Statue porte-enseigne de Ramsès III – Musée du Caire
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Son origine et sa durée de règne
Ramsès III est le IIe Pharaon de la
XXe dynastie. Il fut le fils du
Pharaon Sethnakht et de la Reine
Tiyi-Merenaset (ou Tiyi-Meroutenaset ou Tiyi-Meryaset ou Tiy-Merenese ou Tiye-Meren-Iset
ou Tiy-Mereniset).
Siegfried Schott
avance qu’il prit la régence le 17e jour du 3e mois de la
saison Péret
et Edward Frank Wente et
Charles Cornell Van Siclen qu’il fut couronné le 26e jour du 1er mois de la
saison
Shemou. La presque totalité des égyptologues sont d’accord pour lui octroyer
un règne d’une durée de 31/32 ans, pour Wente
et Van Siclen 31 ans, 1 mois et 19 jours, et son couronnement donna lieu à d’importantes
festivités.
Son Règne
Les guerres
L’Égypte fut souvent menacée au
cours de la période du règne de Ramsès III par des forces extérieures. D’une
part, par les incursions répétées de tribus Libyennes, puis à l’Est par les
Peuples de la mer,
dont le Pharaon arrêtera par deux fois les vagues dévastatrices (Bataille
de Djahy et
Bataille du Delta).
Leur flotte fut anéantie par des forces navales et terrestres à l’entrée d’un bras du Nil.
Ce haut fait est relaté sur les murs de son temple de
Médinet Habou. Les conflits vont durer pendant
presque onze ans, souvent remportés par Ramsès III.
Selon plusieurs égyptologues, dont
Nicolas Grimal, le souverain mena deux guerres à l’Ouest du Delta contre des troupes
d’une coalition Libyenne : Les Libous et
Méchouech (ou Meshwesh
ou Mâchaouach), en l’an 5/6 et
fin de l’an 11. Ces derniers, qui avaient été repoussés
par Mérenptah (1213-1203), refirent des apparitions
dans le Delta occidental. Ils furent vaincus par
Ramsès III qui intégra une partie de leurs troupes à l’armée Égyptienne au cours de l’an 5/6.
Le Pharaon lança donc une deuxième offensive, six ans plus tard. Elle fut montée pour les maintenir en Marmarique.
Elle se solda par l’écrasement total des ennemis. Ceux-ci furent
emmenés en captivité, dont leur Roi, Kaper et son fils. Des communautés Libyennes se
constituèrent alors dans le pays et progressivement "s’égyptianisèrent". Elles
se regroupèrent en chefferies qui vont prendre au fil du temps de plus en plus d’importance
et qui s’empareront plus tard du pouvoir lorsque l’Égypte sombrera de nouveau dans l’anarchie.
Le coût élevé de ces batailles épuisa lentement la trésorerie de l’Égypte et contribua à la
diminution progressive de l’Empire Égyptien en Asie.
Décors de la tombe de Ramsès III
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Ramsès III laissa aux
Philistins le littoral
Palestinien, mais ils
devinrent vassal. Il partit en campagne en Asie, en l’an 12 de son règne, pour protéger les possessions
Syriennes et pour imposer l’autorité Égyptienne sur la région.
Les Thekker (ou Tjeker ou Tjekker ou Tyekker) une tribus des
Peuples de la mer, qui semble t-il ont gardé la ville de
Dor en
Phénicie jusque vers 1000 av.J.C. aurait attaqué l’Égypte et le Levant vers l’an 1175 (Bataille
du Delta, selon les égyptologues 1178/1177 ou 1176).
Ils sont documentés comme une tribu vaincue par Ramsès III en l’an 5, 8
et surtout 12 de son règne. Bien qu’il ait affirmé avoir "anéanti" les Thekker, les
documents suivants cette période les décrivent comme résidants dans certaines villes du Nord de
Canaan, dont
Dor.
Soit le scribe exagéra dans le style habituel des inscriptions pharaoniques, ou
alors il voulut signifier que le Pharaon avait fait campagne contre eux plusieurs fois.
Bien que les Égyptiens avaient une réputation de piètres marins ils se battirent avec acharnement.
Ramsès III teint les rives du Nil avec des rangées d’archers qui couvraient de volées de flèches en continu les vaisseaux
ennemis lorsque ceux-ci tentèrent d’accoster. Ensuite, la marine Égyptienne attaqua en utilisant des grappins pour
se transporter dans les navires ennemis.
Le Papyrus Harris fait largement état de ces faits. Ces
victoires de Ramsès III furent illustrées sur les murs du deuxième pylône dans la première cour de son temple funéraire
à Médinet Habou.
