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Le grand temple et la
section reconstruite des murs de la ville |
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Localisation et généralités
Hattousa
(ou Hattush ou Kattushash ou Hattusha ou Hattusa ou Hattusha ou Hattuša ou
Ḫattuša, en Turc : Hattuşaş,
en Hittite :
Ha-à-tu-ša) est identifiée aujourd’hui au village de Boğazkale (anciennement Bogâzköy), dans le parc national
du même nom, à environ 170 km à l’Est d’Ankara,
dans la province de Çorum. Elle est située dans un méandre de la rivière Kizilirmak (ou Kizil-Irmak ou Marashantiya dans les
sources Hittites et Halys pour les
Grecs).
La ville avait de vastes forêts et champs fertiles adjacents, mais son emplacement
présentait deux inconvénients : Les rivières
de la région n’étaient pas navigable, empêchant le transport fluvial, et sa proximité avec les tribus barbares
Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou
Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) qui étaient une menace constante pour la cité. Le site d’Hattousa, couvrant une zone protégée
de 167,70 hectares, et le sanctuaire
Hittite voisin de
Yazilikaya, furent déclarés en 1986 patrimoine mondial de l’Unesco.
L’histoire…….
Les premières traces d’occupation du
site remontent au VIe millénaire, le début du chalcolithique, avec une colonisation permanente dès la fin du IIIe Millénaire.
Dans les XIXe et XVIIIe siècles av.J.C, des marchands
d’Assur, la capitale de
l’Assyrie, installèrent dans la ville
un comptoir pour leurs caravanes qui transportaient des marchandises sur de longues distances, à la fois en Anatolie et vers la
Mésopotamie, en créant un
kārum (Quartier des marchands). Le centre de leur réseau commercial était la ville de
Kanesh
(ou Kaniš ou Neša ou Kültepe, en Cappadoce),
près de Kayseri. Hattousa est un site des Hattis,
auxquels elle doit son nom. La ville apparaît dans les textes écrits du début du
IIe millénaire sous le nom de Hattush, essentiellement dans l’abondante documentation des marchands
Assyriens.
Porte aux lions – Hattousa
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Les Rois du Hatti
durent faire face à l’expansion des premiers souverains post-Hittites de
Kussara établis
plus au Sud. Finalement, durant la première moitié du XVIIIe siècle, le Roi
Anitta (v.1780-v.1750) fonda le premier grand royaume
d’Anatolie, précurseur de l’Ancien Empire Hittite.
D’après un texte datant du XVIe siècle, rapportant les faits de cette époque, après avoir pris le royaume de
Zalpa (ou Zalpuwa,
qui n’est pas localisée avec certitude mais qui devrait se situer sur la côte
Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du Halys),
Anitta battit le Roi du
Hatti, Piyushti (ou Piyušti ou Piyusti ou Pijusti),
mais apparemment si Anitta le vaincu dans la bataille,
il ne put l’éliminer totalement. Par la suite, Piyushti essaya de reprendre l’avantage sur
Anitta en attaquant la ville de Shalampa (ou Šalampa).
Une nouvelle fois écrasé, il se retira dans sa capitale fortifiée, Hattousa (ou Hattush à l’époque),
dont Anitta fit le siège jusqu’à ce que la famine
affaiblisse la ville qui fut prise d’assaut lors d’une nuit. À partir de ce moment, le
Hatti passa sous la domination
de Kussara qui
deviendra plus tard, les Hittites. Une couche carbonisée, trouvée lors de
fouilles, rapporte qu’un feu ravagea la ville autour de 1700 av.J.C.
Hattousa devint une cité royale des
Hittites sous le règne du Roi du Kussara,
Labarna II (ou Labarnaš ou Labarnas)
qui reprit possession de la ville et en fit la capitale de son royaume et pour
marquer ce fait prit le nom d’Hattousili I
(“l’homme d’Hattousa” v.1650-v.1620). La ville recouvrait alors Büyükkale, qui restait le lieu du palais royal, la
ville basse, mais aussi certaines parties de la ville haute où furent récemment mises au jour des résidences de cette époque.
