Vestige du théâtre de Sicyone
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Sicyone
(ou Sicyon ou Sikyon ou Sikyôn, en Grec : Sikyôn ou Σικυών)
fut une cité-État de l’Arcadie (Dans le Péloponnèse) située sur un plateau, sur le golfe de
Corinthe, entre
Corinthe et Pellène (en
Achaïe).
La cité était réputée pour être l’une des plus anciennes de
Grèce. Elle fut connue sous les noms : d’Égialée (ou Ægialée), puis de Méconé.
Son héros éponyme, Égialée, fut selon
Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180.) un
autochtone de la région de la ville qui eut trois fils, Europs, Europs Telchis et Telchis Apis et selon le
pseudo-Apollodore (Nom donné à l’auteur de la Bibliothèque, anciennement attribué à Apollodore d’Athènes,
IIe siècle av.J.C), il fut le fils du Dieu d’Argolide Inachos et de l’Océanide Mélia et le frère de Phoronée.
La plaine côtière du golfe de Corinthe,
fut l’une des régions les plus riches du Péloponnèse. En plus du grain, du vin, des raisins secs et des légumes on y
cultivait de grandes oliveraies et on y élevait des chevaux, objet de luxe de l’antiquité. Cependant, la principale
industrie de la Polis était la transformation des métaux (le bronze en particulier), l’artisanat et la poterie.
La
réputation réelle Sicyone était basée sur la peinture sur vase et la sculpture. Vers 450 av.J.C. la gloire de l’école
de Sicyone, fut un point culminant dans l’art du bronze. Un produit d’exportation de la cité également célèbre était
les chaussures de luxe pour femmes.
Parmi les personnages célèbres de la cité on compte :
▪ Butades (ou Dibutades – VIIe siècle) qui fut potier et sculpteur ;
▪ Canache (ou Canachos ou Canachus ou Kanakhos, en Grec : Κάναχος –
VIe siècle) qui fut sculpteur ;
▪ Aristocle (En Grec :
‘Aριστοκλῆς – Ve siècle) qui fut sculpteur ;
▪ Praxilla (En Gec : Πράξιλλα – Ve siècle) qui fut une
poétesse ;
▪ Eupompe (ou Eupompos ou Eupompus, en Grec :
Εὔπομπος – IVe siècle) qui fut le fondateur de la grande école
de peinture de la cité ;
▪ Mélanthios (ou Mélanthius, en Grec :
Μελάνθιος -IVe siècle) qui fut un peintre, célèbre aussi pour ses dessins ;
▪ Pausias (En Grec: Παυσίας – IVe siècle) qui fut un peintre
supposé avoir été l’inventeur de la méthode de peinture à la cire ;
▪ Lysippe (ou Lysippos, en Grec :
Λύσιππος – 395-305) qui fut un sculpteur et bronzier. Son œuvre la plus connue est une
statue de Troïlos, un vainqueur des Jeux olympiques en 306 ;
▪ Eutychidès (en Grec :
Εὐτυχίδης – IVe siècle) qui fut un sculpteur.
Il fut l’élève de Lysippe. Son œuvre la plus connue est une statue de la Déesse Tyché réalisée pour la cité
d’Antioche ;
▪ Lysistrate (ou Lysistratos ou Lysistratus, en Grec :
Λυσίστρατος Σικυώνιος –
IVe siècle) qui fut un sculpteur frère de Lysippe ;
▪ Xénocrate (ou Xenokrates, en Grec :
Ξενοκράτης – Vers 280) qui fut un sculpteur et un écrivain ;
▪ Sostrates (ou Sostratus ou Sostratos, en Grec :
Σώστρατος – IIIe siècle) qui fut un pancrace
(Sport de combat Grec) trois fois champion olympique (364, 360 et 356) ;
▪ Aratos de Sicyone (ou Aratus, en Grec : ‘Aρατος – 271–213) qui fut
un Stratège de la Ligue Achéenne.
L’histoire…….
Sicyone
fut fondée par les Ioniens au XXe siècle.
