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HAÂNKHES    Reine de Thèbes (Égypte). Elle fut l’épouse du Roi de Thèbes Rahotep (1622-1619). Elle lui donna un fils Ameny (ou Ameni). Rahotep serait lié à son successeur, Sobekemsaf I, par le mariage de ce fils, avec Sobekemheb (ou Sobemhab), une fille de Sobekemsaf I.

 

HAAHEROU  ou  Méhaâ   Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle épousa le Roi Pépi I (2289-2255). Elle fut très longtemps confondu avec la demi-sœur de Pépi I, Méhaâ, du au fait d’une erreur de lecture. Pépi I fit construire pour la Reine une petite pyramide au Sud de la sienne à Saqqarah. Elle est maintenant presque entièrement détruite. Dans la chambre funéraire, se trouve encore les vestiges de la décoration murale et quelques inscriptions. Cette Reine était totalement ignorée avant la découverte d’une inscription et d’une représentation dans la tombe de son fils, Horneterikhet. Celui-ci, vraisemblablement mort avant d’avoir pu accéder au trône, fut conduit dans la tombe par sa mère (Travaux de la Mission archéologique Française de Saqqarah – 1999). On ne lui connaît pas d’autre d’enfant. Elle eut les titres : Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Intime d’Horus (tist-@r).
 
HAB  Voir HIBE.
 
HABADILAT  ou  Hubunradat  ou  Hemdjert  ou  Habadjilat  ou  Habnerdjent   "Reine" d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut une des épouses présumées du Pharaon Sethnakht (1186-1184). Pour certains spécialistes elle fut probablement d’origine asiatique, en effet ce nom n’est pas un nom Égyptien, mais Syrien. Cette union est contestée. Certains égyptologues proposent que cette Princesse et/ou Reine fut la mère de la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis-Ta-Hemdjeret ou Isis-Ta-hemseret), une des épouses de Ramsès III. Pourtant la Reine Iset n’a pas jamais porté le titre de Sœur du Roi (snt-nswt). Le titre de cette souveraine est seulement mentionné dans le papyrus qui retrace le viol de son tombeau. Ce papyrus mentionne le vol de son cercueil d’argent et une enveloppe d’or. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle ne portait aucun titre, alors que Wolfram Grajetzki liste : Épouse du Roi (hmt-nswt) et Mère du Roi (mwt-nswt).
 
HABILKIN   Voir APIL-KIN.
 
HABIRU  ou  Habirou  ou  Ha  Biru  Voir APIROU.
 
HABLUM  ou  Khablum  ou  ablum   Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2142 à 2140 ou 2139 à 2137 av.J.C.
 
HADAD  Nom donné chez les Sémites occidentaux au Dieu de l’atmosphère.
 
HADAD  ou  Hadar (En Hébreu : חדד, “netteté")  Roi d’Édom. Pour lui comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ne connait pas ses dates de règne. Il régna de Pau (ou Pai) que certains spécialistes de la Bible identifient comme une ville Égyptienne. Dans les sources antiques de la région et le Tanakh, rien n’est enregistré sur les Édomites jusqu’à leur défaite devant le Roi Hébreux, Saül (1030-1010) à la fin de son règne. Son successeur le Roi David et son Général et neveu Joab vont eux aussi vaincre les Édomites dans “la vallée de sel”, probablement près de la mer Morte. Hadad, réussit à s’échapper et se réfugia en Égypte. Après la mort de David, il essaya de revenir et fomenta une rébellion contre les Israélites, mais il échoua en Syrie. À partir de cette époque le royaume d’Édom resta un vassal d’Israël et les Édomites devinrent un ennemi constant.
 
HADAD  ou  Haddad   ou   Adad  ou  Ben-Hadad  Nom de 7 Rois de Damas ou Aram-Damas.  HADAD I  EZER  Voir Adrazar.  HADAD  II  Voir  Rezon.    HADAD  III  Voir Hezjon.  HADAD  IV  Voir Tabrimmon.   HADAD  V  Voir Ben-Hadad  I.  HADAD  VI  Voir Ben-Hadad  II.  HADAD  VII  Voir Ben-Hadad  III. 
 
HADAD BEN BEDADHadad fils Bedad” (En Hébreu : חדד, “netteté“) Roi d’Édom. Pour lui comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ne connait pas ses dates de règne. Il est décrit comme ayant déplacé la capitale d’Edom à Avith (Son emplacement est inconnu, mais on peut supposer qu’elle était dans ce qui est aujourd’hui le Sud d’Israël ou la Jordanie), et qu’il battit les Madianites (Tribu installée à l’Est du Jourdain entre la mer Morte et jusqu’à la péninsule du Sinaï au Sud) de Moab. Il fut succédé (Genèse 36:36) par Samla de Masréka.
 
HADATU  ou  Hadatou  Ville d’Assyrie qui est identifiée au site d’Arslan Tash (ou Arslan Taş) situé au Nord de la Syrie, dont le nom signifie en Turc “Pierre au lion“. Les fouilles se sont concentrées sur le palais, qui daterait du règne de Teglath-Phalasar III (745-727).
 
HADRAMAOUT  Royaume du Sud de l’Arabie sur le littoral (Yémen aujourd’hui). Il était formé d’un haut plateau et d’une étroite plaine où se concentra sa population. Il évolua parallèlement au royaume de Saba, son voisin qui l’absorba au Ier siècle ap.J.C.
 
HADRIEN  PUBLIUS  ÆLIUS  HADRIANUS   (né en 76 ap.J.C) Empereur Romain du 11-8-117 au 10-7-138. Il fut Consul suffect en 109,118 et 119. Il succéda à Trajan qui l’avait adopté en 117. Désireux de sauvegarder la paix, il laissa les conquêtes faites par son prédécesseur au-delà de l’Euphrate. Il renforça les frontières contre les Barbares en Germanie et Bretagne. Il dispersa les Juifs révoltés de Bar-Kokhba, après sa décision de faire de Jérusalem une colonie Romaine, de 132-135. À sa mort son corps fut déposé dans un mausolée colossal. Il épousa en 100, Vibia Sabina fille de Lucius Vibius Sabinus (Morte en 136) et a deux fils adoptés dont, Antonin le Pieux qui lui succéda.
 
HAFT TAPPEH  ou  Haft tepe   Voir KABNAK.
 
HAGAR  ou  Agar  Esclave Égyptienne d’Abraham, dont elle eut un fils, Ismaël.
 
HAGGIT  ou  Haggith  ou  Hagith  ou  Aggith  ou  Hagit  (En Hébreu : חַגִּיתFête“) Reine des Hébreux. Elle fut une des épouses du Roi David (1010-970). Elle lui donna un fils : Adonijah (ou Adonija ou Adonias ou Adoniyah ou Adoniyahuh, en Hébreu : אֲדֹנִיָה Mon maître est Yahvé“), qui naquit à Hébron. Lorsque son père était mourant, il se fit proclamer Roi, mais le Prophète Nathan et Bethsabée décidèrent David à nommer Salomon comme son successeur.
 
HAGRU  ou  Hāgiru  Reine de Nabata. Elle fut une des épouses du Roi de Nabata Rabbel II Sôter (ou ar-Rabil ou Rabel, 70 à 106) qui était également son frère. Elle lui donna deux fils : Arétas (ou Harthah ou Haritha ou Harétat) et Petsâël et une fille Huldah. Arétas servit de guide aux légionnaires de la VIe légion Ferrata et il les égara dans les sables.
 
HAIK  ou  Haïg  ou  Haïk  ou  Hayk, en Arménien : Հայկ ou Haik Nahapet : Հայկ Նահապետ “Hayk le chef tribal”  Nom de 2 Rois d’Arménie.  HAIK  I  Roi d’Arménie de  ? à 2026 av.J.C.
Il serait le fondateur mythique du premier royaume Arménien. Il fut le fils de Thorgama (ou Torgom, fils de Gomer, fils de Japhet, lui-même fils de Noé et les Arméniens auraient peuplé la région au pied du mont Ararat (Aujourd’hui situé en Turquie), après le Déluge. Selon la légende, il combattit et gagna contre Bêl, un géant de Babylone. Cette victoire lui permit ainsi de donner à son peuple un territoire : L’Arménie. Il fut de ce fait considéré comme Patriarche de la nation qui s’appela désormais, en son honneur, HayastanTerre d’Haik” en Arménien : Հայաստան). De ce nom dériverait celui de Hay signifiant Arménien. Les historiens sont partagés quand à la réalité de ce personnages. Certains le considèrent vraiment comme un souverain ayant existé à cette période. Selon la tradition, son fils, Aramaneag lui succéda.  HAIK  II  Roi d’Arménie mort en 569. Fils de Phavos. Il eut un enfant, Erovant I qui lui succéda.
 
HAIRAN  ou  Lucius Septimius Hérode  "Roi" de Palmyre de vers 250 à 267 ap.J.C avec son père d’Odenath. Au cours de son règne, Palmyre échappa aux invasions des Perses Sassanides qui ravageaient la Syrie. Il seconda si bien avec son père l’Empereur Romain que celui-ci lui permit de prendre son prénom de Septimius, qui devint dès lors le gentilitium de la grande famille Palmyrénienne. Il fut l’héritier du trône de Palmyre et est sans doute à identifier avec le personnage mentionné par l’inscription IGRR III, 1032 (Palmyre) qui lui donne le titre de "Roi des Rois" (Titre prit aussi par Odénath). Hérodien est décrit par l’Histoire Auguste comme le fils aîné d’Odénath d’un premier lit et donc le beau fils de la Reine Zénobie (267-272/3). Celle ci l’aurait traité comme l’aurait fait une véritable marâtre et elle aurait été jalouse du fait que son beau fils puisse hériter de Palmyre plus que ses propres descendants. Le rédacteur de l’Histoire Auguste ne dresse pas un portrait très flatteur d’Hairan qu’il décrit comme un individu à la vie et aux mœurs dissolues, "Le plus efféminé des hommes qui s’adonnait à tous les luxes de la Grèce et de l’Orient, tels que des étoffes brodées d’or à la manière des perses, mais auquel son père, trop indulgent, passait tous les caprices et lui offrait même des trésors prit à l’ennemi ainsi que des concubines". Il est toutefois difficile de savoir si le rédacteur dit vrai et situe bien Hairan dans la famille princière tant ses informations sont sujettes à caution. Hairan fut assassiné en même temps qu’Odénath à Emèse en 267, par celui que l’Histoire Auguste nomme Maeonius et qui était le neveu (ou cousin) d’Odénath. Cet assassinat a put être orchestré par la Reine Zénobie, qui souhaitait voir son propre fils Wahballat régner ou par l’Empereur Gallien, inquiet de la puissance d’Odénath en Orient. (Voir Syrie/Palestine, Palmyre, Odénath).
 
HAKHAMANICH   Voir AKAMANISH.
 
HAKORIS   Voir ACHÔRIS.
 
HALE  ou  KALE  18e Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXIIe siècle av.J.C, fils de Apiashal.
 
HALICARNASSE ou  Halicarnassus  ou  Halikarnassôs  (En Grec : Halikarnassos ou Aλικαρνασσός, en Turc : Halikarnas, aujourd’hui Bodrum), est une ancienne ville Grecque sur la côte Sud-ouest de Carie en Asie Mineure. Elle est située dans le golfe de Cos (ou Kos, le golfe de Kerme ou Gökova). D’après Hérodote (Historien Grec, v.484-425), dont ce fut la patrie, la ville fut fondée à la fin du XIe ou au début du Xe siècle par des colons Doriens, dont le chef était Anthès et qui se mêlèrent aux Lélèges et aux Cariens déjà en place. Bien que Dorienne la ville garda la langue et les mœurs des Ioniens. Les inscriptions trouvées dans la ville nous montrent qu’au temps d’Hérodote, les actes officiels étaient rédigés en Ionien. La cité n’occupait, primitivement, que la petite île de Zephyria près de la côte, maintenant occupée par le grand Bodrum Castle (Château de Saint-Pierre), construit par les chevaliers de Rhodes en 1404, mais au fil du temps, cette île a été unie au continent et s’est étendue de façon à incorporer Salmakis (ou Salmacis), une ancienne bourgade peuplée de Lélèges et Cariens. Elle fut longtemps sous la suzeraineté des Perses. Elle fut embellie par son Roi, Mausole (377-353 av.J.C) à qui, sa veuve Artémise II, fit élever un monument funéraire dit “Le mausolée”. (Voir Asie Mineure, Halicarnasse)
 
HALLUTUSH-INSHUSHINAK  Voir KHALLUTUSH-INSHUSHINAK.
 
HAMATH   ou   Hama  Ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie. Le petit royaume et son Roi Toï se soumettra au Roi des Hébreux David (1010-970). La ville fut le centre d’un royaume important au VIIIe siècle souvent en guerre contre le royaume de Juda. Le royaume d’Hamath avec son Roi Ilu-bi’di tiendra la révolte douze ans face à l’Empereur d’Assyrie Sargon II, mais sera finalement écrasé et sa population sera déplacée par l’Assyrien à Samarie. Ilu-bi’di avait aussi profité de la confusion lors de la succession de Salmanasar V pour constituer, sous l’égide des Égyptiens de la XXVe dynastie, une coalition contre l’Assyrie. La ville fut aussi appelée Ecbatane où Cambyse II (529-522) fut censé mourir selon Hérodote et ne doit pas être confondue avec la Ecbatane d’Iran.
 
HAMILCAR Nom de 3 Généraux Carthaginois.  HAMILCAR  Général Carthaginois de la Dynastie Magonide, mort en 480 av.J.C. Il fut battu en 480 à Himère, par le Tyran de Syracuse Gélon (485-478). Il fut le fils de Magon. Il eut trois enfants, dont Hannon (Le Navigateur).  HAMILCAR  Général Carthaginois de la Dynastie des Hannonides, mort en 309 av.J.C. Fils de Giscon, envoyé en Sicile contre Agathoclès (317-289), il fut capturé et décapité par les Syracusains.  HAMILCAR  Barca  "la foudre" Général Carthaginois de la dynastie des Barcides (290-229 av.J.C). Fils de Magon, il fut le père d’Hannibal (Le grand guerrier). Lors de la première guerre Punique, il combattit les Romains en Sicile. Il réprima la révolte des mercenaires en 240 et 237 et conquit l’Espagne de 237 à 229.
 
HAMUTAL  ou  Hamital  Reine de Juda. Elle fut la fille de Jérémie de Libnah (ou Lobna, peut-être aujourd’hui Tell Zeitah ou Tel Burna) et une des épouses du Roi de Juda Josia (640-609). Elle lui donna deux fils (Deuxième Livre des Rois 23 : 31 et 24 : 18) : Joachaz (ou Shallum ou Yoachaz ou Ahaz ou A’haz) qui fut Roi en 609 et Sédécias (ou Zedecias ou Mattanyahu) qui fut Roi de 597 à 586.
 
HAMMOURABI  ou  Hammurap  6e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1792 à 1750 av.J.C, Roi d’Ourouk de 1787 à 1750, Roi d’Akkad, de Kish, d’Ourouk, de Mari, d’Isin et d’Ur de 1761 à 1750, fils de Sim-Muballit. Héritier de la Babylonie, il fonda un vaste empire autant par la diplomatie que par les conquêtes militaires et unifia la Mésopotamie sous l’hégémonie de Babylone. Son empire comprit la moitié Sud de la Mésopotamie, la vallée de l’Euphrate jusqu’au confluent du Khābūr (ou Habur, actuelle Haut Djézireh) et la vallée du Tigre jusqu’à Ninive. Il s’y côtoya des Amorrites, des Goutis, des Élamites, des Kassites, des Sémites et des Sumériens et autant de langues et de culture différentes, qui favorisèrent la richesse, l’essor culturel, artistique et scientifique de Babylone. (voir Mésopotamie, Babylone, Hammourabi).
 
HAMMOURABI  ou  Hammurapi  ou  Ammurapi  Roi du Hana mi XVIIIe siècle av.J.C.
 
HAMMOURABI  ou  Hammurapi  ou  Ammurapi  Nom de trois Rois d’Alep et du Yamkhad.  HAMMOURABI  I  Roi d’Alep et du Yamkhad de vers 1765 à vers 1755 ou de 1764 à 1750 av.J.C. Comme les archives de Mari, qui sont notre seule source de connaissance de l’histoire du Yamkhad, s’arrêtent peu après sa montée sa prise de pouvoir, on est encore à aujourd’hui très peu renseigné sur les évènements qui se sont produits sous son règne. Dès sa prise de pouvoir, il envoya des troupes pour aider le Roi de Babylone, Hammourabi (1792-1750), contre le Roi d’Élam, Siwe-Palar-Khuppak (ou Siwepalarhuhpak ou  Siwe-Palar-Huppak, 1770-1745) qui, bien que suzerain de ce dernier, avait lancé une attaque en Basse-Mésopotamie dans le but de s’emparer du royaume d’Eshnunna. Hammourabi fut vainqueur et devint une des puissances de la région et il chercha alors à étendre son territoire. Il semble qu’Hammourabi I n’ait pas cherché à porter secours à son beau-frère (?) Zimri-Lim lorsqu’en, en 1761/60, celui-ci se fit attaquer par son ex-allié le Roi de Babylone, qui prit et détruisit Mari en 1759. Ceci n’a pas nui aux intérêts du Yamkhad et les relations économiques avec Babylone on continuées. On sait par les archives de Shekhna (Tell Leilan), postérieures à cet évènement, que le Roi d’Alep étendit son autorité jusque dans la région du Khābūr (ou Habur), qui appartenait auparavant au Roi de Mari. Il donna la ville d’Irridu (Identifiée à Tell Bender, au Nord-ouest de la Mésopotamie) à son fils Yarim-Lim II. À sa mort, ses deux fils Abbân, puis Yarim-Lim II lui succèdent.  HAMMOURABI  II  Roi d’Alep et du Yamkhad de v.1650 à v.1625 av.J.C. Il succéda à Irkabtum, dont la filiation est inconnue. Il ne doit pas être confondu avec Hammourabi III comme c’est souvent le cas. Comme preuve, il est mentionné dans des sceaux retrouvés à Alalah (AlT 21 et AlT 22) faits avant la destruction de la ville, tandis que le Hammourabi mentionné dans les annales Hittites (Après la destruction d’Alalah) a été attesté comme le fils de Yarim-Lim III. Cela dit, rien sur son règne n’est connu et comme dit plus haut de même pour sa filiation. Lui succéda Yarim-Lim III (ou Iarim-Lim, v.1595 à ?).   HAMMOURABI  III  Roi d’Alep et du Yamkhad de ? à v.1600 av.J.C). Fils possible, ou cousin ? de Yarim-Lim III à qui il succéda. Il du affronter le Roi Hittite Moursil I (ou Mursili ou Mursilis ou Muršili, v.1620-v.1590) dans son attaque directe sur la ville d’Alep qu’il finit par prendre, ce qui mit fin au grand royaume du Yamkhad. On ignore la date excacte de la fin de son règne et ce qu’il devint.
 