Le Pharaon conserva quelques bases en
Canaan, il pacifia les Bédouins
Édomites
(ou Iduméens) et la
Palestine. Le pays connaîtra, à l’issue de cette période guerrière, une nouvelle ère de prospérité.
Inscription décrivant la victoire de Ramsès III sur
les Peuples de la mer dans son temple funéraire à Médinet-Habou
Photo avant retouches :
wikipedia.de
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La politique intérieure
Toutefois, l’incroyable puissance
et la richesse du clergé d’Amon affaiblirent le
pouvoir du Pharaon. Le puissant clergé contrôlait, les grands temples de Karnak et de
Médinet Habou,
les districts d’Héliopolis et
Memphis qui étaient riches de terres, d’ouvriers agricoles
et d’artisans, mais aussi de métaux précieux, de cuivre et percevait pour son compte les recettes fiscales.
Selon le Papyrus Harris I du British Museum, qui comprend une liste détaillée des biens,
le temple d’Amon à Karnak à lui seul possédait
à la fin du règne de Ramsès III : 86 486 personnes,
433 jardins, 65 villes et villages, dont 9 en Palestine, 421 362 bovins etc…
Ramsès III voulut enrayer cette puissance et afin de consolider et équilibrer son État,
le Pharaon favorisa d’autres clergés et remplaça tous ses Vizirs.
Malheureusement ses actions seront sans effets puisque l’on sait qu’à la fin de
la dynastie le domaine du Dieu
Amon sera
presque identique à la surface de la Haute-Égypte.
Nous avons connaissance de plusieurs hauts fonctionnaires qui officièrent sous son règne :
Un Vizir au nom d’Hori, qui serait mort autour de 1176. Il était le fils du Grand-prêtre de
Memphis Hori et un petit-fils de
Ramsès II, par le Prince
Khâemouaset.
Il supervisa les travaux du temple funéraire du Pharaon et également des travaux de construction dans la nécropole
Thébaine et l’exploitation des carrières au Gebel el-Ahmar et à
Assouan. Il eut un mandat
relativement long. Il fut remplacé dans cette fonction par Ta qui était de la haute administration
Thébaine. Son origine n’est pas connue.
Il aurait pris ses fonctions en l’an 12 de Ramsès III.
Il mena des inspections et supervisa le travail sur
la tombe du Pharaon et fut responsable de l’approvisionnement des artisans. La durée du mandat de Ta ne
peut pas être déterminé de façon fiable. Probablement, qu’il cessa ses fonctions
avec la mort de Ramsès III, car il fut remplacé par Néferrenpet II dont nous n’avons la trace qu’à partir de la première année du règne de
Ramsès IV.
Le Vice-roi de Kouch était Hori III. Il gardera cette fonction jusque sous le règne de
Ramsès V.
Il fut le successeur de son père Hori II (fils de Kama), qui étaient en fonction depuis l’an 6 de
Siptah (1194-1188).
Sa famille fut originaire de
Bubastis, où il fut d’ailleurs enterré.
On a connaissance aussi d’un Maire de
Thèbes du nom de Paser et de trois Grands-prêtres
d’Amon dans la ville :
Bakenkhons, Ousermaâtrenakht et Ramsèsnakht.
La fin de sa vie
Ramsès III dut faire face, en l’an 29 (Le 10e jour du
2e mois de la saison Péret)
à la première grève d’ouvriers de l’histoire. Les artisans de
Deir el-Médineh se rebellèrent
car ils n’étaient plus livrés en nourriture, ils n’obtinrent satisfaction qu’au
bout de dix-huit jours. Le compte rendu de cette période se trouve transcrit dans un papyrus aujourd’hui au
Museo delle antichità Egizie de Turin (p1880). D’autres grèves ont suivi, ainsi que deux complots. Le
premier fut mené par le Vizir de Basse-Égypte et le deuxième, en l’an 32, fut une conspiration de harem.
Cette conspiration fut ourdie par la
Grande Épouse Royale, la Reine
Tiyi. Malgré la
désignation du Prince Ramsès (IV) comme successeur, le complot se mit en place pour mettre
sur le trône un autre Prince. La Reine espérait voir régner son fils
Penteouaret (ou Pentaour), demi-frère de Ramsès IV.
Ramsès III dans le sanctuaire du Temple de Khonsou à Karnak
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Comme le précise
James Henry Breasted,
autres que la Reine et son fils des hauts fonctionnaires et officiers de l’armée furent aussi impliqués dont :
Le Chef de la chambre du Pharaon, Pebekkamon, sept Maîtres d’hôtel royaux,
deux Surveillants du Trésor, deux Porte-étendards de l’armée, deux Scribes royaux, un Héraut, etc…
Cette grande affaire montre à quel point la famille royale n’était pas
un gage de sureté pour le Pharaon. Ce fut le manque de discrétion d’un des
conjurés qui permit de découvrir à temps le complot et de le déjouer.