Elle fut prise ensuite lors de l’invasion des Doriens
et passa sous tutelle d’Argos. La liste des Rois, donnée par
Pausanias
(Géographe Grec, v.115-v.180.), comprend 24 souverains, à commencer par l’autochtone Égialée (ou Ægialée ou Aegialeus ou
Aigialeús, en Grec : Αἰγιαλεύς).
Dans la mythologie Grecque il fut le fondateur mythique de la ville d’Égialée, ensuite renommée Sicyone. L’avant-dernier Roi de la
liste, fut Agamemnon, qui
la réunit à Mycènes.
Après lui vinrent les Doriens avec l’usurpateur Phalces.
Pausanias partage sa source avec le
Castor de Rhodes (Écrivain et chronographe Grec du Ier siècle ap.J.C). La source commune a été reconnue convaincante par les
spécialistes et identifié par Felix Jacoby. La cité fut prospère et atteignit son apogée sous la Tyrannie des Orthagorides
(Dynastie des Orthagoras) de 670 à 510, qui était une lignée de Tyrans anti-Doriens. La cité comptait quatre tribus, trois
d’origine Dorienne et une regroupant les anciens habitants
Achéens.
Ruines d’une Tholos à Sicyone |
Profitant de l’hostilité entre ces tribus, Orthagoras (En Grec :
Orthagoras, 676 à v.650 ou vers 655 ou 648) réussit à prendre le pouvoir et fonda la
dynastie des Orthagorides. Il vint d’une famille aristocratique de Sicyone et il gagna la guerre contre la ville voisine Pellène,
ce qui lui amena une bonne réputation parmi ses pairs. Son prestige social élevé était soutenu par la majorité aristocratique,
ce qui lui permit d’avoir une grande influence dans la lutte de pouvoir pour la cité et d’établir sa tyrannie.
Il fut suivit à la tête de la vile par son fils (?) Myron I (v,650 à v.630), dont on ne sait rien. Puis un
Aristonymos (ou Aristonimos ou Aristonymus, en Grec : ‘Aριστώνυμος,
vers 630 à ?) pas plus connu et souvent confondu avec le Aristonymos
d’Athènes envoyé pour réformer la constitution des Arcadiens.
Il y a plusieurs version sur sa succession. La plus rependue est que ses deux fils
Myron II et Isodamos (ou Isodemus ou Isodemos, ? à 601) lui succédèrent. Ce dernier
assassinat son frère qui fut remplacé sur le trône par un troisième fils
Clisthène avec qui il dut régner conjointement.
Clisthène
(ou Klisthène ou Clisthenes ou Kleisthenēs, en Grec :
Κλεισθένης, 601 à vers 570 ou 600 à 550) après un court partage conjoint du
pouvoir avec Isodamos il devint le seul maître de Sicyone. Nicolas de
Damas (ou Nikolaos,
historien et philosophe de langue Grecque, Ier siècle av.J.C) raconte que Clisthène convint Isodamos de quitter la ville
pendant un an pour faire l’expiation de l’assassinat, ce dernier partit alors à
Corinthe. Peut-être qu’Isodamos bénéficiait du soutien de la famille
noble qui gouvernait la ville, voire même de Périandre (627-587)
directement. Toujours selon Nicolas de
Damas Clisthène aurait en fait
joué de ruse et voulait prendre la prétexte de l’asile accorder par
Corinthe pour attaquer la ville, mais rien de tel n’est mentionné nulle
part.
Le caractère de son règne est contradictoire et controversé en fonction des auteurs.
Hérodote
(Historien Grec, v.484-v.425) l’évoque dans ses Histoires (Enquête – livre V) et dit que les membres de la dynastie
Orthagoride traitaient généralement leur sujets avec respect et appliquaient les lois tel qu’elles avaient été votées.
À propos de Clisthène, il écrit qu’il récompensa un juge pour son travail. En revanche,
Éphore de Cymé (ou Éphore de Cumes, orateur et historien Grec, IVe siècle av.J.C.) décrit Clisthène comme violent.