HAMMOURABI  ou  Hammurapi  ou  Ammurapi  Nom de 3 Rois d’Ougarit.  HAMMOURABI  I  Roi d’Ougarit vers 1650 av.J.C. Il succéda à Niqmepa II (ou Niqmiepu) et fut suivi par Niqmepa III (ou Niqmiepu).  HAMMOURABI  II  Roi d’Ougarit vers 1490 av.J.C. Il succéda à Niqmepa IV (ou Niqmiepu) et fut suivi par Archalbou I (ou Archalbu).  HAMMOURABI  III  Roi d’Ougarit de 1225 à 1215 ou 1220 à 1215 ou 1199 à 1192 av.J.C. Il arriva sur le trône après Niqmadou III dont il fur peut-être le fils. Il fut le dernier Roi d’Ougarit. C’était un contemporain du dernier Empereur Hittite Souppilouliouma II (ou Suppiluliuma, 1213-v.1190). Il écrivit une lettre (RS 18,17) en réponse à un plaidoyer en faveur d’une aide du Roi de Chypre (ou Alasiya ou Alashiya) qui a été préservée. C’est de cette époque que datent la plupart des sources épigraphiques retrouvées à Ras-Shamra. Hammourabi dans son courrier met en lumière la situation désespérée d’Ougarit face aux attaques des Peuples de la Mer. "Mon père, voici, les ennemis qui nous ont été expédiés, mes villes (?) ont été brûlées et ils ont fait des mauvaises choses dans mon pays. Est-ce que mon père sait que toutes mes troupes et mes chars (?) sont dans le pays de Hatti et tous mes navires sont dans le pays de Lukka … Ainsi, mon pays est abandonné à lui-même. Mon père vous le savez, les sept navires de l’ennemi qui sont venu ici nous ont infligés beaucoup de dommages…"

 

HAMZASP  Voir AMZASP.

 

HAN  Peuple Barbare qui fonda un vaste empire. Issue d’une dynastie Chinoise, on distingue deux races, les Hans antérieurs ou occidentaux de 206 à 8 av.J.C et les Hans postérieurs ou orientaux de 25 à 220 ap.J.C sur la chine.
 
HANA  Royaume du moyen Euphrate (Sud-est de la Syrie près de la frontière avec l’Irak). Il se constitua après la chute de la ville de Mari sous le règne de Zimri-Lim (1775-1761/60). Le Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750) s’empara de Mari et détruisit la ville. Zimri-Lim disparu alors complètement, il fut le dernier Roi de Mari et son royaume fut morcelé. La partie Nord fut annexée par Hammourabi et il se forma dans la vallée de l’Euphrate un petit royaume : le Hana, avec pour capitale Terqa (ou Tirqa, Tell Ashara aujourd’hui). (Voir Mésopotamie, Kassites, Hana).
 
HANIGALBAT  Autre nom du Mitanni donné par les Assyriens.
 
HANNIBAL  Général Carthaginois de la Dynastie Magonide, mort en 406 av.J.C. Il prit Sélinonte et fit raser Himère en 409, dont il fit mettre à mort trois mille habitants. Il eut un enfant Himilcon qui fut Roi de Carthage jusqu’en 396.
 
HANNIBAL Général Carthaginois de la famille des Barcides (247-183 av.J.C). Fils d’Hamilcar Barca, il fut élevé dans la haine envers les Romains et adulte, il décida d’abattre Rome. Devenu chef de l’armée en 221, il pacifia l’Espagne et en exploita les richesses. Puis il s‘attaqua à Sagonte, allié de Rome ce qui déclencha, en 218, la 2e guerre Punique. Il entreprit, avec une très grande armée une expédition par voie terrestre, qui le mena d’Espagne en Italie du Nord, il franchit les Pyrénées et les Alpes et écrasa les Romains par trois fois en 218, 217 et 216. En 211, il tenta de surprendre Rome. En 203, peu à peu repoussé par les légions Romaines, il rentra en Afrique où il fut vaincu à Zama, en 202, par Scipion l’Africain. Il rentra à Carthage et il entreprit une restauration de l’état carthaginois. Dénoncé aux Romains par ses ennemis politiques, il s’enfuit en orient et servit le Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187) contre Rome, il se réfugia en 195 en Bithynie auprès du Roi Prusias I Cholus "le Boiteux" (229-182), mais ce dernier en 183 le livra à Rome pour éviter les représailles. Hannibal s’empoisonna pour échapper aux Romains.

 

HANNIBALIEN  Flavius  Hannibalianus  Roi du Pont de 335 à 337 ap.J.C. Petit-fils de l’Empereur Constance I Chlore. Il épousa, Flavia Constantia, fille de l’Empereur Constantin I (Morte en 354).
 
HANNON  Navigateur Carthaginois de la dynastie Magonide, fils du Général Hamilcar, il mena vers 500 av.J.C un voyage d’exploration autour de l’Afrique.
 
HANNON  le Grand  Général, homme d’État puis Roi de Carthage jusqu’en 340 de la Dynastie des Hannonides. Il conquit des territoires en Afrique. Chef du parti aristocratique et adversaire des Barca, il déclencha la révolte des mercenaires (241-238) en refusant de les payer. Il usa de son influence pour empêcher les Carthaginois d’envoyer des renforts à Hannibal alors en guerre en Italie. Il eut un enfant Giscon.
 
HANNONIDES  Dynastie issue d’une riche famille politique, qui détint le pouvoir à Carthage au IVe siècle av.J.C, fondée par Hannon le Grand, Roi de Carthage, mort en 340.
 
HANOUN  ou  Hanun  Roi d’Amon vers 1000 à vers 995 av.J.C. Il est décrit dans Samuel II, qu’à la mort de son père, Nahash il monta sur le trône des Ammonites. Lorsque le Roi des Hébreux David (1010-970) envoya des Ambassadeurs pour transmettre ses condoléances, Hanoun inversa la politique “pro-David” de son père et humilia les émissaires, les dépouillant de leurs vêtements et rasant la moitié de leurs barbes. Il n’en fallut pas plus au Roi Hébreu pour entamer le conflit avec Ammon. Il prétexta le mauvais traitement de ses Ambassadeurs et envahit le pays. Les Ammonites furent battus malgré l’aide de leurs voisins du Nord, le royaume de Damas (ou d’Aram ou de Syrie). La capitale Rabbath-Ammon fut prise et de nombreux prisonniers furent faits dans “toutes les villes des enfants d’Ammon”. (Samuel II 10:2). Hanoun fut détrôné et pour réinstaurer la paix, David nomma Shobi (ou Shobi ben Nashah ou Sobi), le frère de celui-ci, dirigeant d’Ammon.
 
HANTILI  Nom d’1 Roi des Hittites et d’1 Roi de Hatta.  HANTILI  I  Roi des Hittites de 1604 à ? ou vers 1590 à vers 1560 ou 1530 à ? ou 1526 à 1496 ou 1498 à ? et Roi de Babylone de 1590 à 1570 av.J.C. Il prit le pouvoir en assassinant son beau-frère Moursil I, époux de sa sœur Harapsili (ou arapšili), aidé de son fils adoptif Zidanta. Ce fut le début d’une longue période de troubles, les Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske, petit royaume près de la mer noire) firent leurs premières incursions dans les provinces du Nord et les Hourrites se soulevèrent. La menace qu’ils firent peser sur les frontières du royaume fut intense. Pour faire face Hantili consolida son l’alliance avec les Kassites de Babylone. En gage d’amitié, sous le règne d’Agum II (1570-1521), la statue du Dieu Mardouk qui avait été prise lors du sac de la ville par Moursil I fut renvoyée au Roi. Alors que le Roi consacrait toute son énergie sur les problèmes extérieurs, se profilèrent des problèmes internes à la famille royale. Pendant les années de règne d’Hantili I la puissance Zidanta augmenta considérablement et il était maintenant considéré comme l’héritier légitime du trône. Lorsque le Roi tenta de s’associer au pouvoir son fils Pišeni, Zidanta le fit assassiner, ainsi que ses fils, et enfin Hantili I lui même. L’usurpateur prit le pouvoir sous le nom de Zidanta I.  HANTILI  II  Roi de Hatta de (? à ?). Il est considéré par beaucoup comme un fils d’Alluwamna. Vers 1480, il dut faire face à une invasion des Gasgas, royaume sur les rives de la mer noire à l’Est de Zalpa (ou Zalpuwa, qui n’est pas localisée avec certitude mais qui devrait se situer sur la côte Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du Halys). Ceux-ci envahirent le petit territoire Hittite, conquérant les villes de Tiliura et Nerik (Au Nord d’Hattousa, mais dont l’emplacement exacte est inconnu). Hantili II renouvela l’alliance signé avec le Kizzuwatna. Il fut suivi sur le trône par Zidanta II, mais on ne sait pas dans quelle circonstance.
 
HANU  11e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
HANUM-DAGAN  Dernier Roi de Mari de la dynastie Shakkanakku vers 1990.
 
HANUNU  Roi de Gaza vers 740 à vers 720 av.J.C. Il fut attaqué par l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727). Il s’enfuit en Égypte, mais finit par se soumettre et devint vassal des Assyriens. En 722, il participa à une coalition contre les Assyriens avec Arpad (Ville de Syrie au Nord-ouest d’Alep appelée actuellement Tell Rifat), Damas et Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie) soutenue par l’Égypte. Cependant les troupes Égyptiennes du Pharaon Piânkhy (ou Piye, 747-716) furent écrasées et repoussées dans leur pays. Hanunu fut capturé et déporté à Assur.
 
HAOSHYANGHA  ou  Hosheng  Fondateur de la monarchie universelle en Perse.
 
HAPI  Voir HEPOU.
 
HAPIRU  ou  Hapirou  Voir APIROU.
 
HAPOU  Voir HÉPOU.
 
HÂPI  Divinité Égyptienne protectrice des poumons des morts. Elle est représentée avec une tête de babouin. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes appelés : "Les fils d’Horus". Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes sont modelés à l’image des Divinités qui les  gardent. Le vase  canope qui  renferme les poumons protégés par Hâpy, à un couvercle qui représente une tête de babouin. (Voir Égypte, Hâpi).

 

HÂPY  Dieu Égyptien du  Nil. Il est la personnification de la crue du Nil et responsable de la fertilité de la terre et est ainsi le garant de toute vie. Il est le génie de l’abondance et de la fécondité. Il est représenté de façon androgyne, avec la peau bleue, un ventre proéminent et gras et des énormes seins tombants. Il porte souvent une table d’offrande chargée de nourritures de toutes sortes provenant des différents nomes d’Égypte. Sa couronne représente des papyri (Symbole de la Haute-Égypte) ou des roseaux (Symbole de la Basse-Égypte). (Voir Égypte, Hâpy). 
 
HARAPSILI  ou  arapšili  Reine des Hittites. Sœur de Moursil I, elle épousa le Roi des Hittites Hantili I (v.1590-v.1560 av.J.C).
 
HARBASHIHU  ou   Kharbashikhu  Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite de 1635 à 1616 av.J.C, Tiptakzi lui succéda.
 
HARBE  Ville d’Assyrie qui est identifiée au site de Tell Chuera dans le Haut-Djézireh, en Syrie dans la province de Ar-Raqqa. Le site fut réoccupé dans la seconde moitié du IIe millénaire, à la période du royaume du Mitanni. Puis il devint un petit centre administratif du royaume Assyrien.
 
HARÉTAT  Voir ARÉTAS.
 
HARHARU  6e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
HARIT  ou  Harta  Princesse d’Égypte et des Hyksôs. Elle fut la fille du Roi des Hyksôs et d’Égypte Apopi (1581-1541), mais on ignore le nom de sa mère, peut être sa tante la Reine Tany (ou Tani). Un vase appartenant à Harit a été trouvé dans la tombe d’Amenhotep I (1525/24-1504). Selon Nicolas Grimal cela pourrait indiquer qu’à un moment elle fut mariée à un Roi Thébain. Le vase, cependant, peut tout aussi bien avoir été un élément qui fut pillé à Avaris après la victoire finale contre les Hyksôs.
 
HARITHA   Voir ARÉTAS.
 
HARMA  Co-Roi d’Arménie au XXIe siècle av.J.C avec son père Giegham et son frère Sasag. Il eut un enfant, Aram qui lui succéda.
 
HAROUDJA   Souverains d’Athribis et d’Héliopolis de 650 à 630 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Athribis).
 
HARPAGE  ou  Harpagos  ou  Hrpagus  (En Grec : Hρπαγος) Ce fut un dignitaire Mède de la fin du Ve siècle av.J.C. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425 – Enquête Livre I, 108 sqq.), il fut chargé par le Roi des Mèdes Astyage (585-550/49), de tuer son petit-fils le futur Roi Perse Achéménide Cyrus II (559-529). Harpage désobéit et se contenta d’abandonner l’enfant dans un bois où il fut sauvé et élevé par un berger. Quand des années plus tard Cyrus II se fit reconnaître par Astyage, celui-ci, pour se venger de son vassal, fit égorger le fils d’Harpage et servit les membres à son père lors d’un festin. Harpage médita alors sa vengeance en aidant Cyrus II à prendre le trône. D’après Hérodote toujours, il communiqua son plan d’action à Cyrus II en cachant un message dans le ventre d’un lièvre qu’il lui fit porter par l’un de ses serviteurs. Il proposa à Cyrus II de soulever les Perses tandis que lui trahirait Astyage. Cette tradition favorable à Harpage a sans doute été transmise à Hérodote par des Harpagides. Une fois Astyage fit prisonnier de Cyrus II, Hérodote rapporte un dialogue entre Harpage et Astyage où, à l’ironie et aux insultes du premier, le Roi déchu a répondu en reprochant à Harpage sa maladresse de ne pas avoir conquis la royauté pour lui-même et son injustice d’avoir livré les Mèdes aux Perses. Dans la guerre entre le Roi de Lydie Crésus (ou Kroisos, 562-546 ou 561-547) et Cyrus II, Harpage suggéra au Roi Perse la bonne tactique pour briser les rangs Lydiens. Vers 545, Harpage reçut le commandement de la Lydie, que Cyrus II venait de prendre. Cyrus II aurait d’abord pensé confier la région nouvellement conquise au Mède Tabalos et le transport de l’or de Crésus au Lydien Pactyès, mais ce dernier, aussitôt Cyrus II parti, assiégea Tabalos dans la citadelle de Sardes avec l’aide d’autres Lydiens. Cyrus II envoya d’abord le Mède Mazarès mater la rébellion, mais Mazarès mourut de maladie. Ce fut dans ces conditions qu’Harpage, arriva de Haute-Asie, lui succéda pour soumettre les villes Ioniennes de Phocée, Téos, etc.. qui n’avaient pas encore fait allégeance à Cyrus II. Ensuite, il entra en campagne contre les Cariens et les Lyciens.
 
HARPALE  Lieutenant et trésorier d’Alexandre le Grand (336-323), mort en 334 av.J.C. Il dilapida le trésor royal de Babylone, puis s’enfuit à Athènes. Démosthène proposa de le livrer à Alexandre, il s’enfuit alors en Crète et fut assassiné.
 
HARRAN  ou  Carrahes  ou  Carrhes  ou  Charan  La ville se situe au Sud-est de la Turquie actuelle, au croisement des routes de Damas, de Karkemish et de Ninive. Cette situation en a fait un point stratégique au cours de l’Histoire. Elle fut la capitale du royaume de Kummuhu (Commagène). Des inscriptions Assyriennes mentionnent la cité pour la première fois vers 1100 sous le nom de Harranu, qui signifierait route en Akkadien. Harran fut prise et brûlée par les Hittites. La ville était également connu dans la haute-antiquité pour être l’un des deux principaux sanctuaires (Avec la ville d’Ur) qui soient dédiés au Dieu-lune Sîn, vénéré par les Sémites de Mésopotamie. Il est également fait mention de Harran dans la Bible comme étant la ville où s’installe Terah, le père de Abraham, après avoir quitté Ur. C’est l’endroit où le récit biblique situe la maison de Laban, frère de Rébecca et beau-père de Jacob. Harran fut le site de la Bataille (Bataille d’Harran) où les Romains, sous les ordres du Général et Proconsul Marcus Licinius Crassus (115-53), subirent une défaite décisive en 53 av.J.C contre les Parthes sous les ordres du Général Suréna. (Voir Asie Mineure, Commagène, Harran).
 
HARSIESI  ou  Harsiese  Nom d’1 Rois de Thèbes (Égypte), d’1 Grands Prêtres d’Amon et d’un souverain de Sebennytos.   HARSIESI  I  Grand Prêtre d’Amon et Roi de Thèbes sous la XXIIe dynastie de 874 à 860 av.J.C.   HARSIESI  II  Grand Prêtre d’Amon sous la XXIIe dynastie de 835 à 816 av.J.C.  HARSIESI  Souverain de Sebennytos de 685 à 665 av.J.C selon Kenneth Anderson Kitchen ou de 670 à 665 av.J.C selon Farouk Gomaà. Il n’est connu que dans le rapport de la campagne de l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal. (Voir Égypte, Grands Prêtres d’Amon et Royaumes locaux).
 
HARSIOTEF  Roi de Napata au Ve siècle av.J.C.
 
HARSU  9e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
HARTA  Voir HARIT.
 
HARTAT  Voir ARÉTAS.
 