Les conspirateurs furent alors tous arrêtés et jugés. Plus de quarante personnes furent
inculpées, toutes des proches de Ramsès III.
Quatre procès eurent lieu, dirigés par un
tribunal de douze hauts fonctionnaires auquel Ramsès III donna les pleins pouvoirs. Le premier procès condamna à
mort la Reine Tiyi et
vingt-huit conjurés (
Joyce Anne Tyldesley dit 38). Certains des accusées femmes du harem tentèrent de séduire les membres de la magistrature,
mais elles furent prises en flagrant délit. Les juges qui participèrent à la débauche furent sévèrement punis.
Le deuxième procès en condamna six autres à se suicider en public. Le troisième procès, quatre autres, dont le Prince
Penteouaret, qui furent obligés de se supprimer en privé. L’historienne Susan Redford spécule que Penteouaret,
en tant un noble, eut la possibilité de se suicider en prenant du poison et ainsi être épargné du sort humiliant
de certains des autres conspirateurs qui auraient été brûlés vifs et leurs cendres éparpillées dans les rues.
Ramsès III mourut avant l’énoncé du quatrième verdict, où d’autres eurent
le nez et les oreilles coupées. On priva même des individus de leurs noms qui subirent donc un anéantissement personnelle
complet et une réincarnation dans l’au-delà impossible. À l’occasion de son couronnement, son fils
Ramsès IV,
proclamera l’amnistie générale des derniers conjurés non encore jugés. Le
Papyrus Harris est le document le plus important qui nous soit parvenu relatant
une partie du règne de Ramsès III et une autre sur celui de son fils
Ramsès IV.
A t-il été assassiné ?
¹
Ces procès sont retracés dans le papyrus dit "De
la conspiration du harem", dont un des trois fragments qui le composent est conservé au
musée Égyptien de Turin. Malheureusement, le document ne
permet pas de savoir si les complices sont à l’origine de la mort de Ramsès III, ou s’il mourût de mort naturelle.
Pierre Grandet pense que Ramsès III n’était
pas la victime directe, car le Pharaon était déjà gravement malade, il souffrait notamment de pointe d’artériosclérose et qu’il
était plus judicieux pour les comploteurs que la mort du souverain fut naturelle. Toutefois l’avis de l’égyptologue est depuis peu
fortement remis en question.
Grande salle hypostyle du temple
funéraire de Ramsès III – Médineh Habou |
Un article paru dans le British Médical Journal a suscité une
vague médiatique dans le monde entier, Ramsès III aurait vraiment été assassiné.
Le complot ourdi par la Reine Tiyi
aurait donc été une réussite ?. L’article fait suite à l’analyse des résultats des tests effectués sur la
momie royale.
Ce n’est pas la première fois que des résultats d’analyses médicales sur des
momie se terminent par des articles scientifiques aux conclusions
n’ayant aucun doute. Toutefois, souvent, quelques mois plus tard, les premières incertitudes apparaissent, mettant en avant des
lacunes dans les analyses des résultats, ou des interprétations avancées sans prendre de précautions, ni faire une contre-analyse objective.
Une équipe de biologistes, radiologues, médecins etc.. a décidé d’analyser deux nouvelles
momie : Celle de Ramsès III et celle d’un homme inconnu,
soupçonné être le Prince Penteouaret (ou Pentaour ou Pentawer ou Pentaweret), fils de Ramsès III.
La momie de Ramsès III est intacte,
parfaitement emmaillotée et en assez bon état général. C’est en 1881 qu’elle fut découverte dans la cachette de la tombe
DB320 de
Deir el-Bahari où
les Prêtres d’Amon l’avaient déplacés. Toutefois il s’avère qu’elle
fut partiellement “fouillée” par les pilleurs de tombes et les Prêtres en charge du sauvetage des
momie royales lors de la
XXIe dynastie furent obligés de la restaurer avec de nouvelles
bandelettes et diverses inscriptions. Ainsi, difficile de dire avec une certitude absolue si la petite amulette en forme
d’œil Oudjat découverte dans la gorge du Pharaon date de la restauration ou du premier embaumement du cadavre. Lors de la récente
analyse, pour obtenir des clichés de qualité précis, la momie fut
introduite dans un scanner médical. l’examen permit de découvrir plusieurs éléments : Une entaille sévère de 7 cm directement
sous le larynx et la présence d’une amulette.