Le grand “bâtisseur” de la cité et qui fonda un royaume parmi les plus puissants du Moyen-Orient, fut son
petit-fils (mais il fut adopté en tant que fils) et successeur
Moursil I (ou Mursili ou Mursilis
ou Muršili, v.1620-v.1590) qui s’empara même des capitales des deux plus grands royaumes de cette époque,
Alep et
Babylone. Nous ne savons pas grand-chose
d’Hattousa durant cette période. Son successeur Hantili I (v.1590-v.1560) construisit une muraille, dont l’identification
précise est débattue. Il est généralement admis qu’il s’agit de celle entourant la ville basse et le secteur palatial, mais il
se pourrait qu’elle englobait aussi la ville haute.
Vue d’une partie du temple et
au fond des murailles reconstruites |
Avec son règne ce fut le début d’une longue période de troubles, liée à
l’affaiblissement du pouvoir central du aux querelles dynastiques, les
Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou
Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) firent leurs premières incursions dans les provinces du Nord et les
Hourrites se soulevèrent.
La menace qu’ils firent peser sur les frontières du royaume fut intense. La cité fut détruite et reconstruite
plusieurs fois, notamment sous Tudhaliya II (v.1400- ?), vers 1400,
les Gasgas menèrent un raid qui aboutit à la prise d’Hattousa
et à sa mise à sac. Avec le règne de son successeur,
Souppilouliouma I (ou Suppiluliuma ou Shubiluliuma ou
Šuppiluliuma, 1355-1322) l’Empire redevint une grande puissance. On ne sait pas avec certitude si c’est à lui (ou à son père
Tudhaliya III -v.1355) qu’il faut attribuer le retour d’Hattousa au rang de capitale, ses nombreuses campagnes militaires
ne lui laissèrent probablement pas le temps de restaurer la ville, alors qu’il ne parvenait pas à sécuriser la frontière
septentrionale de son royaume face aux incursions des Gasgas
qu’il combattit à plusieurs reprises. La fin de son règne fut marquée par une terrible peste qui ravagea le centre du
Hatti et la capitale, emportant même le souverain.
Le nouvel Empereur, Arnouwanda II (ou Arnuwanda ou Arnuanda, 1322-1321) n’eut pas plus l’opportunité que
son prédécesseur d’entreprendre de grands travaux de constructions, à peine arrivé sur le trône il se retrouva confronté à
deux problèmes importants dont, des querelles entre le Hatti, les
Gasgas et l’Arzawa.
Sous Mouwatalli II (1295-1272),
du fait des attaques des mêmes Gasgas, qui ravagèrent
le pays jusqu’à Hattousa, la ville fut prise et détruite et le souverain fut forcé de
déplacer sa cour dans une autre ville, Tarhuntassa (ou Tarhundassa, dont localisation exacte est encore indéterminée,
on pense dans le Sud Anatolien, en
Cilicie ou Pamphylie).
Pour reprendre le Nord du pays, Mouwatalli II
nomma son frère Hattousili III
(Empereur de 1264-1234) administrateur des provinces du Nord. Les campagnes victorieuses
d’Hattousili III,
notamment contre les Gasgas qui furent sévèrement battus,
reculant de manière significative la frontière entre eux et les
Hittites, et en réoccupant la ville de
Nerik,
lui assurèrent une grande reconnaissance de son frère, qui lui concéda alors en récompense le royaume d’Hakpissa (ou Hakmis
ou Hakpiš), au Nord du Hatti (Toutes les régions au Nord
d’Hattousa), mais dont l’emplacement exact est inconnu. Ce dernier ne se contenta pas de ça, il usurpa le trône à
Ourhitechoud (ou Urḫi-Teššub ou
Moursil III, 1272-1265), le fils de
Mouwatalli II.
Moursil III
entre temps avait restauré le
trône et la cour à Hattousa, où les souverains resteront d’ailleurs pratiquement jusqu’à la fin de l’Empire
Hittite.