HARWA   Souverains d’Athribis et d’Héliopolis de 664 à 650 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Athribis).
 
HASDRUBAL  Nom de 2 Suffètes Carthaginois.  HASDRUBAL   Suffète (11 fois) et général Carthaginois de la Dynastie Magonide. Fils du Suffète Magon, il entreprit la conquête de la Sardaigne en 489 av.J.C.   HASDRUBAL  Haedus "le bouc" Suffète Carthaginois. (Seconde moitié du IIIe siècle av.J.C). Favorable à Rome il négocia après la défaite de Zama, en 202 (2e guerre Punique), la ratification du traité de paix.
 
HASDRUBAL  Nom de 5 Généraux Carthaginois. HASDRUBAL Général Carthaginois, mort en 250 av.J.C. Il débarqua en Sicile en 254, à Marsala, mais fut battu par les Romains à Palerme en 250. HASDRUBAL  le Beau  Général Carthaginois (270-221 av.J.C), beau-frère d’Hannibal, il succéda à Hamilcar Barca dans le gouvernement de l’Espagne en 229. Il fonda la ville de Carthagène. HASDRUBAL  Barca  Général Carthaginois (245-207av.J.C) de la dynastie des Barcides. Frère d’Hannibal qu’il suivit, puis remplaça en Espagne. Il fut battu et tué près de Métaure, alors qu’il allait secourir son frère en Italie.  HASDRUBAL  Général Carthaginois de la Dynastie des Hannonides, fils de Giscon. Il fut chargé de surveiller les Barcides en Espagne, puis combattit le Consul Romain Scipion en Afrique, qui le vainquit en 203.  HASDRUBAL  Général Carthaginois de la dynastie des Barcides. En 153 av.J.C, battu par le Roi des Massyles Masinissa (206-148). Il fut condamné à mort par le sénat de Carthage, mais échappa à sa condamnation. Il défendit Carthage assiégé (149-146).
 
HASMONÉEN  ou  Asmonéen   Nom donné à la famille descendant d’Asmon, elle comprend les Maccabées, qui dirigèrent le soulèvement contre le Roi Séleucide Antiochos IV Épiphane (175-164). Leurs descendants régnèrent sur la Judée jusqu’en 37 av.J.C. (Voir Syrie/Palestine, Hasmonéens).
 
HAT-HOR   ou  Hatj-Hor  Pharaon de la Période Pré-dynastique. (Voir Égypte).
 
HATCHEPSOUT  Nom de 2 Reines d’Égypte.  HATCHEPSOUT  I  MAATKARÊ   Reine d’Égypte et Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1479 à 1457.   HATCHEPSOUT  II  MÉRITRÊ   Voir MÉRITRÊ. (Voir Égypte, Reines, Hatchepsout).
 
HATHOR  ou  Hator  Déesse Égyptienne. "Hout-Hr" dont le nom signifie "Demeure d’Horus" est la Déesse maternelle et elle est la nourrice symbolique du souverain. Elle nourrit aussi les vivants et les morts. C’est une Déesse universelle, comme Isis avec laquelle, à partir du Nouvel Empire, elle finira par se confondre. Elle est aussi, la Déesse de l’amour, la Déesse de la joie et du sycomore, Dame de la musique et de l’ivresse. Dans le panthéon Phénicien elle est intégrée comme grande Dame de
Byblos. Elle est la Maîtresse [Souveraine] des pays étrangers : De Nubie, du pays de Pount, de Libye et de Syrie. Enfin elle est la Maîtresse de la turquoise et la protectrice de Thèbes. Hathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l’Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du Roi Narmer (v.3040-v.2995 (Voir Égypte, Hathor).

 

HATILDE  (née en 395 ap.J.C)  Reine des Francs Ripuaires, elle épousa le Roi des Francs Ripuaires Theudomerès (413-455).

 

HATTI  et  HATTA  Royaumes du centre de l’Asie Mineure situé dans la région de la boucle du Halys. (Voir Asie Mineure, Hittites Hatti)

 

HATTOUSA  ou  Hattusha  ou  Kattushash  Aujourd’hui le village de Bogâzköy dans le parc national de Boğazkale à environ 200km d’Ankara. Le site est situé sur une boucle du fleuve Halys. La ville devient une cité royale sous le règne d’Hattousili I (v.1650-v.1620) qui reprend possession de la ville, primitivement possession du Hatti et en fait la capitale de son royaume. La cité sera détruite et reconstruite plusieurs fois, notamment sous Tudhaliya II (v.1400- ?) et Mouwatalli II (1295-1272) par les Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske), puis pour finir, vers 1190, lors des invasions des Peuples de la Mer.  L’enceinte de la ville, dont les remparts font plus de 6 km, protégeait un espace de près de 180 ha. La grande partie des bâtiments que l’on voit aujourd’hui sur ce site de fouilles datent de la reconstruction de la cité durant le règne d’Hattousili III (1264-1234). La vieille ville à l’Ouest comprenait un temple, dédié au Dieu Teshub (ou Teshoub) et à la Déesse Hebat, dont les dimensions était gigantesque, 260 mètres sur 160. Il possédait une grande cour centrale rectangulaire et deux cella avec plusieurs magasins et dépendances. Dans la bibliothèque de la vile on a retrouvé : Des hymnes en Akkadien, en Sumérien et en Hourrite, des œuvres d’origines Mésopotamiennes, des poèmes épiques en Akkadien et des rituels et hymnes en Louvite. les Hittites ont été les premiers à utilisé le récit historique où il analysaient les raisons pour lesquelles telles ou telles choses avaient eut lieu. Le premier traité d’équitation provient également de cette bibliothèque. (Voir Asie Mineure, Hittite, Hattousa).
 
HATTOUSILI  ou  Hattusili  ou  Hattušili  ou  Hattushili  Nom d’1 Roi et de 2 Empereurs des Hittites.  HATTOUSILI  I  Voir Labarna II.  HATTOUSILI  II  Empereur des Hittites de ? à vers 1355 ou ? à vers 1345 av.J.C. Il fut le fils de Tudhaliya II (Ce lignage est contesté). Il lui succéda pour un règne très court dont on ne sait pas grand chose. Certains historiens pensent qu’Hattousili II statua avant Tudhaliya II ?. Son existence même ne fait pas consensus entre les différents spécialistes de l’histoire Hittite, car il est seulement mentionné dans certains documents de l’époque sur les actions Hittites en Syrie. Dans les traités, entre Mouwatalli II et Talmi-Šarruma d’Alep, il est fait référence à un dirigeant nommé Hattousili, mais on débat encore pour savoir s’il renvoie à un dirigeant Hittite (par ailleurs inconnu), ou plutôt à Hattousili I. Il n’était peut-être juste qu’un régent.  HATTOUSILI  III  Empereur des Hittites de 1275 à 1260 ou 1265 à 1238 ou 1264 à 1234. Il fut le troisième fils de Moursil II et le frère de Mouwatalli II. Nous n’avons pas de trace concernant ce qu’est devenu le fils l’aîné, Halpasulupi (ou Halpa-Sulupi). Hattousili fut Prêtre d’Ishtar sous le règne de Mouwatalli II qui hérita du trône à la mort de leur père. Mouwatalli II l’envoya combattre sur tout sur le front Nord de l’Asie Mineure, contre les Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) qui avaient envahi le pays jusqu’à la capitale. Ses campagnes victorieuse lui assurèrent une grande reconnaissance de son frère qui lui concéda alors en récompense le royaume de Hakpissa, au Nord du Hatti (Toutes les régions au Nord d’Hattousa). Quand son frère mourut, son fils Moursil III lui succéda, mais il dut faire face à la forte influence d’Hattousili, qui tenta de l’écarter. Hattousili mena alors une révolution de palais qui lui donna le pouvoir. Afin de consolider un peu plus les relations avec l’Égypte, un nouveau traité de paix fut signé en 1246 et Hattousili donna deux de ses filles en mariage à Ramsès II (dont Maâthor-Néferourê). Ce rapprochement entre les deux puissances ayant aussi pour but de contrer la menace que faisait alors peser l’Assyrie sur le royaume Hittite. Hattousili passa aussi alliance avec le Roi de Babylone Kadashman-Enlil II (1280-1265). Ceci n’empêcha pas Hattousili d’essuyer quelques années plus tard une défaite face à Salmanasar I. À sa mort, son fils Tudhaliya IV lui succéda. (Voir Asie Mineure, Hittites, Hattousili III).

 

HATTUSILI   Voir HATTOUSILI.
 
HATTUSHA  Voir HATTOUSA.
 
HAURAN  Voir AURANITIDE.
 
HAYANI  ou  Khayanu ou  Hajani  20e Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXIe siècle av.J.C, v.2010 fils de Samani. Son fils Ilu-Mer lui succéda.
 
HAZAËL (En Hébreu : חֲזָהאֵל  ḤaZa’eL "Dieu [El] a vu" Roi de Damas ou Aram-Damas de 842 à 796 ou 842 à 805 ou 841 à 812 av.J.C. Il succéda à Ben-Hadad II (ou Hadad VI) après l’avoir assassiné. Il figure dans la Bible ou il fut évoqué dans le Livre des Rois. Il fut au départ un fonctionnaire de justice sous Ben-Haddad II qui lorsqu’il tomba malade envoya Hazaël avec des cadeaux à Élie (ou Elijah, Prophète d’Israël du IXe siècle) le successeur d’Elisha (ou Élisée ou ‘Ĕlîšā’) afin de connaitre l’évolution de sa maladie (Deuxième Livre des Rois 8,7 à 8). Elie révéla à Hazaël que Ben-Hadad II retrouverait la santé, mais qu’il allait quand même mourir. Le jour après son retour à Damas, Hazaël étouffa le Roi et prit le pouvoir (Deuxième Livre des Rois 8,15). Il eut un enfant Ben-Hadad III (ou Hadad VII) qui lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Damas, Hazaël).
 
HEANA  Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
HEBI  ou  Hibe  ou  Hab   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
HEBRISELMIS   Voir EURIZELMÈS.
 
HÉBREUX  Sémites nomades originaires de basse Mésopotamie, les Hébreux furent répartis en tribus dirigées par des Patriarches. L’un d’eux, Abraham, s’établit à Mambré en pays de Canaan vers 1850, amorçant la fixation des Hébreux dans ce pays fertile. Un nouvel apport de population en provenance de basse Mésopotamie eut lieu sous le Patriarche Jacob. Ils durent subir la domination des Hyksôs qui envahissaient l’Égypte, certains Hébreux s’enfuirent et se fixèrent à l’Est du Delta du Nil, dans la terre de Gessen. Il eurent une période de prospérité sous Joseph, lorsqu’il fut ministre du Pharaon. Puis ils furent asservis par les Égyptiens. Sous la conduite de Moise, puis Josué, ils quittèrent l’Égypte au XVe (ou XIIIe siècle). À la mort de Moise, les Hébreux entreprirent de se réinstaller dans le pays de Canaan, qui était alors occupé par diverses peuplades indépendantes. La conquête fut surtout l’œuvre de Josué, le premier des chefs appelés Juges. Il occupa et partagea le territoire de chaque coté du Jourdain, entre douze tribus, la 13e, celle de Lévi, recevant seulement des biens et revenus. Les chefs qui lui succédèrent poursuivirent lentement l’occupation du territoire de 1185 à 1030, se heurtant au Philistins, qui leurs barraient l’accès à la côte. Une monarchie fut ensuite instaurée et Saül (1030-1010) en fut le premier Roi à la fois, sacré et politique. Saül fut battu par les Philistins en 1010 et à sa mort le royaume se divisa en deux : Juda et Israël. Les tribus de Juda ayant reconnu comme souverain David (1010-970) au lieu d’Ishboshet (Ishbaal, 1010-1008), le fils de Saül. À la mort d’Ishbaal, les deux royaumes se retrouvèrent sous le même Roi, mais sans fusionner. Jérusalem devint la capitale politique et religieuse des deux royaumes. David créa une monarchie centralisée et puissante. Le règne de Salomon (970-931) qui fit construire en 931 le premier temple de Jérusalem, marqua l’apogée de la puissance des Hébreux. Mais des problèmes internes firent naître des mouvements de révolte et les deux royaumes se séparèrent de nouveau et demeurèrent dès lors distincts de 931 à 724. À la suite des querelles avec Juda qui avait fait appel aux Empereurs Assyriens, sa capitale, Samarie, fut assiégée et prise par ces derniers et l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705) annexa le royaume d’Israël et déporta une partie de la population en 724. Le royaume de Juda survécu encore jusqu’en 586. Époque où les Babyloniens arrivèrent à leur tour et soumirent les Judéens qui après deux tentatives de révolte, furent déportés en Babylonie en 586 et 581, tandis que la ville de Jérusalem fut pillée et le temple détruit. Durant la période d’exil, de 586 à 538, les Hébreux ne perdirent pas l’espoir d’une restauration.  (Voir Syrie-Palestine, Hébreux).
 
HÉBRON  (En arabe : الخليل  al-khalil, en Hébreu : חברון   Hévron) C’est la plus grande ville de Cisjordanie. Elle est située dans la région des monts de Judée à 30 km au Sud de Jérusalem. Hébron est une ville en hauteur puisqu’elle se trouve 930 m. au-dessus du niveau de la mer. Elle est une des plus anciennes cités du Proche-Orient encore habitée. Le nom "Hébron" à deux racines provenant de l’Ouest sémitiques, qui se rassemblent sous la forme Hbr. En arabe, "Ibrahim al-Khalil" (إبراهيم الخليل) veut dire "Abraham l’ami". En Hébreu, le nom de Hévron, déjà présent dans le texte biblique, a pour racine חֶבְר dont dérivent beaucoup de mots, qui ont comme signification : "lier", "associer", ou encore "allier". Le mot Hébreu Haver qui signifie ami et est de cette même racine. Le suffixe du nom indique un lieu, le nom Hébron désignerait donc le lieu de l’alliance. Le plus célèbre site historique d’Hébron, est le Tombeau des Patriarches (ou La grotte de Makhpela ou Me-arat Hamachpelah ou Makpéla ou Caverne de Machpela, en Hébreu : מערת המכפלה "Le tombeau des doubles tombes"). Bien que le site soit sacré pour le Judaïsme et le Christianisme, l’islam le considère aussi comme tel en raison de références scripturaires à Abraham. Hébron est aussi appelé "la ville des Patriarches" dans le Judaïsme. On a retrouvé sur le site des fragments d’objets cultuels utilisant l’écriture cunéiforme, datant de la période du bronze moyen. Des jarres portant des sceaux, datant de 700, ont aussi été mises au jour et mentionnent le nom de la ville en Hébreu. La cité fit sa réputation pour ses raisins et figues, son calcaire, ses ateliers de poterie et de verre soufflé. (Voir Syrie-Palestine, Hébron).
 
HEB-SED  ou  Fête Sed  La fête Sed fut la fête de jubilé célébrée traditionnellement à partir de la 30e année de règne d’un Roi ou d’un Pharaon. Cette coutume débuta avec les premières dynasties, notamment sous le règne du Roi Pépi I (2289-2255) et se perpétua au moins jusqu’à la XXIIe dynastie. Le Pharaon Osorkon I (924-890/889) en aurait fêté une. Afin d’en trouver l’origine, les spécialistes s’appuient sur des comparaisons avec des rites pratiqués en Afrique et sur l’interprétation des sources Égyptiennes. (Voir Égypte, Calendrier, Fête Sed).
 
HÉCATOMNOS  ou  Hekatomnus  ou  Hécatomanos ou  Hékatomnus  de  Mylasa  ou  Hekátomnôs  ou  Hekatómnos (En Grec : ‘Eκάτoμνως) Satrape de Carie de 395 à 377 ou 392 à 377 ou 391 à 377 ou 385 à 377 av.J.C, qui avaient obtenu la satrapie du Roi Achéménide Artaxerxès II Mnémon (404-359). Il fut le fondateur de la dynastie dite "Hecatomnide". Hécatomnos fut le fils d’Hyssaldomos, le Prêtre-Roi de Mylasa, une ville de Carie. Nous ne savons pas grand chose du règne d’Hécatomnos. Il reçut l’ordre du Grand Roi de constituer une armée, afin d’unir ses forces avec celles d’Autophradatès de Lydie. Ils furent censés soumettre le Roi de Chypre Évagoras I (410-374), qui visait à l’indépendance de son île. La guerre en mer, cependant, échoua. (Voir Asie Mineure, Halicarnasse, Hécatomnos).
 
HEDJAZ  Royaume au Sud-ouest de l’Arabie, il fut rattaché au royaume de Saba, puis à celui d’Arabie, capitale La Mecque.
 
HEDJ-HOR   Pharaon de la Période Pré-dynastique. (Voir Égypte).
 
HEDJETNEBOU   ou  Hadjetnebu   Princesse d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut une des fille du Roi Djedkarê Isési (2389-2357) et sûrement de la Reine Méresânkh IV. Elle fut inhumée dans un mastaba édifié au Sud-est du temple funéraire de Niouserrê Ini. Dans la tombe a été découvert le squelette d’une femme mince âgée de 18-19 ans lorsqu’elle mourut. Des inscriptions du tombeau de la Princesse l’identifient comme une sœur de Khekeretnebty qui fut enterrée dans une tombe voisine. L’examen des ossements montrent des similitudes
entre les sœurs et qu’elles étaient toutes deux liés à Djedkarê Isési. Les recherches indiquent que le tombeau de Khekeretnebty fut construit en premier, suivi de celui d’Hedjetnebou. Elle portait le titre de Fille du Roi de son corps sa bien-aimée (sAt nswt nt Xt.f mrt.f)
 
HEDJHEKENOU  ou  Hekenouhedjet  ou  Hekenuhedjet  ou  Hekenu-Hedjet   Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle épousa le Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle fut la mère du futur Vizir Sekhemkarê. Cette filiation repose sur des représentations de la Reine dans la tombe de ce dernier. Sur le mur occidental de sa chapelle Hedjhekenou est montrée assise derrière Sekhemkarê. Elle est représentée légèrement plus grande que son fils. Elle a un de ses bras autour de lui. Face à eux on voit des scènes de bateaux. Le texte est endommagé, mais décrit la Reine. Une partie d’un titre contenant les mots “sa bien-aimée” est visible. Dans une autre scène de la chapelle Hedjhekenou et son fils sont assis devant des tables d’offrande. Son fils est appelé “Le fils du Roi de son corps, Directeur du Palais, Maître des secrets de la Maison, Possesseur d’honneur en la présence de son père". Elle ne fut sûrement qu’une épouse secondaire. Elle fut enterrée dans le complexe pyramidal de Khafrê. Elle fut Prêtresse de Bapef[y] (Hmt-nTr BA-pf[j]). Ses titres étaient : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Prêtresse de Bapef[y] (ou Bapef) (Hmt-nTr bA-(p) f). Les unions de Hedjhekenou, ainsi que deux autres épouses de ce Roi, Khâmerernebty I et Persenet, ont été déduites d’une inscription trouvée dans leur propre tombe ou celle de leurs enfants. Une tête de statue fut mise au jour près de la pyramide de Khafrê et qui fut datée de son règne. Les spécialistes pensent qu’elle représente sûrement une de ses trois femmes. La tête montre pour la première fois, une Reine portant une coiffure royale, la couronne de Vautour. D’autres fragment de ce type de coiffure furent mis au jour dans les complexes funéraires de Khoufou et de Menkaourê, mais ils sont trop endommagés pour que l’on puisse les attribuer à une personne en particulier.
 
