e fils de Constantin I, à la mort de ce dernier il partagea
l’Empire avec ses frères et reçu : l’Asie, l’Égypte et les Balkans. Après de nombreuses
batailles contre les Perses, de 338 à 350, il rétablit l’unité de l’empire à la mort de
son frère Constant I et battit l’usurpateur Magnence. Il reprit la lutte en 357 contre
les Sarmates et les Perses, mais mourut alors qu’il allait combattre le César Julien
l’Apostat, qui s’était proclamé Empereur à Lutèce. Il épousa Constantia petite-fille
de l’Empereur Constance I Chlore, puis en 354, Eusébia fille de Flavius Eusebius
(morte en 360) et enfin en 360, Faustine. Il eut un enfant du troisième mariage,
Flavia Constantia (morte en 383) qui épousa l’Empereur d’Occident Gratien.
CONSTANCE III FLAVIUS CONSTANTIUS Empereur
d’Occident de 02 à 09-421 ap.J.C, il fut associé à l’empire, il mourut la
veille d’un conflit avec Théodose II. Il épousa Galla Placidia et eut deux
enfants dont Valentinien III Empereur d’Occident (425-455).
CONSTANT Nom d’1 Empereur Romain et d’1
Empereur Byzantin (de Constantinople). CONSTANT I
FLAVIUS JULIUS CONSTANS (Né
en 320 ap.J.C) Co-Empereur d’Occident du 09-9-337 à 03-340, puis Empereur
d’Occident jusqu’à 02-350. 3e fils de Constantin I, il partagea l’empire de
son père avec ses frères, Constance II et Constantin II et reçu l’Italie et l’Afrique.
Après la mort de Constantin II qui l’avait attaqué, il devint seul maître
de l’Occident. Il fut renversé et assassiné par l’usurpateur Magnence.
CONSTANT II POGONAT Empereur
Byzantin (de Constantinople) de 641 à 654, puis
co-Empereur de 654 à 668 ap.J.C avec son fils Constantin IV. Fils aîné de Constantin III,
il s’efforça de lutter contre l’invasion arabe.
CONSTANTIA Impératrice d’Orient. Elle fut la 1ère épouse de
l’Empereur d’Orient Constance II (337-361). Petite-fille de l’Empereur Constance I Chlore
(305-306).
CONSTANTIN Nom de 3 Empereurs Romains et 10 Empereurs Byzantin (de
Constantinople). CONSTANTIN I le Grand CAIUS
FLAVIUS VALERIUS AURELIUS CONSTANTINUS
(né en 272 ap.J.C) Empereur Romain de 305 au 22-5-337 (Empereur unique d’Orient et
d’Occident à partir de 09-324). Fils de l’Empereur Constance I Chlore. Il accomplit
plusieurs campagnes contre les Perses et les Sarmates, puis contre les Pictes. Il
gouverna conjointement avec Licinius, puis s’étant brouillé avec lui, il le battit en 324
et en 325, le fit assassiner. Dès 313, par l’édit de Milan, il proclama la liberté du culte
pour les Chrétiens. A sa mort il laissa son empire partagé entre ses trois fils. Il épousa
Minervina, puis Fausta, fille de l’Empereur Maximien (morte en 327). Il eut un enfant du
1er mariage et six du 2e : Constantin II, Constance II et Constant I qui lui succédèrent,
Flavia Hélèna qui épousa l’Empereur Julien l’Apostat, Flavia Eutropia qui fut la mère de
l’usurpateur Népotien et Flavia Constantia qui fut Reine du Pont (Elle épousa le Roi du
Pont Hannibalien). CONSTANTIN II le Jeune FLAVIUS
CLAUDIUS CONSTANTINUS (né en 316 ap.J.C).
Empereur Romain du 22-5-337 à 09-337 à la mort de son père, puis Co-Empereur d’Occident
du 09-337 à 03-340. Fils aîné de Constantin I, ayant reçu en partage la Gaule et la
Bretagne, il attaqua son frère Constant I qui le battit, il fut tué dans sa fuite.
CONSTANTIN III Empereur Romain usurpateur en Gaule et en
Bretagne de 407 à 411 ap.J.C, il fut tué. Il eut un enfant Constant, qu’il associa
au pouvoir et qui mourut avec lui. CONSTANTIN III HÉRACLIUS
Co-Empereur Byzantin (de Constantinople) de 613 à 641 ap.J.C.
Fils aîné d’Héraclius I, il partagea le pouvoir avec ce dernier et son frère Héraclius II,
puis il se retira à Chalcédoine où il mourut. Il épousa Grégoria et eut deux enfants dont
Constant II Empereur (641-668). CONSTANTIN IV Co-Empereur Byzantin
(de Constantinople) de 654 à 685 ap.J.C avec son père Constant II, puis avec son fils.
Sous son règne les arabes tinrent un long siège de Constantinople de 673 à 677.
Il épousa Anastasia et eut un enfant Justinien II. CONSTANTIN V
à XII En tout, douze Empereurs portèrent le nom de Constantin
jusqu’en 1453 ap.J.C.
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CONSTANTINA
Impératrice Byzantine (de Constantinople). Fille de l’Empereur Tibère II (578-582), elle épousa
l’Empereur Byzantin Maurice (582-602) et eut sept enfants dont le co-Empereur Théodose.
CONSTANTINOPLE La ville doit
sa naissance à l’Empereur Constantin I (305-337) qui choisit en 324 pour l’emplacement
de "la nouvelle Rome"; le site de Byzance, ancienne colonie
Grecque. La ville fut construite au croisement des voies maritimes du Pont Euxin
à la Méditerranée. Elle fut inaugurée le 11-05-330 et devint rapidement la
capitale politique de l’empire, elle fut la résidence des Empereurs à partir
du Ve siècle. Elle repoussa les assauts des Huns en 558, des Avars alliés aux
Perses en 626 et résista à un long siège face aux arabes de 673 à 677.
