Quelques grands Rois d’Assyrie :
Assarhaddon
681  à  669
 

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  Sommaire
 

Son origine
Son règne
      Ses conquêtes
Ses constructions
Sa famille
Bibliographie

   

 

Son origine

 
   Assarhaddon (ou Esarhaddon ou Asarhaddon ou en Akkadien : Aššur-aḫḫe-iddina ou Aššur-Ahhe-Iddina ou Ashur-akh-iddina ou Aschschur-achche-iddina "Assur m’a donné un frère", en Araméen : ܐ ܵ ܫ ܘ ܿ ܪ ܐ ܵ ܗ ܐ ܹ ܐ ܝ ܼ ܕ ܝ ܼ ܢ ܵ ܐ , en Hébreu : אֵסַר חַדֹּן , en Grec : Ασαραδδων, en Latin : Asor Haddan) fut le 5e souverain de la dernière période Assyrienne dite : "Apogée et chute" ou "Nouvel Empire" de 681 à 669 ou 680 à 669 av.J.C. Il fut aussi Roi de Babylone de 681 à 669. Il avait au début de son règne le nom d’Aššur-etil-ilani-apli  “Assur est le créateur et souverain des Dieux“. Les raisons du changement ne sont pas claires. Il fut le plus jeune fils de Sennachérib et de la Reine Zaqutu (ou Naqi’a-Zakitu). En dépit du fait qu’il fut le plus jeune, il fut nommé successeur de son père, ses frères aînés essayèrent de le discréditer. Assarhaddon fut contraint à l’exil dans un lieu inconnu au-delà du Hanigalbat (ou Mitanni). Lorsque son père fut assassiné, en 681, il revint à Ninive avec une armée à marche forcée et battit ses frères (ou demi-frères) rivaux en six semaines et mata la guerre civile. Il fit assassiner, avec toute leur famille, tous ceux qui avaient soutenu la rébellion et fut officiellement déclaré Empereur au printemps 681.
 


 

Représentation d’Assarhaddon et sa mère Zaqutu (ou Naqi’a-Zakitu) dans le temple de Marduk.
Relief en bronze (À l’origine en plaqué or)
commémorant la restauration de Babylone
par Assarhaddon – Musée du Louvre

Son règne

 

Ses conquêtes

 

   Les premières campagnes militaires d’Assarhaddon furent dirigées en 680 contre les tribus nomades du Sud de la Mésopotamie, les Bīt-Dakkuri (ou Dakkuri) et Gambulu (Entre Ur et la rivière Kercha ou Uknu, près de la frontière orientale de l’Élam), qui harcelaient les paysans.
 
   En 680, Abdi-Milkutti (v.680-677) le Roi de Sidon reprit la lutte contre l’Assyrie. Il fomenta une rébellion contre ces derniers, mais Assarhaddon assiégea la ville, qui après trois ans, en 677, fut prise. Abdi-Milkutti, vaincu fut décapité. La ville fut détruite et reconstruite sous le nom de Kar-Assur-Aha-Iddina "Le port d’Assarhaddon".  Dans ses annales l’Empereur d’Assyrie décrit comment il conquit Sidon :
   "Détruits et jetés dans la mer, de ses remparts et de ses fondements."  "Abdi-Milkutti essaie de s’enfuir sur la mer en bateau, mais il est sorti de la mer comme un poisson par l’Empereur Assyrien qui coupa sa tête" "De l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des peaux d’éléphant, de l’ivoire, de l’érables et du buis,….sont envoyés en Assyrie."
La population avec la Reine, ses enfants et ses courtisans furent déportés vers l’Assyrie. La victoire contre Sidon est représentée sur la stèle d’Assarhaddon à Samal (ou Sam’al ou Ja’udi ou Ya’udi ou Yadiya ou Gabbar bits), cité-État Araméenne du Nord de la Syrie (aujourd’hui Zincirli Höyük ou Zenjirli Höyük dans les montagnes de l’Anti-Taurus, province de Gaziantep de la Turquie). Sur cette stèle Abdi-Milkutti est représenté comme le plus grand des captifs agenouillés devant le souverain Assyrien avec une corde nouée autour de son cou.
 