HÉGRA  ou  Al-Hijr  Ville qui est identifiée aujourd’hui au site de Madâin Sâlih (ou Madain Saleh ou Madâ’in Saleh, en arabe : مدائن صالح). Il est situé au Nord-ouest de l’Arabie Saoudite, à 400 km de Médine, au Nord de l’oasis d’Al-`Ula (20 km.), et au carrefour entre la péninsule Arabique, la Syrie, la Jordanie et la Mésopotamie. Le site constitue le plus méridionale et la plus grande colonie du royaume Nabatéen après Petra, sa capitale. L’oasis était située sur route commerciale caravanière Nabatéenne reliant Pétra au Hedjaz. Comme à Pétra, les Nabatéens y ont construit, au premier siècle av.J.C des tombeaux rupestres sculptés dans la roche, Hégra en compte 138 monumentaux avec leur façades ornementée minutieusement. Les tombes rupestres sont également mentionnées dans le Coran. (Voir Syrie/Palestine, Nabatéens, Hégra).
 
HEKA-KHASUT  Voir ANAT-HER.
 
HÉLÈNE  Reine d’Ibérie de la dynastie Bagratide. Elle fut la première épouse du Roi d’Ibérie Vakhtang I (447-522). Princesse Byzantine, elle serait une fille de l’Empereur Zénon (474-491). Elle donna deux enfants au Roi : Léon, qui mourut avant 534, co-Archiduc d’Ibérie occidentale en 522 et ancêtre des Gouaramides (Branche cadette de l’antique maison d’Ibérie) ; Mihrdat, co-Archiduc d’Ibérie occidentale en 522, puis Prince de Djavakhétie-Calarzène (Principauté au Nord-est de la Turquie actuelle), en 534. Ces deux lignées ont survécu dans la péninsule Ibérique jusqu’au VIIIe siècle. Selon Cyril Toumanoff elle lui aurait donné un fils et deux filles ?.
 
HÉLÈNE  Impératrice Romaine, fille d’Eudes, elle épousa l’Empereur usurpateur Maxime (383-388).
 
HÉLÈNOPOLIS  ou  Helenopolis  (En Grec : ‘Eληνόπολις)  Ville de Bithynie qui se situait sur la côte Sud du Golfe d’Astacos (ou Astacus) et fut d’abord appelée Drepanon (En Grec : Δρέπανον, en Latin : Drepanum). Elle s’appelle aujourd’hui Hersek. Elle fut nommée ainsi par l’Empereur Romain Constantin I le Grand (305-337) en l’an 318, en l’honneur de sa mère Hélène.
 
HÉLICÉ  ou  Helice  ou  Helike   (En Grec : ‘Eλίκη) Cité d’Achaie. Elle était située à deux kilomètres (12 stades) du Golfe de Corinthe. L’ancienne ville fut immergée par un tsunami dans la nuit au cours de l’hiver 373 av.J.C suite à un tremblement de terre. C’est l’un des plus grands objectifs pour l’archéologie sous-marine de la région. Elle fit partie des douze villes de la Ligue Achéenne. (Voir Grèce, Cités Achéennes, Hélicé).
 
HÉLIOCLÈS  ou Heliokles   Non d’1 Roi Gréco-bactrien et d’1 Roi Indo-grec.  HÉLIOCLÈS  I  Dernier Roi Gréco-bactrien de vers 145 à vers 130.Au long de la guerre civile le royaume  s’effrita petit à petit. Le Roi Parthe Mithridate I continua sa progression et à la fin de son règne il occupa les territoires entre l’Indus et l’
Hydaspe (ou Hydaspes, aujourd’hui Jhelum ou Jhelam), cependant son royaume fut affaiblie après sa mort. Les guerres contre les Indo-grecs ont vu la perte de beaucoup de territoires au profit du Roi Indo-grec Ménandre I (v.165-v.155 ou v.130). Dans le même temps, les tribus nomades, dont une connue sous le nom d’Indo-scythe ou Saka, envahirent la région, tuant Eucratide II et détruisant la ville d’Alexandrie sur l’Oxus en 140. Hélioclès I abandonna alors la Bactriane, mais ses dernières années de règne ne sont pas bien connues. Ayant quitté le territoire de Bactriane, il est techniquement le dernier Roi Gréco-bactrien. (Voir Perse, Bactriane).   HÉLIOCLÈS  II  DIKAIOS  Roi Indo-grec de vers 90 à vers 80 av.J.C. 
 
HÉLIODORE  Premier ministre de Séleucos IV Philopator (187-175), il tenta en vain de s’emparer des trésors de Jérusalem, en 175 il assassina Séleucos IV et prit le pouvoir, mais il fut supprimé par Antiochos IV Épiphane qui récupéra le trône.
 
HÉLIOGABALE  Voir ÉLAGABAL.
 
HÉLIOPOLIS  ou  Iounou  ou  Onou  ou  Onou-Iounou  "La maison du soleil"  ou  Iounou "Ville du pilier" Ce fut une ville de Basse-Égypte au Sud du Delta à environ 10 km au Nord-est du Caire. Ce fut le nom donné par les Grecs à la ville antique de Onou (ou Onou-Iounou). Héliopolis fut mentionnée dans la Bible sous les noms d’On, d’Aven et de Beth-Shémesh. Le site porte aujourd’hui le nom arabe de Aîn-ech-Chams "L’Œil du Soleil". Elle fut la capitale religieuse de l’Égypte et celle du 13e nome de Basse-Égypte. Héliopolis fut le berceau de la monarchie, son histoire remonte aux environs de 2900. De Djoser (2628-2609) jusqu’au Pharaon Ptolémée II Philadelphe (282-246), l’œuvre monumentale des Rois et Pharaons y fut considérable. La ville était célèbre dès la plus haute antiquité pour son école théologique et de nombreux Grecs la fréquentèrent dont : Pythagore (580-490, mathématicien, philosophe), Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), Platon (427-346, philosophe disciple de Socrate), Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30), Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) etc…. Les Grecs vanteront "La cité solaire" comme le foyer de la science et de la sagesse. Héliopolis fut le centre du culte solaire de l’Égypte (Voir Égypte, Héliopolis).

 

HELLÉNISTIQUE  À la mort d’Alexandre le Grand (336-323), ses généraux, les Diadoques, s’affrontèrent pour prendre le contrôle de l’empire, finalement trois grands royaumes apparurent en 278-276 : Les Lagides (Ptolémée) qui régnaient sur l’Égypte, les Antigonides sur la Macédoine et le Péloponnèse et les Séleucides sur l’Asie mineure, toute la Mésopotamie et le Nord de la Syrie. La totalité de ces royaumes s’étendaient de la Méditerranée jusqu’a l’Inde, ils formèrent le monde Hellénistique qui se maintint pendant trois siècles.
 
HELLESPONT   Nom dans l’antiquité du détroit des Dardanelles.
 
HELVÈTE  Tribu Gauloise qui au Ier siècle av.J.C occupait l’Helvétie (Suisse auj.). Aidés des Ombres, les Helvètes voulurent envahirent la Gaule Méridionale, ils furent refoulés par César en 58 av.J.C qui battit Orgetorix, ce dernier tentant d’emmener son peuple dans le Sud-ouest de la Gaule.
 
HEMPTAH   Nom de deux Roi d’Héracléopolis.  HEMPTAH  I  Roi d’Héracléopolis sous la XXIIIe dynastie de v.805 à v.790 av.J.C.  HEMPTAH  II  Roi d’Héracléopolis sous la XXIIIe dynastie de v.775 à v.765 av.J.C.  (Voir Égypte, Royaumes locaux, Héracléopolis).
 
HENHENET  ou  Henite   Reine de Thèbes. Pour certains spécialistes elle fut l’épouse du Roi de Thèbes Antef III (2069-2061), mais pour la grande majorité elle fut une épouse secondaire de Montouhotep II (2061-2010/09). Si elle fut la femme d’Antef III, on ne sait pas si ce fut son épouse royale ou une épouse secondaire, voire pour certains une concubine. On ne lui connait pas d’enfant avec le Roi, cependant, quelques égyptologues la donnent comme la mère de Néferou II. Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Joyce Anne Tyldesley nous dit que l’étude de sa momie nous révèle qu’elle mourut dans d’atroces souffrances en cherchant à mettre un enfant au monde ; son bassin trop étroit ne lui permettait pas d’accoucher d’un bébé de taille normale et elle fut victime d’une déchirure allant de la vessie au vagin. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Embellissement royal (khkrt-nswt) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr).
 
HENOUATOU  ou  Henouetaoui  ou  Tahenutwati  ou  Tahenoutouâti  ou  Tahenutwati  ou  Henutwati  ou  Ta-Henutwati  Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon Ramsès V (1147-1143). Cette Reine n’est mentionnée que dans le papyrus Wilbour. qui date du règne de Ramsès V. C’est sur la base de ce dernier que Henouatou est proposée par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton pour être une femme de ce Pharaon, mais il est possible qu’elle remonte à une période antérieure. On ne lui connait que le titre de Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt). On ne lui connait pas d’enfant avec le Roi. Comme Ramsès V n’eut pas d’héritier direct, le trône passa à son oncle Ramsès VI.
 
HENOUTIMRÊ  ou  Hénoutimrê  ou  Henutimre @nw.t-mj-Ra  "La souveraine qui est pareille à Rê"  Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut peut-être la 8e fille (on trouve aussi selon les sources la 15e fille) du Pharaon Ramsès II (1279-1213). Il est aussi avancé qu’elle serait peut-être née de la Reine Méritamon, ce qui en ferait sa petite-fille. Elle fut la troisième "Grande Épouse Royale", sur huit, de son père (ou grand-père) auquel elle fut mariée vers l’an 34 (ou 38) du règne, à l’âge de seize ans. Pour des raisons encore inconnues à ce jour Henoutimrê n’apparaît pas dans les listes des filles de Ramsès II. Ce qui est normal dans le cas ou sa mère serait Méritamon. On a longtemps cru, à tort, qu’elle était la fille de Séthi I (1294-1279) et de la Reine Mouttouya. (Voir Égypte, les Reines, Henoutimrê).
 
HENOUTTANEB  ou  Henuttaneb  ou  Henut-Tau-Nebu  – @nw.t t3.w nbw  "La Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres ou de tous les pays"  Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la troisième fille, après Sitamon et Iset, du Roi Amenhotep III (1390-1353/52) et de la Reine Tiyi I (ou Tiy ou Tiye ou Teje). Comme le confirment David O’Connor et Eric H.Cline, elle est représentée sur la statue colossale de Médinet-Habou. Cette immense sculpture de 7m de hauteur, montre Amenhotep II et Tiyi I assis côte à côte, avec trois de leurs filles debout devant le trône, Henouttaneb, Nebetâh et une Princesse dont le nom est endommagé. Elle apparaît également à plusieurs reprises dans le temple d’Amenhotep III de Soleb, dans des décorations du palais de Malkatta (ou Malqata) et sur une plaque en cornaline, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art de New York, avec ses parents et ses sœurs Iset et Nebetâh. Selon Hermann Ranke, son nom apparaît aussi sur trois fragments de faïence. Un étui à Kohl à son nom, provenant de Médinet Gourob (ou Medinet el-Ghourab), suggère qu’elle résida un temps dans la résidence du Fayoum et une étiquette d’une jarre du palais de Malkata confirme bien qu’elle était "née de la Grande Épouse Royale Tiyi". Contrairement à ses deux sœurs aînées, Sitamon et Isis elle n’est indiquée nulle part comme épouse de son père, son seul titre connu est Fille du Roi (s3T-nswt).
 
HENOUTTAOUI  ou  Henouittaouy  ou  Henuttawy  ou  Henntawy – @nw.t-t3wi  "Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres" Nom de 2 Reines et de 3 Princesses d’Égypte.   HENOUTTAOUI  Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la 7e fille de Ramsès II. Elle fut une des épouses de son père mais ne fut pas Grande Épouse Royale, mais elle reçut quand même une sépulture dans la vallée des Reines, tombe QV73. Sa tombe a livré quelques vestiges de son équipement funéraire qui confirme son origine et ascension. On ne connait pas d’enfant de cette union. Elle est représentée à deux reprises sur la façade du petit temple d’Abou Simbel construit pour sa mère. HENOUTTAOUI  I  ou Duathathor-Henttaouy  Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle épousa le Grand Prêtre d’Amon Pharaon Pinedjem I (1070-1032). Son origine est encore débattue, elle fut soit, une fille de Ramsès XI (1099-1069) par la Reine Tentamon, soit une fille de Smendès I (1070/69-1043). Elle portait les titres de : Chef du Harem d’Amon, Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Fille du Roi (sAt-nswt). Sa momie fut retrouvée dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el Bahari. Henouttaoui I donna cinq enfants à Pinedjem I: Maâtkarê, Moutnedjemet (ou Mutnedjmet), Henouttaoui, Psousennès I et Menkhéperrê. Il faut noter que quelques spécialistes la donnent aussi comme la mère de Masaharta. (Voir Égypte, Reines, Henouttaoui I).   HENOUTTAOUI  Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Grand Prêtre d’Amon Pharaon Pinedjem I (1070-1032) et de la Reine Henouttaoui I (ou Douathathor-Nenttaouy). Cette filiation est donnée par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Selon ces égyptologues, elle est représentée dans le temple de Louxor avec son père et ses deux sœurs, Maâtkarê et Moutnedjemet. Elle fut Chanteuse d’Amon et Flûtiste de Mout.  HENOUTTAOUI  ou  Douâtnetjer Henouttaoui Princesse d’Égypte. Divine Adoratrice d’Amon (v.1040 à ?). Pour certains spécialistes elle fut probablement une fille du Grand Prêtre Pinedjem II (990-969) et d’Isetemkheb III (ou Isiemkheb) et pour d’autres elle fut la même qu’Henouttaoui II, une fille du Grand Prêtre Menkhéperrê (1045-992).  HENOUTTAOUI  II Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Grand Prêtre d’Amon Menkhéperrê et de la Princesse Isetemkheb II (ou Isiemkheb). Elle épousa son frère le Grand Prêtre d’Amon Smendès II (992-990) et lui donna un enfant : Une fille, Neskhons (ou Nesikhons ou Neskhonsou) qui sera l’épouse de son autre frère Pinedjem II.
 
HENOUTSEN  ou  Henutsen @nwtsn – Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut l’une des épouses du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528)Cette union serait confirmée par une stèle qui la donne comme une épouse de Khoufou, sa pyramide G1c (P3) étant de plus associée à celle de ce Roi, mais pour quelques spécialistes elle pourrait être aussi sa sœur (ou demi-sœur), peut-être une fille d’Hetephérès I et de Snéfrou, car son seul titre connu est Fille du Roi (s3T-nswt). Elle donne deux enfants à Khoufou : Khoufoukhaf que l’on assimile parfois, a tort, avec son frère Khafrê(ou Khéphren) et qui s’est fait construire un grand mastaba à l’Est de la pyramide de son père à Guizèh et Khafrê (ou Khéphren) qui sera Roi de 2518 à 2492. Son époux lui fera construire, dans son complexe funéraire une petite pyramide près de la sienne (G1c).
 
HEPHEI-BAK  Voir HEPHZIBAH.
 
HEPHZIBAH  ou  Hephzi-bah  ou  Hephei-Bak  “”Mon plaisir en elle”  Reine de Juda, elle épousa le Roi de Juda Ézéchias (726-697). Elle lui donna un fils, Manassé (697-642) qui lui succéda (Deuxième Livre des Rois 21 : 1).
 
HÉPOU   ou  Hapou   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie (Voir Égypte).
 
HEPHTALITE  ou  Hephtalite  ou  Shvetahūna  ou  Huns blancs  Royaume situé au Sud du lac Balkhach (Kazakhstan auj.). Ils sont un peuple nomade, nommé Hephthalites par les Grecs, Yeta par les Chinois (Iep-t’ien en moyen Chinois) et Shvetahūna (de shveta, blanc et hūna, hun) par les Indiens. On les rattache généralement aux autres peuples appelés Huns. Ils ont joué un rôle important dans l’histoire de la Perse et de l’Inde. Les Chinois les mentionnèrent pour la première fois en 125 comme vivant au Sud de la Dzoungarie, sous le nom de Hua. Ils franchirent le Syr-Daria avant 450 et envahirent la Transoxiane (Habitée par les Sogdiens), la Bactriane et le Khorasan, au Nord-est de la Perse. Un historien Arménien, Elishe Vardapet, a mentionné une bataille entre le Roi Sassanide Yazdgard II (438-457) et les Hephthalites en 442. Plus tard, vers l’an 500, ils prirent possession des oasis du bassin du Tarim, qui était pourtant beaucoup plus proche que la Transoxiane de leur territoire d’origine.
 