Peu de temps après sa prise de pouvoir Clisthène participa à la
Première Guerre Sacrée (600-590) qui
naquit d’une querelle entre Delphes et Crissa (ou Crisa
ou Krissa ou Kirrha ou Cirrha), deux villes voisines. Il prit le parti de la première et sortirent vainqueurs. Après avoir détruit
Crissa, en 595, il reçut pour ses efforts dans la guerre un tiers du butin. Il est également dit que Clisthène organisa avec
succès une guerre contre Argos en raison de ses sentiments anti-Doriens.
Mais en fait, à propos de la guerre elle même et des raisons qui l’on conduite on ne sait rien, pas même sa durée.
Cependant, nous sommes relativement bien informés sur les conditions de sa politique intérieure à Sicyone.
Après sa victoire, il chercha à établir une réforme démocratique.
Pour ce faire, en premier lieu, il souhaita chasser l’image
d’Adraste, héros légendaire de la ville qui avait un temple dédié à son culte et qui jouait un rôle important dans la cité.
Clisthène voulait aussi mettre fin à ce culte, parce qu’Adraste avait été un Argien.
Il consulta la Pythie de Delphes pour obtenir son accord,
mais, selon Hérodote, celle-ci hostile au régime des
Orthagorides, lui répondit : "Qu’Adraste fut le Roi de Sicyone et lui un misérable à lapider".
Contre l’avis de la Pythie Clisthène remplaça le culte à Adraste par un à Mélanippos, autre héros, qui fut l’ennemi juré d’Adraste
parce qu’Adraste avait tué son frère et son père. Beaucoup de spécialistes pensent que cet évènement eut lieu avant la
Guerre Sacrée, car Clisthène étant le vainqueur de Crissa la Pythie de
Delphes n’aurait pas eu ce ton.
Temple d’Artémis Limnai – Sicyone
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La principale innovation de son règne, que mentionne
Hérodote, fut la réforme du système tribal de la
ville de Sicyone. L’historien dit qu’il donna de nouveaux noms à toutes les tribus, appelant sa propre tribu, Chef du peuple, et
nomma les trois autres tribus d’après divers nom d’animaux.
Hérodote ne précise cependant pas exactement de quoi la réforme de Clisthène était faite. Quelle que fut cette réforme,
il est dit qu’elle eut un très grand succès pour toutes les tribus qui gardèrent leur nom longtemps, même après la mort de
Clisthène.
Le prestige de Clisthène devint évident et le nombre de prétendants qui aspiraient à la main de sa fille
Agaristè (ou Agaristes ou Agarista) devint important. Cependant avec son mariage Clisthène voulait former une alliance stratégique.
Hérodote rapporte que Clisthène, organisa un concours
pour donner la main de sa fille, ouvert à tous les Grecs. Les prétendants devaient subir une procédure de sélection tout au long
de l’année et la liste des candidats fut longue. Les deux principaux finalistes furent l’Alcméonide Mégaclès I (ou Megaklês)
d’Athènes et Hippoclidès (ou Hippoclides ou Hippocleides).
Ce dernier s’étant ridiculisé en
dansant en état d’ivresse, ce fut Mégaclès I qui obtint le "trophée". De ce mariage naquirent deux fils : Hippocrate et
Clisthène. Celui-ci, à
Athènes, dirigea la grande réforme de la ville.
Clisthène mourut autour vers 570 et il fut remplacé par Eschine (ou Aeschines ou Aiskhínês, en Grec :
Αiσχίνης, vers 570 à ?),
dont la parenté avec lui est loin d’être claire. Certaines sources disent que ce dernier abdiqua.
Sicyone devint un grand centre culturel, notamment dans le domaine de la sculpture.
Ses ateliers de bronze et de céramique étaient très réputés. Son école de sculpture forma tout au long de
l’Antiquité de grands artistes comme Lysippe (ou Lysippos, en Grec :
Λύσιππος, Sculpteur et bronzier, 395-305),
Polyclète (sculpteur Grec du premier classicisme, Ve siècle) et Scopas (Sculpteur et architecte, 420-330). La prospérité de la
ville perdura jusqu’à la fin du VIe siècle. La cité tomba à cette époque sous la domination de
Sparte. Elle participa alors à la
Ligue du Péloponnèse.