La porte de Yerkapi
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Hattousili III
et son fils
Tudhaliya IV (ou Tudhalia ou Touthalija ou Duhalijas, 1234-1215),
entreprirent de grands travaux dans Hattousa. La citadelle de Büyükkale et le grand temple
de la ville basse furent restaurés et agrandis. Les murailles existantes furent remises en état et ce fut à cette époque que
fut bâtit une nouvelle série de remparts qui étendirent considérablement la surface de la ville vers le Sud, englobant la ville
haute. Ce secteur devint un complexe cultuel très important dans lequel furent bâtis une trentaine de temples. Ce
fut l’apogée
d’Hattousa, qui fut alors une capitale couverte de monuments. La ville couvrait une superficie de 1,8 km², avec une population
estimée entre 40.000 et 50.000 habitants. Elle était composée d’une partie intérieure et une extérieure, entourées d’un cercle
impressionnant de murs. Le centre-ville d’une surface d’environ 0,8 km² comprenait une citadelle avec de
grands bâtiments administratifs et des temples. Durant les premiers temps ce centre-ville abritait un tiers des habitants.
Souppilouliouma II (1213-v.1190), fils et successeur de
Tudhaliya IV, paracheva l’œuvre de
construction de ses prédécesseurs et laissa plusieurs inscriptions dans la capitale. Mais ce fut pour peu de temps car
l’Empire Hittite n’avait plus longtemps à exister.
En quelques années, v.1190, le royaume s’effondra dans un contexte international chaotique et encore mal compris,
marqué par les invasions des Peuples de la
mer. La plupart des royaumes vassaux des Hittites
en Anatolie et en Syrie sombrèrent en même temps. La fin d’Hattousa durant ces dernières années est vue
sous un nouveau jour depuis peu. De nombreuses traces de destructions des
niveaux datant de cette époque dans les principaux monuments de la ville
montrent qu’elle fut prise, pillée et saccagée. On pensait que ces événements
avaient eu lieu à la chute de l’Empire Hittite.
Mais en réalité, on sait aujourd’hui qu’Hattousa fut abandonnée avant la fin de
l’Empire, la cour royale s’étant une nouvelle fois
installée dans une autre capitale dont on ignore l’emplacement faute de sources. On constate que certains
temples de la ville furent vidés de leur personnel et de leur mobilier le plus important avant le saccage final.
Jürgen Seeher avance que lorsque les envahisseurs arrivèrent, la cité était déjà vidée de ses biens les plus précieux.
On ne sait pas si les responsables de la destruction finale de la capitale furent le vieille ennemi, les
Gasgas, ou bien les nouveaux venus, les
Peuples de la mer, qui dominèrent l’ancien pays
du Hatti les siècles suivants.
La porte des sphinx |
La cité après le départ des
Hittites fut
pratiquement abandonnée. Une petite partie du site fut occupée par une population nouvellement arrivée dans la région, qui est
attestée sur la colline de Büyükkaya. Leur culture ne semble pas très développée, leur céramique par exemple n’était pas réalisée
au tour et ils n’avaient pas d’écriture. Ils semblent apparentés aux cultures du Nord de l’Anatolie. Petit à petit, d’autres
parties du site furent réoccupées, à commencer par Büyükkale, ainsi que la ville basse. Vers le VIIIe siècle, cette dernière
fut délaissée, ainsi que Büyükkaya, alors que Büyükkale fut fortifiée, et que l’on construisit une citadelle près de
Nişantepe. Les populations qui occupèrent le site durant les siècles suivants, jusqu’au milieu du Ier millénaire av.J.C.
ont une culture typique de celle des Phrygiens, dont on retrouve
de nombreux établissements. Une statue de la Déesse Cybèle, vénérée par ce peuple, fut mise au jour sous la porte Sud-est de
l’acropole. Après les Phrygiens, avec la domination
de la Lydie, puis des
Perses Achéménides au VIe siècle,
l’occupation de la cité fut de moins en moins important.
L’archéologie
La découverte du site fut faite en 1834 lors des visites de l’explorateur Français
Charles-Marie Texier dans les hautes terres d’Anatolie centrale. Il découvrit les ruines de l’ancienne capitale, mais il
n’effectua pas de recherche, il ne fit que l’esquisser et le documenter. Après Texier, dans les décennies suivantes, d’autres
explorateurs firent d’autres découvertes, en particulier la zone urbaine, comme : L’Anglais William John Hamilton ; Le Français
Ernest Chantre, qui fit les premières photographies ; L’architecte Allemand Carl Humann ; Heinrich Barth et
Otto Puchstein. En 1906, la Deutsche Orient-Gesellschaft (DOG – Institut Allemand d’archéologie)
commença des fouilles dans la cité dirigées par l’assyriologue Berlinois Hugo Winckler. Elles furent ensuite de plus de grandes
envergures dirigées par Hugo Winckler et Theodor Makridi Bey en 1906, 1907 et 1911 et 1913. Elles furent malheureusement
interrompues du fait de la Première Guerre mondiale. Les travaux reprirent plus d’une décennie plus tard, en 1931, sous la
direction de Kurt Bittel. Le successeur de ce dernier en 1978 fut Peter Neve, qui fut suivit en 1994 par Jürgen Seeher
en tant que chef des fouilles. Les excavations sont gérées depuis 2006 par la Deutsche Institut Archäologische
(DAI – Institut allemand d’archéologie) et dirigées par Andreas Schachner. Depuis 2007, la ville basse fait l’objet d’une étude
intensive qui est menée sous la direction de Reinhard Dittmann.