HÉRACLÉE de Lucanie  ou  Heraclea  ou  Heracleia  ou  Herakleia  (En Grec : Ηράκλεια η Λευκανική, en Latin : Heraclea Lucania) aujourd’hui Policoro, petite cité d’Italie dans la province de Matera, à l’embouchure entre les rivières Aciris (Aujourd’hui Agri) et Siris (ou Siridos, aujourd’hui Sinni), dans le golfe de Tarente. Cette colonie Grecque fut fondée par Tarente vers 433 av.J.C Selon Pline l’Ancien (ou Caius Plinius Secundus, écrivain et naturaliste Romain, 23-79), elle se serait dans un premier temps appelée Siris, puis Héraclée. Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), après un long conflit entre Tarente et Thurii, le territoire de Siris aurait été accordé aux Tarentins, et plus tard vers 433 av.J.C., Tarente aurait déplacé les habitants de Siris vers l’intérieur du pays pour fonder une nouvelle ville qui prit le nom d’Héraclée. Les fouilles archéologiques sur le site de Policoro, identifié comme celui d’Héraclée, ont montré qu’une cité Grecque existait à cet emplacement avant la fondation tarentine. Elle aurait été détruite à la fin du VIIe siècle av.J.C., selon les éléments de datation recueillis dans sa nécropole. En 374 av.J.C., Héraclée fut le siège de la Ligue Italiote, confédération des cités Grecques de Grande Grèce, organisée contre les Lucaniens. Héraclée est connue pour la bataille d’Héraclée, qui vit la victoire de Pyrrhos I (307-272) sur les Romains en 280 av.J.C. Passée temporairement sous le contrôle d’Hannibal pendant la Deuxième Guerre Punique, Héraclée devint par la suite un municipe Romain. Elle fut un ancien évêché. Les vestiges de la cité montrent un plan régulier orthogona. Ce fut dans ces ruines que l’on découvrit en 1732 les Tables d’Héraclée.
 
HÉRACLÉE de Trachie  ou  Heraclea Trahina  (En Grec : Ηράκλεια Τραχίνα) Citée Grecque. Colonie fondée par les Lacédémoniens en 426 av.J.C pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404). Elle était située dans la région du même nom, à environ 6,5 km. à l’Ouest des Thermopyles et environ 3 km. au Sud du Golfe Maliaque. L’objet de cette colonie était d’aider les Trachiniens (une tribu des Maliens), dans leur lutte contre les Oetaeens (situé au sud de Thessalie). D’Héraclée les Spartiates pouvaient tenir prête une flotte pour attaquer Eubée et la ville fut une étape utile sur la route de la Thrace. De ce fait, les Spartiates envoyèrent Léon, Alcide et Damagon pour fonder la ville, et invitèrent tous autres Doriens qui souhaitaient venir s’y installer. Cependant, peu après la fondation de la cité, les choses commencèrent à se dégrader. Les Thessaliens craignant cette nouvelle colonie qui augmentait en puissance et commençait à usurper leur influence dans la région, firent des raids continuels contre elle. Ceci, combiné avec le règne dure et injuste des Gouverneurs Spartiates, épuisa les habitants de la cité et découragea les autres de les rejoindre. Six ans après sa fondation, une bataille eut lieu entre les habitants d’Héraclée et les forces réunies des Ainianens, des Dolopes, des Maliens, et des Thessaliens qui étaient directement menacés par la colonie. Les habitants de la cité furent défaits et elle fut occupée par les Béotiens pour éviter qu’elle ne tombe dans les mains d’Athènes. Cependant, Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.395) nous dit que les Lacédémoniens furent offensés pour ce que les Béotiens avaient fait.
 
HÉRACLÉE du Latmos  ou  Héraclée sous le Latmus  (En Grec : ‘Hράκλεια Λάτμ, en Latin : Héraclée ad Latmum) Cité de Carie qui se situe sur la rive Nord-est du lac Bafa, dans le district de Milas, dans la province de Muğla. Les ruines de l’ancienne ville sont aujourd’hui le village Kapıkırı. La ville fut appelée Latmos du nom antique du massif montagneux qui la dominait à l’Est (En Grec : Λάτμος, en turc : Beşparmak Dağı, Monts des cinq doigts ou Monte di Palatschio). Dans les temps anciens se trouvaient proche de la cité des carrières de marbre. (Voir Asie Mineure, La Carie, Héraclée du Latmos).
 
HÉRACLÉE du Pont  ou  Héraclée Pontique  ou  Hērakleia Pontikē (En Grec : Ηράκλεια Ποντική, en Latin : Heraclea Pontica) Cité Grecque de Bithynie située sur le Pont-Euxin, d’où son nom et non pas comme beaucoup le pense parce qu’elle fut à une époque possession du royaume du Pont. Elle se situait sur le site de l’actuelle ville de Karadeniz Ereğli (Ereğli de la Mer Noire) dans la province de Zonguldak en Turquie, à environ 200 km. à l’Est du Bosphore à l’embouchure du Kilijsu (rivière Gülüç). Elle fut le lieu de naissance d’Héraclide du Pont (ou Héraclide le Pontique, philosophe et astronome Grec, platonicien, v.388- v.310). Elle fut l’objet d’une Histoire dont il est auteur (16 livres), et d’un autre ouvrage homonyme, rédigé au Ier siècle ap.J.C. par Memnon d’Héraclée (Historien Grec). Cette œuvre à présent disparue ne subsiste que sous la forme d’un résumé des livres 9 à 16 dans la Bibliothèque de Photios. Ce résumé couvre la période s’étalant de la tyrannie de Cléarque (vers 364-353 av.J.C.) aux dernières années de Jules César. (Voir Asie Mineure, La Bithynie, Héraclée du Pont).
 
HÉRACLÉOPOLIS  Magma  ou  Herakleopolis  ou  Hout-nen-nesou  "Le château de l’enfant royal", Henensou, Henen-nesut, Nen-Nesu, fut la capitale du 20ème nome de Haute-Égypte. Le nom de la ville fut donné par les Grecs à la ville Égyptienne d’Henensou, qu’ils avaient identifié avec Héraclès à l’époque tardive, d’où le nom de la cité Héracléopolis Magna "Cité d’Héraclès". En Copte elle fut nommée Hennes et en arabe médiéval Ahnas. Aujourd’hui elle est connue sous le nom de Ehnassiya Umm al-Kimam et Ehnasiyyah el-Médineh. La cité est située dans le Sud du Fayoum, elle servait de débouché pour les caravanes venant des oasis de Bahariya et de Siouah. Pendant la Première Période Intermédiaire, sous la IXe et Xe dynastie, des Princes locaux usurpèrent le trône et firent d’Héracléopolis pendant près de deux cents ans la capitale royale de Basse-Égypte. On sait peu de choses sur les Rois Héracléopolitains, hormis qu’ils revendiquaient l’héritage des Rois Memphites de l’Ancien Empire. Après la réunification de l’Égypte par Montouhotep II (2061-2010), Gouverneur du nome Thébain, la ville perdit de son importance, mais sa position stratégique lui permis de ne pas mourir complètement.  (Voir Égypte, Héracléopolis).
 
HÉRACLIDES  Nom des descendants d’Héraclès, en particulier les chefs Doriens qui s’établirent dans le Sud du Péloponnèse (Corinthe) et une dynastie Lydienne, dont Candaule vers 687 av.J.C, fut le dernier Roi et qui en compta vingt-deux entre le XIIIe et le VIIIe siècle.
 
HÉRACLIUS Nom de 2 Empereurs Byzantins (de Constantinople).   HÉRACLIUS  I  Empereur Byzantin (de Constantinople) de 610 à 613 ap.J.C puis co-Empereur jusqu’à 641 avec ses deux fils. Il renversa l’usurpateur Phokas, puis entreprit de redresser l’empire, il acheva la retraite des Avars en 619. Il refoula les Perses, en 623, près de Ninive et pénétra, en 624, en Arménie. Il ne put mettre fin aux discordes religieuses. Il épousa Fabia Eudoxia, puis sa nièce Martine et il eut deux enfants : Constantin III et Héraclius II.  HÉRACLIUS   II  Co-Empereur Byzantin (de Constantinople) de 638 à 641 ap.J.C, fils du précédent, il régna conjointement avec lui et son frère Constant II.
 
HERENNIUS  QUINTUS  HERENNIUS  ETRUSCUS  MESSIUS  DECIUS  co-Empereur Romain de 05-251 au 15-08-251 avec son père Decius et son frère Hostilianus. Il fut César de 250 à 251. Il fut tué.
 
HERERET  ou  Hrere  ou  Herere  Princesse d’Égypte. Elle fut sûrement la fille du Grand Prêtre d’Amon Hérihor et de la Princesse et Reine Nedjemet (ou Nodjmet). Elle épousa le Grand Prêtre d’Amon à Thèbes, Piânkh (1074-1070) qui fut peut-être son frère (ou demi-frère). Elle lui donna un fils, Pinedjem I qui succéda à son père (1070-1054) et sera le deuxième Roi de la XXIe dynastie (1054-1032).
 
HÉRIBRÊ  Voir HÉROUIBRÊ.    Pharaon de la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
HÉRIHOR  Grand Prêtre d’Amon à Thèbes de la XXIe dynastie de 1080 à 1074 av.J.C. (Voir Égypte).
 
HERMANARIC  ou  Ermanaric  Roi des des Goths, mort vers 375 ap.J.C. Fils d’Achiulf. Il conquit le royaume du Bosphore Cimmérien de Rheskouporis VI (304-341), qui mourut en le défendant. Il fonda un vaste Empire avec Kiev pour capitale.
 
HERMENEGILDE  Co-Roi des Wisigoths de 573 à 584 ap.J.C. Associé au pouvoir avec son père Léovigild, il abdiqua et fut exécuté en 585. Il épousa en 579, Ingunda, fille de Sigebert I, Roi d’Austrasie (morte en 585) et il eut un enfant.
 
HERMERIC  Roi des Suèves de 409 à 441 ap.J.C. Il s’installa dans la Péninsule Ibérique. Son fils Rechila lui succéda.
 
HERMONASSA  ou Tmoutarakan (en Russe : Тмутаракань, en Grec : ρμώνασσα) Ce fut une ancienne cité du royaume du Bosphore Cimérien qui contrôlait la Tauride. Elle était située sur la péninsule de Taman, dans l’actuel kraï de Krasnodar, en face de Kertch. La ville fut à l’origine une colonie Grecque du nom d’Hermonassa qui, avec les cités de Phanagoria et Panticapée, constituait un des principaux centres de négoce du royaume du Bosphore. Détruite par les Huns, la ville fut reconstruite au VIIe siècle par les Khazars sous le nom de Tamatarkha ou Samkarsh.
 
HERMOPOLIS  MAGMA  Capitale du 15e nome de Moyenne Égypte aux confins de la Thébaïde (El Ashmûnein auj.) Ce fut une métropole religieuse des plus renommées en raison du prestige de son Dieu principal, Thot, identifié par les Grecs comme Hermès, d’où son nom Hermopolis. Elle contrôla une région économiquement importante en raison de sa richesse agricole et de ses carrières d’albâtre. Ce qui incita ceux qui la dirigeaient à s’ériger en indépendants. Ainsi à la fin de la XVIIe dynastie la région tomba sous la coupe de Tétiân, collaborateur des Hyksôs. Elle fut un Royaume indépendant (XXIIIe dynastie) de 747 à 715, Nimlot III et Djeoutiemhat en furent les Rois. (Voir Égypte, Hermopolis Magma).
 
HERNACH  Roi des Huns en 469 ap.J.C, fils d’Attila.
 
HERNEITH  @r Nj.t“Visage de Neith”  Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut la première épouse du Roi Horus Djer (2974-2927). Cette union n’est pas attestée par la majorité des spécialistes. On attribue à Herneith la tombe S3507 à Saqqarah. Celle-ci offre l’aspect d’un mastaba en brique crue. Cependant les fouilles ont montré que cette superstructure dissimulait une motte de terre de forme pyramidale. Les tumuli appartenaient à la tradition du Sud et les mastaba à celle du Nord. Faut-il voir dans cette sépulture une allusion à une union officielle entre les Deux Terres. La tombe fut fouillée à la fin de 1955 par Walter Bryan Emery. Ses titres étaient : Consort de celui des Deux Dames (nbti smAyt) ; Première des Dames (khnty). Lorsqu’en 1900, William Matthew Flinders Petrie fouille à Abydos le tombeau du Roi Djer, il met au jour sous le linge qui l’enveloppe, un bras orné de quatre bracelets en or incrustés de turquoises, d’améthystes, de lapis-lazuli et de perles d’or. Ce bras semble avoir été caché derrière les marches menant au tombeau et de ce fait échappa aux pillards. Les bracelets conduisent Petrie à penser qu’il appartient à l’une des épouses du Roi, puis à Herneith, mais cette théorie n’a jamais été vérifiée. Joyce Anne Tyldesley suggère qu’elle fut peut-être la mère d’Horus Den, généralement considérée comme étant la Reine Merneith. Plus sûrement Herneith donne une fille à Horus Djer : Merneith (ou Meret-Neith). Manéthon indique aussi cette filiation.
 
HÉRODE  Nom de divers dirigeants Juifs de la dynastie Hérodienne.  HÉRODE   le Grand  ou  Hérode I  ou  Horodos  ou  Hērōdēs  (En Hébreu : הורדוס, en Grec : Hρшδης)  Tétrarque de Galilée de 41 à 40 puis devint Roi de Judée de 40 à 37 puis devint Roi d’Israël de 37 à 4 av.J.C. Fils d’Antipater, d’origine Édomite (ou Iduméenne). Il épousa Doris, puis en 40 la Princesse Hasmonéenne (ou Asmonéenne) Mariamne I, fille d’Alexandre, puis Mariamne II fille de Simon, puis Malthace (ou Maltake) et enfin Cléopâtre. Il eut sept enfants. Il fut établit Roi des Juifs de Judée par le sénat Romain et dut conquérir en 37, sa capitale avec leur aide. Il écarta les Asmonéens et fit tuer Hyrcan  II. Il embellit de nombreuses villes. Il ordonna le massacre des enfants males de Bethléem peu après la naissance du Christ. Il fut vaincu par le Roi Séleucide Antigonos soutenu par les Parthes, il s’enfuit alors en Égypte puis gagna Rome à qui il demanda assistance, en 37 il prit Jérusalem avec l’aide des légions Romaine et fit décapiter Antigonos, puis en 35 il fit assassiner Aristobule III, frère de son épouse Mariamne I et enfin en 29, Mariamne elle-même. (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Hérode le Grand).   HÉRODE III  Roi de Chalcis
(ou Qinnasrin) de 41 à 48 ap.J.C, fils d’Aristobule IV de Judée et de Bérénice et petit-fils du Roi d’Israël Hérode I le Grand (37-4 av.J.C). Il épousa Mariamne, fille de Joseph et Olympe de Judée qui lui donna un fils, Aristobule I qui fut Tétrarque d’Iturée, puis Roi d’Arménie Mineure. Puis il épousa sa nièce Bérénice, la fille d’Hérode Agrippa I (37-44 ap.J.C) et de Cypros qui à l’âge de 20 ans était veuve de Marcus Alexander. Elle lui donna deux fils. Il fut nommé Roi de Chalcis (ou Qinnasrin) par l’Empereur Romain Claude (41-54) sur la demande de son frère Hérode Agrippa I qui était l’ami de l’Empereur.   HÉRODE  Agrippa  I  (En Hébreu : אגריפס הראשון, en Grec : ‘Hρώδης ‘Aγρίππας)  Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène de 37 à 44 ap.J.C. Il est naquit en 10 av.J.C et il fut le fils de Bérénice et Aristobule IV et le petit-fils d’Hérode le Grand. Élevé à Rome, il fut nommé Roi en 37, par Caligula (37-41) et régna en 41, sur l’ensemble de la Judée qui lui fut donnée par l’Empereur Claude. Il fit mettre à mort Saint-Jacques et en prison Saint-Pierre. Il épousa sa cousine Cyprosla fille de Phasaël et Salampsio. Il eut trois enfants, Hérode Agrippa II, Drusilla qui épousa le Roi d’Émèse Aziz Caius Julius Azizus (42-54) et Bérénice qui épousa le Roi de Chalcis (ou Qinnasrin) Hérode III (41-48).  (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Hérode Agrippa I).  HÉRODE  Agrippa  II  ou  Marcus Julius Agrippa  (En Hébreu: אגריפס השני, en Grec : ‘Hρώδης ‘Aγρίππας)Roi des Juifs de Judée de 54 à 92 ap.J.C, fils d’Hérode Agrippa I. Il irrita les Juifs par sa Tyrannie et les scandalisa par ses relations avec sa sœur Bérénice, Reine de Chalcis (ou Qinnasrin). En 64, il se révolta contre Rome et en 66 les révoltés égorgèrent la garnison Romaine de Massada et ravagèrent les environs. En 67, les Romains organisèrent une répression et en 70, l’Empereur Titus assiégea et conquit Jérusalem. En 92, Hérode Agrippa fut déposé par les Romains. la date exacte de sa mort est sujette à discussion. Les savants modernes arrivent à un presque consensus et estiment qu’il serait mort avant 93/94. Il était le dernier Prince de la maison des Hérode. Selon certaines sources il eut une fille du nom de Julia Bérénice qui épousa le Roi du Pont Polémon II (38-64). (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Hérode Agrippa II).  HÉRODE  Antipas ou  Antipatros  ou  Hêrôdês Antipatros  (En Hébreu : הורדוס אנטיפס, en Grec : ‘Hρδης ‘Aντίπατρος) Tétrarque de Galilée et de la Pérée (Région située au Nord-est de la Mer Morte, à l’Est du Jourdain) de 4 av.J.C à 39 ap.J.C. Il est le fils d’Hérode le Grand et de Malthace (ou Maltake). Sa date de naissance est inconnue, mais avant le 20 av.J.C. Il fut le premier à régner sur la Pérée avec le titre de tétrarque. Il est surtout connu aujourd’hui pour son rôle dans les événements qui ont conduit à l’exécution de Jean Baptiste, qu’il fît décapiter, et Jésus de Nazareth, à la fois sur les comptes de ces événements dans le Nouveau Testament et de leur représentation dans les médias modernes comme le cinéma. Il construisit la ville de Tibériade et en fit sa capitale. Il fit décapiter Jean Baptiste. Rome le dépouilla de ses états et l’exila en gaule. Il épousa Hérodiade fille de son demi-frère Aristobule IV. (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Hérode Antipas).   HÉRODE  Philippe I  ou Hérode  II  ou  Hérode Boêthos  Né en 27 av.J.C et mort en 33 ap.J.C. Il fut le fils d’Hérode le Grand (37-4 av.J.C) et de Mariamne et II, la fille de Simon Boêthos le Grand Prêtre (Marc 6:17). Hérode avait vécu à Rome avec Hérodiade comme un simple citoyen et donc survécu aux assassinats de son père. Pour une brève période, il fut l’héritier de son père. Hérode Philippe I fut le premier mari d’Hérodiade (ou Hérodias) la fille d’Aristobule IV. Il y a une polémique sur son nom entre spécialistes. Certains pensent que parce que l’Evangile de Marc dit qu’Hérodiade fut mariée à Philippe, ils font valoir que son nom fut effectivement Hérode Philippe. Beaucoup de chercheurs de ce conflit, cependant, avancent que le rédacteur de l’Evangile a fait une erreur, une suggestion appuyée par le fait que dans l’Evangile de Luc le nom de Philippe est abandonne. Hérode le grand ayant changé son testament et rétrogradé sur celui-ci Hérode Philippe I, son épouse Hérodiade le quitta pour se marier avec Hérode Antipas. Il est donc l’époux trompé dans l’accusation d’adultère de Jean-Baptiste (anecdote évangélique inconnue autrement). Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) "Hérodias a pris sur elle pour confondre les lois de notre pays et elle a elle-même divorcée de son mari alors qu’il était en vie et s’est mariée à Hérode Antipas".   HÉRODE  Philippe II  ou  Philippos  ou  Philips  ou  Philippe le Tétrarque  (En Hébreu : פיליפוס, en Grec: Φίλιππος ο Τετράρχης)  Il fut Tétrarque des districts de : Gaulanitide (ou Gaulanitis ou Golan), de Batanée (ou Batanaea, maintenant Ard el-Bathanyeh), de Trachonitide (ou Trachonitis, en Hébreu : Argob) et d’Auranitide (ou Hauran) de 4 av.J.C à 34 ap.J.C. Il fut le fils d’Hérode le Grand et de Cléopâtre de Jérusalem. La capitale de ses territoires est appelée dans les Évangiles Césarée de Philippe (ou Panias ou Panéas on Banéas chez les auteurs antiques) et aujourd’hui Baniyas, dans le Golan au pied du mont Hermon, pour ne pas la confondre avec Césarée. Hérode Philippe II est brièvement mentionnée dans la Bible par Luc (3,1) Il fut le premier époux de Salomé, fille de son demi-frère Hérode Philippe I et d’Hérodiade. (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Hérode Philippe II).  HÉRODE Archélaos  ou  Archélaüs  ou  Archélaus  ou  Archælaus  ou Archélas  ou  Arkhélaos  (En Hébreu : ארכלאוס, en Grec : ‘Aρχέλαος ou Ηρώδης ‘Aρχέλαος)  Ethnarque de Judée, de Samarie et de l’Édom (ou Idumée) de 4 av.J.C à 6 ap.J.C, date où il fut destitué et envoyé en exil en Gaule, par Auguste. Il fut le fils d’Hérode le Grand et de Malthace (ou Maltake) et il naquit en 23 av.J.C. Archélaos reçut ce territoire par la dernière volonté de son père, alors que lors d’un précédent testament il avait été légué à son frère Hérode Antipas. Il épousa Mariamne, puis Glaphyra veuve de son demi frère Alexandre qui entre temps s’était remariée avec le Roi de Maurétanie Juba II. Il n’y a pas d’enfant connu de ses unions. (Voir Syrie/Palestine, les Hérodiens, Hérode Archélaos). 
 