   Assarhaddon, lors de ses préparatifs pour envahir l’Égypte, signa un traité avec le Roi de Tyr qui s’engagea à mettre sa flotte à son service. Ce dernier trahit sa promesse, le souverain Assyrien assiégea alors sa ville, mais sans pouvoir l’emporter. Le Roi suivant, Baal I (680-660) fut tributaire des Assyriens, qui avaient conquit le reste de la Phénicie, il dut envoyer son fils Yehawmelek en Assyrie avec un lourd tribut.
 
   Il fut alors récompensé pour sa fidélité, après le pillage de Sidon, par Assarhaddon qui lui remit une part du butin. Il pourrait aussi avoir aidé les Assyriens dans leur guerre contre l’Élam. Selon certains spécialistes il serait d’origine Assyrienne. Une partie conservée du texte du traité avec Tyr mentionne : "Les Rois de Juda, d’Édom et les villes de Gaza, d’Ascalon (ou Ashkelon), d’Ekron, de Byblos, d’Arwad (ou Aradus ou Arados ou Arvad ou Arpad ou Antioche en Pieria), de Samsi-Muruna, d’Ammon, d’Ashdod, dix Rois de la côte de la mer et de dix Rois du Milieu de la mer (Habituellement identifié à Chypre", comme alliés des Assyriens.
 
   En 680/679, Assarhaddon lutta pour défendre ses frontières au Nord, contre les Scythes et les Cimmériens, dirigés par leur nouveau Roi Teushpa (ou Teispes ou Chaishpish), qui réapparurent en Cilicie et au Tabal (ou Tubal, en dessous de la Cappadoce). Il les battit près d’Hubushna (ou Hittitc Hipisna ou Kybistra). Les Cimmériens se retirèrent à l’Ouest où, en 676, ils détruisirent le royaume de Phrygie avec l’aide des Scythes et des Ourartéens et ravagèrent la Lydie. Vers 677, les Assyriens attaquèrent l’Égypte, mais Assarhaddon écourta la bataille pour mater une rébellion au Nord de son Empire.
 
   En 676, Assarhaddon fit une campagne réussie dans les montagnes du Taurus. Il prit les villes de Sissu (ou Sizû) et Kundu (ou Kundi). La même année, les Mannéens (ou Mannea), le Roi des Scythes Ishpakaia et les Goutis (ou Guti) du Zagros commencèrent à devenir dangereux. Les Mannéens, étaient des anciens vassaux des Assyriens, mais ne se limitaient plus à leur territoire d’origine autour du lac Ourmia, ils s’étaient répandus dans le royaume de Mazamua (ou Zamua) qui correspondait à l’ancien royaume des Loulloubis (ou Lullubi ou Lulubi, aujourd’hui le Sharazor dans les plaines du Zagros Iranien), où ils avaient interrompu le commerce des chevaux entre Parshuash et l’Assyrie et refusaient de rendre hommage. Assarhaddon finit par mater les belliqueux. Après la chute de la Phrygie, une de ses filles épousa le Prince Scythe Partatua (ou Bartatua) de Sakasene dans le but d’améliorer les relations avec ces nomades.
 


 

Assarhaddon conduisant le
Prince héritier d’Égypte par
une laisse (671) –
Pergamon Museum, Berlin

   En 676/675, les Mèdes sous le Roi Phraortès I (ou Fravarti ou Khshathrita, 675 ou 665-633) furent la cible d’une campagne, dont la date exacte n’est pas claire (Peut-être même avant 676). À cette période l’Empereur lança une expédition dans le Zagros, qui le mena au royaume du Patusharri, au pied du mont Bikni où résidaient ceux qu’il appela les "Mèdes lointains". Un certain nombre de forteresses furent prises dont Bit-Parnakki et Harhar (ou Kar-Sharrukin). Les incursions Assyriennes se seraient apparemment étendues jusqu’à la zone de l’actuelle Téhéran.
 