L’entaille est si profonde qu’elle se poursuit de la 5e à la 7e vertèbre et les veines et organes,
trachée, œsophage et gros vaisseaux sanguins ont été sectionnés. “L’étendue et la profondeur de la plaie peuvent laisser
supposer qu’elle pourrait avoir causé la mort immédiate de Ramsès III”, précisèrent les auteurs de l’analyse. Ils ajoutent :
“Les dommages à la gorge après la mort semblent peu probables parce que le collier de bandes de lin autour du cou
était intact lors du retrait des bandelettes en 1886, où une épaisse couche de bitume fut enlevée”.
Le scanner indique que la forme de la plaie (ou plutôt le tissus l’entourant) n’est pas due à une quelconque dégradation faite par
les pilleurs de tombe, ni même aux Prêtres restaurateurs. Car si c’était le cas, la plaie n’aurait pas cette forme et les bords de
celle-ci seraient différents. Dans les conclusions de l’article du B.M.J, les auteurs écrivent
tout de même : “qu’il est possible que la gorge
ait été coupée pendant le processus de momification…..”.
Pour les auteurs de cette étude, l’autre preuve de l’assassinat du souverain est l’amulette placée dans la gorge
ainsi que la forme des tissus de la plaie qui, pour eux, indique qu’elle est ante-mortem, donc faite du vivant de Ramsès III.
“Très probablement les embaumeurs ont tenté de réparer la plaie lors de la momification en insérant l’amulette (généralement
utilisée à des fins de guérison) et en couvrant le cou d’un collier de couches de lin”, conclut l’étude, mais est-ce là une
preuve absolue d’un assassinat ?. Cette nouvelle étude apporte des éléments jusqu’à présent inconnus : L’entaille profonde,
l’amulette. Mais il manque des preuves importantes : La plaie est-elle sans équivoque possible ante-mortem et mortelle ?.
L’amulette est présentée comme une preuve de l’assassinat. Difficile dans l’état de nos connaissances de mettre cet objet comme
pièce à conviction. Pour mieux comprendre l’origine de la plaie (et quand elle fut faite), il faudrait reprendre toutes les
données connues sur la momie depuis sa découverte en 1881,
et savoir exactement jusqu’où les restaurateurs Égyptiens sont intervenus. L’amulette a-t-elle toujours été à cette place ?.
Momie de Ramsès III
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Depuis longtemps, une momie découverte dans la
cachette royale de Deir el-Bahari intrigue les
égyptologues, la momie de l’homme inconnu E. Elle fut retrouvée
dans un cercueil, mais sans aucun texte ni aucun nom. Totalement anonyme, cette
momie présente aussi un très étrange aspect montrant une
souffrance lors de la mort, sans aucun doute violente. Est-ce le Prince Penteouaret (ou Pentaour ou Pentawer ou Pentaweret) ?.
Plus étrangement, le corps fut très bizarrement momifié, et la
momie fut recouverte d’une peau de chèvre. Ce qui est un acte
impur pour un ancien Égyptien, comme si les autorités, les Prêtes refusaient au mort de revivre dans l’au-delà (l’absence de nom,
de la moindre formule funéraire va aussi dans ce sens). Les viscères et le cerveau ne furent pas retirés, ce qui est unique pour
une personne de sang royal. Des traces de cordes sont visibles sur le front.
Les chercheurs ont profité de la recherche sur la
momie de
Ramsès III pour réexaminer celle de l’inconnu E et procéder à un comparatif ADN avec Ramsès III. Le bilan confirme les premiers
examens (1886, 2005-2006) : Les organes internes intacts ; L’absence de tout matériau d’embaumement dans le corps ; Un
gonflement anormal du thorax et de plusieurs organes ; Plusieurs plis de peau anormaux sont visibles au cou et au niveau de la
mâchoire. L’analyse ADN entre l’inconnu E et Ramsès III montre un lien de parenté, peut-être père – fils, mais en l’absence de
la momie de la mère, impossible de l’affirmer à 100 %.
La conclusion de l’étude évoque que la momie
est bien celle du Prince Penteouaret, mais sans l’affirmer. Par contre, les
causes du décès demeurent obscures : Strangulation, pendaison, empoisonnement ?.
Aucun indice probant n’a pu être fourni par le scanner.
Ses constructions
Ramsès III poursuivit l’œuvre architecturale monumentale de
Ramsès II. Preuve de son importante activité, il fit construire son temple funéraire de
Médinet Habou et à Karnak un autre temple
consacré au Dieu Khonsou à la Déesse
Mout, mais on trouve aussi des bâtiments, entre autres, à
Abydos,
Athribis,
Héliopolis et Louxor, ainsi qu’en Cisjordanie.
La plus célèbre construction étant bien sur l’impressionnant "temple des millions d’années" de
Médinet Habou, qui ne fut complètement terminé
qu’après le décès du souverain. Il servit à la fois de lieu de culte pour Amon-Rê
et pour le Pharaon.