HÉRODIADE  ou  Hérodias  Princesse Juive (7 av.J.C-39 ap.J.C), fille d’Aristobule IV et descendante des Hasmonéens. Ses unions incestueuses avec ses oncles : Hérode Philippe I et Hérode Antipas, scandalisèrent les Juifs. Elle fut d’abord l’épouse de son oncle, Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos), à qui elle donna une fille, Salomé. Elle le quitta, alors que sa fille n’avait que dix ans pour épouser un autre de ses oncles, Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée. On ne lui connaît pas d’enfant de cette union. Selon l’évangile de Marc et celui de Matthieu, c’est elle qui par l’intermédiaire de sa fille Salomé, fit décapiter Jean-Baptiste, qui condamnait ce mariage et se fit apporter sa tête sur un plateau. Jalouse de voir son frère Hérode Agrippa I honoré du titre de Roi alors que son mari n’était que simple Tétrarque, elle poussa Hérode Antipas à demander à l’Empereur Romain Caligula qu’il lui accorda le même statut. Mais déconsidéré auprès de Caligula par une machination d’Hérode Agrippa I, Hérode Antipas et Hérodiade furent déchus et bannis dans le Sud de la Gaule, à Saint-Bertrand de Comminges où leur fille Salomé mourut d’après une légende noyée dans un lac gelé. Bien que l’Empereur ait offert à Hérodiade la possibilité de retourner en Judée pour vivre à la cour de son frère, elle préféra accompagner son mari dans son exil. Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100), Hérode Antipas aurait été exilé à Lugdunum près de l’Espagne, ce qui correspond à l’ancienne Lugdunum Convenarum. Hérodiade elle-même apparaît dans diverses légendes Pyrénéennes comme un personnage maléfique.
 
HÉRODIEN  ou  Hérode de Palmyre  Voir HAIRAN.
 
HÉRODIENS  Dynastie fondée par Hérode le Grand (Tétrarque de Judée 41-40, Roi de Judée 40-37, Roi d’Israël 37-4 av.J.C) qui règne sur une partie de la Syrie Palestine de 37 av.J.C à 92 ap.J.C. (Voir Syrie/Palestine, Judée, les Hérodiens).
 
HÉRODOTE  ou  Herodotus  (ou Heródotos Halikarnâsseús, en Grec : Hρόδοτος Hλικαρνâσσεύς ou Heródotos Halikarnâsseús) Historien Grec, qui naquit vers 484 (ou 482) av.J.C à Halicarnasse, en Carie et mourut vers 425 à Thourioi. Il fut surnommé le "Père de l’Histoire" par Cicéron. Il fut aussi considéré comme l’un des premiers explorateurs. On sait peu de choses sur sa vie. Il fut le fils de Lyxès et les spécialistes pensent qu’il naquit un peu avant la Seconde Guerre Médique (480-479). Dans sa jeunesse, il suivit sa famille, adversaire du Tyran Lygdamis de Carie d’Halicarnasse (v.520-480 av.J.C) en exil à Samos. On retient parmi ses principaux voyages, dont il a rendu compte dans son "Enquête" des séjours : En Égypte (L’Égypte est un don du Nil, II, 10), Cyrène, la Syrie, Tyr, une visite sommaire de l’Empire Perse, Babylone, la Colchide, Olbia sur les rives de la mer Noire, la Macédoine. De retour à Halicarnasse vers 454, il participa à l’insurrection qui renversa la tyrannie. Peu après, il fut de nouveau inquiété et s’établit à Athènes. Il suivit ensuite en 446/443 les colons qui, à l’instigation de l’Athénien Périclès (v.495-429), partirent fonder une colonie à Thourioi, ville de la Grande Grèce (Italie) sur le Golfe de Tarent. C’est là qu’il serait mort vers 425 av.J.C. L’unique œuvre que nous connaissons d’Hérodote s’intitule "l’Enquête" (ou Historíai, en Grec : Iστορίαι "recherches" ou "explorations"). (Voir Dictionnaire, les grands auteurs, Hérodote).
 
HÉROUIBRÊ  ou  Héribrê  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie en 1688 av.J.C. (Voir Égypte).
 
HERSILIA  Reine de Rome. Elle fut la 2e épouse du Roi de Rome Romulus (753-715 av.J.C).
 
HETEPHÉRÈS  ou  Hetep-Hérès –  htp-hr.s – "Son visage est plein de grâce"   Nom de 2 Reines et 1 Princesse d’Égypte.  HETEPHÉRÈS  I Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille du Roi Houni (2599-2575, IIIe dynastie, malgré le fait qu’elle ne semble jamais avoir eu le titre de "Fille du Roi". Elle épousa son demi-frère le Roi Snéfrou (2575-2551) et donna ainsi légitimité à son accession au trône. Hetephérès I eut un fils avec Snéfrou : Khoufou (ou Khéops, 2551-2528) qui succédera à son père. Le nom de cette Reine est surtout connu par la découverte de l’équipe Américaine dirigée par George Andrew Reisner, en février 1925 sur le plateau de Guizèh, de sa tombe G1a (P1). (Voir Égypte, les Reines, Hetephérès I).   HETEPHÉRÈS  II   Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528). Elle épousa son frère Kaouâb, fils héritier de Khoufou, qui fut assassiné peu après. De cette union naquit Meresânkh III qui épousa le Roi Khéphren. Elle épousa ensuite son autre frère le Roi Djédefrê (2528-2518), dont elle eut une fille : Néferhetepses qui fut la mère du Roi Ouserkaf (2465-2458). Elle se fit construire un mastaba dans la nécropole de Guizèh et y fit aménager un sarcophage de granit noir. Elle fit don de l’ensemble à sa fille Meresânkh III qui décéda avant elle. Pour elle-même, elle fit faire un nouveau mastaba, très simple, non décoré et nettement moins luxueux que le précédent. (Voir Égypte, les Reines, Hetephérès II).   HETEPHÉRÈS   ou  Hetephérès A   Princesse d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut très probablement la fille du Roi Snéfrou (2575-2551) et de la Reine Hetephérès I. Certains égyptologues, dont Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, affirment qu’elle sera l’épouse de son demi-frère le Prince et Vizir Ânkhhaf. Elle est représentée dans la tombe de son époux (G 7010) à Guizèh. Hetephérès eut les titres de : Fille du Roi (sAT-nswt) ; Fille aînée du Roi de son corps (sAt-nswt-smswt-n-kht.f) ; Fille du Roi de son corps sa bien aimée (sAt-nswt -kht.f-mryt.f) et elle fut également Prêtresse de Snéfrou. Les spécialistes, dont Laurel Flentye pensent qu’elle occupa une position importante à la cour du fait déjà de la fonction de son époux, mais surtout parce qu’elle fut la sœur de Khoufou (ou Khéops, 2551-2528). Flentye nous précise qu’Hetephérès et Ânkhhaf auront une fille (dont le nom est inconnu) qui sera la mère d’un dénommé Ânkhetef, qui est représenté dans la tombe de son grand-père. Cette dernière n’a pas de puits de sépulture pour Hetephérès, les chercheurs pensent qu’elle décéda avant la finition du tombeau et de ce fait elle fut enterrée ailleurs.

 

HETEPHERNEBTY  ou  Hotephirnebty  ou  Hetephernebti   ou  Hotepphirnebty   @tp Hr nb.tj"Le visage des Deux Dames est satisfait"  Nom d’une Reine et d’une Princesse.   HETEPHERNEBTY   I   Reine d’Égypte de la IIIe dynastie (2828-2647). Elle fut la fille du Roi Khâsekhemoui et de la Reine Nimaâthâpy I (ou Nimaâthepou). On sait très peu de chose sur cette Reine. Elle épousa son frère le Roi Djoser (2628-2609). Elle donna deux filles à Djoser : Hetephernebty II et Inetkaes (ou Intkaes). On ne connait pas avec certitude le lieu de sépulture de la Reine, il se situe sûrement à Saqqarah dans le complexe de son époux. Hetephernebty eut les titres de: Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) ; Grande Dame au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus (mAAt-@r) ; Fille du Roi (sAT-nswt).  (Voir Égypte, Reines, Hetephernebty I).   HETEPHERNEBTY  II   Princesse d’Égypte de la IIIe dynastie. Elle fut une des filles du Roi Djoser (2628-2609) et de la Reine Hetephernebty I. Il faut souligner que cette filiation n’est pas reconnue par tous les spécialistes.
 
HETEPIBRÊ  Voir SEHOTEPIBRÊ II.
 
HEZJON  ou  Hèzyôn  ou  Hesjon  ou  Hadad III   Roi de Damas vers 920 av.J.C. Il succéda à Rezon, mais on ne sait pas si il y avait un lien de parenté entre eux. Il est mentionné dans le Premier Livre Rois (15 : 18). Il dut lutter contre le Roi des Hébreux et dut se réfugier en Égypte. Son fils Tabrimmon lui succéda.
 
HIARBAS  Voir IARBAS.
 
HIBE  Voir HEBI.
 
HICÉTAS  ou  Hicetas  (En Grec : Ικέτας)  Roi d’Orchomène d’Arcadie et d’Arcadie vers 700 av.J.C. Il fut le fis d’Aristocrate I à qui il succéda. On ne sait rien de lui. Son fils Aristocrates II lui succéda.
 
HIDA’AR   Roi de Mari de la Ière dynastie vers 2330 av.J.C, il serait le dernier Roi des dynasties archaïques avant l’invasion Sumérienne. Il est aussi connu d’une tablette d’Ebla, qu’il fut battu par le Vizir (ou Lugal) du Roi d’Ebla Ishar-Damu (ou Išar-Dâmu ou Iskar-Damu, v.2340-v.2300), Ibbi-Sipish.
 
HIELU  ou  Helu  Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan de vers 2300 à vers 2280 av.J.C.
 
HIEMPSAL  Nom de 2 co-Rois de Numidie.  HIEMPSAL  I  Co-Roi de Numidie de 118 à 116 av.J.C avec ses frères Adherbal et Jugurtha, petit-fils de Masinissa et fils de Micipsa, il fut tué par Jugurtha. Il eut un enfant Juba I qui fut Roi de Mauritanie.  HIEMPSAL  II  Co-Roi de Numidie de 88 à 84 et de 80 à ? av.J.C. Fils de Gauda.
 
HIÉRAKONPOLIS  ou  Nekhen  "La ville des faucons" (En Grec : ‘Iεράκων πόλις ou Hiéraconpolis, en arabe : الكوم الأحمر  Kom el-Ahmar) est le nom donné par les Grecs à deux villes d’Égypte où l’on adorait le Dieu faucon Horus dès l’époque préhistorique. L’ancienne Nekhen, en arabe Kom el-Ahmar se situait dans le 3e nome de Haute-Égypte, à environ 100 km au Nord d’Assouan. À l’époque Pré-dynastique des petits pouvoirs locaux émergent et deux royaumes se constituent en deux principaux centres : Au Nord (Basse-Égypte) la ville de Bouto, symbolisée par la couronne rouge, ayant pour emblème l’abeille et se plaçant sous la protection de la Déesse cobra Ouadjet.(Voir Égypte, Hiérakonpolis).
 
HIÉRAPOLIS  Ville de Phrygie, en Asie mineure, fondée en 190 av.J.C, elle possédait un grand sanctuaire.

 

HIÉRON   Nom d’1 Tyran et d’1 Roi de Syracuse.  HIÉRON  I  Tyran de Géla de 485 à 476 et Tyran de Syracuse de 478 à 466 av.J.C, frère et successeur de Gélon I. Fils de Deinomenes, il étendit largement sa domination et lutta contre les Carthaginois et les Étrusques.  HIÉRON II  Roi de Syracuse de 275 à 240 av.J.C, puis devint co-Roi de Syracuse de 240 à 216 avec son fils Gélon II, puis redevint Roi de 216 à 215. Il eut deux enfants. Chef des armées, il fut proclamé Roi après ses succès contre Messine, il s’entendit avec les Carthaginois avec l’aide d’Archimède.
 
HIÉRONYMOS  Roi de Syracuse de 215 à 214 av.J.C. Fils de Gélon II. En 215, il opta pour Carthage et Rome entreprit de s’emparer de Syracuse qui tomba après un long siège en 212.

 

HILDERIC  Roi des Vandales de 523 à 530 ap.J.C. Fils du Roi  Huneric, il abdiqua et mourut en 532.

 

HILOTE  Un des trois groupes sociaux principaux de Sparte avec les Homoioi (ou Égaux), les Périèques.  Le statut juridique des Hilotes fut complexe. Ils n’étaient pas libres et ne possédaient aucun droit politique. Ils appartenaient à l’État mais furent attachés à un lot de terre ce qui les rapprocha du serf médiéval. Ils avaient un maître, mais ce dernier ne pouvait les l’affranchir, ni les vendre, ni les maltraiter ou les tuer. Avec ce statut d’esclave leur seule fonction était de cultiver les kleros de terre des Homoioi, à qui ils devaient fournir une partie des récolte (céréales, vin et huile). On les rencontra aussi dans l’armée, comme auxiliaires dans l’infanterie légère ou sur la flotte, dans le rang des rameurs. Avec la diminution du nombre de citoyens, les hilotes, suite à leur service comme hoplites dans l’armée lacédémonienne, seront affranchis par l’État on les appellera alors Néodamodes. Les Éphores pouvaient les faire mettre à mort, selon Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.395), en 425, 2 000 hilotes auraient été massacrés en secret. Ce qui est sûr c’est qu’ils étaient particulièrement mal traités par les Spartiates. (Voir Grèce, Sparte, Hilotes).
 
HIMILCON  Roi de Carthage jusqu’en 396. Il fut le fils du général Carthaginois de la Dynastie Magonide Hannibal.
 
HIMILCON  Navigateur Carthaginois, au cours de son périple il atteignit la Cornouaille et peut être l’Irlande, son but était de détourner au profit de Carthage le plomb et l’étain de ces contrées.
 
HIMYARITES  Peuple de l’Arabie méridionale qui constitua un royaume qui succéda à celui de Saba et échappa à la domination Romaine, la capitale fut Zafar, il fut soumit par les Abyssins au IVe siècle puis les Perses.
 
HINTI  ou  Henti  ou  Hintiš  Impératrice des Hittites. Elle fut une des épouses de l’Empereur Hittite, Souppilouliouma I (1355-1322).
 