Autre vue du site |
L’une des découvertes les plus importantes furent les archives royales, des tablettes d’argile écrites en
caractères cunéiformes, qui contiennent de la correspondance officielle, des contrats, les codes de lois, des procédures et
des rituels religieux, des prophéties des oracles et la littérature du Proche-Orient. En particulier, le texte qui donne les
détails d’un traité de paix entre les Hittites et les
Égyptiens, sous le règne de
Ramsès II (1279-1213).
Deux versions de ce traité ont résisté au temps et nous sont parvenues dans une qualité exceptionnelle. L’une au Ramesseum nous
donne la version Égyptienne. Le texte
Hittite, sur une tablette
d’argile trouvée à Hattousa, est écrit en cunéiforme Babylonien. Il correspondrait à un accord rédigé à Hattousa et envoyé à
Pi-Ramsès, où il aurait été traduit en
Égyptien.
Le texte indique qu’il arriva à Ramsès II le
21e jour, du Ier mois de la saison Peret
de l’an 21, soit à la fin de l’an 1259. Ce traité entre
Hattousili III et Ramsès II indiquait :
"Qu’il avait été fait afin d’établir entre les deux peuples une paix et une fraternité éternelle"…."que
les deux puissances s’engageaient à ne pas s’emparer du territoire de l’autre"…."si un ennemi
attaquait l’un, l’autre viendrait immédiatement à son secours" etc..."
Thomas Garnet
Henry James nous précise que les sources
Égyptiennes ne firent aucune allusion à
cet accord alors que celles
Hittites témoignent de la joie et du soulagement des deux signataires.
Une copie est exposée au Nations Unies, à New York, car c’est l’un des premiers
traités de paix internationaux.
Dans la bibliothèque de la vile on a retrouvé : Des hymnes en
Akkadien, en
Sumérien et en
Hourrite, des œuvres d’origines
Mésopotamiennes,
des poèmes épiques en Akkadien et des
rituels et hymnes en Louvite. Les Hittites furent les
premiers à utiliser le récit historique où ils analysaient les raisons pour lesquelles telles ou telles choses avaient eu lieu.
Le premier traité d’équitation provient également de cette bibliothèque. Malgré
les environ 30.000 documents récupérés à Hattousa, qui forment le noyau de la littérature
Hittite, d’autres archives
ont mises au jour plus tard dans d’autres centres de l’Anatolie, comme à Tapikka (ou Tappika ou Tappiga,
aujourd’hui Maşat Höyük, dans la province
de Tokat) et
Sapinuwa (ou Şapinuva
ou Shapinuwa, aujourd’hui Ortaköy, chef-lieu de district de la province de Çorum
située à 75 km. au Nord-est d’Hattousa). Ces trésors sont actuellement
répartis entre les musées archéologiques d’Ankara
et d’Istanbul.
L’enceinte de la ville, dont les remparts font plus de 6 km, protégeait un
espace de près de 180 ha. La grande partie des bâtiments que l’on voit aujourd’hui sur ce site de fouilles datent de
la reconstruction de la cité durant le règne d’Hattousili III
(1264-1234). La vieille ville à l’Ouest comprenait un temple, dédié au Dieu Teshub (ou Teshoub) et à la
Déesse Hebat, dont les dimensions était gigantesque, 260 m. sur 160 m. Il possédait une grande cour centrale rectangulaire et
deux cella (sanctuaire) avec plusieurs magasins et dépendances. La vieille ville et la ville basse au Sud étaient divisées en
quartiers protégés eux aussi par des murailles. La citadelle : Büyükkale, située au sommet d’un piton rocheux, comprenait
le palais, dont quatre cours étaient bordées de portiques. Autour des cours
se répartissaient les archives et bâtiments administratif, la résidence royale et une salle de réception à colonne.