Ce dernier est unis
à lui dans les inscriptions, comme celles de ses exploits guerriers.
Le matériau de construction pour ce temple fut rapporté des grandes carrières du
Gebel el-Silsileh (جبل السلسلة Ğabal
as-Silsila, la Montagne de la Chaîne ou Jabal al-Silsila ou Gebel es-Silsila ou Gebel Silsileh ou Gebel Silsila),
à environ 40 km au Sud d’Edfou.
On lui attribue aussi des constructions à Bouhen,
Edfou,
Ombos,
Coptos,
El Kab
etc… À Héliopolis,
dont il sera un des grands bâtisseurs, il fit construire un complexe palatial. Dans la cité même il fit ériger à l’Ouest
de l’enceinte du grand temple de Rê une porte monumentale
protégée par une forteresse. Elle permettait d’accéder à un espace dans lequel furent mis au jour
les vestiges d’un édifice qui fut probablement un temple.
Migdol (Entrée du Temple de Ramsès III)
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Sa sépulture
Ramsès III mourut dans sa 65e
année, selon beaucoup de spécialistes, comme
Edward Frank Wente, Charles Cornell Van Siclen, Alexander John Peden et
Rolf Krauss, le 15e jour du 3e mois de la
saison Shemou,
et devait être enterré dans son tombeau,
KV3 dans la
vallée des Rois,
mais finalement il fut enterré dans le tombeau
KV11
prévu au départ pour Sethnakht.
Le tombeau fut cartographié pour la première fois en 1737-1738 par Richard Pococke,
puis par James Bruce en 1769, puis par James Burton et Robert Hay en 1825. Les premières fouilles seront faites par
Giovanni Battista Belzoni en 1816 et 1819.
Le plan de cette tombe commence par une entrée ouverte suivie de deux couloirs : Un avec deux chambres latérales, l’autre avec huit chambres.
Ce couloir est suivi par une chambre qui est partiellement dégagée. Puis on trouve la salle à colonnes avec une chambre latérale et sa descenderie centrale,
qui donne sur un couloir ouvrant sur deux nouvelles chambres carrées et une grande chambre funéraire, avec quatre chambres latérales et trois chambres plus
petites au fond. La tombe au total s’étend sur une longueur d’un peu plus de 188 m.
Le tombeau est décoré avec : Les
Litanies de Rê, les extraits de
l’Amdouat, le
Livre des Portes, le rituel de l’ouverture de la bouche, le
Livre de la Terre (Chambre funéraire), le
Livre des Morts et le
Livre de la Vache Sacrée.
On trouve aussi dans tout le tombeau des décorations montrant le Roi donnant offrandes à diverses déités.
Il y a des représentations uniques dans les chambres subsidiaires, décorées de scènes peu communes, telles que :
La préparation et la fourniture de nourriture et l’équipement
funéraire. La momie de
Ramsès III fut retrouvée avec d’autres
momies royales dans la cachette de la tombe
DB320
de Deir el-Bahari
découverte en 1881. Elle mesurait 1,68 m, ce qui est une taille moyenne pour les hommes de l’époque.
Sa famille
Ramsès III eut plusieurs épouses dont au
moins deux sont attestées par la majorité des égyptologues.
Joyce Anne Tyldesley nous dit que Ramsès III avait pour volonté de suivre
l’exemple de Ramsès II en
entretenant un large harem qui va lui donner au moins
une trentaine de fils, dont seulement une dizaine ont laissé une trace de leur
passage. On peut contempler l’image de quelques unes de ses femmes,
dont certaines sont anonymes, sur les murs du migdol conduisant à son temple
funéraire de Médinet Habou où
était logé un de ses harems. Les avis des spécialistes sont très partagés sur
l’attribution des fils de Ramsès III à telle ou telle Reine et il est bien
difficile d’en tirer une majorité :
Amonherkhepshef dans son tombeau
QV55 de la Vallée des Reines
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• Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret ou Iset Ta
Habasillat ou Isettahemdjert ou Iset Ta-Hemdjert ou Isettahemdjert
– Ast tA hm Djrt – “Iset celle d’Habassèlèt”).
Pour certains spécialistes elle fut probablement
d’origine asiatique, sa mère avait le nom de Habadilat (ou Habassèlèt ou Hubunradat ou Hemdjert ou Habadjilat ou Hebnerdjent)
qui n’est pas un nom Égyptien, mais Syrien et est peut-être une fille de
Sethnakht avec cette dernière. Elle serait donc dans ce cas la demi-sœur de
Ramsès III, le problème est qu’Iset n’a jamais porté
le titre de Sœur du Roi (snt-nswt).