   Deux ans plus tard, trois Rois Mèdes lui demandèrent une aide militaire : Uppis de Partakka, Zanasama de Partakka et Ramateia d’Urukazabarra pour combattre Phraortès I. Ce dernier, après sa défaite face aux Scythes, afin de trouver de nouveaux appuis, passa un traité avec Assarhaddon pour combattre l’Élam. Il aurait également soumis le Perse, Teispès (En Perse : Cišpiš, 675-640), 2e Roi (ou Chef), Achéménides, des tribus Perses installées dans le Fars et organisées en un petit État du Parsumash. Certaines sources avancent que Phraortès I serait mort en combattant un souverain Assyrien, identifié à Assarhaddon, mais les faits ne sont pas attestés.
 
   En 675, Un certain Mugallu prit possession d’une partie du territoire de la cité-État de Milid (ou Melid ou Arslantepe dans les faubourgs de Malatya aujourd’hui), et s’associa avec le Roi du Tabal. Assarhaddon voulut mater la rébellion, il assiégea Milid, mais sans succès. L’Assyrien passa un traité avec les Mèdes pour combattre l’Élam, car dans le Sud de la Babylonie un Gouverneur Élamite, Nabu-Zer-Kitti-Lišir se révolta et assiégea la ville d’Ur. Il ne put cependant faire face aux armées Assyriennes et il s’enfuit en Élam. Humban-Haltash II (680-676) lui succéda et il commença une campagne contre Sippar, mais il fut défait par les Babyloniens et mourut peu après. Son frère et successeur Urtaki (675-663) rétablit alors à bon escient la paix avec l’Assyrie qui envoya même du blé en Susiane au cours d’une famine.
 
   En 675/674, Assarhaddon lança une nouvelle campagne contre l’Égypte qui semble avoir échoué partiellement. L’Empereur juste avant ravagea la Palestine, puis il prit la ville stratégique d’Ascalon (ou Ashkelon), aux portes du Delta. Le Pharaon, Taharqa (690-664) dépêcha une armée qui repoussa les Assyriens. Cette victoire apporta presque trois ans de paix à l’Égypte. À la même époque Assarhaddon fut en guerre dans le pays de Bazu, située en face de l’île de Dilmun (aujourd’hui le Bahreïn), sans doute le Qatar.
 
   En 673, Assarhaddon mena la guerre contre le Roi d’Ourartou, Rousa II (ou Rusa, 680-645), qui avait encore renforcé son royaume après les ravages de Sargon II et des Cimmériens. En 672, le Prince héritier d’Assyrie, Sin-Iddina-Apla décéda. Il était le fils aîné désigné comme futur Empereur d’Assyrie, tandis que le second fils, Shamash-Shuma-Ukin (668-648) devenait le souverain de Babylone. Maintenant, ce dernier devenait le Prince héritier, hors il était très impopulaire à la cour et auprès des Prêtres ce qui lui valut d’être exclut du trône d’Assyrie.
 
   En 672/671, Assarhaddon reprit la guerre contre l’Égypte et le Pharaon Taharqa. Une partie de son armée resta à l’arrière pour faire face à des rébellions à Tyr. Le reste de l’armée, nettement plus forte militairement que les Égyptiens, traversa le Sinaï, pénétra en Égypte et s’empara du Delta. Assarhaddon fit la conquête de la Basse-Égypte et après trois batailles contre l’armée Égyptienne, le 5 Juillet 671, il fit le siège de Memphis. Il s’empara de la ville et captura de nombreux membre de la famille royale et assit son autorité jusqu’à Assouan puis se proclama Pharaon. La XXVe dynastie Égyptienne fut balayée par de ce nouvel envahisseur qui prit possession du pays. Taharqa dut alors se réfugier dans le Sud d’où il garda apparemment le contrôle sur la Haute-Égypte.
 