COPTOS ou QIFT
En Égyptien Gebtyou (ou Gebtu). Ce fut l’ancien
nom de la ville de Qift. Ce fut une ville du 5e nome
de Haute-Égypte sur la rive droite du Nil, près de Thèbes.
La cité est située au bord de la piste qui conduit au Ouâdi Hammamât. Elle
abritait de nombreux carriers, tailleurs de pierre, corporations chargées de
découvrir de nouveaux filons, artisans qui purifiait l’or et des orfèvres.
Toutes ses professions faisaient sa richesse et sa réputation dans toute
l’Égypte. De ce fait, ce fut un carrefour commercial qui joua un rôle
important au début de l’histoire Égyptienne mais la ville fut éclipsée
politiquement au profit de sa voisine Thèbes sous la XIe dynastie.
La cité était le point de départ des grandes caravanes qui permettaient de
rejoindre les côtes de la Mer Rouge, le port de Bérénice
(Shashirît-Bérénice). À la période Romaine Coptos sera très prospère sous
la dynastie des Antonins. À la suite d’une rébellion, elle fut assiégée et
prise en 292 par l’Empereur Dioclétien (284-305) qui la détruit presque
totalement. Elle retrouva assez rapidement sa puissance et vers la fin du IVe
siècle, elle fut appelée Justinianopolis. (Voir
Égypte,
Coptos).
CORCYRE ou Kerkura
(Auj. Corfou) Issue d’une colonie de Corinthe à la fin du VIIIe
siècle av.J.C. L’aide demandée par Corcyre à Athènes, déclencha la Guerre
du Péloponnèse en 431.
CORINTHE Cité Dorienne longtemps sous la domination d’Argos,
elle eut un rôle important dans le monde Mycénien. Elle fut la plus puissante
après Sparte et surtout la plus peuplée et la plus riche. Elle dut sa fortune à sa
position à la croisée des routes terrestres et maritimes. De chaque côté de l’isthme,
les Corinthiens construisirent deux ports artificiels. Après la dynastie
légendaire des Héraclides, la famille des Bacchiades renversa la royauté. En
657, Cypsélos (657-627), Tyran populaire en lutte contre l’Oligarchie, s’empara
du pouvoir, son fils Périandre (627-587) compta parmi les "Sept
Sages" de la Grèce. Au Ve siècle, un gouvernement aristocratique s’y
établit, après le renversement avec l’aide des Spartiates, de Périandre.
Corinthe disposa très rapidement d’une grande puissance navale. Les poteries
et les constructions navales contribuèrent à sa richesse. Corinthe fonda d’importantes
colonies avec lesquelles elle garda toujours d’excellentes relations
commerciales, Syracuse, Corcyre, Potidée furent les principales. Adversaire
naturelle d’Athènes sa rivale maritime, Corinthe fut l’alliée de Sparte.
Le soutien qu’Athènes fournit aux colonies Corinthiennes révoltées provoqua
la Guerre du Péloponnèse en 431. Toutefois en 395,Corinthe s’allia avec Athènes,
Argos et Thèbes contre Sparte et elle fut vaincue. Après la bataille de
Chéronée en 338, Corinthe devint le centre à partir duquel s’exerça l’hégémonie
Macédonienne. Ralliée à la Ligue Achéenne, elle en devint le siège en 196.
Ses richesses attirèrent les Romains, elle fut mise à sac en 146,
César y établit une colonie Romaine en
44 et en fit la capitale de la province d’Achaïe. (Voir
Grèce,
Corinthe).
CORON Voir KORONI.
CORSE Les Phéniciens s’y installent des le Ier millénaire. Les Phocéens
(de Phocée) fondèrent Alalia en 564 av.J.C. Les Étrusques, les Cyracusains et les
Carthaginois colonisèrent successivement les côtes de l’île. Les Romains en
firent la conquête (260-162) et y implantèrent leur civilisation.
COS ou Kos
(En Grec : Κῶς, en Turc : Istankoy ou İstanköy, elle fut aussi
connue sous les noms de Stancho ou Stanchio ou Stinco) Île Grecque faisant
partie de l’archipel du Dodécanèse, à côté du golfe de Gökova, dans l’Est de la mer Égée,
dont elle est l’une des douze îles principales (la 3e). La principale ville de l’île porte également le nom de Cos.
L’île de Cos (ou Kos) fut peuplée depuis les temps préhistoriques
et dès le XIe siècle on y rendit honneur au Dieu Asclépios (Esculape), le Dieu
de la médecine. L’île était célèbre pour son centre de cure où venaient se faire
traiter de nombreux malades. Cos possédait une école médicale réputée, la
confrérie des Asclépiades. Hippocrate (Le Grand ou Hippocrate de Cos, médecin
Grec, v.460-v.370) était natif de l’île. La principale activité de l’île était
l’agriculture: Outre les céréales maïs et blé, l’île produisait des amandes,
des figues, des olives, des tomates et de la salade (Laitue de Cos) et un peu de vigne. (Voir
Grèce,
Cos)
COSMARTIDÈNE de Babylone Reine de Perse Achéménide. Elle
fut une des épouses d’Artaxerxès I (465-424). Quelques spécialistes l’identifient à la
Reine Esther. Elle donna au Roi deux enfants : Darius II (ou Ochos) qui succéda à son père et
Arsitès qui mourut après 417.
COTHELAS ou Gudila (En Grec : Κοθήλας)
Roi Gète d’Histria (ou Istros) au IVe siècle av.J.C. Il régnait également sur une zone près
de la mer Noire, entre le Nord de la Thrace et de le Danube. Son contrôle politique comprenait également
l’important port d’Odessos (Varna aujourd’hui). Autour de 341/340, il ne put repousser les Scythes qui avaient
envahi la Dobroudja, région du Nord-est de la Bulgarie bordée par le Danube et la Mer Noire. Vers 340/339,
il conclut alors un traité avec le Roi de Macédoine, Philippe II (359-336) pour se débarrasser des envahisseurs.