Désormais, sa politique fut généralement déterminée soit par
Sparte soit par
Corinthe. En 494, à la bataille de Sepeia, près de
Tirynthe,
elle fut immergée dans une coalition avec Sparte et
Égine contre Argos. La contribution de la cité fut particulièrement
en navires de guerre. Au cours du Ve siècle, Sicyone, comme Corinthe,
souffrit de la rivalité commerciale avec Athènes dans les mers
occidentales et elle fut harcelée à plusieurs reprises par des escadrons de vaisseaux
Athéniens.
Tout au long de ce siècle elle fut impliquée dans tous les événements politiques et militaires majeurs :
– Dans les Guerres Médiques (499-479), où dans la
défense contre le Roi Perse,
Xerxès I (486-465) elle fut présente à la
bataille de Salamine (29 Septembre 480) avec quinze
galères et à la
bataille de Platées (Août 479) avec 3.000
hoplites;
– Dans la Guerre du Péloponnèse
(431-404) où, contre Athènes, elle suivit le camp de
Sparte et fournit navires et
hoplites. Position qu’elle garda
même après la Paix de Nicias, en 421, contrairement à d’autres cités comme
Corinthe,
Mégare et
Thèbes;
– Plus tard dans la Guerre de Corinthe (395-387/6),
Sicyone prit encore une fois le parti de Sparte.
La Polis se produisit en tant que puissance de contrôle de la partie Nord du Péloponnèse et devint la base des opérations contre
les troupes de Corinthe. Elle fut un atout important des
Spartiates à la
bataille de Némée, livrée en 394,
contre une coalition formée des cités d’Argos,
Athènes,
Corinthe et
Thèbes. Elle se termina par une victoire des
Spartiates, qui ne purent cependant pas en tirer
pleinement profit.
Monnaie de Sicyone – 360-330 |
Toutefois elle fut contraint d’adhérer à la confédération maritime de cités Égéennes, la
2e Ligue de Délos (ou Seconde Confédération Athénienne, 377-355
ou 379/378-355), alignée contre Argos.
Avec la montée en puissance de Thèbes sous
Épaminondas (Général et homme
politique Béotien, 418-362) et la défaite de Sparte à la
bataille
de Leuctres le 6 Juillet 371, Sicyone se retrouva dans une position fragilisée. En 369, elle fut prise par les
Thébains dans une attaque réussie sur la
Ligue du Péloponnèse.
En 367 Sicyone tomba sous le contrôle d’un ancien Oligarque, Euphron qui mit en place une tyrannie aidé par des troupes
d’Argos.
Par la persécution brutale de ses adversaires politiques, il
précipita la ville dans une tourmente interne grave, qui attira l’intervention de ses voisins les plus importants.
À la tête de ceux-ci, Énée le Tacticien (ou Énée de Stymphale ou Enée Taktikos), Stratège et militaires, qui libéra la cité. Le
conflit se termina par l’assassinat d’Euphron. Plus tard, en 303, sous son Tyran Cléon (En Grec : Κλέων,
303 à ?), fondateur de la Dynastie des Aristratos, elle fut détruite par le
Macédonien
Démétrios I Poliorcète
(Roi 294-287) et fut rebâtie non loin de son emplacement initial.
La ville eut ensuite à sa tête des co-Tyrans, Euthydème (ou Euthydèmes ou Euthymdus ou
Euthididnos, ? à 282) et Timocleidas (? à 264). Ils furent tous deux
déposés par les citoyens de Sicyone et remplacés par Clinias.
Selon Plutarque
(Philosophe, biographe et moraliste
Grec, 46-v.125), seulement Euthydème fut
remplacé par Clinias (ou Klínías, en Grec : Κλείνίας, 282 à 264) qui
fut le père d’Aratos I de Sicyone, le Stratège de la
Ligue Achéenne.