   Les Assyriens ayant besoin d’appuis locaux pour garder le pouvoir sur leur nouveau territoire, favorisèrent les "Roitelets" du Nord de l’Égypte, au premier rang desquels se trouvaient les Princes Saïtes. Assarhaddon rentra en Assyrie avec un riche butin. En 669, l’ennemi parti, Taharqa se lança dans une reconquête du pays et la ville de Saïs fut prise. Assarhaddon dut envoyer son Général, Sha-Nabu-Shu, pour rétablir l’ordre dans la vallée du Nil. Les premiers souverains Saïtes profitèrent de la présence des Assyriens qui leur étaient favorables et de la fuite des Kouchites pour se rendre indépendants à Saïs. Néchao I (672-664) se verra confier le royaume par ceux-ci et son fils Psammétique I (664-610) sera nommé à la tête de l’ancien royaume d’Athribis (ou Het-ta-hérieb ou Tell-Athrib, cité du Delta). Les Saïtes prirent ainsi le pouvoir en Égypte avec l’appui et la reconnaissance des envahisseurs.
 
   Assarhaddon décéda subitement le 26 Octobre 669 (Le dixième jour du mois Arahsamna), dans la ville de Harran, victime d’une maladie, alors qu’il préparait une nouvelle campagne contre l’Égypte. Mais avant de mourir, il divisa l’Empire entre ses deux fils : La Babylonie revenant à l’aîné, Shamash-Shuma-Ukin (Roi de Babylone, 668-648) et le reste de l’Empire à Assurbanipal.
 

Limite  de  l’Empire  d’Assyrie  en  671

  

 
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Ses constructions

 
   De ses activités de bâtisseur on retient des rénovations et constructions de plusieurs temples et palais à Ninive, Assur et Babylone. Assarhaddon sera le dernier souverain à bâtir un palais dans la citadelle de Nimrud (ou Kalkhû), le "Palais Sud-ouest". Dès 681 il commença la reconstruction de Babylone, dont la très célèbre Esagila (Parfois identifiée avec la Tour de Babel) et la ziggourat Etemenanki qui fut restaurée, comme plusieurs inscriptions de construction dans la ville nous le montrent. Les statues des Dieux Babyloniens furent restaurées et rendus à la ville. Afin de ne pas se mettre à dos ses sujets, il ordonna aussi la reconstruction du sanctuaire Assyrien de l’Esharra à Assur.
 

Sa famille

 
   Assarhaddon n’eut qu’une épouse attestée :
 
• Esarhemet (ou Ešar-amat). Elle mourut en 673 et fut enterrée dans un mausolée funéraire qu’elle s’était fait construire pour elle-même. Elle lui donna trois fils :

Sin-Iddina-Apla (ou Sin-iddin-Apli) qui décéda en 672.
Shamash-Shuma-Ukin (ou Shamash-Shum-Ukin ou Shamash-shum-ukin ou Šamaš-šuma-ukin ou Saosdoukin ou Samas-Shuma-Ukin) qui fut Roi de Babylone (668-648).
Assurbanipal (ou Assur-Banapliou ou Assourbanipal ou Sardanapale ou en Akkadien : Aššur-Bāni-Apli "Le Dieu Assour a fait un [autre] fils") qui naquit en 685 et qui succéda à son père.

 
D’autres enfants sont attestés au souverain mais on ignore le nom de la (ou des) mère(s) :

Samas-Metus-Uballit (ou Šamaš-metuš-uballit), qui fut le troisième fils.
Serua-Eterat (ou Šerua-eerat), une fille.
Assur-Mukin-Paleja (ou Aššur-mukin-paleja ou Ashur-mukin Paleja).
Assur-Etel-Same-Erseti-Mubalissu (ou Aššur-etel-šame-erseti-mubalissu ou Ashur-Etel-same-erseti-mubalissu).
Deux autres filles furent mariées à des souverains étrangers, peut-être une avec un Sheshonq. Dans une demande à un oracle Assarhaddon demanda si sa fille (nom inconnu) devait épouser le Roi Scythe Partatua (ou Bartatua) de Sakasene.