Le Macédonien libéra la région en battant le Roi Scythe Atéas (ou Athéas) et du même coup étendit son royaume
jusqu’à l’embouche du Danube, Cothelas devenant son vassal. Cette relation fut encore renforcée l’orque la
fille Cothelas, Meda, devint vers 340 l’une des épouses du Roi Macédonien. Selon beaucoup de spécialistes,
le tombeau de Cothelas se trouverait probablement près du village actuel de Svechtari, dans le Nord-est de la Bulgarie.
COTYORA Voir
KOTYORA.
COTYS ou Kotys (En Grec : Κότυς)
Nom de 11 Rois de Thrace. COTYS I Roi Odryse de Thrace de 384 à 360 ou 384 à 359
ou 380 à 356. Il naquit sous le règne de Seuthès I que certains spécialistes donnent comme son père.
Il devint Roi en tuant Eurizelmès (ou Euryzelmes ou Hebriselmis ou Hebryzelmis), avec l’aide des
Athéniens mais on ne sait pas dans quelles circonstances et il mit fin à cette mini période de
trouble d’une trentaine d’années. Afin de renforcer son alliance avec Athènes, il maria sa fille
au Général Athénien, Iphicrate qui devint bientôt la deuxième personne après le Roi.
Cotys I aida Hales, le chef des Triballes, contre la cité d’Abdère (ou Abdéra ou Ábdēra sur la mer Égée,
près de l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos). Mais en 375, les Triballes se
rebellèrent contre le royaume. Une des raisons de cette révolte était que ceux-ci ne pouvaient pas obtenir
les marchandises luxueuses et d’autres articles du Sud du pays. Cotys I mata rapidement la rébellion en
reconstruisant la ville de Pistiros (En Grec : Πίστιρος) située près de la ville actuelle de Vetren.
Il s’opposa ensuite au soulèvement du Satrape Perse, Ariobarzane (ou Ario Barzan ou Aryo Barzan ou Ariobarzanês), qui était aidé par son ancienne alliée,
Athènes. Il fut assassiné. Le royaume fut alors partagé entre ses trois fils : Cersobleptès
I, Berisadès et Amadocos II. (Voir
Grèce,
Thrace,
Cotys I). COTYS
II Roi Odryse de Thrace de vers 300 à vers 280 av.J.C. Il fut peut-être un fils de Seuthès III.
Raizdos lui succéda que certains donnent pour son fils. COTYS III Roi
Odryse de Thrace vers 270 ou de 260 à 240 ou de 261 à v.250 av.J.C. il fut le fils de fils de Raizdos
à qui il succéda. COTYS IV Roi Odryse de Thrace de 185 à 165 ou 171 à 167 av.J.C.
Il fut le fils de fils de Seuthès IV. À partir de 168, la Macédoine devint province Romaine, le royaume des
Odryses devint client de la république Romaine tandis que les autres tribus Thraces furent soumises.
COTYS V (ou I des Astéens) Roi Astéen de Thrace
de v.120/100 à 87 ou v.120 à ? av.J.C. Après la dislocation de l’Empire Odryse,
parmi tous les petits royaumes Thraces, la dynastie d’Asti (ou Astae ou Astai, en Grec :
Αστοί, Rois Astéens) qui est le nom d’une tribu qui est mentionnée par Tite-Live
(ou Titus Livius, historien Romain, 59 av.J.C-17 ap.J.C), va émerger avec quelques
Rois. Pour certains spécialistes le fondateur serait Cotys V (ou I des Astéens), qui fut le fils du Roi
Odryse Beithys (v.140 à v.120). Son successeur sur le trône Odryse/Astéen fut son fils Sadalès I (ou Sadalas).
COTYS VI (ou II des Astéens) Roi Astéen de Thrace
de 57 à 48 av.J.C. Il fut le fils de Sadalès I à qui il succéda. Son fils
Saladés II lui succéda. Ce dernier, alors qu’il n’était que Prince fut envoyé en 48 par son
père pour aider Pompée (106-48) à lutter contre Jules César (100-44).
COTYS VII (ou III des Astéens) Roi Astéen de Thrace
de 31 à 18 av.J.C. Il fut le fils de Sadalès I à qui il succéda sur le trône Astéen et Odryse.
Il le reçut de la part de Marc Antoine (83-30). En 18 Cotys VII mourut et ce fut son beau-frère,
le Prince (ou Roi) des Sapéens, Rhœmétalcès I qui devint le tuteur de ses enfants dont
Rheskouporis II (ou Rascouporis) qui lui succéda.
COTYS VIII Il n’y a pas de trace d’un numéro VIII ?.
COTYS IX (ou I des Sapéens) Roi Sapéen de Thrace
de ? à 48 ou de 55 à 48 av.J.C. Il fut le fils de Rhœmétalcès.
Cotys X (ou II des Sapéens) Roi Sapéen de Thrace de
42 à 31 ou 42 à 15 av.J.C. Son fils Rhœmétalcès I Caius Julius lui succéda.
Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens)
Co-Roi Sapéen de Thrace de 12 à 19 ap.J.C, avec son oncle Rheskouporis IV.
Il succéda à son père Rhœmétalcès I Caius Julius. En 12 lorsque ce dernier mourut, ses états,
alliés de Rome, furent divisés en deux parties, qui furent réparties entre Cotys XI Sextus Julius
et son frère Rheskouporis IV (ou II des Sapéens). Cotys XI reçut la région proche de la côte
avec les terres cultivées et des colonies Grecques. Rheskouporis IV, celle sauvage et inculte
de l’intérieur, exposée à des attaques hostiles des peuples voisins sur ses frontières.
Il fut bien sûr insatisfait de ce partage et le conflit devint inévitable. En 19, l’Empereur
Tibère (14-37), dans une tentative d’empêcher une guerre, envoya des émissaires aux deux
Rois afin de trouver un accord de paix. Cotys XI congédia ses troupes et Rheskouporis IV
fit semblant de suivre son exemple. Il proposa une entrevue à son neveu, qui s’y rendit
sans défiance. Au milieu d’un festin, Rheskouporis IV le fit emprisonner et décida de
s’accaparer ses terres, puis il l’accusa de trahison. Tibère convoqua le Roi à Rome
pour qu’il justifie l’arrestation de Cotys XI. Le Thrace refusa et fit assassiner son neveu
faisant un affront à l’Empereur. Certaines sources avancent que Cotys XI se serait suicidé.