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Reconstitution du palais d’Hattousa |
Le Palais d’Hattousa
Le Palais : le balentuwa, était situé au sommet de la citadelle :
Büyükkale. Il comprenait aussi dans son enceinte : Un édifice religieux appelée maison ar-ma, la maison du chef
de la garde : Gal Meshediu, une laiterie et des magasins. On y accédait par trois portes dont deux étaient
fortifiées. Le Roi y vivait avec sa famille et sa cour, parmi laquelle se trouvaient les nobles du grand conseil.
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Bibliographie
Pour d’autres
détails sur la cité et ses monuments voir les ouvrages de :
Ilhan Akşit :
– Ancient civilizations and treasures of Turkey, Akşit Kültür Ve Turizm Yayincilik, Istanbul, 2004.
Kurt Bittel et Hans Gustav Güterbock :
– Boğazköy : Neue untersuchungen in der hethitischen hauptstadt,
Verlag der Akademie der wissenschaften, Kommission bei Walter de Gruyter u. co., Berlin, 1935.
Kurt Bittel et Rudolf Naumann :
– Boǧazköy II : Neue untersuchungen hethitischer architektur, Akademie der Wissenschaften, Berlin, 1938.
– Boğazköy-Ḫattus̆a; Ergebnisse der Ausgrabungen des Deutschen
Archäologischen Instituts und der
Deutschen Orient-Gesellschaft in den Jahren 1931-1939, Kohlhammer, Stuttgart, 1952-1992.
Kurt Bittel :
– Die ruinen von Boǧazköy : Der Hauptstadt des hethiterreiches : Kurze beschreibung,
Walter de Gruyter, Berlin, 1937.
– Boğazköy. Die kleinfunde der grabungen 1906-1912, Zeller, Osnabrück, 1967.
– Guide de Boǧazkö, Dönmez, Ankara, 1969 – Société d’Ankara pour la promotion du tourisme,
des antiquités et des musées, Ankara, 1975.
– Hattusha : The capital of the Hittites, Oxford University Press, New York, 1970.
Fatih Cimok :
– The Hittites and Hattusa, A Turizm Yayinlari, Istanbul, 2008.
Ann Clyburn Gunter :
– The old Assyrian colony period settlement at Bogazköy-Hattusha, in central Turkey : A chronological
reassessment of the archaeological remains, UMI, Ann Arbor, 1980.
Ulrich Mann :
– Das erbe von Hattusa, Die Karawane, Ludwigsburg, 1966.
Peter Neve :
– Büyükkale, die Bauwerke : Grabungen 1954-1966, Mann, Berlin, 1982.
– Hattusa – Stadt der götter und tempel : Neue ausgrabungen in der
hauptstadt der Hethiter, Philipp von Zabern, Mainz, 1993-1996.
– Die oberstadt von Hattusa. Die bauwerke, Deutsches Archäologisches Institut, Gebr. Mann, Berlin, 1999.
– Die Bebauung im zentralen tempelviertel, Philipp Von Zabern, Mainz am Rhein, 1999.
Andreas Schachner :
– Hattuscha. Die hauptstadt der Hethiter. Die suche nach dem sagenhaften großreich der Hethiter,
C.H. Beck Verlag, München, 2011.
Jürgen Seeher :
– Hattuscha-führer : Ein tag in der hethitischen hauptstadt, Deutsches Archäologisches
Institut Boğazköy-Expedition, Ege Yayinlari, Istanbul, 1999-2002.
– Hattusha-guide : A day in the Hittite capital, Deutsches Archäologisches Institut
Boğazköy-Expedition, Ege Yayinlari, Istanbul, 1999.
Rebecca Stefoff :
– Finding the lost cities : The golden age of archaeology, British Museum Press, London, 1997.
Hugo Winckler et Otto Puchstein :
– Excavations at Boghaz-keui in the summer of 1907, Smithsonian institution, Washington, 1909.
Hugo Winckler :
– Nach Boghasköi! Ein nachgelassenes fragment, J.C. Hinrichs, Leipzig, 1913.
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