 
Outre Esarhemet, l’Empereur eut aussi apparemment un harem d’esclaves. Il est rapporté qu’après la conquête de Memphis des vierges furent amenées dans le palais royal.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le souverain voir les ouvrages de :
  
Enrico Ascalone :
Mesopotamia : Assiri, sumeri e babilonesi (Dizionari delle civiltà; 1), Electa Mondadori, Brossura, 2005.
Riekele Borger :
Die inschriften Asarhaddons, Königs von Assyrien, Biblio-Verlag, Osnabrück, 1967.
John A.Brinkman :  
Babylonia under the Assyrian Empire, 745-627 B.C., in M.T. Larsen (ed.), Power and Propaganda : A Symposium on Ancient Empires. Mesopotamia 7223-250, Copenhagen, 1979.
Ernest Alfred Thompson Wallis Budge :
The history of Esarhaddon, (son of Sennacherib), king of Assyria, B.C 681-688, Routledge, London, 2000.
Eva Cancik-Kirschbaum :
Die Assyrer. Geschichte, Gesellschaft, Kultur, C.H.Beck Wissen, München, 2003.
Georges Contenau :
La vie quotidienne à Babylone et en Assyrie, Hachette, Paris, 1950.
Israel Eph’al :
Esarhaddon, Egypt and Shubria : Politics and propaganda, pp : 99-111, Journal of Cuneiform Studies 57, New Haven, Boston, 2005.
Frederick Mario Fales :
L’impero Assiro. Storia e amministrazione (IX-VII secolo AC), Editori Laterza & Figli Spa, Roma-Bari, 2001.
Gerhard Fecht :
Zu den namen ägyptischer fürsten und städte in den annalen des Assurbanipal und der chronik des Asarhaddon, pp : 16-19, MDAIK 16, Le Caire, Mainz, 1958.
Albert Kirk Grayson :
Assyrian and Babylonian chronicles, J.J. Augustin, Locust Valley, 1975 et Eisenbrauns, Winona Lake, 2000.
Amélie Kuhrt :
The ancient near east, c. 3000-330 BC, Routledge, London, New York, 1995.
Mikko Kuukko, Greta Van Buylaere et Simo Parpola :
The political correspondence of Esarhaddon, Helsinki university press, Helsinki, 2002.
Erle Leichty :
Esarhaddon’s Letter to the Gods, pp : 52-57, Studies in Assyrian History and Ancient Near Eastern Historiography presented to Hayim Tadmor, Magnes Press, Jerusalem, 1991.
Don Nardo :
The Assyrian Empire, CA: Lucent Books, San Diego, 1998.
Barbara Nevling Porter :
Images, power, and politics : Figurative aspects of Esarhaddon’s Babylonian policy, American Philosophical Society, Philadelphia, 1993.
Albert Ten Eyck Olmstead :
– Assyrian chronology, The American Journal of Semitic Languages and Lit, University of Chicago Press, Chicago, Mai 1922.
– History of Assyria, Univ of Chicago Pr (T), June 1975 (Postume).
Assyrian Historiography, IndyPublish.com, Boston, November 2003 (Postume).
Frances Reynolds et Simo Parpola :
The Babylonian correspondence of Esarhaddon : And letters to Assurbanipal and Sin-ŝarru-iŝkun from northern and central Babylonia, Helsinki university press, Helsinki, 2003.
Alfredo Rizza :
Les Assyriens et les Babyloniens, Trésors d’une civilisation ancienne, Éditions : White star, Paris, Septembre 2007.
Robert William Rogers :
A history of Babylonia and Assyria, Eaton & Mains, New York, 1900 – Jennings & Pye, Cincinnati, 1901 – Abingdon Press, New York, 1915 – Me. Books for Libraries, Freeport, 1971 – Lost Arts Media, 2003.
Georges Roux :
Ancient Iraq, World Pub. Co., Cleveland, 1964-1965 – Penguin Books, London, New York, 1992. 
Vincent Scheil :
Inscriptions des derniers rois d’Assyrie, Ernest Leroux, Paris, 1913.
Anthony John Spalinger :
Esarhaddon and Egypt : An analysis of the first invasion of Egypt, Pontificio Istituto Biblico, Rome, 1974.
 
Pour d’autres ouvrage sur l’Assyrie voir à : Assyrie, Bibliographie générale

 

 
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