Sa femme Antonia Tryphaena et ses enfants fuirent alors la Thrace à Cyzique, en Mysie,
pour échapper Rheskouporis IV qui fut accusé par Antonia Tryphaena. Il fut reconnu coupable
et condamné à mort. Le royaume de Thrace fut de nouveau divisé entre : Rhœmétalcès II (ou Rhémétalcès),
fils de Rheskouporis IV qui s’était ouvertement opposé aux plans de son père,
et les très jeunes enfants de Cotys XI et Antonia Tryphaena : Cotys XII (ou IV des Sapéens, 19 à 38)
qui céda son trône à son frère Rhœmétalcès III Caius Julius (ou Rhémétalcès, 38 à 46),
sur ordre des Romains et devint Roi de Sophène (ou Arménie Mineure) de 38 à 54 en compensation.
Du fait de leur jeune âge, selon Tacite (ou Publius Cornelius Tacitus, historien et Sénateur Romain,
56/57-v.120), le Propréteur Titus Trebellenus Rufus fut nommé Régent avec leur mère Antonia Tryphaena.
COTYS ou Kotys (En Grec : Κότυς)
Nom de 3 Rois du Bosphore Cimmérien. COTYS I Tibérius Julius
ou Tiberius Julius Cotys Philocaesar Philoromaios Eusebes
(En Grec : Τιβέριος
‘Iούλιος Κότυς Α
‘Φιλόκαισαρ
Φιλορωμαĩος
Eůσεβής) Roi du Bosphore Cimmérien de 45 à 62 ou 45 à 63
ou 45/46-68/69 ap.J.C. petit-fils du Roi de Thrace Cotys IV et fils du Roi du Bosphore
Aspurgos, il fut désigné par l’Empereur Claude I (41-54) à la place de son frère
Mithridate contre lequel il avait dû lutter pour prendre
le trône. Il eut un fils Rheskouporis I (Roi, 68-92). (Voir
Asie Mineure,
Bosphore Cimmérien,
Cotys I).
COTYS II Tibérius Julius ou Tiberius Julius Cotys
Philocaesar Philoromaios Eusebes
(En Grec : Τιβέριος
‘Iούλιος Κότυς Β
‘Φιλόκαισαρ
Φιλορώμαίος
Eυσεbής) Roi du Bosphore Cimmérien de 123 à 132 ou 123/124 à 132/133.
Fils de Sauromatès I à qui il succéda. On sait peu de chose sur son règne. Son titre royal sur
sa monnaie est en Grec. Il fut un contemporain de l’Empereur Hadrien (117-138). Il est mentionné
dans des écrits de l’historien Romain Arrien (ou Flavius Arrianus Xenophon, v.85-v.146) qui
laissent penser qu’à sa mort, Hadrien semble avoir eu des velléités d’intervenir dans sa
succession. On ne connait pas le nom de son épouse mais il eut un fils Rhœmétalcès I qui lui succéda.
COTYS III ou Tiberius Julius Cotys Philocaesar
Philoromaios Eusebes (En Grec : Τιβέριος
‘Iούλιος Κότυς Γ
‘Φιλόκαισαρ
Φιλορώμαίος
Eυσεbής) Roi du Bosphore Cimmérien de 227 à 234 ou 227 à 235
ou 227/228 à 233/234 ou 228 à 233 ap.J.C. Il succéda à son frère Rheskouporis II et son
neveu Rheskouporis III. Il fut le dernier Roi du Bosphore à régner avec le nom de Tibère
Julius Cotys. Il fut un contemporain du règne de l’Empereur Romain, Sévère Alexandre (222-235).
On ne connait pas le nom de son épouse qui fut une noble Sarmate, mais de ce mariage Cotys III
eut trois fils qui vont être co-Roi avec lui : Sauromatès III, Rheskouporis IV et Ininthimeus.
Pendant le règne de Cotys III, les dernières pièces d’or du Bosphore furent frappées.
Après son règne, la monnaie d’or disparut et fut remplacé par du bronze ou de l’argent.
Lorsqu’il mourut, il fut remplacé par son troisième fils, Ininthimeus, les deux premiers
étant décédés.
COUSH ou Couch Voir KOUCH.
CRANAE Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi
Cranaos, elle épousa le 3e Roi d’Athènes Amphictyon.
CRANAOS ou Kranaós ou Cranaus (En Grec :
Κραναός) 2e Roi légendaire
“autochtone” (enfant spontané de la terre) d’Athènes de la dynastie des Érechthides
de 1506 à 1497 av.J.C. Il épousa Pédias, une Lacédémonienne, fille de Mynès,
Roi de Lyrnessos, l’une des villes alliées de Troie. Il eut trois filles :
Atthis, Cranaé et Cranaichmé. Atthis mourut jeune et Cranaos décida de donner son nom
à la province de l’Attique, qui jusque là portait le nom de son premier Roi, Actée.
Cranaos fut détrôné par Amphictyon, époux de Cranaé (ou d’Atthis selon certaines
versions où Cranaé serait morte plus âgée), et mourut en exil à Lamptrée.
CRASSUS Membre du premier triumvirat avec César et Pompée, proconsul de Syrie,
en 54 av.J.C. À la tête d’une armée de quarante-deux mille hommes, sur les
conseils du Prince de l’Osroène, Abgar II, il franchit l’Euphrate et attaqua la
Mésopotamie dans le but de prendre Séleucie. Il fut battu par les Parthes à
la bataille de Carrhaes (ou Haran) et du fuir en Arménie.
CRATEA Voir KRATEA.