Elle fut enterrée dans la
vallée des Reines, dans le tombeau QV51. Selon
James Henry Breasted, ce fut son fils
Ramsès VI qui le fit creuser et en acheva la décoration.
La tombe fut pillée une première fois en l’an 17 de
Ramsès IX, puis une seconde fois sous le règne de
Ramsès XI, comme nous l’apprennent les enquêtes
commandées par les Vizirs lorsqu’éclata le scandale du pillage des tombeaux à la fin de la
XXe dynastie.
La momie de la
Reine n’a jamais été retrouvée. Iset-Tahemdjeret est représentée sur une statue de Ramsès III dans le temple de
Mout à Karnak.
Elle était encore en vie sous le règne de
Ramsès VI, lorsque sa petite-fille Iset devint
Divine
Adoratrice d’Amon. Elle portait les titres :
Grande Épouse royale, bien-aimée de son corps (meryt.f hmt-nswt-wrT) ;
Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ;
Mère du Roi (mwt-nswt) et
Épouse du Dieu (hmt-ntr).
Elle donna quatre enfants à Ramsès III :
▪ Amonherkhepshef (ou Amunherchepeschef
– Jmn Hr xpS.f ) "Amon est son bras puissant".
Il fut le premier fils de Ramsès III et de la Reine Iset Ta Habasillat.
Christian Leblanc le
donne comme un fils de la Reine
Tyti. Comme beaucoup de ses frères,
il fut nommé ainsi d’après le nom d’un fils de
Ramsès II. Il semble qu’il se soit orienté vers une carrière
militaire et civile, comme le révèlent ses titres. Son père lui confia le poste
de "Commandant en chef de la cavalerie" ainsi que ce fut précisé dans sa
tombe et "Inspecteur de l’administration du Double Pays".
Pour certains spécialistes il mourut environ à l’âge de quinze ans, mais pour d’autres, dont
Christian Leblanc,
il était à l’âge adulte et serait mort autour de l’an 22 ou
28 de son père. Il fut représenté dans le temple de Ramsès III à
Médinet Habou.
Sa tombe QV55,
dans la vallée des Reines est bien préservée.
Elle fut découverte n 1903 par
Ernesto Schiaparelli et
fouillée par les archéologues Italiens en 1903 et 1904.
▪ Ramsès-Mériatoum (ou Ramses-Meryatoum –
Rams sw Mrj-(J)tm) "Ramsès Bien
aimé d’Atoum" En ce qui concerne sa mère les avis des spécialistes
sont très partagés. La majorité, dont
Aidan Marc Dodson,
Dyan Hilton, Dietrich Raue et
Pierre Grandet,
le donnent comme le fils de la Reine Iset-Tahemdjeret. Son nom est mentionné dans le Papyrus Wilbour, un document
administratif. Il apparaît dans une liste de Princes qui se trouve dans le temple de
Médinet
Habou, à la septième place, les spécialistes en déduisent donc qu’il fut le septième fils du
souverain. Ramsès-Mériatoum fut Grand-prêtre d’Héliopolis.
On n’en sait pas davantage sur sa vie. Quelques égyptologues avancent qu’il mourut dans la 4e année du règne de
Ramsès V (1147-1143).
Khâemouaset dans la tombe QV44 |
▪
Ramsès IV (ou Ramsès Heqamaât Mériamon – Ra-msi-sw HqA-mAat mri-imn)
“Le Dieu Rê l’a créé, Seigneur de la justice, Aimé d’Amon“. Cette filiation est incertaine et sujette à
discussion entre les spécialistes. Pharaon de 1153 à 1147.
▪
Ramsès VI
(ou Ramsès Amonherkhepshef II Netjerheqaiounou –
Ra-msi-sw imn-Hr-xpS.f nTr-HqA-iwnw)
“Fils de Rê, Amon est son bras puissant, Le Dieu Seigneur d’Héliopolis“. Pharaon de 1143 à 1136.
• Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji –
&jj).
À la fin de son règne son époux dut faire face à une grève d’ouvriers de
Deir el-Médineh en l’an 29 et à deux complots. Le premier fut mené par le Vizir de Basse-Égypte et le deuxième,
en l’an 32, une conspiration de harem menée par
Tiyi, qui voulait placer sur le trône son fils
Penteouaret (ou Pentaour ou Pentawer ou Pentaweret) à la place de
Ramsès IV (1153-1147) l’héritier légitime, né de la première
Grande Épouse Royale,
Iset Ta Habasillat (ou Isis).