HIPPARCHIE  Division de la cavalerie chez les Grecs, environs cinq cent cavaliers.
 
HIPPARQUE ou  Hipparkhos   (En Grec :ππαρχος) Officier dans la cavalerie Athénienne. La cavalerie Athénienne fut organisée par Périclès avant la Guerre du Péloponnèse. Elle était dirigée par deux Hipparques. Chacun commandant une Hipparchie, environ 500 cavaliers. Deux Hipparchies était commandées par un Epihipparque. La charge de l’Hipparque durait un an et il était élu et renouvelé par la Boulé (Conseil Athénien).
 
HIPPARQUE  ou  Hípparkhos  (En Grec : ‘Iππαρχος)  Co-Tyran d’Athènes de 527 à 514 av.J.C avec son frère Hippias. Fils cadet de Pisistrate, il seconda son frère Hippias dans le gouvernement. Très instruit, il accueillit à sa cour les poètes : Anacréon et Simonide de Céos et fonda une importante bibliothèque. Il mourut assassiné par les Harmodius et Aristogiton. (Voir Grèce, Athènes, Hipparque).
 
HIPPARINOS  Co-Tyran de Syracuse de 352 à 350 av.J.C avec son frère Arétaeos. Fils de Denys l’Ancien.
 
HIPPIAS  (En Grec : ‘Iππίας) Co-Tyran d’Athènes de 527 à 514 av.J.C avec son frère Hipparque, puis devint Tyran de 514 à 510 et Archonte annuel en 526. Il épousa la fille du Tyran de Lampsagne, Hippoclès. Fils aîné de Pisistrate, il suivit d’abords la politique de son père, puis, en 514, après le complot où décéda décéda son frère Hipparque, il pratiqua la terreur. Il fut assiégé par les Alcméonides dans l’Acropole et fut exilé. Hippias se retira auprès du Roi de Perse Darius I et le poussa à entreprendre la Première Guerre Médique. Il fut tué à Lemnos au cours de celle-ci. (Voir Grèce, Athènes, Hippias).
 
HIPPION  Tyran de Messine vers 350 av.J.C.
 
HIPPOCLES  Tyran de Lampsaque (Mysie) au VIe siècle av.J.C, il eut une fille qui épousa le Tyran d’Athènes Hippias.
 
HIPPOCRATES  Nom d’1 Tyran et d’1 Roi de Géla-Syracuse.  HIPPOCRATES  Tyran de Géla de 498 à 491 av.J.C.   HIPPOCRATES  Co-Roi de Syracuse avec Andranodoros et Épicydes de 213 à 212 av.J.C, date de la prise de Syracuse par Rome.
 
HIPPOCRATIDE  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 600 à vers 575 av.J.C selon une des versions de la succession à Sparte à cette époque qui est très confuse. Toujours selon celle-ci, il fut le fils de Léotychidas I, il eut un enfant qui ne régna pas. Ce fut Agasiclès, le fils d’Archidamos I qui lui succéda.
 
HIPPOS  ou  Hippos Antioche  ou  Hippus  ou  Sussita (En Hébreu : סוסיתא Sussita, en Latin : Hippom, en Grec : ‘lππος, en arabe : قلعة الحصن Qala’a al-Husun) C’est un site archéologique situé en Israël sur une colline surplombant la mer de Galilée, à deux km à l’Est du lac de Tibériade. Entre le IIIe siècle av.J.C et le VIIe siècle ap.J.C, la cité a été le site d’une ville Gréco-romaine membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine. Elle s’est appelée aussi Antioche ou Antiochia Hippos. Outre la ville fortifiée elle-même, Hippos contrôlait  un petit port sur le lac et un espace assez important de la campagne environnante. L’endroit sur lequel est construit la ville ressemble très vaguement à la tête d’un cheval, c’est pourquoi à sa création, des colons Grecs l’ont nommé ainsi d’après le mot Grec pour le cheval, Hippos. Le nom local Araméen et Hébreu est Sussita, le nom arabe Qala’a el-Husun, signifie "Forteresse des chevaux". Un autres noms qui inclue la variante orthographique Hippos est la version Latinisée du nom Grec : Hippom. Hippos a été construite sur un plateau au pied du Golan à 350 m au-dessus du niveau de la mer à 2 km à l’Est de la mer de Galilée, près du moderne kibboutz Ein Gev et de l’emplacement du village arabe détruit d’An-Nuqayb. Le site est juste sur le côté Israélien dans la zone démilitarisée de l’ONU de 1949, délimitant la frontière entre la Syrie et Israël. La Catholique mystique Maria Valtorta dans sa vision, rapporte que Jésus-Christ a prêché et s’est rendu à Hippos. (Voir Syrie-Palestine, Décapole, Hippos).
 
HIRAM  (En Hébreu : חִירָם, "hautement né")  Nom de 4 Rois de Tyr.  HIRAM  I  le Grand  Roi de Tyr de 999 à 935 ou 980 à 947 ou 978 à 944 ou 969 à 939 ou 969-936 av.J.C selon la Bible et Flavius Josèphe). Il fut le fils d’Abibaal à qui il succéda. Il fut l’allié du Roi des Hébreux Salomon (970-931) qui lui demanda de lui fournir du bois de cèdre et des artisans pour la construction du Temple de Jérusalem. Les travaux finis, Hiram I donna cent-vingt talents d’or pour décorer le palais et le Temple, en échange Salomon lui attribua vingt villes de Galilée. Il effectua de grands travaux à Tyr. Il mena une campagne victorieuse contre la ville d’Acre (ou Akko ou Akka) et mata une rébellion de la première colonie Tyrrhénienne, Utique (ou Utica), sur la côté près du site de Carthage. Il eut un enfant, Baal-Ezer I qui lui succéda.(Voir Syrie-Palestine, Tyr, Hiram I).  HIRAM  II  Roi de Tyr de 739 à 730 av.J.C. L’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (745-727) renouvela l’obligation du tribut et Hiram II se reconnu vassal de l’Assyrie. Ceci marqua un affaiblissement politique de la villes, mais l’activité commerciale et maritime continua d’évoluer. Lui succéda sur le trône, Elulée< (ou Luli ou Elulaios, 729-694), peut-être son fils.   HIRAM  III  ou  Hirom   Roi de Tyr de 552 à 532 ou 551 à 532 ou 551 ou 531av.J.C. Il fut le frère de Makarbaal à qui il succéda. Après la chute des Babyloniens qui l’avaient placés sur le trône, face au Perse Achéménide Cyrus II le Grand (559-529) et la prise de Babylone le 12 Octobre 539, une nouvelle ère de domination pour Tyr débuta. La cité fut intégrée dans l’Empire Perse, à qui Hiram II prêta allégeance, ce qui n’empêcha pas les Phéniciens de commencer à battre monnaie. Pour agrandir la ville, Hiram III fit partiellement combler l’espace séparant l’îlot de Tyr du continent, mais la ville conserva une position défensive très forte. Tyr fut la première cité de la région dès cette période et fournit des flottes aux souverains Achéménides surtout lors de leurs guerres contre les Grecs. Les Tyriens resteront allié des Perses jusqu’à leur chute.  HIRAM  IV  "Roi" de Tyr de 490 à 480 av.J.C dont on ne sait rien? Pour beaucoup la royauté de Tyr s’arrête avec Hiram III puisqu’ensuite sous domination des Perses, donc, si il régna, il n’est pas certain qu’il eut le titre de Roi ?.
 
HISHEP-RATEP  Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan vers 2315 av.J.C.
 
HISHUR  Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan vers 2340 av.J.C.
 
HISSALEL  ou  Hissalel ben Amminadab  ou  Hissilel  Roi d’Ammon de vers 660 à vers 620 ou de vers 640 à vers 630av.J.C. Il fut le fils d’Amminadab I. Il fut mentionné comme le fils d’Amminadab I par une inscription sur une pièce de vaisselle en bronze trouvé à Tel Siran en Jordanie. Son fils Amminadab II (ou Amminadab ben Hissalel, v.620-v.600) lui succéda.
 
HISTIÉE  ou  Hitiaios  ou  Histiaeus  (En Grec : Hitiaios) Tyran de Milet de 499 à 494. Il fut le fils de Lysagoras, il dut son statut de Tyran au Roi Perse Darius I (522-486). Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-425), Histiée avec d’autres Tyrans participa à l’expédition de Darius I contre les Scythes et ils eurent en charge la défense d’un pont sur le Danube. Les Scythes tentèrent de persuader Histiée et les autres d’abandonner le pont. Une faction, dirigée par Miltiade Tyran Athénien de Chersonèse Taurique (523-489), voulut suivre les conseils des Scythes, mais Histiée fit valoir qu’ils devaient rester, car ils tenaient leur pouvoir de Darius I et celui-ci ne manquerait pas de les tuer s’ils trahissaient. Il fut obligé de vivre à Suse et commença alors le soulèvement des cités de Ionie contre les Perses. (Voir Asie Mineure, Ionie, Milet, Histiée).
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HISTRIA  ou  Istrie  ou  Ister   En Grec : Istros Istros) Du nom d’un Dieu Thrace, était une cité située à l’embouchure du Danube, en Mésie sur la côte Ouest de la mer Noire, aujourd’hui la Roumanie. Pour certains spécialistes, elle aurait pris son nom du Danube, dont la partie inférieure était appelée des Grecs : Istros. Elle fut crée au VIIe siècle av.J.C. Selon Eusèbe de Césarée (Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340), la date sa fondation serait exactement en 657/656 av.J.C, à l’époque de la 33e olympiade et selon Scymnus de Chios (Géographe et poète Grec, v.110 av.J.C.) en 630. (Voir Asie Mineure, Colonie de Milet, Histria).

 

HITA   voir KHITA

 

HITLAL-ERRA  Roi de Mari de la dynastie Shakkanakku vers 2000.
 
HITTITE  Empire de l’Asie mineure, qui eut pour capitale Hattousa, créé par une dynastie du Hatti. Le pays Hatti fut envahit vers 2000 par des indo-européens. Ils fondèrent une confédération de royaumes qui finit par dépendre du Roi d’Hattousa. Vers 1780, la cité fut ravagée par le Prince (ou Roi), Anitta de Kussara (ou Kussar). L’Ancien Empire Hittite fut fondé par Labarna I vers 1680, son neveu Hattousili I, conquit le Nord de la Syrie. Son successeur Moursil I (v.1620-v.1590) prit Alep, puis Babylone et s’en proclama Roi. Puis pendant une longue période les Hittites furent effacer de la carte avec l’émergence du Mitanni de qui ils furent les vassaux. Cette période est appelée : Période intermédiaire ou royaume du Hatta. Vient ensuite le Nouvel Empire, fondé vers 1430, par Tudhaliya I (v.1430-v.1420). Vers 1350, Souppilouliouma I (1355-1322) restaura la puissance des Hittites. L’empire des Hittites s’effondra du : À l’invasion des "Peuple de la Mer", aux assauts des Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) au Nord et des Moushkis, à de grandes famines et de grands mouvements de population. L’empire fut ensuite morcelé en petits royaumes que l’on qualifie de néo-Hittites. Le nom Hatti resta attaché à la région de la bouche de Halys jusqu’au VIIe siècle.  (Voir
Asie Mineure, Hatti/Kussara, Hittites).

 

HOMOIOI  Les (ou égaux ou semblables) citoyens de Sparte sont appelés les "homoioi" (En Grec : Homoioi ou Oμοιοι / Hómoioi, "les Semblables" ou "les Pairs"). La traduction classique "les Égaux", reprise lors de la Révolution Française, est en fait inexacte. Il n’est pas certain que tous les Spartiates furent des homoioi. On estime leur nombre à 1 200 au moment de la défaite de Sparte, le 06 juillet 371, face à l’armée de Thèbes à Leuctres.  Certains citoyens, considérés comme des lâches au combat, sont soumis à toutes sortes de brimades et de vexations. Tous les citoyens peuvent participer à l’autorité populaire. Ils ne représentent donc qu’une petite minorité de la population Lacédémonienne. (Voir Grèce, Sparte, Homoioi).

 

HOMS  Voir ÉMÈSE.

 

HONORIUS  FLAVIUS  HONORIUS  (né en 384 ap.J.C)  co-Empereur d’Occident de 01-393 au 17-1-395 avec Théodose I, puis Empereur d’Occident jusqu’au 08-2-421, puis redevint co-Empereur d’Occident jusqu’au 02-9-421 avec Constance III, puis Empereur d’Occident jusqu’au 15-8-423.  Second fils de Théodose  I, il fit périr le Vandale Stilicon en 408. Il ne put s’opposer au Roi Wisigoth Alaric (396-410), qui saccagea Rome en 410. Il épousa, en 398, Marie (morte en 407), puis en 408, Thermantia la Jeune  (Morte en 415).

 

HOPLITE  En Grèce, à partir du VIIe siècle av.J.C la domination de l’aristocratie fut progressivement remise en cause avec le développement de l’instruction, les citoyens purent lire et critiquer les lois. On vit l’apparition de corps de fantassins, les Hoplites signifiant que la guerre ne fut plus le privilège des nobles mais de tout le peuple. Les Hoplites Spartiates du Roi Léonidas I  prirent part, en 480, dans la bataille du défilé des Thermopyles et furent massacré par l’armée Perse. (Voir Guerres et Batailles, Les hoplites).

 

HOR  Nom de 3 Pharaons et 1 Roi.  HOR  I  AOUIBRÊ  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1756 à 1754 av.J.C.  HOR  II  SOUADJKARÊ  Voir  Hori, Pharaon de la XIIIe dynastie de 169 à 1644 av.J.C.  HOR  III   OUBENRÊ  Pharaon de la XIIIe dynastie.   HOR  IV   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie.  (Voir Égypte).

 

HOREMHEB  DJESERKHÉPEROURÊ  SETEPENRÊ  Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1323 à 1295 av.J.C(Voir Égypte).

 

HORI  ou  Hor  II  Souadjkarê  Pharaon de la XIIIe dynastie de 169 à 1644 av.J.C.  (Voir Égypte).

 

HORITES  En Égyptien Khar, furent un peuple de troglodyte mentionnés dans la Torah (Genèse 14:6 "les Horiens dans leur montagne de Séir", 36:20 "Voici les fils de Séir, le Horien", Deutéronome 2:12) qui habitaient autour de Petra. Ils sont identifiés avec références au Khar Égyptien qui concernent une région du Sud du Pays de Canaan. Cet emplacement et la similitude des termes bibliques, Hori au terme Égyptien Khar, anciennement traduit par Harri, a relié les Horites biblique. Leur plus célèbre ancêtre est appelé Seir, mais il n’y a pas de généalogie le concernant. Ils ont été infiltrés par les Édomites puis assimilés.

 

HORKHOUF  ou  Hirkhouf  Directeur de tous les pays étrangers du Sud sous les Pharaons Merenrê I et Pépi II (XXIIIe siècle), il fut enterré à Éléphantine. Du fait de ses fonctions, il participa activement à la politique d’expansion en Nubie menée par les Pharaons de la VIe dynastie. Il dirigea plusieurs expéditions, de ces dernières il ramena pleins de chargement de produits exotiques.

 

HORMISDAS  Voir ORMIZD.

 

HORMIZD  ou  Ormizd  ou  Hormisdas  ou  Ormuz   Nom de 6 Rois des Perses Sassanides.  HORMIZD  I  Roi des Perses Sassanides de 272 à 273 ap.J.C, fils aîné de Châhpûhr I. Il naquit en 241. Avant de succéder à son père il fut Gouverneur pour lui du Khorassan (خراسان en Farsi ou Khorasan ou Chorasan ou Khurasan) qui est une région située dans le Nord-est de l’Iran. (Voir Perse, Sassanides, Hormizd I).   HORMIZD  II   Roi des Perses Sassanides de 302 à 309 ap.J.C. Fils de Narsès, il ne régna ne régna que sept ans et cinq mois, et on ne connaît presque rien de son règne. Il a juste laissé la réputation d’un Roi juste et doux. Il fut battu et tué par les arabes et sa succession ouvrit la voie à des luttes internes. Il épousa une fille du Roi Kouchan du Gandhara qui lui donna 3 fils : Adhur-Narseh (ou Adarnases), un dont le nom est inconnu et Hormizd. Puis il épousa Ifra-Hormazd, qui lui donna deux fils : Châhpûhr II et Ardachêr II. Après sa mort, son fils aîné Adhur-Narseh lui succéda, mais il fut tué par les nobles après un très court règne de quelques mois.   HORMIZD III   Roi des Perses Sassanides de 457 à 459 ap.J.C. Fils de Yazdgard II. Il fut tué par son frère Pérôz I et une guerre civile éclata dans le pays. (Voir Perse, Sassanides, Hormizd III).   HORMIZD  IV  Roi des Perses Sassanides de 579 à 590 ap.J.C. Fils de Khosrô I. Il voulut maintenir la suprématie du trône sur la noblesse et le clergé et sembla avoir été un Roi despotique et violent, mais quelques fois avec une certaine bonté de cœur. Lorsqu’il monta sur le trône, il tua ses frères. Hormizd IV protégea le petit peuple contre les nobles et mit en place une sévère discipline dans son armée et dans les tribunaux. (Voir Perse, Sassanides, Hormizd IV).  HORMIZD V  Roi des Perses Sassanides qui usurpa le trône et régna en 593.  HORMIZD VI  Roi des Perses Sassanides de 631 à 632. Petit-fils de Khosrô II, il se proclama Roi à Nisibe (ou Nisibîn ou Nusaybin) à la mort de Khosrô IV, mais il fut massacré par ses soldats après un règne de 7 mois, de mai 631 à Janvier 632.
 