CRATESICLÉA ou Kratesikleia Co-Reine de Sparte de
la branche des Agiades. Elle fut l’épouse
du co-Roi de Sparte Léonidas II (254-242 et 240-235). Elle fut d’origine Perse et il la rencontra
lors de son séjour à la cour Séleucide de Séleucos I Nikatôr (305-280). Elle lui donna trois
enfants : Eucleidas (ou Euclidas), Chilonis qui épousa le co-Roi de Sparte Cléombrotos III (ou Cléombrote, 242-240)
et Cléomène III qui succéda à son père.
CRATÈRE ou Kraterós ou Craterus
(En Grec : Κρατερός) Général Macédonien,
qui naquit vers 370 et mourut en 321. Ce fut l’un des principaux officiers d’Alexandre le
Grand (336-323). Son frère Amphotéros fut l’un des Amiraux d’Alexandre. Sous le règne de
ce dernier il commanda dans un premier temps à la bataille du Granique (Mai 334) un corps
de fantassins avec le grade de Taxiarque. À la bataille d’Issos (1 ou 5 ou 12
Novembre 333), puis à Gaugamèles (331)
il dirigea l’infanterie de l’aile gauche de l’armée Macédonienne. En dehors des batailles,
il fut fréquemment chargé de missions de confiance par Alexandre. Ainsi, durant l’automne 331,
il occupa les hauteurs du pays des Ouxiens (Ouest de l’Iran actuel) au Nord-ouest de Persépolis,
puis il commanda en second, en Janvier 330, à la bataille des Portes Persiques. En 330, dans la poursuite contre
Darius III, il semble avoir eut le commandement du principal corps d’armée tandis qu’Alexandre
dirigeait l’avant-garde. En 329 il mit le siège devant Cyropolis où il fut blessé puis il écrasa
une révolte dans la région de la Paraitacène, en Médie, vers 327.
Il a souvent été dit qu’il poussa à l’assassinat de Parménion, longtemps son supérieur. En Inde
il joua un rôle plus effacé et entre semble-t-il en rivalité avec Héphestion (ou Héphaestion
ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324). Lors de la descente
de la vallée de l’Indus chacun commanda un corps d’armée.
Ce fut à lui qu’Alexandre confia le troisième corps d’armée en 325, lors du retour de l’expédition.
Il rejoint Alexandre à Harmozia, en face du détroit d’Ormuz, qui lui montra sa faveur en le mariant,
à Suse, à une Princesse Achéménide, Amastris, fille d’Oxyartès (ou Oxyarte ou
Oxyartes) le frère de Darius III.
Puis il fut chargé avec Polyperchon de ramener les vétérans, dont les Argyraspides
(Les Boucliers d’argent), en Macédoine. Ce futt sur le chemin, en Cilicie, qu’il apprit la mort
d’Alexandre. Malgré son absence de Babylone lors du partage de l’Empire, son prestige était tel
qu’il obtint la charge de protecteur de la royauté (Prostatès) pour Philippe III Arrhidée et le
futur Alexandre IV qui allait naitre. En 322 il aida Antipatros (ou Antipater) à mettre fin à la
Guerre Lamiaque et épousa sa fille Phila. Il fut alerté par Antigonos (ou Antigone) des ambitions
de Perdiccas et passa en Asie Mineure. Il fut tué au printemps 321 en Cappadoce lors d’une bataille
contre Eumène de Cardia (ou Eumènes) allié de Perdiccas.
CREMNA (En Grec :
Κρῆμνα) Ce fut une
ville de Pisidie. Elle se dressait sur une colline dominant la rivière
Cestrus (ou Kestros ou Aksu ou Çayı Aksu aujourd’hui). Elle fut d’abord prises par Amyntas,
commandant Galate de l’armée auxiliaire de Brutus et Cassius, qui devint Roi de
Galatie et de Pisidie, nommé par le Consul Marc Antoine (83-30 av.J.C). Octave
lui permit de rester Roi jusqu’à sa mort en 25 av.J.C. Après cela, la cité
redevint une colonie Romaine comme le reste de la région rattachée à la province
Romaine d’Asie. Ses premières pièces de monnaie semblent avoir été frappées sous
l’Empereur Hadrien (117-138). Ptolémée mentionne la Cremna Colonia et selon lui
elle était dans la même longitude que Sagalassos. La cité va connaître une
grande prospérité sous l’Empereur Aurélien (270-275), mais en 276 la ville fut
prise par un Isaurien, nommé Lydius, qui l’utilisa comme base pour piller la
région. Plus tard, la ville fut insérée dans la province Romaine de Pamphylie,
dont elle fut une capitale. Elle resta longtemps habitée, comme en témoignent
ses Évêques présents aux différents conciles œcuméniques. À un certain moment
dans le haut Moyen-âge, le site antique de la ville fut abandonné, la population
elle-même se transféra dans l’actuel village de Çamlik. Le site antique de
Cremna a été identifiée dans le district de Bucak en 1874 et les fouilles ont
débuté en 1970. Très peu des anciennes bâtisses de la cité sont encore debout,
elle ne sont généralement aujourd’hui plus constituées que d’un amas de pierre.
CRÉON I Premier Archonte annuel (Éponyme)
d’Athènes en 682 av.J.C.
CRÉON Tyran puis Roi de Thèbes (Grèce). Arrière-petit-fils de
Penthée, il fut le tuteur d’Étéocle et de Polynice. Il épousa
Eurydice et eut sept enfants.
CRESPHONTÈS ou Cresphonte ou Kresphontès ou Kresphóntês
(En Grec : Κρεσφόντης) Roi Mythologique
Héraclide de Messénie.
Il prit comme capitale Stényclaros (ou Stenyclarus) dans la plaine du Nord et étendit
ensuite sa suzeraineté, puis sa domination sur l’ensemble du district. Il épousa Mérope (En Grec :
Μερόπη), la fille du Roi d’Arcadie, Cypsélos (ou Kypsélos).
Cresphontès et deux de ses fils furent assassinés au cours d’une insurrection, seul le 3e Æpytos, qui
faisait ses études dans la maison de son grand-père Cypsélos, échappa au massacre.