Le complot fut démasqué et les conspirateurs furent arrêtés et jugés. Voir
ci-dessus : La fin de la vie
de Ramsès III. Elle eut les titres de :
Grande Épouse Royale (HmT-nswt wrt) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt). Elle eut cinq ou six fils avec Ramsès III :
▪
Khâemouaset (ou Khaemwaset ou Chaemwaset –
#A m WAst) "Apparaît radieux
[Intronisé] à Thèbes"; qui est nommé Prêtre de
Ptah à
Memphis. Comme
beaucoup de ses frères, il fut nommé ainsi d’après le nom d’un des fils de
Ramsès II. Selon
certains égyptologues, dont
Christian Leblanc, il serait l’ainé (Mais pour ce dernier par la Reine
Tyti ?). Il fut
représenté dans le temple de son père à
Médinet
Habou. Lui et son frère Parcherouenemef (ou Pareherwenemef) sont cités comme "Fils aîné du
Roi", ce qui signifie probablement qu’ils sont les premiers-nés, mais peut-être
de mères différentes.
Sa tombe QV44, dans la
vallée des Reines,
est bien préservée. Elle fut fouillée par des archéologues Italiens en 1903-1904.
Un de ses vases canopes est maintenant au
musée Égyptien au Caire. Le sarcophage
du Prince et sa momie sont probablement ceux
exposés au Museo Egizio de Turin. Il serait mort sous le règne de son frère
Ramsès IV,
puisque le texte sur son sarcophage mentionne le nom de ce Pharaon. Il portait également les titres de : Seigneur de la vie des
Deux-Terres et Porte-éventail à la droite du Roi.
▪ Ramsès VIII
(ou Ramsès Mériamon Sethherkhepshef – Ra-msi-sw mri-imn stX-Hr-xpS.f)
“Le Dieu Rê l’a créé, Aimé d’Amon, Seth est son bras puissant". Pharaon
de 1128 à 1126. Cette filiation est incertaine et sujette à discussion entre les spécialistes.
Pour certains égyptologues, dont
Nicolas Grimal, il est le fils de Ramsès III
et de la Reine Tiyi.
Pour d’autres, il est le petit-fils de celui-ci, par un des deux fils, soit : Le Prince Penteouaret
(Le nom de la mère est inconnu), soit, comme le propose
Christian Leblanc,
le Prince Sethherkhepshef (Le nom de la mère est aussi inconnu) et il aurai porté le même nom que son père.
Ramsès III devant Amon – Temple
funéraire de Médinet Habou |
▪ Sethherkhepshef
(%tX-Hr-xpS.f) “Seth est son bras puissant“, que certains
spécialistes donnent comme le père
de Ramsès VIII.
Il serait l’aîné des fils de Ramsès III. On peut alors s’étonner de son
non-couronnement à la mort de ce Pharaon. Ce qui pourrait s’expliquer par le
décès du Prince, ou alors une mise à l’écart. Dans le premier cas, rien
n’indique son décès avant Ramsès III, on peut donc supposer qu’il meurt après lui ?.
▪ Penteouaret (ou Pentaour ou Pentawer ou Pentaweret ou Pa en Ta weret –
PA n TA wrt) “Appartenant à
Taouret (la Déesse)“,
que certains spécialistes donnent aussi comme le père
Ramsès VIII.
Il fut accusé de conspiration contre son père et condamné à se suicider. Ce ne serait pas son nom réel, mais celui
donné par le juge lors de son procès. Il existe des hypothèses selon lesquelles il serait la
momie
d’un homme inconnu (E), découverte dans la cachette de la tombe
DB320 de
Deir el-Bahari
(Voir ci-dessus, A t-il été assassiné).
▪
Parêherouenemef (ou Rêherounemef ou Prehirwenemef ou Paraherwenemef –
PA Ra Hr wnm.f) "Rê est avec son bras droit".
Cette filiation est incertaine. Lui et son frère
Khâemouaset (ou Khaemwaset ou Chaemwaset) sont cités comme "Fils aîné du Roi",
ce qui signifie probablement qu’ils sont les premiers-nés, mais peut-être de mères différentes.
Selon Aidan Marc Dodson
et Dyan Hilton, il est représenté dans le temple funéraire de son père à
Médinet Habou.
Toujours selon ces égyptologues il fut enterré dans la tombe QV42 de la
vallée des Reines.
Christian Leblanc prétend que c’est Minéfer qui fut la mère de ce Prince.
▪ Ramsès-Mériamon (Rams sw Mry imn)
"Bien aimé d’Amon", dont nous ne connaissons que très peu de
chose. On ne connait pas sa mère avec certitude peut-être la Reine Tiyi.
Christian Leblanc,
le donnent comme le fils cadet de la Reine
Tyti. Toujours
Leblanc, nous dit que d’après certains monuments, ayant conservé le souvenir de
son existence, il portait les titres de "Porte éventail à la droite du Roi"
et "Scribe royal". Ce fut au sein de l’armée qu’il se fit reconnaitre et
obtint le titre de "Général". Il dut mourir à la fin du règne de Ramsès III. Il fut enterré dans la tombe
QV53 de
la vallée des Reines.