HORNAKHT  Prince de la XXIIe dynastie. Il fut le fils du Pharaon Osorkon II (874-850) et de la Reine Karoma II. Il fut nommé par Osorkon II à la fonction de Grand Prêtre d’Amon à Tanis pour renforcer son autorité en Basse-Egypte. Toutefois, cela ne sera principalement qu’un mouvement politique de la part d’Osorkon II car selon Nicolas Grimal Hornakht mourut avant l’âge de 10 ans. À sa mort, Osorkon II prit des dispositions pour veiller à ce que son fils fut enterré dans une tombe royale à Tanis. Plus tard, des pilleurs de tombes ont réussi à pénétrer dans la sépulture d’Hornakht, cependant son sarcophage, qui est encore préservé, à protégé des trésors qui ont été placés sur la momie du Prince. Un grand bloc de granit avait été posé au-dessus du sarcophage ce qui les a empêché de lever complètement son couvercle. De plus l’attention des voleurs c’est détournée sur le sarcophage d’Osorkon II, qui aurait présenté beaucoup plus de splendides trésors. Ils ont quand même réussit à prendre le masque funéraire en or qui couvrait le visage d’Hornakht ainsi que des ornements qui étaient autour de son cou, mais ils ont abandonné leurs efforts visant à voler le reste du trésors funéraires. De ce fait, lorsque des égyptologues ont découvert la sépulture d’Hornakht, ils ont trouvé une série d’amulettes qui couvrait la momie du Prince. Elles sont de petite taille, mais jouissent d’une haute qualité de finition et certaines sont en or, lapis-lazuli et autres pierres semi-précieuses qui représentent différents symboles mythiques pour but de sauvegarder le caractère sacré du corps momifié d’Hornakht.
 
HORUS  Dieu Égyptien du ciel dont un œil était la lune et l’autre le soleil, vainqueur de Seth il fut l’ancêtre de la royauté. Il était représenté comme un homme à tête de faucon.  Nom  d’HORUS  Un des cinq noms du Pharaon. Il identifie le pharaon comme descendant du Dieu Horus (Dieu de Hiérakonpolis). Il est inscrit dans un rectangle surplombant une façade de palais stylisée et surmontée d’un faucon, on appelle cet ensemble un Sérekh. Les sources archéologiques des premières dynasties ne donnent que ce nom. Les noms de naissance sont connus par les listes royales postérieures.  Nom  d’HORUS  d’Or   Un des cinq noms du Pharaon. Ce nom indique les grands principes et le programme du règne à venir. Il s’agit d’un faucon posé sur un collier. Il apparaît avec Horus Djet(2927-2914) à la Ière dynastie. (Voir Égypte, Horus et Titulature).

 

HORUS  DJEDKHÉPEROU  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1754 à 1752 av.J.C. (Voir Égypte).
 
HORUS NETJERYKHET  Voir DJOSER.
 
HORUS  SÉKHEMKHET  Voir DJOSER-TÉTI.
 
HOSHENG   Voir HAOSHYANGHA.
 
HOSTILIANUS  MESSIUS  QUINTUS  CAIUS  VALENS   Co-Empereur Romain de 08 à 10-251 ap.J.C, fils de Decius, il fut associé au pouvoir avec lui et son frère Herennius, mais il mourut peu de temps après de la peste.
 
HOSTIUS  HOSTILIUS Reine de Rome. Elle fut la première épouse du Roi de Rome Romulus (753-715). Elle épousa ensuite Hersilia et fut la grand-mère de Tullus Hostilius (Roi de 673-641) issu de ce mariage. Elle fut assassinée.
 
HOTEPI  ou   Hotep-Hathor  ou  Hathorhetepet   Princesse et/ou Reine d’Égypte, elle fut peut-être l’épouse, et/ou la fille du Roi Amenemhat III (1843-1797). Selon quelques spécialistes, dont Jacques Kinnaer, elle serait la mère d’Amenemhat IV. Cette affirmation repose sur une représentation d’elle dans le temple de Médinet Mâdi (Térénouthis) et une inscription où elle est indiquée comme Mère du Roi (mwt-nswt). Cependant, dans ses titres, à aucun moment elle n’est indiquée comme : Fille du Roi (s3T-nswt-nt) ou Épouse du Roi (hmt-nswt) ou encore Sœur du Roi (snt-nswt), ce qui fait dire à ces mêmes égyptologues qu’elle ne fut pas d’origine royale. À la fin de son règne, Amenemhat III n’ayant pas de fils de ses épouses officielles, qui lui ait survécu, il aurait nommé le fils d’Hotepi comme Corégent. Si cette affirmation est vrai pourquoi le Roi aurait été choisir l’enfant d’une personne qui ne lui était pas proche ?. Le débat reste ouvert… Elle portait les titres : Mère du Roi (mwt-nswt) ; Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt) ; Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres (Hnwt tAwy).
 
HOTEPHIRNEBTY  Voir HETEPHERNEBTY.
 
HOTEPSEKHEMOUI  ou  Hetepsekhemouy  ou  Bedjaou   Pharaon de la IIe dynastie vers 2828 à 2800. (Voir Égypte).
 
HOUDJEFA  Nom de 2 Pharaons.   HOUDJEFA  I   ou   Chenerês   Pharaon de la IIe dynastie.  HOUDJEFA  II  Voir SEDJES.  (Voir Égypte).
 
HOUNI  ou  Achès  ou  Nisout  Hu  Pharaon de la IIIe dynastie de 2599 à 2575 av.J.C. (Voir Égypte).
 
HOURRI  Royaume des Hourrites que l’on situe sur la rive gauche du moyen-Euphrate, entre Karkemish et Édesse. Le Hourri fut aussi une langue très répandue, au IIe millénaire sur la Mésopotamie et sur la Syrie septentrionale. (voir Asie Mineure, Hourrites).
 
HOURRITE  Peuple Asianique, qui fonda les royaumes du Hourri et du Mitanni au début du 2e millénaire. Les Hourrites exercèrent longtemps leur domination sur les états voisins. Ils furent réputés pour la conduite des chars et le dressage des chevaux. Vers le XIVe siècle, à l’apogée des royaumes Hourrites, l’art fut proche de celui du Sumer et d’Akkad. Leur Histoire se confond ensuite avec celle du Mitanni.(voir Asie Mineure, Hourrites).
 
HOUT-OUÂRET  Voir AVARIS.
 
HOUY  ou  Hui  Princesse d’Égypte, elle fut la mère de la Reine Méritrê-Hatchepsout, deuxième Grande Épouse Royale du Roi Thoutmôsis III (1479-1425). Elle avait de nombreux titres : Supérieure des Recluses d’Amon, Supérieure des Recluses du temple de Rê, Divine Adoratrice d’Amon, Divine Adoratrice dans le Temple d’Atoum. Elle est représentée, avec ses petits enfants, sur une statue qui est aujourd’hui au British Museum.
 
HUBA-SIMTI  Roi d’Élam de la dynastie de Simashki, vers 2010 av.J.C.
 
HUBUNRADAT   Voir HABADILAT.
 
HUMBAN-HALTASH  ou  Khumban-Haltash  ou  Khumma-Khaldash  Nom de 3 Rois d’Élam.   HUMBAN-HALTASHnbsp; I   Roi de l’Élam de la période néo-Élamite de 689 à 680 av.J.C. En 685, il reprit la Babylonie aux Assyriens, mais il fut repoussé par les Babyloniens eux-mêmes. L’Élam fut alors incapable de semer le trouble en Assyrie.   HUMBAN-HALTASH  II  Roi de l’Élam de la période néo-Élamite de 680 à 675 av.J.C. Il fut le fils de Humban-Haltash I. Sous son règne l’Élam connu une guerre civile et il dut gouverner avec Shilhak-Inshushinak II (680-675) et Urtaki (675-663). Il commença une campagne contre Sippar, mais il fut défait par les Babyloniens. Il fut tué par Shilhak-Inshushinak qui fut lui-même exilé par Urtaki.  HUMBAN-HALTASH  III  Roi de l’Élam de la période néo-Élamite de 647 à 644 av.J.C. Il détrôna Indabigash qui venait d’évincer Tammaritu II, ce dernier se réfugia à Ninive où l’Empereur Assyrien Assurbanipal (669-631 ou 626) l’accueillit. Assurbanipal envahit l’Élam sous le prétexte de remettre Tammaritu II sur le trône. III eut le temps de s’enfuir et Tammaritu II remonta sur le trône, mais une révolution de palais provoqua sa mort et le retour d’Humban-Haltash III. Assurbanipal décida alors de mener une guerre impitoyable contre l’Élam. Il dévasta les pays Élamite, les grandes villes du pays furent prises, pillées et rasées (Suse en 646 av.J.C). L’Élam ravagé, ne se releva pas de cette terrible défaite. (Voir Perse, Élam, Néo-Élamites).
 
HUMBAN-NIKASH  ou  Khumban-Nigash   Nom de 2 Rois de l’Élam.  HUMBAN-NIKASH I   Roi de l’Élam de la période néo-Élamite de 743 à 717 av.J.C. le Ummanigash des les sources Assyriennes. Il apporta son soutien à une révolte dans le Sud Mésopotamien. Il s’allia avec le Roi de Babylone, Marduk-Apla-Iddina II (ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) pour l’aider à se défendre contre l’Empereur Assyrien, Sargon II (722-705). Ils furent malheureusement repoussés par l’Assyrien et le Roi de Babylone dut s’enfuir.   HUMBAN-NIKASH  II  Roi de l’Élam de la période néo-Élamite 653 à 651 av.J.C. Fils d’Urtaki, il gouverna un temps depuis Madaktu avec son frère Tammaritu I qui l’élimina du pouvoir avec l’aide des Assyriens. (Voir Perse, Élam, Néo-Élamites).
 
HUMBAN-TAHRA  I  ou  Khumban-Tahra  Roi de l’Élam de la période néo-Élamite 760 à ? av.J.C.
 
HUMBAN-UMENA  ou  Khumban-Umena  ou  Khumban-Imena  Nom de 3 Rois de l’Élam.  HUMBAN-UMENA I  Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1355 à 1345 av.J.C, il multiplia les conquêtes et agrandit considérablement son Empire. Son fils Untash-Napirisha lui succéda.  HUMBAN-UMENA  II  Roi de l’Élam de la période néo-Élamite ? à 743 av.J.C.  HUMBAN-UMENA  III  Roi de l’Élam de la période néo-Élamite 692 à 689 av.J.C. Il apporta son soutien à une révolte dans le Sud Mésopotamien et infligea une défaite à l’Empereur d’Assyrie, mais celui-ci revint et rasa Babylone qui fut mise hors de combat. L’Élam n’eut plus d’appui en Mésopotamie et dut rester isolée quelque temps. Son fils, Humban-Nikash I (ou Khumban-Nigash, 743-717) lui succéda. (Voir Perse, Élam, Néo-Élamites).
 
HUNERIC  Roi des Vandales de 477 à 484 ap.J.C. Fils du Roi Geiséric, otage à Constantinople, il épousa Eudoxia, la fille de l’Empereur d’Occident Valentinien III (425-455). Il avait épousé en 1ère noce la fille du Roi des Wisigoths Théodoric I (418-451). Il combattit et persécuta les Catholiques et tenta de pacifier l’état Vandale. Il eut un enfant Hildéric (Roi des Vandales 523-530).
 
HUNIMOND  Roi des Suèves à la fin du IVe siècle ap.J.C. Il eut un enfant Alaric qui lui succéda.
 
HUNS  Nom attribué à plusieurs hordes asiatiques et celtes qui firent irruption en Europe, vers 375 ap.J.C. Les Huns qui déferlèrent sur l’Europe et traversèrent la Volga et le Don, soumirent diverses peuples barbares sur leur passage et parvinrent vers 405 ap.J.C aux steppes du moyen Danube. Au début du Ve siècle, ils fournirent des mercenaires à l’empire Romain et parurent moins dangereux, mais un de leur chef, Attila, regroupa les tribus en entraînant aussi les Germains et organisa le pillage de l’empire. À sa mort en 453, ses fils ne purent maintenir l’unité et très vite, les hordes s’éparpillèrent parmi les autres barbares.  HUNS  BLANC  (voir HEPHTHALITES)  Selon les Byzantins ils étaient originaires de l’Altaï, ils occupèrent au Ve siècle ap.J.C, la Sogdiane et la Bactriane, attaquèrent l’Iran et dévastèrent le Gandhara où les Rois Toramana (mort en 502) et son fils Mihiragula (502-530 ap.J.C) s’établirent et tentèrent d’étendre leur conquête jusqu’en Inde, mais ils furent éliminés par ce dernier.
 
HUSCHAM  Roi d’Édom pour qui comme ses prédécesseurs et successeurs on ne connait pas les dates de règne. Il est mentionné comme étant de “la terre des Thémanites”, qui peut faire référence au clan édomite Théman (En Hébreu : תמין). Il fut succédé (Genèse 36:35; 1 Chroniques 1:46) par Hadad ben Bedad.
 
HUTIAN-TEMTI  ou  Khutran-Temti   Roi d’Élam de la dynastie de Simashki, vers 2015.
 
HUTELUTUSH-INSHUSHINAK  Voir KHUTELUTUSH-INSHUSHINAK.
 
HUZZIYA  ou  uzziy  Nom d’1 Roi des Hittites et d’1 Roi du Hatta.  HUZZIYA  I  Roi des Hittites de vers 1535 à vers 1525 ou vers 1530 à vers 1525 ou 1466 à 1461 av.J.C. Il fut le troisième fils d’Ammuna. Il usurpa le trône après avoir assassiné ses deux frères aînés, avec l’aide du commandant de la garde du palais, Zuru. Il faut noter que certains spécialistes affirment qu’il ne fut pas un fils d’Ammuna ?. Il ne garda pas longtemps le pouvoir, il fut renversé par Télépinu (ou Telibinu ou Telibiny ou Telebinu ou Télépinou), son beau-frère ?, qui l’exila.  HUZZIYA  II  Roi de Hatta vers 1450 av.J.C. Il succéda à Zidanta II, dont il est peut-être son fils. Son épouse fut la Reine Šummiri. Son règne est inconnu, il fut tué par son successeur, Mouwatalli I (ou Muwattalli ou Muwatallis).
 
HYGIAINON  ou  Hygiaeon  ou  Hygiaíōn  (En Grec : γιαίων) Archonte du Bosphore Cimmérien de v.220 à v.200 ou v.210 à v.200 av.J.C. Il n’était peut-être pas un Spartocide. Sa place dans la chronologie du royaume du Bosphore demeure encore imprécise et ses dates de règne sont disputées entre spécialistes. Certains, comme John Boardman, le comptent au gouvernement jusque vers 150 ?. La tradition retient aujourd’hui qu’il succéda bien à Leucon II, mais ne prit pas le titre de Roi, mais celui d’Archonte. Sur ses monnaies il apparaît sans diadème royal.
 
HYKSÔS  (Chef d’un pays étranger) Peuple nomade de haute Syrie (Sémitique et Hourrite) qui grâce à son armée s’établit en souverain sur toute la Syrie et la moitié du Delta du Nil au XVIIIe siècle. Plusieurs Hyksôs se firent couronner Pharaon (Voir XVe et XVIe dynastie). Ils adoptèrent les coutumes et les usages des Égyptiens, ils eurent Avaris pour capitale et furent expulsés par le Pharaon Ahmès I (1549-1525). (Voir Égypte, Hyksôs ou XVe dynastie).
 
HYPSICRATEIA  ou  Hypsicratea  ou  Hipsicratea  Reine du Pont. Elle fut la 6e et dernière épouse du Roi du Pont Mithridate VI (120-63), dont le courage lors de la fuite de son époux devant Pompée est évoqué par Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125). Elle aimait tellement son mari qu’elle enfila un déguisement masculin et le suivit en exil, quand il fut défait et mis en fuite, partout où il se réfugia. Elle est connue pour avoir combattu et été habile au maniement de la hache, de la lance, de l’épée et de l’arc. On ne connait pas la date de leur mariage. Elle resta son épouse jusqu’en 63. On ne sait pas si il y eut des enfants de cette union.
 
HYRCAN   Nom de 2 souverains de Juda (Judée).  HYRCAN I  Voir JeanHYRCAN  I.  ;  HYRCAN  II   Il fut un des fils d’Alexandre I Jannée et de la Reine Salomé Alexandra. Il fut Grand Prêtre de 76 à 67, puis au décès de sa mère, en 67 il devint Roi de Juda (Judée) jusqu’en 66, puis Grand Prêtre de 66 à 40 et Ethnarque des Juifs de 48 à 40 av.J.C. Sa nomination fut un enjeu dans le violent conflit qui opposa les Pharisiens pour Hyrcan II et Sadducéens qui soutenaient son frère Aristobule II (66-63). La guerre civile fit rage lorsqu’Hyrcan II arriva au pouvoir et il dut faire face après à la tentative de prise de pouvoir de son frère. Hyrcan II avança contre lui à la tête de ses mercenaires et ses partisans. Les frères se rencontrèrent dans une bataille près de Jéricho. Malheureusement pour Hyrcan II, de nombreux soldats de son armée désertèrent et passèrent à l’ennemi et il fut battu. Hyrcan II se réfugia dans la citadelle de Jérusalem, mais Aristobule II prit le Temple de la ville et l’obligea à se rendre. Rétablit au pouvoir comme Ethnarque des Juifs en 48, il fut de nouveau renversé en 40 et mutilé par Antigonos II Mattathias (ou Antigone, 40-37), fils d’Aristobule II, il demeura captif chez les Parthes, puis fut mis à mort en Judée en 30. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Hyrcan II).
 
HYRCANIE  Royaume au Sud-est de la mer Caspienne, l’Hyrcanie devint une satrapie Perse Achéménides au VIe siècle gouvernée par Hystaspe. (Voir Perse, Hyrcanie).
 
HYRCANUS   Voir JEAN HYRCAN I.
 
HYSPAOSINÈS  ou  Aspasinès  Roi de Characène de 209 à 124 av.J.C. Il fut nommé Hyspaosinès par les auteurs classiques. Ce fut un ancien Satrape du Roi Séleucide Antiochos IV Épiphane (175-164). Ce fut lors de la dissolution de l’Empire Séleucide que Hyspaosinès fonda le Characène tout en restant vassale de l’Empire Parthe. Cette vassalité durera jusqu’a la chute des Parthes en 224 ap.J.C. Vers 125 av.J.C, Hyspaosinès prit la Babylonie au Roi Parthe Artaban II (Arsace VII – 127-124). (Voir Perse, Characène, Hyspaosinès).
 
HYSTASPE  ou  Vishtaspa  (en Perse)  Père de Darius I (522-486), il fut satrape d’Hyrcanie.

 

 

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