Clinias eut un adversaire politique acharné Abantidas (ou Avandídas, en Grec :
‘Aϐαντίδας, 264 à 252) qui le fit assassiner en 264 et devint
à la mort de Timocleidas le Tyran de la ville. Il fut le fils de Paséas. Abantidas élimina par l’assassinat ou l’exil les
partisans de ces prédécesseurs. Aratos I, à l’époque âgé de sept ans, fut sauvé par la propre sœur d’Abantidas qui l’aida à
fuir la cité. Abantidas fut lui-même assassiné peu après par des Sicyoniens, alors qu’il débâtait avec des philosophes sur
l’agora. Son père Paséas (ou Paséos, en Grec : Πασέας, 252 à 251) lui succéda, mais pour
peu de temps puisque lui aussi fut assassiné en 251 par Nicoclès (ou Nikokles, en Grec :
Νικοκλής, 251)
et ses partisans qui prit le pouvoir. Pouvoir qu’il ne garda que 4 mois aux cours desquels il envoya en exil quatre-vingts
citoyens de la cité. Surpris par la révolte et l’incendie de son palais par une partie des exilés que menaient Philopoemen
(ou Philopoímên ou Philopœmen, Homme politique et Général Grec, 253-183), Stratège de la
Ligue Achéenne et
Aratos I, Nicoclès parvint à s’échapper par un passage souterrain. On ne sait pas ce qu’il advint de lui par la suite.
Après le renversement de Nicoclès, la ville fut un membre dirigeant de la
Ligue Achéenne dont l’homme
d’État le plus influant fut Aratos I de Sicyone, Stratège de la
Ligue.
Puis, lors des campagnes de Rome contre la
Ligue Achéenne, son ancienne alliée,
suite à un diffèrent entre Athènes et Oropos (Ville portuaire
de l’Attique, à la frontière de la Béotie), les richesses de
Corinthe attirèrent les Romains et elle fut assiégée, prise et mise
à sac, lors de l’été 146, par Lucius Mummius Achaicus (Général Romain, Consul en 146). Ses habitants furent massacrés ou réduits
en esclavage. Cet épisode marqua la fin définitive de l’indépendance de la cité. Elle cessa d’exister pendant près d’un siècle et
son territoire fut administré par Sicyone.
La ville récupéra aussi la présidence des Jeux Isthmiques. Malgré ces nouveaux atouts,
on sait qu’à l’époque de Cicéron (ou Marcus Tullius Cicero, homme politique Romain, avocat, écrivain et philosophe, 106-43)
Sicyone était profondément endettée. Sa situation ne s’arrangea pas sous l’Empire Romain avec les reconstructions de
villes importantes comme Corinthe et
Patras (ou Patrai), ville
d’Achaïe, au Nord de la péninsule du Péloponnèse.
De plus, elle fut détruite par un tremblement de terre en 23 ap.J.C. Ce qui fait qu’à l’époque de
Pausanias (Géographe
Grec, v.115-v.180) la cité
était pratiquement
déserte. Elle eut un sursaut à l’époque Byzantine puisqu’elle fut le siège d’un évêché.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur
Sicyone voir les ouvrages de :
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
– Le monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Hendrik Gerard Beyen et Carl Wilhelm Vollgraff :
– Argos et Sicyone; études relatives à la sculpture grecque de style sévère, M. Nijhoff, La Haye, 1947.
Peter J.Bicknell :
– Herodotos 5.68 and the racial policy of Kleisthenes of Sicyon, pp : 193–201, Greek, Roman and Byzantine Studies 23,
N°3, 1982.
Nikólaos Faráklas :
– Sikyo̲nía, Athens Center of Ekistics, Athènes, 1971.
Hans-Joachim Gehrke :
– Jenseits von Athen und Sparta. Das dritte Griechenland und seine Staatenwelt, Beck, München, 1986.
Audrey Griffin :
– Sikyon, Clarendon Press, Oxford, 1982.
Nicholas G.L.Hammond :
– The family of Orthagoras, pp : 45–53, The Classical Quarterly 50 = N. S. 6, N° 1/2, 1956.
Malcolm F.McGregor :
– Cleisthenes of Sicyon and the Panhellenic festivals, pp : 266–287, Transactions and Proceedings of the American
Philological Association 72, Janvier 1941.
Charles Hannord Skalet :
– Ancient Sicyon with a prosopographia Sicyonia, Johns Hopkins Press, Baltimore, 1928.
Raphael Sealey :
– A history of the Greek city states, ca. 700-338 B.C., University of California Press, Berkeley, 1976.
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