Une fois adulte celui-ci récupéra son trône et vengea son père.
CRÉSUS ou Croesus ou Kroisos
(En Grec : Κροῖσος,
en Persan : قارون Qârun)
Dernier Roi de Lydie de la dynastie des Mermnades, de 562 à 546 ou 561 à 547 ou 560 à 547
ou 560 à 546 ou 560 à 541 ou 555 à 541 av.J.C. Il fut le
fils et successeur d’Alyatte II, célèbre par les richesses de son
royaume dues à des mines d’or et au croisement des routes commerciales vers
les ports Égéens. Il soumit Éphèse et toute l’Asie Mineure. Il manifesta une
grande générosité envers les temples Grecques, ce qui lui valut l’amitié
des Grecs. Allié de Sparte et de l’Égypte, il prit les devants pour attaquer
son puissant voisin le Roi Perse Cyrus II en 547, mais il fut battu à la
bataille de Thymbrée
et fait prisonnier dans Sardes, sa capitale. (Voir
Asie Mineure,
Lydie,
Crésus).
CRÈTE ou MINOEN
La Crète et les Minoens furent une des plus remarquables civilisations
Hellénistiques. Cette civilisation de l’âge de bronze doit son nom au Roi
légendaire Minos. Au XXIIe siècle, la Crète centrale, la plus riche,
construisit les palais de Cnossos et Phaistos qui furent détruit par des
tremblements de terre. Les princes de Cnossos semblent avoir été les plus
puissants de l’île. Le commerce fut très prospère, céramiques, tissus,
objets de bronze et orfèvreries et cette richesse fut visible dans les palais.
La deuxième moitié du IIe millénaire fut une période de déclin qui s’acheva
par l’invasion Mycénienne, puis Dorienne. La Crète ne fut plus alors qu’une
petite partie du monde Grec, partie qui fut en plus divisé en cités
rivales : Cnossos, Gortyne, Cydonia. Les Romains prirent l’île en 67,
mettant fin à la piraterie pratiqué par les habitants de l’île. (Voir
Grèce,
Minoens).
CRIMÉE (ou Chersonèse Taurique, chez les Grecs) Grande presque-île
qui s’avance dans la mer Noire et sépare
cette dernière de la mer d’Azov. La Crimée fut colonisée par les Grecs à
partir du VIIe siècle. Le royaume du Bosphore Cimmérien qui s’y constitua au
Ve siècle, fut soumis par Rome au Ier siècle av.J.C, puis par Byzance. À l’époque
des grandes invasions, le pays vit déferler successivement, les Goths vers 250
ap.J.C, les Huns en 376 puis les Khazars.
CRITIAS
Nom de 2 hommes politiques Athéniens. CRITIAS
Archonte annuel d’Athènes en 600 av.J.C. CRITIAS Homme
politique et Sophiste Athénien. Il naquit sans doute vers 455 et mourut en 403
av.J.C. Oncle de Platon (Philosophe Grec, 427-346) il figura au
début du Timée et dans le Critias (Cette identification est cependant
contestée : Il pourrait s’agir de son père, nommé lui aussi Critias), ainsi que
dans le Charmide. Issu d’une famille aristocratique, il fut réputé pour sa beauté, son
intelligence, son énergie et son activité en tous les domaines à la fois. Il fut
formé par les sophistes, mais fit aussi partie des disciples de
Socrate (Philosophe Grec, 469-399). Cela figura,
d’ailleurs, parmi les motifs de la condamnation à mort du philosophe. Il
semble que Critias ait commencé sa carrière politique parmi les partisans
d’Alcibiade (Homme d’état Athénien, 450-404)
et qu’il ait agi pour que celui-ci puisse rentrer de son bannissement. Sans
doute fut-il lui aussi ostracisé, d’après Xénophon (Philosophe, historien et
maître de guerre Grec, v.430-v.355) il aurait mené alors une vie aventureuse en
Thessalie. Selon le témoignage de Philostrate, "il rendit plus lourde les
tyrannies des cités Thessaliennes par son influence politique".
En 404 av.J.C, Athènes capitula devant Sparte,
Critias rentra alors à Athènes, comme les autres exilés politiques. Il
prit la tête d’une Oligarchie (les 30 Tyrans), favorable à Sparte,
mettant fin au régime démocratique, qui imposa la terreur aux Athéniens jusqu’en 403 où
Thrasybule reprit le pouvoir et reconstitua une nouvelle confédération.
Critias prit un fort ascendant sur ses collègues
et fit exécuter celui qui, jusque-là, en était le chef, Théramène. Il fut l’un
des principaux responsables des massacres commis par la tyrannie. Parmi les
décrets qu’il prit, figure l’interdiction d’enseigner la rhétorique, ce qui peut
paraître étonnant de la part d’un élève des sophistes. Il mourut en 403 lors
d’un combat contre les démocrates, les Athéniens
de Phylé (Forteresse de l’Attique, au Sud du mont Parnès) qui tentaient
de reprendre la ville et prennent Munichie (Port de la marine de guerre) et
battent l’armée de secours que les Trente avaient envoyée. On ne
possède plus de son œuvre littéraire que quelques fragments. L’un d’eux est un
discours prononcé par Sisyphe dans une tragédie. Il reste aussi des fragments
d’études que Critias avait rédigées sur la constitution de certains états Grecs,
des poèmes, mais plus rien des discours. On sait aussi qu’il avait composé des
ouvrages philosophiques sous forme de dialogue. (D’après l’article de Wikipédia :
Critias).
CROTONE Ville de Calabre, elle vainquit Sybaris en 510 av.J.C. Elle fut prise par
Hannibal, puis les Romains en 277. Elle retrouva une certaine indépendance un
certain temps, puis devint colonie Romaine en 194. Ce fut la patrie de Milon.
Ses Tyrans les plus connus furent : Élosis et Ménodimos.