Les recherches effectuées dans cette sépulture entre 1984 et 1986 permirent à Monique Nelson et Fathy Hassanein d’exhumer
plusieurs pièces du mobilier funéraire du Prince. Les découvertes les plus importantes de la
tombe sont les restes d’une perruque et des fragments d’une statue du Prince en granit. Les décorations murales sont tout
juste perceptibles, juste quelques fragments demeurent, ce qui entrava l’identification de la tombe pendant une
longue période.
Douâtentopet dans sa tombe QV74
|
• Minéfer, dont nous ne savons rien et qui n’est donnée que par quelques
spécialistes. Christian
Leblanc avance qu’elle eut le titre de
Mère du Roi (mwt-nswt), titre,
d’après lui, donné purement honorifiquement. Elle donna semble t-il un fils à
Ramsès III. Pour certains égyptologues, comme
Joyce Anne Tyldesley, il s’agit de Montouherkhepshef, dont Iset-Tahemdjeret (ou
Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret) est aussi donnée comme la mère ; pour
d’autres, comme Christian
Leblanc, il s’agit du Prince Parêherouenemef attribué généralement à la Reine
Tiyi :
▪ Montouherkhepshef (ou Montouherouenemef ou Montuherchepschef ou
Mentuherkhepeshef – MnTw-Hr-xpS.f)
“Montou est son bras puissant". Certains spécialistes le donnent comme le
fils de la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis). Il épousa Takhat(B) qui porta le
titre de "Mère du Roi". C’est cette
affirmation qui a fait que les égyptologues les ont donné comme les parents de
Ramsès
IX puisque aucune autre femme Ramesside ne porte ce nom, mais cette théorie
est incertaines. Montouherkhepshef n’a
jamais régné contrairement à ses frères et neveux, sa date de mort peut être
placé avant l’an 22 du règne de Ramsès III, puisque son demi-frère
Ramsès IV est
connu pour avoir été désigné comme le Prince héritier d’Égypte à de cette date.
Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret) est aussi donnée par
quelques spécialistes comme sa mère.
• Tyti (ou Titi
– &y.tj),
jusque très récemment la grande majorité des égyptologues, dont
Aidan
Marc Dodson et Dyan Hilton, pensait unanimement qu’elle fut la fille et l’une des épouses du Pharaon
Ramsès X
(1108-1099). Sur la base de nouveaux éléments de preuve publiés dans le numéro
96 (2010) du JEA (Journal of Egyptian Archaeology) cette union est remise en cause. Il semblerait selon cet article que
Titi fut une épouse de Ramsès III. Cette
théorie fut déjà proposée en 1985/86 par Jehon Michael Grist. Si elle fut l’épouse de Ramsès III elle eut sûrement avec lui
un ou plusieurs fils qui seraient :
▪ En fonction des spécialistes :
Ramsès IV, généralement attribué à
la Reine Iset-Tahemdjeret, ou, selon
Christian Leblanc,
Khâemouaset (ou Khaemwaset ou
Chaemwaset – #A m WAst), qui est généralement
attribué à la Reine Tiyi
et Ramsès-Mériamon (ou Ramses Meryamon –Rams sw Mry imn).
Bien compliqué donc !.
Christian Leblanc,
indique que Ramsès III eut une quatrième femme et que c’est elle qui fut la mère de
Ramsès IV ?
(peut-être Tyti donc ?). Ramsès III pourrait avoir eut aussi
une autre fille au nom de Tentopet (ou Douâtentopet
– DwAt n.t jpt) qui serait susceptible d’être identifiée à la Reine
Douâtentopet l’épouse de Ramsès IV
(Opinion très peu partagée). Une Adoratrice nommée Tentopet apparaît avec Ramsès III dans le temple de
Khonsou à Karnak.
C’est sur cette image que certains égyptologues, dont
Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton, pensent qu’elle est susceptible d’avoir été une fille de Ramsès III.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrage de :
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– Ramses III. in den Gräbern seiner Söhne, Orbis Biblicus et Orientalis 72, Universitätsverlag, Freiburg, 1986.
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– The encyclopedia of the Egyptian Pharaohs, Volume I : Predynastic to the twentieth dynasty (3300-1069 BC),
Bannerstone Press, Oakville, Londres, 2008.
Paul Barguet :
– Un complot contre Ramsès III, d’après le papyrus N°1875 de Turin, les papyri Lee I et II, et le
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dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
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¹ D’après l’article de François Tonic,
Ramsès III, assassiné…vraiment? , pp : 6-8,
Pharaon magazine 12,
Fév. Mar. Avr. 2013.
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