CTÉSIPHON Ville de moyenne Mésopotamie, sur le Tigre au Sud de Bagdad (environ
35Km). Elle fut la capitale des Parthes Arsacides, puis des Perses Sassanides. Elle
devint arabe en 637 ap.J.C. (Voir
Perse,
Parthes,
Ctésiphon).
CUMES Ville de Campanie (Italie Méridionale). Ce fut une ancienne colonie
Grecque fondée au VIIIe siècle. Elle fut célèbre par l’antre de la Sibylle
qui s’y trouvait. Elle s’allia aux Romains pendant les Guerres Puniques.
CUSAE ou Qis
en Égyptien : Kis ou Kousos ou Akouasa ou Akoussa ou Kousis ou Kousai, en Grec :
Kousos ou
Kõskõ Kousos, en Latin : Cussa ou Cusæ ou Chusæ ou Cusæ.
Elle fut de la capitale du 14e nome de Haute-Égypte.
Elle est identifiée aujourd’hui à la ville d’El-Qusiya (ou El-Kousîyet ou Alquoussiah),
qui est située sur la rive occidentale du Nil, à la hauteur de Mellaoui, un peu à l’Ouest
du village de Meir. Lors des XVe, XVIe dynastie la ville marquait la frontière méridionale
de la région Hyksôs. Le royaume de Thèbes de la XVIIe dynastie comprenait lui les huit
premiers nomes entre Éléphantine et Abydos et une partie de la Moyenne Égypte jusqu’à
Cusae où grâce à des alliances avec des Potentats locaux, la cité leur vouait allégeance.
La ville fut un centre de culte pour la Déesse Hathor. La cité eut une nécropole, en
plein désert, dont les plus anciennes tombes datent de la fin de l’Ancien Empire.
Elle fut surtout employée pendant le Moyen Empire et contenait les tombeaux rupestres
des aristocrates locaux (Tombe de Oukhhotep, XIIe dynastie, Garde supérieur des sceaux).
Pendant le Ve siècle ap.J.C, lors de la domination Romaine, la ville fut le camp de
la Légion II Flavia Constantia. Elle fut le plus grand, le plus riche et le plus
peuplé des sept grands monastères Coptes qui est le centre d’un important pèlerinage.
CYAXARE ou Ouvakhshatra
ou Oumakishtar Roi
des Mèdes de 633 à 585 ou 625 à 585 av.J.C. Fils de Phraortès I. Il vainquit les Assyriens et
mit le siège devant Ninive. Il fit face à l’invasion des Scythes puis en
612, avec l’aide du Roi de Babylone Nabopolassar (626-605), il prit et
détruisit Ninive, mettant fin ainsi à l’empire Assyrien. Il chercha ensuite
à envahir, en 590, la Lydie qui était en pleine expansion, mais signa un
traité de paix avec elle en 585. (Voir
Perse,
Mèdes,
Cyaxare).
CYCLADES Archipel Grec de la mer Égée formant un cercle autour
de Délos, l’île principale. Les îles s’unirent et semble-t-il, formèrent une
partie de ce que l’on a appelé "Les peuples de la mer", qui
seraient un des facteurs de la chute brutale de l’empire Hittite et de l’abandon
par les Égyptiens de grandes villes du littoral méditerranéen. Les Égyptiens
furent par deux fois attaqués par les Peuples de la mer, mais furent vainqueur
par deux fois.
CYLONAS Tyran de Crotone vers 700 av.J.C.
CYNANÉ Princesse
Macédonienne, née vers 357, fille d’Audata et du Roi de Macédoine Philippe II
(359-336). Elle épousa le Roi de Macédoine Amyntas IV (359). De cette
union naquit une fille, Eurydice (ou Euridika), qui épousa Philippe III
Arrhidée, un fils de Philippe II. Elle fut assassinée par Alcétas sur l’ordre de
Perdiccas.
CYPARISSIE ou Kyparissia ou Cyparissia
ou Cyparissiae ou Cypaarissium
(En Grec : Κυπαρισσία,
ou Arkadia ou Arcadia au Moyen-âge)
Ville du Nord-ouest de la Messénie, sur le golfe du même nom, une baie de la mer
Ionienne. Le village ancien de Cyparissia fut déjà été mentionné par Homère (Poète
Grec, fin du VIIIe siècle) dans son Iliade. Il possédait probablement un port artificiel.
CYPROSS Nom de 2 Princesses de Judée.
CYPROS Princesse de Judée. Elle fut l’épouse du Régent de Judée
Antipater I (47-43 av.J.C). Elle lui donna quatre fils : Phasaël,
Tétrarque de Jérusalem 41-40, mort en 40 av.J.C, Hérode le Grand né en 74/73, Tétrarque
de Judée 41-40, Roi de Judée 40-37, Roi d’Israël 37-4 av.J.C,
Joseph qui mourut en 38 av.J.C assassiné par les Galiléens et Phéroras. Une fille,
Salomé I, née v.60 av.J.C, qui eut trois époux : Joseph, son oncle, avec qui elle
eut Joseph et Antipater II qui épousent tous les deux des filles d’Hérode le Grand;
Costobar (ou Costobarus ou Kostobar) le Gouverneur d’Édom
avec qui elle a Bérénice, qui épouse un fils d’Hérode
le Grand et enfin Alexas dont il n’y a pas d’enfant connu. Elle meurt en 10
ap.J.C. CYPROS Princesse de Judée. Elle fut la fille du
Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine Mariamne I.
Elle épousa son cousin Antipater II, fils de Joseph (le frère d’Antipater I) et Salomé I.
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
CYPSÉLIDES Famille aristocratique de Corinthe qui dirigea la ville à partir de
657 av.J.C, qui tira son nom de Cypsélos, Tyran de Corinthe (657-627). (Voir
Grèce,
Corinthe).
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CYPSÉLOS ou Kupselos ou Cypsèle ou Kypsélos
(En Grec : Κύψελος)
Tyran de Corinthe de 658 à 628 ou 657 à 627 ou 655 à 625 av.J.C,
Il fut fondateur de la dynastie des Cypsélides.
Il eut trois enfants, dont Périandre qui lui succéda.
Pour le sauver de la mort, sa mère l’avait caché dans un coffre. Il
dirigea la résistance de la ville contre l’invasion des Doriens qui dominaient
tout le pays et s’empara du pouvoir en 657. Il rendit Corinthe très puissante. (Voir
Grèce,
Corinthe,
Cypsélos).
CYRÉNAÏQUE Région orientale de la Libye.
CYRÈNE Ville principale de la Cyrénaïque (Libye), elle fut fondée par les colons
Doriens de Théra en 631 av.J.C et fut un royaume florissant qui ravitaillait la
Grèce en blé, vin et fruits. La monarchie Tyrannique des Battiades (Les
Rois Battos et Arcésilas) fut renversée en 458 et une république fut établit
jusqu’en 331. Cyrène fut conquise à cette date par Alexandre le Grand (336-323)
et passa ensuite, en 321 sous la domination des Ptolémée d’Égypte. Magas
(275-250) son gouverneur en fit un royaume indépendant de l’Égypte, mais en 96,
elle entra dans l’empire Romain, le Roi
Ptolémée Apion (116-96), fils de Ptolémée VIII d’Égypte, leur ayant légué la ville à sa mort.
CYRUS ou Kyros ou Ciro (En Perse ancien :
Kurāš ou Kurāsh ou Kūruš ou Koroush, en Persan
moderne : کوروش , en Grec :
Κῦρος
Kȳros, en Babylonien et Élamite : Kuraš, en Araméen : Kurin, en Hébreu :
כורש Koresh) Non de 3 Rois des Perses Achéménides.
CYRUS I Roi des Perses d’Anshan et Roi du Parsumash de 652
à 600 ou 640 à 600 ou 610 à 585 ou 580 av.J.C.
Il fut le fils de Teispès et le père de Cambyse I (600-559) et d’Atossa qui épousa Pharnaspès (Sokhrès) Prince d’Anshan.
(voir Perse,
Perses d’Anshan,
Cyrus I).
CYRUS II le Grand Roi des Perses d’Anshan et Roi du Parsumash de 559 à 549 av.J.C
et Roi des Perses Achéménides de 549 à 529. Fils de Cambyse I et de Mandane, fille du Roi des Mèdes
Astyage (585-550/49). À sa naissance Astyage confia Cyrus à un de ses fidèles avec pour mission
de le tuer, mais sauvé par un berger, Cyrus plus tard devint Roi d’Anshan (558-549) et se révolta
contre Astyage, il le fit prisonnier en 555 et en 549 après la prise d’Ecbatane, prit le titre de
“Roi des Mèdes et des Perses”. Il battit ensuite en 547/546 le Roi de Lydie, Crésus (561-547).
Il s’attaqua aux colonies Ioniennes de l’Asie Mineure de 545 à 539, puis s’empara de Babylone,
où il libéra les juifs captifs. Il poursuivit sa marche vers l’Est et domina tout le pays
entre la mer Caspienne et l’Inde. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), il aurait
été vaincu et fait prisonnier en 529 par Tomyris, Reine des Massagètes qui l’aurait noyé dans
du sang. Une tradition fait du tombeau de Pasargades, celui du Roi des Perses. Il épousa :
Neithiyti une Princesse d’Égypte, fille du Pharaon Apriès (589-570), qui lui donna deux
filles, Atossa et Artystonè qui épousèrent toutes les deux le Roi des Perses Achéménides
Darius I (522-486). Puis il épousa Cassandane, fille de Pharnaspès (Sokhrès) et d’Atossa
d’Anshan, qui lui donna deux fils, Cambyse II (529-522) et Bardiya et enfin il épousa
Amytis II, Princesse de Médie, fille du Roi des Mèdes Astyage et de la Reine Aryenis,
qui lui donna une fille, Méroé qui épousa son demi-frère, Cambyse II. (voir
Perse,
Achéménides,
Cyrus II).
CYRUS (III) le Jeune Prince Perse Achéménide (424 à 401). Fils de Darius II (423-404),
ambitieux il tenta d’assassiner son frère Artaxerxès II, le jour de son couronnement mais il
fut gracié. Il conspira de nouveau et à la tête des dix mille mercenaires Grecs et Asiatiques
qu’il avait réuni attaqua son frère. Il perdit la bataille et fut tué à la
bataille de
Counaxa en Septembre 401. Après sa mort, les mercenaires constituèrent la fameuse retraite des
“Dix Mille” racontée par Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec,
v.430-v.355), l’un des chefs, dans son Anabase.
(voir Perse,
Achéménides,
Cyrus le Jeune).
CYZIQUE ou Kyzikos (En Grec : Κύζικος,
en Turc ottoman : آیدینجق Aydincik)
Ce fut une ville Grecque située sur la Propontide (Mer de
Marmara), en Mysie, dans la province actuelle de Balıkesir en Turquie. Plus
précisément sur la côte de la péninsule actuelle de Kapıdağ (L’antique
Arktonnesos ou Arctonnesus ou Arcotoneso). Un tombolo (Cordon littoral de
sédiments reliant deux étendues terrestres) fait supposer qu’à l’origine le site
de la ville fut une île de la mer de Marmara qui fut reliée à la terre ferme dans
les temps préhistoriques, soit par des moyens artificiels soit par un tremblement
de terre. La ville avait deux ports : Kytos et Panormos. Selon la légende, elle
fut construite par Cyzique (Selon certains, le fils de Apollon), qui vint de Thessalie parmi les Pélasges qui
allaient plus tard être expulsés par les Lydiens, expulsés à leur tour par les citoyens de
Milet qui fondèrent sur le site une colonie en 756. Appien d’Alexandrie
(Historien Grec, 90-v.160) d’Alexandrie dit que Cyzique fut donnée par Zeus à Perséphone comme dot, et qu’elle fit l’objet
d’une grande vénération parmi les habitants de la ville comme aucune autre Divinité. (Voir
Asie Mineure,
Colonie de Millet,
Cyzique).
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